Une belle rencontre pendant un dimanche après-midi ensoleilé

Quel bonheur, une journée de congé et en plus il y avait du soleil. Quoi demandé de mieux. Bon certes, on était dimanche, donc je n’étais pas la seule à être en repos, mais avoir une journée ensoleillée à Londres en plein mois d’octobre. Ça c’était rare et il fallait en profiter. Maintenant il fallait voir également la température extérieure. Car c’était bien d’avoir du soleil, mais si le vent était présent, cela n’était pas vraiment intéressant. Enfin surtout pour moi qui étais assez frileuse. Comme il était que 08h30 du matin, je n’avais pas trop envie de me risquer dehors pour le moment, je décidais donc de prendre une bonne douche bien chaude et ensuite de prendre un bon petit déjeuner. Ce dernier pris je rangeais la cuisine, puis je fis un peu de rangement dans l’appartement. Oh il n’y avait pas grand-chose à faire mais je n’aimais pas de trop quand quelque chose traînait.

Bon ben j’étais prête assez tôt et je m’étais dit que si j’arrivais tôt chez mes parents, je pourrais en repartit plus tôt. Et oui comme tous les dimanches midi, j’allais manger en famille. J’adorais mes parents, mais aujourd’hui, je n’avais pas trop envie de rester avec, je voulais profiter de ma journée enfin de mon après-midi. Ma mère nous avait mijoté un bon roastbeef sauce champignons et des croquettes. Cela avait été comme à chaque fois un vrai délice. Mais mère était un vrai cordon bleu, je comprenais pourquoi mon père préférait manger à la maison que dehors… Après avoir bu une bonne tasse de thé, je pris donc congés de mes parents et décidais d’aller flâner dans West London et plus précisément au Westfield shopping center. Je savais que les boutiques ouvraient le dimanche après-midi.

Après être passée devant deux, trois boutiques de vêtements, je m’arrêtais enfin devant cela où je voulais me rendre. Il s’agissait une grande librairie et j’adorais cette endroit car je pouvais y trouver aussi bien de nouveaux auteurs que des plus vieux. J’entrais donc dans l’établissement et j'en fis le tour. J’ignore pourquoi mais mon regard fut attiré par les nouveautés et par le livre d'une certaine Jane Nicholson. Je ne connaissais pas bien cet auteur mais en lisant le résumé de son livre je fus attirée par ce dernier. Je le pris donc ainsi que deux autres, puis je quittais l’endroit.

Il faisait très bon, certes on devait garder sa veste mais on pouvait se promener. Comme il était encore tôt, je décidais de me rentre dans un endroit bien connu pour leur café. Une fois sur place, soit à 10 minutes d’où je me trouvais auparavant, je fus étonnée de ne pas y trouver grand monde. Tant mieux pour moi, je pourrais profiter d’une belle place au soleil et pourquoi ne pas commencer mon nouveau livre. J’allais donc passer commande. « Un grand latte vanille s’il vous plait. » Lorsque ma boisson préférée fut prête, je la pris et alla m’installée à une table se trouvant sur la petite terrasse et en plein soleil. Quoi de mieux pour bouquiner un peu. Comme il n’y avait pas trop de monde en rue. Je fus étonnée de me plonger rapidement dans mon livre. En général, c’était bon signe, c’est que le livre me plaisait. J’espérais que cela continuerait. J’étais donc bien plongée dans ma lecture que je ne fis pas attention à la personne qui s’était approchée de moi. A part sa silhouette qui s’était dessinée sur ma page à cause du soleil, je n’y avait pas apporté plus attention.

J’adorais lire, et je n’étais pas ciblé que sur un type de livre. Cela pouvait aller du livre d’Histoire à un roman policier en passant pas un livre fantastique. Le seul type de livre que j’avais du mal à lire était le fameux roman à l’eau de rose. Mais bon on ne peut pas tout aimer non plus. Quand j’avais choisi le livre, j’avais commencé, comme beaucoup de personne, par lire le résumé. Avec cela je savais si il allait me plaire ou pas. Ensuite, j’ai feuilleté celui-ci surtout pour voir l’écriture. Je n’aimais pas quand l’écriture était trop petite, ni trop grande d’ailleurs. Ici c’était parfait et la couverture était bien plaisante aussi. Bref je sentais que ce bouquin allait bien me plaire.

Comme j’avais beaucoup de temps devant moi, j’avais décidé d’en profiter et de me relaxer et pourquoi pas en commençant mon nouveau livre. Je m’étais donc rendue à un endroit que j’appréciais beaucoup où je savais que je pourrais trouver une place pour m’asseoir, siroter leur excellent café et lire. Bon certes, je pouvais aussi ne pas trouver de place et être dérangé par le monde. Heureusement pour moi, il n’y avait pas beaucoup de monde et les tables à l’extérieur pour profiter également de la présence de Monsieur le soleil.

