(✰) message posté Mar 25 Avr 2017 - 15:23 par Invité
when calls the heart
Andy feat. Adriana
Quisiera tenerte en mis brazos esta noche otra vez. Que mis sabanas vuelvan hacer las que toquen tu piel. Debes confiar en mi. Ya no puedo esperar el vacio sin ti me lastima. Ya no sientas mi amor que mis besos fueron una mentira. Yo te ame y aun te sigo amando...hasta el fin.
Adriana venait de sortir de la demeure, aussi grande et luxueuse soit-elle, des Vivanco. Elle pouvait concevoir les critiques sur sa richesse, du moins la richesse de sa famille, du côté de ses deux parents. Elle n'avait jamais manqué de rien, du moins jamais manqué d'argent, elle avait toujours vécu ainsi même lorsqu'elle vivait au Mexique. Contrairement au Mexique, ici à Londres, elle avait sa propre maison, dans la demeure de sa famille pour qu'elle et sa fille puisse avoir leur coin rien qu'à elles deux. C'était une sorte de deux en un: elle avait toute sa famille dans la grande maison et elle de son côté pouvait vivre comme une maman avec sa famille adoptive. Elle n'avait qu'à franchir la porte pour voir ses trois sœurs, ses parents et tous les domestiques.
Elle venait de laisser Angelica, sa fille de cinq, adoptée en Colombie, avec sa grand mère, complètement gaga de cette petite. Adriana avait toujours envie de rire lorsqu'elle voyait sa mère d'ordinaire froide et quelque peu autoritaire devenir aussi mignonne en compagnie d'Angelica. Adriana avait l'impression de voir une autre personne, pas cette ancienne mannequin mais une véritable grand-mère folle de sa petite fille. La petite aimait beaucoup restée en compagnie de sa grand-mère et ses tantes, c'est d'ailleurs pour ça qu'Adriana laisse toujours sa fille en leur compagnie lorsqu'elle a besoin de sortir un peu et d'avoir du temps pour elle.
La jolie trentenaire avait besoin d'un après-midi libre et détente, elle était partie dans un institut de beauté pour prendre du temps pour elle: se relaxer, se faire masser, un soin de la peau, être chouchoutée, se faire faire une manucure, un joli maquillage léger. Elle ressortir de l’institut plus belle et détendue que jamais. La musique douce et calme l'avait presque faite s'endormir lorsqu'on l'avait masser. La propriétaire avait l'habitude de voir les femmes Vivanco là-bas, elles y allaient toutes de la mère à la plus jeune des sœurs. Les soins étaient de qualités et il s’agissait bien-sûr de ce que Adriana recherchait dans ce milieu, quitte à débourser ce qu'il fallait.
Cependant elle rentra à pied du coin, elle avait demandé à son chauffeur de l'attendre plus loin et de prendre ainsi une pause. Elle avait besoin un peu de marcher, d'être un peu au calme, voilà pourquoi elle s'était engagé dans une rue qui semblait tranquille, son sac à main à l'épaule. Malheureusement un homme fonça sur elle avec la ferme attention de lui arracher son sac mais Adriana ne voulait pas lâcher son sac et essayait d'alerter tant bien que mal des passants. L'homme devenait menaçant et commençait clairement une forme d'agression envers elle. Adriana n'aimait pas dire ça mais elle arrivera surement pas à se débarrasser de cet homme seule.
(✰) message posté Mer 26 Avr 2017 - 20:04 par Invité
when calls the heart
Andy feat. Adriana
Quisiera tenerte en mis brazos esta noche otra vez. Que mis sabanas vuelvan hacer las que toquen tu piel. Debes confiar en mi. Ya no puedo esperar el vacio sin ti me lastima. Ya no sientas mi amor que mis besos fueron una mentira. Yo te ame y aun te sigo amando...hasta el fin.
