she has the moon in her mind that’s why stars spill off her lips.
» Date d'inscription : 08/05/2016
» Messages : 6568
» Pseudo : sarah.
» Avatar : alycia debnam-carey.
» Âge : 23yo, (07.05).
» Schizophrénie : rioja, nova & teodora.
» Absence : 30 avril.
(✰) message posté Jeu 16 Juin 2016 - 2:03 par Lola Barnett
We need people in our lives with whom we can be as open as possible. To have real conversations with people may seem like such a simple, obvious suggestion, but it involves courage and risk. ✻✻✻ Ses colocataires savent qu’elle s’ennuie lorsque Lola commence à tourner en rond dans l’appartement. Qu’un débat concernant la température de Londres n’a pas l’effet escompté. Parce que quand Lola s’ennuie, rien n’y fait; l’ennui accompagne Lola comme si cette dernière était son ombre. Alors, dans ses moments-là, Levi comme Dorian s’assuraient de ne pas être dans le chemin de la jeune demoiselle. S’il y a pire qu’un Lola qui argumente, réplique sur absolument tout c’est une Lola qui fait les 400 pas à l’appartement. Soupirant jusqu’à sa chambre, Lola se laissa tomber sur son lit et commença à faire une à la suite de l’autre de tous les réseaux sur lesquels elle était inscrite. Parfois, son pouce tapotait l’écran jusqu’à ce que le cœur s’affiche, parfois elle retweetait les choses. Mais la plupart du temps, elle passait le temps sans réellement s’intéresser à ce qui déroulait devant ses yeux. Les photos, les tweets ou même les posts sur Facebook ne semblaient pas captiver son attention. Pourquoi ? Le manque d’intérêt, surtout, mais aussi le fait que cela n’aidait pas Lola à se sortir de son ennui. Du coup, dix minutes plus tard, elle abandonna l’idée de surfer sur son portable et contempla le plafond blanc de sa chambre. Elle savait son jumeau et Dorian à l’intérieur, elle savait qu’ils plaisantaient entre eux et à quelques reprises, elle avait pu entendre des morceaux de leur conversation principale : les nanas. Sans qu’ils puissent la voir, elle grimaçait à toutes les fois qu’un disait quelques mots à l’égard de la gente féminine. Elle n’était pas féministe sauf qu’elle avait toujours détesté entendre parler les garçons de cette manière de leurs conquêtes. Mais à toutes les fois, elle ne répliquait pas. Lola avait appris sa leçon, exprimer son opinion avec Levi et Dorian sur ce sujet ne servait à rien. Les mots rentraient dans une oreille et ressortaient aussitôt par l’autre. À un certain moment, Lola se tanna de contempler la blancheur du plafond et se décida à sortir de cet appartement. Déjà parce qu’elle en avait marre d’entendre Levi et Dorian parler et rire et aussi parce qu’elle avait besoin de sortir. De prendre l’air frais. De s’éloigner. En deux-trois mouvements, Lola avait enfilé un veston qui allait la garder au chaud pour la soirée et des gouttes de pluie et elle faisait claquer la porte derrière elle. À 21 ans, Lola n’avait plus aucun compte à rendre alors avertir son jumeau ne servirait à rien. De toute manière, elle le connaissait assez pour savoir que très bientôt, son téléphone allait émettre un son lui indiquant un sms et ce sms allait être de la part de Levi. C’était toujours ainsi. Mais Lola n’allait pas répondre. Lui faire silence radio comme il lui faisait à elle. Elle avait quittée un endroit étouffant pour un autre encore plus étouffant. Le métro. Du centre de Londres, Lola allait marcher. Avant, elle devait s’éloigner de l’Est, c’était vital. Musique trop forte dans les oreilles, elle se bloquait du monde extérieur. Oui, sa musique pouvait déranger les autres passagers du métro mais le problème était que Lola s’en moquait. Lorsqu’elle retrouva l’air extérieur, Lola décida de s’arrêter au Starbucks le plus près du lieu où ses pieds semblaient la garder. Elle commença un iced-tea à la framboise et un chocolat chaud pour elle parce que c’était toujours une gosse au fond, Lola. Puis, elle reprit son chemin. « Salut – Lança-t-elle de sa toute voix. Bien que Jamie soit une des personnes les plus cools à ses yeux, Lola se sentait toujours intimidée par elle. Je ne te dérange pas ? J’ai pensé qu’un thé te ferait du bien. » Elle se considérait peut-être comme une miss-je-sais-tout mais face à Jamie, elle semblait ne plus rien se souvenir. Est-ce que Jamie aimait le thé ? Ce n’était pas pour tout le monde. Lola, elle-même, n’en était pas fan. Elle préférait le café à petite dose, le reste du temps Lola s’hydratait à l’eau. Sauf là. Là, elle avait un chocolat chaud – qui lui avait brûlé la langue –. Ouais, bon, la prochaine fois elle allait faire un effort pour se rappeler ce que préférait Jamie afin de ne pas arriver les mains vides ou avec une possibilité que ce soit la mauvaise consommation. Au moins, la boisson tirait vers le rose et ça Lola savait que Jamie aimait. Avec un petit sourire, Lola s’approcha de Jamie afin de lui tendre sa boisson.
