elay + i’d lose all touch if it meant feeling his warmth.

he was like lightning from a storm, i was struck the moment he touched me, and I longed for his light the moment he left. ✻✻✻ Les mots d’Elay l’avaient inquiétée. Il avait dit une connerie ? Qu’elle était cette connerie dont il ne pouvait pas lui dire via message. Même s’il lui avait dit, par la suite, que ce n’était pas grave, Lola était préoccupée. C’était normal, non ? Oui. Lola était de nature curieuse et le sms pouvait signifier n’importe quoi. Il lui était tout simplement impossible de savoir à quoi Elay faisait référence. Ça l’agaçait. Heureusement que son cours se terminait bientôt pour qu’elle puisse se dépêcher à se rendre jusqu’à chez lui. À la fin, Lola quittait la classe dépassant tout le monde, ce qui était une première puisqu’à l’habitude, Lola avait toujours des questions pour ses professeurs. Lola enfile très vite sa veste en cuir avant d’enrouler le foulard autour de son cou de manière désinvolte. Elle sent un côté qui traîne un peu sur le sol. Ça va lui apprendre d’acheter des foulards qui mesurent plusieurs kilomètres. Bon, c’est de l’exagération. Malgré les écouteurs dans ses oreilles, elle pouvait entendre une personne crier son prénom et ce n’était qu’au dernier moment que Lola décidait de se retourner afin de faire face à la personne. Au loin, elle aperçoit Jemma. Merde, merde de chez merde. Elle n’aimait pas mentir à Jemma et à toutes les fois, elle se promettait que la prochaine fois elle allait lui mentionner Elay et tout lui dire. Sauf que Lola ne l’avait jamais fait. « Je ne peux pas, J. J’ai promis à quelqu’un de l’aider avec les travaux. » C’était un mensonge. Ce qui était bien avec Lola est qu’elle était, désormais, douée dans l’art du mensonge. Mentir aux gens qu’elle aimait était une seconde nature. Parfois, Lola avait de la difficulté à décerner le mensonge de la vérité. N’était-ce pas ce qui arrivait lorsqu’on mentait tout le monde aux autres ? Oui. Maintenant qu’elle connaissait l’adresse d’Elay, la jeune Barnett pouvait se rendre chez lui sans qu’il soit obligé de se déplacer. À ce moment-là, ça lui aurait été impossible de cacher Elay à Jemma. Lola se sentait attaquée par le froid d’automne et détestait la pluie bien qu’elle y soit, aujourd’hui, habituée. Ce qui l’emmerdait le plus était le fait que, bientôt, elle tomberait malade. Une toux était proche. Trop proche. Lola se dépêchait toujours à se rendre à la première station de métro et cette marche rapide lui donnait l’impression d’être Usain Bolt. Son pas était rapide. Trop rapide. Elle dépassait tout le monde, entendait les gens se plaindre mais elle n’en avait vraiment rien à foutre. Être à l’extérieur était son dernier souhait à Lola. S’engouffrant à l’intérieur de la station, elle devait attendre le prochain métro qui passait dans dix minutes. Ça l’emmerdait. Les dix minutes écoulées, Lola se dépêcha presque à trouver une place disponible avant de céder cette place à une vieille dame. « Hey ! » lâcha Lola lorsqu’Elay ouvrit la porte. Sans attendre sa permission, Lola pénétrait dans son appartement après lui avoir déposé un baiser sur la joue. « Qu’est-ce qui se passe ? » Attendre plus longtemps était juste impossible. Lola avait besoin de savoir. Apaiser son inquiétude. Parce qu’elle était inquiète. Peu importe cette connerie.

✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

Loving can hurt, loving can hurt sometimes. But it's the only thing that I know. When it gets hard, you know it can get hard sometimes. It's the only thing that makes us feel alive. ✻✻✻ Ce matin c'était une journée très calme, mon éditrice était venue me chercher pour des interviews il faut dire que depuis que j'avais dis oui pour l'adaptation de mon roman à succès, oui je me faisais à ce terme vu que tout le monde me le disait maintenant, tout le monde me convoitait. Parfois j'avais l'impression d'être un morceau de viande dans un magasin, on se battait pour moi à tel point que j'avais eu besoin d'une journée de congé forcé suite à un début de fatigue, ça ne me ressemblait pas mais j'avais parfois du mal à gérer l'attente des personnes, vous allez me dire que vu mon passé en tant que médecin militaire ça semblait étrange mais c'était différent, on prenait des décisions rapidement sans laisser notre esprit peser le pour et le contre. J'avais enchaîné une dizaine d'interview au derniers nouvelles, ça serait des stars du cinéma américain qui interpréterait les rôles, j'avais mon mot à dire dessus et c'était bien la seule chose ou ma voix pouvait se faire entendre. Je m'égare encore, le vrai souci de cette mâtiné ça avait été la dernière interview, une jeune femme, brune, les yeux verts, son visage était fin et étrangement je la trouvais assez ressemblante à Kate l'une de mes personnages encore plus avec ses questions, parfois ça ressemblait à des affirmations comme la dernière où elle me montrait un cliché de Lola et moi le jour de notre rencontre, la journaliste la présentait comme ma fiancée, j'aurais pu dire non rectifié, mais en répondant j'avais en quelque sorte confirmée que c'était bien ma fiancée. Dans le fond ce n'était pas grave, personnellement c'était une erreur de langage rien de plus, mais Lola était jeune, elle avait des proches et il manquerait plus qu'un article soit écrit à propos de ce sujet avec mes paroles qui confirmaient cet idylle. Ça me faisait rire rien que de dire le mot idylle, entre Lola et moi, je ne sais pas ce qui avait, on n'avait jamais dépassé le stade des baisers, on se voyait c'est vrai la plupart du temps chez moi, à l'abri des regards pour éviter les ragots et les photos. Merde j'avais fait une gourde, une énorme, c'est pour ça que j'avais envoyé ce message, ça pouvait être alarmiste, ça l'était en fait seulement y avait les propos de la jeune Barnett qui me revenait tout le temps en tête elle ne voulait pas avoir des gens qui la suivaient, elle ne voulait pas des projecteurs sur elle, en me côtoyant j'allais lui apporter tout ce qu'elle ne souhaitait pas. Dans le taxi je fermais les yeux, je devais cesser de ressasser cette matinée, j'allais rentrer chez moi, me reposer et attendre qu'elle vienne me voir, je voulais aller la chercher seulement on allait surement nous voir. Une sonnerie, je me dirigeais vers la porte après être arrivé à la maison depuis 30 minutes, Eddy et Cara, mes lapins traînaient dans la maison, je ne pouvais pas les enfermer dans leurs cages quand j'étais à la maison, ça me semblait impensable. "Hey." Lola avait l'air inquiète, après tout ce temps passé en sa compagnie j'avais appris à connaitre certaines expressions de son visage. Un bisou sur la joue, j'étais prêt à me lancer, encore faut il que je trouve les bons mots. "Ouais en fait…" Je ne savais pas par où commencer, je ne voulais pas la perdre surtout que c'était une erreur des plus stupides. "Je suis allé en interview ce matin, bref tout ça pour te dire qu'ils m'ont parlé de toi comme étant ma fiancée, j'étais crevé et sur le coup j'ai pas démenti, j'ai voulu le faire après mais elle était plus là. Je sais que tu ne voulais pas te retrouver dans la lumière comme ça, c'est de ma faute."

he was like lightning from a storm, i was struck the moment he touched me, and I longed for his light the moment he left. ✻✻✻ « Hey. » Si elle l'avait dit avec un air inquiet, Elay ne semblait pas l'être autant qu'elle. « Ouais en fait… » En fait quoi ? Ce suspense agaçait un peu Lola. Elle détestait lorsque les gens prenaient leur temps pour annoncer quelque chose de grave ou d'inquiétant. Elle détestait lorsque les gens passaient par quatre chemins pour annoncer une nouvelle. Ça l'agaçait. Elle préférait la vérité. Simple et directe. C'était toujours mieux que rien. « Je suis allé en interview ce matin, bref tout ça pour te dire qu'ils m'ont parlé de toi comme étant ma fiancée, j'étais crevé et sur le coup j'ai pas démenti, j'ai voulu le faire après mais elle était plus là. Je sais que tu ne voulais pas te retrouver dans la lumière comme ça, c'est de ma faute. » Euh... Quoi ? Le temps semblait s'être figée tout comme son corps. C'était juste impossible pour Lola de considérer que ce soit la vérité. Une mauvaise blague, voilà ce que c'était pour Lola. « Tu veux rire ? » Les seuls mots qu'elle est dans la capacité de prononcer. L'autre option était d'éclater de rire. Parce que ce soit la vérité n'était pas possible. Lola ne voulait tout simplement pas y croire. « Comment est-ce que tu as pu laisser ça arriver ? » Elle voyait bien que ce n'était pas une plaisanterie. Que c'était la réalité. Sa réalité maintenant. Qu'est-ce qu'elle allait faire maintenant ? La dernière chose qu'elle désirait était de se retrouver en pleine couverture du magazine populaire de Londres. Son entourage le verrait. Et Lola n'avait pas la force de démentir ce mensonge. Parce que même si elle n'était pas sa fiancée, Lola n'était pas en mesure de dire qu'il n'y avait rien entre eux. À sa mère, c'était facile. Pas à Levi. Ou Dorian. Le pire dans toute cette histoire était que Lola ne redoutait pas la réaction de sa mère, s'attendant principalement à ce que celle-ci soit surtout surprise de l'écart entre Elay et elle. Non, le pire était que Levi lui en voudrait de lui avoir menti. Jemma aussi un petit cinquante minutes avant de lui poser des questions. Le pire était comment allait réagir Dorian. Parce que c'était compliqué. Sa vie était compliquée. Un peu comme les romans de Stephen King. « Merde. » s'exclama-t-elle en se passant une main sur son visage. Après un long soupir, Lola se dirigea vers le canapé en s'assurant qu'elle n'écrasait pas un de ses lapins. « Pourquoi t'as pas nié ? » Elle savait qu'il était crevé, qu'il ne dormait pas beaucoup. En tout cas, lorsqu'il ne dormait pas près d'elle. À Disney, il avait bien dormi. Impossible pour Lola d'être constamment dans les alentours. Elle avait une vie. Des amis. Un frère. Une mère. Et depuis récemment, Pablo, le chiot adopté. Se prenant la tête entre les mains, Lola ferma les yeux quelques instants. Réfléchissant. Il fallait réfléchir. Lola ne cherchait pas à mettre tout le blâme sur Elay. Ce n'était pas entièrement de sa faute. Elle aussi avait une part dans toute cette histoire. En acceptant de partir de la dédicace sur sa motocyclette pour aller prendre un café, elle se doutait des risques et conséquences. Elay était célèbre. Ce détail, Lola l'avait acceptée. « Je sais que ce n'est pas de ta faute. Tu n'as pas eu la chance de démentir et de rétablir les faits, mais... » Mais quoi ? Ça compliquait tout. Vachement tout. « Mais tu sais à quel point, ça va être l'enfer pour moi ? Et toi ? Mais surtout moi. Parce que toi, ta famille croit déjà qu'on forme un couple. La mienne ignore ton existence. » À nouveau, elle soupira. Elle venait de prononcer tous ses mots sans lui avoir jeté un coup d’œil.

✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

Loving can hurt, loving can hurt sometimes. But it's the only thing that I know. When it gets hard, you know it can get hard sometimes. It's the only thing that makes us feel alive. ✻✻✻ Je sais que je l'avais mis dans la merde clairement c'était bien le mot si seulement j'avais trouvé la force de rétablir la vérité on en serait pas là, mais parfois tout allait vite, j'avais beau remémorer la scène je n'avais pas vraiment réalisé la portée de mes mots, des mots de la journaliste au début pourtant cela aurait du me choquer vu qu'en 34 ans de vie je n'avais jamais appelée une femme ma fiancée. Lola était dans un état qui me laissait un peu sur la touche, je la regardais sans vraiment dire un truc, je sais que je la perdrais après tout je le méritais amplement. "J'ai pas pu nier." Dis-je enfin. Elle parlait sans arrêt sur l'instant les mots m'ont choqué puis après vu qu'elle a continué pendant deux bonnes minutes j'ai plus fais attention." Je me cherchais pas d'excuse mais soyons honnête j'étais épuisé, mes nuits ne ressemblaient pas à celles de Paris, je dormais bien avec Lola hors depuis notre retour à Londres tout avait changés, elle ne passait pas la nuit ici, ça ne me viendrait même pas à l'idée de demander d'ailleurs vu comment elle était occupée par ses études. Debout depuis plusieurs minutes je décidais de la rejoindre sur le canapé où elle avait pris place, elle avait cette expression sur le visage qui était perturbant, je ne savais pas si elle était en colère ou juste rempli de désespoirs. "Je sais." Dis-je doucement. Elle ne me regardait pas et moi je me sentais... En fait je ne sais pas trop, j'étais plus embête pour sa situation que la mienne qui allait ce profiler car même si ma famille était au courant pour Lola, ça allait être un choc d'entre ce genre de nouvelles alors que j'étais contre le mariage. "J'ai vu la photo qu'elle m'a montrée honnêtement on voit rien, on distingue tes cheveux, mais je suis devant toi je ne pense pas qu'on peut te reconnaître vraiment." Je ne disais pas ça pour la rassurer ou autre c'était la pure vérité, pour connaître Lola un peu mieux je peux vous dire que sur la photo on n'aurait pu la confondre avec n'importe qui. Le souci, c'était sûrement mes proches, je n'avais jamais parlé de la situation avec eux, que tout ceci devait être secret alors j'espérais que mes sœurs et notamment ma jumelle ne poste aucune photo de nous deux pendant notre séjour à Disneyland Paris manquerait plus que ça surtout qu'elle en est capable rien que pour féliciter notre fausse union. "J'ai demandé à mon agent de m'envoyer le cliché." Je voulais vraiment me justifier pour espérer qu'elle ne m'en veuille pas, Lola n'était pas depuis très longtemps dans ma vie, mais parfois certaines personnes deviennent nécessaires plus rapidement que d'autres, elle en faisait partie, reste à savoir maitriser ma famille. "Attend." Je poussais Eddy qui se posait sur mes genoux, Eddy était un lapin nain avec les oreilles tombantes, ça portait un nom mais je m'en souvenais jamais, c'était mon ancienne copine la spécialiste pas moi, d'ailleurs monsieur était éduqué comme un chien, il se comportait comme tel réclamant des câlins à tout le monde et vu que les jambes étaient prises par Bowie, le deuxième petit lapin, il se tournait vers moi qui préférais chercher sur mon ordinateur le fameux cliché que je montrais à Lola.

