"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici another heart calls (mattead ♥) 2979874845 another heart calls (mattead ♥) 1973890357
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another heart calls (mattead ♥)

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() message posté Dim 22 Nov 2015 - 22:40 par Guest
 
Another Heart Calls
« Je n'y arrive pas, je veux rentrer » malheureusement je crois que cela ne se fera pas. On vient tout juste d'arriver dans le parc. Je déteste sentir le regard des gens sur moi. Pourquoi on est ici ? Ah oui pour que je puisse m'entraîner à marcher mais surtout pour pouvoir faire face aux regards des gens. J'ai du mal, j'avoue que je regarde plutôt par terre que les gens qui m'entourent. Pourtant eux ils ne semblent même pas voir que je suis là à traîner une jambe qui refuse de marcher comme il le faudrait. Je la déteste, peut-être qu'on aurait dû me la couper... oh je crois que cela aurait été pire. Je n'ose même pas regarder à quoi ressemble mon bras. Mon bras et une partie de mes côtes gauches. Je ne suis plus moi-même, ma mère n'est pas encore venue me voir et je crains sa visite, qu'est-ce qu'elle pensait de sa fiche qui ne ressemble plus à son idéal ? Je n'étais déjà pas parfaite alors là ? Là, comment va-t-elle réagir ? J'appréhende et j'aimerais qu'elle vienne demain, qu'elle soit là maintenant, je crois qu'au moins son regard serait posé et j'aurais passé cette épreuve qui tord mes boyaux au plus profond de moi. Cela me rend vraiment nerveuse. Mon père m'a tout de même appelé, je crois que c'est sous l'influence de Susan et de ma demi-soeur, il n'est pas en Angleterre et il ne peut donc pas me rendre visite mais je reçois des fleurs tous les jours. Comme si l'odeur trop fortes de celles-ci allait remplacer la présence d'un père lors d'une convalescence. Enfaîte elles me donnent plus mal à la tête qu'autre chose, je devrais dire aux infirmières de les distribuer dans les chambre qui n'en possède pas. Au moins je pourrais faire plaisir à d'autres personnes. Moi je n'ai plus besoin de l'attention de mes parents pour exister. Enfin je crois.

Cela fait quelques jours que je me suis réveillée. Le réveil a été brutal, mon monde n'étant plus le même. J'ai appris des choses, j'ai perdu des amis, je me retrouve plus seule que jamais. On dit qu'on voit les véritables amis dans trois types d'épreuve de nos vies. La première c'est la rupture, lorsqu'on casse avec un couple qui a duré, qu'on s'est fait des amis, ils doivent forcément choisir un clan... parfois ce n'est pas celui qu'on espère, on perd des amis. Le deuxième c'est lorsqu'on est malade, les gens pensent que le cancer c'est contagieux et je l'ai vu lorsque ma grand-mère est morte, elle avait un cancer et la plupart des gens ne prenaient plus la peine de venir la voir à l'hôpital à la fin de sa vie, on a peur que cela nous arrive, on ne sait pas gérer les choses. Et la dernière chose c'est la mort. Lorsqu'on perd une personne importante, c'est la même chose que la maladie les gens ne savent pas gérer, on ne sait pas quoi dire et on s'éloigne forcément et irrémédiablement on perd encore des amis. On peut considérer ma convalescence comme une maladie, j'ai perdu des gens parce qu'ils n'ont pas eu la patience de venir me voir dormir avec des fils de partout, parce qu'ils ne savent pas gérer la situation ou tout simplement parce qu'ils sont carrément lâches. Je ne sais pas comment je fais mais il faut que je me reconstruise toute seule. C'est difficile et je n'aide en rien mes médecin. Je suis plutôt la pire patiente en ce moment. D'une humeur de chien, je n'ai pas envie de me battre, j'ai envie de me rendormir pour une durée indéterminée mais cela serait donné raison à tous ceux qui m'ont laissé tomber. Je songe à ma famille, enfin ma « famille » parce que c'est vraiment le sens large, genre juste reliés par le sang mais je crois qu'on ne partage plus grand chose, le soucis est là et même mes amis ne sont pas là pour m'encourager. Enfin bref.

« On reprend Maisy, il faut que tu travailles ta motricité » je lance un regard lourd de sens à mon kiné qui me pourrit l'après-midi, j'aurais largement préféré rester dans ma chambre devant un vieux inspecteur Barnaby. Peu importe. « vous voyez bien que je n'y arrive pas aujourd'hui, il fait trop froid merde » je suis vulgaire en plus d'être d'humeur de chien mais en même temps il le cherche il me pousse à bout et je suis du genre impulsive. J'ai mal, je grimace ma jambe bouge trop peu et lorsqu'elle bouge elle envoie une douleur que je ne veux pas avoir. Du coup tout mon corps est raide et bloqué. Je me retourne sur des béquilles sur un chemin où je vois des gens faire leur jogging, c'est vraiment encourageant ? Je n'en suis pas sûre. Cela m'agace plus qu'autre chose de ne plus pouvoir faire le geste le plus naturel qui soit après respirer. « Allez reprends, on vient d'arriver, il n'est pas question de repartir, alors autant que tu t'entraînes au lieu de perdre ton temps » je fulmine. Je déteste être en échec et la toute ma vie est un échec parce qu'on a trop bu une nuit. Et il est où Matteo ? Je le déteste, je le déteste de ne être venu une seule fois. Je suis furieuse contre lui pas contre la terre entière, c'est lui, c'est de sa faute et il n'est pas là. Je crois que s'il avait été présent durant mon coma les choses auraient pu être différente mais là non. Mon père m'a parlé d'un accord de confidentialité avec les parents de Matt pour qu'on ne sache pas comment l'accident s'est produit. On avait bu c'est si dramatique ? Pourquoi toujours tourner la vérité ? Elle n'est pas toujours belle et les gens ont le droit de savoir que même les gens comme nous ont le droit de faire des erreurs aussi. Je suppose que cela vise à nous protéger tous les deux. Pourtant c'est de Matt dont j'avais besoin, c'est à lui que j'ai pensé en ouvrant les yeux, c'est lui que j'imaginais me tenir la main. Il n'était pas là et ma main était terriblement froide car en manque de présence humaine.

Je soupire, je sais que mon kiné a raison. Je dois me forcer et être plus forte, je suis forte je peux le faire. Et puis j'ai de bonnes doses de morphine, ce qui me fait un bien fou après. Je ne pense plus lorsque la perfusion infecte le produit dans mon sang. Je tente de refaire des pas, c'est tellement laborieux, comment on fait pour apprendre à marcher déjà ? Je ne sais plus moi, c'était il a quasiment 25 ans. Je sors tout ce que j'ai et j'arrive à soutirer un pas, lent, douloureux, maladroit mais c'est un pas qui en suit un nouveau pour en suivre un dernier. Ce qui m'épuise presque, je dois tellement me concentrer, mon cœur bat fort, je sens que cela tape jusque dans mes tempes.  « tu vois quand tu te donnes la peine ? Tu es capable, encore allez » et je retente... mais cette fois ce n'est pas la grande réussite et je ne sais pas trop comment, je lâche une des béquilles, je m'affale sur le sol. Enfin à moitié, le kiné est là pour me relever et je suis tellement frustrée que les larmes me montent et que je renifle pour éviter de pleurer. Je me suis tellement diminuée. Je me relève avec l'aide du spécialiste et j'inspire. C'est en relevant la tête que je le vois. Pourquoi là ? Pourquoi maintenant ? Matteo. « je veux rentrer, je veux rentrer s'il vous plaît, je ne me sens pas bien... » pas terrible et je suis sûre qu'il ne va pas gober, pourtant je rêve de rentrer, vraiment. Je ne suis pas prête à me confronter à Matteo, enfaîte je suis comme tout le monde, je suis lâche.                                              
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() message posté Sam 28 Nov 2015 - 16:21 par Invité
Another Heart Calls
Matteo & Mairead

