"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici pourquoi pas moi ? (cole) 2979874845 pourquoi pas moi ? (cole) 1973890357
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pourquoi pas moi ? (cole)

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() message posté Lun 3 Juil 2017 - 13:35 par Invité
pourquoi pas moi ?
i'm starting to think that maybe i'm different for you. i love being different. not for you.


Quitte à avoir une vie de merde, autant qu’elle le soit à fond. Et c’est pas le cas. Maebh, elle regarde les danseuses revenir le matin, certaines avec des bleues, d’autres avec des traces de main autour de leur cou. Oh, c’est léger. Assez léger pour que l’gérant tire pas le signal d’alarme. C’est pas du masochisme, non. Non, c’est juste que parfois, ils s’laissent aller, les bâtards. Et parfois, ils blessent. Et les Non, c’est pas suffisant avec eux.
Enfin ça, c’est c’qu’elle imagine Maebh. Après tout, ça, elle a jamais connu, elle. Pas forcément qu’elle veuille connaître. Mais les autres filles la regardent avec dédain. La dernière fois, elle a entendu l’une d’elle lui dire que Cole la laissait tranquille, qu’il la touchait même pas.
Comme si c’était une bonne chose.
Ce s’rait juste bizarre. Meufs. Grandir avec lui, coucher avec lui, bosser pour lui. Ca fait un de trop. Et Maebh, et Cole, ils ont enlevés la deuxième, c’est tout. Mais Maebh, elle déglutit difficilement quand elle entend ça. Et elle bout. Qu’elles arrêtent de parler de c’qui les regardent pas, un. Et de c’qu’elles connaissent pas. Deux. Mais ça, oui.
Ca. Les clients qui peuvent possiblement être violents. Qui payent trop bien pour que les filles les refusent. Cole, il lui en a jamais filé un, à Maebh.
Et Maebh, elle aime pas, être privilégié.
Quitte à avoir une vie de merde, autant qu’elle le soit à fond.
Elle a pas besoin d’un protecteur débile.

Alors Maebh, elle prend une décision. Elle sort de la salle de préparation des filles, habillée en tenue de scène. Elles parlent sur elle, encore. La chouchoute. La protégée. Celle qu’est là mais sans faire le job requis.
Qu’elles aillent se faire voir ses mielleuses à quinze centimes.
Et Maebh, elle toque au bureau de Cole.
Parce qu’elle a des trucs à lui dire. Pas beaucoup, juste une. Une en particulier.
Elle veut savoir pourquoi elle, jamais, elle tombe sur ses clients là. Elle est pas maso, Maebh, elle veut pas forcément souffrir. Mais elle supporte pas les traitements de faveurs.
Et Cole, c’est pas son genre, les traitements de faveurs. Pas à ce qu’elle sache. Alors pourquoi là ?
Elle toque. Toque. Toque. Et elle attend, en humidifiant ses lèvres.
Son numéro de danse va commencer dans vingt minutes, elle a le temps pour une discussion.
Et y’a d’autres danseuses, qui passent derrière elle, et elle les entends murmurer. Elle réagit pas, Maebh. Bien sûr qu’elle réagit pas. Elle laisse passer, elle laisse tomber. Elle sert son poing, elle se retient de leur envoyer dans la gueule. Elle le fait pas, pas qu’elle soit pas violente. Mais c’est ses collègues après tout. Ce s’rait dommage.
La porte s’ouvre, les filles filent et retournent probablement dans la salle de préparation à toute vitesse. Fuyez, bande de connasses. Elles ont peur, de Cole.
Pas Maebh. Maebh, quand la porte s’ouvre, elle lève les yeux, rentre sa langue, qui passait sur ses lèvres. Sourit pas, non. Bien sûr que non, jamais. Sauf sur scène. Dis Cole. J’peux te poser une question ?
Et Maebh, elle rentre pas dans le bureau, pas avant qu’il l’y invite. Elle a pas peur de lui, non, pas vraiment. Elle le respecte, plutôt. Grâce à sa famille, elle vit financièrement tranquillement. Grâce à lui, elle vit cette vie de cauchemar qu’elle a tant cherché. Grâce à lui, elle vend son corps et dégrade son orgueil qui lui semblait indégradable.