HJ: je suis désolé, j'étais convaincue d'avoir posté mon RP

he was like lightning from a storm, i was struck the moment he touched me, and I longed for his light the moment he left. ✻✻✻ Après avoir pris une profonde respiration, Lola expira celle-ci. Puis, elle se décida à lui jeter un rapide coup d'œil. La jeune femme constata à quel point il avait l'air épuisé. Même de loin. D'où elle était assise, Lola était en mesure de constater la fatigue sur son visage. Cette fatigue qui ne le quittait plus depuis plusieurs temps maintenant. « J'ai pas pu nier. Elle parlait sans arrêt sur l'instant les mots m'ont choqué puis après vu qu'elle a continué pendant deux bonnes minutes j'ai plus fais attention. » Toute cette histoire était certainement la faute des heures de sommeil dont Elay ne bénéficiait pas ? Certainement. Lola était prête à parier sur cela. Maintenant, elle se sentait un peu mal de lui avoir balancé tout ça. « Je sais. » Son regard était à nouveau porté sur le sol de son appartement. Elle s'était même mis à mesurer l'écart entre l'une et l'autre. C'était un moyen pour elle de ne pas le regarder en pleine face. Même si, désormais, il était assis près d'elle. « J'ai vu la photo qu'elle m'a montrée honnêtement on voit rien, on distingue tes cheveux, mais je suis devant toi je ne pense pas qu'on peut te reconnaître vraiment. » Ça n'aidait pas. Même pas un peu. La peur qu'on puisse la reconnaître terrifiait Lola. Comment allait-elle expliquer cette situation à sa mère ? Sa mère aurait de la difficulté à comprendre tout cela. Elle serait même en désaccord avec le fait qu'Elay soit plus âgé qu'elle. La seule personne sur qui Lola pouvait compter était Max ou Jemma. Jemma lui demanderait tous les détails croustillants. Levi s'en ficherait complètement. Quant à Noah ? Elle redoutait le plus sa réaction. « J'ai demandé à mon agent de m'envoyer le cliché. » À cet instant, elle releva la tête et patienta. Jusqu'à ce qu'il lui montre ce fameux cliché. « Elle ignore comment je me prénomme hein ? » Lola, ce n'était pas tellement répandu à Londres. Du moins, c'était ce qu'elle aimait penser. Finalement, Elay lui montra - enfin - la photo. Ce cliché où il était pratiquement impossible d'être reconnue. D'accord. Lola paniquait pour aucune raison valable. C'était typique d'elle. Lola Rosemary Barnett qui paniquait pour un rien. « Tu as raison. On ne voit pratiquement rien. J'ai paniqué. » C'était normal et Lola était certaine qu'Elay comprendrait. Enfin, elle l'espérait de tout son coeur. Parce que c'était peut-être un peu plus facile pour lui que pour elle. Elay s'était habitué, en quelque sorte, à cette attention des médias. Lola, elle ne voulait pas s'habituer. Passer des journées avec Elay mettait en péril son plan de rester dans l'ombre. Les seuls instants de son existence où elle désirait que son prénom soit dans les journaux étaient lorsqu'elle deviendrait avocate. Sauf qu'il y avait un tout dernier petit problème : plus elle passait son temps avec Elay, plus elle avait d'être dans sa vie. C'était ça qui était compliqué pour la jeune Barnett. Pour des raisons inconnues, Lola était incapable de ne pas s'inquiéter de lui. Surtout les soirs où elle allait au lit. Avant de s'endormir et de se laisser aller dans les bras de Morphée, Lola se questionnait : dormait-il ? Dormirait-il ? Allait-il bien ? À Paris, Elay avait tellement bien dormi et Lola aimait bien penser que c'était sa présence. L'était-ce vraiment ? « Tu me pardonnes pour ma réaction excessive ? Je sais que ce n'est pas de ta faute. Tu as fait ton possible, je le sais. » Depuis leur première rencontre, il l'avait constamment protégé. Contre tout et n'importe quoi. Lola venait de passer en mode chat botté tout en supprimant l'écart entre Elay et elle.

✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

Loving can hurt, loving can hurt sometimes. But it's the only thing that I know. When it gets hard, you know it can get hard sometimes. It's the only thing that makes us feel alive. ✻✻✻La peur ne se lisait pas sur mon visage pourtant je pouvais la ressentir quand Lola examinait le fameux cliché, je sais que c'était de ma faute, que je la mettais dans la merde sans le vouloir et pourtant je ne voulais pas qu'elle parte de ma vie, je la voulais avec moi, je la voulais à mes cotés encore un bout de temps parce qu'elle arrivait à me donner confiance en moi je reconnais seulement c'était aussi plus. Plus parce que je me surprenais à regarder des sujets que je n'avais jamais explorés comme les films anciens ou même les Disney. J'étais considéré comme l'oncle qui rigolait, mais qui ne savait rien dans ma famille, je sais que mes nièces que j'adorais me reprochais de ne pas rester avec elle pour voir un film de ce genre, ça m'intéressait pas, pourtant quand Lola me le disait, je regardais sans rechigner, avec intérêt même si je reconnais que je m'étais parfois endormi sur certains passages, fallait pas trop pousser, je débutais dans les dessins animés. "Je ne sais pas si tes proches après peuvent te reconnaitre." Elle avait beau avoir dit non, je restais persuadé que je l'avais mise dans la galère, je ne sais pas on ne voyait rien sur le cliché en plus, c'était une magnifique silhouette avec des longs cheveux sur le visage baissé par terre, rien de très reconnaissable. "Je..." J'étais sans mots, je posais mon ordinateur sur la table basse en m'installant mieux dans le canapé, j'étais un peu éprouvé, ces dernières nuits étaient plus difficiles, on se rapprochait grandement des dates que je redoutais et les souvenirs refaisaient surface en plus des appels de ma belle famille, enfin je ne sais pas si ça l'était vraiment vu qu'on avait jamais été marié,ni même fiancé, bref tout ça pour dire que j'étais épuisé pourtant ce n'était pas excusable. "Ta réaction excessive?" Je la regardais en rigolant. "Tu te moques de moi? J'ai paniqué totalement, je sais que tu veux rester dans l'anonymat, je sais que tu ne veux pas parler de moi alors c'est plutôt à toi de me pardonner." Je n'avais rien à lui reprocher, je ne pouvais pas, c'était de ma faute tout ceci, je ne pensais pas une seule seconde qu'elle allait me dire ce genre de paroles, au contraire, j'aurais cru qu'elle allait prendre la mouche, me disputer pour cette énorme gourde. Lola me prouvait une nouvelle fois encore qu'elle pouvait être surprenante. Elle se rapprochait, réduisant ce maudit espace entre nous que je refusais, afin de pouvoir passer mon bras autour d'elle pour qu'elle vienne contre moi, un baiser sur le sommet de son crâne et je posais ma joue dessus, elle restant contre mon torse, une position qu'on affectionnait quand on regardait la télé en général ou qu'elle révisait, moi lisant ses notes par moment. "Comment était ta journée?" Lola était devenue une amie très proche, on était souvent en train de se parler par sms quand on ne se voyait pas, par moment c'était compliqué quand elle avait beaucoup de cours ou même sa vie surtout avec son nouveau petit chien, son jumeau aussi, comment justifier ces absences à la maison. En fait je ne serais pas dire ce qu'on était tous les deux, on ne se définissait pas, on était ami c'est vrai seulement certains gestes affectueux relevaient d'un couple, quelques baisers, le fait que je lui touche les cheveux, que je lui fais des caresses sur le bras, c'était plus que des amis seulement il n'y avait jamais rien eu de plus. J'aurais pu trouver ça frustrant, mais ce n'était pas le cas, je pensais sincèrement que si un jour on était destiné à avoir plus, à être plus que ça, ça se fera tout seul, on avait le temps mais l'envie par moment d'embrasser plus longuement sa nuque me traversait l'esprit plus d'une fois. J'étais respectueux des femmes et je reconnaissais aussi que ma dernière relation avait laissé une sacré entaille sur mon cœur, pour cette raison que je protégeais Lola tout le temps, parce que je ne pouvais pas ne plus la savoir à mes cotés. . "Au fait, je pars en tournée aux USA, deux semaines un peu moins, je ne sais pas encore trop, je me disais que tu pourrais rester ici si tu voulais. Je n'habite pas à même pas 10 minutes à pied de ta fac, ça te fatiguerais moins que de prendre le métro." Allait-elle le prendre avec peur? J'espérais que non parce que tout semblait naturel entre nous.

he was like lightning from a storm, i was struck the moment he touched me, and I longed for his light the moment he left. ✻✻✻ « Non, ça m'étonnerait. On ne voit qu'une tête brune et un corps frêle. » Son corps frêle. De toutes les demoiselles, il était impossible qu'elle soit la seule avec une chevelure brune et un corps comme le sien. Bref. La jeune Barnett venait de lui présenter ses excuses quant à sa réaction excessive. Dans un sens, elle avait exagéré. Impossible de rejeter toute la faute sur Elay, elle se prêtait à ce petit jeu. À cette "fausse" relation parce que c'était ce qu'ils avaient devant la famille de ce dernier. Une fausse relation. En fait, il était difficile de savoir ce qu'ils étaient l'un pour l'autre. Lola aimait la compagnie d'Elay, il l'amusait et s'inquiétait pour elle. Tout comme elle l'amusait et s'inquiétait de lui. Surtout les nuits où elle dormait chez lui. « Arrêêêêêêêête. » lâcha-t-elle d'une voix d'enfant en se cachant le visage, gêné. « Tu es tout pardonné monsieur l'écrivain. La prochaine fois, assure-toi de bien écouter les questions des journalistes. » S'il y avait une prochaine fois, évidemment. Il y avait une très grande probabilité que ce soit le cas. Son temps libre, elle le passait à ses côtés. À l'avenir, Lola allait être plus prudente parce qu'il y avait 50% de chance que la prochaine fois, son visage soit capturé par les photographes ou fans.
Lola alla déposer sa tête sur le torse d'Elay tandis qu'il l'entourait de son bras. Comme ça, Lola se sentait bien. En sécurité. « Comment était ta journée ? » Lola soupira avant de faire une mine de dégoût. Ça n'avait pas été sa meilleure journée. « Des hauts et des bas. Elle était lente, comme toujours c'est dernier temps. À un moment, je voulais partir et retourner chez moi. » Ce qu'elle avait besoin était des vacances. Quelque part où le soleil lui réchaufferait la peau. Un endroit où Lola aurait la chance de se promener en maillot et de perfectionner son bronzage un peu manqué. Lola n'était pas comme les autres personnes : elle ne rêvait pas tant de faire le tour du monde. À ses yeux, ce qui était important était un avenir stable. Sauf que cela ne l'empêchait pas de rêver d'aller ailleurs. Pour une petite durée parce que Lola n'aimait pas rester trop loin de son confort. « Tu veux dire le temps que tu sois en tournée ? » questionna-t-elle en fronçant les sourcils. Ça lui paraissait étrange de vivre chez lui sans qu'il ne soit là. Lola aurait l'impression de se sentir comme une étrangère. D'ailleurs, pourquoi est-ce qu'elle entendait parler de cette tournée que maintenant ? Ou alors il lui en avait parlé, mais elle n'avait pas écouté. Parfois, ça lui arrivait, d'écouter d'une oreille distraite. Pas souvent sauf quelques fois. La plupart du temps, Lola écoutait les gens. « Je ne sais pas si c'est une bonne idée. Je ne peux pas laisser Pablo à Levi, Jemma ou Noah... Ils vont devenir fous. » C'était encore un bébé. Il était excité. Souvent. Encore plus lorsque Lola était à la maison. À toutes les fois, sa présence semblait l'exciter davantage. « Tu n'as pas peur que je mette ta cuisine en feu ? La cuisine et moi, ça fait deux. À peu près comme toi avec les films Disney ou en noir. » À ce sujet-là, elle se moquait de lui. Le fait qu'il s'endorme devant ceux-ci n'avait pas échappé à l'oeil observateur de Lola. Sauf qu'elle ne lui en voulait pas. Ce n'était pas pour tout le monde et le plus important était qu'Elay faisait des efforts. Pour elle. Et ses nièces aussi, évidemment. Ce qui lui donnait d'ailleurs une petite idée. « Tu sais ce que tu pourrais faire pour que je te pardonne entièrement ? Regarder Casablanca au complet, seul comme un grand garçon et me donner tes impressions après. » En prononçant ces mots, Lola se releva et le regarda avec un air qui le mettait au défi.

