"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici how would you feel? (r/andy) 2979874845 how would you feel? (r/andy) 1973890357
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €


how would you feel? (r/andy)

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 3 Mar 2017 - 1:07 par Invité

i had both of my arms round you
watching the sunrise replace the moon.
(○○○)

Une semaine qu’il avait arrêté de répondre à ses messages. Une semaine qu’il avait arrêté de lui parler au téléphone une fois par jour, comme ils en avaient l’habitude. Une semaine qu’il ne l’avait pas vue. La première raison pour expliquer cette soudaine coupure était tout simplement le manque de temps. Ces derniers jours avaient été chargés pour Miles. Il avait dû prendre les heures de certains collègues à la piscine et même si son job ne s’avérait pas être le plus stimulant au monde, faire les fermetures et les ouvertures était éreintant. Cependant, il fallait avouer que s’il avait autant mis Andy de côté ces derniers temps, ce n’était pas uniquement une question d’emploi du temps. Il lui en voulait, depuis leur dernière conversation. Il lui en voulait d’être aussi insouciante. De se montrer aussi peu reconnaissante de tous les conseils qu’il lui donnait. Et par dessus tout, il lui en voulait d’être aussi aveugle face aux sentiments qu’il avait pour elle. La savoir de nouveau avec ce type avait eu l’effet d’une énième gifle dans la figure. La goutte de trop. Celle qui lui avait permis de comprendre qu’Andy et lui n’étaient décidément pas sur la même longueur d’onde. Il faisait de son mieux pour toujours la consoler quand ça n’allait pas et elle replongeait toujours, ignorant délibérément tout ce qu’ils s’étaient dit plus tôt avant de revenir, la bouche en cœur. Peut-être que c’est ça, les bons amis. Ils ne jugent pas les autres et se contentent d’être là, quoiqu’il arrive. Miles avait beau ne vouloir que le bien de la brunette, il en avait toutefois assez d’être un bon ami. Il en était convaincu, ce n’était pas juste parce qu’il était désespérément amoureux d’elle. Ses sentiments, il avait réussi à les taire. A en faire abstraction. Mais au bout d’un moment, en tant que pote, la voir faire autant de mauvais choix sans chercher à changer commençait à le taper sur le système. Il avait décidé de prendre de la distance. Il avait besoin de s’éloigner un peu car il sentait la tempête imminente et une véritable dispute avec celle qu’il avait toujours considérée comme sa meilleure amie n’était absolument pas ce dont il avait besoin en ce moment. Ayant enfin une journée off, Miles avait passé tout l’après-midi à pioncer, ne remarquant même pas que le soleil s’était couché. S’il n’avait jamais été un gros dormeur, étrangement, son sommeil était perturbé, ces derniers temps. Il avait beau rentrer chez lui complètement exténué, il lui était impossible de s’endormir avant deux ou trois heures du matin. La fatigue commençait à se lire sous ses yeux, il avait un teint terne, une sale tête. Se réveillant enfin aux alentours de dix-huit heures, le jeune homme mit un temps avant de se lever, réalisant qu’il n’avait pas seulement fait une courte sieste. Il allait encore lutter pour faire une nuit complète ce soir et une nouvelle fois, le réveil aux aurores s’annonçait compliqué. Il s’apprêtait à se rendre dans sa cuisine pour aller chercher de quoi casser la croûte quand la sonnette retentit. Miles ne put s’empêcher de grogner. Il n’attendait personne et n’avait qu’une seule envie: se jeter sur son canapé pour zapper sur des émissions stupides. Il se dirigea vers la porte, espérant expédier rapidement quiconque se trouvant derrière. Seulement, quand il découvrit Andy, il ne décocha mot, bien trop surpris par sa visite. Ce n’était pas si étonnant, pourtant. Il l’ignorait délibérément depuis des jours sans ne lui avoir jamais réellement donné la raison de son silence radio, il aurait dû s’attendre à ce qu’elle vienne lui demander des comptes. « Qu’est-ce que tu veux? » lâcha-t-il après quelques instants qui lui avaient semblé être une éternité. Son ton était plus dur que ce qu’il aurait voulu employer, mais Miles était incapable de cacher sa rancœur. Pas cette fois. Il avait conscience que ça ne partait de rien, qu’il agissait comme un gamin, mais il ne pouvait s’en empêcher. Il lui en voulait vraiment. « C’est pas le bon moment, Andy. J’ai des trucs à faire. » tenta-t-il d’expliquer, parfaitement conscient qu’il disait n’importe quoi et qu’il prévoyait de végéter pour reste de la soirée. Sincèrement, il s’en voulait de se montrer aussi froid. Ca ne lui ressemblait pas, ce comportement, cet éloignement soudain. Mais tout était bon pour l’éviter. Tout était bon pour éviter cette confrontation, éviter les blessures qui en découleraient.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 3 Mar 2017 - 22:24 par Invité