Hello from the other side. I must've called a thousand times to tell you I'm sorry, for everything that I've done. I'm sorry, for breaking your heart. ✻✻✻ Matteo se réveilla subitement, libéré d'un horrible cauchemar qui ne cessait de le hanter ces dernières nuits. Il avait des sueurs froides, il en tremblait, il cherchait sa respiration. Il rêvait encore de Mairead. Chaque rêve était différent mais pourtant ils étaient semblables. Ils parlaient tous de Mairead et de son accident causé par lui-même. La culpabilité le rongeait de plus en plus. Il se redressa sur le lit et plia ses genoux contre lui. Il enfouissait sa tête contre ses jambes, se mettant en boule pour se calmer. Puis il tourna les yeux vers Annabelle qui était endormie, le sourire aux lèvres. Elle était surement en train de faire un rêve doux et agréable. Il donnerait n'importe quoi pour être à sa place. Sa vie n'était pas aussi chaotique, pas comme le pensait le jeune homme. Lui, il devait vivre avec une partie de son coeur brisé. Plusieurs fois il a essayé de prendre des nouvelles de Maisy mais ses parents lui empêchaient tout contact sinon ils étaient prêts à faire éclater toute la vérité sur l'histoire aux autorités, ce qui pourrait faire perdre son travail tant aimé de détective. Le jeune homme avait pourtant hésité, quitte à perdre son travail pour récupérer Mairead, il en était capable. Mais il s'était dit que c'était du gaspillage car de toute façon, quoi qu'il arrive, Monsieur et Madame Wayland trouveront toujours le moyen de lui mettre la pression. Du coup, il tentait d'oublier son amie, si pour elle il l'était encore. Quelques mois plus tard ne l'ont pourtant pas aidé vu qu'elle était encore dans ses pensées, surtout la nuit. Cela lui arriva plus souvent de se retrouver tard le soir dans les bars à siroter son chagrin, noyer ses pensées noires. Heureusement qu'Annabelle était là pour lui, pour le soutenir même si la plupart du temps il refusait d'admettre qu'il avait de la peine. N'oublions pas que Mister Brown était le mec le plus têtu et le plus borné de New York. Même sa meilleure amie ne pouvait pas l'épauler comme il avait besoin de soutiens. Il se braquait, voilà tout, en essayant de penser à autre chose. Après quelques heures à traîner dans le salon avec une bouteille de whisky, l'anglais finit par s'assoupir dans le canapé.

Le lendemain, il prenait une douche froide pour se réveiller, vu qu'il avait légèrement la gueule de bois. Comme si cela ne suffisait pas, il fallait croire que Matteo s'était levé du pied gauche. Il était maladroit, il renversait le café, il faisait tomber son bol, il s'était coupé en se rasant... bref, la totale. De quoi commencer une journée de merde. Il se rendit au bureau avec une mine fatiguée mais il commençait à se réveiller tout doucement dès qu'un stagiaire lui apporta son café. Il tentait de son concentré sur le dossier d'une affaire qu'il avait commencé hier soir mais il n'arrivait pas, son attention était ailleurs. Il décida donc de se prendre une pause et d'aller s'aérer l'esprit dehors, dans le parc. C'était calme, il n'y avait pas encore trop de monde. Matteo ne voyait pas s'asseoir à attendre que le temps passe. Il préférait marcher, les mains dans les poches. Il pensait à pleins de choses, c'était difficile de faire le tri dans sa tête. Au loin, il remarqua une jeune femme en béquille qui semblait avoir du mal à marcher. Quelqu'un l'aidait mais cela n'avait pas l'air d'être très glorieux vu qu'elle s'étala sur le sol. Matteo avait envie de venir les aider. Cela devait être horrible d'avoir tous ses regards porté sur elle. Le détective décida donc de faire quelques pas vers eux. Il était connu à New York, il avait déjà résolu plusieurs enquêtes et les gens le voyaient un peu comme l'homme qui faisait partie des gens qui protégeaient la ville. Matteo connaissait tout le secteur de la police, il y avait peu de choses qu'il ne savait pas. Hélas, avant qu'il n'arrive, le médecin aidait la demoiselle à se relever et lorsque Matteo croisa son regard, c'était le choc. Il lui a fallut quelques secondes avant de pouvoir ouvrir la bouche. « Mai... Mairead? » il a toujours eu l'habitude de l'appeler Maisy mais il préférait utiliser son vrai pour être certain que ça soit elle. Il cligna plusieurs fois des yeux et il jeta un coup d'oeil au médecin. Il avait envie de lui poser un nombre incalculable de questions. Quant à Maisy, il avait juste envie de la prendre dans ses bras pour réaliser qu'elle était encore en vie. « Je... j'en reviens pas, t'es vivante, t'es réveillée. Je suis tellement content de voir que tu vas bien. » lança-t-il avec un grand sourire sur les lèvres. Enfin aller bien c'était un grand mot. Rien ne lui faisait plus plaisir que de la revoir. Sa journée était refaite! Mais pour combien de temps? Elle semblait assez perdue de le revoir, tout comme lui, évidemment. Mais elle semblait moins enchantée. Le jeune homme déglutit puis se mordit la joue. Il aimerait bien que le médecin les laisse parler en privé, mais il ne peut pas obliger Mairead à faire ça. Elle devait se poser des questions, être en colère. Tout ce qu'il arrivait à dire c'était qu'elle était vivante. Bravo, génial Matteo. Il baissa les yeux et regarda ses béquilles. « Ta jambe... » dit-il d'une voix trouble. C'était à cause de lui si elle ne pouvait plus marcher correctement pour le moment. Mais quel imbécile. Matteo se sentait tellement mal, il avait envie de s'enterrer six pieds sous terre.
✻✻✻
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() message posté Dim 29 Nov 2015 - 11:12 par Guest
 
Another Heart Calls
Je n'y arriverais pas. Peut-être que j'aurais dû y rester dans cet accident, cela m'aurait évité de constater combien je ne compte pas pour mes proches. Mes parents ne sont même pas venus me voir depuis mon réveil et cela fait déjà plusieurs jours. Je ne comprends pas pourquoi je semble si invisible aux yeux des gens. Je ne sais pas pourquoi les gens ne m'aiment pas comme ça. Qu'est-ce que j'ai fait pour me retrouver toute seule aujourd'hui ? J'ai bien du mal à le comprendre et je me sens comme totalement perdue. C'est comme flotter des mois dans l'espace et atterrir plus que brusquement. Je n'arrive pas à me faire à cette solitude. J'ai toujours eu besoin de mes amis pour me sentir vivante pour que l'on voit que j'existe encore et que je ne suis pas juste invisible. Je ne sais pas comment je vais pouvoir m'en sortir mais je sais que ce combat, je vais devoir le mener de front et toute seule. Maintenant je ne peux pas expliquer comment je vais le faire parce qu'il ne me reste pas beaucoup d'espoir et de force mais je vais devoir les trouver et avancer, sans regarder trop en arrière, le passé fait souffrir, tout le monde le sait. Il faut vivre dans le présent en pensant doucement au futur pour avoir un point de vue et un but dans la vie. Pour le moment je dois juste retrouver une démarche convenable, et je ne veux plus avoir besoin de béquilles ou d'un kiné  derrière moi. Je déteste mes entraînements, je voudrais juste qu'on me laisse me morfondre encore un peu. Je n'ai pas eu le temps pour digérer les 5 mois où j'ai cessé de vivre pour ceux qui comptaient pour moi. Je pensais retrouver au moins une personne. Je pensais qu'il serait là un peu, peut-être pas tous les jours mais qu'il me tiendrait la main de temps en temps. Rien, pas une seule visite. Mon cœur me fait mal à l'idée que l'auteur de ce drame, celui que je pensais pouvoir aimer n'est même pas venu. Il s'en est sorti mais moi je suis restée là comme une débile qu'on laisse dans un coin, je suis de trop dans sa vie, un fardeau difficile à assumer ? Je l'emmerde et je ne veux plus jamais le revoir. Matteo tu m'as juste brisé le cœur.

Je ne vois vraiment pas où vont nous mener mes séances à l'extérieur de l'hôpital. Le médecin veut que je me confronte au monde extérieur. Ce que je vois c'est qu'on voit que je suis en train de galérer et il n'y a personne qui va venir m'aider, juste me regarder comme un monstre, une chose bizarre de la nature, on  n'aime pas les choses étranges, mais les gens sont cons, je ne suis pas contagieuse, j'ai juste une jambe qui fonctionne une fois sur dix.  Je suis sûre aussi qu'il doit y avoir des paparazzi pas trop loin, histoire que le monde entier ou du moins la ville, sache que je suis en vie. Je maudis ce milieux de merde qui m'a fait devenir ce que je suis. J'aurais voulu être la fille d'une famille on ne peut plus normale et pas celle de tapages médiatiques ou les parents se livrent une guerre de média. Comment grandir normalement dans un monde comme ça ? On ne peut pas et on devient une fille comme moi, totalement perdue qui se rend compte bêtement que les gens qui l'entourent étaient surtout présents pour sa notoriété et son fric, rien d'autre ne les intéressait.

