"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici you love to hate me + lioba 2979874845 you love to hate me + lioba 1973890357


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() message posté Dim 16 Avr 2017 - 18:52 par Invité

In time we hate that which we often fear. ✻✻✻ Les rayons du soleil perçaient à travers les volets entrouverts pour venir éclairer le dos dénudé de sa partenaire, sa longue et douce chevelure blonde qu'il caressait du bout des doigts en prenant soin de ne pas la réveillant, glissant sa main le long de son bras, le caressant distraitement, et fixant d'un air triomphant celle qui était endormie dans son lit. Elle était différente des autres ; elle était son trophée sans même le savoir, elle était sa plus grande fierté, sa plus grande provocation, elle était son arme destructrice dans cette lutte sans merci qui l'opposait à la mafia italienne. Il n'éprouvait pas le moindre sentiment pour elle, il admirait sa beauté tout au plus, elle n'était pas comme ses danseuses cherchant à obtenir ses bonnes grâces, elle était extérieure à son monde, elle était plus jeune que lui, et pourtant elle se mouvait dans ses draps, sans doute n'était-il qu'un homme de plus dans sa vie, elle avait tout pour plaire avec son corps de rêve et son visage d'une délicate beauté. Il ne cherchait pas à être plus qu'un énième partenaire sexuel, il appréciait sa compagnie, au lit comme en dehors, mais elle servait ses intérêts sans même le savoir et c'était le but qu'il s'était fixé à l'instant même où ses yeux s'étaient posés pour la première fois sur sa silhouette. Il n'avait prit que quelques secondes à peine pour la reconnaître, il se souvenait de la photo qu'il avait retourné tant de fois entre ses doigts alors qu'il suivait son père dans une maison italienne, qu'il entendait les cris déchirants dans les escaliers, que les coups de feux retentissaient à ses oreilles, il se souvenait du cadre qu'il avait enlevé du buffet et ce visage l'avait marqué. Elle était l'exception, l'unique italienne. Maître dans l'art du mensonge, il jouait l'innocence à ses yeux, alors qu'il se servait d'elle pour provoquer la mafia italienne, il le savait, il connaissait son passé à la jolie blonde, il pouvait tout lui révéler, il leur montrait leur proximité. Cole secoua la tête, l'alcool embrumait toujours ses pensées, il devait vraiment apprendre à ralentir, la drogue et l'alcool faisaient maintenant partie intégrante de sa vie, au même titre que le plaisir de la chair, sa vie n'était que débauche, que péchés capitaux. Il se redressa sur ses coudes, sa tête tournait, il ferma les yeux quelques instants, l'impression désagréable d'être sur un bateau, l'envie de se précipiter au dessus de la cuvette des toilettes pour régurgiter l'alcool ingéré. Il grimaça, ouvrit les yeux, jeta un regard en biais vers Lioba avant de se pencher vers elle pour approcher ses lèvres de son oreille « on se réveille raiponce. »  Il était presque délicat et attentionné avec elle, il était obligé de la traiter comme une princesse, de la considérer comme à part, ça le tuait, ça lui demandait des efforts surhumains pour ne pas lui cracher sa haine des italiens au visage, mais il devait continuer son jeu, c'était son moyen de pression. Les souvenirs de la veille s'était évaporés de son esprit, il avait l'impression d'être tombé dans le coma, d'avoir tout oublié, il avait beau réfléchir encore et encore il ne parvenait pas à se souvenir de ce qui c'était passé, seul le corps de sa conquête lui semblait réel tant les effets dévastateurs de l'alcool avaient détruits ses capacités de réflexion. Une migraine tapait dans son crâne « putain fais chier, il me faut un doliprane. » il glissa le revers de sa main sur son front en soupirant, l'alcool c'était tellement bon sur le moment, le lendemain c'était désastreux. Pour chacune de ses gueule de bois il se disait ne jamais recommencer, jusqu'au soir même où la bouteille de whisky et les corps de ses danseuses l'attiraient, il ne résistait jamais bien longtemps. « tu veux manger quelque ch ... » il rejeta le drap qui recouvrait son corps d'un geste brusque « l'idée de bouffer me donne clairement envie de vomir. » s'asseyant sur le bord de son lit, il attrape son visage dans ses mains « merde, tu te souviens de ce qui s'est passé hier soir ? »

✻✻✻
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@Lioba Roy-Stozzi
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() message posté Dim 16 Avr 2017 - 22:39 par Invité
Tu rêves. C’est rare que tu rêves. Mais tu rêves. Et t’aimes pas rêver, parce que t’oublies les rêves juste après le réveil. Et c’est pas une sensation que t’aimes. Particulièrement quand t’as l’impression que tes rêves, c’est des souvenirs. Et que c’est des souvenirs que tu retrouveras jamais. Alors ouais, dans tes rêves, tu t’souviens d’être rentrée chez tes parents un soir, complètement shooter à un produit finissant probablement par -ïne mais dont tu te souviens plus du nom. Ouais, tu rêves de ton père, l’épaule en sang, maudissant ces “putains d’irlandais”. Tu te souviens de ta mère, pleurant dans le canapé, le maudissant lui pour “nous avoir mis dans une situation pareil.” Et tu te souvient d’avoir ris, et de les avoir maudis tous les deux parce qu’ils t’avaient mis au monde dans une cage dorée, et que tu détestais ça. Tu détestais ça plus que tu les détestais eux. Tu te souviens d’avoir fait ta gamine en regardant ton père et en appuyant de ton doigt blanc sur sa plaie ouverte sur l’épaule et en enfonçant ton doigt, appuyant particulièrement sur un objet qui te semblait métallique. “Cheh.” Et tu rêves d’avoir monté les escaliers en rigolant comme une débile. Et t’as ce moment, au réveil, ou t’as ces souvenirs, légers. Mais jamais persistants, qui s’en vont quoique tu fasses. Alors tu t’y accroches pas. Jamais. T’aimerais parfois. Parce que parfois, tu te souviens de ce genre de trucs. De moments où t’as redonné à tes parents toute la haine que tu ressentais. Et ces moments là, ouais, oh ouais, tu voudrais t’en souvenir. Mais à l’époque, t’étais trop dans les vappes, trop dans les nuages. Ces souvenirs là, tu les avais même pas le lendemain matin.

