"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (fb) Baby don't you see? I'm not on drugs, i'm just in love ft. Lola 2979874845 (fb) Baby don't you see? I'm not on drugs, i'm just in love ft. Lola 1973890357
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Maxime S. Monroe
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J'aurai tout fait jusqu'à m'en étouffer.
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() message posté Sam 27 Aoû 2016 - 0:03 par Maxime S. Monroe
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(flashback) Mars 2013 ✻✻✻ Les mots n'ont aucun pouvoir, lorsqu'on ne les écoute pas. Lorsqu'on ne désire pas les entendre. Les comprendre. Les mots n'ont aucun pouvoir, si le cerveau n'a pas d'ores et déjà en mémoire qu'ils sont plus puissants que lui. Sans cesse, les questions tourbillonnent dans mon esprit. Et si. Et si, comme j'aurai dû le faire, j'avais parlé. M'aurait-il entendu ? Ou aurait-il ignoré cet appel au secours qui venait du cœur, du fond de mes entrailles. Se serait-il laissé tenter par l'appel de la chair, de la possession, de la domination ? Aucune réponse concrète à mes interrogations. Je m'en foutais. Ce qui était fait n'était pas oubliable, pardonnable, acceptable. Mon esprit voulait lui en vouloir, le haïr juste que dans l'outre-tombe, mais mon cœur était trop meurtri pour n'être tourmenté que par cette seule haine. Je souffrais. Mes organises semblaient me lâcher un à un, me suppliant de m'effondrer au sol et de ne jamais me relever. Il ne voulait pas marcher, manger, bouger. J'étais amorphe, canapé au lit. Du lit au canapé. Du salon à la chambre. De la chambre au salon. Un corps sans vie, une putain de coquille vide. Freak. Trop frêle, trop maigre, trop pâle. Un cadavre, une charogne. Respirant à peine. Car elle ne désirait pas respirer. Elle avait perdu le souffle ce soir là, dans des supplications intolérablement confondus en gémissements. C'est comme s'il m'avait tué. Tancredi, c'est comme si tu m'avais tué. Mon corps entier voulait le hurler. Tu m'as tué. Humilié, violé, enterré dans le silence. Emprisonnée. Alors que j'attendais tant de la liberté. La liberté de choisir l'âge, le moment, les circonstances. D'avoir la plus belle des premières fois. A tes côtés. Car il m'étais évident que ce serait toi. Ça ne pouvait être que toi. Mais tu m'as volé. Trahit. Buté. Une putain de coquille vide dont on avait extirpé violemment le composant visqueux et agglutinés à des principes désuets mais significatifs. Et il me fallait oublier que je n'étais plus libre. Bel et bien emprisonnée dans des regrets. Un regret. Nous. Il faut que j'oublie. Alors je me noie. Dans un océan sans fond qu'est la drogue. Pic. L'aiguille est dans mon bras. Mes doigts aspirent dangereusement l'air. Puis l'expulse. Et cette vague de chaleur me paralyse, quelques secondes. Doucement, je retire l'aiguille de mon bras. C'est ma troisième marque. Jamais deux sans trois. Je ne dois pas en prendre une quatrième fois. Mais c'est si tentant. Si apaisant. Je me laisse tomber en arrière. J'aimerai dormir. Non, je ne veux pas. Alors, je me lève, m'habille et quitte mon appartement. Je monte dans le premier taxi. Shoreditch. Le conducteur s’exécute et quelques minutes plus tard, un temps que je ne saurai compter, j'arrive à destination. Je paye, et sors du taxi en titubant. Mes paupières sont lourdes. J'allume un joint déjà roulé. Mon pouls est anormalement élevé. La sueur perle sur mon front. Yeux vitreux. Estomac en vrac. Respiration saccadé. Vertiges. J'avance, compose le digicode que je connais par cœur. J'appelle l’ascenseur, et j'attends, négligemment appuyé sur mon avant bras collé au mur. Ding. J'entre. Les néons foudroyants m'aveuglent. M'agressent. Je m'appuie sur la barre. Indique l'étage. Les secousses de l’ascenseur provoque un flux agressif dans mon estomac. La porte s'ouvre et j'avance vers la porte. Je tape. « Lol... Lola... Lola ! C'est, euhm... Max. S'teupl.. » Ma voix s'évanouit. Pas assez de force. Je colle mon front à la porte. Elle est fraîche. Ça fait du bien. J'entends des pas. Elle est là, et me regarde sans comprendre. Je lève les bras en poussant un petit cri et la prends dans mes bras, laissant tout mon poids peser sur ses frêles épaules. Je me sens lourde. Je tombe et mon dos vient heurter le mur. Lola, c'est moi. Sous ce déchet, je suis encore là. Quelque part. Je passe difficilement mes mains sur mon front, pour y ôter les cheveux restés collés. J’étouffe. J'me sens pas bien. J'vais faire une crise d'angoisse. Non. Je reprends ma respiration en hoquetant. Et le calme revient. Je lève les yeux vers Lola. Ses yeux bleus perçants sont braqués sur moi, ahuris. Et moi, je lui souris. Je te souris, parce que je suis contente que tu sois là.
