"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  2979874845 with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  1973890357
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with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)

Anonymous
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() message posté Ven 16 Oct 2015 - 21:26 par Invité

George Caleb Hyland

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Hyland-Williamson, mais il porte usuellement le nom Hyland uniquement. PRÉNOM(S) : George Caleb Ashton, mais il est appelé communément Caleb et ne supporte pas son prénom de naissance. Seule sa mère le surnomme 'Georgie' de temps à autres. ÂGE : 23 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 16 juin 1992 à Manchester, United Kingdom. NATIONALITÉ : britannique. STATUT CIVIL : marié à Mila Abbott-Hyland depuis le 25 décembre 2014 et heureux papa d'Oliver Jamie Hyland depuis le 30 juillet 2015. MÉTIER : récemment promu manager en chef du service communication du label musical de son père, HRG (Hyland Records Generation). TRAITS DE CARACTÈRE : jaloux, rancunier, optimiste, mélomane, vulgaire, généreux, attentif, tête-en-l'air, borné, créatif, ambitieux, volontaire, possessif, acharné, spontané, fidèle, indécis, orgueilleux, compétitif, susceptible, distrait, cynique, influençable. GROUPE : double decker.



My style, my life, my name

Il vient d’un milieu très aisé et ne connait pas les soucis financiers, mais il sait néanmoins gérer l’argent + il est très proche de ses parents, mais particulièrement de son père + il a une relation fusionnelle avec sa petite sœur Lena, par contre il lui est arrivé par le passé de se disputer violemment avec sa sœur aînée Megan + il est ambidextre + il s'est déjà cassé deux fois le poignet gauche, une fois le bras droit, et une fois la jambe gauche + il ne parle qu'anglais, et bredouille quelques mots d'espagnol, mais ça s'arrête là + il perd à peu-près tout, hormis son téléphone, c'est la seule chose qu'il n'a jamais perdue + il écrit des choses sur ses bras ou ses mains pour s'en souvenir, mais parfois il s'y perd avec ses tatouages + l'une des choses qui le caractérisent, c'est son ambition + il a été le premier de sa promo pendant deux ans, à la fac +  il croit à diverses théories du complot + il n'a jamais cru ni craint les fantômes ou les esprits + il est né avec une malformation cardiaque, ou perforation de la paroi ventriculaire, mais il n'a pas de séquelle grâce à une intervention chirurgicale quand il avait deux ans + c'est un baratineur mais il n'est pas menteur ; il tient à la différence + quand il ne sait pas quoi dire, il sourit, et il dispose de fait d'une quantité de sourires différents pour toutes les situations + il fume régulièrement depuis qu'il a quinze ans, mais ce n'est pas un gros fumeur à proprement parler + il est un accro des séries TV (US essentiellement) + tous les Hyland masculins se ressemblent ; il ne fait pas exception à la règle et ressemble comme deux gouttes d’eau à son père + il est plutôt team Twitter que Team Facebook + il a probablement autant de cicatrices que de tatouages + il déteste qu’on lui coupe les cheveux + il est né prématuré + il s’est marié sur un coup de tête mais ne le regrette pas + c’est un challenger-né, inutile d’essayer de lui proposer un deal, aussi farfelu soit-il, il se battra pour gagner, sans forcément tenir compte de l’enjeu + son père lui a proposé de lancer une carrière dans la musique, mais il a poliment décliné ; son rêve, c’est le label + il a été dans le coma pendant quatre mois à la suite d’un accident de voiture, du 28 novembre 2011 au 2 avril 2012 + il est difficile à nourrir, il déteste énormément de chose + il s'est déjà ouvert l'arcade sourcilière gauche en cherchant dans un placard + il n'a pas peur du feu et ce depuis tout petit; on le lui a souvent reproché par le passé + il a souffert des rumeurs sorties dans la presse sur sa famille et des rumeurs de divorce de ses parents pendant son adolescence + il fait partie de ces gens qui s’entêtent à penser qu’en ignorant un problème il va finir par se résoudre de lui-même + il joue du piano, de la guitare et du violon, même si dans ce dernier cas il n’y a pas touché depuis au moins dix ans + il ne peut pas écouter de la musique sans fredonner dessus.
PSEUDO : VANDERBILT. PRÉNOM : camille, the first of my name with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  1499450316. ÂGE : 19 yo. PERSONNAGE : scénario TV surtout oui  with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  3674345785 AVATAR : Louis William Tomlinson  with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  16173813 . CRÉDITS : myself (VANDERBILT.) + tumblr. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? :  with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  3357035764  CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: i said no, no, nooo  with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  16173813 .