Maintenant que tout le monde m'a vu m'étaler par terre, je me dis que ma fierté ne peut pas être plus bas. Elle est aux raz des pâquerettes. Voir elle frôle l'enfer sous terre. Mon médecin m'aide à me remettre dans le fauteuil roulant et je souffle enfin. Ou pas. Mes yeux croisent le regard de cette personne que je ne veux pas voir. Il est pourtant là et trop proche de moi maintenant pour que je l'ignore parce qu'il semble être totalement sous le choc. Bah oui c'est toi qui m'a fait ça sombre crétin. C'est dingue à quel point je lui en veux... ou je lui en voulais ? Je ne sais plus bien, parce qu'il m'attendrit tout de même et je sens que mes émotions ne sont que confusion d'un coup. Mon médecin se place derrière le siège roulant comme pour être en retrait mais pas trop. Qu'il se barre, je ne vais pas aller trop loin de toute façon, et puis si Matteo tient tellement à discuter il peut me ramener à l'hôpital après c'est à deux rues à peine. « Matteo » Soyons froids et distants allez c'est parti pour une petite discutions de merde qui va plomber ma journée. Je me sens tellement confuse en face de lui, trop vulnérable, je ne veux pas qu'il me  piétine encore comme il l'a fait pendant 5 mois, les 5 mois où il m'a rayé de sa vie. «  Comme tu le vois, je suis en vie effectivement » Je ne veux pas être toute tendre et tout mielleuse et lui dire que je lui pardonne tout ce qu'il a pu faire, parce que je ne pourrais pas lui refaire confiance immédiatement, je crois que je l'imagine s'évaporer en claquant des doigts, il prend la fuite quand cela l'arrange. «  Content que j'aille bien ? Mais ça fait 5 mois que tu n'en as plus rien à foutre alors je ne vois pas en quoi tu peux être content ! » Non il n'a pas le droit de l'être, je ne veux pas ! Il m'a laissé et maintenant il va jouer le mec content ? NON ! Il n'a pas le droit de revenir comme ça, comme si il ne s'était rien passé, comme si il n'avait rien fait. Le pire dans tout cela c'est que je devrais lui en vouloir pour l'accident mais j'en suis incapable, c'est pour son absence que je lui en veux. Je lui en veux de ne pas être venu ne serais-ce qu'une fois, de laisser des fleurs, il n'a rien fait et je me suis retrouvée dans une chambre avec une inconnue qui m'annonce que je suis juste seule au monde. Je suis furieuse contre un tas de personnes mais lui, je crois qu'il est celle qui me déçoit le plus. J'inspire profondément pour calmer mes ardeurs, je sais que le médecin n'est pas loin, j'aimerais sincèrement qu'il n'assiste pas à cette querelle. Il regarde enfin que ma jambe ne va pas bien. Je vois son visage se décomposer. Je détourne le regard. Je me contorsionne un peu pour faire face au médecin. « je vais rentrer plus tard, j'ai besoin de discuter avec cet homme, je suis entre de bonnes mains, il est dans les forces de l'ordre » bon pas tout à fait mais je sais que cela va rassurer aussi le médecin qui regarde à la fois Matteo puis moi. «  très bien mais vous avez intérêt de rentrer sinon j'appelle la police moi-même pour vous ramener dans votre chambre » je souris un peu, c'est le genre de médecin encore un peu jeune et passionné parce qu'il fait et je le trouve génial avec ses patients. Je lui fais un signe de la tête avec un petit sourire avant d'ajouter  « bien mon colonel ! » Parce que j'aime l'embêter sur son côté tyran lorsqu'il nous pousse toujours à faire plus. Il a raison dans le fond mais j'ai toujours eu du mal avec l'autorité. Je me retourne vers Matteo. « Ma jambe est paralysée, ce n'est pas irréversible on y travaille. » je sais que je ne devrais pas être si froide et surtout que je devrais écouter ce qu'il doit me dire. « Il y a un café pas loin, je crois qu'on a besoin de discuter, à moins que cela te dérange d'être vu avec moi dans cet état ? » Parce que je ne pourrais pas marcher jusqu'au café et qu'il va falloir qu'il pousse le fauteuil roulant. « Je vais avoir besoin d'aide pour le fauteuil s'il te plaît » Je pose les béquilles sur mes genoux et j'attends qu'il se décide, tentant de fixer un point ou je ne vois ni son regard, ni celui des autres.   
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() message posté Sam 5 Déc 2015 - 15:09 par Invité
Another Heart Calls
Matteo & Mairead

Hello from the other side. I must've called a thousand times to tell you I'm sorry, for everything that I've done. I'm sorry, for breaking your heart. ✻✻✻ C'était fou. Matteo ne s'attendait pas du tout à la revoir. Surtout pas aujourd'hui, dans ces conditions. C'est dingue, si son envie d'aller se balader dans le parc lui était passé, il ne serait pas là en train d'assister à une séance de kiné qui concernait Maisy. Maisy et sa jambe malade, à cause de lui. Si elle ne pouvait plus marcher, il ne pourra jamais se le pardonner. Déjà le coma, il ne pouvait pas passer l'éponge, la culpabilité était trop grande. Rien qu'au regard que lui lançait la jeune blonde, il comprenait qu'elle n'était pas enchantée de le voir. Au moins, elle savait toujours prononcer son prénom, il n'était pas un inconnu à ses yeux. Sait-on jamais, peut-être qu'elle aurait pu perdre la boule, tous ses souvenirs. Matteo se disait que ça aurait été plus simple, car au moins elle ne pourra pas sentir la douleur qu'il lui procurait. C'est triste, tellement triste. Il sentait son coeur se serrer lorsqu'elle disait qu'il en avait rien à foutre d'elle. Eh, c'était faux, totalement faux, mais comment lui faire comprendre? Il hésitait à tout lui avouer mais il avait peur des répercutions et surtout peur qu'elle refuse de le croire. Il se mordit la lèvre avec violence et laissa ses bras tomber le long de son corps, totalement démuni. Il était mal placé pour se défendre.  « C'est pas vrai je... c'est compliqué. » tenta-t-il de dire alors que Mairead demandait à son médecin de bien vouloir la laisser seule avec Matteo. Ah, c'était déjà ça, ils allaient pouvoir communiquer en paix. Espérons-le. L'anglais faisait un signe de la tête pour saluer le médecin qui s'en allait puis il regarda de nouveau la jambe de Maisy. Il s'en voulait, vraiment, mais aucune excuse ne pouvait régler tout ça. Ce n'était pas lui qu souffrait avec sa jambe, c'était elle. Il ferait n'importe quoi pour prendre sa souffrance si ça pouvait la libérer. Mairead lui expliqua qu'elle voulait boire un café et le jeune homme s'exécuta lorsqu'elle lui demanda de la pousser en chaise roulante. Cela lui faisait un choc, mais il devait faire face à tout ça. Il l'aida à s'asseoir. « C'est bon, t'es bien installée? » cette question pourrait être mal placée mais non, il s'interrogeait juste sur son confort. Il la guida en silence jusqu'au café qu'elle avait indiqué et ils entrèrent en attirant les regards curieux. Bah oui elle était en chaise roulante, vous avez un problème? Matteo tenta de garder son humeur pour lui et il installa la blessée à une table. Il se mit en face d'elle et il retira sa veste pour être à l'aise. Il l'observa pendant quelques secondes. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus regardé ses yeux, ses si jolis yeux. Une chose est sure, il était toujours sous son charme. Maisy était une jolie fille intelligente et malgré son caractère de merde, il avait réussi à craquer sur elle. Ils commandèrent leurs boissons puis le détective décida de lancer la conversation. « Je suis désolé de ne pas être venu te voir... je n'avais pas vraiment le choix. »  voir pas du tout, c'était ce qu'il se disait. « Est-ce que tes parents t'ont dit quelque chose? Ils te parlent de moi? » demanda-t-il intrigué. Il s'en doute que non, mais peut-être qu'ils ont quand même évoqué son prénom, en mal surement. Il ne serait pas étonné d'apprendre que les parents de Mairead lui racontaient des bobards sur le gentil Matteo. Il avait envie de dire toute la vérité mais il craignait que Maisy le prenne mal et justement, qu'elle en parle à sa famille. A qui pouvait-elle faire confiance? Au mec qui l'a envoyé dans à l'hosto dans le coma ou à ses parents qui ont veillé sur elle tous les jours? La question ne se posait pas, Matteo n'avait aucune chance de s'en sortir. Mais il allait essayer de faire le meilleur de lui même, peut-être qu'il se trompait sur toute la ligne. C'était dur, il se sentait assez paumé sur le coup et il détestait cette situation, il ne supportait pas qu'il ne puisse pas tout contrôler.

