"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici {flashback}  “Fairy tales are such evil little stories for young children.”  (Julian) - Page 2 2979874845 {flashback}  “Fairy tales are such evil little stories for young children.”  (Julian) - Page 2 1973890357
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{flashback} “Fairy tales are such evil little stories for young children.” (Julian)

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() message posté Dim 3 Aoû 2014 - 20:08 par Invité
“Fairy tales are such evil little stories for young children.”


LIVERPOOL
Je pouffe légèrement, bon je crois que je rougis un peu aussi, je n'ai jamais vraiment montrer mes sous-vêtements à quelqu'un et là il commente. Sexy ? Et bien je retiens, au moins je ne suis pas le genre de fille qui fait fuir juste par la petite culotte de mamie, non j'ai mes principes tout de même, à croire que j'étais préparée pour ce genre de moment, non même pas, je pensais perdre ça avec un mec largement plus vieux que moi que l'on m'aurait forcé à épouser. Je suis plutôt heureuse de satisfaire mon meilleur ami à vrai dire, ce n'est pas n'importe qui et je n'ai pas l'intention de la laisser m'échapper, je peux être collante lorsqu'il le faut et j'ai bien l'intention de le garder pour moi. Je ne veux pas que l'on me vole ma place, je sais qu'elle pourrait être convoitée mais en tout cas je suis bien à cette place là. Je ne voudrais pas que des sentiments amoureux nous brisent. Ma situation ne me permet pas d'aimer, juste parfois j'arrive à m'évader comme ça et j'apprend à prend du bon temps. Qui sait peut-être que cette habitude que nous sommes en train de prendre va rester, oh pourquoi pas, je crois que vu ce que je ressens dans le bas ventre cela ne serait pas tellement pour me déplaire, à voir comment cet acte finira. Je pouffe en tout cas, il arrive à me faire rire même dans ce genre de moment et puis ses baisers sur mon ventre chatouillent affreusement, oui je suis chatouilleuse, un peu trop même je trouve. Sous ses baisers je me cambre, ainsi que ses caresses. Il fait chaud dans sa chambre. Je me mort la lèvre à plusieurs moments. Je me surprend même à gémir légèrement alors que nous n'avons toujours pas uni nos deux corps. Je caresse ses cheveux, on est à la fois taquin et tendre, c'est plaisait, trop surement. J'y prendrais goût trop vite, je le sais. Il écarte mes jambes.. je le vois aussi nu que moi.. Moi aussi j'en ris. Je lui donne une petite tape sur la main qui se trouve sur mes cuisses. " Quoi, ris pas ! t'en a jamais vu ? " on échange un regard amusé, je le tire contre moi, je vois qu'il a tout envie de passer à la suite. Je frissonne encore alors que je suis brûlante. " Allez, fais moi montre moi de quoi tu es capable.. " Je l'embrasse légèrement, ma lèvre est douloureuse en plus de cela. " Fais sortir la bête de sexe en toi ! " je le taquine autant que lui l'a fait avec moi jusque là. Et oui, c'est toujours comme ça entre nous.
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() message posté Mar 12 Aoû 2014 - 4:00 par Invité
Liverpool; 2012 - It is a rough road that leads to the heights of greatness. This might not be happiness, but it will be. ✻ Je n’étais pas très sûr de ce que je faisais. Eugenia emplissait chacune de mes pensées. Elle était si loin de moi, à Londres, dans une ville qui m’avait grandir mais que je me surprenais parfois à détester. Je fermais les yeux pendant un moment afin de me laisser prendre par le moment de passion qui s’offrait à moi. Rosa oscillait au contact de ma peau. Elle avait le gout sucré des pancakes fait maison et l’odeur boisée de la forêt. Les éclats de sa voix cristalline rythmaient chacun de mes mouvements. Je me surpris à penser que si les créatures mystiques existaient réellement, elle serait une minuscule fairy. Ses longs cheveux bruns retombaient sur ses épaules frêles afin de cacher certaines de ses cicatrices, mais je pouvais voir toute la douleur qui se cachait au fond de son regard ambré. Ses grands yeux, et ses longs cils, étaient incroyablement expressifs. Je lui souris en l’embrassant voracement. Ma langue habile lapait chaque parcelle de son cou et de sa poitrine. Elle bougeait à peine, se contentant de me taquiner et de me caresser. Elle me laissait libre contrôle sur son corps de trapéziste. Etait-elle intimidée ou juste inexpérimentée ? Un frisson me parcouru. Lord no ! Pas une si jolie fille! Je basculai de côté afin de me positionner en petites cuillères, c’était moins de pression pour mon genou blessé. Mes doigts s’amusait à titiller son entre –jambes tandis que mon souffle haletant chatouillait les poils hérissés de sa nuque. Je me redressais afin de lui chuchoter à l’oreille.