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Anonymous
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() message posté Ven 16 Oct 2015 - 21:26 par Invité
At the beginning

MAY 2012. « Caleb ? Mon cœur, j’ai fini de signer les papiers. On peut rentrer, tu viens ? » Je cligne des yeux un instant avant de lever un regard absent sur ma mère, qui me couve du regard près du comptoir de l’accueil de l’hôpital, son sac-à-main serré contre elle. Le médecin attend gentiment près d’elle, accompagné de  l’infirmière de son service. Ils me sourient tous les deux comme si j’étais un enfant un peu stupide, avec le même sourire auquel j’ai droit depuis deux semaines ; gentil, bienveillant, avec une sorte d’empressement qui les rend gentils mais de loin seulement. Je finis par hocher la tête sous le poids de leurs regards conjugués sur moi, intimidé malgré tout, farouche quelque peu. Je me lève de la rangée de fauteuils brun clair sur laquelle j’étais seul. « Je te revois dans quinze jours, n’oublies pas mon grand » , déclare le médecin en souriant toujours derrière ses lunettes sans monture. Mon grand. Comme si j’étais à nouveau un enfant de dix ans, le même que j’étais quand j’étais petit, et que je venais fréquemment visiter l’aile pédiatrique après mes nombreux bobos. « Encore merci pour tout » , salue ma mère en quittant les internes. Nous nous dirigeons vers la porte qui s’ouvre devant nous, toujours en silence, et remontons l’allée de l’hôpital. « Selena nous attend dans la voiture, elle a tenu à venir tu sais » , me dit ma mère sur le ton de la conversation. Je hoche doucement la tête. Ma petite sœur me fait de grands signes près de la voiture stationnée au bout de l'allée. J’ai l’impression que cela fait des années que je ne l’ai pas vue, alors que ça ne fait même pas deux jours. Mais depuis le réveil, c’est comme si j’étais dans l’incapacité de relier les évènements entre eux. Comme une bobine de film découpée. Un pare-brise cassé, fissuré, avec dans les millions de petits morceaux une vie différente. « Cal, tu m’as tellement manqué » , s’écrie Selena en se jetant à mon cou. Je pousse un léger gémissement et Lena bondit en arrière tandis que je me masse doucement l’épaule, encore un peu douloureuse. J’en suis quitte pour me retrouve encore avec cette insupportable atèle. « Oh pardon Cal, je suis désolée ! ». Ses yeux bleus que je partage avec elle me fixent avec ravissement. Je sais que moralement elle exulte. Je suis un miraculé. Sans doute. Ma mère m’ouvre la portière arrière et je me glisse dans la voiture tandis qu’elle va mettre mon sac dans le coffre. « On va enfin rentrer à la maison » , sourit ma mère en attachant sa ceinture de sécurité après s’être glissée derrière le volant. Elle semble incroyablement soulagée et je sais qu’elle est épuisée par les évènements. « Papa t’attend avec tante Gaby à la maison » , explique ma mère, comme pour justifier son absence qui, au fond, m’est égal. Je flotte toujours dans cette sorte de brouillard, un flou entier qui m’enveloppe. J’ai l’impression que les sons sont feutrés, qu’ils ne me parviennent que de façon atténuée. C’est déroutant et réconfortant quelque part. Je me sens bien en marge du monde extérieur. Parce que là où je suis, rien ne peut m’atteindre. La voiture s’ébranle et traverse le parking avant de s’engager sur un bras de la départementale. Lena et ma mère bavardent gaiement comme si la vie n’avait jamais cessé de continuer. Je les entends mais je n’arrive pas à suivre le cheminement. Très vite je décroche, et reporte mon attention sur le paysage qui défile par la fenêtre. Soudain, ma mère freine brutalement lorsqu’une autre voiture lui fait une queue de poisson. Je me rends compte alors que j’ai agrippé le siège de devant, que j’ai les yeux complètement écarquillé et que je tremble de la tête aux pieds, mon cœur tambourinant dans ma poitrine, le sang battant à mes tempes. Une peur fugace et tout simplement déroutante m’a submergé un moment, une brève seconde, comme un seau d’eau glacée. Ma mère achève de vociférer tandis que Lena se retourne vers moi, inquiète. « Caleb, ça va ? » , s’empresse-t-elle de demander d’une voix tendue. « Mon coeur, je suis vraiment, vraiment désolée «, s’exclama ma mère en faisant volte-face vers moi. Je prends une grande inspiration. « Ca va » , je murmure doucement en relâchant doucement le fauteuil. « Je » , je reprends avant de m’interrompre. « Je vais bien » . Je me force à sourire pour appuyer mes dires. Oui. Je vais bien, je songe en me recalant dans mon fauteuil avec lenteur. Je vais bien. Et je suis vivant.



