tout le monde veut aller au paradis mais personne ne veut mourir ] Maya

Plus malade que moi ? Il fait si froid sous tes doigts. Pourquoi ça ? Dis moi...

Celui qui avait osé dire que travail rimait avec santé, était un vilain menteur. La demoiselle poussa un soupire à fendre l'âme. Les soirées aux urgences l'épuisait. Elle ne parvenait même pas à passer plus de cinq minutes grand maximum avec un patient sans être déranger. Ce fichu bippeur à la noix, ne cesser de sonner, l'a rappelant à l'ordre. Si seulement je pouvais enlever les piles...songea-t-elle. Mais non, ce ne serait pas bien. Elle continua donc docilement sa ronde, enchainement les patients et faisant de son mieux pour rester avanenante, aimable et s'occuper correctement de chacun. Quant enfin, l'américaine réussi à revenir vers le hall d'accueil, elle constata que la salle d'attente ainsi que le large espace devant le guichet, abritait encore beaucoup de monde. "On ne devait pas être plus nombreux que ça, ce soir ?" interrogea-t-elle une de ses collègues entrain de remplir divers papiers. Celle-ci ce contenta d'hausser les épaules en réponse. Ah ba oui, tu m'es d'une grande aide ma cocotte là...Elle se retint de lever les yeux au ciel. "Patricia est malade, elle ne viendra pas...Alors on est que toutes les deux. Va falloir assurer Scott". Elle repartit et Maya grimaça. "Va gnagnagna Scott... Gnagna vas y que je te prends haut..." marmonna-t-elle dans son dos. La jolie brune saisit un bloc avec plusieurs formulaire et résignée, alla la rencontre des gens. Deux infirmières, c'était loin d'être suffisant et même plutot ridicule. Les médécins débordaient, leurs confiées  les cas ne necessitant pas d'intervention trop importante, pour effectuer des soins basiques. Coupures, pansements, piqures, platres...Le problème résidait dans le fait qu'il y avait plus de bobos que d'incidents grave -heureusement dans un sens- et avec une main d'oeuvre de deux employée, on se laissait rapidement dépasser. La jolie brune tenta traiter les malades en fonction de leur urgence et non par ordre d'arrivée. Cela lui causa quelques réflexions désagréables, qu'elle ignora en développant des trésors de patience. "Bonsoir"dit-elle en se plaçant devant une jeune femme au long cheveux. " Vous êtes ici pour quoi ?" demanda-t-elle doucement. La question tenait plus de la courtoisie et de la conversation que de l'utilitaire puisqu'elle évalua l'étendu des dégats tout en parlant. "Un genoux ouvert..." nota-t-elle. "Je pense que vous aurez certainement besoin d'un ou deux points...mais il faudra que j'examine ça de plus près et..." Elle resta un car de seconde bouche béé en apercevant à qui elle s'adressait. Elle avait déjà eu l'occasion de la voir plusieurs fois ici même. "Il faudra aussi s'occuper de votre visage" rajouta-t-elle en constatant les marque qui le parcourait. " Venez". Sans vraiment lui donner l'occasion de dire non ou d'ajouter quoi que ce fut. Elle aida sa patiente à se lever et l'a conduisit dans un petit bureau d'oscultation, juste à coté, plutot que dans un box. La demoiselle estima, qu'elles seraient toutes deux bien plus tranquille. "Allez y, installez vous".  Maya prépara tout ce dont elle paraissait avoir besoin et commença à nettoyer la plaie du genoux. " Cela arrive souvent ?" Là encore, ce n'était pas réellement une question. Elle savait que cela arrivait régulièrement. A croire qu'une femme qui c'est fait battre un jour, en reconnait une autre.

Plus malade que moi ? Il fait si froid sous tes doigts. Pourquoi ça ? Dis moi...