♢♢♢
/ we’ll be alright this time /

. i found a love for me.  i never knew you were the someone waiting for me. cause we were just kids when we fell in love, not knowing what it was, i will not give you up this time. but darling just kiss me slow, your heart is all I own; and in your eyes you’re holding mine . Son pieds battant au rythme de son agacement, Andrea fixait l’écran de son téléphone. 18h42. Une minute était passée depuis la dernière fois qu’elle avait jeté un coup d’oeil. Comme souvent lorsque quelque chose l’ennuyait, son nez était froncé tel qu’aucun de ses collègues n’osaient venir lui poser la moindre question. Elle avait tenu bon, pourtant. Une semaine. Une semaine que Miles Peterson s’était senti pousser des ailes, visiblement. Monsieur, dans sa plus grande sagesse, avait tout simplement décider de ne plus lui répondre. Il avait ignoré ses derniers messages, sachant pertinemment que c’était une des choses que la jeune femme tolérait le moins. Ça et les plats trop épicés. Mais il le faisait tout de même, faisant silence radio. Certes, ils s’étaient peut-être vaguement pris la tête, vaguement. Ce n’était tout de même pas la fin du monde. Andy lui avait pardonné, elle. Après tout, c’était sa faute. Il ne lui faisait toujours que des reproches, quel qu’était le choix qu’elle faisait dans sa vie. Il lui reprochait constamment quelque chose, et elle en avait eu marre. Il n’était pas non plus un modèle de sagesse, après tout. Il avait fait ses erreurs, même si sur le moment elle n’avait pas vraiment su lui en sortir une. Elle cogitait ainsi depuis une semaine. Six jours, 3 heures et 14 minutes pour être exact. Elle jetait un nouveau coup d’oeil à son téléphone ; six jours, 3 heures et 15 minutes. Toujours rien. Joan lui avait dit de laisser tomber, que Miles finirait bien par revenir, comme il le faisait souvent. Mais elle ne voulait pas qu’il finisse par revenir vers elle, Andrea voulait qu’il revienne maintenant. Il n’avait pas le droit de la laisser autant de temps ainsi, sans aucun filet. Sans lui, elle était capable de faire n’importe quoi. La preuve, le pull rouge qu’elle avait enfilé aujourd’hui était devenu aussi petit que celui qu’elle portait à ses quinze ans ; sans lui, elle n’arrivait même plus à réussir une machine.
Qui pouvait deviner où elle en serait aujourd’hui sans Miles. Il avait été là, à chaque moment de sa vie, d’aussi loin qu’elle pouvait s’en souvenir. Si elle avait pu choisir un premier moment, elle aurait très bien pu faire croire qu’il était déjà présent à sa naissance. Cela faisait tant de temps qu’ils étaient inséparables que parfois elle l’imaginait avec elle dans l’appartement miteux qu’elle avait partagé avec sa mère au Mexique. L’imaginer avec elle à cette époque rendait les choses plus faciles. Car si ce n’était cette période, il avait été présent tout le reste de sa vie. Dans les bons moments, comme dans les pires. Ils avaient par exemple pris beaucoup de plaisir à s’entrainer ensemble au baseball dans le jardin d’Andy, quand elle se vantait d’avoir ramener ce sport des Etats-Unis. Elle avait pris une batte, et lui devait récupérer la balle. Elle avait peut-être ramener le sport à Londres, mais elle n’avait jamais dit qu’elle était douée. La balle fila droit dans les carreaux de Madame Fitzerbert, et ils furent punis pendant deux semaines. Interdiction de se voir. Le beau père d’Andy parlait de la mauvaise influence qu’avait Miles sur elle, mais sa mère savait très bien que c’était l’inverse. Même en étant punis, ils avaient tenu trois jours. C’était leur grand maximum. Même pendant les vacances, ils s’arrangeaient pour faire des skype ou, plus simplement, partir ensemble.