FEBRUARY 1991. Le médecin observa les papiers qu’il avait dans les mains, et Deanna Hyland perdit son regard clair par la fenêtre du cabinet. Il faisait gris dehors, même pour Londres, même pour la saison. Elle se demanda pour la quatrième fois si les choses iraient bien, et elle sentit la main de Nicholas étreindre doucement ses doigts. Il lui envoya un regard réconfortant, et Deanna se détendit brièvement – jusqu’à ce que le médecin lève les yeux de sa paperasse. Il lui avait déjà posé toutes les questions nécessaires, songea mentalement Deanna. Il lui avait demandé ses antécédents médicaux, ses problèmes de santé, si elle avait déjà des enfants, en bref tout ce qu’il était déjà censé connaître s’il avait lu le dossier médical qui lui avait été transmis. Ces foutus dossiers ne servaient pas à caler des meubles, ils étaient là pour quelque chose bon sang, s’exaspéra-t-elle mentalement. « En effet, vous avez déjà eu des soucis lors de la naissance de votre premier enfant », dit-il pour la troisième fois. Deanna faillit se mettre à hurler mais elle se retint – essentiellement parce qu’elle sentait la main de Nikki dans la sienne. « Oui mais tout s’est bien passé au final », dit-elle en s’efforçant de sourire. « Hmm, moui si on veut, votre dossier médical fait mention de quelques soucis tout de même ». Alors pourquoi poses-tu la question, pauvre abruti ?, s’écria mentalement Deanna. Il y eut un long silence puis le médecin posa ses lunettes et referma le dossier. Mauvais signe, s’alarma-t-elle. Sans doute afficha-t-elle sa panique trop nettement, puisque Nikki lui lança un regard surpris. « Ecoutez je ne sais pas comment vous le dire… Je ne sais pas s’il en existe une bonne, de toute façon » « Essayez quand même », lâcha Nicholas. Le médecin le regarda un moment avant de reporter son attention sur Deanna, qui déglutit péniblement. « Je ne pense pas, en tant que médecin, qu’il serait judicieux de vous encourager dans votre démarche pour tomber enceinte à nouveau », dit-il finalement. Deanna sentit un frisson lui remonter l’échine. Le médecin attribua sans doute leur silence à un assentiment puisqu’il reprit après une brève pause. « Votre corps apparaît en pleine santé vu de l’extérieur. Vous avez une vie saine, là n’est pas la question. Mais vous possédez vraisemblablement une constitution trop… fragile, pour supporter une grossesse. La naissance de votre fille en parfaite santé est une très bonne chose, une très, très bonne chose. Mais je pense, en tant que médecin, qu’il serait plus raisonnable pour vous de ne pas chercher à avoir d’autres enfants ». Un nouveau silence. Deanna fixait le bureau avec un air absent. Ce n’était pas juste. Certes elle avait déjà une chance d’avoir sa petite Megan avec elle, une chance que bien des couples n’avaient pas de par le monde. Mais elle n’arrivait tout simplement pas à comprendre pourquoi la chance lui tournait le dos si tôt. On pouvait avoir des enfants ou on était stérile, point. Comment on pouvait être capable d’en avoir et en même temps être incapable de les porter ? C’était ridicule et insensé, et pourtant, Deanna avait juste envie de se rouler en boule et de pleurer – elle, l’avocate redoutable, la femme active, la working girl. On lui faisait parfois le reproche d’être trop mince, et ce depuis qu’elle était enfant. Mais justement, elle avait toujours été plus fluette et plus mince que la normale. Et jamais, jamais elle n’avait pensé que ça pourrait ruiner ses plans futurs ! « Et si jamais ça arrivait ? », demanda Nicholas, la faisant sursauter. Elle entrevoyait son visage à travers des larmes qu’elle refoulait. Il avait la mine froide et dure, ses yeux bleus arborant un air de défi. Il redevenait subitement un homme d’affaire, et jamais elle ne se serait crue à ce point reconnaissante envers un homme qui tentait de marchander sa fertilité. « Dans le meilleur des cas – et c’est une façon très placide de voir les choses, j’en ai conscience – le fœtus pourrait ne pas survivre, et entraîner une fausse-couche à plus ou moins long terme. Mais même dans ce cas précis, votre femme pourrait en ressortir très affaiblie – sans parler des séquelles psychologiques. Pour le reste… Pour le reste, j’aimerais que vous pensiez simplement à votre épouse et à votre bonheur de l’avoir près de vous. Posez-vous la question s’il est nécessaire de risquer votre vie, Mrs Hyland ».