✻✻✻

CODES LITTLE WOLF.

Loving can hurt, loving can hurt sometimes. But it's the only thing that I know. When it gets hard, you know it can get hard sometimes. It's the only thing that makes us feel alive. ✻✻✻"Promis." Ou cette histoire allait nous mener c'était clairement la question que je me posais Lola ne pouvait pas faire parti de ma vie si elle avait peur des journalistes, je ne sais pas si elle se rendait compte, je sais que je serais traqué pas comme une star de la chanson mais c'est vrai que par moment vu l'actualité et le film avec un super casting qui se dessinait à l'horizon ce ne serait pas de tout repos. On pouvait rester à la maison seulement j'étais le genre d'homme qui voulait emmener sa copine faire des choses de couple, cinéma, shopping ce genre de truc tout bête. Encore une fois je me triturais l'esprit alors que ce n'était même pas d'actualité seulement quand je la voyais toute gêné avec ton adorable visage, il est clair que mon cœur manquait un battement, elle me plaisait vraiment. "Bientôt les vacances, tu vas pouvoir respirer." Je crois qu'elle était vraiment au bord du gouffre, elle avait beaucoup bossée et plus elle se donnait à fond, plus elle allait perdre pied, elle devait se prendre des vacances et moi je pouvais l'emmener avec moi seulement je refusais de lui faire peur, ça pouvait paraitre précipiter après tout. "Ouais le temps de la tournée." Dis-je en la regardant, on n'était pas si étranger que ça, on avait dormi ensemble beaucoup de fois, elle passait au moins 3 nuits par semaine chez moi et elle avait même sa brosse à dent, franchement lui laisser mon appartement ne me dérangeais pas, j'avais confiance en elle. Bon après le souci c'était les cartons, je reconnais que je faisais rien pour ranger, ce n'était pas le bazar mais il y avait une muraille de carton et de meuble à monter, je n'avais juste pas envie car l'endroit ne me plaisait pas vraiment. "Bien ramène le, du moment que ton chien mange pas mes lapins ça me va." Riais-je en voyant les lapins se balader dans le salon tranquillement, c'était mes enfants, Tamara ma sœur me disait souvent ça, du coup c'était resté dans ma tête. Eddy et Bowie était deux lapins nains, l'un blanc et noir, l'autre un beige clair avec les oreilles tombantes. "Quoi j'adore Disney moi !" je faisais l'homme outré par les propos, j'étais faussement choqué mais ça me confirmait bien ce que je pensais elle voyait quand je m'endormais, mince je n'étais pas assez discret ou alors je ronflais, non je ne crois pas, j'espérais que non. "Pfff…" soupirais je face à ce défi. "J'accepte ou alors c'est un piège…" Je la regardais avec un air suspicieux. "Tu veux me le faire voir parce que c'est un navet et que je dorme toute ma vie hum…" Je souriais en regardant son petit visage, je déposais un baiser sur son nez. "Tu crois te débarrasser de moi aussi facilement? C'est raté." Lâchais-je avant de me défaire d'elle pour prendre mon ordinateur. La tournée des signatures que je faisais était grande, je ne lui en avais pas vraiment parlé pour être honnête, j'avais peur de notre éloignement. "Je commence par Los Angeles, New York, Miami…" dis-je en lui montrant le mail. "Et je peux inviter quelqu'un." Je lançais une perche surtout que je la regardais fixement, ce qui me faisait bien rire la seconde suivante. "Je ne veux pas que tu prennes peur mais si tu veux tu peux venir, pas aux séances de dédicace, y aura trop de monde, des photos, je ne veux pas que tu sois exposé mais c'est vrai que si tu veux me rejoindre, tu appelles mon agent et il s'en occupe." Je poussais un soupir avant de me lever. "Si ça va trop vite entre ..." Mon téléphone sonnait, ma sœur, je décrochais et là le son de sa voix qui me criait dessus me faisait grimacer. "Tu es fiancé !!!!" cria t'elle alors que je la mettais sur haut parleur, je ne voulais pas devenir sourd si jeune. "Tu es fiancé et tu nous a rien dit, on l'apprend par un article comme ça, quand je vais venir te voir demain tu verras ce qui va se passer et maman qui a envie de te frapper je te dis pas." Je posais ma main sur mon visage en rigolant un peu. Tamara venait demain normalement pour prendre les deux lapins afin qu'ils ne soient pas tout seuls, c'était surtout pour mes nièces que je les laissais, elles les adoraient. "C'est faux Tamara." Je lui expliquais les grandes lignes avant qu'elle ne raccroche saluant Lola au passage vu que je lui avais dis qu'elle était là. "Je préfère largement mourir en regardant ton film qu'affronter ma sœur." Dis-je en laissant tomber ma tête sur les genoux de Lola.