(✰) message posté Mar 13 Sep 2016 - 19:19 par Jamie E. Jones-Collins
My little baby, off to destroy the world.
Lola & Jamie.
Promise me you'll always remember : you're braver than you believe. Stronger than you seem, and smarter than you think. ✻✻✻ « Non, maman, ça va aller. Ne t’inquiète pas, je prends le bus sans arrêt tu sais. » C’est déjà la troisième fois en quelques minutes qu’elle propose de m’emmener et je commence à légèrement perdre patiente. Je sais qu’elle ne pense pas à mal, mais à mon âge c’est quand même un peu agaçant. C’est pourtant l’inconvénient de vivre encore chez mes parents. Je songe parfois à partir, mais en règle générale cela se termine par une crise de panique. Je ne suis pas encore prête pour un si gros changement dans ma vie. Je termine mon sac, avant d’aller embrasser ma mère sur la joue. Malgré tout, je sais qu’elle s’inquiète seulement pour moi à chaque fois que je quitte la maison. Avant de partir, je vais dire au revoir à mon petit frère. J’en profite pour lui faire un câlin, avant de ne plus pouvoir. D’ici peu de temps, il ne se laissera plus faire. Je n’ai absolument pas hâte qu’il grandisse. « J’y vais ! » Je cris dans la maison, avant de claquer la porte. Je n’ai pas écouté ce que m’a répondu ma mère, mais je suppose que c’est à peu près la même chose que d’habitude. Elle s’inquiète toujours beaucoup trop pour moi de toute façon. Comme toujours, je glisse mes écouteurs et met la musique avant de me mettre à marcher. Je pourrais aller à l’arrête de bus les yeux fermés, tellement j’ai pu faire ce trajet dans ma vie. Généralement je le fais deux fois par jour, quand personne ne peut m’emmener. Je ne suis pas très fan du métro, je préfère de loin être à l’air que sous Terre. Je vois le bus arriver au loin et je me dépêche de courir pour ne pas le manquer, comme souvent. J’ai un problème pour arriver à l’heure et ceux malgré toute ma bonne volonté. En posant mes fesses sur un siège je suis légèrement essoufflée, je ne m’attendais pas à courir. Je jette mon sac sur le siège à côté de moi et me cale contre le dossier. J’ai deux cours aujourd’hui, dont un avec des enfants qui va me demander beaucoup de courage, alors autant profiter de mon moment de calme tant que je le peux. Je regarde Londres défiler sous mes yeux, émerveillée par la ville. De toute façon, j’ai encore un bout de chemin à faire et un changement avant d’arriver à destination. Le temps ne passe pas vite, j’ai l’impression que le bus s’arrête absolument toutes les deux minutes, ce qui rend le trajet encore plus long. Je descends enfin à mon arrêt, tout en fredonnant une chanson. Si je ne me retenais pas, je serais en train de danser en plein milieu du trottoir. Ma fatigue de tout à l’heure à cause de ma course et totalement partie et me voilà d’excellente humeur. J’attends plus de six minutes avant d’être dans le deuxième bus. Je suis largement en avance de toute façon, c’est bien le seul moment où je ne suis jamais en retard, quand je dois danser. Le temps est étouffant, l’été c’est définitivement bien installé sur la ville. Même pour moi qui adore cette période, je ne serais pas contre un petit orage, histoire de faire partir la canicule et de retrouver des températures plus supportables. Je viens à peine de descendre du bus pour me rendre au studio et je suis presque déjà en nage. Autant dire qu’il faudrait que je prenne une douche avant même d’avoir fait quoique ce soit, ce qui n’est bien évidemment pas envisageable. J’essaie de marcher à l’ombre le plus possible, tout en évitant les immenses palmiers que vient d’installer le restaurant d’à côté. J’ai déjà foncé dedans plus d’une fois et j’aimerais autant ne pas recommencer. J’arrive enfin à destination et rentre dans la