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@Cole Leary
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() message posté Lun 3 Juil 2017 - 17:03 par Invité
Les doigts d'une main autour de son verre de whisky, l'autre feuilletant lentement les papiers de son club de strip-tease. C'était pas illégal de tenir un club de strip-tease, non, ce qui était illégal c'était son business sous-jacent, et fallait qu'il fasse gaffe à ce qui déclarait Cole. Il s'occupait toujours des factures, des salaires et de tout ce qui touchait à l'argent avec minutie. D'ailleurs il en avait assez, de l'argent, pour augmenter le salaire de ses danseuses. Mais il le faisait pas. Parce qu'il était un peu trop avare pour partager, le mafieux. Deuxième famille la plus riche de la mafia. Déjà qu'il faisait dans la charité depuis qu'il avait embauché la Malloy. Même délire que ses parents, la charité envers les Malloy. Parce que dans le genre boulets ils étaient magiques ceux-là. Il porta son verre à ses lèvres alors que quelqu'un toquait à sa porte. Ne pas le déranger quand il a la tête dans ses papiers, c'était pas compliqué. C'était sûrement une danseuse. Les clients s'aventuraient jamais dans son bureau. Les videurs évitaient de le déranger. Sauf si c'était urgent, mais si ça l'était ils ne prenaient généralement pas la peine de toquer. C'était une danseuse, sauf que Cole il avait pas envie de s'envoyer en l'air tout de suite, il épluchait les papiers. Et ça le soulait, alors il avait pas envie d'être dérangé. Il voulait pas ouvrir la porte, mais ça insistait. Alors il l'ouvrit. « Dis Cole. J’peux te poser une question ? » il leva les yeux au ciel, qu'est-ce qu'elle lui voulait la maebh ? est-ce qu'il avait une tête à répondre aux questions de ses danseuses, il devait des comptes à personne Cole, sauf peut-être à son meilleur ami. Mais certainement pas à Maebh Malloy. Il glissa son regard sur le visage impénétrable de la danseuse, elle souriait jamais sauf sur scène, celle-là. Et souvent ça le faisait chier Cole, il aimait bien voir les sourires sur la gueule des gens. De toute manière elle était bizarre cette gamine. Il l'avait regardé grandir, et abandonner aussi. Il aimait pas les gens qui abandonnait. Et il l'avait vu devant sa porte, pour lui demander un boulot. Alors il lui avait donné son boulot, c'était pas la joie mais si elle avait envie de se prostituer c'était pas son problème à Cole. « Qu'est-ce que tu veux, la naine ? » il se la tapait pas, elle, la seule et l'unique. Il roula des yeux avant de pousser un soupir. Il n'avait aucune envie de tenir une discussion, il était retourné chercher son verre de whisky et s'était appuyé contre son bureau « t'attends le déluge ? » il marqua une pause, le temps de la regarder de haut en bas « entres et fermes la porte derrière toi. »  parce qu'il a pas envie de sentir les vapeurs d'alcools mélangés jusque dans son bureau. Maebh elle était vêtue de sa tenue de scène. Elle était belle, c'était la seule chose qu'il lui demandait. D'être belle, et de savoir se déhancher. Le reste c'était pas son problème. Enfin presque, parce qu'il avait tendance à ne jamais lui envoyer ses clients violents. Pas trop violents parce que sinon il rompait le contrat, mais un peu violent « c'est quoi cette tenue débraillée, tu veux te faire sauter sur scène ? »
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() message posté Lun 3 Juil 2017 - 21:05 par Invité
Elle doit lui poser la question. Elle supporte plus les remarques, les messes basses. Elle y est habituée, pourtant. On la connaissait comme la fille des dealers, à l’école. Elle se caractérisait plutôt comme la fille des boulets. Mais tout dépend du point de vue, pas vrai ? Pas là. Là, c’est différent. Elle aime pas ces messes basses là. Les autres au moins, c’était véridique. Oui. Malloy, nom de dealers. Ok. Mais là. Quoi ? La préférée ? La protégée ? AH, la blague. Si seulement ils pouvaient savoir à quel point non.
Non, Maebh est pas sa préférée, à Cole. Y’a aucune raison. Si quelque chose, il doit la détester. Parce qu’elle lui a demandé de l’aide. Et qu’il pensait probablement plus jamais avoir à faire à elle. Et c’était probablement bien, pour lui.

C’était bien pour elle, comme perspective.