Tu sens des doigts dans tes cheveux, certains sur ton bras à l’air. T’es probablement nue sous ce drap, et franchement, c’est loin de te déranger. Ça veut dire que t’as passé la nuit autre part, ou si pas autre part, au moins avec quelqu’un. T’ouvres les yeux doucement, face à un mur, juste à temps pour entendre quelques mots, murmurés à ton oreille. “on se réveille raiponce” Tu reconnais cette voix. Tu penses. Tu la remets sur le visage d’un type que tu vois, parfois. Plus souvent que jamais. Un type qu’habite à Camden Town, et ça, déjà, t’aimes moins. Parce que quand tu sortiras d’ici, t’as peut-être des chances de croiser Kylian, et t’as pas envie de ça. Vraiment pas. T’es bien là, dans ces draps. T’essayes de te raccrocher à ton rêve. Aller. Accroche toi merde. T’as enfoncé une balle dans l’épaule de ton père avec tes propres doigts. Faut que tu te souviennes de ça. Au moins de ça. Alors tu essayes d’imaginer des boxes dans ton cerveau et tu ranges cette info quelque part, bien, bien rangée, là où jamais elle partira. Et t’as ce sourire qui se propage sur ton visage. Franchement Lioba, parfois, t’es flippante. Tellement sadique avec tes parents que c’est flippant. “putain fais chier, il me faut un doliprane” Tu t’assois. Tu prends l’élastique à ton poignet, et tu t’attaches les cheveux, serrés, en cette queue de cheval haute.

Rapidement, il te propose de manger quelque chose, mais il finit pas sa phrase, il veut aller vomir. Toi tu ricanes. Pas méchamment, rarement méchamment avec Cole. C’est juste qu’il finit souvent bourré, et souvent avec la gueule de bois. Alors que toi, t’es une pro, tu sais doser. T’as toujours su doser. Jamais trop boire, jamais pas assez.Remplacer par l’alcool en plus par de la caféine dans un bon coca et un peu (beaucoup) de tabac. Il se lève finalement, Cole. Il a l’air perdu, ou peut-être juste qu’il a la tête fatiguée. Que ça résonne là haut, que ça tambourine. “merde, tu te souviens de ce qui s'est passé hier soir ?” Tu souris. Bien sûr que tu te souviens. T’es Lioba après tout. C’est rare que tu boives assez pour pas te souvenir. Et en général, c’est avec Noé. Parce qu’elle te rend dingue. Et qu’elle t’énerve au point ou t’essayes de l’oublier, cette colère. Mais jamais avec Cole. Tu t’dis que ce serait con d’oublier des bons moments comme ceux-là. Et t’aimes bien profiter de sa gueule de bois le maintenant, sans avoir à la subir. Tu trouves ça drôle. Quelque part, d’une manière tordue, ça te fait te sentir supérieur, peut-être un peu. Alors tu lui souris, à Cole. Et tu te lèves rapidement, choppant tes sous vêtement et les enfilant pour aller te balader à côté de lui, chercher un doliprane. Tu sers un verre d’eau et tu lui donnes les deux. T’es habituée à cette maison. “Oui. Il s’est passé qu’on était dans un bar et qu’on a fini dans ton lit où j’ai finit par rêver que je torturais mon père en lui enfonçant une balle dans l’épaule avec mes doigts. N’est-ce pas joyeux ?” Tu regardes autour de toi rapidement, ta queue de cheval contrebalançant tes mouvements. “T’aurais pas vu mon pantalon ?” Et tu lui souris, un peu gênée, un peu pas du tout. Parce que t’es là, et que même si Cole, il est pas le gars le plus important pour toi, loin de là, t’aimes bien être avec lui, d’être en sa présence.
so do you
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() message posté Dim 16 Avr 2017 - 23:28 par Invité

In time we hate that which we often fear. ✻✻✻ Les pensées encore noircies par l'alcool, il fixait de sa vision trouble le corps de sa charmante et douce conquête ; depuis des années il connaissait la guerre qui opposait les Italiens aux irlandais, il n'en connaissait pas forcément le départ mais il suivait tel un pantin les ordres de son père, il en était venu à se persuader que les Italiens étaient ses plus grands ennemis et pourtant la délicate poupée qui dormait entre ses draps était la fille d'un mafieux italien. Il couchait avec elle juste pour faire chier le monde, la pauvre elle ne connaissait rien à tout ça et lui il jouait avec son corps pour enrager la mafia italienne, il lui suffisait de se pencher vers elle pour lui révéler toute la vérité et ça leur faisait peur, il adorait les tenir de cette manière, joindre l'utile à l'agréable. Il la regardait s'extirper des bras de morphée, son sourire  triomphant toujours bien ancré sur ses lèvres. Du regard il suivait le mouvement de ses mains qui se glissaient dans ses cheveux pour les attacher en queue de cheval, elle était impressionnante cette fille quand même, elle ne connaissait vraiment rien des agissements de son père ? une fille aussi intelligente devait bien se douter que quelque chose ne tournait pas rond dans sa famille. Mais c'était bénéfique pour lui, pour sa famille irlandaise, la mafia c'était sa famille, il pouvait bien coucher avec une jolie blonde pour servir leurs intérêts « faut vraiment que je ralentisse sur la vodka, j'suis pas russe. » un soupir d'exaspération, non il avait clairement pas la capacité des russes en matière d'alcool, dommage pour lui. C'était bien la raison pour laquelle il se trouvait dans le flou total quant aux évènements de la veille, mais heureusement il y avait Lioba ; la jolie Lioba qui elle était bien plus raisonnable que lui, elle se souvenait très bien de la veille, elle ne se noyait pas dans les bouteilles. « Oui. Il s’est passé qu’on était dans un bar et qu’on a fini dans ton lit où j’ai finit par rêver que je torturais mon père en lui enfonçant une balle dans l’épaule avec mes doigts. N’est-ce pas joyeux ? » putain de merde, elle était sérieuse là ? Le bar c'était habituel pour lui, il était un pilier de comptoir, le type sexy qui finit ivre mort sur une table pour hurler des chants irlandais, c'était sa vie. Le coup de la balle c'était la première fois qu'il l'entendait, ça le faisait presque angoisser, il avait presque envie de choper son portable pour envoyer un message à theo ou à son père pour les prévenir mais à quoi bon ? des souvenirs embrumés par l'alcool, il n'avait pas à s'inquiéter, il pouvait glaner des informations. « t'as pas l'air de beaucoup l'aimer ton père. » la phrase mêlée à un rire ça passait beaucoup mieux, ça faisait tout de suite moins fouineur « qu'est-ce qu'il t'as fais, il assistait pas à tes spectacles de danse quand t'étais gamine ? » abruti de Cole. Elle était en train de lui préparer des doliprane pour l'aider contre cette migraine qui tambourinait dans son crâne et lui jouait bêtement au psychologue de comptoir, il se comportait toujours comme le parfait crétin ; ce qui ne l'avait néanmoins pas empêché de s'emparer du verre pour en avaler le contenu en grimaçant « c'est dégueulasse. » autant le médicament que la balle dans l'épaule. « T’aurais pas vu mon pantalon ? » Cole se frotta les yeux avec les poings avant de tourner sur lui même pour tenter de repérer ledit pantalon avant de poser son regard sur le corps de la jeune femme « t'as pas besoin de t'habiller, t'es canon comme ça. » et le sourire charmeur à l'appui « t'as pas déjà envie de me quitter quand même, si ? »

