"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici today is the day we leave  ✧ léo & barty 2979874845 today is the day we leave  ✧ léo & barty 1973890357
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today is the day we leave ✧ léo & barty

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Dim 13 Juil 2014 - 17:06 par Invité
Today is the day we leave
If I told you I'm not afraid I'd be lying, but truth is I have no other choice. Today's the start of a new chapter of my life, and all I can do is hope that it'll be a good one.
Ç
a y est, on est le treize juillet. Enfin le grand jour ! Aujourd'hui, je déménage. Je quitte enfin la maison familiale. Ça me fait tout drôle... En vrai, c'est plus parce que mes parents m'y ont littéralement forcé que par réel plaisir, et ce serait mentir de dire que je n'ai pas peur. Mais bon, j'essaye de me dire que ce n'est pas si terrible. Comme ça, je vais enfin pouvoir vivre comme je l'entends sans qu'ils me fassent sans arrêt des reproches sur mon comportement. Sans compter que je vais bien m'amuser, parce que je vais avoir le colocataire le plus chouette du monde ! Je suis tellement content que Léo ait accepté... J'avais encore plus peur de me retrouver tout seul que de devoir quitter ma famille. Mais voilà, ça y est, ce soir, on commence tous les deux une nouvelle vie, en quelque sorte. Depuis le temps que c'était prévu... Bizarrement, le temps est passé vite. Beaucoup plus vite que je ne l'avais imaginé. C'est sans doute la raison pour laquelle j'ai passé les trois derniers jours à entasser le contenu intégral de ma chambre dans une dizaine de cartons, et ce dans la panique la plus totale. Entre mes dizaines de peluches beaucoup trop grosses pour être rangées où que ce soit, mes piles de cours et de manuels scolaires tellement hautes qu'on doit bien avoir tué deux ou trois forêts pour les faire, tous mes outils et mes pièces pour construire ma fusée – parce que oui, je compte bien la terminer, surtout que dans notre nouveau pavillon, on aura un jardin ! Ce qui sera sans doute beaucoup plus pratique que d'aller me planquer dans le garage qui empeste l'essence et le caoutchouc pour bricoler – je ne savais vraiment plus où donner de la tête. Heureusement, maintenant c'est fini. Tout a été soigneusement emballé, étiqueté et rangé, et le camion de déménagement doit certainement être parti depuis longtemps déjà. Moi, je viens à peine de me réveiller, j'ai encore les cheveux en bataille, je ne suis absolument pas habillé et un coup d’œil à l'écran de mon portable m'apprend qu'il est midi trente. Je suis censé retrouver Léo et Barty au pavillon à treize heures tapantes... Ce qui me laisse donc très exactement trente minute pour me laver, trouver des vêtements, réussir à mettre mes chats dans leurs caisses de voyage et développer des supers pouvoirs pour me téléporter là-bas. Ça va clairement être en dehors de mes compétences. Sans perdre une seconde, je me rue dans la salle de bain et constate après avoir poussé un glapissement aigu que l'eau chaude a vraisemblablement décidé de ne pas marcher aujourd'hui. Bon, au moins, comme ça je suis complètement réveillé, maintenant. Peu désireux de finir glacé jusqu'aux os malgré la température extérieure plutôt chaude, je ne m'attarde pas et file farfouiller dans l'un de mes nombreux cartons, pour finalement en sortir un slim élimé et un vieux tee shirt à l’effigie de Pikachu. Ça fera très bien l'affaire, pas besoin d'être sur son trente-et-un pour un déménagement. Pas le temps de manger non plus, tant pis, j'irai piquer des gâteaux chez Barty, puisqu'on va être voisins. En plus il sont super bons, j'ai d'autant plus hâte ! C'est maintenant que la partie la plus délicate du déménagement va commencer : Réussir à attraper les quatre petits monstres qui me font office de chats. À voir la tête qu'ils ont fait en me voyant sortir leurs boîtes de transport, quelque chose me dit que ça va encore être la galère. Comme à chaque vacances, en fait. « Allez les mecs, soyez cool quoi ! Descendez de là ! » J'essaye de prendre un ton vaguement autoritaire, mais c'est peine perdu. Les quatre félins me toisent depuis le haut d'une étagère et n'esquissent pas le moindre mouvement pour en descendre. « Très bien... Vous l'aurez cherché. » Marmonné-je avec un soupir, avant de croiser les bras sur ma poitrine d'un air décidé.