" Merci.. "  Elle acquiesça avec un léger sourire. La jolie brune observa sa malade, tout en prenant soin de désinfecter correctement son genoux. Ce n'était pas bien beau...Elle retira les gant préalablement enfiler et s'approcha du bureau pour saisir le téléphone. "Oui, M. Scott à l'appareil, j'aurais besoin d'un médecin bureau 13 pour un à deux points de suture. Merci. " Elle raccrocha, prit soin de se laver de nouveau les mains et de remettre des gants. Ce n'était la première fois que Maya ce retrouvait face à face avec cette jeune femme. Elle aparaissait assez régulièrement avec le même genre de blessures. Aussi, ce soir là, décida-t-elle d'essayer d'en savoir un peu plus.  " Cela arrive souvent ?" demanda-t-elle d'abord l'air de rien.   " Je suis maladroite.. une mauvaise chute, c'est stupide n'est-ce pas ? ". L'américaine hocha lentement la tête. "On a tous nos moments de faiblesse. Je vais voir ce que je peux faire pour votre visage" annonça-t-elle en avançant délicatement sa main vers le menton de sa camarade. Elle le fit pivoter le plus doucement possible et inspecta plus en détail les dégâts. "Je vais désinfecter tout ça. Même si les plaies ont l'air superficielles. C'est préférable. Ensuite je mettrais un peu de pommade et vous en ferais prescrire. Ça et un bon fond de teint devrait faire l'affaire. " L’infirmière se mit au travail et lorsqu'elle eu terminée. Elle retira de nouveau le plastique protecteur de ses doigts et alla un chercher un petit bac contenenant des glaçons. "Tenez pour votre lèvre"dit-elle en lui tendant. "Il ne nous reste plus qu'à attendre le médecin." La demoiselle se déplaça jusqu'à la porte et l'entrouvrit pour jeter un oeil à la l'accueil et la salle d'attente. Elle ne voyait pas très bien d'ici mais, a l'écoute du bruit, il devait y avoir encore un certain nombre de personnes. Sa collègue pourrait sans doute sans charger. Si celle-ci n'était pas contente, Maya pourrait toujours justifier l'importance du cas qu'elle traitait à présent. Elle referma la porte et alla s'appuyer contre le bureau. " Vous pensez que je pourrais monter sur un trapèze demain soir ? J'ai un spectacle à assurer.. ". Croisant les bras, elle se perdit un intant dans la contemplation du sol. "Je ne suis pas convaincu que cela soit bien raisonnable. Vous risquez d'aggraver votre état. Le mieux serait de vous reposez". Elle hésita quelques minutes. Non, elle ne croyait pas à l'excuse de la chute. Une femme battue en reconnait sans doute une autre...Généralement quant-il y a des bleus au visage....ça veux tout dire tu sais...Elle soupira sans s'en rendre compte. Elle ne souhaitait pas brusquer sa compagne, d'un autre coté...Le sujet était délicat et la jeune femme ne se trouvait pas spécialement douée dans le jeu consistant à marcher sur des oeufs. "Je ne voudrais me mêler de ce qui ne me regarde pas mais, je dois vous poser une question." Elle marqua une pause, prenant son temps. "Vous êtes sur que ces blessures sont bien dues à une simple chute ?". Peut-être qu'en parvenant à amener les choses de façon moins brutale qu'une déclaration comme :" Je sais que vous vous faites cogner dessus !", sa malade pourrait avouer d'elle même, raconter ce qui c'était réellement passé. Ou alors elle s'enfoncera dans le déni...Merci pour l'optimisme...