Une fois installée avec mon gobelet de café, j’entamais sans attendre mon nouveau roman. Je ne connaissais pas l’auteur mais cela n’avait pas d’importance. On ne pouvait pas toujours les mêmes, il fallait donner la chance à des nouveaux. Enfin, je m’étais vite plongée dans ce nouveau livre et tellement vite que je ne faisais plus attention à ce qui se passait autours de moi ! Ni même la personne qui s’était installée à la table à côté de la mienne, ni même qu’elle avait fait tomber quelque chose qui avait roulé jusqu’à mes pieds. C’est parce qu’elle m’avait posé une question et que son ombre s’était dessinée sur les pages de mon livre que je revenais sur terre.

« Je m’excuse de vous déranger, mais … mon stylo fétiche viens de glisser sous vos pieds. »

Ah euh un stylo à mes pieds !!! Une fois que l’information arriva à mon cerveau, je me penchais pour regarder mes pieds et en effet il y avait bien un stylo. Et le ramassait donc et le rendis à la jeune femme.

« Désolée, je ne l’avais pas vu. Tenez, le voici. »

En relevant la tête et en voyant mieux le visage de la jeune femme, je remarquais que cette dernière ne m’était pas inconnue mais je ne savais pas d’où. Je la regardais donc sans trop la fixer quand même, je n’avais pas envie quelle se sente mal à l’aise. Mais il n’y avait pas moyen de savoir où j’avais bien pu déjà la rencontrer. Si j’avais eu l’idée de regarder le livre qui était posé devant moi et bien j’aurais eu ma réponse…

J'espérais pouvoir écrire aujourd'hui, mon éditeur attend la suite de mes aventures. L'ennui c'est que je n'ai pas du tout d'inspiration en ce moment, c'est le syndrome de la page blanche et c'est l'horreur. Je suis sensé faire un chapitre par mois à peu près, si je veux publier quelque chose pour l'année prochaine, mais rien ne viens. Mon éditeur a accepté de me garder après ma révélation et je ne veux pas devoir rechercher une autre enseigne qui accepterait avec mes petits défauts alors forcément j'essaie de me poser tout les jours à des endroits différents espérant y trouver l'inspiration. Mon stylo fétiche à glissé sous la table d'une autre cliente vers qui je suis allé pour le récupéré. J'ai souris en voyant qu'elle lisait mon livre. Mon sourire s'est perdu quelques peu me souvenant que des tas de choses avaient changés depuis la publication de celui-ci, déjà mon prénom. Le livre est édité sous Jane Nicholson. Le prénom que j'avais emprunter dans la vie que je m'étais inventé. La biographie à la fin du livre ne sera plus la même non plus, mon mensonge m'a attiré quelques messages acerbes et parfois dur de certains lecteurs, mais aussi de l'attention et de l'espoir pour d'autres. Si je suis venu à Londres c'est pour avoir une deuxième chance et pour ne plus penser à tout ça.

« Merci, j'espère que vous aimerez le livre.»

J'aurais presque envie de lui demander si elle veut un autographe, mais je n'ose pas vraiment me mettre en avant. J'ai toujours été timide, même avec le succès de mes livres. Je n'ai jamais refusé d'interview, de photos ou autre, mais ça m'a toujours mise un peu mal à l'aise. Je n'ai pas vraiment confiance en moi alors forcément, je me demande encore comment des gens peuvent aimer ce que je fais et comment mes livres ont pu avoir du succès. J'ai eu beaucoup de mal à y croire et à me faire à cette célébrité naissante et j'ai toujours du mal lorsque l'on me reconnaît dans la rue. Je ne sais jamais quoi répondre, quoi dire, j'ai toujours l'impression que je répondrais à côté de la plaque et que l'on finira par se moquer de moi. J'ai pourtant beaucoup de facilité à faire mes vidéos lorsque je suis seule, mais j'ai le plus de mal à lire les commentaires, surtout lorsque l'on s'attaque à moi. Je n'arrive pas à faire la part des choses et à ne pas faire attentions aux mauvaises personnes. Les critiquent me blessent toujours autant. Certaines choses ne changent pas et ne changeront pas d'aussitôt. J'essaie de changer, c'est bien pour ça que je vais voir un psychologue, très mignon au passage, mais il me faudra beaucoup de temps pour que prenne confiance ne moi.

En effet, je n’avais pas du tout vu ni entendu le stylo de la jeune femme tomber à mes pieds. Il fallait dire que ce nouveau livre était prenant et pourtant je n’étais qu’à son début. J’espérais que l’histoire serait tout aussi passionnante durant tout le livre. J’avais donc rendu le styla à la jeune femme tout en m’excusant de ne l’avoir pas vu tout de suite. Une fois que je lui avais rendu son bien, j’ai pu mieux voir le visage de la jeune femme et j’eu l’impression de l’avoir déjà vu ! Mais où ? Tel était la question ? Mais il n’y avait aucun moyen de retrouver où je l’avais vue. Voilà ce qui arrive quand on a une mémoire de poisson rouge…

Malgré moi, mon regard ne l’avait pas quitté. Moi qui n’aimais pas être fixé avec un regard du genre, ‘’Hé je t’ai déjà vu quelque part toi, non ? ‘’. Ben je faisais le même vers la jeune femme. J’en étais tellement mal à l’aise que j’avais rapidement reporté mon attention sur mon livre, mais la voix de la jeune me fit reporter mon regard vers elle.