Encore une enquête difficile, une enquête délicate. Une enquête qui avait laissé le mexicain dans un état second. Et chaque fois qu’il y avait des enfants impliqués, Andy mettait du temps avant de s’en remettre. Une femme droguée avait abandonné son enfant dans un quartier malfamé de Londres après l’avoir vendu contre une dose d’héroïne. Comment pouvait-on à e point devenir immoral pour une simple seringue ? Comment une substance illicite pouvait à ce point transformer des personnes qui devaient, sûrement, avoir un bon fond ? Des principes ? Mais apparemment, cette mère n’en avait plus et elle avait volontiers troquer son enfant contre une dose de merde, littéralement. Cela le dépassait. Tout comme son frère, un tiers de la population souffrait de cette connerie. Comment pouvaient-ils être accro à une simple substance fluide et pourquoi, bordel, existait-il autant de misère et de choses destinées à détruire un plus l’humanité ? Andy se passa une main sur le visage tandis qu’il quittait son quartier de fonction. Il avait encore enchaîné deux heures en plus et ses semaines devenaient de longues semaines de cinquante heures. Il ne savait pas non plus lui-même comment il faisait pour tenir le rythme. Son habitude quotidienne se réduisait à manger rapidos, s’entraîner dans sa salle de sport préférée et à dormir autant qu’il pouvait, c’est-à-dire pas beaucoup. Il sortait peu et ne voyait presque personne. Mais ses rendez-vous préférés étaient ceux qu’il passait avec sa mère sur Skype, laquelle était restée au Mexique. Grande technologie que les ordinateurs et heureusement que sa mère avait appris à les manier avec doigté. Enfonçant ses mains dans les poches de sa veste en cuir et abaissant la tête pour se cacher du froid –dû à la fatigue- malgré le soleil rare qui envahissait les rues de Londres, Andy marchait d’un pas rapide avec une envie pressante de retrouver le confort de son simple et modeste appartement. Il ne lui faudrait pas grand-chose pour retirer ses chaussures, s’allonger de tout son long sur son lit et s’endormir comme un rien. Ce fut subitement un cri strident qui lui fit relever la tête dans une direction qui lui était inconnue. Mais il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre et analyser ce qu’il se passait. Un homme tentait d’agresser une femme. Probablement, lui arrachait-il son sac. Ni une ni deux, Andy porta une main à l’arme qu’il gardait toujours à la ceinture comme en un geste fugace pour vérifier qu’elle se trouvait bien là en cas de complication. « Hé ! » cria-t-il alors en pressant le pas et en terminant par courir littéralement pour se rapprocher de la scène de combat. « Laissez-là ! » L’homme –d’une carrure imposante— s’effraya et redoubla d’effort pour agresser la jeune femme, qui d’un coup d’œil rapide, lui sembla blonde. Sans plus réfléchir, et comme à son habitude, fonçant dans le tas sans réfléchir, il agrippa l’agresseur par les épaules et le tira en arrière, le projetant contre un mur proche. « Ça suffit ! Vous êtes en état d’arrestation ! » Mais c’était sans compter sur la rébellion de l’homme qui, dans un geste pour s’échapper, asséna un violent coup à Andy qui recula de trois pas. Merde, pensa-t-il. S’enfuyant déjà en courant, Andy se tourna rapidement vers la victime : « Vous allez bien ? » Mais son cœur qui battait déjà la chamade sous le coup de l’adrénaline, se bloqua dans son torse en observant la femme…. Impossible.
(✰) message posté Dim 30 Avr 2017 - 17:21 par Invité
when calls the heart
Andy feat. Adriana
Quisiera tenerte en mis brazos esta noche otra vez. Que mis sabanas vuelvan hacer las que toquen tu piel. Debes confiar en mi. Ya no puedo esperar el vacio sin ti me lastima. Ya no sientas mi amor que mis besos fueron una mentira. Yo te ame y aun te sigo amando...hasta el fin.