Oui, Miles avait toujours été là dans les moments de fous rires. Mais il avait aussi du être présent dans les moments de larmes, et Andy ne l’avait pas épargné sur ce plan. Il avait fait beaucoup. Peut-être trop. Il lui avait toujours pris la main, quelques soient ses tords. Il avait été là, ce jour-là. Et elle ne pourrait jamais l’en remercier suffisamment. Bien sûr, il avait pris ses distances par la suite, pour digérer. Elle ne lui en avait pas voulu. Elle s’en voulait à elle, de lui avoir demander de l’accompagner. Mais il était revenu, cinq jours après. C’était tout ce qu’elle pouvait supporter : cinq jours.
Ils étaient rendus à six jours, et toute cette histoire paraissait bien futile à côté des carreaux de Fitzerbert et de son avortement. Il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. D’ailleurs, elle ne savait même pas de quoi on lui tenait rigueur. C’était ce qui l’agaçait le plus.
Jetant un dernier regard à son téléphone toujours vierge de message, elle se leva avant de quitter son ordinateur et de saluer ses quelques collègues restants. Un bus la déposa au pieds de l’immeuble de Miles, où elle remarqua les lumières allumées. Il était en congé, elle le savait. C’était volontairement qu’il ne l’avait pas appelé. Composant machinalement le code de l’entrée, elle grimpa jusqu’à chez lui avant de sonner. Il finit par venir lui ouvrir, l’air de quelqu’un qui venait tout juste de se réveiller d’une sieste de mille ans. C’était peut-être pour ça qu’il ne lui répondait plus. Prête à faire une remarque sur sa dégaine, elle fut freinée dans sa course. « Qu’est-ce que tu veux? » Celle-la, elle ne s’y attendait pas vraiment. Déstabilisée par l’entrain qu’il témoignait à sa visite, elle mit un temps à reprendre ses esprits. « Toi aussi tu m’as manqué, je te remercie. » Les sourcils froncés, elle se demande si elle avait vraiment eu une bonne idée de débarquer ainsi. Visiblement, Miles n’était pas d’humeur. Mais elle s’en fichait, il lui avait fait une promesse il y a bien longtemps de toujours être là pour elle, alors il allait l’honorer. « C’est pas le bon moment Andy, j’ai des choses à faire. » Etonnée, elle se penche doucement par dessus son épaule pour essayer de voir ce qu’il avait de si importants à faire. A part boire une bière devant la télé, elle ne voyait pas. « C’est ce que je vois… Ton portable est cassé au fait ? » Elle finit par le contourner pour entrer dans le salon, tout en enlevant son manteau. Elle comptait bien les faire se rabibocher là, maintenant. Il suffisait qu’il aille dans son sens. « Ça fait six jours. » Ils avaient atteint un nouveau maximum, mais pour Andy, ça n’avait rien d’une fierté. Elle avait été gentille, elle l’avait laissé bouder, mais il fallait que ça cesse. « Quatre heures et… » Un rapide coup d’oeil à sa montre lui permit de terminer sa phrase, « Trente sept minutes. » Elle croisait les bras tout en l’observant, cherchant dans ses traits si elle pouvait essayer de lui tirer un sourire ou si c’était encore trop tôt. Vu sa tête, c’était trop tôt. « Allez quoi Mimi, c’est bon j’ai compris. Et puis, je t’ai manqué, non ? » Elle s’approcha de lui avec une tête d’ange, menant à bien son petit plan de reconquête. Elle était vraiment déterminée, et vraiment insupportable. « Je peux récupérer mon meilleur ami maintenant que t’as fini de bouder ? »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 30 Mar 2017 - 19:32 par Invité