I
l ne me faut pas moins de vingt minutes pour tous les attraper et les faire rentrer dans leurs boîtes respectives, et je ne tarde pas à avoir les bras couverts de griffures car ils sont tout sauf coopératifs. Dans un sens je les comprends, ça ne doit pas être très agréable d'être coincé dans une petite caisse comme ça,  mais ce n'est que pour une vingtaine de minutes, tout au plus, le temps d'arriver. Le pavillon n'est pas si loin que ça, heureusement d'ailleurs, vu le retard que je vais avoir. Je termine d'installer mes chats sur les sièges arrière de la voiture, tandis que mon chauffeur, Norbert, termine sa cigarette. Et après avoir fait un dernier tour de la maison pour vérifier que je n'ai rien oublié, je vais prendre place à l'avant, sur le siège passager. Midi cinquante-trois. Je n'ai plus beaucoup de temps, j'espère que ça ira quand même. Heureusement il n'y a pas l'air d'avoir d'embouteillages aujourd'hui, il ne manquerait plus que ça... « On est bientôt arrivés ? » Je me tortille sur mon siège, incapable de tenir en place et nerveux à l'idée de faire attendre mes deux amis. « Encore une dizaine de minutes, Monsieur Lovecraft, patience. » Je grimace en entendant Norbert m'appeler ainsi. Je déteste qu'on me dise Monsieur, j'ai l'impression d'avoir quarante ans, d'un coup. Le paysage défile beaucoup trop lentement à mon goût, par la fenêtre, mais je finis par reconnaître la rue où se trouve notre pavillon et pousse un soupir soulagé. Ça va, en fait, je ne vais pas être si en retard que ça... Pour une fois. Une fois que la voiture s'arrête devant le porche, à côté du camion de déménagement, je défais ma ceinture à toute allure et me jette littéralement à l'intérieur de la maison. « LÉOOOOO ! » J'attrape mon nouveau colocataire par les épaules et me mets à sautiller sur place, excité comme une puce à l'idée de tout ce qui va suivre. Mais je lâche le blond sans tarder, soucieux que mon enthousiasme débordant finisse par l'effrayer, et jette mon dévolu sur le jeune homme qui se tient à côté de lui. « BARTHOLOMIAOUUUU ! TU M'AS MANQUÉ ! » Hurlé-je alors en lui sautant au cou sans ménagement. Je suis tellement content de les voir que j'en oublierais presque mon inquiétude de me retrouver sans mes parents. Pourvu que ça dure... J'ai déjà assez de soucis comme ça, pas la peine d'angoisser par dessus le marcher. « Bon... Je suppose que maintenant il va falloir ranger... » Je croise les bras et contemple avec perplexité le véritable océan de cartons qui nous entoure. Ça ne va vraiment pas être de la tarte.
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() message posté Mar 15 Juil 2014 - 20:01 par Invité
We get bigger, we get taller, and we get older. But, for the most part, we're still just a bunch of kids running around the playground. ✻✻✻Je me suis fait avoir, complétement avoir. J’ai cédé devant ces grands yeux bleus innocents qui me regardaient, avec des petites larmes perlant au coin des yeux… Et puis merde j’ai même pas cette excuse vu que c’est par téléphone que Mordred m’a harceler. Oui harceler, c’est le seul mot que je puisse trouver alors que j’essaye de trouver la motivation de me lever du lit de Danielle. Cette dernière n’est pas rentrée hier alors j’ai squatté son lit, qui est certes plus confortable que le canapé. Et je sais que je lui ai dit que je venais l’aider, mais là j’ai carrément la flemme. Le problème est , et c’est ennuyeux vu que je ne peux pas utiliser ça comme excuse non plus, c’est qu’il déménage dans le pavillon à côté de notre appart’ (enfin celui de mes sœurs, mais c’est la même chose). Alors je ne peux pas lui dire que j’ai la flemme de faire le transport quand je n’ai qu’à m’habiller et à descendre les escaliers. Et pourtant j’ai très envie de le faire. Une partie de mon cerveau- celle qui n’est jamais écoutée- me dit que ce n’est pas bien, et alors que j’attrape mon téléphone pour envoyer à Momo un texto prétextant une pneumonie incurable et ma mort prochaine, je tombe sur une photo. Et c’est en voyant nos belles gueules de jeunes hommes de 18 ans – enfin surtout