"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (bellénia) ~ coffee time. 2979874845 (bellénia) ~ coffee time. 1973890357
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(bellénia) ~ coffee time.

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() message posté Lun 28 Juil 2014 - 21:46 par Invité
(bellénia) ~ coffee time. Tumblr_n9fovsyhbx1s2dwuso3_250wheelchair, rolling flesh. ∞ il était de notoriété publique que le jeune bellamy darcy soit bien plus connu pour sa dépravation que pour sa plume, qui pourtant l'avait tantôt rendu presque célèbre. apparenté à la famille royale, il était le "prince harry" des nobles de ce pays. toujours prêt à vous dérober vos dames, à s'enticher des plus belles femmes, à faire rire une cour emplie de hauts dignitaires étrangers: voilà ce qu'était la vie du jeune darcy. il était de toutes les sorties, de tous les repas, de toutes les festivités. un rôle qui lui allait à merveille et qu'il comblait avec brio. on l'acclamait, on lui en redemandait. sensation grisante et addictive, prenante et vivifiante. la vie était plus que belle pour lui. il savait que la chance tournerait un jour et en l'attendant, il s'en mettait plein le ventre, plein les poches, pleins les yeux.
et c'est d'ailleurs ces derniers qu'il avait rouge écarlate de fatigue, le lendemain matin, quand il s'éveilla. l'haleine chargée de reflux alcoolisés, les lèvres pâteuses d'un rouge à lèvre bon marché, les cheveux décoiffés par des mains expertes. il avait encore passé une folle soirée. se réveillant, comme à son habitude, à huit heures et dix minutes, il inspecta le corps pâle et détendu à coté de lui dans ses draps. une jolie demoiselle blonde, aux formes voluptueuses. il haussa un sourcil et soupira. ça allait encore lui coûter un café tout ça. il se glissa hors de ses draps, passa dans son salon, enfila son peignoir pourpre, une paire de lunettes de soleil opaque et sortit. il avait comme coutume de gracier ses conquêtes de la veille d'un café au lait si elles étaient blondes, ou d'un expresso corsé si elles étaient brunes. parfois, il lui arrivait de ramener des rousses et des dames aux cheveux poivre et sel; ces deux dernières-ci avaient droit à un café simple. il avait ses habitudes. il marche vingt-six mètres et entra dans le starbuck en bas de chez lui. la jeune caissière le connaissait bien, il lui fit un signe de la main droite, signifiant qu'elle était blonde et donc qu'elle devait lui préparer un café serré pour lui et un café au lait. il alla s'accouder au comptoir comme un vieil ivrogne pour attendre. les secondes défilaient à une lenteur incroyable, et lorsque la jeune sandy lui amena ses boissons, il la gracia d'un léger hochement de tête. il se dirigea vers la sortie quand, levant légèrement les yeux, il aperçut un fauteuil roulant. merde. il avait oublié. il regarda la jeune femme, attablée, qui le scrutait, ahuri. il fit un léger signe de tête en direction de la porte de sortie, souleva le café au lait pour lui faire comprendre qu'il aurait un léger retard. tradition oblige. il se dirigea rapidement vers chez lui et, en l'espace d'une dizaine de minutes, la jolie blonde était dans la rue, sur le chemin du retour.
quant à lui, il était encore en peignoir, avec un simple caleçon large à motif rayure bleu marine et blanche dessous, à se rediriger vers le starbucks. il rentra à nouveau et alla s'installer en face de la jeune femme. la voix enrouée et les yeux à moitié fermé, il s'affala en face d'elle. comme salutation, il l'agrémenta d'une petite remarque sur sa physionomie restreinte. "l'avantage avec toi, c'est qu'on a pas besoin de t'aider à t'asseoir: tu l'es déjà. c'est assez génial." sa voix devint un simple soupir sur la fin de sa longue tirade. il était éreinté. il appuya sa tête sur son poing et tenta d'intercepter le regard de miranda, la deuxième caissière. il voulait un autre café, et vite. la matinée risquait d'être longue, surtout lorsqu'il retrouvait la jolie eugenia, qui lui faisait le listing de toutes ses conquêtes passées. à dire vrai, il aimait bien ces rendez-vous: cela l'apaisait. lui-même ne se souvenait pas de toutes les demoiselles qu'il avait pu fréquenté: elle était un rafraichissement de mémoire gratuit. étrangement, son passé ne le gênait pas outre-mesure. il avait vécu sa vie. lorsqu'il la vit sortir son calepin, le jeune homme haussa un sourcil. "alors, t'en as trouvé combien cette fois?" et avant même qu'il ne parle, le jeune s'était enfoncé dans sa chaise, aussi inconfortable soit-elle, et commença à déblatérer. l'alcool avait encore quelques effets sur lui, ce qui le rendait bien plus bavard qu'à l'accoutumé. "ça doit pas être les plus belles.. c'est souvent les moches qui parlent, car elles n'ont rien d'autres à faire. les belles n'ont pas besoin de les raconter tellement elles les enchainent.. enfin j'veux dire, regardes moi!" il eut un léger sourire en coin, se montrant ainsi de la main gauche en un geste d'auto-satisfaction. ".. et puis regardes-toi." il savait la taquiner là où il fallait et comme il fallait. il aimait ce petit jeu taquin qui s'était installé entre eux. et sans lui laisser le temps de rétorquer quoi que ce soit, il se lança. "enfin, à moins bien évidemment que tu ais changé d'avis. tu sais que j'habite juste à coté." il ne pouvait s'empêcher de sourire en sortant ce genre de boutade. il avait, malgré tout, un fort respect pour ce petit brin de femme qui avait une volonté de fer. elle avait une force de caractère qui forçait l'admiration. et il l'admirait. en plus d'être une très belle femme, elle ne s'était pas laissé abattre par les problèmes que la vie avait mit en travers de son chemin. et, c'est sur ses pensées élogieuses envers le jeune femme qu'il réussit à interpeller miranda pour lui demander un autre café serré.



