"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici who are you feat Sharona  2979874845 who are you feat Sharona  1973890357
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() message posté Lun 11 Sep 2017 - 17:27 par Invité
Sharona & Damian
La nuit avait été longue, comme toujours. Je m'étais réveillé lorsqu'on avait sonné à ma porte. Il était quelque chose comme neuf heure et demi et j'avais la tête de quelqu'un qui sort du lit, de quelqu'un qui a n'a pas beaucoup dormi et c'était le cas. Mes nuits étaient des cauchemars sans fin et ce depuis longtemps. Je n'étais pas tranquille parce que je savais que j'avais fait beaucoup de mal et je n'arrivais pas à me pardonner, ma femme m'avait souvent dit que je ne devais pas m'infliger ça, que ça ne servait à rien d'y repenser, mais si j'avais été moins enclins à suivre les règles j'aurais sans doute eu un chemin différent mais je ne pouvais pas changer le passé, même si aujourd'hui je donnerais tout pour. J'ai donc ouvert la porte même si je portais mon bas de pyjama qui ressemblait à un jogging et que j'avais rapidement enfilé un vieux t-shirt. J'avais du mal à me faire à un nouveau rythme de vie depuis que j'étais en attente de ma demande de retraite et depuis que j'étais revenu de ma dernière mission. J'avais encore mal dans les côtes et c'était aussi pour ça que je dormais mal et encore ma fille était chez ses grands-parents alors elle ne me réveillait pas à deux ou trois heures du matin, mais ça n'empêchait pas que je n'arrivais quand même pas à fermer l’œil. J'avais trop de démons en moi pour être apaiser la nuit.

C'était donc le facteur qui était à la porte et je n'ai pas vraiment été surpris, j'attendais un colis que j'avais commandé par internet, des photos que j'avais fais développés par internet, tant j'en avais et c'était surtout des photos de ma femme qui en avait beaucoup pris et que jusqu'à maintenant je n'avais pas eu le courage de les développer mais j'avais fini par le faire. Je ne savais pas si je les regarderais c'était encore trop tôt mais au moins je savais que ma fille aurait de quoi se faire une idée plus tard et je voulais qu'elle connaisse sa mère, même si elle n'était plus de ce monde. C'était pour elle que je faisais tout ça. C'est le facteur qui pris la parole « Bonjour monsieur Ledo … Ledosv ... » Il avait du mal avec mon nom. J'avais l'habitude ce n'était pas très courant alors je l'ai un peu aidé.« Ledovskoï. » « Oui, voilà j'ai du mal avec ce nom décidément, deux fois dans la même journée et je n'arrive toujours pas à le retenir, bref, je vérifiais que c'était bien pour vous, il n'y a pas de nom sur votre boîte au lettre et j'aurais besoin de votre signature aussi. » Je me suis passé une main sur le visage, et je l'ai regardé. Il avait dit quelque chose qui m'avait intrigué. « Deux fois dans la même journée ? » Il a eu l'air d'hésiter et il m'a dit « Y a un cabinet d'avocat pas très loin où j'ai déposé du courrier à un un gars qui s'appelait comme vous. Il a eu la même réaction d'ailleurs quand j'ai estropié son nom. » Je resté calme, même si intérieurement dans ma tête tout se bousculait. Il n'y avait plus de toute à avoir, ça ne pouvait être que mon demi-frère mais on ne savait jamais alors j'ai demandé « Il s'appelait comment ? » Je savais très bien qu'il ne me dirait pas son prénom, du moins pas sans une bonne raison de le faire et je lui ai demandé de pas bougé. Je n'ai pas fait attention au fait que la voisine d'à côté entrait chez elle, j'ai pris de l'argent dans la poche de ma veste accroché sur un prote manteau à l'entrée et j'ai tendu vingt livres au facteur qui m'a regardé sans trop savoir quoi faire. « J'ai juste besoin de savoir son prénom. Ça ne vous coûte rien. » Je lui tendais les billets et il a fini par les prendre et par me dire « Nikolaï. Il s'appelait Nikolaï ». Je n'avais désormais plus aucun doute a avoir. J'ai remercié le facteur qui est parti et j'avais mon colis dans les mains et je pensais au fait qu'après tout ce temps à chercher il était tout près de moi. J'avais arrêté mes recherches avec tout ce qui c'était passé et aujourd'hui il me tombait dessus sans prévenir, ça me faisait un petit choc.

