"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici there's no love like the first. (lola) 2979874845 there's no love like the first. (lola) 1973890357
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Anonymous
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() message posté Lun 2 Fév 2015 - 13:05 par Invité
Le dîner chez sa mère n'a pas été si terrible pour une fois, sûrement parce que sa mère était plus occupée à questionner son mari sur sa nouvelle patronne que d'interroger son fils sur les moindres aspects de sa vie. En prime, il arrive à s'éclipser pas trop tard, prétextant qu'il lui faudra plus longtemps pour rentrer sans son vélo. Sa mère insiste lourdement pour le raccompagner en voiture, mais il refuse catégoriquement. Après tout , c'est l'occasion de prendre des rues qu'il n'a pas l'occasion de prendre, il traîne rarement dans les rues de Shoreditch. Il regrette quand même un peu son vélo, surtout que le froid hivernal a fait son apparition depuis quelques semaines, il se promet intérieurement d'aller acheter une nouvelle chambre à air pour son vélo dès le lendemain. Naïvement, il sort quand même les mains de ses poches pour pouvoir fumer sa cigarette, la clope entre les lèvres, il tente par tous les moyens de faire fonctionner son fidèle zippo. Celui que Lola lui avait offert pour ses dix-huit ans et qui ne l'avait jamais quitté depuis, le briquet lui rappeler toujours son premier amour et Milan ne s'était jamais senti le cœur de s'en séparer. Le zippo était fait pour durer toute une vie après tout. Bien entendu, ses copines suivantes lui avaient parfois demandé pourquoi il était si attaché à cet objet, mais il n'avait jamais expliqué pourquoi. Que son zippo ne marche pas le fait râler, parce qu'il se caille le cul et qui lui reste encore pas mal de chemin avant d'atteindre le métro. Il aurait dû voler un des briquets qui traînent en permanence dans tous les coins de l'appart de sa mère. Les quelques personnes qu'ils croisent sont non-fumeuses et Milan commencent légèrement à désespérer de pouvoir fumer avant d'être rentré chez lui. Soudain, il aperçoit une silhouette qui fume à l'extérieur d'un pub et ne perd pas de temps pour foncer sur elle. « Excusez-moi, est-ce que je peux vous emprunter votre feu ? ». Ce n'est que lorsque la jeune femme se tourne complètement pour lui faire face que Milan la reconnaît, Lola, son premier amour, celle qui lui avait brisé le coeur. Elle est différente, plus mature, mais en même temps tellement similaire que dans son souvenir. Son coeur s'est emballé à la seconde à où il a réalisé de qui il s'agissait. « Merde Lola ! ». Il réalise qu'il a dû la dévisager un peu plus longtemps que ce que les usages sociaux préconisent, mais c'est plus fort que lui. Après plusieurs années sans la voir, il faut qu'il s'habitue à cette nouvelle Lola, nouvelle coupe de cheveux, nouvelles expressions. L'image qu'il avait d'elle était resté sur la version adolescente, alors il lui fallait quelques secondes pour s'habituer. « Je pensais justement à toi... ». Il se stoppe en réalisant que sa formulation est malheureuse, elle va s'imaginer qu'il ne l'a jamais oublié depuis toutes ses années. Même si ça lui arrive de penser à Lola, il est loin de penser à elle tous les jours et de vouloir la reconquérir à la seconde où elle revient dans son champ de vision. « Attends je recommence, oublie ce que je viens de dire. Salut Lola, ça fait un bail, comment ça va depuis le temps ? ». À l'extérieur il essaye d'apparaître détendu, mais son cerveau est en irruption en plus de son cœur qui bat à un rythme effréné. Il n'était définitivement pas préparé pour cette situation, même s'il essaye de placarder un sourire confiant sur son visage.
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Anonymous
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() message posté Mar 3 Fév 2015 - 20:33 par Invité