MAY 1992. « Il est tellement petit », balbutia Deanna en approchant ses doigts de la vitre de la couveuse. « Tous les bébés sont petits, Di. Ca n’a rien à voir », la rassura Nicholas de l’autre côté de la couveuse. « Non. Lui il est… minuscule. Vraiment minuscule. Et si on avait fait une erreur ? », murmura-t-elle. Son regard ne cessait de tracer les contours de son frêle petit corps, et retombait invariablement sur sa poitrine se soulevant au rythme de respirations infimes, pas plus importantes qu’un battement d’aile de papillon. Il était si petit… « Di, comment tu peux dire une chose pareille ? » « Regarde-le Nikki ! Meggie n’était pas comme ça… » « Megan est née à terme. Notre fils sera tout aussi normal lorsqu’il atteindra la date du terme prévue depuis le début, c’est tout », s’entêta son mari. Deanna sentit son cœur se serrer. Les sept mois et demi de grossesse avaient été tellement éprouvants pour tout le monde. Aujourd’hui encore, elle ne cessait de se demander si elle avait eu raison. Et elle savait qu’elle ne cesserait de se poser la question que quand elle pourrait serrer son enfant dans ses bras – ce qui était pour le moment exclu, étant donné qu’il n’était pas plus gros qu’un chaton. C’était d’ailleurs la première fois que Nicholas ou elle-même l’appelait ainsi – leur fils. Il avait porté le surnom de « bébé » uniquement au cours des dernières semaines. Pour le reste, il n’avait pas été appelé, dans une tentative ridicule et dérisoire de contrer le mauvais sort. L’arrivée en fanfare un mois et demi avant terme avait achevé d’inquiéter Deanna, malgré les tentatives de réconfort de Nicholas – maigres, sur la fin, mais comment lui reprocher ? Comme elle n’était apparemment pas abonnée aux médecins qui avaient appris le tact au cours de leurs années universitaires, elle dut intégrer le fait, après son réveil douloureux post-césarienne, que son enfant avait semble-t-il un problème cardiaque, qu’il ne pouvait pour l’instant pas respirer tout seul, et qu’il ne serait opérable qu’au cours de sa deuxième année d’existence – tout cela, évidemment, si on excluait le scénario tragique où il n’arrivait pas à respirer tout seul y compris à l’issu du délai en couveuse. A cela s’ajoutaient une césarienne compliquée et une cicatrisation laborieuse – pour ne pas dire foirée. Comment Nicholas pouvait encore déborder d’espoir à ce point ? Pour sa part, elle n’en finissait plus de culpabiliser. Elle avait le sentiment d’avoir apporté ce petit être sur Terre uniquement pour qu’il y souffre. Comment pouvait-elle supporter cela avec le sourire. Nicholas dut sentir ses angoisses ; il tendit une main au-dessus de la couveuse, et elle la serra avec un sourire penaud.

1995. « Mais bien sûr que je serais là. Oui, tout va parfaitement bien. Je serais là, okay ? Juste cinq petites minutes, j’ai un petit… quelque chose à gérer », soupira Nicholas au téléphone avant de raccrocher. Le petit quelque chose en question avait entrepris d’essayer les stylos estampillés HRG sur le bureau de son père. « Caleb, non ! ». Il attrapa sa petite menotte par-dessus la table et lui prit les stylos des mains, les fourrant dans un tiroir aussi vite que possible. Caleb se tortilla et Nicholas relâcha sa prise en se laissant retomber sur son fauteuil. Les problèmes de santé de Deanna étaient peut-être simplement un signe du bon Dieu, se dit-il avec désolation en regardant son fils trois ans se précipiter à travers la pièce pour coller son nez à la baie-vitrée surplombant la ville. Au diable le minuscule bébé de la taille de sa main, si fragile en couveuse. Jamais il n’aurait pu s’imaginer ce résultat-là, et il se sentait presque floué. « Caleb, trésor, viens par là », dit-il en faisant pivoter son siège. Caleb tourna sa bouille ronde vers lui. Avec ses grands yeux bleus, sa tignasse brune et son blouson minuscule, il incarnait l’innocence-même, et l’espace d’une seconde, Nicholas se radoucit. Puis il se rappela que cette petite bouille d’ange était capable de tout, du pire comme du meilleur, avec un tour de chauffe de seulement cinq millisecondes. Ce n’était pas un enfant, c’était une tempête, disait-il souvent à Deanna. Ce à quoi elle répondait invariablement par un « Mais non, Nikki, tu exagères, regarde comme il est adorable, et sage comme un ange ! ». Ils avaient eu cette conversation des dizaines de fois, jusqu’à trois jours plus tôt, quand Caleb avait réalisé que jeter par terre toutes les décorations du sapin était beaucoup plus amusant que de les installer. En temps normal, quand il venait au label, c’était toujours sous la surveillance de sa nourrice. Nicholas adorait son fils, mais il avait beaucoup trop de choses à s’occuper à la place du tourbillon qui lui servait d’enfant, et il avait bien trop d’estime pour sa secrétaire. Cela ne l’empêchait pas de le promener dans le label avec fierté, le cas échéant. Mais voilà que la nourrice était malade, que la fille-au-paire était rentrée au bercail, et que sa secrétaire était introuvable. Quant à Deanna… Nicholas déglutit. Il songea à sa Dean-na, qui allait sans doute passer une nouvelle nuit à l’hôpital. Il se demandait comment elle allait remonter la pente, cette fois. Les deux fois précédentes avaient eu leur lot de déprime et de tristesse. Mais cette fois… C’était différent. Elle avait tout de même porté le bébé pendant quatre mois. Quatre mois… Une bouffée de culpabilité l’envahit lorsqu’il posa les yeux sur Caleb, qui dessinait des formes sur la vitre. Il n’avait pas le droit de se plaindre quand il avait déjà deux enfants merveilleux. Energiques. Mais merveilleux. Il accueillit malgré tout l’arrivée de sa secrétaire comme une délivrance, qu’il imputa mentalement au retard à sa réunion. Avoir du pain sur la planche ne signifiait pas qu’il était un père indigne, se dit-il en prenant son fils dans ses bras pour l’amener de l’autre côté de la cloison.