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() message posté Lun 7 Déc 2015 - 23:52 par Guest
 
Another Heart Calls
Ce n'était pas vraiment prévu pour mon coeur. Je n'étais pas prête. C'est presque un choc. Je me demande vraiment pourquoi on joue comme cela avec moi. Je suis persuadée qu'il y une force plus forte que nous tous, là-haut qui s'amuse de nous voir comme ça dans des situations malsaines et grotesques. J'aimerais qu'l se calme avec ce qu'il m'envoie, j'aimerais sincèrement qu'il soit plus soft. Parce que me planter Matteo en face de moi alors que je suis au plus vulnérable, ce n'est pas ce que j'appelle être cool. J'aurais préféré sincèrement qu'il me l'envoie lorsque j'aurais été en forme, un peu plus jolie et que je lui aurais fait regretté de m'avoir laissé comme il a pu le faire, mais là, je ne peux qu'imaginer à quel point il se sent fort à me voir si faible. Je me sens bêtement vulnérable et faible mais surtout humiliée, il a vu ma chute et j'aurais préféré qu'il ne voit pas cette scène. C'est assez humiliant de voir des inconnus avoir pitié mais quand c'est l'homme que l'on aime, c'est bien plus compliqué. Douloureux même. Je ne saurais dire mes sentiments sont plus du cité de la colère lorsque je pose mes yeux sur lui. Parce qu'il ne faut pas oublier qu'il m'a abandonné et m'a laissé dans une merde affreuse, je souffre, je suis seule et lui il semble avoir une vie parfaitement normale et sans moi, il m'a rayé de sa vie, pourquoi ? Je ne le comprends pas vraiment, je ne sais pas vraiment pourquoi il en a décidé ainsi mais c'est douloureux et je ne comprends pas, peut-être va me donner une explication, je ne sais pas. Est-ce que je vais vouloir les accepter ? Est-ce que je vais vouloir croire à tout ce qu'il me dira, rien n'est moins sûr, parce qu'on ne peut pas croire tout ce qu'on nous dit, je ne sais pas si vraiment il y a une excuse d'ailleurs. Parce que si vraiment il avait voulu venir, il l'aurait fait bien avant. Alors non, non je ne comprend pas pourquoi il n'est pas venu avant et je suis sûre que cette rencontre n'est même pas une volonté, elle est le fruit du hasard.

Je réussis à trouver l'intimité qu'il nous faut, mon médecin accepte de nous laisser. Je lui jure que je suis entre de bonnes mains et pourtant au fond de moi je doute. La dernière fois que j'ai autant confiance j'ai terminé dans un lit d'hôpital à cause de lui. J'ai une première amorce du problème qui apparemment semble compliqué, je sais que je ne vais pas aimer ce que je vais entendre, la suite ne va pas me plaire. Mais j'accepte la discutions parce que j'en ai besoin pour avancer et ne pas ressasser. Il faut que je sache et puis après je pourrais me faire un avis, je tenterais aussi de ne pas me torturer l'esprit. Je m'installe correctement dans mon fauteuil, celui qu'il va devoir poussé, il n'a pas honte ça va ? Se promener avec une handicapée ? Parce qu'on aurait pu imaginer qu'il pensait que j'étais contagieuse vu qu'il n'est pas venu. Avant de se mettre à pousser la chaise, il m'assure que je dois correctement mise. " c'est bon " et on est parti pour le café qui se trouve à l'un des angles de la place. Je ne sais pas trop comment font réagir les gens, vont-il me reconnaître ? J'ai disparu de la circulation depuis un moment mais je suis persuadée que ma mère a fait poser des paparazzi. Je ne les vois pas et je ne veux pas le voir, pas y penser. Me fondre dans la masse, une chose bien moins facile je suppose. On entre à l'intérieur et vos savez c'est presque comme dans les western lorsqu'un cowboy étranger être et que tous les autres le dévisage, ouah pourtant je n'ai pas de chapeau et pas de pistolet pour tirer plus vite que mon ombre, mais je me sens dévisagée tout pareil. On trouve un table un peu à l'écart, Matteo nous y emmène. Il s'installe à côté de moi. Je pose au sol maladroitement les béquilles sur le carrelage et je retire ma veste et mon écharpe. Je relève la tête et je constate qu'il m'observe. Ce qui me gène un peu mais je ne sais pas pourquoi malgré la colère que j'ai contre lui, je suis heureuse de peut-être toujours lui plaire, allez savoir à quoi il pense tout de suite, peut-être juste à quel point je le dégoûte comme ça dans une chaise roulante ? Il y a tellement de choses qui me passent par la tête que je ne peux rien dire. Je suis perdue et j'ai peur de ce que je vais avoir comme explications, pourquoi avoir si peur ? La voix de Matteo s'élève pour commander et c'est plus fort que moi, j'esquisse un sourire timide, il sait ce que je prends, encore. Il s'adresse à moi, ma langue passe sur mes lèvres, je joue nerveusement avec les pans de mon écharpe. Apparemment il ne pouvait pas venir me voir ? J'arque un sourcil, c'est une blague ? Enfin, l'assistante de ma mère m'a expliqué qu'il y avait une procédure judiciaire mais ce n'était pas vraiment clair. " tu connais mes parents, aucun d'eux n'est venu me voir. Je n'ai pas vraiment entendu parlé de toi non et je ne vois pas pourquoi tu n'as pas pu venir me voir, C'est quoi cette excuse à deux balles, tu m'expliques ? Tu ne vas pas me dire que ma mère qui se fiche de ce qui se passe dans ma vie ou mon père qui est plus intéressé par sa carrière t'ont interdit de me voir ? " Enfin je sais que cela pourrait être le cas, mon père pourrait faire ça pour montrer au monde combien il aime sa fille, juste pour son jeu de politicien. Enfaîte cela serait tout à fait de lui... et je sens les larmes monter. Je me sens bête " si... c'est exactement ça... mon père a engagé une procédure ou je sais pas trop quoi n'est-ce pas ? Je n'ai pas tout compris quand l'assistante de ma mère a voulu m'en parler... " je me frotte les yeux, je ne suis pas maquillée alors peu importe. Je remets mes cheveux en arrière. " Je ne comprends pas pourquoi tu ne t'ai pas battu pour venir... être présent, je me suis réveillée toute seule... et tu vas rire c'est ta femme qui a été ma première visite ! tu ne trouves pas ça drôle ? Alors qu'est-ce que je dois savoir d'autre ? Tu m'as oublié ? Tu regrettes que je sois réveillée pour ta carrière ? Je n'ai pas l'intention de témoigner et t'enfoncer dans l'histoire, on était tous les deux coupables ce soir là. Et je n'ai rien oublié " de ce qui s'était passé avant.. notre intimité partagé... Je déglutis, je souffle sur mon thé à la vanille, une larme m'échappe, je suis tellement épuisée depuis des jours que je pleure toujours pour rien. " Désolée, je suis épuisée... je ne comprends rien... j'ai loupé trop de choses... " je renifle, je suis tellement vulnérable, ça m'agace. " Pourquoi c'était il y a une semaine notre histoire qui naissait et là j'ai plus rien... je suis toute seule, j'y arrive pas bien... " Je ferme quelques secondes mes yeux, une migraine naît.. et ma jambe me tire suite à l'effort, je rêve d'une dose de morphine qui m'endorment et pour toujours là, merde !


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() message posté Sam 12 Déc 2015 - 15:57 par Invité
Another Heart Calls
Matteo & Mairead