« Merci, j'espère que vous aimerez le livre.»

« Euh… de rien c’est normal, si c’est votre stylo fétiche, je comprends que vous y teniez…. » Le livre ?? Ah oui elle parlait de celui qui se trouvait devant moi. Pourquoi me disait-elle qu’elle espérait que j’allais aimer le livre ? L’avait-elle déjà lu ? Allez savoir… « Je ne suis qu’au début mais je trouve qu’il est déjà bien passionnant, d’ailleurs, j’étais tellement plongée dedans que je n’ai pas vu votre stylo tomber à mes pieds. L’auteur a très bien commencé son œuvre, j’espère que le reste de l’histoire sera tout aussi passionnant. » J’avais dit cela en prenant le livre dans mes mains la face arrière vers moi. Comme je me demandais pourquoi elle m’avait dit cela, je décidais de lui demander si elle l’avait déjà lu. « Vous avez déjà lu ce livre ? Ou un livre de cet auteur, Jane Nicholson, je ne sais pas si vous la connaissez ?... *silence*… Quoique peut-être…. » Quelle nouille que j’étais, bien sûr qu’elle devait connaître !!! Cela n’aurait pas été normal qu’elle ne se connaisse pas elle-même ! Pourquoi je n’avais pas regardé plus vite mon livre ? J’aurais eu ma réponse de je l’avais vue où plus vite. Et oui j’avais l’auteur du livre juste devant moi ! J’avais vu sa photo sur la face arrière du bouquin et cela expliquait pourquoi j’ai déjà vu son visage !

« Je suis désolée, je ne vous ai pas reconnue de suite. » lui dis-je gênée. J’avais pris le livre plus parce que le résumé m’avait bien plu que parce ce que je connaissais l’auteur pour avoir lu un autre livre écrit de sa main.

C’était quand même fou, en y repensant, que je n’avais ni entendu ni vu le stylo de la jeune femme tomber. C’était la preuve que lorsque j’étais plongée dans un bouquin je n’étais plus sur terre. Pourtant le coup s’était étonnant car premièrement je venais de commencer le livre et ensuite parce qu’il s’agissait d’un auteur de que je ne connaissais pas et donc que je n’avais jamais encore lu. Les seules bouquins que j’étais plongé rapidement dedans, je connaissais déjà l’auteur mais ici ce n’était pas le cas, je venais d’acheter ce livre sur un coup de tête.

« Ben si on tient compte que je n’ai pas vu ni entendu votre stylo tomber à mes pieds, cela est un bon présage pour la suite. Je ne suis jamais aussi rapidement absorbée par une livre. Du moins c’est très rare. » Lui avais-je répondu en souriant. Comme la jeune femme espérait que la suite du livre était aussi passionnant que le début, j’en avais déduis qu’elle avait déjà lu soit le livre, soit un écrit par l’auteur. Mais je n’avais jamais pensé qu’il s’agissait de l’auteur en question que j’avais devant moi !

« Je suis encore désolée de ne vous avoir pas reconnu, surtout qu’il y a une photo de vous à l’arrière du livre. Je ne sais pas vous dire, j’espère aussi, mais une chose est certaine, le début est très bien, on est rapidement plongé dans l’intrigue de l’Histoire. Je suis enchantée Alysson, moi c’est Breena. » C’était une première pour moi de rencontrer un auteur autre part que dans une librairie ou dans un autre lieu destiné aux livres. J’étais tellement surprise que sur le moment je n’avais pas capté que la jeune femme m’avait donné comme prénom Alysson et non Jane comme celui qui était inscrit sur le livre.

« C’est le premier que je lis. En fait je suis tombé dessus en allant faire un tour dans une librairie. J’ai toujours tendance à lire les résumés pour choisir un livre surtout quand le titre m’attire. Si vous me demandez si j’en ai lu d’autres cela veut dire que vous en avez écrit d’autres. Combien ? » Une fois que je parlais livre ben je devenais assez curieuse. J’avais tendance à poser assez bien de questions et par moment, ben j’avais difficile à m’arrêter. J’allais ranger mon livre dans mon sac lorsque mon regard se posa sur le nom de l’auteur, Jane Nicholson. Jane !!!?? Ne venait-elle pas de me dire qu’elle s’appelait Alysson ? J’avais du mal comprendre.

« Excusez-moi, mais vous ne venez pas de dire que vous vous appeliez Alysson ? » Bon il était vrai que certains écrivains écrivaient sous des pseudonymes et non leurs noms véritables. Je voulais être certaine d'avoir bien compris.