Mais elle a été le voir. Parce qu’en Angleterre, avec cette reine toute pourrie qu’a un mouton sur la tête et ces puddings répugnants, heureusement qu’elle avait quelqu’un vers qui s’tourner Maebh. Autre que ses LGBT de colocs.
Donc non. Non. Protégée est clairement pas le mot qu’elle utiliserait pour se définir par rapport à Cole. A comment Cole la voit. La perçoit. Un objet, une fille, une danseuse. Une autre. Comme les autres.
Et puis, ça la fait intérieurement rire, Maebh, quand les autres filles semblent se satisfaire en disant qu’elle, Maebh, il la touche pas. Qu’elle a pas la chance de passer dans le lit du boss. Chiennes assoiffées. C’est pas l’printemps, va falloir qu’elles se calment. Elles pensent que c’est une bonne chose ? Vraiment ? C’est un vieux. Faut qu’elles se réveillent. Son machin doit être fatigué de trop fonctionner. Qu’elles aillent plutôt s’repêcher un mec de leur âge.
Et Maebh, il l’appelle la naine Cole. Rien de surprenant. Ni de nouveau. Faudra qu’il s’renouvelle. Ses blagues commencent à être aussi anciennes que lui. Et il lui demande d’entrer, d’fermer la porte. Et elle entend déjà les chuchotements. ”Z’avez vus ? Elle a été dans son bureau. Elle a fermé la porte.” Réfléchissez grognasses. S’il me touche pas, vos discussions sont caducs. Et ont pas lieu d'être. Vos gueules. Il fait un commentaire sur sa tenue, aussi. Maebh soulèverait bien un sourcil tant la remarque est malvenue, mais à la place, elle frotte son pouce et son index, comme elle fait, souvent. Quand elle est désabusée. C’est pour ça que j’suis payée. J’dois bien promouvoir la marchandise, sinon ça marche pas. Et elle s’assoit. Parce que pourquoi pas.

Elle le respecte, oui. Mais il lui a proposé de rentrer, la prochaine étape, c’est lui proposer de s’asseoir. Elle prend juste de l’avance. Pourquoi pas moi ? Sa question est simple. Pas de chichis. Pas de longue phrase explicatives. Pas de plaintes. Jamais. Pas avec Maebh.
Et certainement pas face à Cole.