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() message posté Dim 16 Avr 2017 - 23:55 par Invité
Tu sais pas trop pourquoi tu lui as déballé ça comme ça. Maintenant tu flippes un peu qu’il prenne la fuite. Mais vous êtes chez lui. Donc prendre la fuite, ce s’rait compliqué. Tu lui as dit, pourquoi ? Parce que t’en avais marre de garder ce côté caché de toi ? Ce côté que t’aimes plus que tu devrais ? Ce passé de délinquante juvénile que tes parents t’ont créés alors que tu prenais juste de la drogue. Et puis, t’as pas envie d’oublier ça. D’oublier que oui, à une époque, t’avais le dessus sur eux. Qu’à une époque, tu t’en foutais de ce qu’ils disaient, pensaient, de ce qu’ils pouvaient faire. Parce qu’à l’époque, t’étais sous -ïne tout le temps, et que tu craignais rien, à l’époque. Et surtout pas tes parents. Oh non, mais ces millionnaires bobos que t’as jamais pu supporter. Et pourtant, ironiquement, t’aimais cette vie de château. Tu t’éclatais toujours dans les soirées mondaines. Mais un jour, t’en as eu trop, t’as eu besoin de connaître ce qu’il y avait là, dehors. Et ce que t’as découvert, ça t’a changé la vie. Et ça a, sans aucun doute, changé la vision que t’avais de la famille parfaite. Famille parfaite ouais, bien sûr. Alors ouais, peut-être que Cole était pas forcément la bonne personne à qui en parler. Mais t’avais besoin d’en parler, de rendre ça réel. De te dire que c’est pas qu’un rêve, que c’est arrivé. Et tu sais que c’est arrivé, parce que maintenant que tu t’en souviens, tu te souviens bien de la froideur et de la douceur de ce bout de métal, de la chaleur de sa peau, et de ton sourire quand t’as enfoncé la balle un peu plus loin. Du visage de douleur qu’il avait aussi.
C’est drôle.
T’es pas une fille méchante de base Lioba. Mais quand tu penses à ta famille, à tes parents. A ta soeur qui s’est cassée à cause d’eux, de tes petits frères encore enfermés là bas, t’as juste envie d’y retourner et de toi même appuyer sur la gâchette. Les libérer tous les deux, tes frères. Te libérer aussi. Parce que tu sais que c’est temporaire tout ça. Londres, la liberté. Kylian, Goliath, Solal, Cole. Ta cousine, ta grand mère. Ils sont temporaires. Oui, un jour, ton père, ta mère, ils penseront que t’en as eu assez, et ils te diront : “Allez Lioba, time to go home.” Et toi, tu les suivras, parce que tu pourras rien faire d’autre. Et ça, ça te tue d’y penser.

t'as pas l'air de beaucoup l'aimer ton père.” Et il rigole doucement. Oh si seulement il savait. Tu réponds pas, non, pas maintenant, pas tout de suite. Tu pourrais lui répondre, mais Cole, tu l’connais pas assez bien. Ou peut-être que c’est ça, qu’est bien. Que tu le connaisses pas beaucoup. Peut-être que c’est pour ça que t’oses tout lui dire, même les pires choses. Et peut-être que Cole, il l’acceptera. Parce qu’il a pas réagit exactement comme tu pensais qu’il réagirait. Il t’a pas traité de folle. Alors qu’il aurait pu. Il aurait même presque du en soit. Mais non, il l’a pas fait. Et c’est plutôt une bonne chose. “qu'est-ce qu'il t'as fais, il assistait pas à tes spectacles de danse quand t'étais gamine ?” T’ouvres ta bouche, mimant un air outragé. Et tu rigoles. Parce qu’il sait pas, il connait pas. Mais ça te fait rire. Alors c’est vraiment cette image que tu dégages hein ? Cette image de petite fille parfaite. Ah ça. Pas que t’aimes pas cette image, mais elle est fausse. Si fausse que parfois, elle est lourde à porter, cette image. Les hommes ne comprennent donc pas que quand une fille se relève les cheveux, c’est pas pour faire joli, ni pour faire propre ? Pas dans ton cas. Oh non, dans ton cas, c’est un moyen de te remonter les manches. De faire des choses que tu pourrais pas faire autrement. Ou un canaliseur peut-être, au contraire. Une habitude surtout. Sans laquelle tu serais perdue. Tu cherches ton pantalon des yeux. Pas que tu te sentes nue sous son regard, ou du moins, pas que ça te dérange. Mais t’as des trucs à faire dehors. Probablement. Comme essayer d’éviter Kylian en partant tôt. “t'as pas besoin de t'habiller, t'es canon comme ça.” Tu lui souris ironiquement. Quel compliment. “t'as pas déjà envie de me quitter quand même, si ?” Alors tu finis par te mettre face à lui et à passer tes mains autour de son cou, pour qu’elles arrivent à sa nuque. “Na, j’ai pas envie de partir. J’ai juste pas envie de rester à Camden Town. Et je suis que je suis bien comme ça. Mais un rappel fait jamais de mal.” Tu le lâches, sans faire quoique ce soit d’autres et tu te rallonges sur le lit, transversalement. Une partie de tes jambes pendent du côté de Cole, alors que ta tête regarde le mur de l’autre côté. “J’ai jamais fait de danse. Et c’était un connard. Un connard millionnaire. C'en est toujours un. Je sais pas qui lui a tiré dessus, j’étais pas là, j’me souviens pas, mais faudra que je pense à le remercier si j'croise sa route un jour.” Et tu laisses échapper un soupir. Parce que finalement, en parler, ça te fait plus de bien que tu le pensais. Vraiment, vraiment du bien.
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() message posté Lun 17 Avr 2017 - 14:04 par Invité