fraîcheur du studio avec joie. J’entends le ventilateur du bureau de Marie tourner et me décide à aller la saluer. Je ne l’ai pas vu depuis un moment à cause de ses vacances. Après plus de dix minutes à papoter je dois couper court à la conversation si je veux être prête à l’heure. Il me faut peu de temps pour me changer, et rapidement je suis dans mon élément. Je profite de la tranquillité pour commencer à m’échauffer avant de devoir surveiller les enfants qui ont toujours du mal à rester concentrer, surtout pendant les vacances. Le cours commence avec un peu de retard et me voilà partie pour une heure à faire la méchante qui recadre tout le monde. C’est vraiment l’aspect que je déteste le plus là-dedans. J’aime danser, j’aime leur apprendre à danser, mais j’ai horreur de devoir faire la police. J’envisage sérieusement de ne plus donner de cours aux enfants. Après seulement une heure, je suis épuisée. Les derniers viennent de partir et je m’écroule par terre. Mon prochain court est beaucoup plus tard, ce qui, j’espère, me laissera le temps de récupérer de celui-là. Je relève la tête quand j’entends des pas arriver. Je n’attends personne, mais avec tout le monde qui passer par ici, c’est assez difficile de rester seule. C’est Lola qui s’avance vers moi en me saluant. Je suis toujours ravie de la voir et encore plus après cette heure éprouvante. « Hey ! Salut ! » Je me relève non sans mal, pour m’approcher vers elle. « Non, pas du tout. Tu me sauves d’une sieste que je ne devrais pas faire. » Cela m’est déjà arrivé malheureusement, alors je sais de quoi je parle et le sol n’est pas des plus confortables pour ce genre de choses. Je n’avais même pas remarqué qu’elle tenait des boissons et mon visage se fend d’un franc sourire quand elle parle d’un thé. Je n’en bois pas tout le temps, mais je n’ai rien contre. « Oh c’est adorable. Merci. » Je prends la boisson qu’elle me tend avec plaisir et bois une gorgée, comme si je mourrais de soif. Ce qui est un peu le cas. « Comment ça va ? » On ne se voit pas très souvent, mais j’aime beaucoup passer du temps avec elle. J’ai un peu l’impression d’avoir une petite sœur à chaque fois que je suis avec elle, ce qui me change de mes deux frères.
she has the moon in her mind that’s why stars spill off her lips.
» Date d'inscription : 08/05/2016
» Messages : 6568
» Pseudo : sarah.
» Avatar : alycia debnam-carey.
» Âge : 23yo, (07.05).
» Schizophrénie : rioja, nova & teodora.
» Absence : 30 avril.
(✰) message posté Mer 19 Oct 2016 - 19:16 par Lola Barnett
We need people in our lives with whom we can be as open as possible. To have real conversations with people may seem like such a simple, obvious suggestion, but it involves courage and risk. ✻✻✻ « Hey ! Salut ! » Ses lèvres s'étirent en un sourire. Avant d'entrer, Lola avait longuement hésité sur le pas de la porte. Et si elle dérangeait? Lola n'aime pas déranger les gens, encore moins lorsque ceux-ci se trouvent au boulot. Elle s'était même assuré que Jamie soit seule et non, entouré d’une horde d’enfants. Il était hors de question pour elle de s'introduire lors d'un cours ou de s'approcher d'un groupe d'enfants. Mais Jamie lui disait qu'elle ne dérangeait pas alors tout allait bien, maintenant. « Non, pas du tout. Tu me sauves d’une sieste que je ne devrais pas faire. » Voilà qui tombait bien. Lola à la rescousse. Si seulement. Elle était simplement arrivée au bon moment. « C'était mignon ces petits pas de danse avec les enfants. » Les pas étaient simples et Lola connaissait l'étendu du talent de la demoiselle pour la danse. Pour l’avoir vu danser plus d’une fois, elle savait. Jamie lui donnait l’impression d’aimer ce qu’elle pratiquait. Aimer et passionner, ce qui était deux choses