"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 2979874845 ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 1973890357
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() message posté Mer 23 Avr 2014 - 21:19 par Invité

George Caleb Ashton Hyland

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Hyland. PRÉNOM(S) : George Caleb Ashton. ÂGE : 21 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE: seize juin mille neuf cents quatre vingt douze à Manchester, United Kingdom. NATIONALITÉ: britannique. STATUT CIVIL: célibataire charmeur. MÉTIER: stagiaire au label de musique de son père, HRG (Hyland Records Generation) + espère un jour être son associé. GROUPE : double-decker. CARACTERE : sociable ✖️ charmeur ✖️ blagueur ✖️ boudeur ✖️ positif ✖️ mélomane ✖️ jaloux ✖️ rancunier ✖️ vulgaire ✖️ attentionné ✖️ attentif.



My style, my life, my name

PREMIER POINT La famille est la chose la plus essentielle de son existence. Il a deux soeurs, l'une, Megara, est son aînée, la seconde, Selena, est sa cadette. Il les adore toutes les deux. DEUXIÈME POINT il est le fils d'un producteur de musique extrêmement influent possédant son propre label (Hyland Records Generation) et juré le plus critique de l'émission X Factor UK. Il a souffert pendant un temps du fait que son père se comportait très mal avec les candidats mais ils se sont réconciliés depuis, et il considère maintenant les choses avec beaucoup plus de recul. TROISIÈME POINT il adore sa mère, et s'il y a bien quelqu'un qu'il ne supporte pas de voir triste, c'est bien elle. Même s'il ne vit plus sous le même toit que les siens, il est très rare qu'il ne l'appelle pas ou ne la textote pas au moins une fois par jour. Elle est la seule à le surnommer "Georgie", de son vrai prénom, George. QUATRIÈME POINT Sa sexualité a longtemps fait l'objet de supputations diverses et variées au sein de la famille (mais toujours dans une ambiance bonne enfant cela dit), puisqu'il n'a eu ni copain ni copine jusqu'à ses dix-sept ans. Si depuis cette année tout le monde y compris lui est convaincu qu'il est hétérosexuel, il se voit comme un hétéro curieux. CINQUIÈME POINT Il a de nombreux tatouages, parmi lesquels figurent les noms de ses soeurs, la date de sa première rupture, la date de mariage de ses grands-parents paternels surmontée du symbole de l'éternité, et plusieurs citations telles que "destiny's for the losers", "the show must go on", "what the hell" ou encore "hear me roar". Son père boude à chaque nouveau tatouage mais il finit toujours pas lui pardonner.  SIXIÈME POINT il adore les enfants et rêve d'en avoir au moins trois, étant lui-même issu d'une famille plutôt nombreuse. SEPTIÈME POINT adolescent, il a fait office de baby-sitter pour presque toutes les familles de son quartier, il adore d'ailleurs avoir des nouvelles de ses protégés régulièrement. HUITIÈME POINT il est accro aux séries télévisées, telles que Game of Thrones, Scandal, FRIENDS ou The big bang theory. NEUVIÈME POINT sa famille a déménagé à Londres quand il avait deux ans, il ne se souvient plus vraiment de Manchester; pour lui, Londres est sa ville et il l'adore. DIXIÈME POINT  il adore voyager et tenter d'apprendre de nouvelles langues, même s'il n'est pas très bon dans ce domaine, ce qui a souvent donné lieu à des situations plutôt cocasses par le passé. 
PSEUDO : WILD.DRAGON PRENOM : Camille. ÂGE : 17 ans pour encore six mois ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 16173813. PERSONNAGE : inventé. CREDITS : anaëlle + tumblr. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : really ? ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 2903089185.


 

 
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() message posté Mer 23 Avr 2014 - 21:20 par Invité
At the beginning