In time we hate that which we often fear. ✻✻✻ Les mots de sa partenaire résonnaient encore dans sa tête et ce n'était pas l'alcool qui lui retournait la tête cette fois-ci ; elle venait bien de lui confier la nature de son rêve et même si sa nature de goujat aurait préféré l'entendre parler d'un rêve érotique il devait bien admettre que ce genre d'informations - bien qu'effrayantes - étaient bonnes à prendre et à transmettre à la mafia irlandaise. La voir détester autant son père avait quelque chose de jouissif quand même, Cole c'était pas franchement le mec méchant bien au contraire, sans prise de tête, un joint entre les dents la plupart du temps, relax à appeler poto des inconnus juste pour les détendre, mais il ne pouvait qu'éprouver une joie malsaine en contemplant avec triomphe les problèmes internes à la mafia irlandaise : une fille qui déteste son père mafieux, ce père qui avait causé tant de tord au sien, c'était un plaisir mesquin mais ô combien agréable. C'était du sadisme pur et simple, encore un trait de caractère de débauché à rajouter à la liste, celui qui s'en foutait de tout, le désinvolte qui ne voulait prendre conscience de la vie. Traumatisme d'enfance diraient les psychologues, il leur en foutrait du traumatisme d'enfance, voir son père loger une balle dans la tête d'un type sans le comprendre c'était du putain de traumatisme de compèt' clairement. Il s'accrochait à toutes les informations qu'il pouvait glaner, la fouine de son monde de brutes, le bon copain à l'écoute, celui à qui l'on pouvait tout confier parce qu'il était trop bourré pour se souvenir de quoique ce soit le lendemain, l'alcool continuait de bouger dans son ventre, dans sa tête, mais il s'accrochait aux paroles de la jolie blonde. Ses mains s'étaient posés aux hanches de Lioba alors qu'elle venait glisser les siennes derrière sa nuque, rien de plus. Elle était contrariante cette fille. « Na, j’ai pas envie de partir. J’ai juste pas envie de rester à Camden Town. Et je suis que je suis bien comme ça. Mais un rappel fait jamais de mal. » très contrariante. Et maintenant il fallait la laisser partir, pas très loin, elle allait juste s'allonger sur le lit, juste à côté, lui il suivait ses mouvements du regard, s'arrêtant sur ses courbes féminines et la jambe qui pendait sur le côté « t'as peur d'croiser quelqu'un ou quoi ? » un membre de la mafia italienne peut-être, ça serait tellement marrant, ça foutrait sa petite couverture en l'air aussi ça c'était moins marrant « c'est ton mec, il sait pas que tu le trompe avec le type le plus sexy de la terre à savoir moi ? » son rire joyeux se mêle au silence de la pièce « tu sais que c'est pas sympa, ça peut détruire l'égo d'un mec ça. » petit con incapable d'être sérieux. Mais elle était jolie Lioba, elle devait bien avoir quelqu'un dans les parages, non ? peut-être que non, peut-être qu'elle aimait juste profiter de la vie sans chercher à se poser, il savait pas grand chose sur elle après tout. Le soupir qui s'était ensuite échappé de ses lèvres en disait long, parfois il se soulait lui même. Rapidement il avait attrapé le paquet de clopes qui traînait sur sa table de nuit et s'était dirigé vers la fenêtre qu'il avait ouverte histoire de s'appuyer sur le rebord pour fumer en paix. « J’ai jamais fait de danse. Et c’était un connard. Un connard millionnaire. C'en est toujours un. Je sais pas qui lui a tiré dessus, j’étais pas là, j’me souviens pas, mais faudra que je pense à le remercier si j'croise sa route un jour. » la fumée de sa cigarette s'évaporait dans l'air, il ne répondait pas encore à la jolie blonde, il réfléchissait. Elle en savait des choses, plus que ce qu'il avait imaginé. « certainement un autre connard millionnaire. », il s'était tourné, avait appuyé son dos contre la fenêtre et la fumée emplissait maintenant la pièce « et du coup tu comble le vide en t'envoyant en l'air avec un autre millionnaire » l'argent sale « tu le vis bien, électre ? » il était vraiment urgent de le frapper ce petit con.