« Oh j’en ai vu bien plus qu’assez. Je n’ai juste pas pu voir LA fille. » Avouai-je.

Mon ton taquin s’était tout à coup brisé. Je lui fis face à nouveau. Les yeux pétillants et plein de malice malsaine. Je me laissais glisser le long de sa poitrine en souriant. Ma tête se logea sur son ventre et je la serrai avec toute la force dont j’étais capable. Il était trop tard pour mon amour déchu, trop tard pour mes espoirs d’enfant. Je n’avais plus droit qu’aux bribes d’une amitié qui se fragilisait de plus en plus avec le temps et la distance. Eugenia me manquait chaque jour. Rosa était là, mais elle avait beau être parfaite et réconfortante, elle ne pouvait pas panser cette blessure béante. Je détestais cette sale partie de moi. Celle qui s’acharnait à aimer et à gigoter dans tous les sens. J’étais en manque de quiétude et d’affection. J’étais en manque de silence et de vide. Le feu qui m’animait était différent, il grouillait partout sur ma peau avant de s’embraser au creux de mes reins. Je crispai mes mains sur les côtes de mon amie.

« Je ne compte pas de décevoir. » Affirmai-je en fendant sur elle afin de la prendre.

Mes mouvements de va-et-vient malmenaient ma rotule. Je la tins par la taille afin d’inverser nos positions. Rosa était au-dessus. Je remarquais une seconde fois à quel point son corps était fragile et facilement malléable. Etait-ce un truc de danseuse professionnelle ou juste la condition d’une enfant qui grandissait mal ?

Je l’embrassai en tirant sur ses cheveux.

