| ( ✰) message posté Ven 18 Juil 2014 - 14:00 par Invité
Aidan(Elioth) Woodward London calling to the faraway towns NOM(S) : WOODWARDPRÉNOM(S) : AIDAN (Elioth) ÂGE : 26 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Né en banlieue de New York , le 28 mars 1988NATIONALITÉ : Américaine STATUT CIVIL : Célibataire, marié avec les perfusions et un GPS MÉTIER Avant de tomber malade, il était responsable d'un secteur Docks spécialisé dans les marchandises de matières premières. TRAITS DE CARACTÈRE : Franc - Torturé - Courageux - Perspicace - Compréhensif - Altruiste - Impulsif - a besoin de repousser ses limites pour se sentir vivant - Bon vivant (du moins jusque là) - Agréable - trés complexe - instinctif GROUPE : Double Decker
| My style, my life, my name
Aidan, le paradoxe. Vous dire qui il est serait vain. Il est fort probable qu'il change d'ici peu... Il se refuse pourtant à changer le plus possible ses habitudes, ses envies son rythme de vie... Mais perdre son travail pour une chose qu'on a pas voulu n'est jamais simple... et le grand Aidan, belle gueule de ses demoiselles, aux envies plus que présentes, et aux desseins jamais tracés , se retrouve au pied de ce lit d'hopital à tenter de retenir ses larmes pour ne pas tout défoncer de colère et surtout d'impuissance, car s'il y a bien une chose qu'il n'aime pas... c'est l'impuissance. Celle de savoir qu'il ne nous reste quelques mois à vivre grand maximum... savoir qu'on va être si mal dans peu de temps, qu'on ne pourra même plus sortir de l’hôpital... savoir que personne n'est compatible... sauf une seule personne... qui habite à l'autre bout du monde... Ce même bout du monde qu'il a rejoint. Un bout du monde qu'il ne connait pas et puis peu importe puisqu'il va peut-être y mourir. Il se dit que peut-être il aurait du y rester là bas... Histoire de crever dans un endroit connu et apaisant... Toute sa vie, il s'est battu pour monter en grade dans son métier, ne devoir rien à personne et il y était arrivé bordel! Jusqu'à ce que tout s'effondre. Adieu l'indépendance... Adieu les responsabilités...Adieu les conquêtes parce que toutes ces cruches pensent que la leucémie, c'est comme le Sida... Il s'est aigri un peu avec les gens depuis quelques semaines. Les traitements, ne rien dire, assumer la douleur, les effets secondaires, ne plus être que l'ombre de soi-même et finalement quand il trouve un semblant d'espoir... Les jours ont passé et il a du mal à savoir encore qui il est. Son entourage s'est fondu dans le néant en quelques semaines, tous ont déserté. La solitude... Alors c'est ça? On lui déconseille certaines choses, mais ses cheveux ont repoussés, alors avant qu'on lui coupe de nouveau, rien à foutre, il le boit son café. Il a arrêté la clope, mais boit encore de temps en temps et s'enfile un pétard ou deux, quand les medocs antidouleurs ne font plus effet. Il aurait pu avoir envie de mourir. Ça aurait été plus facile. Mais logique ou pas, il n'aime pas le facile, ça l'emmerde, et il est hors de question qu'il perde. Il commence à hésiter à être croyant. Grand sceptique... on lui a dit qu'il n'avait plus longtemps... Aidan était un amoureux de la vie, un mec agréable, qui déconnait sans cesse, avec un coté affectueux et chaleureux que tous appréciaient ... La popularité... Pour finir où? Nulle part. Il ne sait même plus où est sa place mais il s'en fout quelque part. Il ne veut pas mourir parce qu'il n'a jamais abandonné mais ... il commence à en être épuisé...Fait-il les bons choix? Qui se préoccupe de lui au final.. Il a même vu un ami d'enfance... quinze années d'amitié... ne pas lui ouvrir la porte et le laisser sous la pluie, ce qui se jour là n'arrangea pas son état. Seul sa mère et son père avec qui il était en semi-froid depuis des années sont revenus vers lui... et l'ont sauvé.... Il a développé un coté relativiste , mature et amer du monde. Il aimerait redevenir comme avant, aimer tout ce qui l'entoure. C'est le cas, mais il ne peut plus le faire comme avant... Dix minutes à courir et il croit mourir... Il se réfugie dans les choses qui lui sont accessibles... Les livres, l'écriture, la peinture qu'il a découvert, le cinéma, mais là... Il vient d'arriver sur Londres... Il s'est déjà tellement adapté, il n'est même plus sûr de pouvoir le faire... Il n'est plus sûr de rien en réalité... Et ses parents sont vieux ... ils ont du mal à suivre...