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() message posté Lun 17 Avr 2017 - 22:40 par Invité
Les yeux rivés sur le mur, t’es pas certaine d’aimer ce qui arrive. Pas ce qui se passe, non ça, ça te dérange pas. Après tout, passer du temps avec Cole, c’est plutôt une bonne chose. Il fait pas partie de ces gens que tu seras triste quand tu devras partir. Mais tu perds pas ton temps avec lui, et ça, c’est une bonne chose. Quand tu devras partir. Cette pensée te donne la nausée. T’as beau pas avoir trop bu hier, t’as beau pas avoir besoin d’un doliprane, t’aurais bien besoin d’un punching ball, là, maintenant. Ou de revivre cette scène que t’as rêvée cette nuit. Parce que ton père, il te rend dingue. Il te fait montrer des parts de toi que t’aurais voulu jamais découvrir. C’est vrai quoi, t’étais bien avant. T’étais bien avant qu’il vienne t’annoncer qu’il te fiancerai à un type inconnu qui pue de la gueule. C’que tu le déteste. Lui et Timeo. Les deux. Leur arrangement te tue. Pourquoi ? D’où aller utiliser une personne comme un objet ? J’suis pas une transaction financière merde. Les questions de Cole, elles te sont un peu passées au dessus de la tête. Parce que ouais, ouais, t’as pas envie de croiser quelqu’un, mais sincèrement, tu préférerais mille fois être enfermée dans une pièce à double tour avec Kylian que d’être en train de te souvenir que ouais, Londres, c’est qu’un passage. Un passage pour te soigner soit disant, pour que tu reprennes pied. Ah ! La blague ! Si seulement ils savaient à quel point tu deviens pire au fur des jours. Si seulement ils savaient que plus ils te laissent ici, plus ils te perdent. Cole, il a ce pouvoir sur toi, que t’avais jamais remarqué avant ce matin. Ce truc qui fait que tu lui parles. Pas comme tu parlerais à un psy. Mais avec lui, dans cet endroit, t’as l’impression de pouvoir penser et dire tout c’que tu veux. Sans barrière. Sans cette face de gentille fille. Pas que tu l’sois pas, gentille. Après tout, y’a certaines personnes, avec qui ce côté sombre, ce côté sadique, tu l’auras jamais. Oh jamais. Cole fait pas parti de ce genre de personne. Cole fait partie de ce genre de personne qui sait te faire dire la vérité, qui sait te faire de révéler. Peut-être que t’as l’impression que lui dire ça, ça pourra avoir des répercussions quelque part. Parce que Lioba, tu fais rarement des choses pour rien. Et tu l’sais pas, pourquoi tu fais ça. Mais le fait que t’en parles à Cole et pas à quelqu’un d’autre, doit y’avoir une raison, non ? Ou alors c’est vraiment juste que t’as envie de parler ce matin. Avec des gens. Et les gens, ils se résument à Cole. Tu l’écoutes aussi s’envoyer des fleurs, et ça t’fait rire. Parce que c’est un peu aussi ce que tu viens de faire. Et parfois, juste parfois, tu t’dis que Cole et toi, vous collez bien. Pour les nuits, comme ça, que c’est normal que vous vous entendiez bien. Parce que vous avez cette même surestime de vous. Que vous avez ce même humour moqueur, qui se transforme souvent, trop souvent, en humour méchant avec les bonnes personnes.

Alors tu continues de parler, oui. Tu parles, et déballe tout sur cet homme que t’appelles ton père. Parce qu’autant que tu détestes ça, c’est ce qu’il est. Ton père. Et même si tu trouves que c’est un connard de première, il est bien là, bien ancré dans ta vie. Ta vie qu’il a une bonne pratique à rendre misérable. Dégueulasse. “certainement un autre connard millionnaire.” Avant ce matin, tu t’souvenais même plus qu’il s’était fait tiré dessus. T’avais jamais réfléchi à qui avait pu lui faire ça. Mais Cole marque peut-être un point. Si y’a bien un truc dont t’es sûre, c’est que ton père, il est loin d’avoir que des potes. Bien loin de là. Et ce, même dans les hautes sphères que votre famille a l’habitude, ou avait l’habitude, de fréquenter. Les relations internationales étaient certainement pas faciles non plus, ça c’est clair. Mais à l’époque, t’étais gamine, ton père, c’était un génie. Un génie qui réglait tous les problèmes. Ah, la blague. “et du coup tu comble le vide en t'envoyant en l'air avec un autre millionnaire” Tu te relèves à ces mots, ils te font sourire. C’est drôle de sourire à quelque chose de si peu marrant. De sourire sur des discussion de fric et de filles de millionnaire s’laissant aller aux plaisirs charnels avec d’autres millionnaires. Comme quoi, on sort jamais vraiment d’un cercle, pas vrai ? Ça te tue d’y penser. D’te dire que même quand t’as le plus envie de te tirer loin de tout ça, ça te rattrape. “tu le vis bien, électre ?” Cette fois, tu te lèves même du lit et tu t’approches de Cole, qui s’est retrouvé à fumer, son dos contre la fenêtre. De tes doigts fins, tu choppes sa clope, qu’il tenait entre ses lèvres, et tu la mets entre les tiennes. T’aspires le doux poison, et tu lui tends le fin tube en recrachant la fumée sur le côté, la tête haute. “Crois moi, si j’esseyais de retrouver mon père chez toi, tu serais déjà crevé, étouffé sous ton propre oreiller.” T’es cruelle, vive, et meurtrière dans tes paroles. Mais t’y peux rien. Rien que l’idée de ton père aujourd'hui te répugne. Te donne envie de gerber. Tu poses ton avant bras sur l’épaule de Cole, face à toi, t’approches de lui, et lui souris. “Et t’es pas crevé que je sache. Et puis Electre, elle a tué sa mère aussi. Et c’est pas mon cas. Pas encore.” Plus t’en parles, plus tu parles, à moitié en riant, à moitié en te moquant, de la mort de tes parents, plus tu l’imagines, plus tu le rêves. Plus tu ressens la liberté que ça pourrait t’apporter. Et ça te fait peur un peu. Pas tes pensées, pas la mort de tes parents, non. Le fait que tu comprennes que maintenant que cette liberté, que tu t’octroies, tant que t’auras rien fait, ils la reprendront, à un moment ou à un autre.
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() message posté Mar 18 Avr 2017 - 18:35 par Invité