2000. « Comment ça, ça ne fonctionne pas ? », s’exclama Deanna. La directrice lui lança un regard glacial derrière son bureau, avant de pousser un soupir  théâtral. « Votre fils, Mrs Hyland, ne cesse de causer des tracas à ses professeurs. Je ne peux décemment pas exiger d’eux qu’ils s’en occupent toute la sainte journée, ils ont bien d’autres chats à fouetter ». Deanna émit un reniflement méprisant. Si ça n’était pas leur job de s’occuper d’un enfant un brin remuant, elle ignorait définitivement ce que c’était. « Peut-être serait-il temps de considérer une alternative extérieure à ce genre de… problème », lâcha la directrice, avec une note de dégoût qui révulsa Deanna. « Mon fils n’est [b]pas[b] un enfant à problème », martela-t-elle sèchement. C’était la quatrième fois que cette conversation avait lieu, dans ce même bureau. Bon sang, songea Deanna. Caleb était simplement un petit garçon plein de vie, il n’avait pas des problèmes mentaux qui mettaient les autres élèves en danger comme cette vieille garce ne cessait de l’insinuer ! Certes, il avait du tempérament. Certes, il n’était pas toujours facile de le canaliser. Mais c’était possible, alors qu’on ne lui fasse pas croire qu’il était un cas désespéré ! Si un enfant un rien turbulent était déjà un problème insolvable pour un établissement privé qui leur coûtait 15 000 £ par an, pas besoin de la ramener sur les principes d’éducation ! « Mrs Hyland, je ne pense pas que se voiler la face soit le meilleur intérêt de votre fils. Il n’est pas un enfant à problème mais il pourrait rapidement le devenir si vous refusez de prendre les mesures adéquates », soupira la directrice. Deanna se sentit désespéré. Où était Nicholas quand elle avait besoin de lui, hein ? Elle refusait d’admettre qu’ils avaient essayé, ensemble, beaucoup de chose pour le canaliser. Le sport le rendait encore plus remuant, comment était-ce possible ? Il n’y avait que la musique pour le calmer, et encore, une heure maximum, avant que la tempête ne recommence. Quant au coucher du soir, c’était un cirque infernal qui nécessitait plus de patience que Deanna en possédait à la base. A cela s’ajoutait la même dose d’énergie chez sa petite sœur Selena… Elle avait eu beau être d’une surprenante facilité du début à la fin (la grossesse avait été de loin la plus calme et la plus tranquille des trois !), elle avait commencé à devenir une petite furie quand ses dents avaient poussé. Depuis… Deanna n’avait plus un mais deux cyclones. « L’infirmière scolaire et moi-même pensons qu’il serait plus raisonnable de faire passer quelques tests à Caleb, voire de la faire diagnostiquer par un médecin. Mrs Hyland, votre fils n’est pas simplement remuant, il est littéralement hyperactif ! Et seul un traitement médicamenteux pourrait en venir à bout – dans l’intérêt de tout le monde évidemment ». « Je ne droguerais pas mon fils pour vous rendre la tâche plus facile ! », s’emporta Deanna, furieuse. De l’autre côté de la cloison, Caleb patientait dans la salle de réunion, conjointe au bureau de la directrice. Il n’aimait pas attendre, et il aurait volontiers rejoint la cour extérieure sans demander son reste. Mais il sentait que ce n’était pas une bonne idée, aussi tenta-t-il bravement de prendre son mal en patience. Il regarda son plâtre d’un air ennuyé. Ca non plus, ce n’était rien. Et pourtant, tout le monde en avait fait toute une histoire. Il avait juste voulu sauter du haut de l’escalier, et il était tombé. Sur le coup il avait eu vraiment très, très mal. Mais la douleur était vite passée, et tout le monde avait regardé son plâtre avec intérêt. Seuls papa et maman avaient été très inquiets – et en colère aussi, mais contre l’école, comme disait maman. Mais eux ils étaient toujours comme ça, de toute façon.