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" Je ne pourrais pas avoir des anti douleur ? Je dois vraiment assurer demain.. " La jeune femme fronça les sourcils et pencha la tête de coté. Sa compagne n'avait visiblement pas comprit ce qu'elle venait de lui dire ou se permettait de l'ignorer. Elle jugea donc utile de donner une nouvelle fois son avis. " Honnêtement ça ne vous avancera pas d'avantage". Décroisant les bras, elle posa les mains de chaque cotés du bureau, une sorte d'appui supplémentaire. "Je ne pourrais pas vous empêchez de faire, ce que vous avez décidé bien sur. Néanmoins, la blessure ne guérira pas si vous ne lui en laissez pas le temps. Cela risque même très certainement d'empirer si vous exercez une quelconque activité plus ou moins brutale." La mention précédente du trapèze était pour Maya quelque peu étonnante, bien qu'elle n'en ai rien montrée. Ce n'était pas le genre de loisir -ou de métier ?-auquel on s'attendait. Mais chacun était libre de ses passions. Dans une volontée d'en savoir plus et peut-être d'aider sa camarade, l'infirmière posa une nouvelle question. Son travail impliquer de s'occuper autant de l'aspect physique, régulièrement des plaies, des coupures, entrainées par divers accidents domestique ou autres,  que de ce qui relevait de psychologie. Et qui s'avérait plus complexe. "Je ne voudrais me mêler de ce qui ne me regarde pas mais, je dois vous poser une question." annonça-t-elle donc. C'est vrai que dit comme ça...Ca sens que ça ne présage rien de bon...Oh ça va toi, tu ne sais pas de quoi tu parle....Moi ce que j'en dis, c'est que tu lui fais peur...Pff..."Vous êtes sur que ces blessures sont bien dues à une simple chute ?" Subtile...souffla sa conscience. La demoiselle se mordit la lèvre, inquiète lorsqu'elle aperçu les larmes coulant sur les joues de sa patiente. Tu vois tu l'as fait pleurer !! Elle secoua la tête, chassa la vilaine et odieuse petite voix de son esprit dans un coin. " Qu'est ce que cela changerait ? Il faut juste me soigner si vous ne voulez pas que je revienne dans un état pire que ce soir... ". L'américaine ferma un instant les yeux, ses propres problèmes, ce qu'elle avait traversée avec Tom...cela vint s'insinuer de sa mémoire à son cœur. Elle se força pourtant à ravaler ses états d'âmes rampants, pour lui remonter en travers de la gorge. Elle se rapprocha lentement de sa malade et posa délicatement une main sur son épaule. "Ça changerait tout ". Bon pas forcément en un coup de baguette magique mais bon...La jolie brune réfléchit à sa façon de s'exprimer, ne souhaitant pas paraitre trop brusque. " Reconnaitre qu'il y a un problème, c'est un premier pas vers la guérison ou la liberté, voir les deux." Oh ba m***de alors ! Voilà qu'elle se mettait à parler comme son psychiatre. Elle secoua de nouveau la tête. "Je suis désolée. Je sais que ce que je dis à l'air facile et un peu bidon sans doute. Mais j'aimerai vraiment pouvoir vous aider." Maya resta à coté de sa compagne, attentive à la moindre réaction, jusqu'à qu'une image, une scène du passé vint s'insinuer dans son crâne. Elle se revit alors dans sa jolie baignoire, entrain de prendre un bain plein de mousse...Et puis, il était arrivé...La demoiselle se perdit alors dans ses souvenirs.