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() message posté Mar 29 Juil 2014 - 19:06 par Invité
a fire that burns that bright is not meant to last. ✻✻✻ Mes doigts pianotèrent sur la table du Starbucks où je me trouvais, tandis que je laissai mon regard vagabonder entre les différentes personnes assises à quelques mètres de moi. Certaines ne remarquèrent même pas ma présence. D'autres détournèrent la tête lorsque mes yeux se posèrent sur elles, feignant d'être absorbées par le contenu de leur gobelet, prétendant qu'elles n'avaient pas passé ces cinq dernières minutes à me fixer en se demandant ce qui avait bien pu m'arriver. En se demandant pourquoi j'étais dans une putain de chaise roulante. En se demandant pourquoi une chose clochait chez moi, quelque part, et pourquoi je n'étais pas comme les autres. J'esquissai un sourire en portant mon Caramel Macchiato à mes lèvres, presque fascinée par le fait que, malgré les mois, je n'avais toujours pas réussi à m'habituer à ce genre de réactions à mon égard. Je bus une gorgée de mon café avant de le reposer sur la table, m'éclaircissant la gorge, presque mal à l'aise. J'aurais aimé que mon handicap passe inaperçu, quelque part. Après tout, il y avait bien plus de personnes dérangées par mon état que de personnes indifférentes, sur cette Terre ; j'étais lasse d'être traitée comme une chose fragile, lasse d'être observée comme si je n'appartenais même plus au même monde, lasse d'être considérée comme une demoiselle qui n'était pas indépendante et qui ne pourrait plus jamais l'être. Au fait, ne voyaient-ils pas ? Ne voyaient-ils pas que je me débrouillais toute seule ? Que je pouvais m'occuper de ma personne sans rien leur demander en retour ? Non. Ils ne le voyaient pas. Mais, s'ils ne le voyaient pas, peut-être cela voulait-il simplement dire sur ce n'était pas le cas. Que je n'étais pas aussi indépendante que je ne le pensais. Je finis par pousser un soupir, agacée par mes propres pensées. Je sortis de mon sac mon bloc note et un stylo bille, commençant à dessiner distraitement de grandes arabesques sur une page vierge pour occuper mon esprit et mes mains. Attendre ne me dérangeait pas ; en arrivant ici en avance, j'avais eu pleinement conscience que Bellamy Darcy se ferait désirer. Comme à chaque fois. Cela était sans doute le seul aspect de sa personnalité que j'avais réussi à cerner. Pour le reste, il ne faisait que de me surprendre, encore et encore, accentuant les côtés singuliers de sa propre personne et amplifiant l'intérêt curieux que je pouvais lui porter.
Pourtant, d'ordinaire, j'étais généralement assez douée pour comprendre les autres sans qu'ils ne s'en aperçoivent. Avec lui, j'avais l'impression de me trouver dans une impasse.
Les traits s'accumulèrent sur mon calepin, et je fus tirée de les rêveries lorsque j'entendis la porte du Starbucks s'ouvrir, puis se refermer. Je levai la tête, et mon regard se posa sur Bellamy, vêtu de son habituel peignoir. Une paire de lunettes mangeait la moitié de son visage ; je l'observai en silence, et il fit un vague signe de la main droite à la serveuse qui se dépêcha de préparer sa commande silencieuse. Je me mis à rire sans un bruit, mon regard accroché à lui, mes yeux détaillant ses moindres faits et gestes. Il fallait être naïf pour ne pas comprendre qu'il avait sans doute passé une nuit agitée ; cependant, je l'avais suffisamment côtoyé pour savoir qu'un café au lait était synonyme de blonde toujours présente dans son lit. Il avait bien des défauts, mais personne ne pouvait oser affirmer qu'il était mal élevé. Je poussai un petit soupir en ajoutant les mots mystérieuse blonde à ma liste, et je reportai mon attention sur lui. Sur le chemin du retour, il finit enfin par remarquer ma présence ; il leva un gobelet en ma direction pour le faire comprendre que le devoir l'attendait ailleurs, et j'hochai la tête d'un air entendu: après tout, je l'avais déjà deviné par moi-même.