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PSEUDO : OrchkPRÉNOM : Aidan ça ira trés bien ÂGE : 30 ans PERSONNAGE : scénario de Adrian Chase AVATAR :Chase CrawfordCRÉDITS : OrchkCOMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Les top site
At the beginning
...GO FUCK YOURSELF WITH YOUR MORALITY
I'm already dead...
19 Novembre 2013
Il fait sombre... Je suis fatigué. Combien de temps cela va-t-il encore duré? Depuis quand suis-je entré. J'ai oublié de compter.... La vie est une putain... A se coucher sans qu'on s'y attende, vous embarquant avec. J'ai envie de hurler... Envie de demander une autre chance, de rembobiner. Fais chier, j'ai pas mérité ça si...? Ma gorge se serre. Elle ne devrait plus se serrer, elle l'a déjà tellement fait... Mes yeux me piquent, j'ai mal... Partout. Tellement partout , comme si.... si je me levais là tout de suite, mes jambes pourraient s'affaisser sur leur propre matière comme une bouillie dégueulasse...comme si j'étais une nécrose à moi seul. Je sais que c'est faux. Un part de moi du moins... En parlant de bouillie dégueulasse, je sais même plus le nombre de fois que j'ai gerbé ce dernier mois... Pourtant ils ont arrêté la chimio depuis trois lunes et mes cheveux repoussent, mais j'ai encore fait un malaise. Vagal cette fois-ci... J'en ai déjà fait un un jour? J'ai en testé pas mal depuis mon premier sur les Docks. Un peu comme une bonne femme fait les boutiques... J'espère pour elle qu'elle apprécie un peu plus que moi le résultat...
Je sens le liquide froid qui s'infiltre dans mes veines... L'hiver approche. Ma peau est pourtant brûlante... Ils ont beau me donner des antalgiques et toutes ces conneries de cachets qui me déglinguent le corps... Quand j'arrête, tout revient. La médecine... Bob Marley aurait pu te dire: Du calme Man, prends ça et tous tes ennuis seront finis. Merci Bob, si tu veux , je prends ton joint et je te file ma leucémie. Equitable non? Si je parle de Bob , c'est qu'il me fait penser à Denzen, un ami d'enfance que j'avais, un peu peace and love et grand amoureux du reggae... Il n'est pas venu une seule fois me voir cet enfoiré... Et tous ces filles ... pas que les filles d'ailleurs... Qui me lorgnaient et m'approchaient... Pas une ne s'est approché... Je n'étais pas près à me mettre avec quelqu'un... je veux dire, j'ai vingt six ans, un boulot plutôt prenant, et le week end, j'avais juste besoin d'extérioriser... Où était le mal...? Je fumais un peu, buvait un peu mais tous les jeunes font ça, et ils n'écopent pas d'une leucémie... Voilà ce que j'ai une leucémie... Et pour eux, c'est comme si j'avais le sida... Bande de cons, d'incultes, de dépravés mononeuronaux.... comme si ça se passait comme ça un cancer... Mon sang est malade... mais on ne sait ni pourquoi , ni ... ce qui va advenir de moi... J'en chie que le diable. Mes organes doivent être dans un état bien merdique, je le sens... Je ne peux même plus manger normalement sans avoir mal... Même plus pisser sans saigner à moitié, et mon nez qui se met à se vider dès que ça le chante... tout est bon pour me montrer chaque jour que je suis encore sur cette foutue terre que je vais crever... que je suis malade... Et personne de compatible... Ils cherchent. Mais ne trouvent pas. Allongé dans ce lit, je sens son regard pesant à chaque fois qu'elle ose me regarder. Ma mère a changé... Trop changé... Seul mon père reconnait enfin ma force... Me renie-t-elle? Je la dégoutte? Qu'elle m'achève alors.... C'est elle qui m'a créé non? Mon regard file à travers la fenêtre de l'hopital... Les buildings, encore des buildings, et au loin la mer... ou plutôt un dépotoir et des armées de bateaux, qu'il y a environ un an, vidaient encore leur cargaisons sur les docks que je gérais.... Ca me manque. Mes amis aussi... Mes amis... Kssss... Aussi bidon que le fait qu'une mère aime son enfant? Elle n'est pas venu me voir depuis trois semaines... Mon père si... Moi qui la pensait enfin rentré dans le droit chemin...