In time we hate that which we often fear. ✻✻✻ Elle avait réussit à éveiller sa curiosité à ce petit con, c'était pas franchement chose aisée mais il lui portait une oreille attentive, il drainait les informations, fouine parmi les fouines, gardant dans un coin de son cerveau ravagé par la drogue tout ce qui lui paraissait intéressant de retenir, tout ce qui pouvait faire tomber ses ennemis, les détruire de l'intérieur, au sein même de leur camp ; la mafia c'était la famille, le sang, c'était tout, il était prêt à risquer sa vie pour sa mafia, pour sa famille alors il devait en être de même pour les italiens et les italiens il les tenait, juste en partageant du plaisir avec la jolie blonde, Lioba. C'était salaud de sa part de lui cacher la vérité mais elle semblait baigner dans le mensonge depuis son enfance, il était pas responsable des actes de son père, il avait beau en vouloir au sien au moins il avait été face à la vérité, très tôt, trop tôt, de la mort devant les yeux à l'enfance avait fait de lui ce qu'il était aujourd'hui, un drogué proxénète qui profitait du magnifique corps de la fille d'un mafieux italiens, petit con provocateur. Il était pas convaincant dans son rôle de psychologue de comptoir mais visiblement ça allait à sa Raiponce, alors il écoutait sa douce voix, il se concentrait pour ne pas perdre le fil malgré les vapeurs d'alcool, malgré la fumée de sa cigarette, malgré son corps de rêve qui lui donnait plus envie de la couvrir de baiser que de l'écouter parler, mais cette fois-ci c'était différent. Il était pas doué pour écouter les autres, mais là c'était important, c'était nécessaire. Lioba elle s'était levée pour lui piquer sa cigarette et l'apporter à ses lèvres et il l'avait suivi du regard, elle était jolie lioba, c'était pas heather parce que seule heather comptait, mais elle avait quand même quelque chose, au delà de ses précieuses informations. Elle était jolie mais il n'en perdait pas la tête pour autant, rapidement il avait glissé ses doigts sous le menton de la demoiselle pour l'obliger à le regarder droit dans les yeux, il n'aimait pas ne pas obtenir de réponses à ses questions, précieuses question, toujours la fouine de la mafia, se mêlant de ce qui ne le regardait pas, questions indélicates « t'as pas entendu ma question ou quoi ? » il s'était rapproché d'elle, glissant ses lèvres près de son oreille une nouvelle fois « t'as peur d'croiser quelqu'un ? » curiosité maladive, mauvais défaut. Il voulait savoir pourquoi elle tenait tant à ne pas rester dans le coin, ça le rongeait de pas savoir, il détestait ça, ne pas avoir de réponse, surtout à une question aussi importante, peut-être qu'il y avait son père dans le coin et si c'était ça il devait le savoir, il devait prévenir, alors il devait fouiner. Cole s'était retourné pour poser ses coudes sur le rebord de la fenêtre, sa clope de nouveau dans sa bouche dont il laissait la fumer s'évaporer au dehors, il souriait à la remarque de son interlocutrice cruelle et sadique « Crois moi, si j’esseyais de retrouver mon père chez toi, tu serais déjà crevé, étouffé sous ton propre oreiller. » il ne la regardait pas, laissant ses yeux admirer le paysage qui s'offrait à lui. Elle était pleine de surprise Lioba, peut-être un peu trop, ça l'angoissait, il aimait contrôler ce qui se passait et ce n'était pas le cas. Elle était violente la jolie blonde, dans ses paroles en tout cas, il voulait pas finir tué par ses jolies mains, elle n'y parviendrait pas, il était pas aussi bête que les mafieux italiens, même si sa débauche quotidienne avait endolori son cerveau, qu'il parlait en énigme et qu'il était débile, souvent. Il savait jouer au débile, au simplet, mais il écoutait et il retenait, il était pas toujours con. Souvent drogué, souvent à l'ouest, à planer à trois-mille, oui, ça lui donnait l'air débile, mais il savait y faire Cole, il gérait son business d'une main de maître. « T'es pas cap de me faire du mal, raiponce. » elle l'appréciait trop, ou peut-être pas, mais au moins un peu sinon elle ne reviendrait pas à chaque fois, et puis elle ne se confierait pas comme elle était en train de le faire, certainement pas à sa petite tête à claques. Ils étaient pas différents tous les deux, au fond, même si elle n'en avait sans doute pas conscience, lui aussi en avait longtemps voulu à son père, quand il avait commencé à devenir pareil, instrument de la mafia, gamin violent et instable, adolescent accroc aux amphet' et un peu de tout ça pour l'adulte. « Et t’es pas crevé que je sache. Et puis Electre, elle a tué sa mère aussi. Et c’est pas mon cas. Pas encore. » il avait arqué un sourcil à l'entente de ses paroles, elle ne pouvait pas voir la surprise sur son visage. La fumée de nouveau devant le visage, l'alcool brouillant ses pensées quelques fois, le doliprane qui faisait effet, un peu, les yeux fermés il laissait la brise caresser son visage « t'attends quoi pour le faire ? tu flippes ? » qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire à lui, être désinvolte.

✻✻✻
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() message posté Mar 18 Avr 2017 - 22:58 par Invité
Tu sais pas vraiment si t’as peur de ce que tu ressens, de cette haine, bien trop forte pour toi, qui se balades dans ton corps. T’es étonnée de pas avoir les poings fermés, mais tu te dis que c’est peut-être justement parce que cette haine, t’arrives à la faire sortir, t’arrives à l’exprimer. Face à Cole, du moins, oui, t’y arrives. Tu finis par penser que peut-être, il faut que commence à assumer cette partie haineuse, revancharde, de ta personnalité. Parce que si tu le fais pas, t’as peur qu’elle pète, un jour, et que t’arrives plus rien à contrôler. Et t’aimes pas, pas avoir le contrôle, particulièrement sur toi même. Alors Cole, il est là comme un réceptacle de cette haine, de cette folie qui te transperces. “t'as pas entendu ma question ou quoi ?Si, j’ai juste pas envie d’y répondre. Tu comprends pas pourquoi il s’intéresserait à ta vie personnelle. L’ironie, quand c’est toi qui lui déballe tes doss familiaux. Mais pas ta love life, non ça, tu veux pas lui en parler, tu t’y refuses même, en soit. Parce que bon, parler d’un gars que t’évites avec un autre avec qui tu couches, c’est loin d’être le meilleur des plans pour passer une bonne matinée. Cela dit, lui annoncer que t’as envie de buter tes parents, c’est peut-être pas mieux. D’ailleurs, ça t’étonne, que ce soit si calme. Il est aussi dingue que toi, Cole ? Ou alors il en a juste littéralement rien à battre de coucher avec une fille aux rêves de patricides. “t'as peur d'croiser quelqu'un ?” Il insiste, ses lèvres proches de tes oreilles. Ça te fais réagir, c’est clair. Cole, il est de ceux qui te font vraiment ressentir des trucs quand t’es avec lui. Rien qui pourrait engendrer un attachement, mais c’est clair que physiquement, si, ou quand, tu partiras, il te manquera. Tu changes de sujet, tu veux pas lui répondre, pas tout de suite. Peut-être plus tard, peut-être que tu finiras quand même par lui répondre, juste pour qu’il te foute la paix. Mais pas maintenant, pas tout de suite. Tout de suite, t’essayes de comprendre ton train de penser. T’essayes de comprendre d’où il te vient, ce dégoût, d’où elle te vient, cette haine. Quand elle a commencé aussi. Il est retourné, il regarde par la fenêtre. Ça te fait rire jaune quand tu te rends compte que tu pourrais peut-être voir la fenêtre de l’appart de Kylian d’ici. Tes mots sont durs une fois de plus, mais en ce moment, t’as l’impression de rien pouvoir dire de sain, ni de doux. En ce moment, t’as l’impression d’être contrôlée par cette envie de tout brûler, tout détruire. Et particulièrement tes parents, qu’ont détruits ta famille. “T'es pas cap de me faire du mal, raiponce.” Tu rigoles. Il a pas tord. De toute façon, t’es pas cap de faire du mal à quiconque. En soit, t’es quelqu’un de pas violente. Juste. En ce moment, il se passe un truc en toi, un changement doux, loin d’être rapide. Et pourtant bien plus violent que tu le voudrais. Il te fait devenir une connasse avec des gens que tu viens de rencontrer, il te fait proférer des menaces de morts sur tes parents, il te fait faire beaucoup de choses que t’aurais jamais fait avant. Ce changement, t’as envie de savoir d’où il vient, pourquoi il a commencé.