Ca ressurgit comme ça.
Avec Milan Kovačić




C'était une journée des plus banales qui venait de passer. Pas une mauvaise journée non, plutôt agréable d'ailleurs. Mais elle n'était pas à inscrire parmi les plus beaux jours qui comptaient dans l'existence de Lola Sellington.
Il y avait eu les cours. D'abord. Qui lui avait occupé une bonne partie de la journée. Et puis une petite partie shopping qui ne dura que le temps d'un grand manteau noir et d'un livre de Kant. Pas pour elle, elle l'avait déjà. Mais pour un ami à elle. C'était son anniversaire et elle tenait absolument à lui offrir quelque chose même s'ils se connaissaient depuis peu. Mais Lola étaient comme ça, elle ne comptait pas ses amitiés sur leur durée, mais sur l'intensité de la relation, et surtout sur la personne. Et ici, Federico, l'ami en question, était une des seules personnes avec qui Lola parlait à l'université. C'était un expatrié espagnol, qui suivaient les mêmes cours qu'elle et travaillait à côté en tant que serveur dans un pub de Shoreditch, non loin de chez Lola d'ailleurs. Ils avaient les mêmes principes mais débattaient pourtant des heures et des heures sur des sujets plus ou moins sérieux. La dernière fois c'était sur la faculté de l'humain à être raisonnable ou non... D'où l'achat du livre de Kant, qui servirait de nouvel argument à Lola. En plus de ça, elle acheta des macarons, délicieuses sucreries que Federico ne connaissait pas et qu'elle voulait à tout prix lui faire découvrir.
Une fois ses emplettes terminées, elle prit un rapide diner avec Madeleine, sa tante d'adoption qu'elle chérissait plus que tout, resta un moment à discuter avec elle puis enfourcha son vélo pour se rendre au pub où travaillait Federico.
Après un rapide dîner avec Madeleine, chose qu'elle appréciait toujours, elle lui dit bonne nuit et prit son vélo pour aller au bar où travaillait Federico. Lola avait cette lubie de donner les cadeaux le jour précis de l'anniversaire, elle ne pouvait pas attendre le lendemain, quand il serait plus disposé à recevoir. Non. Il fallait qu'elle lui donne aujourd'hui, avec en prime un bisou. Quitte à ce que ce soit un court échange. Mais Lola était quelqu'un d'assez ferme dans ses principes. Et là était encore un énième exemple.
Son ami Federico ne fut donc pas si surpris de la voir arriver les bras chargés de cadeaux en chantant gaiement Joyeux Anniversaire et lui proposa même un verre. Ce à quoi Lola répondit pressement.

Non mon chat, ou alors juste un Coca. J'suis juste venue pour te donner ça, te faire un câlin et partir bien vite au chaud. J'ai pas envie de me bourrer la gueule ce soir. Je te rappelle que demain, y'a audition !