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() message posté Lun 29 Aoû 2016 - 4:00 par Lola Barnett
it's okay to collapse into my arms. you don't always have to be stong. you don't always have to fight. i am here, and believe me when i tell you, i have your back and i will protect you till the very end. ✻✻✻ C’était le calme avant la tempête. Le silence régnait chez elle et Lola s’en accommodait depuis une bonne heure. Clara avait été la dernière à quitter l’appartement pour aller promener Java. Elle ignorait où était Dorian et Levi, son jumeau, n’était pas rentré depuis la veille. Si, au début, elle s’inquiétait d’où il pouvait bien être ce n’était plus le cas maintenant. De toute manière, Levi ne lui disait rien. Peu importe le nombre de fois où elle glissait le sujet dans une conversation. Au fond, la jeune femme savait qu’un jour, il lui dirait. Lola connaissait plutôt bien son jumeau pour savoir qu’un jour, lorsqu’il serait prêt, il lui en parlerait. Pour le moment, elle essayait de ne pas s’inquiéter. C’était difficile, mais tous les jours, un poids s’enlevait de ses frêles épaules. Ce qu’elle aimait de ces moments, c’était la tranquillité dont elle disposait pour terminer ses travaux. Dans ces moments-là, elle n’était pas constamment dérangée par ses colocataires désireux de faire la conversation. Les relations humaines n’étaient pas forcément dans quoi elle excellait le plus et il lui était difficile, parfois, d’être toujours en présence des âmes vivantes de son appartement. Lola, ce qu’elle aimait, c’était restée dans sa chambre à regarder des vieux films sur son ordinateur portatif. Alors, lorsqu’elle pouvait avoir l’appartement à elle, Lola en profitait. Au maximum.
Aujourd’hui, c’était consacré aux cours de droit dont elle était étudiait dans l’espoir d’être avocate dans le droit familial. C’était son but principal. Le reste importait peu. Elle voulait simplement s’assurer de la sécurité des enfants dont les parents se préoccupaient peu. Elle ne voulait qu’une jeune fille grandisse de la même manière dont elle avait grandit. Certes, Lola avait eu la chance de grandir dans un foyer où l’amour régnait, mais c’était la partie sans papa qui était difficile. Où est ton papa ? Combien de fois est-ce que cette question avait été posée durant son enfance et adolescence ? Papa n’était pas là. Papa n’était plus là. Papa ne serait plus là. Papa était absent. Papa était mort. Papa était en prison. Un mensonge répondu à toutes les fois… Papa était ailleurs. Papa vivait au Canada. Papa était en prison. Penser à tout ça mettait Lola de mauvaise humeur, elle ne voulait plus y penser. Parce que si elle continuait à y penser, sa colère allait se transformer en peine et bientôt, Levi allait la retrouver en boule, couchée dans son lit à pleurer toutes les larmes de son corps. Alors, Lola secouait la tête afin de chasser ce souvenir douloureux et se concentrait à taper sur les lettres de son clavier. Les mots s’inscrivaient sur la page Word tandis que son regard allait de l’écran aux feuilles éparpillées partout sur la table de cuisine. Toute son attention était sur cela. Parfois, elle effaçait des mots, des phrases pour ensuite réécrire celle-ci d’une meilleure manière. Ces devoirs devaient être parfaits. Lola n’acceptait pas l’échec.
Puis, sa concentration fut dérangée par des coups à sa porte. Qui est-ce que c’était ? Elle fronça les sourcils en espérant que cette personne retrouve ses clés afin de se débrouiller. Un quart de seconde plus tard, elle constatait que la personne n’était pas dans la capacité d’entrer. Pendant un moment, elle hésitait à faire croire qu’elle n’avait pas entendu. Que le son de sa musique était trop élevé pour entendre quoique ce soit. Mais Shiraz. Mais la voix de Shiraz résonna jusqu’à ses oreilles. Sa voix faible, basse. Elle se releva de la chaise pour se diriger vers la porte et ouvrir celle-ci à sa meilleure amie. Shiraz devant ses yeux. Shiraz qui ne semble pas être bien. L’inquiétude vient s’installer doucement sur le visage de Lola, déformant quelque peu les traits de son visage. Shiraz qui lui sautait dans les bras et c’est avec difficulté qu’elle réussi à soutenir son poids. Étreinte qui ne dure pas longtemps. L’inquiétude est là. Pourquoi Shiraz ? Shiraz qui avait les lèvres étirées par un sourire. Lola, elle, n’a pas la force de sourire. « Oh Max! Entre, ne reste pas là. » Lola lui apportait son aide, les dirigeant vers le salon où elle installa son amie sur le divan. « Qu’est-ce que tu as pris, merde ? » Ça se voyait qu’elle n’était pas elle-même. Que c’était une autre Shiraz. Si Lola ne s’inquiétait plus pour Levi, elle avait une autre préoccupation : Shiraz alias Max.