la mienne- que je laisse retomber mon iphone, grinçant en entendant le choc de l’impact sur le sol. Au final, je décide, en mémoire de notre longue amitié, de l’aider. Ca veut pas dire que je vais être d’une grande utilité, mais j’ai quand même passé la vieille à faire des cookies pour lui et son nouveau coloc’. Enfin s’il m’en reste, il y a sûrement la tornade Eugénia qui est passée par là. Et quand Eugenia passe, les cookies trépassent. Je pousse une espèce de grognement à l’idée d’avoir passer quatre heures à cuisiner pour qu’un ventre sur roulette mange tout. J’arrive au bout de cinq minutes à m’extirper du lit, lançant la couverture je ne sais où. Je débarque en caleçon dans le salon où je ne trouve personne. Scar a du partir tôt bosser. Je suis impressionné, je ne sais pas comment elle fait pour se lever aussi tôt. J’attrape mes affaires et me dirige vers la salle de bain. J’en ressors quelques minutes plus tard et m’aperçois qu’il est treize heures. Parfait, pile à l’heure. Oui des fois, je m’étonne moi même. A pas d’escargot- je vais pas arriver en avance quand même- j’entre dans la cuisine, et attrape la boite en métal déposée sur la table. Je l’ouvre et soupire en voyant que la quantité astronomique de cookies n’a pas particulièrement diminuée depuis la veille. Vu les miettes à côtés de la boite, mes sœurs se sont servis, mais elles ont eu la bienveillance de m’en laisser. Comme ça je vais les bouffer alors que Momo va travailler. Ouais, c’est une bonne idée. Je suis encore dans mes pensées, rigolant à haute voix m’imaginant Mordred porter des lourdes charges quand j’arrive en bas du pavillon.

Je ne vois pas Mordred et souris, me passant une main dans la masse de cheveux au dessus de mon crâne. Alors comme ça il ose être en retard… Mmmh… Intéressant. Il y a un gamin blond que je reconnais d’une photo de Mordred, et m’avance vers lui. Il fait super jeune. J’avance vers lui avec un grand sourire. « Léo, c’est ça ? Je suis Bartholomew. Enchanté. » Je fais un signe des doigts au niveau de la tête, avant que mon sourire devienne malicieux, et que mes yeux regardent Léo de haut en bas. « Donc t’es le coloc’ de Crafty… Tu te le tapes ? »J’attends ma réponse avec sourire, tout en me balançant sur la plante des pieds. Vu le caractère de Momo, qu’il se tape un plus jeune ne m’étonnerait pas, même si j’ai du mal à voir Mordrer dans une relation. Une voiture ainsi qu’un camion de déménagement arrive peu après, et je vois la grande perche que j’appelle Momo sortir de la voiture et se jeter sur son colocataire. Il y a peut-être un truc qui se passe, pensais-je en les regardant, frottant légèrement mon menton. Et puis c’est à mon tour de me faire étrangler, alors autant faire genre j’aime ça. « BARTHOLOMIAOUUUU ! TU M'AS MANQUÉ ! » J’enferme sa grosse tête dans mes bras, tout en sautillant et en frottant ma tête contre la sienne. Bah quoi je suis un chat. Et plus grand que Momo d’ailleurs, vu que j’ai quatre oh combien précieux centimètres de plus que lui. « MOMOOOOO !Tu m’as manqué aussi mon gros patachon. » Je dis ces derniers mots en lui prenant le visage de façon à faire ressortir ses lèvres, et je dépose un gros bisous sur son front. « Mais c’est qui est devenu tout grand ! Il va habiter sans ses parents ! Oh mon dieu, quelle émotion, je suis bouleversé ! » Adoptant un air dramatique, je lève la boite que j’avais posé sur le banc à mes côtés. « Heureusement que j’ai mes cookies pour me remonter le moral. » Momo croise les bras, et je lance un bras au dessus de ses épaules, le trainant vers l’entrée du pavillon. « Avant, je veux visiter. Oh, je sais que j’avais dit que j’allais prendre le fauteuil de Ginny, mais j’ai pas réussi à le lui prendre. Elle était déjà partie avec quand je me suis levée. »

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() message posté Mer 16 Juil 2014 - 18:14 par Invité
Today is the day we leave
“THE BEST FANTASY IS WRITTEN IN THE LANGUAGE OF DREAMS. IT IS ALIVE AS DREAMS ARE ALIVE, MORE REAL THAN REAL ... FOR A MOMENT AT LEAST ... THAT LONG MAGIC MOMENT BEFORE WE WAKE.”