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L'infirmière oscillait entre certaines interrogations concernant sa patiente - Ce qui convenait le mieux de faire pour elle, comment aborder les choses de façon pédagogique, avec un minimum de tact, tout réussissant à lui faire prendre conscience du problème - et ses propres pensées. Ce flot d'images absurdes qui lui revenait à la façon d'un boomerang, en plein dans la tronche.  Elle secoua la tête pour les chasser. Ce qui n'eu pas un très grand effet. La jeune femme ne pouvait cesser de songer à Tom. Que ce fut de manière positive ou négative, elle en revenait toujours à l'homme de sa vie. "Mais je sais parfaitement qu'il y a un soucis et ce problème n'est pas gérable, je ne peux rien changer ou cela serait pire". Maya sursauta en entendant sa malade répondre à un de ses propos précédent. Elle tenta de se reprendre. Ce n'était absolument pas le moment de se noyer dans ses pauvres états d'âmes malheureuses. " La vérité..." commença-t-elle en s'adossant cette fois après la table d’auscultation. " C'est que l'on refuse souvent le changement, par peur de l'inconfort. Après tout, qui nous dit que la situation suivante ne sera pas encore moins confortable que celle dans laquelle on se trouve ? On crois ne pas pouvoir mais, en fait, on s'habitue seulement à beaucoup de mauvaises choses." Elle même avait longtemps cru être la cause systématique de la colère de son compagnon. La demoiselle croyait dur comme fer, mériter les mauvais traitements infligés. A force de volonté, on finit par réussir à se convaincre de n'importe quoi. Elle soupira. "Il n'y a rien de pire, que de ne pas saisir la main qu'on vous tends." Marquant une pause, elle réfléchit, essayant de peser ses mots. "Je voudrais réellement pouvoir vous aider. Je sais que vous pensez que c'est impossible. Mais je suis sur du contraire". Une solution existait toujours à chaque problème. Encore fallait-il parvenir à l'a trouver. "C'est gentil mais m'aider ne vous aidera pas vous. Et je vous estime assez pour refuser et tenter de vous éloigner le mieux possible de moi ". L'américiane haussa un sourcil, attentive à ce que disait sa patiente. " Qui à dit que j'avais besoin d'aide ?" demanda-t-elle. A part ton psy, suggéra sa vicieuse conscience, la moitiée des gens que tu connais et...Bon ça va, ça va..."Bon...". La jolie brune sentait qu'elle ne serait sans doute pas en mesure de faire plier sa compagne en se contentant d'un discours bienveillant, aussi changea-t-elle de tactique.  " Comment est-ce que vous vous appelez ?" l'interrogea-t-elle. "Moi c'est Maya...comme écrit sur mon badge." Elle leva les yeux au ciel face à sa petite bêtise. " Outre le fait que je sois infirmière et que bien sur, mon boulot consiste à soigner et être compréhensive, à l'écoute, tout ça tout ça. Je suis une personne normale et si je dis que je comprends ce qui vous arrive. C'est parce que c'est vraiment le cas." Elle retourna vers le bureau et posa ses fesses dessus. Assise à un mètre à peine ou deux de sa malade, elles se retrouvaient face à face. " Vous me dirais surement que c'est différents pour vous, pour un tas de raisons. Vous êtes coincée, d'autres personnes dépendent de vous ou c'est tout ce vous avez toujours connu etcetera...Il y a une infinie de possibilités. Mais rien ne justifie de se faire maltraiter. Jamais. Je me répète et je parle trop peut-être mais j'aimerais pouvoir faire quelque chose pour vous. Pour ça j'ai besoin d'en savoir d'avantage et que vous acceptiez que je vous apporte mon aide". Maya n'était pas convaincue que son speetch fit effet. Mais, il fallait bien tenter quelque chose, non ? Cela faisait déjà plusieurs fois que cette fille arrivait l'air agard et bien amochée  aux urgences, ça ne devait ni pouvait continuer indéfiniment. Qui savait dans quel triste état elle ressurgirait la semaine, ou le mois prochain ? Non,  elle refusait ça. Elle ne lâcherait pas jusqu'à avoir pu obtenir les améliorations necessaire aux conditions de vie de sa malade. Que cela lui plu ou non...