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() message posté Mar 12 Aoû 2014 - 22:54 par Invité
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Je savais parfaitement qu'à un moment, je perdrais ma virginité.. Bon je n'imaginais pas que cela se passe comme ça.. avec mon meilleur ami, j'imaginais les choses plus simplement avec un homme que j'aime.. bien que j'aime Julian, ce n'est pas de l'amour que j'ai pour lui, une amitié juste parfaite, parce qu'il me comprend totalement après tout, il sait qui je suis, il sait comment je suis.. et ne me juge pas, m'aide à ne pas que je me sente seule.. parce qu'il faut avouer que je n'ai que lui à ce moment. Alors finalement c'était peut-être aussi une logique dans tout ça.. mais je ne sais pas et se poser trop de question ce n'est pas le but non plus. Je dois profiter ce qui est en train de se passer entre Julian et moi. Juste du plaisir entre des amis vous ne croyez pas ? En tout cas j'ai lorsqu'il caresse mon corps ou l'embrasse. Je frisonne et là maintenant j'ai l'impression qu'on est arrivé au point de non retour. J'ai envie que cela dur, encore et encore. Il écarte mes cuisses, il rit et moi j'aime pas ça.. alors forcément je continue sur la même longueur.. je sais parfaitement qu'il en a vu plus que moi.. bon on parle pour moi de l'attirail masculin qui est plus d'intérêt pour ma part. Je le taquine moi aussi, notre relation c'est bien ça.. la taquinerie, j'ai envie d'être avec lui cette nuit, charnellement, pas affectueusement. " C'est moi LA fille mon petit, je suis la femme de ta vie, tu ne le savais pas ? " Je ris légèrement je sais que c'est faut mais j'avais envie qu'il continue, qu'il me montre de quoi il est capable bien que je ne pourrais avoir de comparaison avant un petit moment. Peut-être jamais enfaîte, allez trouver un mec qui accepte mon caractère aussi spécial ? Je me mord la lèvre pour sa réponse, pas me décevoir ? Parfait, j'attend de voir et il ne tarde pas.. il s'allonge sur moi.. et en un deux mouvements il me pénètre. Je gémis un peu plus fort que j'aurais cru possible. Je frissonne..Je savais que les première fois étaient douloureuses.. je m'attendais à pire, surement avec le cirque.. ma souplesse.. je ne sais pas mais en tout cas, je profite déjà d'un plaisir pour ce que nous sommes en train de faire. Mais rapidement il me chavirer sur lui.. une position que je n'ai jamais fait et en même temps je n'ai rien fait, jamais rien. Je me laisse aller, je suis mon instinct. Je remue doucement la bassin pour que l'on reste à la même cadence.. Sur le coup je me cambre un peu mais il attrape les pointes de mes cheveux pour que je me penche sur lui et que l'on fasse se retrouver nos lèvres.. j'en profite à fond.. Mais je m'écarte de lui en première pour le tirer à moi assis. Je gémis un peu des mouvements sensuels qu'il fait en moi.. je reprend ses lèvres, je le serre à moi.. puis je le mordille dans le cou.. je crois qu'il gardera un marque de cette relation.. " t'arrête pas.. " Je crois que là je découvre la meilleure chose au monde, le sexe. Et je sais que je pourrais devenir accroc. " Je crois qu'on remettra ça très vite.. " e me mord la lèvre, taquine toujours. Je me serre le plus possible à lui et je le sens le plus possible en moi, un gémissement encore.. parfait cette nuit qui ne s'annonçait pas si jouissante. Je m'accroche un peu à lui.. mes bras autour de son cou.. mes mains farfouillent dans ses cheveux. Je veux qu'il donne son maximum, je suis sûre qu'il serait heureux de m'entendre gémir plus fort, ce ne sont pas le cas de tous les mecs ? Parce qu'ils aiment être bons et fière d'être un bon coup comme je crois qu'on appelle cela. J'espère en tout cas suivre sa hauteur, que lui apprécie.. Je penserais à le lui demander à la fin.
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() message posté Mer 20 Aoû 2014 - 17:15 par Invité
Liverpool; 2012 - It is a rough road that leads to the heights of greatness. This might not be happiness, but it will be. ✻ Rosa était une jeune fille fragile. Je le sentais encore plus en frôlant sa peau délicate, ou son ossature svelte. Elle était si fine, si facilement cassable. Je ralentis la cadence afin de la prendre doucement dans mes bras. Nous n’avions pas ce genre de relation. C’était la première fois que nous nous laissions aller à un tel écart de conduite, mais l’affection que je ressentais à son égard était vraie. Elle était là, et elle m’empêchait de l’utiliser comme un vulgaire pantin. Elle était la version effarouchée et brisée d’une danseuse désabusée. Une énième version de l’abandon. Je soupirai en reniflant ses cheveux parfumés. Je me demandais souvent quel était l’eau de toilette qu’elle utilisait. Son odeur se distinguait par une once fruitée et rebelle que je n’avais encore jamais apprécié chez une autre femme. Peut-être était-ce la proximité des animaux ou les tissus spéciaux qui faisaient ses tenues extravagantes. Je plissai les yeux en lui léchant le menton, avant de l'embrasser une seconde fois. Elle essayait de ma taquiner pour se défendre de mes petites répliques vaseuses. Et bizarrement, je trouvais cela mignon. J’effleurais doucement sa cuisse avant de reprendre mes mouvements effrénés. Une part de moi chérissait ce moment de magie. Une part de moi aurait espérait qu’elle soit LA fille. Peut-être ainsi aurais-je pu me libérer de l’emprise de Ginny. Mais j’avais beau traîner entre les draps de créatures sublimes et enivrantes, je n’arrivais pas oublier son sourire lumineux et son regard innocent. Je ne pouvais tout simplement pas me résigner à oublier Eugenia. Je déglutis en prenant appui sur les épaules frêles de la jeune femme. Mon genou me titilla mais ce n’était pas ce qui allait m’arrêter dans ma quête du charnel. Je plissai les yeux en faisant pivoter Rosa encore une fois. Je n’étais pas le genre d’homme à rester prisonnier d’une seule position ou d’un simple standard. J’aimais l’extravagance et le changement. Ceci s’appliquait à toutes les choses de ma vie, le sex y compris.