J'allais refermé la porte et j'ai eu le temps de voir le chat de ma fille Barton se carapater dehors. «Barton ! » Je ne voulais pas qu'il sorte parce que je n'avais pas envie qu'il se fasse écraser et il n'était pas habitué à sortir, même si je savais qu'il en avait envie. Merde. J'ai commencé à mettre à courir et je n'ai pas eu de mal à le rattraper, même si l’attraper à été plus chiant et qu'en courant je me suis rappelé que j'avais mal aux côtes. Je suis revenu à la porte, la voisine avait l'air un peu abasourdi. J'étais pied nu, avec le chat dans mes bras et j'avais laissé ma porte ouverte et mon colis sur le pallier. Elle devait me prendre pour un dingue. Je l'ai salué d'un signe de tête et je lui ai dis :

« Bonjour … ma fille n'aurait pas été ravie si Barton s'était enfuis. Elle l'adore. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour ses enfants ? ...  »

Je lui ai souris faisant comme si tout ça était tout à fait normal. Je n'avais pas eu l'occasion de voir beaucoup mes nouvelles voisines. Je les avais aidé lors de leur emménagement et puis j'avais du partir en mission et j'étais revenu avant de repartir à nouveau et je n'étais revenu que mi-août. Elles ne m'avaient donc pas vu énormément mais je savais qu'il n'y avait que des filles et je les avais entendues se disputer un soir de juin, juste avant que je ne reparte en mission alors forcément on n'avait pas eu l'occasion de discuter beaucoup.
"courte citation.(@originecitation // beerus)
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Sharona K. García-Brown
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I walk this empty street on the boulevard of broken dreams.
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() message posté Lun 23 Oct 2017 - 7:00 par Sharona K. García-Brown
11 septembre 2017

On s'est promis que la rentrée ne changerait rien. Qu'on se débrouillerait, malgré nos emplois du temps surchargés. Mais faut avouer que c'est... compliqué. On s'écrit toujours, on s'appelle de temps en temps, entre deux cours, entre deux shifts, mais on n'a pas eu le temps de se revoir depuis que j'ai repris les cours, et que je bosse donc le soir et le week-end au diner. J'avoue que la reprise a été rude pour moi aussi, d'autant que je délaisse pas Aeris, et que j'ai moins de temps libre encore... Je suis un peu crevée, mais je suis surtout frustrée de pas voir Nathan, et si jusque-là, je me disais que ça irait, que c'était le temps qu'on prenne nos marques, je commence à me poser la question, parce que nos messages sont un peu moins fréquents depuis ce week-end.

Je me mets pas la pression non plus, mais je me suis fait la réflexion en me levant ce matin, et j'ai un peu de mal à ne pas y penser. Je lui ai rien dit, cela dit, je veux pas qu'il ait l'impression que je le flique ou que je le harcèle et que ça fasse que le dégoûter. Mais je suis pas sereine. N'empêche, parfois je fixe mes mains et je me demande encore comment ça se fait que, pour lui, ça soit devenu presque naturel, ce geste. Parce que ça l'est toujours pas pour tout le monde, clairement.

J'ai cours un peu plus tard, ce matin, une prof absente en premier quart, et pour une fois, je suis restée sagement dans mon lit. Je dis pas que j'ai vraiment beaucoup plus dormi, mais au moins, je suis restée allongée, à rien faire, en fait, et ça fait quand même du bien. Je me suis préparée tranquillement, j'ai salué ma soeur et mes colocs, et je me retrouve prête à traverser un bout de la ville en bus pour rejoindre Birkbeck quand je suis coupée dans mon élan par la voie inconnue du facteur chez le voisin.

« Bonjour monsieur Ledo … Ledosv ... »

Ledovskoï. C'est dans ma tête que je réponds, mais j'ai arrêté ma démarche vers la sortie de la voie privée pour tourner la tête.

« Ledovskoï. »
« Oui, voilà j'ai du mal avec ce nom décidément, deux fois dans la même journée et je n'arrive toujours pas à le retenir, bref, je vérifiais que c'était bien pour vous, il n'y a pas de nom sur votre boîte au lettre et j'aurais besoin de votre signature aussi. »

Deux fois dans la même journée. Donc il a été chez Nik ? Parce que là, le voisin, je sais que c'est pas lui. Je me serais rendu compte si... mon ex - ? On peut sans doute dire ça comme ça - habitait à côté de chez moi.

« Deux fois dans la même journée ? »

Visiblement, on est deux à tiquer, mais ça n'a rien de surprenant : son nom n'est pas commun, et moi je sens mon coeur qui s'emballe, et je sais plus quoi faire, si bien que je reste tétanisée, devant ma porte d'entrée.

« Y a un cabinet d'avocat pas très loin où j'ai déposé du courrier à un un gars qui s'appelait comme vous. Il a eu la même réaction d'ailleurs quand j'ai estropié son nom. »

C'est vrai... Son cabinet est à deux pas d'ici, et c'est maintenant qu'il le dit que je réalise. On n'a plus de contact depuis que j'ai pris la fuite, et une vague de culpabilité m'envahit. Je peux pas lui en vouloir de pas me pardonner, en même temps, voir la fille qu'on aime s'en aller littéralement en courant quand on l'embrasse, c'est pas vraiment cool. Mais ça n'empêche que j'ai beaucoup d'affection pour lui, et que je me demande ce qu'il vient. Et j'espère qu'il va bien, et qu'il a fini par trouver quelqu'un qui lui convienne mieux que moi. Ca fait un an, déjà, et j'espère vraiment qu'il est heureux aujourd'hui. Plus qu'avec moi en tout cas.