L
e réveil avait été beaucoup plus difficile que prévu. J’avais pensé que cinq heures de sommeil me suffirait à faire ma nuit au lieu des… presqu’onze habituelles, mais apparemment ça ne marchait pas comme ça. Il était environ midi. Mes cheveux n’étaient absolument pas coiffés, mes yeux encore bouffis de sommeil. Et ouais, je m’étais couché vers… six heures du matin, étant donné que ça faisait une heure que je commatais. Ce n’était absolument pas ce que j’avais prévu, mais il fallait croire que mes consoles étaient un peu trop attractives. Consoles, et mes livres, et… beaucoup d’autres choses. J’avais déjà du mal à m’endormir de base, mais l’excitation mêlée à la joie m’avait empêché de pouvoir me reposer sereinement. Et j’étais tout de même content, parce que du coup j’avais passé ma nuit à essayer d’avoir ce foutu Pokémon Shiney, et j’avais finalement réussi. Un Miaouss. Bref. Ça faisait presque une demi-heure que je ne faisais rien hormis regarder la télé sans rien comprendre, étant donné que j’avais mes écouteurs dans mes oreilles. Ce fut mon oncle qui me poussa dans la salle de bain, en me rappelant l’heure. Mon oncle. C’était celui qui allait m’amener dans ma nouvelle maison, étant donné que mes parents bossaient encore aujourd’hui. Et comme je n’avais pas énormément d’affaires, sa camionnette suffirait, pas besoin d’appeler un camion de déménagement. Ce n’était pas que nous manquions d’argent, mais quand même. Je restais une bonne vingtaine de minutes sous la douche, sans vraiment me réveiller avant de sortir en vitesse, et de m’habiller sommairement. Un T-shirt venant de The Legend of Zelda, et un jean bleu foncé. Je secouais la tête pour essayer de les sécher plus rapidement, et capitulait, me disant que ça sécherait sur la route. Je lançais un regard à ma chambre quasiment vide. Le lit avait déjà été transféré hier, j’avais du dormir sur le canapé du salon. Mais toutes mes affaires été désormais empaquetées, et j’avais une étrange sensation de vide, mais également de joie. J’allais enfin habiter avec quelqu’un qui serait là, présent, et quelque part ça me rassurerait plus qu’une énorme maison pratiquement toujours vide. J’entendais mes parents rentrer le soir, mais je n’allais plus les voir, leur en voulant de me laisser trop souvent seul. Je restais encore quelques minutes dans ma chambre, tout de même nostalgique, alors que je savais que toutes mes affaires ou presque allaient être dans ma prochaine demeure. Je soupirais légèrement. « Léo ! » Le cri de mon oncle me sortit de mes rêveries, et je levais les yeux au ciel, ou plutôt au plafond. Je jetais un coup d’œil à mon portable. Treize heures moins vingt. On avait encore un peu de marge, mais je savais à quel point il pouvait être stressé par les horaires. Je descendis rapidement les escaliers, et sautais dans mes chaussures, sans même prendre la peine de faire les lacets. J’avais toujours mes écouteurs dans les oreilles, mais à faible volume, sachant parfaitement ce qu’en pensaient les membres de ma famille. Je le suivis dehors, et il m’ouvrit les portes de l’arrière de sa camionnette. « Toi tu vas voyager là. » Je haussais un sourcil avant de soupirer. « Et pourquoi pas à côté de toi, comme un être humain normal ? » Ce fut à son tour de soupirer. « Parce que tu as tenu à emmener toute ta collection de jeux, et de figurines qui vont avec. Et que comme je suis un bon oncle, je veille à ce que rien ne se casse d’ici à ta nouvelle maison. Maintenant grimpe. » Je ne répliquais rien et haussais les épaules, avant de faire ce qu’il me demandait. Le claquement des portes me fit presque sursauter, et j’augmentais immédiatement le son de mon iPod. Me laissant pencher la tête au rythme de la musique, je me dis également que ça ressemblait fort au début de Pokémon Rubis, Saphir et Emeraude tiens. Le pauvre gamin enfermé dans le coffre du camion de déménagement… Avec un peu de chance, je sortirais à Hoenn. Je dirais pas non, cela dit.

