Habituellement quand nous nous rencontrons tous les deux avec Tancredi, il y a une histoire de mannequinat derrière. Ou alors quand j’ai besoin de prendre des vacances et que je n’ai personne d’autres à inviter pour m’accompagner. A chaque fois que je l’invite pour quelque chose, je n’ai aucune arrière-pensée, loin de là. C’est mon ami et il n’en sera jamais rien de différent. Cette fois j’étais chez moi à attendre mon ami pour une activité bien plus ludique qu’à l’habitude. Quand je m’ennuie, je tente de m’exercer dans mes talents de pâtissière. Parfois je me demande pourquoi je ne fais pas de cette passion une véritable activité professionnelle ? Je me sens tellement mieux quand je cuisine que derrière mon ordinateur à faire toute la paperasse demandée par mes patrons. Au moins grâce à cette tâche je suis certaine de toucher mon salaire tous les mois bien que je n’en ai pas vraiment besoin. Je devrais avoir plus confiance en moi et tenter l’expérience pour vivre de mes pâtisseries. Car sans vouloir me vanter je n’ai jamais eu droit à une réaction négative lorsque quelqu’un a gouté à mes délices. C’était donc par texto que j’avais demandé à Tancredi de venir m’aider dans mon activité. J’avais surtout besoin d’un avis extérieur pour tester de nouvelles associations de saveur. Par chance une réponse positive se fit rapidement connaître. C’est avec le sourire aux lèvres que je commençai à préparer tout le matériel dont j’avais besoin en attendant l’arrivée de mon ami. La sonnette ne mit pas longtemps à se faire retentir et je m’empressai pour aller ouvrir la porte à mon ami.
« Salut, ton cobaye est là ! » Je suis ravie de le voir. «
Je suis contente que tu aies accepté mon invitation. » Je le laisse alors entrer dans l’appartement après une salutation amicale.
« Je me suis dis qu'on devait lier travail et plaisir ! » Il me présente alors une bouteille de vin et je trouve qu’il a eu une excellente idée. Je décide tout de même de plaisanter un peu. «
Tu n’as pas peur que je t’empoisonne si j’ai trop d’alcool dans le sang ? » dis-je en riant. Je n’ai pas l’habitude de boire de l’alcool et à mon avis je risque d’avoir rapidement la tête qui tourne et je pourrais faire quelques bêtises dans mes activités. Je le laisse alors prendre possession de mon appartement pour qu’il fasse comme chez lui.
« Comment tu vas ? » Que répondre à cette question ? Je n’aime pas trop faire dans la banalité et répondre seulement que je vais bien ne me plait pas trop. «
Quand je fais de la pâtisserie, ça va tout le temps. » dis-je un nouveau sourire sur les lèvres. «
Et toi comment tu vas ? »