« Je n’arrêterais pas. » Soufflai-je en lui mordillant l’oreille.

Mes mains se crispaient sur ses cicatrices rugueuses et les traces de ses violences. Je connaissais cette douleur. Je l’avais vécu à mon tour. Je souris en tâtonnant les bleus sur son abdomen. Allait-elle à l’hôpital après chaque coup bas ou, comme moi, préférait-elle se cacher dans le mutisme et endurer jusqu’à en perdre conscience. Mon genou me lança tout à coup. Je me cambrai sans briser le lien de nos deux corps.

« Tu te fais soigner au moins ? » M’enquis-je en un gémissement. « Je suis presque sûr que non. » Murmurai-je à voix basse, suspendu au-dessus d’elle.

Mes doigts s’enroulèrent autour d’une mèche de ses cheveux. Je la regardais intensément, avide de découvrir ses secrets les plus profonds. Rosa était une énigme, et j’étais un curieux maladif. Je lui souris en songeant à sa remarque. Nous allions remettre ça. Nous n’avions même pas encore fini cette première expérience. Je ris à gorge déployé.

« Je suis à ton entière disposition … » Soufflai-je en fendant sur elle à nouveau. La nuit s’annonçait agitée.

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() message posté Jeu 21 Aoû 2014 - 16:21 par Invité
“Fairy tales are such evil little stories for young children.”