Hello from the other side. I must've called a thousand times to tell you I'm sorry, for everything that I've done. I'm sorry, for breaking your heart. ✻✻✻ Le jeune homme restait silencieux les premières secondes. Il regardait Mairead avec un regard désolé, un regard qui en disait long. Il était fasciné par elle, comme il l'a toujours été et il ne pouvait pas s'empêcher d'observer chaque détail d'elle, chaque trait sur son visage pour voir si elle était réellement là. Elle n'avait pas changée, mis à part qu'elle avait une mine plus fatiguée et une jambe qui répondait mal. Tout ça à cause de lui. Il y a quelques jours, il commençait à s'y faire, il se disait que Maisy ne se réveillera pas et que si elle se réveillait, il ne sera pas au courant de toute façon. C'était dur de se forcer à croire qu'une personne chère à ses yeux était morte. Il devait faire en quelques sortes son deuil mais le détective n'a jamais réussi. Ses cauchemars le rattrapaient à chaque fois. Chaque nuit Matteo avait l'impression d'être avec Maisy mais le rêve finissait toujours mal. Ce n'était que des désillusions pour faire souffrir, son subconscient qui le punissait. Il était dans une position inconfortable, tiraillé entre son envie de lui dévoiler toute la vérité et son envie de s'abstenir pour sauver ses fesses. Rien n'était simple. Matteo espérait être assez caché dans cet endroit car il n'avait pas envie de croiser quiconque qui pourrait dire à la presse que Maisy buvait un café avec son agresseur, si on peut appeler ça comme ça. Il cligna plusieurs fois ses yeux pour reprendre ses esprits et il tournait la cuillère dans son café - qui était bien assez mélangé mais ça restait un tic nerveux. Il lui demanda si ses parents lui avaient parlé de lui et il ne fut pas étonné qu'elle réponde pas la négation. L'anglais eut un petit rictus et il secoua doucement sa tête. Blasé, voilà ce qu'il était. Matteo ne répondit pas, il laissai réfléchir la demoiselle et elle finit par comprendre toute seule. Il déglutit puis se pencha vers la table pour que leur conversation ait l'air plus intime. « Tu crois vraiment que je n'avais pas envie de te voir? J'ai... j'ai essayé, j'ai négocié avec tes parents mais ils étaient formels. Si je franchissais un pas dans ta chambre d'hôpital, ils feraient le nécessaire pour que je quitte mon poste dans les forces de l'ordre. » répondit-il le coeur lourd. Il n'a pas été capable d'abandonner sa carrière pour une fille. Ce poste lui tenait à coeur et la chose la plus importante à mes yeux a toujours été sa carrière. C'est surement égoïste de sa part et ça le perdra un jour, comme cette fois. Mairead expliqua qu'Annabelle était venue la voir avant lui et ça ne lui étonnait pas du tout. Il avait confié l'accident à sa femme, il avait parlé de cette fille qui lui tenait à coeur et dans sa grande bonté, sa meilleure amie a voulu le rassurer en allant la voir. Il se demandait juste pourquoi elle ne lui avait pas confié qu'elle s'était réveillée... peut-être qu'elle avait oublié ce petit détail, ce qui était assez surprenant. Matteo sentit une douleur dans sa poitrine lorsque la blessée se demandait s'il avait souhaité sa mort pour sa carrière. « Je... Non! Arrête, ne dis pas ça. C'est totalement faux. » lorsqu'il remarqua que Maisy pleurait, il soupira et plaqua ses mains sur son visage car il trouvait ça honteux de la faire pleurer. Le truc, c'est qu'ils avaient couché ensemble sans s'expliquer par la suite, sans parler de sentiments. Il y avait des choses que Mairead ignorait mais Matteo n'avait pas envie de se livrer si au final ça ne servait à rien. Il avait toujours son petit côté macho et sa fierté qui avait du mal avec son ego. Le jeune homme tendit ses mains pour attraper celle de la demoiselle et il caressa la paume de celle-ci avec son pouce. Il se voulait rassurant, il était là pour ça. « Tu n'es pas toute seule. » dit-il pour commencer. « Je ne sais pas si c'est le meilleur endroit pour parler de ce qu'il s'est passé entre nous avant l'accident, mais sache que j'ai pas cessé de t'avoir dans ma tête. Je rêve de toi quasiment tous les soirs et je me réveille paniqué en me demandant si c'est réel ou pas. » il s'étonna lui-même de sentir des battements dans son coeur. Une vague de chaleur s'empara de lui. Il se mordit la lèvre inférieure et posa sa main sur la joue de Maisy pour essuyer une larme qui s'échappait. « Pourquoi pleures-tu? Je te promets que ça va s'arranger. Je vais trouver une solution pour qu'on puisse se voir sans se cacher. Mais pour ça, il faut que tu acceptes de me revoir. Cela ne dépend que de toi. » acheva-t-il en relâchant sa main. Son café allait être froid donc il but une grande gorgée. Maintenant, la balle était dans le camp de Maisy. Maintenant que la révélation était tombée, c'était à elle de décider de ce qu'elle voulait faire de Matteo. Au fond du lui, il espérait qu'elle allait aussi se battre à ses côtés pour rester ensemble et ne rien faire de stupide.

✻✻✻
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() message posté Dim 13 Déc 2015 - 16:50 par Guest
 
Another Heart Calls
Je me retrouve en face de lui et je ne sais pas comment je dois réagir. Je suis dans l'incompréhension totale, je ne sais pas si il est vraiment heureux ou si je découvre alors sa véritable facette, celle qui m'a lâchement abandonnée. Je pensais vraiment qu'on avait une espèce de connexion tous les deux. Je me souviens parfaitement la première fois que je l'ai rencontré. Comment mon coeur a battu plus vite, parce qu'il y avait quelque chose. Je ne voulais plus souffrir avec les sentiments, je ne voulais plus savoir ce que l'amour pouvait m'apporter, seulement Matteo est venu bousculer tout ce que j'avais prévu; j'ai mis du temps à l'admettre parce que sa situation à lui n'était pas la plus simple, je parle forcément de sa femme, Annabelle, bien que ce soit plutôt un mariage arrangé et que les sentiments entre eux sont plutôt amicaux, cela ne facilite forcément pas les choses. J'ai attendu et j'ai profité de tous les moments possible avec lui, il est devenu une personne essentielle à ma vie, une personne qui me faisait sourire, je suis presque sûre qu'il ne s'est pas rendu compte qu'il me faisait indirectement du bien. Sentir son odeur, sentir ses mains attraper les miennes, nos doigts parfois entrelacés devant un film... Et puis il y a eu cette nuit. J'aurais pu l'oublier, j'aurais pu oublier l'un des meilleurs moments de ma vie. Je sais que l'alcool conduisait nos actes et que nous n'étions pas réellement nous même mais cela ne changeait rien, je voulais voir, je voulais sentir les choses avec lui, et puis il voulait de moi, j'ai sûrement été faible de lui dire oui dans ce genre de situation mais je crois que je ne regrette pas parce que c'était juste parfait. Parfois lorsque je ferme les yeux je sens encore son souffle dans ma nuque, ses mains serrer mon corps, le désire qu'il me procurait. C'était fort, si bien que lorsque j'y repense, mon coeur s'emballe et des papillons s'envolent dans mon ventre, malheureusement cela se suit par une douleur dans la poitrine qui me rappelle que ce moment appartient au passé et que je n'y aurais plus le droit. Sûrement parce qu'il a dû refaire sa vie que nous n'avons plus notre chance... ou juste parce que qui voudrait coucher avec une fille handicapée et marquée sur le bras par des brûlures qui font tarder à partir? Je crois que la liste est petite et celui que je veux n'est pas dessus.