2006. « Vous croyez que ça se passe comment là-bas ? » « C’est pas nos affaires, Lenny » « Un peu quand même » « Non, ce sont leurs problèmes de couple. Pas les nôtres » Caleb émit un ricanement depuis le rebord en pierre où il était assis, sur la terrasse du dernier étage, et glissa une cigarette entre ses lèvres serrées. Megan se tourna vers lui sur sa chaise de jardin et lui lança un regard hautain au moment où il sortait un briquet de la poche de sa veste en jean. « Depuis quand tu fumes, toi, d’abord ? », lâcha-t-elle simplement. Caleb prit le temps d’allumer sa cigarette et d’exhaler une bouffée de fumée avant de se mêler à la conversation, ignorant cependant la question de sa sœur – purement rhétorique, dans tous les cas. « C’est Lena qui a raison. Ca nous regarde. A partir du moment où ça nous oblige à partir de chez nous, ça nous regarde », dit-il dans un grommellement. Megan leva les yeux au ciel dans un soupir. « Ne soyez pas aussi mélodramatiques, tous les deux. On est pas traqués ni forcés de nous exiler à l’autre bout de l’Europe », rétorqua-t-elle. Caleb leva les yeux sur Lena, une moue sceptique sur son visage de poupée, et secoua la tête pour lui-même. Même si Megan s’en défendait, il savait pertinemment qu’elle se faisait aussi du souci pour leurs parents. Deanna aimait ses enfants plus que n’importe qui – autant que son mari, du moins aux dernières nouvelles – et sa proposition de les laisser partir seuls pour la première fois n’augurait rien de bon quant-à-la situation. Il y eut un long silence sur la terrasse, chacun regardant obstinément ailleurs. Caleb continua à exhaler des bouffées de fumée, qui s’échappaient dans la brise printanière. Pas besoin d’être télépathe pour savoir que tous ressassaient la même histoire. Lena fut la première à briser le silence. « Et si c’était vrai ? ». Il y avait tellement de détresse dans sa voix que Caleb sentit la colère monter en lui. Envers qui, quoi, là était toute la question. « Ce n’est pas vrai », déclara Megan. « Comment tu le sais, d’abord ? », lâcha Lena. « Parce que je le sais, c’est tout. Papa ne tromperait jamais maman. Et maman ne tromperait jamais papa. C’est comme ça » « Il n’y a pas de fumée sans feu… Papa et maman ne sont pas des gens qu’on voit nécessairement dans tous les kiosques à journaux. Pourquoi est-ce que soudainement l’intégralité des magazines people de ce foutu pays se passionnerait pour un mensonge pur et simple ?, s’anima Lena. Et si c’était vrai ? » « Mais ça ne l’est pas ». Caleb garda le silence et darda ses yeux clairs au sol. Il aurait bien aimé avoir l’aplomb de Megan. S’ils avaient été deux pour rassurer Lena, sans doute que leur petite sœur aurait réussi à se calmer. Si seulement… Si seulement il était du même avis qu’elle. La ‘grande affaire’ de la famille Hyland avait débuté par un petit encart plutôt insignifiant, dans le coin gauche de la Page Six. Il serait même passé inaperçu, si de pathétiques bloggeurs de seconde zone ne s’étaient pas fait un devoir d’attirer l’attention de tout le monde dessus. En cause ? Le comportement suspect de Nicholas Hyland envers plusieurs de ses charmantes employées et – cerise sur le gâteau – plusieurs des pouliches du label. C’était insensé, et les choses avaient faillis se tasser d’elles-mêmes assez rapidement, aucune des soi-disant ‘aventures’ supposées de Nicholas n’ayant avoué une quelconque relation honteuse avec lui. Aucune, sauf une, une stagiaire arriviste avec des dents qui rayaient le parquet du service comptabilité depuis qu’elle était arrivée au label, six mois avant ‘la grande affaire’. « Et toi, tu pourrais dire quelque chose », assena Megan en se tournant à nouveau vers son frère. Pris au dépourvu, Caleb retira la cigarette de sa bouche. « Qu’est-ce que ça va changer de toute manière ? » « Ne me fais pas croire que ça a du sens pour toi ! Tu sais très bien que ce n’est pas vrai, on le sait tous ! A moins que ta foutue nicotine t’ait déjà grillé les quelques neurones qui te reste sous ta tignasse », lâcha-t-elle sèchement. « Pourquoi t’essayerais pas plutôt de te trouver un mec, hein ? ».