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() message posté Jeu 1 Sep 2016 - 0:35 par Maxime S. Monroe
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(flashback) Mars 2013 ✻✻✻ Que dirais-tu maman, si tu me voyais? Que dirais-tu maman, si tu voyais ta si parfaite petite fille se détruire ici? Si tu voyais ta famille détruite. Si tu nous voyais. Papa, Basile, Tancredi, Zola, Matìa et moi. Tous paumés. Tous à galérer. Que dirais-tu maman, si tu étais toujours là? Je n'ai plus la force. De garder la tête haute, d'avancer. De faire comme si rien ne s'était passé. De faire comme si tu n'étais pas morte, comme si Tancredi ne m'avait pas achevé, par la suite. Je n'ai connu que le succès et la réussite, il fallait bien que la roue tourne. Mais je n'aime pas le tournant qu'a pris ma vie. Je n'aime pas ce que je suis devenue. Je n'aime pas, et je n'ai pas les armes de revenir en arrière. Je regarde le sol de l'entrée. Comment ai-je pu tomber aussi bas, Lola? Elle m'aide à me relever. Lola m'aide toujours à me relever. Elle m'entraîne dans le salon, et je suis heureuse de voir qu'elle est seule. Je ne voulais pas que ses colocataires me voient ainsi, je ne voulais pas qu'on me voit comme ça. Je m'assois et passe une main sur mon front brûlant et moite. Je la regarde. Du moins j'essaye. Ma vision se fait floue. Elle me demande ce que j'ai pris, et je hausse les épaules. Je me lève, me dirige vers le fenêtre et l'ouvre. Je me penche en avant et rallume le joint que je n'avais pas terminé. Elle allait m'engueuler, mais qu'importe. Je sens la drogue s'infiltrer dans mes poumons, couper quelques secondes ma respiration et se répandre dans mon corps, mon cerveau. Je suis essouflée, mais c'est pas grave. C'est comme ça. De se droguer. Je me tourne vers elle et lance : « Tu veux?! » J'affiche un grand sourire béat et apporte une nouvelle fois le joint à mes lèvres. Mais je m'arrête, brusquement. Ma tête me tourne. Mes jambes vont me lâcher. Je pose une main sur la rembarde, tente de garder l'équilibre. Je passe ma main libre dans mes cheveux et reste quelques instants à reprendre mes esprits. Mais je n'y arrive pas. Mon sourire a disparut. Je sens que je vais m'effondrer. Alors je dépose le joint sur le rebord et titube jusqu'au canapé. Je me recroqueville sur moi-même, et enfouis mon visage entre mes mains avant de demander, d'une voix faible : « Tu aurais de l'eau, s'il te plaît? Et un morceau de sucre?  » Je la vois se précipiter jusqu'à la cuisine et revenir. D'une main faible et tremblante, j'attrape le verre qu'elle me tend, ainsi que le morceau de sucre. Je croque difficilement dedans. Mais ça ne passe pas. Putain, ça ne passe pas. J'ai chaud. Horriblement chaud. Alors je relève mes manches. Je n'aurai pas dû. Je vois son regard clair se poser sur mon bras marqué, et je tente de la cacher, précipitemment. Mais c'est trop tard. Elle a déjà vu. Tu as déjà tout vu Lola. Je détourne le regard, et murmure : « Je... Je suis désolée... » Je suis désolée de m'être perdu. Je suis désolée de me présenter à toi de cette façon, dans cet état là. Tu ne devrais pas être là pour recoller les morceaux, tu ne devrais pas subir ça. Mais je suis trop faible Lola, je suis trop faible pour ce qui m'est arrivé. Et sans que je ne puisse rien y faire, mes larmes roulent sur mes joues.
J'ai beau le haïr, Tancredi me manque. Ce que nous étions me manque. Max me manque. J'attrape le verre d'eau, l'apporte à mes lèvres, que je trempe, doucement. Mais je le repose bien vite. Ca ne me fait pas du bien. Rien n'est en mesure de me faire du bien. Pas même une nouvelle injection empoisonnée.
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() message posté Mer 7 Sep 2016 - 20:53 par Lola Barnett
it's okay to collapse into my arms. you don't always have to be stong. you don't always have to fight. i am here, and believe me when i tell you, i have your back and i will protect you till the very end. ✻✻✻ Ça lui faisait mal de voir Max dans cet état. Ça lui faisait mal de voir à quel point Max se pourrissait l’existence. Ça lui faisant encore plus mal de ne pas être en mesure de lui venir en aide. Elle s’en voulait terriblement de ne pas avoir une amie à la hauteur, de ne pas l’aider dans son addiction alors que, clairement, elle avait besoin d’aide. Le seul problème qui persistait était que Max ne voulait pas se faire aider et comment aider une personne qui refuse l’aide ? Mission impossible et même si ça lui crevait le cœur, Lola était dans l’incapacité d’aider Max. Pas parce qu’elle n’en avait pas envie mais parce qu’il lui était difficile de voir sa meilleure amie dans un état secondaire. Artificielle. Ça lui faisait mal alors elle se contentait de rester dans l’ombre préférant intervenir au bon moment. En espérant que le bon moment soit avant un événement tragique comme une overdose. Du regard, elle suivait les mouvements de Max, peureuse que celle-ci