J
e crois que je me suis endormi. Sûrement. En tout cas, se furent les coups de mon oncle contre son véhicule qui me reconnectèrent en sursaut à la réalité. Je secouais la tête, en essayant de me rappeler ou j’étais, et remarquant que j’étais affalé sur deux de mes cartons, qui pliaient légèrement. Je sautais sur mes pieds espérant n’avoir rien cassé et sortant en tâtonnant du camion. En sortant enfin, je remarquais que mon oncle était déjà en train de décharger ce qu’il avait à côté de lui, et s’approchait enfin du coffre. Il commença à me parler, et puis je me rendis compte que je n’entendais rien, et retirais mes écouteurs d’un air nonchalant. « … pourrais pas écouter quand on te parle ? » Je ne vis absolument pas venir la taloche à l’arrière de ma nuque, et sursautais légèrement, toujours en râlant. Ce n’était pas parce qu’il faisait vingt centimètres de plus que moi qu’il devait toujours se prendre pour le roi du monde !  … Bon certes il s’était toujours moqué de mon mètre soixante-dix, mais j’ai rien demandé. « Aide-moi à décharger plutôt que de ne rien faire. » Je levais les yeux au ciel mais obtempérais, et effectivement ç’allait plus vite à deux. Mais on était encore en avance. « Bon maintenant j’te laisse tout amener chez toi. Ou alors t’attends tes amis. » « Tu m’aides pas ? » Il haussa les épaules. « J’ai du boulot. » Je soupirais profondément, et me laissa tomber au bord du trottoir, en attendant Mordred. J’observais la camionnette partir au loin, un peu désespéré par ce que je devais ranger. Les affaires de mon ami étaient déjà là, et le camion de déménagement toujours présent. J’avais l’impression d’être minuscule à côté. Je soupire finalement, et commence à attraper l’un des trucs qui roulent que je sais plus comment ça s’appelle du déménageur pour transporter mes propres cartons sans même lui demander son avis. Heureusement, je n’ai pas tant d’affaires que ça, le plus gros étant arrivé hier. Une dizaine de minutes plus tard, et c’était fini. Treize heures pile, et il n’y avait toujours personne. J’avais raison en disant à mon oncle que ça ne servait à rien d’arriver en avance tiens. J’avais poussé tous mes cartons dans le salon, décidant de ranger plus tard. Je ressors dehors, pour m’asseoir sur les quelques marches qui menaient à la maison. Il y avait quelqu’un d’autre, mais pas Momo. Ça devait être l’un de ses amis. « Léo, c’est ça ? Je suis Bartholomew. Enchanté. » Je lui fis un signe de tête en guise de bonjour. Bartholomew… Effectivement, ça me disait quelque chose. Un léger sourire étira mes lèvres. Un prénom bien trop long et trop compliqué pour moi. Ce n’était pas pour rien que je ne supportais pas mon nom complet. Même si d’un coup, se rendre compte que j’avais un pote qui s’appelait Mordred, et qu’on allait être en coloc’… Mordred et Léodagan. Si l’on suivait la légende je serais son… grand-beau-père. Yerk. « Donc t’es le coloc’ de Crafty… Tu te le tapes ? » Je relevais la tête, un air surpris s’affichant sur mon visage sans que je ne puisse me contenir. Alors ça, si je m’y attendais. Je me repris pourtant rapidement, soupirant de nouveau et étirant mes jambes lourdes. « Non, pourquoi ? Tu tâtes le terrain en espérant n’avoir aucun concurrent pour quand tu lui feras ta déclaration ? » Répliquais-je d’un air provocateur. Si c’était lui qui avait une réputation de squatteur, en plus d’être notre