Miles n’avait jamais été de ceux à manier les conflits avec aisance. S’il était facilement irritable, il avait appris à relativiser avant de s’exprimer avec ardeur. Avec l’expérience, il avait rapidement compris que dans la vie, les crises de nerfs ne faisaient jamais avancer. Alors il intériorisait, toujours, encore. Il se contrôlait au point que les gens le décrivent comme un être facile à vivre ; il n’était pas la personne la plus joyeuse au monde, certes, mais au moins, il se plaignait peu. Pourtant, il le voulait. Y’avait pleins de choses dans ce monde, dans cette société qui le blasaient, lui donnaient envie de prendre un sac à dos et se faire la malle dans un trou paumé où il se sentirait peut-être un peu plus libéré. Mais les kilomètres, ça n’aurait jamais rien changé à ce qu’il avait ressenti pour Andy. A ce qu’il ressentait pour elle, depuis beaucoup trop longtemps. Amoureux de sa meilleure amie mais condamné à l’aimer en silence, il n’y avait pas de situation plus clichée que la sienne. Il avait l’impression d’être dans une comédie romantique et d’avoir le rôle du neuneu de service mais contrairement aux films, sa fin à lui n’était pas prévisible. Il n’avait aucune idée de comment gérer la chose et si jusqu’ici, il s’était contenté de se laisser porter et de se murer dans un mutisme, aujourd’hui, Miles se rendait compte qu’il avait de plus en plus de mal à accepter. C’était fatiguant de tout retenir. Fatiguant de vouloir être là pour elle d’une certaine façon et en même temps, vouloir être là de l’autre façon. « Toi aussi tu m’as manqué, je te remercie. » Il voyait dans son regard qu’elle ne s’attendait pas à un accueil aussi froid. Lui-même s’était surpris de la tonalité neutre, un brin sèche de sa voix. Le genre de ton qu’il n’employait que rarement à l’attention de Andy. Il n’y avait même pas de colère, ni d’agacement. Juste de la distance. Et peut être un profond sentiment de lassitude. « C’est ce que je vois… Ton portable est cassé au fait ? » Il la fixa, se retenant de jeter un coup d’œil derrière lui en direction de son portable posé sur la table basse. Était-ce une question rhétorique? De la naïveté? En tout cas, Miles espérait qu’elle ait capté qu’il l’ignorait volontairement. Il ne souhaitait pas lui donner une leçon, encore moins lui faire la morale puisque de toute façon, elle ne l’écoutait jamais. Il voulait juste qu’elle comprenne qu’il était las, fatigué, en colère, bref, qu’il lui en voulait. « Non… J’ai oublié de te répondre, c’est tout. » Il avait le minuscule espoir de mettre fin à cette conversation désagréable, qu’elle voie qu’il était bien vivant et se tire, mais c’était mal connaître Andy qui ne se fit pas prier pour entrer sans invitation. Remarque, elle n’aurait certainement pas franchi le seuil de son appartement si elle l’avait attendu. Refermant la porte derrière elle, le jeune homme croisa les bras contre son torse, le visage toujours aussi fermé. Le pire, c’est qu’il ne se forçait même pas. Il n’avait aucun mal à adopter cette attitude froide car finalement, c’était exactement ce qu’il ressentait depuis une semaine. Il ne savait pas tout à fait ce qui avait été l’élément déclencheur. Au fond, même si la dernière fois qu’ils avaient parlé, ils s’étaient plus ou moins pris la tête au sujet de son nouveau copain, Miles savait qu’il n’était pas précisément le sujet de discorde. Au fond, qu’elle se tape Jeff, Dick ou même le pape, il s’en cognait. C’était la façon dont elle revenait toujours vers lui quand ça n’allait plus. La façon dont elle ignorait ses sentiments alors qu’ils étaient visibles à des kilomètres à la ronde. Il intériorisait trop, depuis bien trop longtemps. Et il avait décidé d’y mettre fin. Il était quasiment certain que des sentiments étaient impossibles à effacer avec sa simple volonté mais s’il ne faisait rien, il n’y sombrerait toujours plus, si ce n’était déjà pas trop tard. « Ça fait six jours. Quatre heures et… trente sept minutes. » Six jours. Il savait pertinemment ce que cela voulait dire. C’était la première fois qu’ils passaient autant de temps sans se parler. Après plus de vingt ans d’amitié, ils en avaient traversé, des crises. C’était normal, aucune relation ne pouvait être parfaite. Ils s’étaient