s’effondre à tout moment. Elle la voyait ouvrir une fenêtre et elle se doutait de la suite. L’odeur allait rester, Lola allait devoir trouver un bon mensonge pour ne pas impliquer Max avec ses colocataires. « Max ! Non, c’est non. Tu peux pas fumer à l’intérieur. » On avait l’impression que Lola engueulait un chien, à son début de phrase. Ce n’était pas le cas. Elle engueulait celle qu’elle connaissait depuis des années. Celle qui se détruisait lentement. Celle dont elle était incapable d’aider. Celle qu’elle ne voulait pas perdre. « Tu veux ?! » Les traits de son visage commencèrent à se durcir. Était-elle sérieuse ? Lola n’avait touché à la drogue et elle ne comptait pas commencer de sitôt. Principalement parce qu’elle n’acceptait pas de voir dans l’état dans lequel cela mettait sa meilleure amie. Ça lui faisait mal alors pourquoi est-ce qu’elle infligerait cela à son entourage ? Plutôt mourir que de commencer cette merde. Tandis que Max titubait, Lola restait immobile. Elle semblait être incapable de bouger le moindre muscle. Le problème était qu’elle ignorait comment gérer cette situation. Comment gérer Max. Ce n’était que lorsque celle-ci lui demanda un verre et un morceau de sucre que la réalité se rabattu sur elle. Ce n’était qu’à cet instant qu’elle fut dans la possibilité de reprendre le contrôle de son corps et de bouger. Avec de l’espoir, Lola s’exécuta en emportant ce que Shiraz lui demandait. Revenant auprès d’elle, Lola prit place auprès de son amie pour constater, avec horreur, les marques sur son bras. Elle n’avait qu’un mot à la tête : merde. Ce mot qui se répétait encore et encore dans sa tête comme s’il était sur répétition. Lola le sent. Elle le sent qu’elle est sur le point d’avoir les larmes aux yeux et ça, elle ne veut pas l’accepter parce qu’elle veut se montrer forte pour Shiraz. Pour eux. Alors, elle se mordit très fort l’intérieur de la joue afin d’éviter que Shiraz voit la moindre trace de faiblesse venant de sa part. « Chut, je suis là. » répondit-elle en lui caressant les cheveux après l’avoir prise dans ses bras. Elle était là. Elle n’allait pas bouger d’un centimètre. « Pourquoi tu te fais tout ce mal, Max ? Dis-moi. J’veux t’aider, pour de vrai. J’suis là. » Pour toujours.


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() message posté Ven 16 Sep 2016 - 22:14 par Maxime S. Monroe
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(flashback) Mars 2013 ✻✻✻ Après une rupture, les gens disent toujours : tu finiras par l'oublier. Et tu trouveras quelqu'un de bien, quelqu'un qui te correspond.. Et s'ils avaient tort ? Si, en réalité, la personne tant recherchée, je l'avais déjà trouvé. Et si, j'avais d'ores et déjà rencontré l'amour de ma vie. Des évènements surgissent, sans qu'ils ne soient attendus. Et l'on se perd. On se perd parce que qu'on avait trouvé le sens à notre vie. Parce qu'après avoir eut cette personne dans sa vie, on ne se voit plus sans elle. Tout avec Tancredi avait été féérique, presque iréel. A ses côtés, je semblais constamment être dans un rêve, éveillée. Tout était évident. C'était avec lui, que je finirai ma vie. Dans ma tête ne demeurait aucune question. C'était une simple question de temps. Avant que l'on se marie, avant que l'on ai des enfants. Il fallait juste profiter de nos jeunes années, il fallait consommer cet amour, s'enfermer dans cette petite bulle que nous avions construits. Et puis du jour au lendemain, le rêve était devenu un cauchemar. Et je m'étais perdue. J'avais eut cette sensation désagréable que tout me quittait, qu'on m'arrachait une partie de moi-même. Je pris, à cet instant, conscience de ce que je possédais. De ce qu'il représentait pour moi. Je ne parvenais pas à pleurer, j'étais juste là, pétrifiée, à attendre que ce sentiment parte. Il n'est jamais parti. J'ai toujours cette sensation de n'être qu'un corps, avec un cerveau, certes, mais dont le cœur est scellé à double tour. Il ne veut plus s'ouvrir, il ne veut plus aimer. Et à l'intérieur de ce cœur, se trouve un prénom, et des images. Des souvenirs. De son visage, de moments passés ensembles. Des sons aussi. De ce qu'il a pu dire. Il n'y a que lui dans ce cœur, mais le cœur, lui, n'est plus en mesure de s'ouvrir à cette seule personne qui l'emprisonne. Personne n'a son regard, sa manière de me regarder, de caresser mon visage. Personne n'est lui. Et même si j'ai conscience que je pourrai trouver quelqu'un, ailleurs, à aimer, je sais que ce ne sera jamais pareil. Que je ne retrouverai jamais cet amour transcendant qui m'a longtemps fait planer au dessus des nuages. Je n'étais pas dans la réalité. J'étais dans un rêve. Et désormais que j'ai ouvert les yeux, je me rends compte que cette réalité n'a aucun intérêt si le rêve n'est pas là pour m'y arracher. En littérature, au cinéma, comme dans les dires de tous les jours, les âmes sœurs sont destinées à finir ensembles. Qu'importe les