importantes. Enfin, pour Lola ce l’était. Si on aimait ce qu’on pratiquait, le temps passait plus rapidement et ça ne semblait pas être un lourd fardeau. C’était ce qu’elle espérait à la fin de ses études : que le métier d’avocate la passionne à un point où ce ne serait pas un poids sur ses épaules. Mais ce qu’elle recherchait c’était de contribuer un peu dans ce monde. Lola voulait se battre pour les enfants qui n’en avaient pas la force. C’était son but ultime. « Oh c’est adorable. Merci. » Jamie s’empara de la boisson et Lola laisse tomber son bras dans la vide. « Ça fait plaisir. » Ça lui faisait vraiment plaisir. Lola était sincère. « Je vais bien. » Comme toujours. C'était une réponse préfabriquée. Une réponse que Lola avait l'habitude de donner à tout le monde. C'était la réponse qu'elle donnait lorsqu'on lui demandait comment elle allait pour la simple raison que Lola détestait parler de ses problèmes. Le mot-clé étant « ses ». Les autres n'avaient pas besoin d'en entendre parler pour finalement se sentir obligés d'être présents et donner les meilleurs conseils possibles. Il lui arrivait souvent d’en parler avec Jamie et lorsque ça arrivait, les conseils de Jamie lui semblaient judicieux. Même lorsqu’ils ne l’étaient pas forcément. « Et toi ? » C'était la moindre des choses. Lui demander comment elle, elle allait. C'était de la pure politesse et la bonne éducation que sa mère lui avait inculquée. « Ça me surprend que tu donnes des cours à des enfants… Ils sont tellement... » Elle cherchait le bon mot à employer préférant éviter de les qualifier d’animaux sauvages. Ce qu’elle n’aurait pas hésité faire si à la place de Jamie ce serait une autre personne. « Surexcités. » ajoute-t-elle rapidement avec une petite mine de dégoût sur le visage. La présence des enfants mettaient Lola mal à l'aise. Le maximum qu'elle pouvait endurer était deux. Au-dessus de ce chiffre, Lola ne se sentait pas à sa place et priait pour qu'on l'éloigne des enfants. Puis, Lola serait du genre à poser des questions trop importantes et à attendre une réponse intelligente. Mais elle faisait des efforts et ça, c’était le plus important, non ? Oui. « Ne t’inquiète pas, je ne suis pas ici que pour t’offrir une boisson et te tenir éveillé même si je sais que ça te ferait plaisir. » Lola et sa tentative d’être drôle. « Tu as du temps à m’accorder pour jouer les psychologues ? » Fallait qu’elle cesse de tenter d’être drôle, c’était impossible.
(✰) message posté Jeu 20 Oct 2016 - 18:38 par Jamie E. Jones-Collins
My little baby, off to destroy the world.
Lola & Jamie.
Promise me you'll always remember : you're braver than you believe. Stronger than you seem, and smarter than you think. ✻✻✻ Je dois reconnaître que la venue de Lola tombe vraiment bien, je n’ai absolument rien de prévu pendant plusieurs heures. J’avais envisagé d’aller regarder le cours de Franck juste pour le plaisir des yeux, mais je ne sais pas si plusieurs fois dans la semaine c’est une bonne idée. Dormir un peu était aussi envisagée, même si c’est encore pire que d’aller regarder les collègues. Ce n’est pas vraiment le lieu idéal pour cela, sans parler du fait que je suis toujours très mal en me réveillant, je parle par expérience. Il faudrait vraiment une salle pour se reposer, mais jusqu’ici mes remarques n’ont jamais été prises au sérieux. « C'était mignon ces petits pas de danse avec les enfants. » « Avec ce temps, je ne peux faire mieux. La moitié ne suit déjà pas. » Je ne sais pas pourquoi les parents inscrivent leurs enfants s’ils s’en moquent. Cela me fait perdre mon temps et le leur, même si je suppose que les parents eux, sont contents de se débarrasser de leurs enfants pour une petite heure. J’étouffe un bâillement, je suis