Spoiler:

he was like lightning from a storm, i was struck the moment he touched me, and I longed for his light the moment he left. ✻✻✻ Allait-il tenir sa promesse ? ll était facile d'échapper le prénom d'une personne et bientôt, son visage serait bientôt sur tous les magazines. Son pire cauchemar. Bon, pour le moment, elle lui faisait confiance pour ne pas s'ouvrir la bouche et démentir les rumeurs qu'ils étaient fiancés. « Bientôt les vacances, tu vas pouvoir respirer. » Il croyait réellement cela ? Pfff. Lola n'en croyait pas un mot. Dans ses pires cauchemars, elle s'attendait à ce que les professeurs donnent des milliers de travaux durant les vacances. Adieu les longues matinées bien au chaud dans son lit avec son chien, Pablo. Adieu les soirées à regarder des épisodes sur Netflix. Ou adieu les soirées passées chez Elay à regarder des films avec ces lapins. « Hmm, je ne sais pas. Ça semble être une bonne idée, mais je pense que je vais rester chez moi comme ça, mes colocataires ne poseront pas des questions. » Comme où elle allait pour les prochaines semaines et pourquoi. Chez qui ? Les questions auxquelles Lola préférait ne pas répondre. « Pas du tout. C'est un excellent film en noir et blanc, je le conseille vivement. Au pire, je peux te faire passer un quiz à la fin. » répondit-elle en rigolant légèrement après son petit baiser sur le bout de son nez. Bref, elle était impatiente de lui faire regarder le film. « Je commence par Los Angeles, New York, Miami… Et je peux inviter quelqu'un. » Elle arqua les sourcils, c'était clairement une perche.
Tandis que sa soeur jumelle criait au bout du téléphone, Lola réfléchissait aux mots d'Elay. Venait-il de lui proposer de l'accompagner durant sa tournée ? C'était étrange dans un sens. Certes, elle aimait passer du temps en sa compagnie, mais peut-être pas au point de partir quelques semaines avec lui. Surtout qu'elle avait une vie, elle aussi. Sauf que d'un autre côté, elle aurait aimer découvrir un peu plus le monde en dehors de Londres. Son petit séjour à Paris lui avait donné le goût d'y retourner pour une plus longue durée. Puis, New York ! Qui ne rêvait pas d'y mettre les pieds ? « Ça se comprend. Je suis prête à parier que ta sœur planifie notre mariage à l'instant même même si tu lui as dit que ce n'était pas vrai. » répondit-elle, souriante avant d'éclater de rire. Dans sa tête, elle imaginait Tamara planifier le tout. Sauf que Lola ne comptait pas se marier, un jour. Ce n'était pas dans ses plans futurs. Surtout que la plupart des mariages terminaient en divorce et Lola ne s'imaginait pas divorcer. Lola ne rêvait pas au prince charmant juste au mariage éternel... Ceux des vieilles personnes qui vous arrachent une larme. « Tu crois que c'est une bonne idée que je t'accompagne ? Sachant que ton temps sera consacré aux signatures et tout. Je n'ai pas envie de rester cloîtrée dans la chambre pendant que tu t'occupes de tes fans. » De toute manière, il lui était tout simplement impossible d'abandonner ses cours quelques semaines juste pour être aux côtés d'Elay. Ce ne serait pas un mouvement très intelligent de sa part. Lola se connaissait assez pour savoir qu'elle le regretterait. « Avec les cours, Pablo et le boulot, je ne peux pas m'absenter. J'aurais aimer sauf que c'est juste impossible. » ajouta-t-elle rapidement en tortillant une mèche de ses cheveux autour de son doigt. Honnêtement, Lola avait peur qu'en l'accompagnant, que leur relation avance trop vite. Elle était bien comme ça, pour le moment. Ils étaient biens. Alors pourquoi est-ce qu'ils devraient changer tout ça ? « Tu seras de retour pour le réveillon ? Ou même pour Noël ? » La jeune demoiselle ne désirait plus parler de leur relation ou peu importe ce qu'ils étaient. Alors, elle changeait de sujet. Enfin, du peu qu'elle le connaissait, Elay semblait attaché à sa famille. Assez pour ne pas manquer une fête aussi importante que Noël. Cette fête qui rassemblait les gens. Les familles. C'était l'occasion de commencer à zéro pour des gens.

✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

Loving can hurt, loving can hurt sometimes. But it's the only thing that I know. When it gets hard, you know it can get hard sometimes. It's the only thing that makes us feel alive. ✻✻✻ Je me souviendrais toujours du moment ou j'avais dis à ma jumelle que je ne voulais pas faire de fête pour mon anniversaire, elle m'avait promit de ne rien faire et naïvement je l'avais cru, j'étais donc rentré chez moi le soir sans aucunes pressions, juste la joie de me retrouver devant une bonne série et les sushis que je venais de prendre quand hélas Tamara avait fait une fête. Pour cette raison que je rigolais à la phrase de Lola quant elle me disait qu'elle la voyait déjà faire le mariage, elle avait bien cernée ma sœur, c'était exactement le genre de personne à faire ça. "Tu l'as connais bien, je suis certain aussi." Pourtant Tamara savait que je n'aimais pas les mariages, j'étais resté 7 ans avec ma compagne, je n'étais pas marié, ni même fiancé, pourtant elle n'avait jamais cherchée à me pousser à la demander en mariage peut-être parce qu'elle ne l'avait jamais réellement apprécié contrairement à Lola qu'elle adorait. "Ça dure pas toute la journée." Dis-je en voyant Lola un peu nerveuse. Je ne voulais pas que tout aille vite mais inconsciemment je lui faisais peur, je le voyais, je devais cesser alors quand elle disait non, j'accueillais la réponse avec philosophie. "Pas de soucis, tu me présente quand ton chien en plus." J'adorais les animaux, je voulais voir sa petite boule de poils qui la faisait sourire, je voyais qu'elle aimait son chien, elle avait l'air si heureuse de l'avoir, ça me rappelait moi quand j'avais acheté Bowie et trouvé Eddy dans la rue, j'étais un peu gaga, au moins Lola ne me prenait pas pour un fou. "Bien sur, je vais pas rater Noel." Le réveillon encore je m'en moquais, une année de plus, de moins, peu importe mais Noel à mes yeux c'était magique, le sapin, les cadeaux, l'ambiance, le partage et la famille, ça me rendait particulièrement heureux. Ma tête sur ses genoux, je la contemplais toujours, cette question n'était pas anodine, je sais qu'à travers ça, elle voulait savoir si on allait se voir, bon je reconnais que c'était compliqué parce que je fêtais Noel en Ecosse dans la grande maison familiale, pas ici. "Mais je le fête chez moi." Dis-je en me redressant. "En Ecosse." Je pense qu'elle allait le fêter avec sa famille, d'ailleurs c'était bête mais je ne savais rien d'eux mise à part son jumeau, je ne sais pas trop ce qui se passait de son coté, sa mère? Son père? J'ai l'impression qu'ils n'étaient pas aussi proche que moi je pouvais l'être avec les miens. J'ai toujours pensé que pour être heureux, il fallait que notre famille ressente qu'on les aimes, j'ai toujours partagé avec eux, toujours été au réunion qu'on faisait pour les anniversaires ou même certains week-end, on était très proche et quand l'un de nous déclinait, les autres étaient là pour nous aider. "Je devrais rentrer le 27, un truc comme ça, vu que je fête pas le nouvel an on se verra surement après." Je pense qu'elle le faisait, c'était de son âge après tout maintenant comme je disais à mes yeux le nouvel an ne servait à rien, on n'avait pas besoin d'excuse pour s'amuser. Lola fuyait la discussion de nous deux, je ne savais pas, est-ce qu'elle nous considérait comme un couple? Est-ce qu'elle voyait une personne en dehors de moi? Honnêtement je ne voulais pas le savoir, je sais que j'aurais de la peine de savoir qu'elle pouvait éventuellement fréquenter une autre personne, je me voulais exclusif, je pense que je l'étais sinon elle ne se laisserait pas embrasser mais on sait jamais, les gens pouvaient nous surprendre. "Tu veux rester manger ce soir?" Je me levais pour aller vers la cuisine pour commencer le repas, je cuisinais bien seulement j'avais souvent la flemme. "Ou tu as autre chose de prévu comme un rencard avec ton code pénal." Riais-je en la regardant par-dessus le comptoir de la cuisine américaine. "Plus sérieusement…" Je faisais le tour pour aller vers elle, je lui prenais la main pour qu'elle se lève et que je puisse la ramener plus proche de moi, parfois c'était ce genre de moment qui me manquait entre nous, de proximité, sentir l'alchimie qui avait. "Si tu restes ce soir…" Ma main glissait dans ses cheveux malgré le fait qu'ils soient encore attachés. "Je m'occupe de tout." Murmurais-je avant de l'embrasser avec douceur. Un baiser que je voulais depuis longtemps, vraiment longtemps y comprit quand mes lèvres bifurquaient dans son cou, ce n'était pas trop vite? Cette question resterait dans ma tête à chaque fois.