I need you And I miss you. Elsa & Pia

Aujourd'hui s'est le plus beau jour de ma vie. Je suis autant (voir plus) excités que les enfants qui sont dans l'attente du père Noël, comme les gamins devant les manèges dans les fêtes foraines... Je suis heureuse parce que mon coup de foudre amical est de retour. Ma petite Elsa d'amour est de retour à Londres, elle était partie un long moment en Bolivie pour faire de l'humanitaire et cette séparation avait été affreuse pour moi, elle m'a manqué comme une dingue. Elsa c'est mon étoile. Ce qui nous séparait nous liait tout autant que ce qui nous réunissait. Nous nous comblions, est-ce qu'on peut dire cela ? Se combler, comme deux pièces de puzzle qui s'imbriqueraient parfaitement, mais qui ne viendraient pas de la même boîte. Quand nous étions tristes au moins nous étions deux et c'était notre force. Elsa et moi sommes inséparables et ceci depuis l'enfance, pour moi elle est comme une soeur. J'ai toujours été fière de trainer avec elle, elle me fait sentir plus vivante, je me sens bien en sa compagnie et on ne se prend jamais la tête et ça franchement ça fait du bien surtout quand je vois les autres filles qui se crêpent le chignon pour des conneries. Du coup pour son retour on allait être de vraies filles, nous allions être Carrie & Miranda se racontant les derniers potins, nos derniers amours. Nos déceptions et nos joies, nous allions être ces jeunes femme belles et fière qui parlent pendant des heures dans un restaurant et qui après vont faire du shoping et qui sait peut-être une manucure et pédicure.

Je m'étais habillé décontracté afin de pouvoir être plus rapide dans les essayages de l'après-midi, avec Elsa nous finissions toujours les mains chargées de sacs. Puis elle m'avait précisé qu'elle avait besoin de nouvelles fringues & meuble pour son nouvel appartement alors même si les meubles allaient être livré les sacs de fringues nous devrions pour la plupart les porter. J'étais en route depuis une heure, je prenais des photos et j'étais en avance du coup j'allais moins vite qu'habituellement. J'envoyais des messages et des MMS à Elsa tout le long de la route j'étais complètement excité à l'idée de la voir. Après deux ans de séparation nos retrouvailles aller être fabuleuses. J'entre dans le westfield shopping center white city, j'aimais ce centre commercial il y avait toujours de la bonne humeur, les londoniens avaient le sourire et ça ne pouvait que me mettre en joie. C'était vraiment un lieu magique pour une fana de mode comme moi, il y a des boutiques à perte de vue ainsi que des restaurants et même une patinoire. Bref le paradis pour moi. Je m'installe sur un banc en attendant l'arrivé d'Elsa, on sait toujours donner rendez-vous sur ce banc c'est un peu notre QG. Je regarde à droite et à gauche pour voir si je ne la vois pas, je suis tellement excité quand j'aperçois sa bouille d'ange, je remarque qu'elle a les cheveux plus longs et qu'elle est toujours aussi magnifique. Elle à l'air en bonne santé comme elle me l'avait dit lors de nos mails. Je me lève et court vers elle « Elsa. » Je suis si heureuse de la voir. Je la serre dans mes bras et une larme vient germer au coin de mon oeil droit. Le bonheur de la voir sans doute.

On s'était toutes deux manqués et malgré nos échanges de lettres ce manque a été important. C'est comme si nous étions liés et qu'une partie de moi-même était avec elle en Bolivie. J'avais toujours eu ce sentiment de bien-être avec Elsa et cette sensation même si éloigné d'elle n'avait pas disparue. Finalement, même si elle m'avait manqué c'était un peu comme si elle n'était jamais vraiment partie, elle avait été là a chaque instant présente dans mon coeur et mes pensées et finalement je pense que la véritable amitié c'est ça : Pouvoir ne plus ce voir pendant un petit ou grand laps de temps et pourtant lors des retrouvailles c'est comme si on ne s'est jamais quittés. J'étais toute fière de la voir de retour à Londres, je savais qu'elle était rentrée depuis quelques jours, mais elle avait d'abord mit un pied chez ses parents (eux aussi avaient du lui manquer), alors quand elle m'avait appelé pour qu'on se voit j'avais sauté sur l'occasion et maintenant qu'elle est là devant moi je ne m'imagine pas être avec quelqu'un d'autre en ce moment même pas Oliver ! J'observais mon amie, malgré quelques kilos de perdu elle semblait en forme et j'en étais rassuré... Je ne doutais pas qu'elle prenne soin d'elle là-bas en tant qu'humanitaire, mais je me doutais bien que lorsqu'elle voyait la misère autour d'elle, elle ne devait pas avoir très faim après ça...