La blonde de trente deux ans ne s'attendait pas à être agressée de la sorte à Londres. Lorsqu'elle était au Mexique, elle pouvait relativement s'y attendre, il s'agissait d'un pays considéré comme potentiellement dangereux dans de nombreuses zones de part de fréquents meurtres, enlèvements, cartels et autres trafics. Il fallait réfléchir à deux fois avant de s'engager au Mexique en tant que touristes là-bas. Mais pour Adriana c'était différent, elle était née et avait grandi à Guadalajara au Mexique, bien que protégée et vivant dans un quartier luxueux, il lui arrivait de passer dans des quartiers beaucoup moins sûrs seulement, jamais on ne lui avait fait de mal, certains avaient essayé mais n'avaient jamais réussi leur coup avec elle. Elle était la plus forte et rebelle des soeurs Vivanco, le physique de sa mère et le mental de son père. Mais bon depuis neuf ans elle avait arrêté de se défendre à tout va, Londres ne lui avait jamais causé de problèmes alors se faire agressée comme ça, elle ne s'y était pas du tout attendu. Tout ça pour un sac à main qu'elle ne comptait pas lâcher quitte à se manger une main dans la figure. Ce sac était à elle et elle avait toujours détesté qu'on lui prenne des choses, alors voler ce n'était même pas envisageable avec elle. Déjà elle détestait quand ses sœurs lui piquaient des affaires, c'était le cas à une époque d'un peu près toutes. Elles venaient fouiller dans l'armoire d'Adriana pour se servir sans même lui demander, ce qui avait le don d'énerver un peu Adriana qui savait qu’elles avaient toutes un bon stock chacune de jolis vêtements. Soudain comme si Dieu avait envoyé un de ses disciples, elle comprit qu'un homme intervenait dans l'agression pour se débarrasser de ce malfrat qui lui causait du tort. Elle était toute décoiffée à force de gesticuler et de se débattre mais était toujours bien décider à ne pas se laisser faire. Elle entendit cet homme inconnu intervenir par la parole puis physiquement en le plaquant contre un mur, même si elle ne voyait que le dos de son sauveur. Adriana souffla donc un bon coup et remit ses cheveux blonds et ses vêtements en place pour ne pas avoir l'air d'une rescapée de la Cour des miracles. Elle fut surprise par la fuite d son agresseur qui partit non sans l'avoir, elle aussi bousculée. Elle chercha rapidement dans son sac à main de quoi écrire pour remercier l'homme, elle comptait lui noter l'adresse de sa maison pour qu'il puisse venir diner un jour en guise de remerciement. Cependant, il fut plus rapide qu'elle en lui demandant comment elle allait, elle répondit sans avoir quittée des yeux son sac à main, toujours en pleine recherche. "Ça va mieux, merci, c'est grâce à vous. je vous suis redevable. Je m’appelle Adriana". Enfin elle leva la tête, un sourire sur ses lèvres, la main tendue pour le saluer, mais elle se figea elle aussi en voyant l'homme devant elle, comme un fantôme surgissant du passé. Elle eut un instant où elle crut qu'elle allait tourner de l’œil, elle ne s'attendait pas à le voir ici, pas lui, pas Andy, ou devrait -elle dire Andres Marquez. L'homme avec qui elle avait passé neuf années de sa vie. Ce chiffre était également celui de tout ce temps où elle ne l'avait plus revu après qu'il l'ait largué par une lettre dans sa poche. Furtivement, elle regarda s'il porta une bague à son annulaire gauche. Non il n'en avait pas, au moins elle savait qu'il n'était pas marié mais peut-être vivait-il avec un jolie anglaise. Après tout qu'est-ce que ça pouvait faire à Adriana? Cela faisait neuf ans après tout, elle avait tourné la place, du moins elle l'espérait car elle avait maintenant une vie de famille, elle avait adopté Angelica, et avait eu plusieurs hommes dans sa vie après ça. Enfin elle reprit la parole après s'être regarder dans le blanc des yeux. Le revoir lui faisait quelque chose, elle en pouvait pas le nier mais au fond d'elle, elle lui en voulait encore. "Qu'est-ce que tu fais ici?" Tout son histoire avec lui venait de lui revenir en pleine tête, tous les moments ensemble, l'émotion était à son comble pour Adriana, elle qui pensait ne jamais le revoir.
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