vraiment fatiguée à cause de la chaleur et d’avoir fait la police pendant tout le court. Hormis cela, je suis toujours aussi heureuse d’enseigner la danse, une chose qui ne changera jamais, je l’espère. Je prends avec plaisir la boisson que Lola m’a apporté, pour en boire une gorgée immédiatement. Un peu de sucre ne peut pas faire de mal, après avoir transpiré pendant plus d’une heure. Je me lèverais bien pour discuter correctement, mais je suis vraiment fatiguée, sans parler que je n’ai pas le courage de me relever. Heureusement, il y a un banc tout près, si jamais Lola veut s’asseoir, plutôt que de se traîner par terre comme moi. « Ça fait plaisir. » Je lui souris, avant de boire une nouvelle gorgée et de prendre de ses nouvelles. Une question banale qui me semble néanmoins important de poser. « Je vais bien. Et toi ? » « Je suis fatiguée. Mais rien qui ne sorte de l’ordinaire, la chaleur et la danse ne font pas bon ménage. » Il est vrai que je préfère une autre saison pour donner des cours, c’est d’ailleurs pour cela que l’été le studio est fermé pendant un bon mois. Même si cela ne m’empêche pas de danser en dehors. Je suis incapable de passer une journée sans le faire, sauf cas extrême. « Ça me surprend que tu donnes des cours à des enfants… Ils sont tellement... » Je lève un sourcil en attendant a fin de sa phrase, tout en buvant de nouveau. « Surexcités. » Je rigole face à sa remarque. Oui, ils peuvent l’être et non ce n’est pas toujours évident. « Oui. Oui, ils peuvent l’être. Surtout avec ce temps. Mais ce sont eux qui apprennent le plus rapidement. » Même si cela ne m’empêche pas de me demander si je dois continuer mes cours aux plus jeunes ou si je dois prendre plus d’élèves plus âgés. Le côté police commence sérieusement à me taper sur les nerfs. « Mais je dois t’avouer, que parfois ce n’est pas facile. » Pourquoi mentir, ce n’est pas forcément évident, et je ne suis pas la seule à le dire ce qui me rassure un peu. Même après toutes ses années à enseigner et à danser, j’ai toujours peur de faire quelque-chose qui ne va pas. Les enfants ne me mettent pas forcément le plus à l’aise, ce qui doit aussi contribuer au reste. « Ne t’inquiète pas, je ne suis pas ici que pour t’offrir une boisson et te tenir éveillé même si je sais que ça te ferait plaisir. » Totalement plaisir. C’est toujours mieux de passer le temps avec quelqu’un que de me retrouver seule pendant plusieurs heures, surtout lorsque je n’ai envie de rien faire. Je n’ai pas le temps de rentrer chez moi, à peine de passer voir mon frère, alors le plus simple est de rester ici. « Tu as du temps à m’accorder pour jouer les psychologues ? » Voilà qui va sans doute m’occuper. « Bien évidemment ! » Je ne suis pas sûre d’être toujours de bons conseils, surtout que la plupart du temps c’est moi qui ai besoin d’aide et de conseils, mais j’essaie de toujours faire de mon mieux pour l’aider. Je ne comprends pas toujours pourquoi elle vient me demander des conseils, mais je suis toujours heureuse qu’elle le fasse. « Assis-toi si tu veux. Je te conseille le banc, il est plus confortable que le sol. » Cela ne devrait pas tarder avant que je ne commence à avoir mal aux fesses, mais je n’ai aucun courage. J’en profite d’ailleurs pour enlever mes chaussures de danses et me mettre pieds-nus, ce qui est tout de suite bien mieux. Les jambes relevées devant moi, je croise mes bras en prenant mes genoux, tout en gardant ma boisson à la main. Une bonne position pour l’écouter.
she has the moon in her mind that’s why stars spill off her lips.
» Date d'inscription : 08/05/2016
» Messages : 6568
» Pseudo : sarah.
» Avatar : alycia debnam-carey.
» Âge : 23yo, (07.05).
» Schizophrénie : rioja, nova & teodora.
» Absence : 30 avril.