« Comment est-ce que j'ai pu me passer de toi sérieusement ? » C'était sa première phrase pour moi & ça m'allait droit au coeur, je me posais exactement la même question parce que même si elle était présente chaque jour dans mon esprit & dans mon coeur, elle me manquait tellement, nos sorties entre amies, nos soirées de beuveries et nos moments de folies. « On le peut tout simplement. » Je la prends de nouveau dans mes bras. « Tes parents ont étés heureux de te revoir ? Il faut que tu me racontes tout hein. » J'étais tellement heureuse de la voir que je voulais savoir tout ce qu'elle ne m'avait pas dit dans ses lettres, je ne savais même pas si elle avait croisé le chemin de personnes importantes, si elle avait flashé sur quelqu'un, du coup j'étais impatiente de tout savoir. « Tu veux faire quoi en premier ? » Il était onze heures et demie, peut-être avait elle faim, peut-être qu'elle voudrait faire les boutiques dans un premier temps, moi je m'en fichais, je voulais juste profiter de cette journée avec elle. Une magnifique journée voilà ce qui m'attendait et j'étais heureuse. Le sourire aux lèvres je regarde ma meilleure amie « Tu m'as tellement manqué, c'est fou. J'espère n'avoir pas trop changé. » Elle était partie un peu avant mes vingt-et-un an et aujourd'hui j'en avais vingt-trois... C'est horrible je me rends compte que j'ai passé deux ans de ma vie sans elle et maintenant qu'elle est là, j'ai tellement de choses à lui dire. « Tu m'as vraiment beaucoup manqué Elsa. C'est plutôt à moi de demander comme j'ai réussit à me passer de toi. J'ai même pensé à te rejoindre, mais bon moi & l'avion ça fait deux hein ! »

Je me demandais bien ce que j'avais pu faire pendant deux ans sans elle, bien sûr j'avais d'autres amis qu'elle, mais pas d'aussi important. Lexy avait comblé une partie du vide qu'Elsa avait laissé en partant en Bolivie mais, ce n'était pas la même chose ni les mêmes sentiments qui me relié à Elsa. La réponse d'Elsa quand au premier lieu où elle voulait aller ne provoqua aucune surprise, elle voulait s'acheter des robes et elle avait son magasin favoris, alors je la suivis tranquillement, nous avons la journée pour nous alors, je savais très bien que l'on irait dans n'importe quel magasin, on allait sans doute parcourir de long en large les allées du centre commercial. Mon amie trouvait que je n'avais pas réellement changé en deux ans elle semblait dire que la Bolivie ne pourrait que me plaire et que j'aurais sans doute aimé y faire des photos. Sans doute, mais pour cela il faudrait déjà que je prenne l'avion et pour dire la vérité ce n'est pas gagné. Elsa continua à me parler pendant que nous étions à deux pas d'Hollister .

« Tu sais, peut être qu'un jour tu pourras franchir le cap. Et on ira toutes les deux ! » Un petit coup d'oeil à mon amie qui avait un grand sourire. Peut-être que nous pourrions y aller toute deux, mais avant cela il faudrait que ma peur des véhicules motorisés s'envole et pour dire la vérité ce n'est pas gagné. Avant plus jeune, je pouvais passer des heures à arpenter les rues de Londres en voiture, vélo, taxi bus et je prenais même le métro. Ça c'était avant et maintenant je suis là toujours à pieds. Finalement, j'ai appris à aimer être à pied, je peux prendre plus facilement des photos et puis comme ça je garde la ligne. « Peut-être un jour, oui. » je n'étais pas vraiment convaincue et au son de ma voix mon amie de toujours aller sans doute sans rendre compte. Avec moi, elle ne pourrait que rester, elle voulait aider les gens (d'où son séjour en Bolivie) alors avec moi, elle pourrait faire quoi de plus à Londres ? J'espérais un jour pouvoir la suivre dans ses aventures...On entre toutes deux dans Hollister comme toujours il y a de la musique en fond sonore et ça sent bon. Je regarde mon amie qui a le sourire, elle commence a farfouiller parmi les rayons pour trouver ce qu'elle veut. « Regarde celle là ! » Je lui montre une robe rose avec des motifs de fleurs. Elle est vraiment belle et si elle ne l'a prends pas pour elle, moi je le ferais bien.