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Aors c'est ça le sexe ? Je n'en reviens pas.. c'est délicieux, excitant.. plaisant.. je sais pourquoi maintenant les gens aiment autant cela, et moi qui est attendu une éternité. Je dois dire qu'en même temps je n'ai trouvé personne pour pouvoir passer ce cap là. J'avoue que je ne sais pas vraiment ce qui se passe d'un coup. On vient peut-être de faire un bourde à être comme ça Julian et moi.. en train de coucher ensemble. Pourtant je n'ai même pas l'impression que cela dénigre quoique se soit, j'ai juste l'impression que notre relation soit en train de changer; j'ai plutôt l'impression que c'était logique. Enfin il n'y a pas de sentiments, mais disons que nous étions relativement intimes donc l'être d'avantage ne semble pas si grave. Alors on fait l'amour, je gémis.. et le pire c'est que nous sommes presque capable de tenir une discutions pendant qu'il me fait découvrir un tel plaisir. Je me mord la lèvre. Je suis bien.. Je ne veux pas qu'il arrête, pas maintenant, j'en veux encore plus. Je le lui réclame, plus toujours plus. Je veux qu'il se donne à fond pour moi, j'espère être à la hauteur. Il me fait légèrement sourire lorsqu'il précise qu'il n'a pas l'intention d'arrêter. Cela n'a rien d'amoureux comme relation sexuel mais elle me comble tellement. Je me sens moins vide bizarrement, bon ok c'est bizarre de penser à ça. Il reprend mes lèvres, On s'embrasse c'est toujours un peu bizarre aussi mais c'est plaisant dans le même genre que ce que nous faisons. D'un coup il me demande un truc.. Je comprend après deux secondes de quoi il parle. " Je t'ai toi pour me soigner " Je retiens un gémissement mais ce n'est pas tellement de ça dont j'ai envie de parler. Je crois que nous avons "mieux" à faire.. Je n'insiste pas, la nuit ? C'est tout à fait ce que je veux.. Il continue ses mouvements en moi.. j'ai presque envie de crier parfois.. mais je cramponne à son dos que je risque aussi de marquer. Je frissonne.. Mais on change parfois de position; lui sur moi, moi sur lui.. mais je préfère sentir son corps sur moi. Je ne sais même pas combien de temps on fait l'amour, la nuit passe doucement. Et on finit par attendre un plaisir parfait, oh ce n'est pas si parfait enfaîte mais je crois que c'est tout de même plus qu'agréable, je n'ai pas de comparaison. Je souffle à coté de lui. " Woh ! j'adore ça .. " Je me colle à lui, " est-ce que l'on peut refaire l'amour ? tu es tu pas d'attaque ? " Je me mord la lèvre, je me relève grâce à un coude pour le regarder et ça de manière malicieuse. " tiens t'as une marque de moi dans le cou, pardon .. " Je ris légèrement, un petit suçon, mais rien de grave, j'espère qu'il ne le gardera pas et qu'il ne m'en voudra pas.
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() message posté Jeu 21 Aoû 2014 - 23:42 par Invité
Liverpool; 2012 - It is a rough road that leads to the heights of greatness. This might not be happiness, but it will be. ✻ Je venais de hisser notre relation à un niveau supérieur. C’était sans doute une erreur de l’embrasser en premier ou de songer à elle comme on songe à une femme : de manière charnelle, physique et complètement intéressée. Je me demandais si notre amitié tiendrait le coup après cette première nuit passée ensemble. Risquait-elle de s’attacher plus que nécessaire à une épave brisée comme moi? Voudrait-elle m'abandonner pour éviter toutes ces complications qu'engendrent le sex entre amis ? Je sentais que Rosa n’était pas plus expérimentée que ça. Je sentais qu’elle me découvrait comme un homme, moi l’ami, moi l’enfant battu. Je retins ma respiration en plissant les yeux. Je ne voulais pas donner à mes anticipations trop d’importance. Je ne voulais lui transmettre mes doutes et mes inquiétudes. J’avais perdu Eugenia une fois, je ne me sentais pas de replonger dans la solitude si Rosa venait à me quitter. Je caressai doucement son visage angélique. Quel dommage qu’elle ait à souffrir des tortures du corps. Je lui souris à peine avant de reprendre notre étreinte malsaine. Cette relation sexuelle était parsemée de pensées et douceurs. Je n’étais pas souvent émotionnel avec les filles. Je devais l’apprécier bien plus que n’importe qu’elle autre. Je fendais l’air en continuant à mes mouvements en elle. Mon bassin heurtait son entre jambe avec volupté et intensité. Je la sentais fléchir et ployer sous l’effet du plaisir que je lui procurais. Je déglutis en bombant le torse. C’était mon moment préféré, celui où je me sentais dominant et puissant. Celui où j’avais tout le contrôle. Je me cambrai en écoutant à moitié ce qu’elle avait à dire. La voix de la jeune brune me paraissait si lointaine. J’étais absorbé par mon propre plaisir, catapulté dans une dimension parallèle où je pouvais me permettre d’être heureux. Je me redressais lentement afin de me cramponner à son bassin. Je lui donnai un dernier coup de rein avant de lâcher prise, sourire aux lèvres. Mon visage s’enfouit dans ses cheveux en broussaille. Mon corps ne tarda pas à tomber ballant à ses côtés. Je me sentais las, fatigué, mais incroyablement serein. Il y’ avait quelque chose d’apaisant à partager mon intimité avec une fille comme Rosa.

« Je serais d’attaque dans quelques minutes. » Souris-je en la regardant amusé.

Elle se leva sur un coude avant de me lancer un regard complice. Quelque part j’étais ravi qu’elle en redemande. Je mettais un point d’honneur à satisfaire mes conquêtes, plus par vanité que par altruisme cela va de soit. Je me redressai à mon tour afin de l’empoigner par la taille. J’entrainai Rosa dans ma chute afin de la serrer contre moi. Mes doigts se crispèrent sur ses épaules.

« Ce n’est pas trop bizarre pour toi ? »M’enquis-je en regardant le plafond.