@Cole Leary
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() message posté Sam 15 Juil 2017 - 13:51 par Invité
Il n'avait aucune envie d'avoir cette discussion Cole, même si il n'avait aucune idée de quoi elle allait en retourner. Tout ce qu'il voulait c'était s'occuper de ces fichus papiers. C'était pas de tout repos d'être propriétaire d'un club de strip-tease et il avait été jeté là-dedans comme si c'était simple, comme si il n'avait pas besoin de formation derrière. Propriétaire d'un club de strip-tease c'était pas rien, c'était presque comme être pdg d'une grande multinationale sauf qu'en tant que pdg t'avais l'honneur et le privilège d'avoir des associés pour te prêter main forte, Cole il était tout seul pour gérer son business. Sans oublier « l'envers du décor » à savoir ,le proxénétisme. Comme tout mafieux il devait se prêter aux actions illégales et le proxénétisme faisait partie de ce genre d'actions dangereuses qui pouvaient l'envoyer directement en prison, heureusement il avait quelque contacts par-ci par-là - mafia exclue - pour l'aider à enfler son business sans craindre de représailles. Mais tout cela demandait de l'organisation. Et cette organisation venait d'être dérangée par la jeune Malloy. Il leva les yeux au ciel en la voyant débarquer dans son bureau avec cet air toujours dérangeant sur le visage, pas d'air particulier en réalité, juste rien. Elle respirait pas la joie, mais elle respirait par la tristesse non plus. Pas la haine. Peut-être un peu d'indifférence tout au plus. Mais Cole il voyait rien sur son visage. Genre elle était presque une poupée en porcelaine, dépourvue d'expression, au point qu'il serait même pas surprit de ne jamais la voir cligner des yeux. « C’est pour ça que j’suis payée. J’dois bien promouvoir la marchandise, sinon ça marche pas. » il poussa un soupir avant de glisser sa main derrière sa nuque. Il ne la comprenait définitivement pas, elle s'appelait vraiment « la marchandise » comme si elle se foutait bien que son corps soit trimballée d'hommes en hommes, elle avait l'air même plutôt ravi d'avoir ce métier, comme si elle se complaisait dans la souffrance que ça lui apportait. Les autres danseuses s'étaient accommodées à leur métier mais Maebh, elle, avait une vision plus particulière de voir les choses, une vision qui mettait presque mal à l'aise Cole. « Le désir faut l'faire monter. Vas t'rhabiller mieux que ça, je te paie pas pour que tu montres ton cul dès la première seconde. » il avait jamais vraiment porté sa famille dans son cœur, grimaçant dès qu'il voyait un Malloy faire un pas dans la maison des Leary. Merde quoi. Les leary, deuxième famille la plus riche de la mafia irlandaise et ils acceptaient de faire affaire avec ces boulets de Malloy. Alors Cole il comprenait pas tout au fonctionnement de la mafia, mais là il voyait bien que y'avait un truc qui clochait quand même. Et leur fille elle se comportait pas mieux qu'eux. Cole l'avait vu grandir et maintenant il la voyait monter sur scène pour faire un show, le boulot qu'il lui avait donné parce qu'elle l'avait presque supplié. « Pourquoi pas moi ? » voilà qu'elle se mettait à parler en énigme comme si il avait le temps et l'envie de jouer aux devinettes « j'ai passé l'âge des énigmes, père fourras. donc je te repose une dernière fois la question, qu'est-ce que tu veux la naine ? » il marqua une pause avant d'attraper son verre de whisky « et te fais pas prier, dis les choses clairement. »
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() message posté Sam 19 Aoû 2017 - 10:31 par Invité
Maebh, elle se sent pas bien dans ces vêtements. Qui se sentirait bien dedans ? Sérieux ? Personne. Personne un minimum saint d’esprit pourrait se dire : “oh chouette une jupette. quand j’me baisse, ça d’vient un t-shirt” Elle est pas prude Maebh, elle l’a jamais été, loin de là. Mais y’a des limites. Et là, ce qu’elle porte, c’est la limite. Et c’est sa tenue de scène. Il croit quoi l’ancêtre ? Qu’elle l’a vue dans une vitrine et qu’elle s’est dit que ce serait quand même super méga génial de ressembler à une pétasse. Non. Pas vraiment, non. Mais Maebh étant Maebh, elle fait du sarcasme.
Maebh montre rien.
Ca veut pas dire qu’elle ressent rien.
Et pour elle, les mots valent mieux que cinquante expressions.

Et pourtant, Maebh, elle dit rarement les trucs clairement. Le sarcasme a été son fidèle ami pendant tant d’année, ce serait tant, tant dommage de le laisser tomber comme ça. Et puis, Maebh, elle dit pas les trucs directement. Bah non, c’est trop facile après. Elle dit les choses à demi-mot. Elle pose des questions qui pourraient en poser cinquante. Parce qu’après tout, avec cette question, elle pourrait lui en poser deux. Pourquoi pas moi ? Pourquoi pas les clients violents. Pourquoi pas moi ? Pourquoi pas toi. Pas qu’elle veuille les uns ou l’autre. Mais Maebh, elle en a ras l’bol des chuchotements. Et elle s’dit que logiquement, si elle s’tape Cole une fois, ça les fera taire les autres bécasses.
Si elle reçoit des clients violents, ça leur prouvera que c’est pas une favorite, Maebh. Qu’elle est pas juste là pour l’show. Qu’elle est pas plus préservée que les autres.

Masochiste un peu, la Maebh.

Il lui a répondu, sur sa tenu, il lui a répondu. Et Maebh, elle aurait pu rire ouais, mais elle l’a pas fait. Non, elle a juste frotté sa clavicule. Il est drôle Cole quand il veut.
Elle a le choix peut-être ?  J’irais me changer. Mais t’es au courant que c’est ma tenue de scène pas vrai ? Ou peut-être pas. Tu t'embarasserais pas à regarder les numéros de tes danseuses, si ? Elle sait pas trop si elle essaye de faire un truc en particulier Maebh, mais c’est pas l’sujet.

Et puis, elle est clairement pas venue pour parler chiffons avec Cole. La Naine. Encore la Naine. Vieux Shnock va.
Alors Maebh, elle se lève de la chaise, elle aime pas rester assise trop longtemps. Elle passe sa main dans ses cheveux, et en profite pour passer une masse de ses cheveux d’un côté à l’autre. Gêne. C’est rare chez Maebh, des sentiments comme la gêne. Mais la question, c’est pas un sujet forcément facile à aborder. Tu m'refiles toujours des mecs assez sympa pour m’offrir un truc à boire. Les autres filles parlent. J’en ai marre qu’elles me considèrent comme ta chouchou juste parce que moi, j’ai pas de clients un peu violents. Pourquoi pas moi ?