La porte s'ouvre, ne me laissant plus seul avec mon amertume et mon envie de sauter par la fenêtre. Je tourne le regard pour apercevoir le docteur Richardson-Hawlet. Et deux trois collègues à lui, dont une infirmière qui vient me déglinguer la veine en pensant que son geste est utile. Je lui jette un regard froid, et elle me sourit. Elle est maso cette fille. Je la dégoute pas? Je devrais peut-être me taper du personnel médical en fin de compte. Les autres me prennent pour un lépreux... Quoi je vais crever sans avoir tirer mon coup? Plaisanterie à part, j'ai envie de la mordre. Vas-y pose ça, tu vas m'énerver. Oui. ça , mon bras. Le docteur comprend à ma grimace qu'elle me trucide l'endroit où le cathéter est enfoncé. Ah mon avis, celui-là, je vais m'en souvenir. La porte se referme calmement après qu'elle ne soit sortie et il me regarde de nouveau et plutôt sévèrement. Je hausse un sourcil et me touchant le nez. Bah non je saigne pas, il me veut quoi, j'n'ai rien fait , hormis rester sur ce foutu lit.
- Quoi. - Nous devons parler Monsieur Woodward. Vos parents sont très évasifs sur votre passé. Votre mère semble angoissée au possible. Nous n'arrivons pas à trouver l'origine de votre leucémie et c'est un problème. Elle se dégrade. A ce rythme, je vous donne huit mois maximum... - Bossez dans les pompes funèbres, vous allez faire fortune avec un tact pareil... Si je vous réponds vous trouverez une autre solution? - Une autre solution à quoi? - Me soigner. Vous allez me laisser crever la gueule ouverte? Il doit y avoir une autre solution non? - Aucune, hormis la greffe dans votre état.
Je baisse les yeux, sa langue jouant nerveusement entre mes dents.... Huit mois... Je me foutrais en l'air avant si je tiens pas physiquement. Je refuse qu'ils me mettent sous machine juste pour combler leur culpabilité et leur amour malsain à mon égard. Et puis comment ça ils sont resté évasifs? Ça veut dire quoi ça? Je deviens nerveux et ça se voit. Mon regard ne trouve plus vraiment de point d'ancrage et mon coeur s'emballe d'inquiétude mais je montre le moins possible... Je ne veux pas. Qu'ils aillent se faire foutre avec leurs théories, leurs remords ... Je veux juste guérir bordel de merde! C'est si dur à comprendre??? J'avour m'être pris une claque à l'annonce de ma maladie... et je suis passé de séducteur à réservé...
- Ok... allez-y... Ma voix est basse... Je me sens tellement minable, pathétique, branché de partout , qu'est-ce qui peut m'arriver de pire... - Bien... Il ouvre son dossier. - Votre mère nous a dit qu'il n'y avait pas eu des antécédents familiaux de cancer. Vous confirmez? - Faudrait déjà que je connaisse la famille du coté de ma mère... Quand elle a connu mon père, elle était je sais pas, une paumée ou un truc de ce genre. - Avez-vous été en contact avec des produits toxiques dans votre enfance, ou à l'université? Ou bien de la radioactivité? J'hausse un sourcil. - Attendez, vous auriez pas déjà du me demander ça y'a six mois? Ou je sais plus quand à mon premier malaise? Votre collègue là. Il est pas foutu de faire son travail? Vous m'avez donné les mauvais traitements? - Il existe plusieurs chemins pour les traitements de leucémie, et également plusieurs types. Vous étiez dans les plus classiques que nous appelons chroniques. Tant qu'elles ne s'aggravent pas, une personne peut vivre toute sa vie avec. Ce qui aurait été le cas, si vous aviez réagi positivement au traitement de chimio d'il y a trois mois. Vous avez rechuté, nous devons donc vous traiter pour soit une leucémie que nous allons classer comme aigüe dans les semaines à venir, soit pour un autre syndrome mais il nécessite d'autres examenset quelques questions. - Ksss... comme si j'étais à un près. J'suis juste un cobaye. - Absolument pas, mais il vous faut faire preuve de bonne foi et répondre à mes questions. Plus vite vous y répondrez, plus vite nous pourrons vous soigner. - Vous avez dit... que le seul moyen était la greffe de moelle. - Le cas échant oui