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Maya hocha longuement la tête tout en pinçant les lèvres. Elle aurait du se douter que ce serait pas aussi facile. Malgré sa bonne volonté, elle ne parvennait à faire comprendre de sa malade ou du moins à l'atteindre suffisament pour obtenir un quelconque effet positif.  " Si vous vous engagez dans mon histoire, vous allez avoir besoin d'aide et c'est hors de question que je vous fasse subir un truc pareil vu ?". La jeune femme croisa de nouveau les bras. A sa place, elle aurait aussi vue d'un mauvais oeil qu'une étrangère vint fourrer son nez dans ses affaires. Cela dit, ce n'était pas arrivé. Lorsque le personnel médical de la clinique des champs fleury lui avait trouvé une jolie chambre capitonée...Son état relevait déjà d'un niveau supérieur de...Elle ne savait quoi. Douleur, chaos, envies suicidaires...Un mélange de beaucoup de mauvaises choses toutes liées à la perte de Tom. Rien en rapport avec sa violence, ni son comportement. Pourtant, elle connaissait les coups...Ceux presque accidentel, ceux auxquels on ne s'attendait pas...Une gifle banale vous prenant par surprise au moment ou vous ne penseriez pas qu'elle tomberait. " Rosa " Elle sortit de ses pensées à l'annonce du nom de sa camarade. L'américaine voyait bien que celle-ci ne s'exprimait qu'à contre coeur. Quoi de plus normale ? Tu croyais réellement qu'elle te raconterait sa vie dans le moindre détail juste parce que tu as de beaux yeux ou parce que tu te montre gentille ? L'interrogea sa conscience. Si oui, tu es encore plus naive que...Enfin bref, la confiance ça se mérite. Essaye une autre méthode. Il faut que ça ai d'avantage d'impacte. Pour fois, elle ne pouvait que donnait raison à cette partie d'elle-même et à ses conseils...plus ou moins avisés. "Le soucis..." commença sa patiente. "C'est qu'il n'y a qu'une issu, peut-être que j'attend que l'on tape plus fort pour partir ma liberté c'est la mort, je me suis résolue à cela." La jolie brune garda le silence, méditant ses paroles qu'elle trouvait bien entendu absurdes et révoltantes. "Je crois que vous ne pouvez pas mesurer ce qui se passe chez moi, ok ? Merci de vouloir m'aider Maya mais c'est une situation sans fin. Trop risqué. C'est trop compliqué, laissez tomber, je crois que c'est une meilleure idée pour nous deux croyez moi." Contre toute attente, alors qu'elle se donnait pour devise, d'être compatissante, diplomate et de faire preuve d'une certaine mesure. Car dans ce genre de métie, mieux valait garder une certaine souplesse d'esprit, la demoiselle se mit à rire. "Alors comme ça, je ne pourrais pas comprendre...ah non pardon, "mesurer", c'est bien le terme que tu as employée ?". Elle haussa les épaules comme pour répondre à une question muette au sujet de ce brusque revirement et de cet inopiné passage au tutoiement.  "Oui, je me permet." rajouta-t-elle. "Je crois que c'est toi, qui n'a pas bien mesurée ce que je t'ai dis." Elle marqua une pause et regarda dans le vide. Maya n'aimait pas particulierement aborder ce sujet là, surtout lorsque cela l'a touchait de près, aussi, décida-t-elle de se forcer un peu. "Moi aussi, j'ai cru bêtement qu'il n'y avait pas de solution. J'ai même reussi à me persuader que je méritais ce qui m'arrivée..." Elle jeta un bref coup d'oeil à sa malade. "Au début je pensais simplement que c'était pas grave, une chute dans l'escalier, un regrettable accident, un coup qui est parti tout seul. D'abord une gifle puis...un coup de poing...Et ainsi de suite. Je t'épargnerais les détails sordides. Bref tout ça pour dire que je sais ce que c'est". Elle se leva, fit quelque pas dans la pièce, regarda à travers le store baissé, ce qui se passait dans le couloir. Ce maudit médecin allait-il donc finir par pointer le bout de son nez ? "Tu ne veux pas que je t'aide soit. D'accord. Mais alors, à quoi bon venir ce faire soigner ? Pourquoi s'accrocher à cette vie, si la mort est une source de soulagement ? C'est aussi stupide qu'illogique." L'infirmière soupira et s'orienta de nouveau vers Rosa. "Qui que ce soit, qui vous maltraite, je m'en contre fiche royalement. Je n'ai absolument pas peur de risquer de me casser ne serait-ce qu'un ongle. Toi parcontre, je crois que ça t'empêche d'avancer. Quant au fait de vouloir protéger les gens qui t'approche, c'est...des excuses. Chacun fait selon son bon vouloir et tu ne peux pas choisir à la place de chaque personne que tu rencontre. C'est la vie, c'est comme ça". La jeune femme venait d'asséner un sacré coup, qui elle espèrait, ferait réagir Rosa. Elle ne souhaitait pas l'a blesser, lui faire du mal, seulement qu'elle se réveilla et prit vraiment conscience de sa situation et pu enfin envisager d'y remédier.