"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici +18 - I know what people say about me, i don't care if it's all true (azalée)  2979874845 +18 - I know what people say about me, i don't care if it's all true (azalée)  1973890357
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Solal D. B. Fitzgerald
Solal D. B. Fitzgerald
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() message posté Dim 5 Fév 2017 - 18:44 par Solal D. B. Fitzgerald
I know what people say about me, i don't care if it's all true
Solal & Azalée

J'ouvrais les yeux. Rien n'avait changé. Toujours cette odeur d'herbe au réveil. Le pli des marques que son corps a laissé. Les cicatrices de mon coeur. Je tourne la tête. Mais je ne sais plus qui chercher. Elsa? Alexandra ? Alba. La première m'a fui, la seconde est comme morte, la dernière m'est inaccessible. Je détestais la lettre A. Lorsque je l'entandais, c'était le prénom d'une de ces trois filles qui me revenait en mémoire. Je ne voulais pas y penser. Je grognais et roulais sur le ventre, en posant la main sur l'oreiller à côté de moi. Lexie ne s'en était pas sortie. La maladie l'avait emporté. Elle avait cédé, elle avait rompu contact. Elle n'était plus là, et je n'avais aucune nouvelles. Elle pouvait mourir, je n'en saurai rien. Je fronçais les sourcils. Je voulais appeler Romy. Mais Romy refusait que je revienne dans sa vie. Je l'avais déçue. Pire, je l'avais trahi. J'avais faibli pour la mauvaise fille. Je passais une main sur mon visage. J'avais beau fermer les yeux et tenter de ne penser à rien, je ne parvenais pas à me rendormir. Alors je me redressais, et attrapais ma boîte magique. Avec difficulté, j'attrapais le nécessaire à rouler et entrepris de grinder mon herbe. Mais mes doigts étaient trop raides. Putain de maladie. Je soupirais et pris une longue inspiration. Je parvins enfin à reprendre le contrôle sur mon corps et passais les vingts secondes suivante à tourner chaque partie de l'engin. Lorsqu'enfin la beuh fut prête, je la laissais tomber dans la feuille slim et y ajoutais le tabac. Je roulais, et l'allumais. Lentement, je laissais ce poison délicieux troubler ma envie, embrumer mon esprit, et provoquer le sommeil. Je laissais presque le joint se consumer à mon doigt, lorsque le vibreur de mon téléphone vibra. Je découvris avec horreur qu'il était dix-sept heures. J'avais passé la veille silloner les rues de la ville avec Camille à la recherche d'un but, de quelque chose. C'était Azalée. A. Mais cette fois, le début se trouvait au début du prénom, et non à la fin. Elle voulait me voir. Elle me proposait de sortir. Je secouais la tête. Pas en état. Je reposais mon téléphone, sans donner de réponse, et déposais mon joint dans le cendrier. Je fermais les yeux. Je revis le visage d'Alba, je ressentais à nouveau ses caresses, le goût de ses lèvres, la saveur de sa peau mate. J'ouvrais brusquement les yeux et répondis à Azalée de venir chez moi. Je devais oublier, je devais passer à autre chose, cesser de ressasser le passé. Mais c'était toujours la même chose. Je devais toujours renoncer. Je me levais, et me dirigeais vers la salle de bain. Et j'y terminais mon joint, confortablement installé dans ma baignoire remplie d'eau chaude. J'y comatais, pendant un temps qui me sembla trop long. Après avoir vidé deux fois la baignoire pour la remplir à nouveau, je me rendis compte que j'avais laissé mon téléphone dans la chambre. Je sortais donc de la baignoire et enroulais une serviette au tour de ma taille. Puis je sortais de la salle de bain. On toqua à la porte. Elle était déjà là. Je levais les yeux au ciel et me dirigeais jusqu'à la porte d'entrée. J'ouvrais la porte et retournais dans mon bain en lui hurlant : « L'eau est chaude. J'ai passé que deux heures dans le bain, mon quota c'est trois heures. » Je me tournais vers elle et entrepris de rouler un autre joint sur le rebord de la baignoire. Elle me regarda, en croisant les bras sur le pas de la porte de la salle de bain. Je relevais les yeux vers elle et ajoutais : « Alors à poil! » J'affichais un grand sourire et tapais le rebord pour qu'elle me rejoigne. Je souriais. Mais ce n'était qu'une façade. Ce n'était qu'une manière d'enterrer toutes ces blessures, de les oublier dans les bras d'une autre. C'était un moyen de perpétuer l'irréel. Sans doute Azalée croyait-elle en ma pureté. En ma bonté. Je n'étais qu'un loup solitaire. Sauvage. Aux apparences apprivoisable. Mais j'allais la griffer, j'allais la blesser. Il n'y avait pas de place pour les femmes dans mon coeur. Celles qui y demeuraient déjà avaient comme brûlé l'espace qui leur était destiné. Un coeur ne repousse pas. Pas le mien. Il se recroqueville. Il disparaît. Et comme le Grinch, il rétrécit.
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