déjà disputés, s’étaient fait la gueule de façon similaire. Mais bizarrement, le brun avait le sentiment que cette fois-là serait justement différente. « Allez quoi Mimi, c’est bon j’ai compris. Et puis, je t’ai manqué, non ? » Il fit machinalement un pas en arrière quand elle se rapprocha, n’ayant aucune envie qu’elle le touche. « Je peux récupérer mon meilleur ami maintenant que t’as fini de bouder ? » Il écarquilla les yeux, sentant l’irritation commencer à dangereusement monter. Récupérer. Récupérer, comme les ordures que l’on recycle, reprendre quand on réalise que l’on en a besoin. Miles, il ne voulait pas être cette personne. Il ne voulait plus. Ne pouvait plus. Et ça le gonflait au plus haut point de la voir là, devant lui, si légère et insouciante alors qu’il portait un putain de fardeau qui l’assommait de jour en jour. « Et pourquoi t’irais pas récupérer un de tes exs, à la place? » lâcha-t-il, acerbe, sans même une pointe d’ironie. Sa voix contrastait avec le ton guilleret qu’avait pris Andy dans sa tentative d’approche, lui faisant comprendre qu’il était très sérieux. « T’as besoin de moi pour quoi? Joan t’a encore fait un coup de pute et t’as besoin qu’on te console, une nouvelle fois? » Il ne savait pas pourquoi il en revenait encore à cet abruti de Joan, mais c’était la seule façon de la blesser. Une petite voix dans sa tête lui disait de tout simplement la prendre dans ses bras et d’enterrer la hache de guerre. Il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas lui en vouloir pour ça alors qu’il y a quelques années, quand elle lui avait demandé de l’accompagner à la clinique, il avait fini par accepter, par amitié. Parce qu’au fond, c’est ce qu’ils avaient toujours été. En dépit de l’amour qu’il avait fini par ressentir pour elle ; ils étaient avant tout amis. Puis y’avait cette autre voix, celle de la fierté, celle de la rage, celle de son cœur. Son cœur qui lui hurlait de se protéger et de s’éloigner de cette fille. C’était cette voix qui criait le plus fort, qu’il entendait à travers ses tempes.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 16 Avr 2017 - 23:57 par Invité
♢♢♢
/ can you hear me screaming "please don't leave me" /

. loving and fighting; accusing, united. i can't imagine a world with you gone. the joy and the chaos, the demons we're made of. i'd be so lost if you left me alone. hold on, i still want you. come back, i still need you . Elle savait qu’il était énervé. Elle savait qu’il lui en voulait, même si elle ne voulait pas voir pourquoi. Elle décidait volontairement de faire l’impasse sur cette partie de l’histoire ; le pourquoi du comment. Elle voyait le point de départ, partait en quête de l’arrivée, mais installait un flou volontaire sur le déroulement même des choses. Elle s’était toujours dit que cette partie là ne valait pas la peine d’être considérée. À ses yeux, seule la fin avait vraiment de l’importance : Miles lui souriant à nouveau afin qu’ils puissent faire comme si rien ne s’était jamais produit. Et c’était ce qui se passait, la plupart du temps. Au fur et à mesure, cette petite technique élaborée par les soins de la brune avait porté ses fruits. Ils s’étaient déjà énervés, engueulés, insultés, mais au final, Andy ne retenait que ce qu’elle voulait. Elle choisissait de ne retenir que les instants où Miles était fier d’être son ami. Elle ne voyait que ses sourires, ses clins d’oeil, la façon dont il fermait les yeux à chaque fois qu’elle s’avançant pour se blottir contre lui. Elle ne retenait que ce qu’elle aimait. Elle gardait au plus profond de son être tous ces instants où le regard que Miles posait sur elle avait pu changé. Tous les moments où il avait pu douter, et où il avait eu raison. Elle avait ignoré toutes ces fois où il avait pu choisir de la mettre de côté, et où il ne l’avait pas fait.