Ta haine se concentre sur ta mère, tu remercieras Cole de t’avoir parlé d’Electre, plus tard. Parce que t’en veux autant à lui qu’à elle. Tu sais pas s’ils ont prévus la destruction de ta vie ensemble, mais si c’est le cas, ah, ils ont bien fait de se marier, les enfoirés. “t'attends quoi pour le faire ? tu flippes ?” T’attends quoi ? Ouais, c’est vrai t’attends quoi ? Bah t’attends que t’es Lioba. Et Lioba, t’es douée avec les mots, très douée. Mais les actes, ils sont rarement là. Lioba, t’es pas une tueuse, loin de là. Lioba, les seules créatures que t’as tué, c’était des araignées, et des insectes. Et tu comptes pas te mettre à tuer des gens, jamais. T’espères. Oui. Ce serait bien de rester innocente toute ta vie, ce serait même une très bonne idée. Mais ces idées, t’y peux rien, elles sont là. Bien malgré toi. Elles sont là. Alors tu repars, sur le lit, et tu t’assois dessus, ton visage posé sur tes paumes ouvertes. “Kylian. C’est un mec que j’évite, et il habite à Camden. Et c’est pas que je flippe, c’est que à part dans les mots, ou dans le désir, la violence, j’suis pas fan. Enfin je crois. Mais plus j’y pense, plus j’en doute. Plus j’me dis que peut-être, j’suis violente aussi après tout.J’aime pas la violence, parce que si un jour, je deviens violente, alors je ressemblerais à mon père, qui s’amusait parfois, à frapper nos employés, sans raison aucune.J’ai pas envie d’être comme lui.” C’est drôle qu’à ce moment là, tu pleures pas. T’as le regard fixe, quelque part, et tu le bouges pas. Ta voix est froide, monotone, presque sans vraiment de sentiments. T’es un peu comme une coquille vide, juste remplie de ressentiments.
so do you
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() message posté Jeu 20 Avr 2017 - 18:38 par Invité

In time we hate that which we often fear. ✻✻✻ Elle était tellement différente de ce qu'il avait imaginé, il la connaissait pas tant que ça en réalité, il connaissait plus chaque parcelle de son corps que ce qui se passait dans sa petite tête, ses pensées sombres faisaient surface à son plus grand plaisir, il pouvait concentrer son attention sur elle, sur les mots qui s'échappaient de ses lèvres pour former des informations précieuses, il avait été élevé pour haïr la mafia italienne et au delà de la mafia sa haine s'était étendue au peuple dans son intégralité, c'était idiot il en voulait à des innocents, il la nourrissait cette haine, héritage de son  paternel, il avait été éduqué pour les détester, leur faire la misère et Lioba était son arme secrète, l'arme destructrice dans son délire de vengeance. C'était le délire qui animait son père et qui coulait dans ses veines comme un poison sans antidote, il ne vivait que pour sa pègre et ses règlements de comptes idiots et Cole il était en marge de tout ça, presque en marge, il servait sa cause, pantin entre des mains destructrices, mais il n'agissait pas, il ne tirait pas, ses mains délicates ne touchaient que les corps de femmes et non pas les armes froides, il récoltait les informations sans cesse, se faufilant dans la tête des gens pour les mettre en confiance parce qu'il était con, que c'était facile de se confier à un drogué. Et Lioba elle se confiait et c'était beau mais pourtant il y avait un putain de problème dans ce tableau, il l'appréciait Lioba quand même, elle était la seule et l'unique italienne, mais il l'appréciait, au début ce n'était qu'un jeu provocateur mais il avait prit goût à son corps autant qu'à ses réflexions et il l'admirait dans sa haine de ses parents, il écoutait ses mots qui sonnaient comme une mélodie à ses oreilles parce qu'il se sentait triomphant, mais elle semblait souffrir de leurs actes et il ne voulait pas la voir souffrir. Dans ces moments là il était prêt à agir, à soulever le père de sa conquête par le col de sa chemise bien repassée et de lui fracasser le crâne contre le mur parce qu'il était incapable de se comporter comme un vrai père, parce qu'il était idiot mais c'était lui, cole leary, qui la mêlait à ça, la douce Lioba alors est-ce qu'il avait plus de valeurs que ce connard millionnaire ? débat inutile. Il avait laissé sortir la fumée de sa cigarette pour la dernière fois avant de l'écraser dans le cendrier posé sur le rebord de la fenêtre, elle elle s'était de nouveau assise sur le lit et tenait son visage entre ses mains. « Kylian. C’est un mec que j’évite, et il habite à Camden. Et c’est pas que je flippe, c’est que à part dans les mots, ou dans le désir, la violence, j’suis pas fan. Enfin je crois. Mais plus j’y pense, plus j’en doute. Plus j’me dis que peut-être, j’suis violente aussi après tout. » Il avait levé les yeux au ciel, c'était qui ce Kylian ? certainement pas son père en tout cas, fallait pas avoir le qi de einstein pour le comprendre. Et franchement ça le regardait pas de toute façon, il s'en foutait, elle avait le droit de fuir ce mec si elle le voulait. « Il t'as fais du mal ce kylian ? » il avait pas envie de jouer au preux chevalier mais  il préférait s'assurer de certaines choses, lui non plus n'était pas fan de la violence mais il était prêt à lui casser la gueule à ce type si il faisait du mal à la jolie blonde. « T'es putain d'violente Lioba j'te jure, surtout au lit. » il riait, incapable d'être sérieux, alors qu'il se rapprochait de son interlocutrice, glissant ses bras autour de sa taille et venant coller un rapide baiser dans le creux de son cou, il aimait pas être délicat avec les femmes Cole mais Lioba elle était différente, il s'en foutait pas, c'était presque une pote, une pote qu'il avait envie de protéger ou d'aider il ne savait pas trop, pas de sentiments amoureux pour autant, ils étaient réservés à Heather, mais il y tenait à sa Lioba. « J’ai pas envie d’être comme lui. » merde, il avait l'impression d'être dans l'un de ces vieux films où le héros se confie dans un moment tragique et à arracher les larmes, et il a pas envie de vivre ça dans la vraie vie Cole. Lentement il avait attrapé la jeune femme dans ses bras pour la contraindre à s'allonger et glissait le bout de ses doigts sur ses hanches pour la chatouiller, gamin qu'il était « t'es trop sexy pour être comme lui. » Elle ne le savait pas mais il le connaissait son vrai monde et elle n'en faisait pas partie, elle ne savait pas dans quoi elle pouvait tomber si elle levait la main sur son père alors il jouait la carte de la connerie, c'était mieux que celle de la sincérité, et il devait bien se protéger lui, il allait pas lui avouer la vérité c'était mauvais genre.