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() message posté Ven 22 Aoû 2014 - 23:05 par Invité
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J'ai peut-être acceptée bêtement la ruine de la seule amitié que je puisse avoir. Non mais c'est vrai, pour moi c'est un peu dingue, je ne pensais pas en venant ce soir que Julian passerait à l'action. Je suis presque sure qu'il n'est pas amoureux de moi. Je connais ses sentiments, il m'en a parlé vaguement une ou deux fois et je suis sans nul doute pas cette fille à qui il pense trop souvent. Je le vois ça le fait souffrir et parfois j'aimerais l'aider. Je sais que si j'étais cette fille, je pourrais, je calmerais les ardeurs de son coeur et je panserais les plaids de son âme. Parce qu'il le mérite. Julian a toujours été présent pour moi, depuis que je le connais je dois avouer que je ne peux pas me passer de lui. Je reste chez lui, contre lui pour me sentir bien, parfois il caresse doucement ma peau. Lorsqu'une plaid est trop moche il met des légumes sur mon visage pour que les bosses dégonflent. Julian prend soin de moi.. et je me suis laissée faire, je ne supporte pas vraiment cette idée alors de le perdre juste parce qu'on a été un peu trop intime. Est-ce que c'est grave dans le fond ? Il m'a déjà vu nue pour ma part, parce que je suis loin d'être pudique et parfois je prend des douches chez lui pour retirer le sang séché ou juste parce que ça me fait du bien pour me sentir un peu mieux. Ce soir avec Julian on vient d'aller bien loin, au point que je crois bien avoir eu mon premier orgasme.. Il paraît que l'on n'oublie pas notre première fois.. je crois que je ne l'oublierais pas c'est vrai et dans un sens je préfère que ce soit à lui qu'à un mec que l'on me forcerait d'épouser, où à qui mon oncle pourrait me vendre. C'est une idée qui me fout largement la trouille je dois avouer. Alors Julian tombe à coté de moi et je me redresse sur un coude pour le redresser avec malice, je suis prête à recommencer perso pour ma part. Je souris, je me laisse aller contre lui finalement et je suis bien à l'aise dans ses bras sans ressentir pour autant des sentiments amoureux, c'est ce que j'aime dans ce qui vient de se passer. " Bizarre un peu.. c'est un cap quand même, faut l'avouer, mais je dois dire que c'était si désagréable.. " Je souris, je l'embrasse dans le cou gentiment. " Je n'aimerais pas que l'on s'éloigne pour ça.. je veux dire, ça change un truc pour toi ? Parce que je te jure que je ne tombe pas amoureuse, c'est pas ton cas au moins ? " Je suis presque sûre que c'est pareil mais je préfère demander, histoire d'être sur la même longueur d'onde. " Julian tu es la seule personne que j'ai, je veux pas te laisser, et t'as pas intérêt de le faire " Je souris presque tristement, c'est presque une évidence qu'il le fera à un moment non ?
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() message posté Sam 23 Aoû 2014 - 1:21 par Invité
Liverpool; 2012 - It is a rough road that leads to the heights of greatness. This might not be happiness, but it will be. ✻ J’étais pris entre deux feux. Tantôt ma raison prenait le dessus sur mes pulsions sexuelles, et je me surprenais à regretter cette bavure. J’avais bravé les lois universelles de l’amitié. Je m’étais crédulement laissé aller à la passion, croyant naïvement, que ce lien serait immuable face l’adversité. Rosa avait toujours été là pour moi, comme j’avais bien pu l’être pour elle à mon tour. Elle avait comblé les vides et les silences imposés par mon exil à Liverpool. L’absence d’Eugenia s’était parfois faite moins pesante en sa compagnie. Je plissai les yeux, concentrant tous mes efforts sur son visage et son expression de malice. Je la sentais hésitante. Je savais qu’elle se posait les mêmes questions que moi. La situation, cette union charnelle, nous imposaient toutes ces interrogations. Je lui souris avec douceur avant de tendre le bras. Mes doigts frôlèrent sa joue égratignée.

« Pas si désagréable ? » M’amusais-je en fronçant légèrement les sourcils. « Essayes-tu de me complimenter de manière sobre et dégagée, ou est-ce une façon subtile de ne pas froisser mon égo. »

Je ris doucement en lui faisant une pichenette sur le front. Je savais qu’elle avait horreur de ça ; après tout une pichenette ça fait mal ! J’embrassai furtivement son menton avant d’enfouir ma tête dans l’oreiller, hilare. Mon coude vint se poser sur mon visage, dissimulant mes expressions espiègles. La jeune brune était à mes côtés, angoissée à la perspective d’une fin à notre histoire. Je connaissais ces appréhensions, mais je n’avais aucune réponse à lui donner, ni aucune promesse à faire. Si les choses devaient mal se passer, mes efforts seraient vains pour la retenir. Je savais par expérience à quel point il était difficile de retenir les gens. Un soupir de lassitude m’échappa. Je repensais tout à coup à la mort de ma mère autour de mon 7ème anniversaire. Je repensais à mon père alcoolique que j’avais abandonné au Pays de Galle, comme s’il n’était qu’une épave du passé. Puis je pensais à Eugenia, ma meilleure amie, mon premier amour. La fille qui avait promis de m’attendre mais dont les textos même quotidiens ne suffisaient plus à me combler.