épreuves. Mais comment savoir que l'on est destiné à finir avec notre âme sœur. Certaines personnes ne la trouve jamais. D'autres la perde. La mort ne nous avait pas séparé. C'était l'amour. Si fort, qu'il nous avait détruit. Nous l'avions trop consommé, sans doute. Je levais les yeux vers ma meilleure amie. Ah oui, il ne faut pas fumer. Elle s'était montrée autoritaire, et dans d'autres circonstances j'aurai répliqué, en riant, que je n'étais pas un chien, malgré mon surnom. Mais j'étais trop faible, trop faible pour répondre quoique ce soit. Je revins près d'elle, me laissais glisser sur le sol froid et lui demandais de l'eau et un morceau de sucre. Elle revint, quelques instants plus tard. Je voyais l'inquiétude sur son visage, et je n'étais pas en mesure de lui. Ne t'en fais pas, je vais bien. Car ce n'était pas le cas. Elle vit les marques sur mon bras. Mais je ne vis aucun jugement dans son regard. Elle encaissait. Elle me prit dans ses bras et je me laissais aller contre elle. Je n'aimais pas que l'on me touche. Depuis Cape Town, je n'aimais plus. Mais c'était réconfortant, d'être contre Lola. De savoir qu'elle était là, avec le cœur, mais aussi par le corps. Elle pouvait me prendre dans ses bras, elle pouvait essuyer mes larmes et me chuchoter que j'allais m'en sortir. Elle ne faisait pas semblant, comme tous les autres qui, par message, jouent au grand psychanalyste, mais qui n'accourent pas, eux, quand tu t'écroules. J'eus un sourire, et je fermais les yeux. Elle caressa mes cheveux, et j'entendis sa voix résonner dans sa cage thoracique. Je n'ouvrais pas les yeux, j'avais trop peur des vertiges. J'étais lasse, faible. Je n'avais pas la force de chercher un mensonge. Pour une fois, j'avais envie de tout balancer. De dire ce que je n'avais jamais dit. Tancredi... Ma respiration s'accéléra, mais je la calmais bien vite. Je ne devais pas paniquer. Je ne risquais rien, avec Lola. « Je veux oublier. Tout oublier... » Murmurais-je alors. Je laissais ma tête reposer sur ses genoux, j'étais si bien là. Je commençais presque à rêver. Tancredi m'a... Mon cœur éclata dans ma poitrine. Je me relevais alors, je ne devais pas parler. Je ne devais rien dire. Pourtant, l'envie était si forte. Je n'avais que cette phrase en tête, mais la fin n'osait pas se révéler. Pourtant c'était évident, c'était ça. C'était ça le soucis. « Je suis plus vierge, Lola. » Tancredi m'a violé. Des larmes se mirent à rouler sur mes joues, doucement. Je ne pouvais prononcer le mot en « v... ». Il l'avait fait par amour, pas par désir de la chair. Il était défoncé, je l'étais aussi. Tant de choses entraient en compte, tant de choses qui avaient le pouvoir de le déculpabiliser. Mais les faits étaient là. Il n'avait pas respecté ma volonté. A vrai dire, son cerveau l'avait comme ignoré, ce soir là. Je détournais le regard et serrais mon corps dans mes bras croisés. Lola savait, elle savait quels étaient mes principes. Elle savait ce que tout cela signifiait. Je n'avais pas besoin d'en dire plus. Et à vrai dire, j'en avais déjà trop dit.
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() message posté Mar 4 Oct 2016 - 20:06 par Lola Barnett
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() message posté Dim 23 Oct 2016 - 12:56 par Maxime S. Monroe
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(flashback) Mars 2013 ✻✻✻ Les mots ne semblaient pas vouloir sortir. Ils étaient trop douloureux, trop cruels pour qu'ils puissent être prononcés calmement. Ils m'étouffaient, restaient coincés dans ma gorge péniblement. Lola me regardait, et je voyais l'envie, dans ses yeux, d'en apprendre plus. Elle voulait me comprendre, elle voulait m'aider. Mais c'était trop compliqué, c'était trop compliqué de me comprendre à cet instant. Je parlais, sans dire l'essentiel. Je ne suis plus vierge. Chaque femme prononce ces mots une fois dans sa vie. C'était la première fois que je les prononçais. Ce n'était pas une grande nouvelle, encore moins une bonne nouvelle. Lola et moi avions passé des heures à parler d'amour. Je lui avais défendu mon idée de rester vierge jusqu'au mariage, j'y avais laissé traîner mes tripes dans chaque argument, dans chaque mot soigneusement choisi. Il m'avait semblé avoir réussi à la convaincre, mais je n'en avais jamais eut la confirmation. Avec qui? Je baissais les yeux. Au fond, j'ai eut de la chance, ma première fois s'est passée avec l'homme que j'aimais, mais c'est les circonstances qui n'allaient pas. J'étais égoïste, parce que je ne répondais pas. Je me concentrais sur cette douleur, sur cette difficulté à tout lui avouer. Alors qu'elle, elle prenait peur. Je vis son expression changer, et j'aurai voulu lui dire « ne t'inquiètes pas ». Mais j'en étais incapable. Je détournais le regard et me concentrais sur mes mains tremblantes. Je ne parvenais pas à dire quoique ce soit. C'était comme rendre les choses plus réelles qu'elles ne l'étaient