mais... vous comprendrez que trouver un donneur est très difficile dans votre cas. Il y a de nouvelles médecines qui ne concernent que certains types de leucémie, mais qui sont bien plus graves, donc je ne vous le souhaite pas. Nous avons soigné votre infection au pancréas. Donc vous échappez au traitement supplémentaire, c'est déjà ça. Mais votre leucémie s'attaquera à d'autres organes. Donc répondez je vous prie. - Pas dans mon enfance. Et je n'ai pas été à l'université. Je soupire et passe ma main droite le long de mon visage, me massant vaguement la tempe. Merde... Je me frotte la joue et explique en regardant par la fenêtre. - Je suis responsable du Dockland Industriel de la Zone Nord du port de marchandises. J'y bosse depuis... mes 17 ans en fait. Le patron est un ami à mon père. Je suis rentré comme simple docker et puis j'ai aimé ça. Je m'y suis tellement investi que j'ai reçu cette promo y'a un an... Mais avant ça ... j'étais en contact direct avec la marchandise, et... les protections coutent cher. Je gère les cargaisons de pétrole, de gaz, de produits toxiques. Benzène, acides.. les engrais, les citernes de métaux lourds...mais je n'ai jamais eu d'accidents, et on a jamais eu de produits de contamination... même si on ne vérifiait pas les cargaisons, c'était pas notre job... Je la vois bien sa tête là. Je sais que c'est ça. En fait , ces saloperies m'ont rongé mes défenses immunitaires...? Intoxiqué... bousillé. Il soupire. Moi aussi, encore. Je suis pas con, je savais que ça me tomberait sur la gueule, mais pas de cette manière. - Certains organismes peuvent supporter ce genre de contraintes jusqu'à cinquante ans et d'autres... comme vous, sont plus vulnérables. Qu'il y ait les gènes en cause ou non, au moins, je sais quoi vous donner. Rien d'autres à signaler dans votre enfance? - J'crois pas. Quand on est enfant unique, y'a pas grand chose à foutre... J'avais un chien, je jouais dans des clubs. Escalade, football américain, plongée sous marine, surf... - Vous plongez en bordure de New York? - Si par là vous insinuez que j'aille prendre ma douche sous les possibles déversements de déchets toxiques, c'est non. J'ai un voilier. J'y passe les trois quarts de mon temps. - Nouvelle génération? Pas d'amiante dedans ou de peinture au plomb? - J'crois pas... T'façon, ça n'a pas grande importance. - Si justement. Nous allons vous faire des test de toxicologie aux métaux lourds, benzène, et d'autres produits chimiques. On pourra vous donnez un traitement contre certains d'entre eux, je vous explique pourquoi. Si on vous traite pour une leucémie classique, et que certains de ces éléments persistent dans l'organisme, ils favoriseront l'échec du traitement. C'est ce qui est certainement arrivé avec notre tentative. - Je ne veux plus de chimio. J'préfère crever. - Ne p...
La porte s'ouvre d'un coup, et ma mère débarque en larmes, repoussant mon père qui tente de la calmer. Une grande blonde au style assez classique, et un gros ours barbu, voilà ce que sont mes parents. Excepté que mon père était assez friqué avec sa place de chef d'une grosse scierie. - Laisse-moi, j'ai une chose importante à dire! Tu entends?! Et ça te concerne aussi Peter! Je lève les yeux au ciel et le docteur semble surpris. Tu m'étonnes, elle est bonne à interner là... Il lui prend quoi. Je lui ai dit que je voulais pas de violon ou de crise d'hystérie. Elle n'écoute rien, comme d'habitude. - Maman, bordel, j'ai dit quoi. Sors, je parle avec le doc. - Non! Je refuse de te laisser mourir t'entends!? J'ai déjà assez fait d'erreurs quand j'étais jeune et je sais qu'on a encore peut-être une chance de te sauver! - Quoi? - Quoi? Qu'est-ce que tu racontes Miléna. Tu as pris tes cachets? - Vous m'emmerdez avec vos cachets. Elle repousse encore une fois son mari, qui tente de la contenir. - Viens on sort c'est n'importe quoi là. Mon père la traine vers la sortie, et une infirmière arrive. - Mais arrête! Elle tourne la tête vers moi. - Aidan, tu as un frère!