Et Maebh, elle va poser son dos sur un des murs libres. La question est sortie. Et elle attend juste la réponse pour pouvoir retourner bosser. Et fermer ce qui sert de bouche aux filles du club.

@Cole Leary
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() message posté Dim 27 Aoû 2017 - 14:00 par Invité
I mean, funny like I'm a clown? I amuse you? ✻✻✻ Cole leva les yeux au ciel, du plus loin qu'il s'en souvenait la famille de la jeune femme n'avait apporté que des soucis à la sienne ; non seulement ils n'étaient pas particulièrement doués au sein de la mafia mais il ne comptait plus le nombre d'interventions des Leary pour diminuer les frais et maintenant c'était au tour de leur fille de venir emmerder l'héritier de la deuxième famille la plus influente et riche de la mafia irlandaise. Elle était incroyablement jolie, à ses yeux, elle avait des traits fins qui contrastaient avec son manque flagrant d'expressions, elle avait quelque chose qui attirait le regard, si seulement elle pouvait se contenter d'être belle sans ouvrir la bouche les choses seraient tellement plus simple pour le patron du club de strip-tease. Dès qu'il l'avait embauchée il avait su qu'il allait devoir faire attention. « J’irais me changer. Mais t’es au courant que c’est ma tenue de scène pas vrai ? Ou peut-être pas. Tu t'embarasserais pas à regarder les numéros de tes danseuses, si ? » il souffla, encore une fois, pour lui montrer qu'elle l'ennuyait, il n'avait pas à se justifier, parfois il les regardait ses danseuses pour leur remonter les bretelles quand leur show n'était pas à la hauteur de ses espérances, parfois il trouvait les discussions avec son barman plus intéressant que le déhanché des femmes, c'était au gré de son humeur. Il se recula dans son fauteuil pour mieux se caler, il croisa les bras, fixant la jeune femme qui venait de se lever et commençait à jouer avec ses cheveux ; pause, elle faisait quoi là ? Il plissa les yeux. « Tu m'refiles toujours des mecs assez sympa pour m’offrir un truc à boire. Les autres filles parlent. J’en ai marre qu’elles me considèrent comme ta chouchou juste parce que moi, j’ai pas de clients un peu violents. Pourquoi pas moi ? » il haussa un sourcil, décidément les femmes parlaient beaucoup trop, elles étaient douées pour la méchanceté gratuite, toujours en train de faire leur commère et langue de vipère, c'était l'une des raisons pour lesquelles il ne voulait pas s'embarrasser d'une femme sur le long terme il ne supportait pas les piaillements de jalousie « depuis quand t'en as quelque chose à foutre de ce qu'elles disent ? »  il releva les jambes pour les croiser sur son bureau comme un pdg d'une grande entreprise qui jauge de manière hautaine son employée, il soupira à nouveau avant de glisser sa main derrière sa nuque et de fermer les yeux quelques secondes « tes parents bossent pour les miens. » il posa son regard perçant sur le visage de son interlocutrice « tes parents font d'la merde mais ils sont utiles pour les miens, si un de mes clients te cogne tes parents vont peut-être pas apprécier et cesser de bosser pour ma famille. » il marqua une pause « j'ai aucune envie que mon père m'casse la gueule à cause de toi. Si t'es pas contente, vas faire l'trottoir. »

✻✻✻
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() message posté Mar 29 Aoû 2017 - 16:32 par Invité
T’es franchement pas censé être de celles qui se plaignent. Mais là, même pour toi, c’est trop. Les gens ont tendance à penser que tu ressens rien parce que tu montres rien. Et les gens qui te connaissent -rares- savent que ça a plutôt tendance à être l’inverse. Et ouais, ouais bien sûr que t’es habituée à tout ça, que t’es habituée. Que les gens parlent. Tout le monde sait que les gens parlent, tout le temps. L’un est plus pauvre, l’autre est gros. Elle, elle porte des lunettes, et hey, regardez, y’a la dernière de l’espère des grosses vaches. Bien sûr. Et la plupart, quand elle était gamine, c’est elle qui les disait. Loin, loin des gens, pour que personne l’entende. Mais là, c’est différent. Si elle avait eu le choix, aussi canon soit-il, elle aurait préféré rester éloigné de l’ancêtre. Alors qu’elle entende de tout le monde qu’elle est sa favorite c’est trop. Trop.
Et puis, elle a cette impression qu’il la prend pour une gamine. Quoi ? Il a peur qu’elle puisse pas gérer peut-être. Pauvre Cole, s’il savait ce qu’elle a géré. Des nuits violentes, elle en a eu. Des exs. Des copains. Des potes, parfois, aussi. Et pas qu’elle aime ça, juste. Qu’elle est habituée.