december 2008. Le tintement d’un verre raisonna dans le brouhaha joyeux animant la grande maison londonienne. C’était la fin de l’année civile, et Noël répondait chez les Hyland à un cérémonial inéluctable ; tantes, oncles, cousins, grands-parents s’y retrouvaient sous le même toit, pour fêter dignement la plus belle fête de l’année avec Champagne et repas cinq étoiles. Il ne devait pas exister une réunion cette même nuit concentrant autant d’avocats, de PDG, et de financiers dans tout Londres ailleurs que chez eux, se disait Caleb tous les ans, en voyant les gens arriver les uns après les autres. A l’exception sans doute de la Famille Royale. Nicholas et Deanna, rayonnants et heureux, fraîchement réconciliés, attendirent que chacun se taise. Tout le monde semblait avoir oublié le récent scandale personnel de Nicholas, bien trop vite au goût de Caleb, qui continuait de se demander à quel moment la comédie se briserait définitivement. Près de la cheminée où il discutait avec deux de ses cousins, il tourna un visage morne vers eux, et repéra au hasard dans la foule de visages familiers celui de Lena avec des cousines Williamson, et celui de Megan de l’autre côté de la pièce. Caleb ne prêta qu’une attention distraite au discours de son père – il était heureux de les voir tous ici, blablabla – et lorsqu’il croisa son regard, il se détourna avec un brin de gêne. Ils n’étaient toujours pas officiellement réconciliés depuis leur dispute, presqu’un mois plus tôt – un record, en ce qui les concernait. Ils n’étaient jamais restés fâchés aussi longtemps. Cela remontait à la fameuse après-midi où Sasha avait finalement poussé les portes du plateau d’X Factor, après des mois d’excitation intense. Caleb l’y avait encouragé, sans même imaginer que Nicholas la rembarrerait aussi sèchement devant tout le public. « Caleb, ne prends pas ça d’une façon aussi dramatique ! », avait crié Nicholas plus tard dans la soirée lorsque son fils était venu lui demander des explications. « Dramatique ? Papa, c’est – c’était – ma copine, MA COPINE, que tu as démolie en direct ! Je m’en foutrais si c’était pas ma copine », s’était-il exclamé. Tremblant de rage, il avait finit par tourner les talons en désespoir de cause et par quitter le bureau de son père à grands pas furieux. « On dirait que tu fais tout pour ne pas comprendre ! », s’était encore exclamé Nicholas en le suivant. « Je suis payé pour ça, c’est ça qu’on attend de moi, tu crois quoi bon sang ? Je ne m’attaque pas à n’importe qui » « C’est justement ce que je reproche ! » « Cal, j’ignorais complètement qu’elle tentait l’émission, je ne le savais pas, personne ne m’a rien dit à commencer par toi ! J’ai fait avec elle comme avec n’importe qui ! » « Alors maintenant tu vas me coller ça sur le dos ? D’abord elle, ensuite la production, maintenant moi ? Mais si t’as un comportement de merde c’est uniquement de ta faute, personne te payerait pour ça si t’étais pas déjà un parfait connard à la base ! », avait éructé Caleb avant de dévaler les escaliers. « George Caleb Hyland, reviens immédiatement », avait fulminé Nicholas en le suivant à nouveau. Il l’avait empoigné par l’épaule et l’avait forcé à se retourner. « Ecoute moi bien, espèce d’imbécile pourri-gâté, je ne pouvais pas favoriser sa candidature médiocre simplement parce qu’elle était ta petite copine. Avec ou sans moi, elle n’aurait pas fait trois émissions et aurait été bien plus détruite par internet que je ne l’ai soi-disant fait ! » Il y avait eu un silence écumant de rage, et chacun avait fixé l’autre avec rage. Caleb avait finit par avoir un léger sourire glacial. « Je comprends maintenant pourquoi tellement de gens te détestent. Tu es tout simplement incapable d’être humain », avait-il lâché en se dégageant de l’impasse avant de sortir en claquant la porte. Depuis, père et fils n’avaient plus que des rapports limités. Il ne s’agissait même pas véritablement d’une rancune. Sasha l’avait quitté depuis longtemps, il avait tourné la page, et en soi le problème n’en n’était plus vraiment un. C’était simplement une accumulation d’insultes proférées sur un coup de colère qui l’empêchait de reprendre le lien si spécial qu’il avait avec Nicholas. Il ne savait tout simplement plus comment faire. Pourtant, quand Nicholas acheva son discours et que Caleb croisa son regard, il lui sourit gentiment, sans faux-semblants. Peut-être que tout n’était pas perdu, au final, se dit Caleb en lui rendant maladroitement son sourire.


« Caleb ? Cal il faut que tu viennes… » « Lena, Lena calme-toi, qu’est-ce qu’il y a ? » « C’est Jonah Cal, c’est Jonah il… il m’a… » « Quoi, il a fait quoi Jonah ? Il t’a fait du mal ? » « Plaquée, plaquée il m’a plaquée » « Lena, calme-toi, je ne comprends rien » « Jonah m’a quittée, il m’a plaquée, larguée ! Il faut que tu viennes, j’ai besoin de toi ! » « J’arrive, je suis sur la route. Mais s’il-te-plaît calme-toi. Dans dix minutes je serai là, ça va aller ? » « Je… Je crois… Il m’a plaquée Cal, comme une merde… » « J’arrive Lena, j’arrive ».