Blackout général. Tout le monde se tait. Tout le monde s'arrête. Le médecin fait une mine étonnée comme jamais. Et moi... Moi , je la fixe, perplexe, incrédule. Faciès grave. Quoi. Un frère? De quoi elle parle. Mon père s'est stoppé, il la regarde puis plisse les yeux. - Tu m'as trompé...? Quand. - Je sais plus... je... c'est loin tout ça ! Ne jamais provoquer mon père. Aussi gentil que dur. J'ai pris deux trois branlées de lui et je m'en souviens, bien qu'elles fussent mérité à ce moment-là. Ma mère baisse les yeux. Super. Je lève les yeux au ciel en m'enfonçant dans mon coussin. Facepalm. C'est pas vrai, manquait plus que ça. Ma musculature entière me gueule qu'elle a mal et eux, ils parlent de baise. Le médecin appuie sur la perf et augmente le débit me voyant suant de fièvre et les muscles contractés au niveau des bras et du cou. - Peu importe vos histoires, si Aidan a un frère, vous devez me dire où, pour que nous puissions le contacter et voir si c'est un donneur compatible. - On règlera ça plus tard. Il est où? - Je ne sais pas. Au dernière nouvelle, il était parti pour l'Europe. Ça fait une dizaine d'années. Après ça... je n'ai plus eu de contact avec son père. - Ah parce qu'en plus, c'est allé au delà de la simple nuit? Mon père se contient. Je les fixe. - Pourquoi tu m'as jamais rien dit. Comment il s'appelle? - Adrian. Il a... douze ans de plus que toi... S'il te plait, m'en veux pas Aidan, je voulais t'en parler, mais j'ai jamais trouvé le moment. - En vingt six ans, t'as pas trouvé le temps? T'as jamais le temps de toute façon... Je détourne les yeux. Je suis énervé? Un peu. Six mois que j'en chie comme un diable. Et elle a même pas pensé que ça pourrait me sauver. Elle n'a même pas percuté qu'une vie soit plus importante que ses scrupules... Mon père l'entraine à l'extérieur et me fait un signe de tête. On se comprend sans parler. Il va se charger de ça et reviendra. Le docteur me regarde, regarde la porte, puis de nouveau moi... - On va commencer les test aux métaux lourds, et je vois avec votre père pour ce frère. ...please god... I need more time...
Let me it... one day i will be there... One day i couldn't think of you...of me...of them... The world will be abstract for my soul... But... this day is tomorrow... Today i'm alive. For how many time, I don't know. I don't know where i go... I don't know anything... I'm just a lost cat walking in rainy streets...And I'm Ill. AUTRES POINTS ¤ A l'âge de quatre ans je suis tombé dans les escaliers de la maison. J'étais seul avec ma mère, probablement de l'inadvertance... J'en ai gardé une belle cicatrice dans le crâne.
¤ A 6 ans je suis rentré dans mon premier club d'escalade. Pour me dépenser m'a dit mon père. Avec le recul, et le manque de solidité de ma mère, je pense que je l'épuisais et qu'elle était mieux sans gosse dans les pattes. Aujourd'hui, je suis un compulsif de la grimpe, ce qui m'a valu aussi le surnom de Tarzan quand je suis rentré comme docker sur le port. On me faisait grimper sur les cargaisons pour vérifier les lots et détacher les sanglages.
¤ A 7 ans, je me suis pris un pick up en velo. Deux semaines de coma et l'inquiétude de mon père qui a pris une semaine de congé pour rester avec moi. Il était déjà patron de sa scierie. J'allais déjà avec lui le week end à son travail. Il voulait m'apprendre le métier. Un an après, on partait un mois en vacances en Floride ou j'ai découvert le Bayou et ses crocodiles immense. Mon oncle maternel est un des chasseurs là bas. Dans une de leur beuverie, ils avaient mal tué un crocodile de leur réserve du jour, et on s'est fait attaqué. Depuis ce jour, j'ai franchement du mal avec ces gros reptiles.
De 6 à 18 ans , mes études. Après j'ai arrêté pour le boulot à temps plein sur le port. Je n'étais pas mauvais, mais ... à l'époque, les bouquins, les quotidiens répétitifs... c'était pas pour moi. J'aime que sa bouge, que ce soit varié et parfois qu'il y ait du risque.
Certes, les cibles à séduire y'en avait un paquet à l'école mais j'm'en suis vite lassé. Le problème quand on est pas trop moche... c'est que t'es un aimant à certes belles bouilles mais que les trois quarts ont un QI de bulot et j'aime à le dire, l'altruisme et l'amitié sont deux choses, mais vivre en couple en est une autre. D'un je n'étais pas près (d'ailleurs je ne l'étais pas avant même de tomber malade et aujourd'hui , je ne sais plus trop si j'dois y penser ou pas) et deux , je pars du principe qu'un couple c'est comme la vie, si c'est routinier, si c'est chiant et si l'autre est un animal stupide qui dit amen à tout, n'apporte aucune nouveauté, ne prend aucune initiative, en gros , elle me sert à rien. Je choque avec cette phrase, mais si une personne ne complète pas l'autre alors c'est inutile.