✻✻✻
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() message posté Jeu 20 Avr 2017 - 22:42 par Invité
T’as cette impression désagréable d’être vidée de tout sentiments, de toute émotions, et que la seule que tu ressentes soit ce dégoût, cette quasi-haine pour ton père, pour ta mère aussi. Tes frères, ta soeur, ils sont dans un coin de ton esprit, et tu devrais pas leur en vouloir, ils y sont pour rien, mais quelque part, même eux, tu ressens cette chose pour eux, ce truc que t’arrives pas à décrire, du tout. Et c’est étrange, parce que t’as jamais ressenti ça. Cette chose qui te traverse qu’est si froid, si froid. T’as pas envie de crier, de t’énerver ou quoi, non, juste de regarder à un endroit de la pièce, les yeux dans le vides, et prier pour qu’un jour, ils meurent. Tous. Pas tes frères, pas ta soeur, mais tu leur en veux quand même. Oui. Mais tu sais pas pourquoi. Alors tu fais rien, tu dis rien, t’as juste tes yeux bleus rivés sur un mur, et tu penses, tu rêves, t’imagines des scènes, des centaines de scènes, de possibilités, de ton retour. De ton indépendance. Et n’importe comment t’y penses, à part la fuite pour toujours, la seule possibilité, c’est leur mort. “Il t'as fais du mal ce kylian ?” Tu retournes ta tête vers Cole, lui souriant. “Na… J’ai juste pas envie de m’attacher à lui, justement parce que je vais devoir retourner en Italie et épouser un connard qui pue d’la gueule. Et j’ai pas envie de souffrir. Ou de le faire souffir.” C’est dingue comme les sentiments que tu ressens te semblent importants dans un moment comme ça. T’as l’impression qu’en quelques minutes, t’as grandi. Qu’en quelques minutes, tu t’es dit : “puis merde, kylian, j’me suis attachée à lui, j’peux me l’avouer, faut juste pas que je lui avoue à lui.” Et ça te fait un bien fou de te dire que ouais, ça, c’est déjà un pas vers autre chose. Mais c’est aussi un pas vers ta douce douleur quand tu devras partir. Même si en ce moment, y’a ce “si tu pars” qui commence à rester dans ton esprit, un peu plus chaque secondes. “T'es putain d'violente Lioba j'te jure, surtout au lit.” Tu ris. Ca fait du bien de pouvoir rire dans des moments de réflexion violentes comme ça. Et Cole, il est doué pour ça, manifestement. T’aimes bien apprendre à connaître ce côté là chez lui. C’est un côté que t’aimes bien. Il s’approche, t’ensercle de ses bras et pose ses lèvres sur ton cou. Tu penches la tête sur le côté, l’invitant à en faire plus, lui laissant la place d’en fait plus. Mais t’as toujours cette pensée, de violence. Violente au pieu, c’est une chose. Que t’assumes. Mais pas blesser des gens, pas physiquement, ça, tu t’y refuses. T’es pas comme lui. Et tu lui dis, à Cole. Que tu veux pas être comme ton père. Parce que ton père, tu te souviens de moments, ils te reviennent en mémoire. Ou ton père criait, ou ta mère criait, ou ta soeur pleurait, ou Maria, votre femme de ménage, était par terre, couverte de bleus et de sangs. Ou ta soeur l’aidait à se remettre sur ses jambes pour que quelques instants plus tard, ton père la remettre par terre, l’assaillant de coups de pieds dans le ventre. Et tu frissonnes de dégoût, de peur aussi, en te souvenant de ça. Alors tu fermes les yeux, fort, essayant d’oublier cette image, qui s’est imposée à toi. Aussi clairement, aussi facilement. Alors que t’y avais pas pensé depuis une dizaine d’année.

Cole, il t’écoute, probablement, mais Cole, il veut autre chose. Et peut-être que toi aussi, peut-être que t’as besoin de penser à autre chose, de mettre ça sur le côté. Pour l’instant. Il t’allonge sur le lit, pose tes doigts sur tes côtes, tes faisant de nouveau frissonner, mais pas de peur, pas de dégoût. Non, tu souris, t’essayes de t’échapper un peu à ses mains, parce que ça chatouille, mine de rien, mais finalement, t’as pas tant envie que ça de t’échapper. Non, t’aimes bien être là, c’est confortable, et puis, ça annonce quelque chose de bien pour les prochaines minutes. “t'es trop sexy pour être comme lui.” Tu souris, relevant un unique côté de tes lèvres, provoquant ce sourire un peu malicieux, un peu coquin. Ta queue de cheval te gêne, aplatie entre ton crâne et le matelas, alors tu la retires, de quelques gestes rapides. Et tes cheveux s’étalent autour de ta tête. Tu poses ta main sur sa hanche, et tu rigoles doucement. “Je sais.” Et tu lèves ton visage pour l’approcher du sien, faisant bosser dur dur tes abdos, et poser tes lèvres sur les siennes. Doucement. Avant de te reposer sur le matelas. “Sexy, c’est pas difficile de l’être plus que lui. Vraiment pas.
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