voisin presque direct ç’allait être beau. Je ne le quittais pas des yeux jusqu’à voir une voiture apparaître, et Mordred en sortit rapidement, je me redressais, lui faisant de grands signes de la main, me rendant compte que j’étais à peine plus grand que son ami alors que j’étais encore sur les marches, moi. La réaction de mon ami ne se fit pas attendre, et il me prit immédiatement par les épaules pour me secouer et sautiller, en hurlant « LÉOOOOO ! » J’essayais de crier son nom à mon tour, sauf qu’il me secouait un peu trop et je manquais juste de m’étouffer, en fait. Mais il se décide rapidement à changer de cible, pour jeter son dévolu sur son autre ami, me laissant quelques secondes de répit. « BARTHOLOMIAOUUUU ! TU M'AS MANQUÉ ! » Je souris légèrement à l’entente du surnom de celui-ci. Bartholomiaou, ça lui allait bien. Et au moins ça c’était facile à prononcer. D’ailleurs, il semble être dans le même état que Momo, c’est-à-dire surexcité, parce que lui aussi se mit à bondir, me faisant me demander un instant où est-ce que j’étais tombé. « MOMOOOOO !Tu m’as manqué aussi mon gros patachon. » Son gros… Patachon. Mmh. Peut-être que ma question précédente avait un sens quelque part. D’ailleurs, il lui dépose un bisou sur son front, ce qui ne fit que renforcer mes soupçons. A moins que ce ne soit ses démonstrations d’affections. Je devais dans ce cas faire bien attention à ne pas devenir trop proche de lui, parce que c’était pas trop mon genre. « Mais c’est qui est devenu tout grand ! Il va habiter sans ses parents ! Oh mon dieu, quelle émotion, je suis bouleversé ! » Je détourne le regard, légèrement gêné. Je me sentais un peu de trop dans ses retrouvailles, et je fis quelques pas en arrière, pour me retrouver finalement devant la porte, les bras croisés sur ma poitrine. « Heureusement que j’ai mes cookies pour me remonter le moral. » Des cookies ? Une espèce d’alarme à l’intérieur de moi fit tilt, comme réagissant à certains mots. Là ça m’intéressait.
B
on... Je suppose que maintenant il va falloir ranger... » Je lançais un regard aux cartons qui emplissaient la pièce, un peu désespéré moi aussi. « Ouais, je pense aussi, même si moi ça me dérangerais pas vraiment de vivre avec mes affaires dans les cartons… » Lâchais-je, sachant parfaitement qu’au moins là, mes affaires étaient bien rangées, ce qui ne durera pas plus de… dix minutes. « Avant, je veux visiter. Oh, je sais que j’avais dit que j’allais prendre le fauteuil de Ginny, mais j’ai pas réussi à le lui prendre. Elle était déjà partie avec quand je me suis levée. » Le fauteuil de Ginny ? Je me retournais vers la maison, les laissant discuter. Je ne savais même pas qui était Ginny, ni même de quel fauteuil il parlait. J’avais juste l’impression que le salon était une espèce de… gros bordel incompréhensible. « Eh Momo… J’espère que t’as marqué un truc pour différencier tes cartons des miens, parce que moi non. » Lâchais-je finalement, me rendant compte que j’étais dans l’incapacité totale de retrouver mes trucs éparpillés un peu partout.
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() message posté Dim 20 Juil 2014 - 22:07 par Invité
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If I told you I'm not afraid I'd be lying, but truth is I have no other choice. Today's the start of a new chapter of my life, and all I can do is hope that it'll be a good one.