Elsa me conseil d’essayer la robe et il faut bien l’admettre j’en ai très envie alors j’emboîte le pas à  ma meilleure amie pour aller en direction des cabines d’essayages.  « Après on ira manger ? Je meurs déjà de faim ! » Je regarde mon amie est d’un seul coup j’entends son ventre émettre des gargouillements féroce, la vendeuse regarde mon amie d’un drôle d’air, ma collègue retient un rire et j’essai de ne pas rire alors je m’enferme rapidement dans la cabine. De la j’émets un rire en continue tout parlant à ma voisine de cabine « non mais la tête qu’elle a fait la vendeuse quand l’ogre que tu es s’est mit a grogner. » Je parts dans un éclat de rire au moment ou j’allais passer la robe par la tête malheureusement je n’y arrive plus parce que je suis littéralement morte de rire et j’imagine encore la tête de la vendeuse et je me dis bien qu’elle fera la même tête à notre sortie de nos essayages. J’adore ses vendeuses un peu pimbêche qui nous regarde de haut juste parce que nous sommes des filles simples qui aimons rire de tout et de rien et même d’un ventre qui grogne. Je me reprends et réussit enfin à enfiler ma robe, j’ouvre mon rideau et attends qu’Elsa sorte. La vendeuse me regarde et tourne les talons quand le rideau de la cabine d’Elsa s’entrouvre. « Je dirais pas non à un bon repas. » Je la regarde me lève des banquettes et tourne sur moi-même « Alors tu en dis quoi ? » Je la regarde avec un grand sourire. Pour ma part je la trouve belle et je trouve qu’elle me va bien, ceci-dit j’aime bien qu’Elsa me donne son approbation ou non, peut-importe pour moi c’est son avis qui compte. Depuis notre plus jeune âge ça a toujours était comme ça, c’est son avis le plus important et ça l’a toujours était peut-importe qu’elle me juge ou non, qu’elle m’engueule ou autre je comprends et j’entends ce qu’elle me dit et je pense que c’est ça  l’amitié, la réelle amitié. « Tu veux manger où ma belle ? » Je n’avais pas envie de choisir et même si s’est moi la plus difficile question nourriture du coup peut-importe où l’on va je suppose que je vais manger que du sucré de toute façon alors, je sais que peut importe l’endroit où Elsa souhaite aller je sais très bien qu’il y aura des déserts que je vais aimer. « Pas mal la meuf. » Je me mets a rire. « Tu as perdus du poids nan ? »

Quand ma meilleure amie juge que ma tenue me va bien, je ne peux que décider de prendre la robe. Je lui réponds que son short et le tee-shirt lui vont bien et quand elle me dit qu'elle veut se faire un Macdo je lui souris, je ne vois pas de problème à aller manger dans un Macdo bien au contraire, je prendrais sans doute un sandwich au poulet et un soda avec si j'ai encore faim un dessert. Ceci-dit je m'étonne tout de même qu'elle veuille aller manger dans ce genre d'endroit, bien qu'elle le justifie par le fait que ça fait deux ans qu'elle ne n'y a pas mis les pieds, je trouve cela étrange de sa part, mais ce n'est qu'un détail après tout si elle en a envie, je ne peux imaginer le lui refuser. « Quatre ou cinq kilos oui. Là-bas la nourriture n'est pas abondante, mais elle est très saine donc au final ce sont que des kilos superflus qui sont partis ! » Je ne m'imagine pas pouvoir me nourrir là-bas, moi qui est si difficile je ne doute pas que je finirais sous perfusion en moins deux quelques semaines. Bien évidemment mon amie est toujours aussi magnifique qu'avant son départ et même si elle dit que ce ne sont que des kilos superflus, je m'inquiète pour elle bien que je sais qu'elle a une très bonne hygiène de vie. Elsa et moi nous retournons dans la cabine et j'enlève la robe qui finalement va finir dans un sac et être transporté par mes soins dans mon dressing.

Elsa me fait un petit défilé de mode pendant un moment et à chacune de ses sorties, je commente sa tenue pour lui dire si cela lui va bien ou non. La plupart des affaires qu'elle a choisit lui vont comme un gant, je dis juste non à un top en dentelle plutôt beau, mais qui ne lui va pas. Quand elle ressort avec la dernière tenue, elle porte une robe noire avec un col Claudine je la siffle avec beaucoup d'énergie. La vendeuse nous jette un coup d'oeil rapide et j'essaie tant bien que mal de retenir un fou rire. Je me pince même le bras pour éviter de partir en fou rire et de me foutre de la tronche ouvertement de la vendeuse. Quand je regarde de nouveau Elsa, je remarque son regard qui ne trompe jamais, je connais déjà le genre de question qu'elle va me poser. Elle a le regard curieux et les pupilles complètement dilatées. « Alors dis moi, quoi de neuf chez les Calloway ? Et niveau coeur tu ne m'as rien raconté ! Pas de beau garçon en vu ? » Je regarde mon amie et m'assoit sur un pouf devant les cabines, d'un geste je lui propose de venir s'asseoir à mes côté. Je n'attend pas de voir si elle va me rejoindre ou non « Les Calloway vont bien, Oliver fait du bruit avec son groupe ! » Je souris à mon amie, je suis très fière d'Oliver et elle le sait. « Oui des garçons en vues. Un en particulier, mais si on allait manger avant non ? » J'avais assez faim et je voulais être dans un lieu un peu plus bondée et surtout loin de cette vendeuse curieuse qui n'en finit plus de nous écouter.