Qu’elle pense.

Et Cole, il répond. Il s’moque. Il s’demande. Il s’pose des questions sur toi. Peut-être que maintenant, il pense encore plus que t’es une gamine. Ouais bah qu’il aille se faire voir, c’est pas l’cas. Toi, t’es pas une gosse. C’est juste que parfois, c’est trop. Pas que tu veuilles exploser, au contraire. Rien montrer, ça t’aide à pas exploser. Mais taper des gens, c’est pas vraiment exploser, pas vrai ? Et t’as envie de les taper, ces femmes. Elles font le même job qu’elle, mais non, non. Il leur fallait une tête de turc, quelqu’un sur qui décharger leur venin de pétasse, et elles ont trouvé. Et ça, Maebh, elle peut pas l’accepter. Maebh, elle est différente, mais c’est pas une victime.

Et Cole, il ramène le seul argument que Maebh attendait pas. Les parents. Et l’partenariat entre les deux familles. Maebh y avait jamais pensé comme ça. Jamais de ce point de vue là. Alors elle réfléchit Maebh. Si ça concerne ses parents, peut-être qu’elle peut faire un effort. Peut-être qu’elle peut…

La blague.

Mes parents s’en battent les couilles de ma santé. J’suis partie, j’suis partie. Laisse moi avoir un client comme ça, et voit comment je m’en sors au moins. Après, si t’as peur de ton papa, j’y peux rien, et j’te laisse tranquille. J’ai un numéro qui commence dans quelques minutes.

Très sincèrement, si le père de Cole était le sien, de père, elle flipperait. Clairement. Elle l’a pas rencontré trop trop souvent, et puis quand il était là, elle était plus intéressée par Cole qu’autre chose, mais. Mais voilà. Elle fait genre, Maebh. Mais à la place de Cole ouais, elle aurait peur de son père. Et ça lui plairait pas forcément qu'on le lui rappelle. Alors Maebh, elle prend son coude gauche dans sa main. Oui, elle se sent coupable. Oui, la prochaine fois, elle pensera à réfléchir avant de sortir une connerie. Et pourtant, pourtant, elle a ses yeux fixés sur le visage de Cole. Pas question de baisser le regard. Pas question. Jamais.

