"Fermeture" de London Calling
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There are fears that I can not believe have come true ( benedict + ali )

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Alastair H. Pratt
Alastair H. Pratt
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() message posté Jeu 26 Juil 2018 - 7:13 par Alastair H. Pratt

There are things
that I said I would never do
There are fears
that I can not believe have come true
For my soul is too sick
and too little too late
And myself I have grown
too weary to hate
benedict + ali


5 juillet 2018, 18h57

Le café refroidissait dans sa petite tasse blanche. Il n’avait pas osé y toucher. Le café du Starbucks était imbuvable, de toute façon. Les clients arrivaient et partaient depuis un bon 45 minutes déjà. Mais Alistair s’en foutait éperdument. Mais pourquoi ce mec lui avait donné rendez-vous? Mais pourquoi? Et pourquoi s’y était-il présenté, hein? Pourquoi? Pour rencontrer un prof de chimie qui allait lui générer des condoléances toutes faites sur un sujet qu’il croyait connaître?

Ça avait commencé deux jours après la première crise. Deux jours après que la sensation du membre flasque d’un clochard se soit imprégnée au fer rouge sur sa cuisse. Deux jours après que Nate et… et… son sosie, disons, l’aient retrouvé nu, sous la douche en hypothermie. Deux jours à se demander ce que son passé, présent et futur voulaient vraiment dire, à présent.

Et puis, Nate était passé, après le taff. Il avait voulu le rassurer, Ali le savait. Son amant avait la tête ailleurs, depuis deux jours. Comme s’il le voyait autrement. Le pianiste n’avait rien dit; il savait que Nate avait bon cœur. Trop bon cœur, sans doute. Il savait que Nate n’admettrait jamais que les putains caleçons de son amant le frustrait depuis plus d’un mois. Il savait que sa crise, deux jours plus tôt l’avait complètement déstabilisé. Et il était là, à vouloir encore jouer au Prince charmant.

Dieu qu’il avait voulu lui donner ce que Nate désirait vraiment, ce soir-là. Il avait fait jouer son disque favori. Il avait ouvert une autre bouteille de scotch, pour se donner du courage. Il avait posé la boîte de préservatif là. Bien en vue, sur le coin de la table basse.

Et puis, une connerie, vraiment. Une connerie. Un préservatif déjà déchiré dans l’emballage. Alistair avait paniqué, sans raison. Il avait demandé doucement à Nate de dormir chez lui, ce soir. Une, deux, trois, cinq fois. Dors chez toi, ce soir, Sunshine, s’il te plait. On se voit… on se voit samedi soir. Promis.

Il avait passé une nuit blanche à chercher desespérément comment on pouvait bien vivre avec le sida, en couple. Et puis, vers 5h du matin, à l’aube, les traits tirés et la bouteille de scotch déjà entamée plus que de raison, il était tombé sur ce youtubbeur populaire. Un prof de chimie quelconque et de son vidéo de la semaine sur le thème du Sida. Des trucs scientifiques. L’avancée des supers médicaments. Un peu de démographie. Et un espoir creux, si creux qu’on accepte enfin les séropositifs tels qu’ils étaient, malgré les statistiques qui persistaient, en 2018.

À 7h30 du matin, Alistair était encore à lui écrire un putain de pavé, à cette pseudo-star scientifique du net. Inutile d’en détailler le contenu, le pianiste ne s’en souvenait presque plus lui-même, à vrai dire. [b][/b] lui avait signifié, en long et en large, que son truc au chimiste, ce n’était que de la merde. Des megabytes gaspillés juste pour jouer au bon samaritain et avoir l’air politically correct. Que la moitié des employés de Londres disaient encore être terrifiés de travailler avec un séropositif. Que les 18-34 ans rejetaient encore un potentiel parti, parce qu’il transportait en lui le virus. Que les familles rejetaient encore leurs progéniture qui en étaient atteints. Et que le reste… le reste, bordel, était suicidaire. Qu’est-ce qu’il en savait, hein, vraiment, cette vedette de youtube, qu’est-ce qu’il en savait de vivre avec le sida, hein? Qu’est-ce qu’il en savait ce cette menace surnoise d’infecter ceux qu’on aimait?

À 13h, lorsqu’il ouvrit les yeux, en proie à une migraine sans précédent, quelques messages inquiets de Keynes l’attendaient. Et un mail, juste un simple mail, via youtube.

Starbucks. Oxford and James street. I’ll be there at 7pm, Entitled_Brat.
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