Il ne pouvait sûrement pas en dire de même. Lui n’avait rien à enterrer; elle ne l’avait jamais regardé autrement. Il n’avait jamais rien fait qui puisse un jour la décevoir, ou la faire douter. C’était elle, le problème. Ça l’avait toujours été. Elle avait tant de fois vu de la fierté dans ses yeux à lui, alors qu’il aurait du la lire dans les siens.
On lui avait souvent dit qu’elle avait eu de la chance de tomber sur lui. Beaucoup de personnes s’accordaient sur ce point précis. Et même si elle avait toujours été d’accord sur ce point, Andrea n’y avait jamais vraiment réfléchis. Elle n’avait jamais vraiment eu à le faire. Miles était là. À ses yeux, il l’avait toujours été. Certes, elle se souvenait de la période qui avait précédée leur rencontre, mais quelque part la brune avait fait le choix de ne pas s’attarder sur cette période non plus. Elle faisait le choix de ne garder que le meilleur, et il se trouvait que Miles se trouvait dans chacune de ces périodes, qu’il en soit l’acteur principal ou un simple figurant. Quelque part, il avait toujours été présent, d’une manière ou d’une autre. Il avait toujours posé une pierre à l’édifice de son bonheur. Il s’était toujours donner la peine de le faire pour elle. Elle savait tout ça, au fond. Mais elle ne parvenait pas à exprimer les sentiments qui l’habitaient quand elle se penchait vraiment sur la question. Elle n’arrivait pas à prendre le temps de mesurer la chance qu’elle avait de l’avoir, simplement parce qu’elle ne voulait pas imaginer un monde où il ne serait plus à ses côtés. C’était peut-être ça le soucis; elle n’avait encore jamais eu vraiment peur de le perdre. Ce n’était pas un sentiment qu’elle recherchait. Elle voulait l’avoir à ses côtés, autant qu’il le lui serait permis. Même si pour l’instant, Miles ne semblait pas vouloir le lui permettre. « Non… J’ai oublié de te répondre, c’est tout. » Elle savait qu’il mentait. Il avait sciemment ignoré ses appels, ses messages, il l’avait ignoré, elle. Et quelque part, elle savait exactement pourquoi. Elle savait ce qu’elle avait fait. Mais elle ne voulait pas le voir. Comme d’habitude, elle était devenu maitre dans cette discipline. Il était bien plus facile de se voiler la face.
La meilleure solution aurait été de lui laisser le temps de ne plus lui en vouloir, le laisser tranquille, juste ce soir. C’était la bonne solution, mais comme Miles le savait trop bien, Andy n’était pas le genre de fille à prendre de bonnes décisions. Elle n’en faisait qu’à sa tête, comme toujours. Et sa tête lui disait qu’elle ne voulait pas partir. Elle voulait qu’ils se réconcilient. Elle comptait bien lui arracher un sourire, même un rictus, et pouvoir ensuite passer une soirée dans son canapé à regarder une de leur télé-réalité débile préférée. C’était ça, son plan. Elle voulait que cette petite dispute -qu’elle ne voulait d’ailleurs pas voir commencer- soit au plus vite terminée. Alors elle choisit la mauvaise solution. Elle entre sans même lui demander la permission, et elle parle. Encore et encore, elle déblatère. Elle comble ce vide qu’elle déteste sentir entre eux. Elle tente de se rapprocher mais il recule. Il la repousse, et Andrea se rend compte que ça lui fait quelque chose. Ce n’était pas comme d’habitude. Il ne rigolait pas, pas même un peu. Son regard était fixé derrière elle, comme si il voulait la fuir. Ses ‘manoeuvres’ n’avaient aucun effet ce soir. Il était réellement en colère contre elle, mais ne semblait pas non plus vouloir clairement briser la glace. Et la brune ne savait pas si elle était prête à tout entendre. « Et pourquoi t’irais pas récupérer un de tes exs, à la place? » Allant pour faire un nouveau pas vers, elle se ravisa, interloquée. Elle