"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Stranger in a strange land ♪ Othi&&Nate 2979874845 Stranger in a strange land ♪ Othi&&Nate 1973890357
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Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
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() message posté Sam 21 Oct 2017 - 9:03 par Nathanael E. Keynes
J'ai plusieurs casquettes ici, et ceux qui sont habitués ne se formalisent plus vraiment de me voir débarquer autant en chemise et cravate quand je sors du journal - parce que l'habit ne fait pas le moine, mais quand on a une gueule d'adolescent, il y contribue un peu quand même et on me prend un peu plus au sérieux comme ça - qu'en t-shirt rock et bracelets de force. Mais ça doit toujours surprendre un peu ceux qui ne viennent qu'une fois de temps en temps, et ça génère parfois de drôles de situations. Je comprends, cela dit, qu'on ne s'y attende pas trop. Quand on me voit sapé pour un pape à diriger le bar, ou quand on comprend que je suis journaliste dans la conversation, on m'imagine mal m'exciter sur scène quelques soirs plus tard. Et inversement, quand on me voit descendre de scène, en sueur mais extatique, après avoir joué une ou deux heures des morceaux très rock, parfois tirant même sur le métal, on me visualise assez mal quelques heures plus tôt en costard sortant d'un très grand journal londonien. Pourtant c'est bien des morceaux de ma vie, et peut-être qu'elle est un peu trop remplie, je l'admets. Parce qu'il y a la gérance du bar, donc, et heureusement que Kassie est là pour m'épauler, et mon blog, aussi. Et puis ma vie personnelle, et les répétitions avec le groupe. Je me suis jamais posé de question quant au temps et à l'énergie que je consacrais à toutes ces activités, mais je dois bien admettre que je commence à me rendre compte que je tire peut-être un peu trop sur la corde. Je suis une pile électrique, je le sais. Et mes journées ont toujours été bien remplies et le seront sans doute toujours, mais je pense que j'arrive à un stade ou ça devient too much, même pour moi.

Et peut-être aussi que j'ai envie d'autre chose. Peut-être que je suis à un stade de ma vie où j'ai envie de me poser un peu plus - même si tout est relatif parce que je suis pas du genre à être planplan, évidemment - et de prendre du temps pour autre chose. Pour moi. Pour nous. Même s'il n'admettra sans doute pas être complètement en phase avec ce "nous" mais j'ai l'habitude.

Ce soir, je sors du taff. Je suis donc vêtu d'une chemise blanche, une cravate bleu marine autour du cou, et si je porte un jean et une paire de mes sacro-saintes Converse, c'est qu'on est vendredi et que je me suis habitué à faire "moins bourge" ce jour-là. Je me rends compte que j'ai attendu l'arrivée du week-end avec impatience. Je me rends compte que si bosser avec Julian est toujours un plaisir parce que son contact reste particulièrement stimulant, après l'échec du Midnight et le retour en section Finances, je me sens de moins en moins à ma place là-bas, et je prends largement plus de plaisir à écrire pour mon blog qui commence à avoir un peu de visibilité, que pour le journal. Et je crois que Boss n'est pas dupe, même si pour l'heure, on n'en a pas encore parlé.

Je passe par le bar, comme presque tous les jours, même simplement pour faire un saut rapide et prendre des nouvelles de tout le monde. Je ne joue pas ce soir, Marlon non plus, et je n'ai pas prévu de rester, seulement de m'assurer que tout va bien. Cet endroit me tient particulièrement à coeur, et je veille à ce que tout le monde s'y sente bien, employés compris, ou en tout cas je m'y efforce. Et quand j'entre, il y a cette fille accoudée au bar. Je ne la connais pas plus que ça, mais quand on a joué il y a quelques semaines, j'ai passé un moment à discuter avec elle. Drôle de personnage, à la bonne humeur communicative, et rafraîchissante, si bien que je m'approche naturellement pour la saluer.

- Hey ! Salut !

Petite seconde pour fouiller ma mémoire à la recherche de son prénom assez peu commun pendant que je passe de l'autre côté du bar.

- Othi, c'est ça ? Comment vas-tu ?

Mon ton de voix, mon attitude, manifestent très certainement de notre précédente entrevue, mais je crois que je remarque assez vite à son regard qu'elle est un peu perdue. Je m'en formalise pas non plus, lui laisse le temps de remettre mon visage, sans savoir que c'est quelque chose qu'elle ne parviendra pas à faire, et avise son verre presque vide.

- Je te ressers quelque chose ?