Elle prit son Coca et le sirota tranquillement, tout en discutant par brèches avec Federico qui forcément, ne s'était pas arrêté de travailler et server donc continuellement les gens au comptoir.
Lola s'en fichait pas mal d'être seule au bar, ignorant complètement les jugements que l'on pouvait tirer d'une jeune blondinette seule accoudée à un comptoir de pub. Elle était là pour son ami, et toute personne qui connaissait un temps soit peu Lola savait pertinemment que pour ses proches elle ne comptait jamais les heures. Entière et dévouée, elle l'avait toujours été.
Une fois le verre vide, elle fit une bise chaleureuse sur la joue de son ami, promettant de faire attention sur la route, et sortit dehors. Avant de partir, il lui fallait une énième dose de nicotine. Joli paradoxe qu'est ce besoin vital de fumer avant de prendre la route... En vélo. Mais c'était juste une cigarette, aller. Une clope et quelques mètres en vélo, pour plonger dans la couette, avec une tisane, et un bon vieux film... Joli programme, non ?
Elle alluma donc sa cigarette à l'aide de son briquet.. Qui, tiens, pour une fois, marchait du premier coup. Elle sourit de soulagement à la première taffe et se retourna pour se retrouver face à la vitre du pub, faisant un petit signe de main comme dernier au revoir à son pote. Tout en fumant, elle maudissait les endroits publics qui interdisaient désormais la cigarette et forçait les pauvres gens comme elle à se geler les miquettes dehors. Et puis, elle se maudissait aussi, tant qu'à faire, d'être aussi accro à la cigarette. Combien de fois avait-elle essayé d'arrêter ? Même pas la peine de compter. Trop de fois. Trop de résolutions jamais tenues. Beaucoup trop.
Perdue dans ses pensées, elle fut interrompue dans sa rêverie par un homme qui lui demandait du feu. Tout en fouillant dans sa poche, elle se tourna vers l'homme pour machinalement le lui tendre mais son geste s'arrêta net, son bras ne put faire un mouvement de plus tant le coeur avait fait un bond, manquant presque de s'arrêter. Cet homme, c'était pas n'importe qui. Cet homme, c'était pas un inconnu ? Cet homme c'était Milan. Oui, Milan, SON Milan, son amour d'adolescence, son premier véritable amour. Vous savez ce premier amour qui vous fait découvrir la violence des sentiments que l'on peut avoir pour quelqu'un, cette passion nouvelle qui nous envahit d'un coup ? Et bien le sujet de ces premières, c'était lui, Milan, et il était juste devant elle.
♦  Je pensais justement à toi...
Elle leva un sourcil à cette remarque, la faisant revenir sur terre, dans ce froid glacial. Elle souffla un moment, comme pour reprendre ses esprits et plongea son regard un instant dans le sien.

Salut.

C'était court. Froid. Presque autant que la météo du jour. Mais elle ne pouvait rien dire de plus. C'était au dessus de ses forces. Sans un mot de plus, elle tedit son briquet et  l'alluma au dessus de la cigarette de Milan, le bras aussi tendu que possible, comme si l'idée d'un rapprochement ne serait-ce que physique était impossible et bien trop blessant.
Grace à la lumière faiblarde du briquet, elle eut quelques secondes pour l'observer, pour observer ce visage qu'elle avait tant aimé, tant photographié, tant rêvé. Les traits étaient un peu plus tirés, mais elle retrouvait ce regard adolescent qu'elle avait adoré.
♦ Attends je recommence, oublie ce que je viens de dire. Salut Lola, ça fait un bail, comment ça va depuis le temps ?
Lola ne répondit pas tout de suite, préférant ranger son briquet et éteindre sa clope en l'écrasant sur le sol humide. Mais... Pourquoi il demandait ça ? Pourquoi il faisait comme si de rien n'était ?
Enfin, il avait peut-être raison. Mais croyait-il vraiment qu'elle allait parler avec lui comme à un vieux pote ? Croyait-il même qu'elle avait envie de lui parler ?
Lola sourit doucement et répondit

Ca va. Ca va très bien. Tout va bien. J'espère que toi aussi. Bon. Je.. Dois y aller.

Elle se figea un moment, ne sachant pas trop quoi faire et.. Tourna le dos à Milan et s'engouffra dans la chaleur du pub. Oui. Elle avait fuit. Mais pas de la manière la plus intelligente, puisqu'elle était revenue dans le pub au lieu de jouer  les fuyantes à vélo. Bien, bravo Lola, bien pensé meuf ! Elle s'auto-insulta et revint s'accouder au comptoir.

Fede' ! Sers moi un mojito s'il te plait.

Voilà. La fuite, l'alcool, c'était peut-être pas les meilleures des solutions mais c'était  les siennes en cet instant précis. C'était un tel chamboulement cette rencontre hasardeuse. Tout était floue en elle, son coeur battait la chamade. Elle essaya de calmer ça avec quelques gorgées du rhum mentholé.


