"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Dona Nobis Pacem 2979874845 Dona Nobis Pacem 1973890357
-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal


Dona Nobis Pacem

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 1 Nov 2017 - 23:43 par Invité
J’étais juste venu chercher à manger, mais j’avais pas pu m’empêcher de noter, malgré l’heure tardive, que le fast-food n’était pas vide comme j’aurais pu m’y attendre. OK à Londres, il y a toujours pas mal d’activité. Mais quand même. Là, il y avait une bande de jeunes hommes. Pas des « jeunes » à proprement parler comme on en voyait dans toutes les cités du monde, mais une bande de types plus âgés, qui avaient l’air tout aussi désoeuvrés et qui semblaient prompts à la querelle. Je les avais entendus, de loin, malmener un peu le caissier de façon verbale. Rien de très grave, mais l’air était électrique. En tant qu’ancien sergent dans une section d’éclaireurs, et comme flic expérimenté, je savais que les choses pouvaient se gâter. A la moindre étincelle, on aurait droit à une grosse flambée de violence. D’instinct, je me sentais sur mes gardes, prompt à réagir, même si je n’étais plus en service depuis des heures. Mes recherches m’avaient tenu éveillé longtemps, et lorsque j’avais quitté le bureau il faisait nuit noire. En quête de quelque chose, n’importe quoi, pour calmer les effroyables gargouillis de mon ventre, j’étais finalement tombé sur cet endroit… Et je me retrouvais au milieu d’une situation tout sauf déstressante. Je finissais mon burger, et je rallongeais mon coca avec le contenu de ma flasque. Ca, ça me faisait du bien. Savourant l’alcool sous les bulles, je fermais un instant les yeux. C’était l’heure de fermer, les caissiers se regardaient, tandis que les jeunes n’avaient pas l’air de vouloir se casser. Ils alpaguèrent deux filles qui bossaient dans les restau et l’un d’eux se mit même à en tripoter une. Personne ne bougea, dans le restaurant. L’équipe ne savait pas trop comment gérait la bande de types qui dégueulassait tout et qui causait un sacré tapage dans un coin du restaurant. Un peu aviné par l’alcool, du fait de la fatigue, je me levais alors, et allais taper sur l’épaule de l’un d’eux, lui soufflant en français que lui et sa bande de lopettes pouvait aller faire chier ailleurs. En sortant, alors que les types se relevaient à grand renfort de raclements de chaises, je savourais l’air frais sur mon visage. La lumière des lampes du parking se reflétait sur mon visage et à peine éloigné de la porte en direction de ma voiture, j’entendis leurs insultes et leurs menaces. Quelqu’un jeta une cannette en verre, la mauvaise bière qu’on servait dans ce genre d’endroit, qui se fracassa trois pas sur ma droite.


Ma barbe mal rasée se fendit d’un sourire, puis je desserrais ma cravate. L’ombre projetée par un mec qui se jetait sur moi par-derrière m’alerta. Je parais son coup de tesson de bouteille et le bloquais avec l’avant-bras, lui envoyant mon gauche dans le plexus. Le mec se plia et je le jetais sur le côté alors que ses copains se jetaient sur moi. Le premier fut cueillit à la mâchoire par un direct en pleine poire, un bon vieux bourre-pif de derrière les fagots qui éclaboussa mon poing de son sang. Je prenais déjà des coups. A la tempe, au torse, sur les épaules et les bras. Ils étaient trop nombreux. L’un d’eux m’enserra pour me tenir pendant que les autres cogneraient. Je lui envoyais mon front en pleine poire, et repoussais l’un de ses copains d’un coup du talon sur l’intérieur du genou. Je pris un nouveau coup en plein dans les dents, qui m’inonda la bouche de sang mais malgré la douleur sourde, je n’avais pas senti de dent se péter ; c’était la gencive et la lèvre supérieure qui avait éclaté et moi comme un con pour respirer, je gardais la bouche ouverte.


J’espèrais au moins qu’à l’intérieur ils s’étaient enfermés et avaient appelé les flics. Les flics réguliers, je veux dire.


Ce qui devait arriver et la masse finit par me jeter à terre et à me rouer de coups. Vaguement conscient que la tornade qui se déchaînait au dessus de moi, je me protégais le visage des avant-bras mais pris malgré tout quelques coups de pied en pleine tronche d’un un plus vicieux que les autres sur la pommette qui me fit voir trente-six chandelles. J’eux vaguement l’impression que ça s’arrêtait, au bout d’un moment, et que les types agglutinés autour de moi me faisaient moins d’ombre. J’entendais malgré une douleur sourde sur le côté du visage, quelques pas s’approcher. Haletant, la bouche pleine de sang, je lâchais une mise en garde.



| Qu’est-ce qui a, vous en avez pas eu assez ? Je peux continuer comme ça toute la nuit ! |
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» Jean Marceau - Dona Nobis Pacem
» Jean Marceau - Dona Nobis Pacem
» Jean Marceau - Dona Nobis Pacem

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-