I need you And I miss you. Elsa & Pia

On était là a la caisse et je paye avec ma CB -que j'aime plus que tout même si j'ai peu de moyen- tranquillement, nous avons une autre vendeuse qui nous encaisse et je compose mon code. On ressorts toutes deux avec nos achats dans des sacs. On se dirige vers le MCdo est sur la route ma meilleure amie me demande de nouveau de lui parler de ce fameux garçon, moi je n'ai pas encore envie d'en parler et je ne suis pas bien parce que finalement je ne sais même pas où j'en suis avec cet homme du coup je ne réponds pas à mon amie, mais je continue tranquillement à marcher jusqu'à notre arrivés au fast food. On marche en direction des caisses pour passer notre commande, pendant qu'Elsa commande son repas je demande un Sunday et un frappé au caramel ce sera mon repas du midi. Je rejoints mon amie à table et me pose sur la banquette en face d'elle. Je sais que je dois lui parler de ce garçon en plus elle est très curieuse et puis ça fait deux ans que nous ne nous sommes pas vus alors il faut qu'on rattrape le temps perdu entre nous. « C'est un journaliste qui a écrit un article sur moi, on s'est rencontrés et bien qu'il soit froid & snob il y avait quelque chose qui m'attire chez lui. Il m'a donné son numéro quand je suis partie et bref on a parlé et on s'est donné rendez-vous. » Jusqu'ici c'était plutôt une bonne histoire et je pourrais prétendre que l'histoire continue bien, mais même si j'ai un peu honte de ce qu'il arrive entre lui et moi enfin finalement il ne s'est rien passé... Je regarde mon amie qui me sourit et je lui rends ce sourire.

« Enfin ça parait bien, mais après il m'a posé deux lapins et je me sens conne et je le déteste et en même temps il me donne envie de le voir et de lui taper dessus. Ceci dit grâce à lui j'ai rencontré le beau Jonah, un mec bien ! » Je lui souris et je me rends compte qu'il y a aussi Nathanael le beau barmaid dont je dois lui parler, mais ça fait un peu trop et bien que je sais qu'Elsa me connait bien et qu'elle sait que moi et l'amour ça n'a jamais été le coup de foudre et que donc elle ne me jugera pas sur mes fréquentations alors je me lance. « Y'a aussi Nathanael un beau mec qui travail dans un bar, il est whouaw mais je n'avais pas envie de me faire draguer le soir où l'on s'est rencontrés. Faudrait que je t'explique plus en détails. » Je porte à ma bouche mon frappé et en déguste plusieurs cuillère avant de reprendre. « En gros j'étais à un concert d'Oliver et son groupe - ils sont géniaux en passant et je surkiff vraiment. - et je le rencontre, il me fixe me drague et on va prendre un verre ceci-dit je lui dis que je ne veux pas de drague entre nous parce que je ne suis pas là pour ça. On parle on boit il me charme, je le reprends & il me fait la promesse qu'il ne recommencera pas. Moi je le drague à mon tour - genre il ne devait pas s'avoir sur quel pied danser et moi non plus pour te dire la vérité. » Je lui fais un clin d'oeil et reprend. « Je le drague vraiment beaucoup et quand il m'embrasse je fuis et là actuellement et bien il m'a recontacté pour faire des photos pour son prochain article... Je lui ai dit oui bien évidemment et il a dit que ce serait professionnel alors je croise les doigts pour que ça le soit.» Je la regarde et lui souris tout en penchant la tête sur le côté « voilà ma vie de fou, finalement je ne devais te parler que d'un homme et en voilà trois ! Et toi alors là-bas loin de Londres des hommes ? » On allait pas non plus parler de moi toute la journée puis finalement ce n'est pas très intéressant.

Entendre le magnifique rire de ma meilleure amie me mettait du baume au coeur et même si elle rit de ma malchance avec les hommes, je suis heureuse de l'entendre rire, ça m'a véritablement manqué de ne pas la voir chaque jour au moment où je le voulais, c'était vraiment dur pendant deux ans de ne pas avoir ma soeur de coeur, mon coup de foudre amical presque mon âme soeur. Le matin après une soirée arrosée j'aurais voulu pouvoir l'appeler comme je le faisais avant qu'elle parte pour la Bolivie, mais à l'instant où j'allais composer son numéro je me remémorais le fait qu'elle n'était plus là et que maintenant je devais apprendre à vivre sans elle. C'est horrible de devoir dire ça, mais concrètement j'ai dû apprendre à me passer d'elle comme je suppose elle a dû le faire pour moi. Ceci-dit maintenant qu'elle est là je compte bien retrouver la même complicité en lui racontant mes histoires de coeur. Elsa à l'air heureuse pour moi et pour le contrat que je vais avoir grâce à Nate et j'avoue que j'ai un grand sourire quand j'en parle parce que franchement c'est une belle opportunité qui s'offre à moi. Je lui demande si elle a eu des hommes dans sa vie durant nos deux ans de séparation, c'est une question qu'on n'a pas trop eu le temps d'aborder quand nous communiquions par lettre et mail, on voulait juste savoir si l'une et l'autre allaient bien tout simplement et finalement c'était l'essentiel, savoir qu'elle allait bien même sans moi. Je dois avouer qu'il y a des soirs où j'étais au plus mal et où sa présence m'a terriblement manqué, mais je devais faire avec j'ai dû apprendre à vivre sans ma meilleure amie finalement, car depuis que nous étions enfants nous avions toujours été fourrées ensemble comme deux soeurs jumelles presque.