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Anonymous
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() message posté Dim 15 Fév 2015 - 18:24 par Invité
Dire qu'elle est aussi froide qu'un glaçon est un euphémisme. Même si elle lui tend quand même son feu pour allumer sa clope, elle est loin de se montrer chaleureuse. Au contraire, elle prend bien soin de ne pas lui donner le briquet dans les mains, évitant par la même occasion un contact éventuel entre leurs deux mains. Milan tire une longue bouffée sur sa cigarette, se retenant de lui faire une remarque sur le fait qu'elle venait juste de "l'allumer", pas certain que Lola apprécie autant que lui la petite dose d'humour. Il n'est pas vraiment blessé par sa réaction, il l'a un peu pris de surprise, mais il est un peu surpris de son comportement aussi hostile après tout ce temps. « Ça va. Ça va très bien. Tout va bien. J'espère que toi aussi. Bon. Je.. Dois y aller. ». C'était tout ce qu'elle avait à lui dire, comme si elle ne supportait pas de rester plus longtemps en sa présence. Milan reste bouche bée à fixer l'endroit où se trouvait encore Lola quelques instants auparavant. Tel un mirage, elle avait disparu aussi vite qu'elle n'était apparu. Seul avec sa cigarette, il en profite pour reprendre ses esprits et calmer son cœur un peu trop excité. La vie était pleine de surprise, il ne s'était pas attendu à retomber sur elle et encore moins dans ces conditions. Pendant un instant, il pense à reprendre son chemin, ayant obtenu le feu dont il avait besoin. C'était le choix le plus rationnel, se tenir éloigner de Lola, ne pas prendre le risque de rouvrir d'anciennes blessures. Malgré le temps, les cicatrices qu'avaient laissé leur rupture étaient toujours présentes. Il entendait la voix de sa mère, lui disant qu'elle lui avait déjà fait assez de mal et qu'il devrait ne pas la suivre. Pourtant, c'est plus fort que lui, il jette un premier regard furtif à l'intérieur du bar pour l'apercevoir, essayant d'être discret. Elle est là, assise au bar et il ne peut pas ne pas la regarder. Tellement pris dans sa contemplation, c'est sa cigarette qui lui brûle les doigts qui le sort de sa transe. Il ne s'est pas rendu compte que celle-ci était terminée depuis de longues secondes déjà. Il la jette au sol, l'écrasant du bout de sa chaussure plus que de nécessaire. Avant que la raison ne puisse l'en empêcher, le voilà qui pousse la porte du bar, se dirigeant tout droit vers le bar et là où se trouvait Lola. Sans demander la permission ou quoi que ce soit, il vient se poster à côté d'elle. Il n'avait pas vraiment de plan d'attaque, tout était de l'improvisation totale. « En fait, tout va pas super. J'ai un peu soif, tsais comment c'est avec la cigarette et tout ça.... ». Le barman s'occupe d'autre client et n'est pas dans son périmètre direct, à une autre époque, il aurait simplement pris le verre de Lola pour boire dedans, mais aujourd'hui il avait trop peur qu'elle ne déverse sa rage sur lui de manière physique. « Ravie de voir que t'agis toujours comme une ado après tout ce temps... Si quelqu'un devait toujours être énervé, tu crois pas que ça devrait être moi ? Je passe des mois sur un bateau à repousser les avances de nanas en bikinis, à soûler tout le monde à force de parler que de toi, pour rentrer et découvrir que t'as tourné la page.... ». Rien que d'en reparler, il a l'impression de revenir à cette époque, quand il était enfin revenu à Londres après avoir passé tout ce temps sur un bateau de croisière. La seule chose qu'il avait voulu, c'était de voir Lola et la réalisation qu'elle ne l'avait pas attendu n'en avait été que plus douloureuse. Bien entendu, il laissait largement de côté le fait qu'il ne lui avait pas donné signe de vie pendant toute son absence, reconnaître ses tords, pas forcément son genre.
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