Pour ma part, je n'hésite pas à me servir une bière, sous l'oeil amusé de mes collègues. Ils ont l'habitude, eux. Mais ça n'est pas forcément le cas de toute le monde.
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() message posté Jeu 14 Déc 2017 - 15:58 par Invité
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Nathanael & Othilia

« La vie est un carrousel qui danse, tourne dans le vent. Y a des carrousels, des caravelles. Parfois, tu montes ; parfois, tu descends. La vie est un carrousel, choisis ta place dedans. Ne choisis pas la plus belle, mais celle qui te plaît vraiment. »
La veille, Othilia avait passé une bonne partie de l’après-midi à potasser sur son entretien d’aujourd’hui. Autant dire que pour l’unique jour de congé qu’elle s’était octroyée, elle avait continué à travailler chez elle plutôt que de profiter de passer un peu de temps avec son cher et tendre, ou encore avec sa fille une fois ses cours terminés. Elle savait que cette entrevue avec cet homme d’affaire suédois était sans doute un des rendez-vous les plus cruciales de l’année. C’était un homme important dans le développement international suédois et pour rien au monde Othie ne voulait se louper sur cette affaire. Si pour son interview avec ce célèbre chanteur américain faisant transpirer les minettes avec ses délires capillaires et ses tablettes de chocolat, Othilia avait été particulièrement moyenne en ne connaissant pas la moindre information sur ce garçon. Il était interdit de se louper pour celle de demain. Certes, elle avait réussi à se rattraper avec la star, et cette dernière se souviendrait certainement de ce moment passé, mais pour Othilia, le rendez-vous du lendemain était bien trop important pour prendre le risque de se faire passer pour une journaliste incompétente et totalement ignorante sur la personne qu’il était. Heureusement pour elle, elle avait épousé un homme parfait qui la comprenait et qui ne lui en voulait pas quand, durant son unique jour de congé, elle était encore plongée dans ses articles et le nez sur l’écran de son ordinateur.

Le jour-J, la suédoise s’était réveillée aux aurores. Elle avait rapidement perdu l’envie de dormir lorsqu’elle se rappela qu’aujourd’hui, elle allait se trouver face à ce promoteur suédois. Ce dernier lui avait donné rendez-vous dans un bar en fin d’après-midi. Certes, Othilia avait été étonnée à l’énoncé du lieu, mais avait accepté. Selon lui, le Lucky Star était un endroit où il aimait décompresser et si ce n’était pas vraiment le genre d’endroit où Othie aimait passer ses soirées, elle s’y était déjà retrouvée en compagnie de sa fille qui elle, contrairement à sa mère, affectionnait cet endroit. Néanmoins, la suédoise avait admis à Eden l’originalité de l’endroit, mais aussi la chaleur et l’amabilité du personnel. Durant une partie de la journée, Othilia avait essayé de décompresser, se persuadant qu’elle connaissait son sujet sur le bout des doigts. Elle savait vers quelles questions elle devait amener son interlocuteur, mais aussi comment elle devait lui soutirer des infos qui intéressaient très certainement ce journal pour lequel elle travaillait en Suède, son pays natal. Elle avait ensuite revu une dernière fois son dossier qu'elle avait monté avec beaucoup d'attention, s'assurant que ce dernier soit aussi parfait qu'elle l'espérait. Enfin, elle abandonna ses activités et quitta la maison en direction de ce bar où elle devait retrouver cet homme. Concentrée sur ces gens qui l'entouraient, Othilia manqua de louper l'appel la prévenant que son rendez-vous était annulé. Cet homme pour lequel elle s'était donnée à préparer un dossier en béton armé avait autre chose de prévu, une chose bien plus importante qu'accorder son temps à une journaliste sans doute. Hésitante alors qu'elle venait tout juste d'arriver devant le Lucky Star, la suédoise jeta un oeil vers le chemin qu'elle emprunterait si vraiment elle voulait revenir sur ses pas, puis finalement poussa la porte du bar. Elle jeta un oeil et se dirigea vers le comptoir en commandant un verre de vin, préférant rester dans le soft en sachant qu'elle devrait rentrer par ses propres moyens. Elle hésita un instant, puis finalement composa le numéro d'Aleksander pour le prévenir du changement de plan de son homme d'affaire. Un changement qui la dépitait, on pouvait le dire, surtout après avoir passé autant de temps à travailler sur ce dossier. Elle aurait pu faire bien d'autres choses, mais non, elle avait consacré tout son temps à cet homme pour qu'il lui fasse faux bond à la dernière minute.

