"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Some people care too much. I think it's called love. 2979874845 Some people care too much. I think it's called love. 1973890357
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Some people care too much. I think it's called love.

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() message posté Lun 4 Juin 2018 - 23:06 par Invité
“Be who you are and say what you feel, because those who mind don't matter, and those who matter don't mind.” ― Bernard M. Baruch


Elle balance avec rage son téléphone à l’autre bout de la pièce sans penser un seul instant au risque qu’il puisse exploser contre le mur. Non pas qu’elle se moque du prix parce qu’elle a un compte bien rempli mais c’est surtout parce qu’elle estime que les téléphones pourrissent la vie des gens et les empêchent d’explorer les interactions sociales normales. En soit, son téléphone, elle ne le garde uniquement que pour les besoins de son travail. Sans son poste à Big Ben, il y aurait  belle lurette qu’elle aurait acheté un téléphone basique, sans tactile, sans toutes ces futilités inutiles à son goût. Pour la énième fois, sa très chère mère lui imposait de se rendre à un gala de charité à Liverpool le weekend suivant, la forçant à annuler des plans prévus de longue date avec Jake. Cela faisait des semaines qu’elle se réjouissait d’aller voir ce match de rugby avec lui, et il fallait que sa génitrice vienne contrecarrer ses plans. Vraiment, cette dernière ne pouvait pas faire pire que ça. Mais après tout, Blodwyn avait l’habitude, sa mère faisait toujours pour lui gâcher la vie, et ça depuis sa plus tendre enfance. Ce n’était pas pour rien que Blodwyn avait cherché à fuir Liverpool, cette ville pourtant si chère à son cœur, pour Londres. Au moins ici, elle pouvait s’éloigner de l’emprise de sa mère un maximum. Mais même à distance, Elizabeth Carpenter pouvait malgré tout l’emmerder comme il se doit. Après quelques minutes à observer son plafond, Blodwyn se décide à se lever et à vérifier l’état de son téléphone. A son plus grand désespoir, il est intacte et fonctionne à merveille. Les joies des vitres trempées. Dix-huit heures. Elle allait être en retard à son rendez-vous avec Logan. Tant pis, ce n’est pas comme si elle était connu pour sa ponctualité et Logan était habitué depuis le temps. Cinq mois maintenant qu’ils se voyaient régulièrement, s’envoyant en l’air sans la moindre attache, si ce n’est celle d’une amitié en béton. Blodwyn était particulièrement attachée à leur relation, non pas parce qu’elle a des quelconques sentiments amoureux à son égard, mais bien parce qu’ils ont fini par devenir réellement amis. Quand elle ne va pas bien, Blodwyn sait qu’elle peut compter sur lui et sur sa bonne humeur pour lui changer les idées. Et évidemment, cette amitié a toujours quelques petits avantages supplémentaires, et Blodwyn sait qu’ils sont sur la même longueur d’onde. Après avoir enfilé une petite veste, la brunette pédale à toute vitesse pour rejoindre Logan du côté d’Hyde Park où il l’attend pour un café. Lorsqu’elle le voit sur la terrasse du café, Blodwyn s’approche de lui par derrière et l’embrasse sur le dessus de la tête, comme elle a l’habitude de le faire. C’est à peu près le seul signe d’affection en public qu’elle s’autorise avec lui. « Désolée pour le retard, une énième folie de ma mère. » Elle s’installe face à lui et demande au serveur un café latte, son petit pêché mignon. « T’en fais une drôle de tête. Qu’est-ce qu’il t’arrive ? » Si Blodwyn s’est lancé dans la restauration de patrimoine, c’est bien parce qu’elle a le sens du détail, et sait reconnaître le moindre petit défaut. Il est clair que le visage de Logan n’affiche pas le même air que d’habitude.
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Olivia Andrews
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() message posté Mer 18 Juil 2018 - 14:19 par Olivia Andrews
✻✻✻ La nouvelle était tombée alors qu’il était avec des clients, en train de faire visiter une maison. Sa déception avait été évidente, mais il avait fait de son mieux pour la cacher. Il ne pouvait pas exactement se laisser aller à un éclat de rage alors qu’il essayait de vendre la maison de leur rêve à une jeune famille. Et puis qu’est-ce que ça apporterait de s’énerver de toute façon ? Rien, ça ne changerait rien à la situation. Au contraire, ça risquerait de l’empirer, si c’est seulement possible. Peu importe ce qu’il fasse, il n’y a pas de solution évidente. Paige avait refusé, et il n’a aucun recours, à part la supplier. Mais il a sa fierté, et il ne sait pas si ça serait utile de toute façon. Il avait mis toutes les chances de son côté pour espérer pouvoir partir quelques jours en vacances avec Lizzie, et elle avait simplement trouvé une excuse pour refuser. Peut-être vraie, peut-être pas. Il n’a aucun moyen de le savoir, et ça le bouffe de l’intérieur. Il avait déjà réservé le camping sur la côte anglaise, prévu des activités et tout le reste, se disant qu’elle aurait plus de mal à refuser quand elle verrait le mal qu’il s’était donné. Il s’était trompé, royalement. Et maintenant qu’il se retrouve seul, il rumine dans le bus qui l’amène vers sa destination.
Heureusement qu’il avait quelque chose de prévu aujourd’hui, sinon il aurait été capable de rentrer directement chez lui et de déprimer avec pour seule compagnie son chat qui n’aurait même pas voulu se laisser cajoler. Il espère parvenir à se changer les idées parce qu’il n’est pas de bonne humeur, du tout. Pourtant, il aurait dû s’y attendre. La garde fixée par la justice n’inclue pas de vacances, juste quelques jours par mois, dont il doit se contenter. Paige n’était absolument pas obligée d’accepter mais il avait voulu y croire. Et maintenant, il s’en mord les doigts. Parce que ces quatre jours au bord de la mer en compagnie de sa fille lui faisaient vraiment envie. Arrivé en avance au café, il décide de s’installer en attendant Blodwyn. Une minute passe, puis deux, et il commande un café avant qu’elle n’arrive. Il a besoin de s’occuper les mains, terriblement. Il est surpris par un baiser posé sur ses cheveux, et penche la tête en arrière pour offrir un sourire à la jeune femme. « Désolée pour le retard, une énième folie de ma mère. » Il essaye de reprendre ses esprits, pour se concentrer sur la conversation actuelle, tout en la regardant s’asseoir. « T’en fais une drôle de tête. Qu’est-ce qu’il t’arrive ? » Il aurait préféré qu’elle ne remarque rien, mais peut-être que ça se voit directement sur son visage. Ou peut-être qu’elle commence à le connaître. « Une histoire de mère aussi, sauf que ce n’est pas la mienne. Enfin je ne vais pas t’embêter avec ça. » Certes, ils sont amis mais ils couchent aussi ensemble. Et il ne veut pas avoir l’air pathétique. « Dis-moi. Qu’est-ce que ta mère a fait encore ? »