Je suis pourtant prête à écouter ce que Matteo va me dire. Je suis curieuse d'écouter son excuse, trop de boulot ? Pas le temps de venir ? Non mais si c'est ça, je lui colle la plus belle gifle de ma carrière de briseuse de coeur et je m'en vais en ramant sur mon fauteuil roulant. Au moins si on est vraiment sous les objectifs des journalistes peu scrupuleux, ils auront de quoi faire le buzz quelques jours. Oh on dieu, Mairead Wayland, la fille du célèbre politicien et de la reine de la mode londonienne gifle sont petit ami ? Ou gifle l'auteur de l'accident qui l'a conduit à faire 5 mois de coma. Je ne sais pas si les journaux savent pour Matteo. Je sais que les paparazzis le suivent lui aussi, plusieurs fois on les évitait en sortant par les portes de secours parce qu'ils ne sont pas des hordes comme pour Kim Kardashian mais ils sont là et on se retrouve toujours avec une page qui parlent de nous parce que les gens ont l'habitude de nous suivre et de vouloir connaître notre vie. Et dire que certains nous envient, je ne comprends pas vraiment pourquoi, parce que si on envie d'avoir une histoire aussi compliquée que semble notre histoire à Matt et moi... et bah bravo parce que moi je voudrais que ce soit plus simple et moins douloureux mais notre génération est comme ça, on a tous peur des sentiments et on ne les assume plus. On veut trop se protéger parce qu'on voit les gens autour de nous souffrir, nos parents divorcer et se détester... comment on est censé faire pour arriver à construire une relation solide ? Les craintes nous font fuir et faire des conneries, maintenant tout est étrange. Je regarde Matteo, je suis toujours un peu froide et agacée, je ne comprends pas la situation. On commande et mon thé arrive rapidement devant moi, je pose mes mains dessus pour les réchauffer un peu. J'ai l'excuse de Matteo mais sur le moment je m'en fais rien, je ne veux pas savoir s'il a pu ou pas, je voulais qu'il se batte un minimum pour venir au moins une fois, il aurait pu m'écrire une lettre ? Un sms ? Je ne sais pas moi, n'importe quoi me montrer qu'il me m'oubliait pas et qu'à mon réveil, je comprenne qu'il se passe quelque chose de plus important. Sur le moment je ne comprends pas cette histoire avec mes parents, une procédure judiciaire ? Vraiment ? C'est digne de mon père, ma mère aurait fait un scandale dans un magasine, elle a juste dû le suivre parce qu'elle y a trouvé des intérêts mais j'ignore lesquels, pourquoi je ne peux pas les effacer de ma vie ces deux-là ? Je serais tellement plus heureuse s'ils n'avaient pas été mes parents, tout serait bien plus simple. Je comprends les choses, petit à petit, je comprends que ce n'est même pas lui le fautifs mais mes proches. Je sens les émotions qui remontent sévèrement, trop rapidement. Je ne vais pas retenir cette larme qui coule. Je suis épuisée et toutes ses histoires commencent à me prendre la tête, j'aimerais que tout soit tellement plus simple, je veux revenir 5 mois en arrière et qu'on reste dans cette chambre d'hôtel tous les deux, il n'y aurait rien eu de tout cela aujourd'hui. Je suis tellement perturbée d'apprendre tout cela, je ne pensais pas que la situation était aussi compliquée. " Je ne comprends pas pourquoi ils t'ont interdit de me voir ! ils n'avaient pas le droit ... " je soupire. Je sens ses mains prendre les miennes et je regarde son geste. Bizarrement cela m'apaise. Je renifle et je tente de mettre de l'ordre dans mes pensées, dans mes sentiments, quand je le vois en face de moi, juste là mon coeur bat plus fort comme avant et je sais que c'est un signe mais je ne sais pas si entre nous cela sera à nouveau possible. Je ne sais plus grand chose parce que j'ai l'esprit torturé. Parce qu'en 5 mois il s'est forcément passé des choses dans sa vie à lui, je ne peux pas croire qu'il m'est attendu. Je le sais, je ne suis pas sûre que je l'aurais fait moi aussi. C'est ça qui m'angoisse le plus qu'il me dise qu'il a une autre personne dans sa vie et que moi je ne suis plus qu'un souvenir agréable d'il y a 5 mois. Je ne sais même pas comment lui demander, est-ce que j'ai ce droit là ? Je laisse couler mes larmes parce que je n'arrive pas à les garder pour moi, tout sort et j'ai besoin d'évacuer ce que je ressens, les larmes sont le meilleur moyen de m'exprimer pour le moment, je ne peux plus danser et me défouler alors je pleure. Il m'explique que je ne suis pas toute seule et je souris timidement, j'ai envie d'y croire mais à l'intérieur je suis vide. Il s'approche un peu de moi en se penchant comme pour éviter que tout le monde n'entende notre conversation, j'aime autant vu ce qui suit. Mon coeur s'accélère à ses propos. Peut-être que mes joues s'empourprent un peu aussi. Je ferme les yeux au contact de l'une de ses mains sur ma joue. Je savoure sa petite caresse, il essuie une larme. Je pose ma main libre sur la sienne qui se trouve toujours sur ma joue pour savourer un peu plus son contact qui me rend dingue. Il y a pourtant tellement de mais que c'est impossible que tout soit simple. " Hum, quand j'ai ouvert les yeux à l'hôpital, je m'attendais à ce que tu sois à côté de moi... je pensais que l'accident n''était qu'un cauchemar et que je me réveillerais dans tes bras... hors j'étais depuis 5 mois à l'hôpital, et pendant ses 5 mois tu as dû refaire ta vie, peut-être que tu as bien pensé à moi, mais est-ce que j'ai vraiment encore une place dans cette nouvelle vie où je n'existais plus vraiment..? " J'ai lâché doucement sa main pour réouvrir les yeux et me confronter à ce qu'il va m'annoncer. Si cela se trouve il est avec une autre fille, ou alors il a mis Annabelle ceinte, ah oui mais non, elle n'avait pas de gros ventre quand elle est venue. Je renfile avant de continuer. " Je pleure parce que je t'ai perdu, au final, j'ai tout perdu mais ce qui me fait le plus de mal c'est t'avoir perdu et j'ai du mal à l'accepter et puis je suis épuisée... je n'arrive même pas à t'en vouloir, je voudrais que tu sois avec moi le plus souvent possible, bien sûr que je veux te revoir, mais Matteo ça va nous mener où ? " Je marque une pose et je ravale tout ce qui veut à nouveau sortir, une nouvelle vague de tristesse et de mélancolie. " je verrais si je peux parler à mon père pour qu'il arrête de faire pression sur toi " Je souris légèrement, j'embrasse une de ses mains toujours dans les miennes. " Comment on va faire ? " Pour se sortir de cette histoire est complexe ? Je ne sais pas et j'aimerais qu'l me rassure encore un peu. Je renifle une dernière fois. " tu sais je veux me battre, je veux dire pour remarcher, ils veulent me faire faire des exercices dans l'eau, seulement tus ais combien j'ai peur de l'eau... " je change légèrement de sujet, je veux aussi lui montrer que je ne suis pas autant au fond du gouffre que j'en ai l'air. " Enfin les médecins disent que cela prendra du temps mais que je remarcherais correctement " je lui fais un petit sourire. Il est des yeux qui me font tomber, un sourire pareil et j'ai tellement envie qu'on soit tous les deux pour me caler contre lui, dans ses bras. Mais est-ce que j'aurais le droit à ce genre de chose maintenant ?


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() message posté Jeu 24 Déc 2015 - 11:22 par Invité
Another Heart Calls
Matteo & Mairead

Hello from the other side. I must've called a thousand times to tell you I'm sorry, for everything that I've done. I'm sorry, for breaking your heart. ✻✻✻ Matteo était assez pudique comme garçon, au niveau sentimental. Il ne se livrait pas beaucoup, il préférait se voiler la face et jouer avec les filles. Il aimait avoir le contrôle et pas quand une fille le rendait faible et qui avait le contrôle sur lui. Ce n'est arrivé qu'une seule fois, avec Riley, son premier amour qu'il n'oubliera sans doute jamais. Cette fille qui l'a transformée, qui lui a montré comment donner de l'amour, comme aimer une personne et la rendre heureuse. L'anglais était tombé amoureux à vingt-quatre ans. Pas avant. Précédemment, il utilisait les filles comme des morceaux de viande pour s'amuser avec. Matteo a bien changé en quelques années seulement. Il a eut le coeur brisé par Riley, car elle a découvert qu'il était marié depuis longtemps et elle n'a pas supporté la situation. Matteo n'avait même pas pu lui expliquer. Elle avait coupé les ponts, du jour au lendemain. Quelle était la pire souffrance que l'ignorance? Le détective a sombré plusieurs mois dans le noir mais finalement il a réussi à sortir sa tête hors de l'eau. Maintenant, quand il voit son ex-copine, il n'est plus mal à l'aise, mais elle lui rappelle toute la souffrance qu'il a eue. Quand il retrouvait Mairead a moitié détruite, il se disait qu'elle avait mal à cause de lui et qu'il ferait n'importe quoi pour avoir mal à sa place. C'était de sa faute tout ça, rien que de la sienne et il ne savait pas encore comment réparer tout ça, s'il reste, hélas, quelque chose à sauver. Matteo était tombé sous le charme de Maisy. Il lui a fallut du temps pour comprendre, un peu d'alcool et un peu de plaisir charnel mais c'est en faisant l'amour avec elle qu'il a eut ce déclic. C'était... différent. Pas comme s'il couchait avec une parfaite inconnue ou une sexfriend. C'était quelque chose de réel, son coeur battait car il l'aimait, c'était ce qu'il s'était dit. Malheureusement, ils n'ont pas pu approfondir cela puisqu'ils ont été forcé de se séparer pendant toute la période où elle était dans le coma. Le père de Mairead avait été très clair, plus aucun contact avec sa fille. Mais Mister Brown était bien décidé à ne pas l'écouter. Plus elle était en face d'elle, plus il la regardait et plus il avait envie d'être proche d'elle. C'est un fait, le jeune homme pourrait bien encore craquer sur elle actuellement.