J
e suis tellement content de voir mes deux amis que j'en oublierais presque qu'on n'est pas là pour s'amuser mais bien pour ranger de fond en comble notre nouvelle maison. « MOMOOOOO ! Tu m’as manqué aussi mon gros patachon. » J'éclate de rire en entendant le surnom ridicule duquel Bartholomew a jugé bon de m'affubler. Décidément, il n'a pas changé, il est toujours aussi... Lui-même. « Mais c’est qui est devenu tout grand ! Il va habiter sans ses parents ! Oh mon dieu, quelle émotion, je suis bouleversé ! » Ajoute-t-il en adoptant un air particulièrement dramatique, avant de secouer sous mon nez une boîte en fer blanc qui, d'après le bruit qu'elle fait, a l'air de contenir des gâteaux. « Heureusement que j’ai mes cookies pour me remonter le moral. » Tandis qu'il passe un bras par dessus mon épaule et m'entraîne vers la porte d'entrée du pavillon, je fixe la boîte avec gourmandise. « Tu vas m'en donner, hein, dis ? » Ses cookies sont tellement délicieux que ce serait un crime de ne pas les partager, et encore plus de les manger devant moi. C'est qu'il en serait capable, en plus... « Avant, je veux visiter. Oh, je sais que j’avais dit que j’allais prendre le fauteuil de Ginny, mais j’ai pas réussi à le lui prendre. Elle était déjà partie avec quand je me suis levée. » J'esquisse une moue boudeuse à cette nouvelle. « Pfff, mais elle est pas marrante... » Moi qui me faisais une joue d'avoir de nouvelles pièces pour ma fusée, il semblerait que je vais devoir remettre ça à plus tard. « Léo, tu viens ? » Je me retourne pour appeler le plus jeune de nous trois et lui fais signe de nous rejoindre. J'avais presque oublié qu'il était là, l'espace d'une seconde. Il est tellement discret, aussi, j'ai rarement vu ça... D'un côté, c'est bien, comme ça je sais que je serai au calme maintenant. Je n'aurai plus personne pour venir me déranger quand j'étudie ou quand je bricole mon début de fusée,  ni pour faire du bruit quand j'essaye de lire ou de regarder un film. J'ai déjà bien assez à faire avec mes quatre petits monstres de chats qui passent leur temps à courir partout et à mettre le bazar dans mes affaires. « Oh, mais, j'y pense... Vous vous connaissez pas, tous les deux ? » Je regarde mes deux amis tour à tour, l'air interrogateur. Mais où ai-je la tête... « Ben, du coup, Barty, j'te présente Léo. Et Léo, voilà Barty. C'est lui que j'ai rencontré quand j'étais en Australie, tu te souviens ? Je crois que je t'en ai parlé, déjà... » J'esquisse un sourire, satisfait de ma petite présentation, avant de me tourner vers la montagne de cartons qui se dresse devant nous. « Ouais, je pense aussi, même si moi ça me dérangerais pas vraiment de vivre avec mes affaires dans les cartons… » Répond Léo lorsque j’émets l'idée de commencer directement à ranger. Dans un sens, je le comprends. Si on laisse tout dans les cartons, au moins, ça sera à peu près rangé. Mais ça me perturberait trop, j'ai trop l'habitude d'étaler mes affaires un peu partout chez moi. Si je laissais tout dans des boîtes, j'aurais l'impression de... Je ne sais pas. De ne pas être chez moi. Non, ce serait définitivement trop bizarre. Mais avant toute chose, le plus urgent, c'est de libérer mes pauvres chats, qui attendent toujours sur les sièges arrières de la voiture de Norbert. « Attendez, j'ai oublié un truc ! » Je me rue dehors à toutes jambes et reviens près d'une minute plus tard, les bras chargé de quatre boîtes de transport d'où s'échappent des miaulements mécontents. Au moment de leur ouvrir, ils se faufilent tous hors de leur caisse à toute vitesse, sauf Hypérion, qui est le plus timide des quatre et qui a l'air d'être un peu chamboulé par ce petit voyage et par la nouvelle maison. Je lui caresse doucement la tête pour le rassurer, avant de le laisser partir explorer sa nouvelle demeure. Il va bien falloir qu'il s'habitue... Comme moi, d'ailleurs. « Eh Momo… J’espère que t’as marqué un truc pour différencier tes cartons des miens, parce que moi non. » Je hoche la tête pour répondre affirmativement, plutôt fier de moi. « Oui, j'y ai pensé ! Enfin... c'est ma mère plutôt, mais peu importe. Les miens sont ceux avec une croix dessus. » Je m'approche de la pile de cartons et entreprends des les trier, histoire de ne pas les mélanger avec ceux de Léo. Les déménageurs ont un peu tout mis n'importe comment, mais bon. On va bien finir par s'en sortir. Enfin j'espère, parce que le rangement et moi, ça fait deux. « Barty, tu comptes pas rester là à nous regarder, j'espère ? »
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