SELENA. 28, NOVEMBER 2011. Serrant son sac contre elle, Selena avançait dans le hall de l’hôpital qu’elle commençait à bien connaître. Triste ironie. Avant ça, jamais elle n’avait mis les pieds dans un hôpital. Elle faisait partie de ces enfants préservés, épargnés par la vie, laquelle ne leur avait encore jamais ôté un proche. Elle avait ses deux parents, ses oncles, ses tantes, ses grands-parents paternels et maternels. Et jusqu’à récemment, elle avait encore son frère et sa sœur. Jusqu’à récemment. La tête perdue dans ses pensées, elle dépassa le comptoir de l’accueil, traversa le couloir qui menait à gauche vers les urgences et à droite vers un service d’obstétrique. L’odeur aseptisée ne la quittait plus, même quand elle délaissait les murs de l’hôpital. Même en changeant de vêtement. Comme si sa peau en avait pris l’odeur de façon définitive. Silencieuse, elle se glissa dans un ascenseur entre un couple de personnes âgées chargé de fleurs et de cadeaux vraisemblablement pour fêter une naissance et un trentenaire qui se crut obligé de lui sourire. Selena détourna les yeux et les fixa droit devant elle sans lui répondre, se rencognant jusqu’au fond de l’ascenseur dans un silence hostile. Au terme d’un petit périple devenu routinier, elle finit par dépasser les portes à tambour de l’aile ouest de l’hôpital. Une poignée de personnes s’activaient dans le couloir ; quelques internes, un ou deux médecins, des proches de patients pour le reste. Elle reconnut les silhouettes de son père et de sa mère, près de la porte de la chambre. Ils avaient tout l’air en grande conversation avec un médecin, son médecin. Selena se figea dans le couloir. Son estomac chuta violemment dans son ventre. L’espoir explosa en elle, dévastateur, singulier. Un espoir stupide, immense et désespéré, qui trahissait la culpabilité infinie l’étreignant depuis l’accident. Oui, on appelait ça un accident. Selena ne comprenait pas pourquoi. C’était un accident quand les deux côtés étaient innocents. Ca n’en n’était pas un. Le type était tellement bourré qu’il n’aurait pas tenu debout tout seul, dans une voiture lancée à toutes blindes en plein Londres, la nuit. Ce n’était pas un accident, c’était de sa faute à lui, uniquement de sa faute. Lena se remit à avancer, allongeant le pas puis se mettant à courir. Les gens se retournaient sur son passage mais elle s’en fichait. C’était terminé. Il était là, vivant. Le cauchemar était terminé. Il était là. A nouveau. Deanna et Nicholas se tournèrent à leur tour. « Lena », murmura Deanna d’une voix brisée. Selena ouvrit la porte de la chambre d’un coup sec, motivée seulement par l’espoir que les choses rentreraient dans l’ordre. Qu’il serait là. Mais elle se figea sur le pas de la porte, tremblante. Rien. Rien n’avait changé. La chambre était toujours la même, les machines étaient toujours là, le ciel toujours gris par la fenêtre. Et au milieu de tout ça, son frère était toujours lui aussi dans le même état qu’elle l’avait quitté la veille. Pas un muscle, pas un cil n’avait bougé. Selena ouvrit la bouche, son cœur se serrant dans sa poitrine, les mots se bloquant dans sa gorge. « Il ne s’est pas réveillé ? », demanda-t-elle quand même en se tournant vers ses parents, choquée. Nicholas et Deanna la fixaient, la mine sombre et le regard triste. « Il ne s’est pas réveillé ?, répéta Selena d’une voix rauque. Il ne se réveillera pas ? C’est ça que le médecin vous a dit ? » « Lena mon cœur », murmura Nicholas en tentant de poser une main sur l’épaule de sa fille cadette. « Ils veulent le débrancher c’est ça ? Comment… Comment vous pouvez… » « Selena, s’il-te-plaît écoute ton père », balbutia Deanna . « Pourquoi ce serait lui qui devrait mourir, pourquoi pas l’ordure qui lui a fait ça hein ? », s’écria Selena en se mettant à pleurer. Nicholas l’immobilisa et chercha son regard. « Lena, on fera tout ce qu’on peut pour que ce type paye pour ce qu’il a fait, mais il faut que tu te calmes » « Il peut pas mourir maintenant, c’est pas juste », sanglota-t-elle dans les bras de son père. Tout était de sa faute. Jamais elle n’aurait du l’appeler, la nuit de l’accident. Elle aurait du affronter la réalité, la vie, et se débrouiller toute seule. Si elle avait cherché à agir en adulte, rien de tout ça ne serait arrivé, et ça l’empêchait de dormir la nuit. Elle n’arrivait plus à vivre normalement en sachant son frère en train de mourir à cause d’elle. Tout était de sa faute. Elle avait tout gâché. Encore. « Tant qu’il sera ici, nous serons là pour lui, peu importe combien de temps ça pourra durer », murmura Nicholas en l’embrassant sur le front.






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Alycia Hemsworth
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() message posté Ven 16 Oct 2015 - 22:31 par Alycia Hemsworth
On va peut-être finir par se trouver un lien, cette fois with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  1499450316.
Bon courage pour la remise à niveau with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  1973890357 with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  1148486380.
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Ven 16 Oct 2015 - 22:39 par Theodore A. Rottenford
Re-bienvenue chez toi with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  1148486380 La même que Chuck, en espérant avoir un lien with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  1499450316
Bonne chance pour ta remise à niveau with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  2941632856
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() message posté Ven 16 Oct 2015 - 23:44 par Invité
(re)bienvenue chez toi with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  1973890357 with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  1922099377 bon courage pour la remise à niveau with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  208687334
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() message posté Ven 16 Oct 2015 - 23:45 par Invité
Bon courage pour ta fiche I love you
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() message posté Ven 16 Oct 2015 - 23:52 par Invité
Re-bienvenue ! with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  3309736386
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() message posté Sam 17 Oct 2015 - 0:08 par Invité
rebienvenue chez toi with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  1922099377 with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  208687334
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() message posté Sam 17 Oct 2015 - 0:10 par Invité
Bienvenue parmi nous with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  208687334
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() message posté Sam 17 Oct 2015 - 0:17 par Invité
(re)bienvenue chez toi with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  2941632856 with every broken bones, i swear i lived (caleb #2)  1973890357
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