(✰) message posté Dim 18 Déc 2016 - 18:33 par Lola Barnett
We need people in our lives with whom we can be as open as possible. To have real conversations with people may seem like such a simple, obvious suggestion, but it involves courage and risk. ✻✻✻ En même temps, les enfants n’écoutaient jamais rien. Encore moins, lorsque le soleil était au rendez-vous. Pour est-ce que les parents désiraient enfermer leurs enfants dans une pièce où il faisait chaud alors qu’ils pouvaient les envoyer dans un camp pour enfants. Parfois, Lola était dans l’incapacité de comprendre la mentalité des parents. « Je suis fatiguée. Mais rien qui ne sorte de l’ordinaire, la chaleur et la danse ne font pas bon ménage. » Lola le constatait rapidement. Elle avait l’impression que l’humidité était plus élevée ici qu’à l’extérieur. Cela n’aidait aucunement sa chevelure, bientôt elle allait ressembler au démon avec ses cornes. Toute cette chaleur et humidité était une des raisons qui expliquait son dégoût de l’été. Le froid, c’était cool. Enfin, pas entièrement, mais si elle devait choisir, Lola irait avec le froid. Ou une chaleur sans humidité où le vent est bon et frais. Pas chaud. Visiblement, Lola vivait dans un monde utopique. En même temps, vous devriez avoir un air climatiseur. Ce serait peut-être plus idéal avec cette température qui vient tout droit de l’enfer. » Bon, Lola se plaignait encore. Ce qui n’était pas nouveau puisqu’elle avait toujours quelque chose à dire Lola. Heureusement que son entourage l’adorait comme ça sinon elle serait pour toujours et à jamais seule. Ou alors, elle donnait son opinion sur quelque chose. Cette fois-ci, c’était les enfants. Il y a encore quelques années, Lola en était une et depuis qu’elle était devenue officiellement une adulte à son anniversaire, Lola considérait les enfants comme une espèce étrange. Beaucoup trop surexcités à son goût, c’était agaçant. « Oui. Oui, ils peuvent l’être. Surtout avec ce temps. Mais ce sont eux qui apprennent le plus rapidement. » Pas comme toi, Lola avec tes deux pieds gauches. Elle était terrible en danse et ce détail ne dérangeait pas la jeune Barnett. Après tout, elle ne pouvait pas exceller dans absolument tout. De toute manière, avec son choix de carrière, la danse ne lui servirait à rien. Mais Lola était experte pour claquer des mains lorsqu’une personne dansait. « Mais je dois t’avouer, que parfois ce n’est pas facile. » Évidemment. C’était des enfants, après tout. « Je te trouve courageuse. Je crois que j’aurais déjà fait une dépression ou abandonner. L’un ou l’autre. » dit-elle en riant légèrement. « Et peut-être que les parents inscrivent leurs enfants parce que le père te trouve charmante. » ajouta-t-elle rapidement. Ce qui ne serait pas surprenant. Jamie était une belle femme. Les regards se retournaient sur son passage, c’était certain. Enfin bref, c’était une possibilité aux yeux de Lola. Sauf qu’elle n’était pas ici, avec Jamie, pour discuter des pères de ses élèves. Elle était ici parce qu’elle avait envie de lui parler. Jamie l’écoutait toujours attentivement et lui donnait régulièrement des conseils que Lola trouvait judicieux. « Bien évidemment ! Assis-toi si tu veux. Je te conseille le banc, il est plus confortable que le sol. » Le sol ne dérangeait pas Lola. Elle avait connu pire qu’un sol inconfortable. Du coup, elle n’écouta pas les conseils de Jamie et s’installa en face d’elle, en position indienne. « Tu t’es déjà retrouvé coincé dans une amitié où tu ne te fais que te poser des questions ? » C’était son cas. Son amitié avec Noah était compliquée et il lui était impossible d’en parler avec Jemma ou même Max. Les deux connaissaient Noah. Puis, Elay, quoi. Sa rencontre avec Elay aussi était compliquée. « Parce que je crois que c’est mon cas. Ce qui n’aide pas, non plus, c’est le fait d’avoir rencontré une nouvelle personne qui lui plaît. » Salut, Jamie, je te dévoile ma vie presque amoureuse.
(✰) message posté Lun 9 Jan 2017 - 16:00 par Jamie E. Jones-Collins
My little baby, off to destroy the world.
Lola & Jamie.