déjà. Tout ce temps, j'avais tenté d'oublier, de passer autre chose. Mais ce qui fait mal, nous ne l'oublions pas. Même lorsqu'on ne n'en souvient pas clairement, l'inconscient prend le dessus. Comme Marnie, le personne de Tippi Hedren dans le film d'Albert Hitchcock. Elle ne se souvient plus de ce qu'il s'est passé, mais il y a ces moments d'absence, ces moments de transe, de panique, où elle rejoue sans cesse la scène qu'elle a vécu à ses cinq ans. Je me sens comme Marnie, victime malgré moi, malgré la force que je tente de trouver. Je relève les yeux vers Lola. Elle est désolée, mais de quoi ? Elle n'est responsable de rien. Elle n'était pas là. C'est moi, c'est la drogue, c'est les circonstances. Au fond, il n'y a pas de fautif dans cette histoire. Seulement l'amour. Trop d'amour. Je soupire et passe mes mains faibles et tremblantes dans ma cascade de cheveux châtains. Elle vint me prendre dans ses bras et j'eus un sourire. Elle était toujours là pour me consoler, pour me chuchoter que ça allait s'arranger. Pourquoi n'étais-tu pas là à Cape Town ? Pourquoi t'ai-je laissé ici, à Londres, alors que j'aurai pu t'emmener ? Pourquoi toi aussi t'ai-je abandonné ? Mes pleurs redoublent, mais je me colle un peu plus contre elle. Ce n'est pas ta faute Lola. Je sèche mes larmes et me dégage légèrement de son étreinte. Elle veut savoir, elle veut tout savoir. Je secoue la tête et attrape le verre d'eau laissé non loin de là. Je l'apporte à mes lèvres, tente de faire glisser la peur dans ma gorge et j'observe le fond du verre. « On a pris de la cocaïne... » Je pris une longue respiration et observais la lune à travers la nuit. Ce soir là, le ciel était clair, beau. Des milliers d'étoiles le décoraient, et d'autres, comme Tancredi et moi, se perdaient. « Il a rien vu. J'ai fais un bad trip. Je voulais pas, mais ça s'est quand même passé. Je me suis enfermée dans la salle de bain, j'ai eut ma première crise de panique... » J'étais essouflée. C'était trop dur. Trop difficile de raconter ce soir là. Je revivais la scène, je ressentais ses mains douces mais agressives malgré lui sur mon corps. Je ressentais ses baisers trop pressés. Son corps s'incruster dans le mien. Je ressentais tout, et des milliers de frissons dérangeaient ma colonne vertébrale. Je ne voulais pas. Les larmes roulaient sur mes joues. « Je suis restée une semaine à l'hôpital. Personne ne savait ce qui s'était passé. Je n'avais aucune trace de vi.. ol. J'ai juste cessé de parler, et en sortant de l'hôpital, j'ai dis à Tancredi que je ne voulais plus jamais le revoir... Et je ne l'ai pas revu. » J'éclatais de nouveau en sanglots. C'était vrai, c'était formulé. Tancred m'avait violé, et rien ne pouvait changer son acte. Il m'aimait certes, mais il n'avait pas vu la peur dans mes yeux, il n'avait pas compris mes pleurs, il n'avait pas saisi mes hurlements intérieur et ce dégoût pour l'acte charnel. Il n'avait pas vu, et désormais, c'est lui que je ne voyais plus.  
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() message posté Lun 28 Nov 2016 - 1:27 par Lola Barnett
it's okay to collapse into my arms. you don't always have to be stong. you don't always have to fight. i am here, and believe me when i tell you, i have your back and i will protect you till the very end. ✻✻✻ Évidemment. La drogue était derrière tout ça. Lola s'en doutait. Depuis le début. Non, depuis le moment où Max lui avait révélé ne plus être vierge. Lola savait que sa meilleure amie ne l'avait pas perdu par plaisir sinon elle ne serait pas dans cet état. Max tenait trop à sa virginité. Elle n’avait jamais aimé penser à cette consommation dont Max est prisonnière. Parce qu’à ses yeux, Max l’est. Parce qu’aux yeux de Lola, la drogue est une prison personnelle. Elle n’avait jamais aimé savoir que sa meilleure amie consommait. Mais elle fermait les yeux. À toutes les fois. Elle regrettait, maintenant. « Il a rien vu. J'ai fais un bad trip. Je voulais pas, mais ça s'est quand même passé. Je me suis enfermée dans la salle de bain, j'ai eut ma première crise de panique... » La mâchoire de Lola se contracta. Tancredi. Ce foutu con. Lola ne l’avait jamais réellement apprécié. Maintenant, elle l’aimait de moins en moins. Si, au départ, elle ressentait que de l’ignorance à son égard aujourd’hui, la jeune Barnett ressentait de la haine. Mais elle restait silencieuse. Il n’y avait que les mots de Max qui venait déranger ce silence. Max et sa voix. Max et ses larmes. Lola et son silence. Elle était reconnaissante d’être que toutes les deux. Que Levi soit parti. Que Noah soit quelque part sur cette Terre. Que Jemma soit absente. Dégagée un peu de son étreinte, Lola regardait le profil de Max. Ça lui brisait le cœur de voir une personne qu’elle aimait autant souffrir. Encore plus de savoir que cette dernière souffrait seule. Dans une solitude mesquine. Elle s’en voulait. Elle était désolée. Désolée de ne pas