Lui dire la vérité n'était pas forcément quelque chose de facile. Soit elle le croyait, soit elle refusait de le croire. C'était pile ou face, il ne pouvait pas deviner quelle réponse elle allait donner. Matteo haussa les épaules lorsque la jolie brune ne comprenait pas pourquoi il avait été interdit de la voir. Surement car son père l'aimait et qu'il ne voulait pas qu'elle traîne avec un idiot qui avait failli la tuer. Regardez le résultat maintenant, une fille un chaise roulante assez perturbée par les récents événements. Le détective déglutit lorsque son amie lui demanda si elle avait toujours une place dans sa vie. C'était plutôt franc comme question ça. Matteo devait mettre ses idées en place et lui répondre aussi franchement que sa question. Inutile de parler d'Annabelle, elle qu'il ne ressentait rien pour elle. Ce n'est pas en cinq mois qu'il peut tomber amoureux de sa femme, mariée depuis plusieurs années déjà. Matteo ne voulait pas parler de Riley non plus car même s'il ressentait encore quelque chose de minime pour elle, il sait qu'elle n'arrivera pas à rallumer la flamme entre eux car il a trop souffert. Sage? C'est le néant. Ariel? Trop gentille pour lui. Mais pourquoi se cassait-il la tête à penser aux filles qu'il a fréquenté récemment? Elles n'arrivaient pas à la cheville de Maisy. Elle était totalement différente de toutes les autres filles qu'il a connu. « Je n'ai pas cessé de penser à toi, tu crois vraiment que j'ai envie de t'oublier? » dit-il alors qu'il essayait d'apporter un peu de tendresse en posant sa main sur sa joue. Allons Maisy, réfléchis un peu, Matteo n'était pas si débile que ça. S'il lui disait tout ça c'est parce qu'il avait envie de reprendre contact avec elle.  Voir Mairead pleurer, ça lui brisait le coeur. C'était de sa faute, pas celles de ses parents. Il aurait du leur tenir tête, de faire ce qu'ils ne voulaient pas qu'il fasse. Il aurait pu agir intelligemment, aller la voir tard le soir en faisant croire aux médecins qu'il était là pour l'enquête. Non, il a eu la trouille. Matteo s'était dégonflé et c'était sans doute la plus grosse honte de toute sa vie. « Ecoute, je suis là maintenant d'accord? Je ne te laisserai pas tomber, je t'en fais la promesse. Je passerai te voir deux fois par semaine. Je te raconterai à quel point tu m'as manqué pendant une petite balade dans le parc.» lança-t-il amusé. Il avait l'image d'une petite mamie qui devait faire sa promenade tous les jours. C'était rien qu'une petite touche d'humour dans ce moment de tristesse. Mairead ne pleurait plus, c'était déjà ça. Matteo croyait en elle, même si elle avait peur de l'eau, elle était capable de surmonter ça. « T'as survécu à un putain d'accident de voiture, ce n'est pas un peu d'eau qui va t'arrêter Mairead Wayland. » il serrait sa main pour l'encourager puis il posa ses yeux sur son café quand elle disait qu'elle n'était pas prête de remarcher si vite, que ça allait prendre encore du temps. « Le temps fait bien les choses, crois-moi. » dit-il d'un air qui se voulait rassurant. Il parlait à la fois de sa rééducation et de leur relation. « Approche » Il penchait un peu plus son visage vers elle jusqu'à ce qu'il puisse sentir son souffle et il glissa le bout de ses doigts sur sa nuque, caressant ses cheveux. Il fixait la bouche de Mairead en se demandant combien de secondes il allait tenir avant de dévorer ses lèvres. Il l'embrassait car il en brûlait d'envie et que ça lui donnera peut-être une lueur d'espoir pour tenir le coup. Matteo pressait ses lèvres sur les siennes. Un tendre baiser comme avant goût même s'il avait envie de rendre le baiser plus fougueux et passionné. Il ne devrait pas prendre ce risque car n'importe qui pouvait les photographier et rapporter des informations aux parents de la jeune femme qui se laissait embrasser dans un petit café assez connu à New York.

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() message posté Mer 6 Jan 2016 - 23:23 par Guest
 
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Qui aurait pu penser que ma vie soit autant bouleverser ? Personne. Si on en croit les médias, j'étais le genre de fille destinée à faire de grandes choses grâce à mes parents. Tout ce que je voulais éviter mais tout ce qui était apparemment incontournable. Je devais finir mes examens, j'étais la meilleure et honnêtement j'en étais fière, je bossais et je ne le devais qu'à moi, avoir un doctorat en littérature c'est plutôt intéressant non ? On en voit peu de nos jours et je peux avec cela espérer faire de grandes choses. Éditrice... mais mon rêve est celui de faire lire mon oeuvre à une grande maison d'édition. Je sais que la possibilité pour que je devienne une auteure connue est faible mais j'espère et lorsque je serais sortie de mon enclos qui est ce lit d'hôpital, cette chambre fanée mais surtout cette jambe totalement usée. C'est comme si elle avait fait son temps, l'accident la rendant totalement défectueuse. Je le deviens entière maintenant. Je ne sais pas quand et comment je vais pouvoir m'en remettre encore mais je croise les doigts, j'ai envie d'y arriver parce que je ne veux pas gâcher ma vie à regarder ce qu'elle devrait être, je veux la vivre. Ce qui implique que cette foutue jambe doit se remettre de l'accident tout comme moi, je ne peux pas me permettre de rester dans le passé et de faire du sur place. Je ne le devrais encore une fois qu'à moi-même et c'est sûrement ce qui me motive. Mes parents ne sont pas derrière à vouloir que mon image soit irréprochable, je crois dans un sens que je suis protégée par l'hôpital, j'ai beau détesté être dans cet endroit, c'est un véritable cocon et j'angoisse à l'idée d'être seule dans cette nouvelle vie. Je me rends compte combien cela va être dure Je suis confrontée aujourd'hui à ce regard. Celui des gens qui voient parfaitement qu'il y a une chose qui ne va pas chez vous mais qui ne feront rien pour vous aider, ils vous regarderont de loin et parfois vous montreront du doigts parce que les gens aime la normalité, tout ce qui est différent ne plait pas, cela gêne et je gène dans ce parc alors que je m'étale quasi par terre devant tout le monde. Je vois parfaitement les regards, et le pire c'est que ce ne sont même pas les enfants qui regardent étrangement, mais leur parents, eux ne voient pas la différence, celle-ci s'apprend, le jugement vient de l'éducation n'est-ce pas ? Ahah, j'ai bien eu de la chance de ne jamais voir mes parents durant mon enfance, ou presque jamais, je n'ai heureusement pas déteint sur eux. Aujourd'hui je crois que si je me voyais comme je devrais être si j'avais suivi l'exemple de mes parents je m'étranglerais.