✻✻✻
WHICH WITCH.
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() message posté Jeu 26 Juil 2018 - 2:09 par Invité
“Be who you are and say what you feel, because those who mind don't matter, and those who matter don't mind.” ― Bernard M. Baruch


Pourquoi sa mère avait-elle décidé de faire sa vie un enfer ? C’est une chose que Blodwyn ne comprendrait jamais. Après tout, ses frères étaient tranquilles, vivaient une existence sans problème, sans leur mère constamment sur leur dos. Ils avaient pu choisir leur orientation professionnelle sans avoir à supporter le jugement de la matriache Carpenter, n’étaient pas contraints à venir à chaque gala ayant lieu à Londres, ni toutes ces conneries que Madame Carpenter infligeait à Blodwyn. Mais au fond, ce n’était pas si surprenant. Elle n’avait jamais voulu de fille, et voulait s’arrêter à trois garçons. Blodwyn n’était qu’un accident de parcours non prévu sur le chemin. Et la jeune femme en payait aujourd’hui le prix. Son père essayait bien de rattraper les conneries de sa femme, faisant tout pour adoucir leur relation, pour éloigner Blodwyn de l’influence de sa mère. Il était d’ailleurs celui qui avait fini par convaincre sa femme de laisser Blodwyn partir faire une année d’étude à Dublin. Et quelle année cela avait été ! Rien n’avait pu goûter le plaisir de la jeune femme loin de sa mère, loin des galas à la con, loin de toutes ces conneries d’aristocratie qui passaient bien au dessus de sa tête. Mais le retour à la réalité avait été des plus fracassants. Perdre sa colocataire et son amie avaient été très compliqué, et se retrouver du jour au lendemain entourée à nouveau de sa mère avait été des plus durs à vivre. Heureusement pour elle, la jeune femme avait pu compter sur le soutien de son père, qui avait fini par lui donner ce qu’elle rêvait d’obtenir depuis bien longtemps, une indépendance. Elle avait obtenu son premier appartement, rien de bien fantastique parce que son père lui avait toujours inculqué la valeur de l’argent, et souhaitait qu’elle comprenne à quel point il était important qu’elle travaille pour obtenir un meilleur appartement, un meilleur confort de vie. Et c’est ce qu’elle s’était arrachée à faire, gravissant les échelons un par un pour devenir la restauratrice en patrimoine en chef sur le projet Big Ben. Avec ses nouvelles responsabilités, elle avait été en capacité d’avoir un meilleur appartement. C’était d’ailleurs grâce à cette appartement que la jeune femme avait rencontré Logan, son agent immobilier, et depuis peu, devenu un peu plus que ça. Même s’ils s’envoyaient en l’air assez régulièrement, secret bien gardé, les deux étaient aussi devenus amis et se confiant parfois l’un à l’autre. A en juger par leur tête à tous les deux, leur rendez vous café allait très vite se transformer en rendez-vous confidence.  « Arrête, tu sais très bien que tu ne m’embêtes pas. Sinon je ne t’aurai pas posé la question, je me serai contenter d’observer ta mine déconfite sans m’en préoccuper.  C’était vrai, si elle n’avait rien eu à faire de la santé mentale de Logan et son bien-être, elle ne lui aurait jamais demandé ce qui le déranger. Blodwyn est bien trop honnête pour ne pas dire ce qu’elle pense réellement. « Elle me force à aller à un de ces foutus galas que je déteste plus que tout. Et le pire, c’est qu’elle veut que je porte une robe à la con, qui me fait sortir tout droit d’un cartoon des années 60. Tiens ! Tu as vu qui veut la peau de roger rabbit ? Une robe à la con façon Jessica Rabbit. Hideux.  qu’elle râle, passablement agacée à l’idée de s’imaginer dans l’une de ces robes. D’autant que le rouge, ce n’est pas sa couleur, et évidemment, le dress code de la soirée est rouge. C’est certain, sa mère a fait exprès de la forcer à s’y rendre. « Je t’ai raconté mes misères de mère insupportable, racontes moi les tiennes. J’imagine que cela a un rapport avec ta petite princesse ? Elle t’a encore refusé un droit de visite ? » A force de voir ses amis proches devenus parents, sombrer dans les difficultés de co-parenting, Blodwyn était bien contente de ne pas être mère pour l’instant, et avait même du mal à concevoir la chose.
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