Elle me répond que non, qu'elle a été trop occupé à la tâche et que même s'il y a eu des flirts, il n'y a rien eu de spécial. Je me doute qu'elle n'était pas là-bas pour trouver chaussure à son pied, mais tout de même elle aurait pu prendre du temps pour elle. Enfin moi, j'aurais pris du temps pour moi en tout cas... Je regarde ma meilleure amie finir son repas sereinement, elle avait vraiment faim et je comprends pourquoi son ventre faisait un bruit d'enfer dans les boutiques. C'est la voix d'Elsa qui me fait revenir à la réalité je tends une oreille tout en prenant une cuillère de glace. Elle me demande si Oliver à trouvé chaussure à son pied, je ris un peu quand j'entends sa question. « Oh tu sais la dernière fois que je l'ai vu c'était au brunch familial du dimanche et il avait passé la nuit en charmante compagnie et n'avait pas dormis. » Je lui souris, Oliver s'amuse et tant qu'il ne se met pas dans une situation dangereuse je suis ok pour qu'il profite, tout comme il est ok pour moi, mais s'il se mettait en danger je n'hésiterais pas à le lui faire remarquer. « Il parait qu'Hannah et de retours en ville et il l'a revue... » je souffle et bougonne avant de rouvrir la bouche « Tu sais la folle dingue qui le suivait partout... » Je dois dire que je suis plutôt en colère, mais ce n'est pas à moi de dicter les fréquentations de mon jumeau. « Ah et puis j'ai rencontré sa voisine qui est totalement in love et du coup j'ai sympathisé avec elle. » je repose ma cuillère et lui demande de m'en raconter plus sur ces deux ans, j'ai du temps a rattraper et puis je veux tout savoir après tout c'est normal je l'aime et j'ai du mal a accepter que je n'ai pas vraiment été présente pour elle durant deux ans.  

Quand elle propose d'impressionner Hannah, je sais que mon Elsa est sérieuse et je sais qu'on pourrait la faire quitter la ville rapidement ou du moins en tout cas ne plus approcher Oliver, ceci-dit Oliver ne veut pas que je me mêle de cette histoire tout simplement et rien de plus. « Je pense que l'ont va éviter la case on la fiche hors de la ville, parce que je ne veux pas m'attirer les foudres de mon jumeau. » Je lui fais un clin d'oeil, Oliver n'est pas terrible ceci-dit je ne veux tout simplement pas qu'il se fâche contre moi surtout à cause d'une fille. Elsa me raconte tout ce qu'elle a fait durant ses deux ans, elle avait passé beaucoup de temps sur la route dans un 4x4, cette idée me donna envie de vomir je pense qu'elle m'aurait mise au courant plus tôt je lui aurais déconseillé de rouler dans cet engin de la mort et quand elle me raconte que parfois elle a dû dormir dans le 4x4 à cause de la brume je suis apeuré. Elle est courageuse et c'est horrible et de se rendre compte qu'elle peut l'être loin de moi. Elle m'expliqua beaucoup de choses notamment la méfiance pendant les premiers temps des populations qui avaient peur d'elle, je me demande comment elle pouvait leur faire peur, Elsa est très douce et elle a un physique et un visage qui vous inspire une confiance dès le premier regard et c'est pour ça qu'elle et moi nous étions amies, j'ai en elle une confiance totale. J'écoute tout ce qu'elle me dit et je suis fière d'elle et je l'envie un peu même si pour moi il m'aurait été impossible d'aller là bas...

« Un mois avant la date de retour prévue, on m'a parlé d'un projet. Il consistait à construire un orphelinat. J'ai passé tellement de temps avec des enfants, que cela m'a touchée. Je me sentais impliquée. » Je ne comprends pas vraiment pourquoi elle me dit ça, je n'ai pas besoin de savoir pourquoi elle m'a laissé un an de plus seule à Londres. « J'ai réfléchi pendant trois semaines, pesant le pour et le contre. Et puis je me suis dis que zut, cette aventure ne se produirait sans doute pas une autre fois dans ma vie. Alors j'ai dis oui. » Je me demande ce qu'il y avait dans la case contre. « Si tu avais vu ces enfants Pia, tu aurais compris tout de suite. Ils n'ont rien et personne pour les rassurer et les aimer. Pourtant, ils sont tellement souriants, pleins d'entrains et volontaires... » J'aurais pu comprendre oui, mais je n'ai pas vu ses enfants tout simplement et de ce fait je ne peux pas comprendre pourquoi elle est allé la bas pendant deux ans et non un an comme prévue. « Je ne regrette pas d'avoir accepté cette mission humanitaire. Je m'en souviendrais toute ma vie. » Je soupire et la regarde un moment avant de baisser la tête, je suis bête mais je suis jalouse de ces enfants, j'aurais voulu qu'elle rentre après son année là-bas tout simplement. Cette deuxième année sans elle a était un vrai supplice et j'aurais eu besoin de ma meilleure amie. En même temps je peux comprendre qu'elle en ai eu besoin et je sais qu'elle aurait pu y rester encore plus longtemps et franchement c'est horrible de se dire que je lui en veut un petit peu, l'important c'est que je l'aime plus que tout et que de ce fait elle aurait pu rester dix ans là-bas je lui aurais pardonner parce que je sais que là-bas elle se sent utile et puis c'est sa passion l'humanitaire point barre. Je lève les yeux vers elle et entrouvre la bouche pour lui dire ce que je pense - entre elle & moi pas de mensonges-  « Franchement cette deuxième année sans toi à était dur et je t'en ai voulu que tu partes, ceci-dit l'amour que j'ai pour toi et plus fort que le temps qui nous sépare. » Je lui souris de toutes mes dents.  « Si tu savais comme tu m'as manqué. Je suis fière de toi ma belle Elsa, fière de ce que tu as accompli la-bas et j'espère que tu as pris de bonnes photos. » Je sais qu'elle va comprendre que je ne suis pas fâché, mais que ces deux années ont été trop longue pour moi.