Promise me you'll always remember : you're braver than you believe. Stronger than you seem, and smarter than you think. ✻✻✻ « En même temps, vous devriez avoir un air climatiseur. Ce serait peut-être plus idéal avec cette température qui vient tout droit de l’enfer. » Je laisse échapper un rire à la remarque de Lola. Personnellement la chaleur ne me dérange pas, bien au contraire. Je suis toujours de meilleure humeur quand il y a du soleil, et s’il fait chaud c’est encore mieux. Je suppose que cela tient de mes racines, puisque chez moi personne n’aime la chaleur. Même danser par ce temps, cela ne me dérange pas trop, mais c’est loin d’être le cas pour les personnes qui suivent les cours, comme les enfants quelques temps plutôt. Il est quand même plus facile de danser quand il fait un peu moins chaud. Je suis toujours un peu somnolente à la fin de mes cours, et aujourd’hui n’échappe pas à la règle. La présence de Lola devrait m’aider à tenir le coup, bien plus que d’ordinaire. « On essaie d’épuiser plus facile les enfants de la sorte. » Je hausse les épaules, tout en lui souriant. Pourtant, c’est généralement le cas contraire, la chaleur les rend souvent beaucoup plus insupportable et pénible. Ce qui me rend dingue et cela se ressent. J’aime la chaleur, mais pas pour enseigner. « Je te trouve courageuse. Je crois que j’aurais déjà fait une dépression ou abandonner. L’un ou l’autre. » L’idée m’a déjà effleurer l’esprit, parfois, mais tout le monde en vient à cette pensée à un moment ou un autre. Même s’il est vrai que je n’aurais jamais imaginer que donner des cours à des enfants puisse être aussi difficile par moment. « Et peut-être que les parents inscrivent leurs enfants parce que le père te trouve charmante. » Je me sens légèrement rougir, ce qui heureusement ne se voit pas trop. Cela m’est déjà une ou deux fois, et je dois admettre que parfois certains pères sont plutôt attirant, mais cela n’a jamais été plus loin que quelques secondes de flirts. Cela serait trop bizarre sinon. « S’ils me trouvaient si charmante, ils ne m’infligeraient pas ça. » Je bois une gorgée avant de reprendre, en parlant à voix basse. « Certains enfants, sont vraiment insupportables. » Ce n’est pas vraiment une énorme surprise, nous en parlons souvent avec certains collègues, mais on ne sait jamais qui peut traîner dans le coin. Je m’étire un instant, réprimant un bâillement, avant que Lola ne me demande si j’ai dû temps à lui consacrer. Pour le moment du temps, je n’ai que ça. Je lui conseille de s’asseoir sur le banc qui est à mon sens bien plus confortable. Si je n’avais pas autant la flemme j’irais m’y asseoir, mais je ne suis plus bonne à rien là tout de suite. Lola décide de s’installer en face de moi, ce qui est sans doute mieux pour pouvoir discuter. Je ne sais pas si je lui serais d’une grande aide, généralement les gens ne se tournent pas vraiment vers moi quand ils ont besoin, je ne suis pas la plus qualifié pour ce genre de chose. Je prends une nouvelle gorgée, attendant de savoir ce dont elle voudrait discuter. « Tu t’es déjà retrouvé coincé dans une amitié où tu ne te fais que te poser des questions ? » Je fronce les sourcils, essayant de me souvenir si ça a déjà était le cas, et je dois bien constater que non. Je n’ai jamais été confrontée à ce genre de situation, ce qui est sans aucun doute pour le mieux. Je me pose déjà beaucoup trop de questions alors qu’il est questions d’inconnus ou de personne que je ne connais presque pas, alors si c’était le cas avec des amis, je ne m’en sortirais pas. « Parce que je crois que c’est mon cas. Ce qui n’aide pas, non plus, c’est le fait d’avoir rencontré une nouvelle personne qui lui plaît. » Mon dieu, je suis loin, mais alors très, très loin d’être la personne à qui il faut demander conseils. Vu l’état de ma vie de ce côté-là, je ne suis vraiment pas sûre de pouvoir lui être d’une grande aide. « Je ne suis pas sûre que tu t’adresses à la bonne personne… » Je lui fait un léger sourire hésitant, parce que vraiment je ne pense pas pouvoir l’aider. Je peux écouter sans problème, mais lui donner un conseil non, cela n’est pas dans mes compétences. « Je n’ai jamais été dans cette situation. » Ce dont je suis soulagée, je n’aimerais pas avoir perdu un ami à cause de mes attentes envers les hommes. « Pourquoi tu te poses questions ? » Ça peut paraître bête comme question, mais peut-être que répondre à haute voix peut l’aider. Je ne sais pas. Je n’ai pourtant pas envie de la laisser repartir sans avoir pu l’aider un peu, je m’en voudrais. Malheureusement mes propres expériences se limitent à rencontrer un nouvel homme très régulièrement et à le trouver finalement intéressant tout aussi rapidement. Autant dire que je suis loin d’être une experte dans le domaine.