« Je ne sais pas Rosa. » Soufflai-je sincèrement. « Tout ce que je peux dire c’est que je ne compte pas quitter ce lit pour l’instant. Rien n’est bizarre tant qu’on est vrais l’un avec l’autre. » Je souris tristement. « Je doute que mon cœur soit capable d’aimer une autre personne à nouveau. J’ai laissé mes sentiments germer quelques dans la capitale avec cette fille dont je te parle parfois. Elle est ma meilleure amie.»

J’écartai mes bras afin de lui faire face à nouveau. Je lui souris, l’invitant à venir se blottir contre mon torse.

« Je ne compte pas partir … » Me répétai-je, lui donnant l’assurance que mon affection était réelle. Après tous, nous avions tous besoins d’évidences et d'affections. Que ce soit en amour ou en amitié.



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() message posté Sam 23 Aoû 2014 - 12:09 par Invité
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On vient donc de faire l'amour et je crois que cela va surement un peu changer des choses entre nous. Une part de moi n'aimerait pas, j'aimerais vraiment que l'on reste comme avant mais cette part.. je veux dire, le sexe c'est vraiment une chose nouvelle. Cela ne me met pas vraiment mal à l'aise enfin je ne sais pas, je veux dire on se connait suffisamment pour faire la part des choses non ? On peut peut-être se dire que ce n'était que pour cette fois si vraiment lui ça lui pose un soucis, bien que moi je serais prête à le refaire. Je tombe pas amoureuse, je me l'interdis et en plus je sais qu'avec Julian cela ne mènerait nul part, qu'est-ce que je peux espérer d'un garçon en aimant une autre. Il a peut-être pensé à cette fille qui le hante si cela se trouve en plus de ça.. alors forcément ça me rend un peu mal de penser à ça. J'espère avoir quand même de l'importance. Je ne sais pas vraiment, je suis un pue paumée je dois avouer. Mais en tout cas ce que je sais c'est que j'ai aimé. Oh que oui, j'ai apprécié être avec lui et je le flatte gentiment, tout le monde sait que les mecs aiment la flatterie. Bon je suppose qu'après avoir fait l'amour cela ne change pas vraiment. Il me fait légèrement rire, je le regarde, pourtant il ne semble pas tellement être avec moi, est-ce que lui n'a pas aimé ? J'espère qu'il n'a pas remarqué que c'était ma première fois. " c'était un compliment débile " Je le taquine, toujours entre nous, c'est comme ça, l'amitié vache, l'attraction de nos deux histoires similaires, notre lien.. c'est compliqué c'est vrai. Je lui tape l'épaule lorsqu'il me fait une pichenette, je déteste ce genre de machin, c'est super nul et ça fait mal. J'aurais tout de même dû me douter qu'il n'était pas capable de mon montrer un temps soit peu qu'il tient un peu à moi. J'ai l'impression d'être rien pour lui parfois qu'une distraction.. ce soir c'est affreusement l'impression que j'ai.. juste servi à le réconforter d'une fille absente, c'est pas très agréable, tout le monde m'utilise.. j'aurais espéré que ce soit différent avec lui, Julian compte pour moi, c'est le seul a mi que j'ai, la seule personne permise d'entrer dans ma vie et qui ne me juge pas, qui ne me demande pas de partir pour finir à la rue, c'est vrai quoi, je ne peux pas squatter dans sa chambre d'étudiant, je ne peux pas et je ne veux pas finir dans la rue, parce qu'on me retrouverait tellement facilement, je ne me vois pas mener ce genre de vie, peut-être qu'un jour il arrêtera .. je tente de me convaincre mais on sait tous que ce n'est pas possible. Je soupire, je ne le regarde plus tellement. Lui non plus de toute façon. Il finit par conclure qu'il ne compte pas partir. Je le regard sans sourire contrairement à lui. Je ne sais plus si j'ai ma place à ces cotés, il n'est pas capable de me retenir de toute façon, je suis sûre que s'il m'arriverait un truc.. grave, il serait le genre à s'en remettre en une heure et à ne plus penser que j'existe. J'ai un peu les larmes aux yeux mais je ne pleure pas. Je reste blottis contre lui mais je regarde ailleurs.. " Je suis quoi pour toi ? un moyen de l'oublier ? Parfois je suis perdue avec toi.. " Je n'ai plus tellement envie de rire, ce que l'on vient de faire, ce qu'il vient de dire soulève pour ma part un tas de questions..
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() message posté Mar 26 Aoû 2014 - 17:17 par Invité
Liverpool; 2012 - It is a rough road that leads to the heights of greatness. This might not be happiness, but it will be. ✻ Je la sentais tout à coup tendu. Rosa était une jeune fille fragile et très sensible, même si elle s’évertuait à garder ses distances avec le monde extérieur et à me taquiner de manière maladroite. Je voyais clair. Je voyais son visage angélique, son regard innocent et pupilles cristallines. Il n’y avait rien de mal en elle. Quelques blessures et douleurs n’avaient pas souillé l’âme pure qui l’habitait. Je l’enviais quelque part. J’avais perdu tellement pour en arriver là où j’en suis. Je reserrais ma prise sur elle. Je n’avais jamais été doué pour les mots. Je ne savais que faire des milles expressions vaseuses qu’on m’avait appris en cours de littérature anglaises. Je ne savais manier les artifices du cœur et du sentiment. Sûrement parce que je n’étais qu’un pantin au fond. Je retins ma respiration, enivré par les divagations sombre de mon esprit. J’avais pensé à Eugenia parfois pendant notre fusion charnelle. Mais je pensais à Eugenia tout le temps. Qu’il y’avait de mal à laisser mon cœur s’acharner de temps à autres ? Qu’il y avait-il de mal à désillusionner mon cœur éclopé ? Je me redressai avec lenteur, afin de contempler l’expression de ma jeune amie.