« Il s'appelait comment ? J'ai juste besoin de savoir son prénom. Ça ne vous coûte rien. »

Nikolaï. Ma tête réponds en même temps que le facteur, et je reste bloquée, réellement.

« Nikolaï. Il s'appelait Nikolaï »

La clef sur la serrure, je suis encore complètement statique quand une boule de poils fait irruption dans mon champ de vision, se faufilant par la porte encore entrouverte de chez Mr Ledovskoï, l'autre.

« Barton ! »

Il est sorti courir après son chat, et je me demande un instant si c'est un rictus de douleur qui est passé sur son visage quand il l'a attrapé. Et naturellement, il prend la parole, comme il voit bien que je le dévisage. Je chercher des points communs entre son visage et le souvenir que j'ai de celui de Nik. A vrai dire, c'est pas vraiment flagrant.

« Bonjour… ma fille n'aurait pas été ravie si Barton s'était enfui. Elle l'adore. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour ses enfants ?...
- Je sais pas, mes parents sont des gros cons...  »


Réponse beaucoup trop naturelle et qu'a absolument rien à foutre là.

« Pardon ! C'est... sorti tout seul. Mais j'imagine, oui, que votre fille serait triste s'il disparaissait. »

Je tente un sourire, termine ce que j'ai commencé à savoir fermer la porte à clef, et fais quelque pas dans sa direction.

« Excusez-moi de vous demander ça mais... Vous êtes de la famille de Nik ? »

J'ai jamais été très subtile, comme fille, et je suis de toute façon trop chamboulée, là, pour faire dans la dentelle. Il y a trop d'interrogations qui vont rester en suspens si j'en élimine pas quelques-unes, là, genre, quel est leur lien, et comment ça se fait qu'il sache pas que Nik bosse à côté, et... pourquoi j'ai jamais entendu parler de lui bordel ! Je sais bien que le passé de mon ex, c'est pas vraiment ce dont il parle le plus facilement, mais quand même... C'est qui, ce type ? Faut que je sache et tant pis si je finis par être en retard... Jay me trouvera bien une excuse à l'école, hein ?
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() message posté Mer 1 Nov 2017 - 15:03 par Invité
Je suis un peu essoufflé, ce chat va me rendre dingue. Ce n'est pas la première fois qu'il essaie de se sauver. Je n'ai pas envie qu'il finisse un jour par y arriver vraiment, Lisa ne serait pas contente et elle m'en voudrait de l'avoir laissé filer. Je voudrais pouvoir assurer toute mes tâches en même temps, être un super papa, mais j'ai un peu de mal en ce moment. C'est dur de tout faire seul. Je suis retourné près de la porte et j'ai vu la voisine qui me regardait d'un drôle d'air. J'ai haussé un sourcil surpris par sa réponse. Ah ouai … dit comme ça, ça surprend.

« J'espère que je ne serais pas un gros con alors pour ma fille.»

Je lui ai répondu aussi naturellement, ce qui est étrange parce qu'en général je me méfie toujours des personnes que je ne connais pas mais cette demoiselle à l'air si inoffensive. Je ne sais pas pourquoi elle continue de me dévisager, mais ça commence à être gênant. Le chat essaie de se tirer de mes bras, il ne veut pas rester en place. J'ai toujours eu du mal à le garder tranquille. Il essaie tout le temps de s'en aller quand il est avec moi. Je suis sur qu'il ne m'aime pas. C'était ma femme qui s'occupait de lui. Il n'est pas habitué à moi, en même temps je n'étais jamais là. Elle se rend compte de ces mots et je lui réponds :

« Y a pas de mal, ça surprends mais je suppose que vous avez vos raisons.»

Je fini par faire rentrer le chat à l'intérieur de la maison parce qu'il commence à être lourd et que j'ai mal dans ces fichus côtes. Elle fini alors par me demander si je suis de la famille de ce gars qui a le même nom que moi … ce gars … mon petit frère en réalité. Je fini par lui répondre :

« Il y a de grandes chances que oui mais il ne sait de toute manière même pas que j'existe. Je vais pas débarquer comme ça et lui dire, «Salut on ne s'est jamais vu mais je suis ton grand frère et notre père m'a abandonné quand je suis né. », non je me vois mal dire ça.»

Je ne sais même pas pourquoi je lui dévoile ça. Ce n'est pas dans mes habitudes de me confier, mais je suis curieux parce qu'elle semble le connaître. Je lui demande donc :

« Vous avez l'air de bien le connaître?Ça fait longtemps qu'il est à Londres?»

Sans doute un peu plus longtemps que moi, je suis là depuis dix ans, il doit avoir vécu plus longtemps ici, j'ai découvert qu'il avait quitté le pays il y a un bon moment. Il était encore jeune et moi j'étais sûrement occupé à travailler pour mon pays. J'ai fait une belle erreur, mais j'ai payé mes dettes, du moins je suis persuadé que j'ai assez trimé pour ce que j'ai fait.
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