Othilia sursauta presque lorsqu'on la salua. Elle posa le regard sur l'homme qui s'était adressé à elle et fut d'autant plus étonnée en entendant qu'il connaissait son prénom. Non, vraiment lui la connaissait, visiblement, mais elle ne voyait absolument pas de qui il s'agissait. Etant donné l'âge, il devait surement s'agir d'un ami de sa fille, mais encore qu'elle ne connaissait pas suffisamment le cercle privé d'Eden pour pouvoir retenir tous les prénoms de ces jeunes entourant sa fille. " Othilia, oui. Je... vais bien merci. Et.. vous ?" Hésitant à le tutoyer elle aussi alors que ce dernier semblait assez à l'aise pour agir de la sorte. Othilia trifouilla dans sa mémoire à la recherche d'un souvenir quelconque avec ce garçon, mais réellement, elle ne se rappelait pas la dernière fois où ils avaient bien pu discuter. "Non ça ira, merci. Je dois encore réussir à rentrer après" plaisanta-t-elle en montrant son verre. Certes, elle pouvait se tourner vers du soft, mais elle ne comptait pas prendre racine dans ce bar alors qu'elle avait encore du travail qui l'attendait à son domicile. Elle fit tourner le vin dans son verre, puis finalement, à son tour elle se lança "Mais... On se connait ? Non parce que là tout de suite, j'ai un trou"

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() message posté Sam 10 Fév 2018 - 17:53 par Nathanael E. Keynes
C'est moi où elle a sursauté ? Je serai presque prêt à parier que c'est le cas... Mais si je ne comprends pas pourquoi, je ne relève pas, ça aurait plutôt le don de la mettre mal à l'aise qu'autre chose. Sauf que ça attise ma curiosité naturelle et que je ne suis pas près d'oublier ce détail...

" Othilia, oui. Je... vais bien merci. Et... vous ?
- Ca roule. Et je mérite pas autant de déférence, tu sais... "

On est dans un bar, certes j'en suis le patron, mais ça incite clairement à la détente, normalement, et puis je suis pas assez vieux pour qu'on me marque autant de respect. Ok, en réalité, je pourrais y avoir droit, si on était dans le milieu de mon père, mais j'ai aucune envie d'y remettre les pieds, et j'aime autant passer sous silence l'héritage familial.

" Non ça ira, merci. Je dois encore réussir à rentrer après...
- Tous nos cocktails ne sont pas alcoolisés, tu sais. Mais comme tu le sens, si jamais, on est là ! "

Elle a fait tourner son vin au fond de son verre, et je verrais presque les engrenages se mettre en route dans se jolie tête brune. Un brin taquin, je la laisse chercher, mais je ne doute pas une seconde qu'il faille bientôt que je lui rafraîchisse la mémoire...

" Mais... On se connait ? Non parce que là tout de suite, j'ai un trou...
- Pas plus que ça non, ne t'en fais pas. Mais on a discuté un moment l'autre soir. Sauf que je descendais de scène au lieu d'être derrière le bar en costard. "

Après une gorgée de bière, je défais le noeud de cette cravate que je déteste presque autant que mon paternel, mais que je ne porte que parce qu'elle me permet de faire un peu moins jeune blanc bec pas crédible au journal, et esquisse un sourire à l'attention d'Othilia.

" C'est de ma faute aussi, à venir déguisé en pingouin... Enfin presque. "

Non parce que le jean et les converse, ça fait moyen pingouin, mais passons...

" C'est mon déguisement de la vie de tous les jours, pour faire croire que je suis un gars un peu sérieux... "

Ou pas. En vrai, je suis plutôt carré comme gars, mais elle est pas obligée de savoir tout ça, j'ai pas vraiment envie d'étaler mon affiliation au journal. Je suis fier de ce que je fais, de ce que j'accomplis, quand bien même je pense de plus en plus à faire des choix, et je ressens pas vraiment le besoin de le balancer à la tronche de qui que ce soit pour me sentir bien. Même si, un peu paradoxalement, j'ai besoin de voir la fierté dans le regard et le discours de ceux qui comptent pour moi.

" Qu'est-ce qui t'amène ici ? La dernière fois, t'accompagnais ta fille, non ? C'est quoi ton excuse alors aujourd'hui ?... "

Il me semble bien qu'elles admettaient, mère comme fille, la dernière fois, qu'Othilia n'avait pas trop l'habitude de ce genre d'endroit, si bien que je ne peux pas m'empêcher de la charrier un peu de la revoir si rapidement. J'ai un sourire jusqu'aux oreilles en la taquinant de la sorte, et j'espère qu'elle ne prendra pas ça de travers. D'autant que je peux pas m'empêcher de rajouter, toujours sur le ton de la blague...

" Tu peux le dire, hein, que le Lucky Star est un endroit tellement sympa que tu peux plus t'en passer, ça restera entre nous... "

Ce qui m'empêche pas de rajouter, histoire de désamorcer tout réaction vive - sait-on jamais, mais je serais surpris vu l'image qu'elle m'a laissée la dernière fois - en levant à nouveau mon verre.

" Je t'embête, te sens pas obligée de me répondre, je dis beaucoup de bêtises, faut pas faire attention... "

Même si en réalité, j'aimerais vraiment bien avoir sa raison d'être là parce que je suis réellement un petit curieux, et que ma nature aime pas trop rester sur des questions sans réponses...
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