Ce contact physique me semblait déplacé par moments, mais je m’étais tellement exalté que je refusais de donner suite à cette impression. Elle était ma seule amie dans ce lieu sordide et sombre. L’épaule sur laquelle je pouvais reposer mes craintes et redevenir le jeune homme candide et enjoué. Elle flattait mon égo, mais je n’avais pas besoin de compliments. Sa présence, simple et silencieuse, suffisait à combler toutes mes lacunes. Je pris son visage en coupe entre mes mains afin de l’embrasser suavement, délicatement, comme si elle était en verre. Mes doigts glissaient sur sa peau porcelaine, retraçant ses cicatrices et les traits fins qui la caractérisaient. Elle se reposa sur mon torse et je sentis mon cœur raté un battement. Elle n’avait aucune idée des sentiments qui m’habitaient à son égard. Elle n’avait aucune idée de la sympathie que je ressentais pour elle. Au-delà de mes faux airs d’arrogance, de ma froideur surjouée et de mes froncements de sourcils, elle était mon seul espoir de salut.

« Tu es Rosie. » Souris-je en détaillant le plafond. Je savais qu’elle avait besoin de beaucoup plus. Je savais aussi que son manque de confiance faisait tressaillir son cœur meurtri, mais j’avais une peur bleue des longues déclarations. Pour preuve, je n’avais jamais réussi à avouer mes sentiments pour Eugenia que par quelques sous-entendus vaseux. Parfois il me semblait que j’étais mort à l’intérieur. Je caressai doucement ses cheveux soyeux, espérant au fond, qu’elle pourrait se contempteur de mes gestes au lieu de mots. Je fermai délicatement les yeux.

« Tu n’es pas un moyen de l’oublier. » Susurrai-je. « Parce que tout simplement, je ne veux pas oublier Eugenia. Tu es juste là pour panser mes blessures, comme je peux bien panser les tiennes. Et je tiens à toi. »

Je frémis en me mordant la lèvre inférieure. Serait-ce assez ?


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