avoir été une très bonne amie et de ne pas avoir vu la détresse de Max. Elle s’en voulait d’avoir été aveugle face aux douleurs de sa meilleure amie. Une boule à l’estomac, elle cherchait les bons mots. Les mots réparateurs. Ceux qui pourraient aider Max. Ou ceux qui mettraient un peu de baume sur sa douleur. Mais elle n’avait rien. Trop secouée par la vérité de Max. Elle était incapable devant elle. C’était clair, maintenant dans sa tête. Au bout d’un moment, elle releva la main et essuya les larmes aux coins des yeux à Max en essayant de calmer celle-ci. Max ne méritait pas ce malheur. Elle méritait d’être aimé. De toute l’amour du monde. Mais pour débuter, de son amour à elle. S’il le fallait, Lola serait le sourire de Max. Parce que même si elle ne partageait pas le même malheur qu’elle, Lola aurait aimé avoir une personne qui sourit à sa place, plus jeune. Elle aurait aimé avoir une personne présente pour elle. Aujourd’hui, elle se promettait d’être présente pour Max. De veiller à ses arrières. « Max… Tout ira bien, maintenant. Je te promets de toujours veiller à tes arrières. De ne plus jamais quitter tes côtés. » Parce que je t’aime pour de vrai. S’il le fallait, elle se battrait pour Max. Peu importe la bataille. « J’ai tué mon père au Canada. » Les mots avaient été prononcés sans qu’elle puisse réfléchir à ceux-ci. Tuer était un grand mot. Lola s’était toujours sentie responsable du décès de son père. Sa mère n’aurait jamais appuyé sur la gachette si elle n’était pas retournée à la maison. Pour Lola, elle était responsable. Peu importe ce que sa mère lui avait dit ou lui disait encore aujourd’hui. « On est des âmes brisées toi et moi. Le plus grand des malheurs ne peut pas nous jeter au sol parce qu’on est déjà brisées. » Comme elle le faisait toujours, Lola allait prendre la main de Max tout en cherchant son regard. « C’est pour toujours, toi et moi. Je vais me répéter, mais je suis là maintenant alors tu n’as plus à avoir peur. » Parce que j’serais comme ton bouclier.

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() message posté Ven 16 Déc 2016 - 21:02 par Maxime S. Monroe
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(flashback) Mars 2013 ✻✻✻ Tancredi avait toujours été le prince charmant. Il était beau, intelligent, gentil et attentionné. Il m'avait aimé de tout son être et nous n'avions eut aucun désaccord. Mais en l'espace d'une nuit, il était devenu l'ennemi, le bourreau. Et moi sa victime. Toute cette pureté qui l'avait rendu si unique s'en était allée. De la lumière il était passé à l'ombre. De paradis, il avait chuté jusqu'aux enfers. Prince des ténèbres. Dieu de la destruction. J'avais été sa proie mortelle, il m'avait désiré et câliné avec amour et douceur, avant de me trancher la gorge dans un moment d'inattention.  Le couteau était longtemps resté au suspend au dessus de nos têtes, il risquait de s'abattre à n'importe quel instant. Le sexe. N'était-ce pas la matérialisation de l'amour? L'amour physique, charnel. Palpable. J'aurai du voir le drame venir, j'étais douée pour connaître la suite des histoires. C'était mon travail que de les amener. Mais j'avais fais l'enfant, j'étais restée aveugle, résignée à l'idée que l'on puisse m'ôter cette seule chose que je pouvais contrôler. J'avais tout perdu. Ma mère. L'amour. Mat. Ma dignité. Et l'espoir. J'avais perdu l'espoir car j'avais perdu celui qui le représentait. Je levais les yeux vers Lola. Mais elle, elle était restée. Je serrai délicatement ses doigts entre les miens. Merci d'être toujours là. Les mots étaient sortis avec difficulté. Il me fallu un temps, puis un grand sentiment de soulagement libéra mon corps de toute tension. C'était la première fois que je le disais, c'était la première fois que j'avouais ce terrible acte. Lola me promettait de ne jamais m'abandonner, et je savais qu'elle ne mentait pas. Le mensonge n'existait pas entre nous. Je ne répondis rien. J'étais incapable de dire quoique ce soit. J'encaissais toujours mes derniers mots. C'était réel. Tout était réel désormais, puisque je l'avais accepté. J'avais accepté cette destruction, et je cherchais à la justifier. Désespérée, j'enfouis mon visage dans mes mains. Mais je me fige brusquement. J'entends les mots de Lola et je relève les yeux vers elle. Je ne sais pas si ce qu'elle dit est vrai, si elle a vraiment été celle qui a tué son père, mais je comprends ce qu'elle veut dire : peu importe qui a fait le mouvement qui lui a ôté la vie, elle se considère coupable. Je soupire doucement et colle ma tête contre la sienne. « Ca ne fait pas de toi un monstre... » Au contraire, tu es digne de haine, donc tu es digne d'amour. Digne d'aimer. D'être blessé, de ressentir. Digne d'être humaine et vivante. Nous étions des âmes brisées, elle avait raison. Mais combien de temps fallait-il, combien de temps fallait-il encore attendre pour que nous puissions nous reconstruire? Je la regardais et séchais doucement mes larmes.  « Mais je vais devoir mentir à tout ceux que j'aime... Je ne veux pas qu'on le haïsse Lola. Il a été maladroit, au fond. » Je couinais. J'avais beau le haïr, je continuais de le défendre, car cette haine naissait de mon amour inexorable à son égard. Je regardais le sol, désemparée. Qu'allais-je devenir sans lui? Sans sa voix, son regard sombre, la douceur de ses gestes? Je tournais la tête vers Lola lorsque je l'entendis parler. Elle avait raison, elle et moi, c'était pour la vie. J'allais continuer d'être moi, j'allais continuer d'être Max car elle était là pour me le rappeler. Elle était là pour faire en sorte que je ne me perde pas. Que je reste moi. Je la serrais contre moi et soufflais :  « Tu as raison... Je t'aime. »
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() message posté Lun 9 Jan 2017 - 3:27 par Lola Barnett
it's okay to collapse into my arms. you don't always have to be stong. you don't always have to fight. i am here, and believe me when i tell you, i have your back and i will protect you till the very end. ✻✻✻ Max, Lola l’adorait. Elle était sa moitié. Son tout. L’une des personnes les plus importantes de sa courte existence. Si les rôles venaient à être inversés, Lola pouvait compter sur Max. Max et sa folie. Max et son sourire. Elle savait que Max serait présente pour elle. Lola savait. Elle savait que Max serait toujours présente à ses côtés, peu importe les événements de sa vie. Lola savait que Max et elle, c’était pour toujours. Plus tard, lorsqu’elles allaient être vieilles, elles seraient toujours ensemble. Si elle était bien certaine d’une chose s’était de Max. « Ça ne fait pas de toi un monstre… » Peu importe ce qu’on lui disait, Lola se permettait de penser le contraire. Le jour où elle n’allait pas se sentir responsable était encore loin. Peu importe si Max lui disait que cela ne faisait pas d’elle un monstre. Ou que sa mère lui répétait qu’elle n’avait pas appuyé sur la gâchette. Elle n’avait peut-être pas appuyé sur cette satané gâchette, restait que si elle était restée près de Levi, ça ne serait pas arrivé. Secouant la tête, Lola préférait penser à autre chose. C’était un souvenir trop douloureux. Lola n’aimait pas y penser parce que lorsqu’elle y pensait, Lola ne se sentait pas bien. « Qu’est-ce que ça fait de moi, alors ? » Si cela ne faisait pas d’elle un monstre, qu’est-ce qu’elle était ? Une âme brisée, oui. Max et elle. Deux âmes brisées prêtes à affronter le monde extérieur ensemble. Deux âmes brisées sur une île déserte, presque. À errer sur la Terre. À attendre le jour où cette âme ne serait plus brisée. Était-ce possible ? « Mais je vais devoir mentir à tout ceux que j’aime… Je ne veux pas qu’on le haïsse Lola. Il a été maladroit, au fond. » Lola ne put s’empêcher de froncer les sourcils. Maladroit ? Non. Elle détestait la manière dont pensait Max. Pourquoi Max, penses-tu ainsi ? Réveille-toi. Sauf qu’elle préféra garder sa manière de penser pour elle-même. « Tu as raison… Je t’aime. » Léger sourire sur les lèvres, elle serra Max dans ses bras. « Moi aussi, je t’aime. » répondit-elle en restant encore un peu contre Max. Puis, elle se décolla légèrement. Les mots prononcés un peu tôt par Max lui revenait en tête. Il lui était pratiquement impossible de rester muette face à ces mots-là. Il a été maladroit. Il a été maladroit. Il a été maladroit. À répétition, ces mots étaient toujours là. « Moi qui échappe une tasse au sol, c’est maladroit. Tancredi n’a pas été maladroit. » Lola savait que Max allait prendre la défense de Tancredi. Elle ne l’avait jamais réellement aimé. Il y avait quelque chose de bizarre l’entourant. Puis, elle le trouvait néfaste pour sa Max. Sa douce Max. Celle qui ne consommait pas. Qui n’avait pas l’air de marcher dans sa propre ombre. Celle qui souriait. Cette Max lui manquait. « Je t’interdis de rejeter la faute sur la drogue. Ce n’est pas une excuse. » Max avait-elle conscience du nombre de femmes qui se taisaient suite à une agression ? Probablement pas. Lola aurait pu lui dire. Elle aurait pu. Sauf qu’elle ne l’avait pas fait. Ce n’était pas le bon moment. Max était déjà assez brisée comme ça. « Je ne vais pas te dire quoi faire, c’est ta vie et on sait toutes les deux que tu m’écoutes à moitié, mais tu as besoin d’en parler. Tu ne peux pas constamment traîner ce poids toute ta vie. Ça te brise, tu ne le vois peut-être pas, mais moi je le vois et ça fait mal. » Lola ignorait tout de la relation entre Tancredi et Max. Où se situe leur relation, maintenant ? Lola ne savait pas. « Tu ne veux qu’on le déteste, mais alors pourquoi est-ce que tu te détestes toi-même Max? Pourquoi tu le laisses t’empoisonner la vie ? Pourquoi tu le laisses te rendre malheureuse ? » Lola et sa grande gueule. Sa petite voix qui lui disait de se taire à répétition. Tais-toi, tais-toi.

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