Il ne me fit attendre qu'une dizaine de minutes. Il revint au Starbucks, habillé de la même manière ; il s'affala en face de moi sans demander son reste, et sa voix enrouée vint chatouiller mes tympans. « L'avantage avec toi, c'est qu'on a pas besoin de t'aider à t'asseoir: tu l'es déjà. C'est assez génial. » me fit-il remarquer. Bellamy Darcy ne s'embarrassait pas avec les salutations. Sans aucun ménagement, je lui donnai un coup dans le bras, me fichant bien qu'il ait passé une longue nuit où qu'il ne soit pas encore tout à fait éveillé. Bellamy faisait partie de ces rares personnes qui se fichaient bien que je sois dans un fauteuil. Ou que je sois handicapée. Ou les deux en même temps. « Et l'avantage avec toi, c'est qu'on sait tous que tu vas probablement mourir jeune, emporté par une de tes très nombreuses MST. » répliquai-je d'une voix grinçante en lissant les pages de mon carnet. Avec le temps, je finissais pas croire que cela était notre manière de nous dire Mais oui, moi aussi je t'aime bien. T'es chiant mais je t'aime bien.
Au fond, malgré toutes les choses qu'il pouvait me dire, malgré tout ce que je pouvais lui répliquer, j'avais fini par m'habituer à sa présence, bien loin d'être totalement désagréable. « Alors, t'en as trouvé combien cette fois ? » me demanda-t-il en regardant mon carnet de loin. « Ça doit pas être les plus belles... C'est souvent les moches qui parlent, car elles n'ont rien d'autres à faire. Les belles n'ont pas besoin de les raconter tellement elles les enchainent... Enfin j'veux dire, regardes moi ! » Il se désigna d'une main, presque avec fierté, avant de me montrer à mon tour. « ... Et puis regardes-toi. » Je résistai à l'envie de lui frapper le haut du crâne avec mon calepin ; j'ouvris la bouche, une centaine de répliques cinglantes grouillant sur ma langue, mais il ne me laissa pas le temps de répliquer quoi que ce soit. « Enfin, à moins bien évidemment que tu ais changé d'avis. Tu sais que j'habite juste à coté. » Je levai les yeux au ciel en secouant la tête. « C'est très altruiste de ta part de vouloir partager tous tes germes avec moi, mais non merci, j'ai eu ma dose de problèmes médicaux pour le restant de mes jours. Demande plutôt à Miranda, elle te reluque depuis des semaines, s'en devient gênant. » Comme pour ponctuer mes paroles, celle-ci arriva à notre hauteur. Je lui adressai un sourire étincelant en attendant que Bellamy passe commande — même si, en soit, tout le monde savait ce qu'il buvait au Starbucks — et je m'éclaircis la gorge. « Et apportez aussi un autre Caramel Macchiato en grande s'il vous plait. Il offre. » lançai-je, et elle tourna les talons. « Quoi ? T'offres des cafés à tout le monde mais jamais à moi. C'est de la discrimination envers les personnes à mobilité réduite. » Je lui adressai un sourire angélique, penchant légèrement ma tête sur le côté, avant de finalement prendre une profonde inspiration. Mes doigts feuilletèrent mon carnet de notes jusqu'à ce que je finisse par tomber sur la liste, cette liste de toutes les conquêtes de Bellamy que je tenais depuis pas mal de temps, désormais. « Enfin, tu serais étonné de voir celles que j'ai pu trouver. Et pas que des moches, en plus. J'ai dû intercepter quelques conversations mais ça valait la peine. Jenna Marshall. Ariana Fawkes — déesse de beauté d'ailleurs, celle là. Elizabeth Von Ziegler. Et j'ai été très surprise, Samantha Oswald-Bower ? » énumérai-je. La plupart du temps, je ne connaissais pas toutes ces filles qu'il fréquentait. Elles n'étaient que des noms dans mon calepins. Je ne m'étais pas attendu à croiser le nom de la personne qui avait retrouvé ma voiture le soir de mon accident. A croiser le nom de la personne qui m'avait sauvé. A croiser le nom de la fille qui était sortie avec la personne dont j'avais été éperdument amoureuse durant toute mon adolescence. Je plongeai mon regard dans les yeux de Bellamy, attendant une réaction de sa part. Et, la meilleure chose dans cette attente était que je ne savais pas à quoi m'attendre.
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