@Cole Leary
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() message posté Ven 1 Sep 2017 - 13:08 par Invité
I mean, funny like I'm a clown? I amuse you? ✻✻✻ Ses doigts tapotaient nerveusement l'accoudoir de son fauteuil, de sa bouche s'échappaient des soupirs de lassitude de plus en plus nombreux comme si la simple présence de la jeune femme était suffisante pour l'agacer ; elle avait posé une question qui le dérangeait parce qu'il ne savait pas quelle réponse concrète il pouvait lui apporter, il n'avait dit qu'une part de la vérité. Sauf qu'en réalité il s'en foutait presque, des parents de son interlocutrice. Il savait, Cole, que si les parents de sa danseuse arrêtaient de bosser pour la famille Leary, alors la famille leary se contenterait de leur loger une balle entre les deux yeux, sauf que maebh elle deviendrait orpheline et ça voulait dire encore plus s'occuper d'elle et cette simple perspective lui déplaisait grandement. Il retroussa son nez, chassant cette idée de sa tête. Mais alors qu'elle était la vraie raison ? Il était peut-être jaloux, ou peut-être pas sinon il l'empêcherait de se taper tous les mecs du club pas seulement les plus méchants. Peut-être qu'il la voyait juste comme une sorte de « petite sœur » qu'il se devait de protéger. Et d'ailleurs pourquoi elle se plaignait ? Il fronça les sourcils, franchement, elle était pas un peu masochiste sur les bords ? Elle était clairement en train de lui demander, d'une haute et intelligible voix, de lui refourguer des clients violents, le genre à vouloir l'étrangler pendant les ébats, il ne rêvait pas, elle était réellement en train d'offrir son corps à des hommes violents. Évidemment que ses danseuses étaient jalouses, n'importe laquelle aurait aimé se sauver de leur violence. Mais elles étaient vénales et estimaient que leur salaire valait bien de subir ce genre de choses. « Mes parents s’en battent les couilles de ma santé. J’suis partie, j’suis partie. Laisse moi avoir un client comme ça, et voit comment je m’en sors au moins. Après, si t’as peur de ton papa, j’y peux rien, et j’te laisse tranquille. J’ai un numéro qui commence dans quelques minutes. » il secoua la tête, il avait presque oublié la présence de la jeune femme alors qu'il était perdu dans ses pensées. Cole darda son regard sur le visage de la jolie Maebh peut-être qu'elle pensait le faire réagir en parlant de son père mais il était impassible, il s'en foutait. Son père il gérait pas son business, mais c'était un fait, ça lui plairait pas de voir les malloy se barrer mais ça serait certainement eux les victimes de sa vengeance et pas son fils. « Tu me déçois tellement, Maebh. » il marqua une pause le temps de se lever et de s'approcher de sa danseuse « tu oses te plaindre de favoritisme mais tu te permets de venir régler tes comptes avec ton boss, c'est certain qu'avec un tel comportement les filles vont parler. » il fit claquer sa langue « et un boss ne peut pas accepter que son employée vienne se plaindre aussi facilement, alors t'as raison on va éviter de faire parler mes danseuses. et toi tu vas pas monter sur scène, tu vas être suspendue quelques jours et ça sera retenu sur ton salaire. pas de favoritisme, comme ça. »
✻✻✻
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() message posté Sam 2 Sep 2017 - 14:39 par Invité
Maebh, elle reste là. Appuyée sur ce mur, à attendre la réponse. La sentence. De Cole. Et elle est impuissante Maebh, elle déteste ce sentiment. Elle peut rien faire après tout. Qu’est-ce qu’elle peut bien faire à part faire ce que lui dit de faire son “boss”. Elle aime pas ce mot. Elle le trouve arrogant. Comme l’est Cole d’ailleurs. Ouais. Un ancêtre arrogant. Voilà ce qu’il est. Juste ça. Pas plus. Pas moins. Un vieux bougre. Maebh s’amuse parfois, à dessiner rapidement en mode BD sur un carnet Cole avec un cigare fait en dollars. C’est comme ça qu’elle le voit. Parfois, Maebh, elle pense au fait qu’elle était “amoureuse” de Cole quand elle était petite. Et quand elle y pense, elle essaye de réfléchir à un moyen de contacter Dr. Who. Qu’il la ramène dans l’passé. Et qu’elle fasse en sorte que ça arrive jamais.
C’est la honte.

Et Maebh parle beaucoup face à Cole. Bien plus que face à quiconque d’autre. Il a un truc qui fait qu’il faut qu’elle ait le dernier mot face à lui. C’est comme ça. Et aussi loin que remontent ses souvenirs, ça a plus ou moins toujours été comme ça. Elle attend donc, les bras le long de son corps, que Cole lui répondre quelque chose de plus cohérent que “c’est pour sauver le partenariat entre nos deux familles”. Tout le monde sait que la famille Leary s’en tirerait bien mieux sans la famille Malloy, cette bande de boulet absolument incompétents. Et Cole surtout, Cole le sait. Maebh se demande parfois si ça arrangerait pas Cole que les Malloy bossent plus pour ses parents. Parce qu’ils pourraient alors engager des gens qui savent ce qu’ils font. Au moins.

Tu me déçois tellement, Maebh. Et il se lève, et il va vers elle. Et Maebh, elle se mord la langue. Pas trop fort, pas au point où elle se fait mal. Elle aime beaucoup moins cette phrase qu’elle le pensait. Et elle lui fait mal, sans comprendre pourquoi. Maebh, elle s’en fout de décevoir les gens. Comme elle s’en fout des ragots.
En général.

Elle a l’impression Maebh, que dès que Cole est impliqué, tout devient tout d’un coup, très, très compliqué. Il s’approche, et il parle, enfin.
Donne sa sentence.
Sa réponse.
Oui. Non.
Sa sentence donc.