prenait un air comme si elle ne comprenait pas, comme si elle n’avait aucune idée de quoi il voulait parler. Mais elle savait au fond. Il lui renvoyait en pleine face toutes les erreurs qu’elle avait pu faire, et toutes celles qu’il avait essayé de réparer. Il avait toujours été là pour les réparer. Mais pas ce soir. « T’as besoin de moi pour quoi? Joan t’a encore fait un coup de pute et t’as besoin qu’on te console, une nouvelle fois? » Cette fois, elle cessa de tenter d’attirer son regard. Elle baissa le sien, et recula d’un pas à son tour. C’était ça le problème. C’était Joan. C’était toujours ça, leur problème. Ils n’avaient jamais su apprécier celui ou celle qu’ils s’étaient présentés, au fur et à mesure des années. Andy ne s’était jamais privée de dire ce qu’elle pensait de ses choix, et lui des siens. Même si ça pouvait l’agacer, il avait toujours fini par avoir raison. Toujours. Et elle retombait dans le panneau. Toujours. C’était ça, qui agaçait Miles. Elle y retournait, sachant ce qui l’attendait sûrement. Mais il ne voyait pas que ça lui pesait, à elle aussi. Constamment refaire les mêmes erreurs, ça pouvait peser lourd sur une conscience. Mais il ne voyait que le moment où il intervenait, celui où elle lui demandait de la ramasser à la petite cuillère. Il ne voyait pas ce qu’il y avait ensuite. Il la voyait souriante, insouciante, mais elle avait conscience des choses. Elle ne faisait pas exprès de répéter les mêmes erreurs. Mais il ne semblait pas le voir de cet oeil. « J’ai pas besoin que tu me consoles, au contraire. Tout va très bien. Joan te passe le bonjour, d’ailleurs, si ça peut t’intéresser. » Elle savait que préciser ce mensonge ne ferait qu’empirer les choses, mais c’était plus fort qu’elle. Quelque part, elle savait que ça lui ferait de la peine. Peut-être au même niveau que la peine qu’elle ressentait lorsqu’il la repoussait ainsi. « T’as raison, j’ai pas besoin de toi. J’ignorais que notre amitié ne fonctionnait que dans les mauvais moments, merci pour la piqûre de rappel. » Son ton presque moqueur contrastait avec son visage crispé. C’était elle qui se refermait à présent. Elle détestait ça, elle détestait ce genre de disputes qu’ils semblaient avoir eu cent fois. Tous ces soirs passés à se prendre le chou pour toutes les mauvaises décisions qu’elle avait bien pu faire. Elle en avait assez qu’il les lui rappelle chaque jour. Mettant la main sur le manteau qu’elle avait abandonné quelques instants plus tôt, elle l’enfile, les lèvres pincées. Elle avait pleins de choses à dire, mais rien ne semblait vouloir sortir comme il faut. « Je vais te laisser reprendre le fil de ta soirée, t’es visiblement occupé. » Elle voulait faire la forte tête, mais en réalité elle attendait juste qu’il la retienne, qu'ils s’excusent mutuellement et qu’ils arrêtent cette histoire stupide. Elle restait plantée là comme une idiote, laissant quelques secondes passer. Visiblement, il n’avait aucune intention de la retenir. Agacée, Andrea fit un pas vers la porte de sortie, qui, encore une fois, était la meilleure option. Mais comme il le savait trop bien : elle ne faisait jamais les bons choix. A peine avait elle fait un pas dans cette direction qu'elle s’arrêta de nouveau pour lui faire face. « Sérieusement, Miles. C’est quoi ton problème ? » Elle le poussait à bout, elle voulait qu'il crache le morceau. Elle ne voulait pas qu’ils se prennent la tête sur des non dits. Si ils devaient s’ignorer un moment, autant qu’elle sache exactement pour quoi.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» Miss you - Andy
» when calls the heart (andy)
» (Andy) Bite me
» ANDY • Like a hobo
» Shane Andy Whitaker

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-