"Fermeture" de London Calling
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{flashback} “Fairy tales are such evil little stories for young children.” (Julian)

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Anonymous
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() message posté Mar 26 Aoû 2014 - 21:17 par Invité
“Fairy tales are such evil little stories for young children.”


LIVERPOOL
Cette question elle est posée, c'est vrai que là maintenant je me la pose sérieusement. Pourquoi il est avec moi, pourquoi il reste près de moi, pourquoi il ne veut pas me laisser. On est ami, on est proche, trop proche peut-être maintenant, je ne sais pas si ce que l'on a fait est une connerie ou si c'est juste parce qu'on en mourrait d'envie ce soir pour se faire du bien. M'a-t-il fait du bien ? Je crois qu'il a comblé un vide en moi, un vide que je n'acceptais pas tellement d'avouer. On n'avoue pas que l'on n'arrive pas à s'attacher, on ne dit rien on sourit on suit le mouvement. Moi en tout cas j'ai trouvé la première personne à me faire découvrir l'amitié, je n'avais jamais eu d'amis et Julian est pour moi un frère, bon c'est ambiguë, pervers presque de penser ça mais pourquoi pas ? Moi j'ai juste envie de ne plus être seule dans ce monde obscure. 'inspire, je ne le regarde plus, j'ai presque honte de lui demander ça sachant comment il est. Plutôt réservé, sentimentalement j'entend parce que vu dans quoi il vient de m'embarquer j'ai pas l'impression que cela le dérange plus que ça. Il ne dit pas ce qu'il ressent, il ne sait pas. Je connais ça. Mais je ne me rendais pas compte que c'était douloureux presque. Je sais que Julian ne dit pas ce qu'il ressent, il en a perdu la personne qui à mon avis compte le plus pour lui. C'est ce qui rend les choses peu équitables entre nous, pour moi c'est lui, surement parce que je ne veux pas rencontrer d'avantage de personnes qui pourraient le détrôner. Je pouffe. J'aurais dû me douter qu'il me sortirait une réponse presque philosophique. Je lève les yeux au ciel un léger sourire aux lèvres. Bon sang il est pénible d'avoir cet art pour détourner à sa guise les questions qui l’embarrassent. J'avoue que je ne m'attendais pas à la suite. Je frissonne, mon coeur bat bizarrement, bah oui, moi aussi je tiens à lui, je ne veux pas le perdre. Je ne lui en veux pas, je veux dire il a le droit d'aimer cette fille j'aimerais être unique dans mon genre pour lui, enfin je ne sais pas si je suis claire. " quelle déclaration ! " Je le taquine.. Je grimpe à califourchon sur lui je le tire contre moi assis l'un contre l'autre. " panse mes blessures alors, je te trouve sexy en pansement " je me mord la lèvre en riant à ma blague totalement stupide. Je tremble un peu, je ne sais même pas pourquoi maintenant. " je crois que je t'aime bien aussi Julian Fitzgerald " Je l'embrasse sur le nez puis je frotte le mien au sien. " je n'ai pas envie que cela change entre nous. Coucher avec toi ne change rien pour moi.. on pourrait le refaire encore, ça changerait rien. Je suis la reine de neige, un coeur en glace oublie pas " Je souris malicieusement.. c'est comme ça entre nous.
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Anonymous
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() message posté Ven 29 Aoû 2014 - 17:11 par Invité
Liverpool; 2012 - It is a rough road that leads to the heights of greatness. This might not be happiness, but it will be. ✻ J’étais sur un petit nuage. Ma tête balançait au gré d’une musique ridicule mais curieusement entrainante. Cette union avec Rosa était catchy, douce et enivrante. Je me languissais de sa peau quand elle s’éloignait de moi. Je me perdais sans son souffle pour chatouiller mon visage, et sans ses mains inexpérimentées pour toucher mon torse. Un rire d’enfant m’échappa. Je me redressai alors qu’elle était à califourchon sur moi, joueuse et incroyablement belle. Je haletai, pris au piège de mon désir charnel. Je levai les mains afin de frôler son cou, puis ses épaules.

« Ne te moque pas de moi. » Minaudai-je en levant les yeux au ciel, quand même amusé.

Je la poussai délicatement afin de la plaquer contre moi. Mes mains se baladaient dans ses cheveux soyeux, et malgré mon air peu soucieux, j’étais inquiet. Il y’ avait un millions de pensées qui animaient mes angoisses. Je ne savais plus où donner de la tête. Il était clair que Rosa était une amie proche. Peut-être même ma seule amie à Liverpool, pour l’instant. Etait-ce une bonne idée de l’entraîner dans ma chute ? Pourrait-elle tolérer – comprendre – assimiler mes écarts de conduites et mes aventures sans lendemain ? Je baissai les yeux vers ses cuisses. Mon regard était absent comme si mon esprit avait déserté mon corps souillé et éclopé. Un soupir m’échappa, puis un deuxième. Quelque part j’étais content qu’elle me propose un tel arrangement, quel homme normalement fait, ne serait pas ravi de réitérer une expérience sexuelle avec une aussi jolie fille. Mais malgré ses paroles, malgré sa comparaison aux blocs de givre et à la princesse de glace, je n’arrivais pas complètement à lui faire confiance.

« Je voudrais, moi aussi. » Soufflai-je. « Mais je voudrais aussi ne pas te blesser inutilement. Je ne suis pas un bon gars, Rosa. »

Ma voix était calme et posée. Je n’étais pas un homme de la parole, mais je voulais au moins être sincère à son égard. Il y’ avait en moi quelque chose de pourrie, un passé douloureux et une personnalité en perpétuelle souffrance. Un genre de mal qu’Eugenia avait bloqué pendant quatre années avant de me laisser en plan. J’étais meurtri, abandonné, et je me demandais si j’arriverais à m’en sortir seul. J’avais vécu toute ma vie dans le noir, me délectant du silence et du peu de plaisirs que j’avais. Cela ne devrait pas être très difficile pour moi de me concentrer sur mes études. Alors pourquoi ce vide, froid et mauvais, ne voulait jamais lâcher prise ? Je fermai doucement les yeux.

« On devrait dormir. » Proposai-je en lui embrassant le front. « Oui, dormons. » Répétai-je en serrant sa prie. Son parfum sucré narguait mes narines à nouveau. C’était agréable. Peut-être qu’au fond j’avais besoin d’elle.

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