C'est dérangeant ce regard, les gens qui baissent le volume sonore lorsque tu entres dans une pièce. Lorsque Matt me pousse dans ce café, je vois bien les gens qui me regardent, est-ce que l'on me reconnait ? Ah bah oui, je suis vivante, dommage. Je sais que certaines personnes préféreraient me voir morte. Et pendant plusieurs jours j'ai imaginé que Matteo faisait parti de ces personnages là. C'est dur de ne pas comprendre une situation, ne pas savoir si tu dois t'accrocher à ce que tu connais, ce que tu veux mais voir que cela t'échappe et que tu ne peux plus rien faire. C'est déjà loin quand tu comprends que tu es tombée que que tu ne sais même pas comment tu dois te relever. Si tu as de la chance tu es bien entouré, sinon tu laisses le goudron. Tu restes au sol. Je ne sais pas si Matteo serait venu me voir s'il n'avait pas croisé mon chemin. Est-ce que par un heureux hasard le destin veut bien m'accorder un peu de bonheur ? Je me méfie, parce que je n'ai jamais eu ce que je voulais pleinement, je n'ai fait que subir la vie alors j'ai peur de retomber du Empire State Building. Je crois que vous n'imaginez pas combien pour certaines personnes la vie est plus dure à encaisser. Je regarde Matt, je ne sais pas s'il est sincère... où juste s'il veut limiter les dégâts. J'ai compris que les gens pouvaient montrer plusieurs facettes et à voir ce qui sont venus à mon réveil, je comprend parfaitement qui est hypocrite de qui ne l'est pas et j'ai eu certaines surprises forcément. C'est plus fort que mo, j'ai envie d'être dans les bras de Matt, je crois qu'au monde il ne doit pas avoir une autre femme qui a plus envie que moi. Je le vois en face de moi, se rappeler ce que je prends comme boisson, me sourire, j'ai envie de pleurer parce que je suis totalement perdue. Je suis amoureuse d'un garçon encore et je sais que cela ne me réussi pas généralement les sentiments. J'ai l'impression que c'était il y a quelques jours que ses mains me touchaient et qu'il me faisait l'amour. J'ai l'impression que la naissance de ce truc sentimental c'était il y a quelques semaines pas plus. Alors que finalement 5 mois se sont écoulés, que je suis seule et qu'il a fait sa vie... qu'il a dû m'oublier. Les paroles de sa femmes me reviennent en tête, elle était venue me voir parce qu'elle voulait être sûre que j'aille bien mais surtout que je sache combien Matt était malheureux, j'ai d'abord imaginé qu'elle était là de sa part puis finalement non. Alors c'est juste un peu lourd à encaisser, tout cela d'un coup. Mes larmes coulent, en ce moment je suis une fontaine. Quoi, on manque d'eau ? Impossible je suis réveillée et je pleure ! Mes larmes redoublent juste au moment où il m'avoue que ses pensées ont été dirigées pour moi. Je ferme les yeux. Je me pince les lèvres pour me reprendre. Bêtement je savoure sa main posée sur ma joue, son contact me ravive tout. Tout comme son odeur. J'inspire. " Je ne sais pas Matteo... je suis perdue... perdue.. je n'arrive pas à me dire que c'était il y a 5 mois nous... et là.. j'ai plus rien, tu dois me laisser encaisser. " mes voix est brisée, douce et triste surtout. J'ouvre les yeux pour le regarder, j'aimerais qu'on soit tous les deux. Juste nous deux, pour pouvoir faire ce qu'on veut et ne pas avoir peur qu'un paparazzi nous filme ou je ne sais pas trop quoi. Je renifle légèrement. Je souris à ses nouvelles paroles, est-ce que je peux y croire ? Mon oeur veut, ma raison se méfie, rah celle-là... mais en même temps elle n'a pas tort, je dois me méfier si je ne veux pas retomber dans cette illusion de l'amour et souffrir à rester clouer au sol. Il y a des filles qui reste des heures dans une salles de bain en robe de soirée à pleurer quand elle perde leur amour, d'autres passe leur tête sous l'eau dans un bain et hésite à remonter. Moi je suis quoi ? Médicament et alcool je dirais, le combo parfait qui reviendrait à jouer à la roulette russe. Une chance sur combien de mourir avec ce cocktail ? Il faut essayer je ne peux pas vous dire, je n'ai pas encore été suicidaire. J'aimerais que ce jour n'arrive jamais. Ma thérapie sert à cela après tout. Que je ne sombre pas un peu plus dans un degrés de névrose plus ... fort ? Je ris légèrement pourtant à la réplique de Matt. J'aimerais savoir combien je lui ai manqué. " Ne me laisse pas... " J'embrasse sa main que je ne veux pas trop lâcher. " Deux fois par semaine je note ! Et je veux savoir, dis moi comment tu as fait dans un monde où je n'étais pas là..! " Je tente de jouer l'humour un peu pour détendre l'atmosphère. Je souris en lui expliquant un peu ma vie à l'hôpital et ma jambe qui refuse d'avancer, sale rebelle celle-là. Une fois de plus je pouffe légèrement à sa réplique, Matteo, rah l'effet qu'il me fait c'est dingue. Je me mords la lèvre sentant cette petite pression sur ma main. " Ne m'idéalise pas trop, tu risques d'être déçue, mais je n'oublie pas ce que tu viens de me dire, je n'ai pas l'intention de me laisser aller tu sais, je ne veux pas être un poids pour personne, surtout pas pour toi. " Je souris en buvant une gorgée de ma boisson chaude. " Je ne suis pas connue pour être la fille la plus patiente, tu ne te rappelles pas ? " Je lui fais mon petit regard accompagné de mon sourire malicieux, celui qui a fait une bêtise et j'en ai fait avec lui. Je pourrais les énumérer s'il ne s'en souvient pas, on a fait pas mal de choses ensemble, et je ne parle pas seulement de notre nuit parfaite... avant cela il y avait un duo génial. Matteo était une drogue avant même qu'il ne m'embrasse. Je l'entends me dire d'approcher et je n'y crois pas, pas jusqu'à ce que je sente ses lèvres sur les miennes. Il faut quelques secondes et ses lèvres touchent les miennes. J'avais envie de plus j'ai envie de plus, je veux plus mais l'endroit ne le permet pas, mon coeur non plus, je dois prendre mon temps pour y voir plu claire. Je veux être sûre de ce que je veux et qu'il le soit aussi. Je caresse du bout des doigts sa joue, j'inspire son odeur, je me drogue. Sale névrosée que tu es Maisy. On finit par s'écarter et je sens mes joues rosirent, je baisse les yeux en me mordant la lèvre. " tu prends des risques ... " je le taquine, mais ce n'est pas tout à fait faux... J'ose le regarder dans les yeux et je pose cette question qui me travaille. " Qu'as-tu fait de tes 5 mois sans moi alors ? Si j'ai hanté tes pensées je suis curieuse de savoir " cette question peut vite devenir piège. Pour nous deux. J'ai peur de ce que je vais apprendre ou pas justement. Mes doigts frôlent la paume de sa main, son contact me relaxant, droguée à un homme vraiment c'est possible ?


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Anonymous
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() message posté Mar 19 Jan 2016 - 16:14 par Invité
Another Heart Calls
Matteo & Mairead

Hello from the other side. I must've called a thousand times to tell you I'm sorry, for everything that I've done. I'm sorry, for breaking your heart. ✻✻✻ Une chose était sûre, Matteo ne s'attendait pas du tout à retrouver Mairead. Mais il en était fort heureux et il avat envie de partager sa joie avec tout le monde. Hélas, il devait se faire discret car personne ne pouvait savoir qu'il était en tête-à-tête avec la jeune fille qui était à l'hôpital à cause de lui. Les parents Wayland pourraient lui faire vivre son pire cauchemar. Il devait être loin de leur fille mais lui n'en voulait pas. Elle non plus. Ils voulaient être ensemble, pouvoir se voir, faire ce qu'ils voulaient sans devoir être cachés. Malheureusement, ça allait être comme ça pendant un long moment. Le temps que Matteo réfléchisse à une stratégie pour s'en sortir. Car au fond, il avait bien envie de vivre quelque chose avec la jolie blonde mais tant qu'il y aura la pression des parents sur leur dos, Matteo ne pouvait pas envisager cela. Alors il se contentera de lui rendre visite deux fois par semaine, de prendre de ses nouvelles, de lui apporter des roses et du chocolat. Berk, comme c'était banal. Il y avait pleins de choses qu'il aimerait faire avec elle, partager des expériences mais pour le moment il n'y avait rien à faire à part attendre que quelque chose de génial se produise. Matteo venait de déposer ses lèvres sur celles de Maisy et même si ses joues étaient froides de larmes, il ressentait de la chaleur. Il aurait bien aimé la prendre dans ses bras, la toucher, embrasser son cou pour sentir son parfum. Peut-être un autre jour, ou peut-être jamais. Qui sait? Tout peut arriver à Londres. Elle lui disait qu'il prenait des risques. Il souriait un peu gêné puis retourna sur sa chaise pour avoir l'air totalement normal, comme si de rien ne s'était pas assez. « Toi aussi tu prends des risques. » répondit-il en riant. Elle aussi avait touché ses lèvres. Un baiser ne se fait pas tout seul, il faut deux personnes. Maintenant Mairead savait que Matteo avait toujours la même attirance pour elle, de quoi lui mettre du baume au coeur de savoir qu'elle n'avait pas été oubliée. Matteo étira une fine grimace lorsque la jeune femme demanda ce qu'il avait fait quand elle était dans le coma. Pleins de choses et rien à la fois. Inutile de parler de ses histoires de filles, cela n'avait plus d'importance maintenant vu qu'il craquait littéralement sur Mairead. Et il espère qu'elle n'entendra rien de stupide le concernant car les rumeurs circulent vite ici, même à l'hôpital. « Oh tu sais, pas grand chose. J'ai travaillé, j'ai aidé ma femme à récupérer son ex et j'ai fais quelques connaissances. » rien de plus à rajouter. Matteo n'était plus très bavard. Il commençait à être de plus en plus mal à l'aise dans cet endroit public avec les yeux qui se tournaient sur eux. « Tout le monde te regarde. » dit-il en baissant le regard, pour ne pas dire nous. Il retira sa main de celle de Mairead et se racla la gorge. Il se sentait oppressé. Certes, Matteo était connu dans Londres grâce à son poste dans la police mais il préférait ne pas se faire prendre en compagnie de Mairead. C'est triste. Un jour, il va vraiment péter un câble. Matteo le savait, il se doutait qu'il ne pourra pas tenir tout ce temps comme ça, dans cette situation débile à se cacher des regards curieux. Mais il faisait des efforts pour Maisy, car il l'aimait, mais il ne pourra pas supporter cette scène trop longtemps. « Je dois y aller, on m'attend au bureau. Ça va aller? » dit-il en se levant pour enfiler sa veste et mettre son écharpe. Au loin, il voyait deux personnes en noir avec un appareil photo. Des paparazzis. Matteo s'en doutait. Il posa sa main sur l'épaule de la jeune femme pour la saluer et il sortit du café en fuyant les photographes. Ils n'avaient que du feu. Il aurait aimé déposer un autre baiser pour dire au revoir à Mairead mais c'était trop risqué. Quand allaient-ils se revoir? Bientôt, très bientôt.

✻✻✻
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