Et Maebh, elle contracte ses épaules, les hausse, d’un coup. Et les redescend rapidement. Parce qu’elle se dit que l’Cole, il va commencer à penser qu’elle a des Tic, Maebh.
Suspendue qu’il a dit. Maebh, elle se redresse et regarde Cole dans les yeux.
S’il pense qu’il va l’intimider l’dinosaure. J’ai des clients réguliers. Qui n’veulent que moi. Tu vas faire comment ? Et elle espère être convaincante. C’est vrai, qu’elle a des clients réguliers. Et c’est vrai qu’à chaque fois, ils la demandent elle. Mais de savoir comment ils vont réagir si elle est absente ? Elle est pas dans leur tête.
Et sincèrement.
Elle est heureuse de pas y être. Vraiment.

@Cole Leary
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() message posté Mar 5 Sep 2017 - 13:30 par Invité
I mean, funny like I'm a clown? I amuse you? ✻✻✻ Il ferma les yeux quelques secondes, franchement, elle pouvait pas juste quitter son bureau en gardant le silence au lieu de chercher à avoir le dernier mot ? Il souffla. Maintenant il n'était plus étonné de savoir que ses autres danseuses parlaient derrière le dos de la jeune femme quand il observait pleinement le comportement de cette dernière, elle se tenait là, devant lui, cherchant à le défier ou il ne savait pas trop quoi. Sauf que ça marchait pas comme ça dans le business de Cole. Maebh au fond, peut-être qu'il l'aimait bien. Peut-être qu'il cherchait même un petit peu à la protéger des clients violents. Mais elle arrangeait pas son cas avec un tel comportement. Elle se comportait beaucoup trop familièrement avec lui, son boss. Aucune des autres danseuses n'adoptaient le même comportement avec lui, elles minaudaient pour finir entre ses draps mais quand il parlait elles se taisaient, elles obéissaient, et à côté de ça il y avait la jolie Maebh. Maebh elle venait jusque dans son bureau pour se plaindre de favoritisme mais elle lui demandait clairement de l'aider à ne plus en être victime, donc techniquement si il acceptait de l'aider il faisait du favoritisme. Cole avait peut-être le cerveau un peu ravagé par l'alcool mais dans sa tête ce raisonnement était parfaitement logique ; si la jeune femme qui lui faisait face ne voulait plus entendre les murmures dans son dos selon lesquels elle était favorisée alors elle ne devait pas se présenter au bureau de son boss pour un. lui demander de l'aide en lui donnant des clients violents histoire de faire taire les murmures. deux. lui tenir tête comme elle le faisait alors que les autres danseuses ne se le permettaient pas, ils se connaissaient depuis longtemps les deux mais ce n'était pas une excuse suffisante pour vouloir avoir le dernier mot. Il restait son boss avant d'être le fils de l'employeur des Malloy. Mais peut-être qu'elle voulait pas le comprendre ou du moins l'entendre de cette manière, la jolie danseuse. Maintenant qu'il se trouvait à quelques centimètres de la jeune femme il baissa la tête vers elle. « J’ai des clients réguliers. Qui n’veulent que moi. Tu vas faire comment ? » elle était insupportable. Il avait tout d'un coup beaucoup de respect pour son père qui devait, lui, se farcir presque toute la famille de la jeune femme et si ils étaient tous du même tempérament il devait certainement s'arracher les cheveux en voulant leur faire comprendre quelque chose. « Y'a un truc que tu comprends pas, chérie. » il aurait presque pu grimacer à utiliser ce surnom mais dans ce cas là son emploi était juste dégradant pour lui faire comprendre qu'ici il était le chef « t'es pas irremplaçable, ni pour moi ni pour eux. Ce qui veulent, tes clients, c'est tirer leur coup. Si j'te vire ils iront le tirer ailleurs, et moi je recruterai une autre danseuse. Il marche comme ça le business. » il marqua une pause avant de poser son doigt sur la tempe de la jeune femme « alors je me répète pour que ça rentre bien là-dedans, si tu veux arrêter de faire parler mes danseuses, commence par éviter de venir dans mon bureau pour me demander mon aide. » il s'éloigna d'elle « et arrête de me répondre comme si j'étais ton meilleur pote, c'est surtout ça qui fait parler si tu veux mon avis. »
✻✻✻
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