¤ Adolescence: Cours, niveau moyen et fête du soir. Avec une mère dépressive, shootée au médocs H24, et un père très pris , malgré le fait qu'il passe pas mal de temps le week end avec Aidan, le gamin est très vite indépendant. il se débrouille pour rester raisonnable, et aurait pu mal virer, mais il va devenir tout autre. Pour avoir subi sa mère depuis petit, traumatisée par une chose dont elle ne veut pas parler, et encore faudrait-il que ce soit la vérité, il développe un coté grand frère très présent. La solitude de l’enfant unique, le fait d'avoir connu des comportements égoïstes, et avoir vu le mal que ça fait , il devient quelque part celui qui ramène ses potes défoncés chez eux. Il boit mais pas trop. Fume mais pas trop. Va à l'école(mais pas trop), drague mais pas trop, et reste toujours discret et agréable, au point qu'on le convoite, qu'on l'aime bien et que sa belle gueule y joue aussi très certainement. En somme, Aidan n'a jamais été un mauvais bougre.
¤ Dans sa quatorzième année, sa mère lui pète un câble parce qu'il annonce qu'il veut arrêter les études. Son père le résonne et lui fait promettre d'aller au moins jusqu'à ses dix sept ans. Il accepte, mais ça ne suffit pas à sa mère qui voulait qu'il soit avocat depuis petit et qui ne tolère pas ça. Elle est diagnostiqué de bipolaire aiguë. Six mois plus tard, on la considérera de réceptive au traitement et elle rentrera.
¤ A ses quinze ans, il a un accident de moto mais des examens l'empêche de sortir tout de suite de l'hôpital. Ils soupçonnent une grave anémie et une arythmie cardiaque. Une semaine plus tard, c'est rentré dans l'ordre, et on garde donc l'hypothèse d'une perte de sang importante. Il est juste conseillé à sa main de le surveiller régulièrement. Le père n'a pas assisté à ça , en déplacement au Texas, pour un nouveau gros client. Quand il revient, la mère dit qu'il n'y a rien de grave, et Aidan n'a pas entendu le pronostique, encore en convalescence.
¤ A 17 ans, il quitte l'école pour rentrer au port comme manutentionnaire. Le patron est un ami à son père. Son père est fier de lui.
¤ A 18 ans, sa mère est hospitalisée trois mois et demi à l’hôpital psychiatrique du district le plus proche. Elle souffrirait de delirium et d'hystérie. Non sans blague.
¤ Fin de sa vingt quatrième année, il obtient une promotion comme responsable des Docks où il bosse. Son supérieur part en retraite, et le patron considère que le gamin est plein de ressource et peut aller loin dans ses démarches. Il l'engage à ce poste et Aidan y prend gout. Son père est très fier et les deux se rapprochent plus que jamais sous la jalousie naissante de sa mère. Elle vieillit mal. Très mal...
¤ Le 14 mars 2013, on lui diagnostique une leucémie chronique. La première fois, il ne subit qu'un traitement classique.
¤ Le 8 aout 2013, il rechute gravement et un traitement par inhibiteurs et chimiothérapie est entrepris. Le résultat semble aller dans le bon sens.
¤ Novembre 2013 : Grosse rechute, et reprise des inhibiteurs mais refus de la chimio. Aucun membre de sa famille n'est compatible. Il ne reste en théorie que 6 à 8 mois à vivre à Aidan mais sa mère crame un câble et lui avoue qu'il a un frère. Et qu'il est probablement en Europe.
¤ Juin 2014: Aidan part avec ses parents pour Londres. Après de longues recherches et avoir mis en place le transfert du dossier si besoin, ainsi que les informations, par le biais du docteur Hawlett, qui a pris contact avec un confrère anglais pour une possible collaboration, le jeune américain foule le sol londonien. Malheureusement ses parents ne peuvent rester que le temps de faire les démarches de logements etc et repartent au pays , à cause l'entreprise paternelle et de l'état mental de la mère. Mais Aidan reste en contact avec son père. Il doit faire les recherches seul...
Et il va finalement le trouver.
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