« Caleb ? Mon cœur, j’ai fini de signer les papiers. On peut rentrer, tu viens ? » Je cligne des yeux un instant avant de lever un regard absent sur ma mère, qui me couve du regard près du comptoir de l’accueil de l’hôpital, son sac-à-main serré contre elle. Le médecin attend gentiment près d’elle, accompagné de  l’infirmière de son service. Ils me sourient tous les deux comme si j’étais un enfant un peu stupide, avec le même sourire auquel j’ai droit depuis deux semaines ; gentil, bienveillant, avec une sorte d’empressement qui les rend gentils mais de loin seulement. Je finis par hocher la tête sous le poids de leurs regards conjugués sur moi, intimidé malgré tout, farouche quelque peu. Je me lève de la rangée de fauteuils brun clair sur laquelle j’étais seul. « Je te revois dans quinze jours, n’oublies pas mon grand » , déclare le médecin en souriant toujours derrière ses lunettes sans monture. Mon grand. Comme si j’étais à nouveau un enfant de dix ans, le même que j’étais quand j’étais petit, et que je venais fréquemment visiter l’aile pédiatrique après mes nombreux bobos. « Encore merci pour tout » , salue ma mère en quittant les internes. Nous nous dirigeons vers la porte qui s’ouvre devant nous, toujours en silence, et remontons l’allée de l’hôpital. « Selena nous attend dans la voiture, elle a tenu à venir tu sais » , me dit ma mère sur le ton de la conversation. Je hoche doucement la tête. Ma petite sœur me fait de grands signes près de la voiture stationnée au bout de l'allée. J’ai l’impression que cela fait des années que je ne l’ai pas vue, alors que ça ne fait même pas deux jours. Mais depuis le réveil, c’est comme si j’étais dans l’incapacité de relier les évènements entre eux. Comme une bobine de film découpée. Un pare-brise cassé, fissuré, avec dans les millions de petits morceaux une vie différente. « Cal, tu m’as tellement manqué » , s’écrie Selena en se jetant à mon cou. Je pousse un léger gémissement et Lena bondit en arrière tandis que je me masse doucement l’épaule, encore un peu douloureuse. J’en suis quitte pour me retrouve encore avec cette insupportable atèle. « Oh pardon Cal, je suis désolée ! ». Ses yeux bleus que je partage avec elle me fixent avec ravissement. Je sais que moralement elle exulte. Je suis un miraculé. Sans doute. Ma mère m’ouvre la portière arrière et je me glisse dans la voiture tandis qu’elle va mettre mon sac dans le coffre. « On va enfin rentrer à la maison » , sourit ma mère en attachant sa ceinture de sécurité après s’être glissée derrière le volant. Elle semble incroyablement soulagée et je sais qu’elle est épuisée par les évènements. « Papa t’attend avec tante Gaby à la maison » , explique ma mère, comme pour justifier son absence qui, au fond, m’est égal. Je flotte toujours dans cette sorte de brouillard, un flou entier qui m’enveloppe. J’ai l’impression que les sons sont feutrés, qu’ils ne me parviennent que de façon atténuée. C’est déroutant et réconfortant quelque part. Je me sens bien en marge du monde extérieur. Parce que là où je suis, rien ne peut m’atteindre. La voiture s’ébranle et traverse le parking avant de s’engager sur un bras de la départementale. Lena et ma mère bavardent gaiement comme si la vie n’avait jamais cessé de continuer. Je les entends mais je n’arrive pas à suivre le cheminement. Très vite je décroche, et reporte mon attention sur le paysage qui défile par la fenêtre. Soudain, ma mère freine brutalement lorsqu’une autre voiture lui fait une queue de poisson. Je me rends compte alors que j’ai agrippé le siège de devant, que j’ai les yeux complètement écarquillé et que je tremble de la tête aux pieds, mon cœur tambourinant dans ma poitrine, le sang battant à mes tempes. Une peur fugace et tout simplement déroutante m’a submergé un moment, une brève seconde, comme un seau d’eau glacée. Ma mère achève de vociférer tandis que Lena se retourne vers moi, inquiète. « Caleb, ça va ? » , s’empresse-t-elle de demander d’une voix tendue. « Mon coeur, je suis vraiment, vraiment désolée «, s’exclama ma mère en faisant volte-face vers moi. Je prends une grande inspiration. « Ca va » , je murmure doucement en relâchant doucement le fauteuil. « Je » , je reprends avant de m’interrompre. « Je vais bien » . Je me force à sourire pour appuyer mes dires. Oui. Je vais bien, je songe en me recalant dans mon fauteuil avec lenteur. Je vais bien. Et je suis vivant.


« Allons droit au but : je ne crois pas au coup de foudre ni à la supériorité raciale, je suis pour le mariage, les enfants, les traditions familiales, je méprise les courants hippies et pseudo-anarchistes. Je suis étudiante pour l’instant mais dans quelques années je me vois avocate brillante et saluée par la profession. Mais vous pouvez m’appelez Cate ». C’est par cette entrée en matière énergique et volontaire que Nicholas Hyland commença à succomber au charme de la brillante Catelyn Williams, ce 18 octobre 1987, dans ce bar branché du quartier artiste de Manchester. Tous deux avaient alors tout juste vingt ans, et ni l’un ni l’autre ne s’était trouvé particulièrement enchanté à la perspective de ce rendez-vous arrangé par un couple d’amis commun. Nicholas n’était encore qu’un jeune stagiaire sans prétention à la BBC One, chanteur et guitariste dans un groupe de musique relativement minable, qui n’avait d’autre notoriété que d’avoir franchis les portes d’obscures scènes ouvertes de cafés enfumés. Avec ses études brillantes qu’elle escomptait bien réussir haut la main, Cate n’était cependant quant à elle pas plus avancée dans la vie que le jeune homme qui lui faisait face, en cet instant présent. La conversation débuta doucement ce soir-là, ni l’un ni l’autre ne sachant véritablement comment se débrouiller dans ce genre de situation. A la fin du repas, l’addition fut partagée, et il n’y eut ni baiser ni dernier verre ; seulement la promesse amusée de convenir d’un autre rendez-vous, plus réussi parce qu’indépendant, et non dicté par les brimades de chers amis. Deux semaines s’écoulèrent avant que rendez-vous soit véritablement pris. Je suppose qu’il se passa mieux que le premier, puisque vingt-quatre ans plus tard, trois rejetons Hyland-Williams sont en mesure de vous le raconter.


« Regarde son petit nez » « Et ses petites mains, tu as vu comme elles sont petites ? Meggie, viens voir trésor ». Nicholas souleva sa petite fille âgée de deux ans dans ses bras pour qu’elle puisse voir, enfin, son petit frère tout neuf, lové dans les bras de sa mère. 3,4kg, une poignée de centimètres encore tous roses et plissés. « Tu as vu chérie ? Dis bonjour à ton frère », sourit Catelyn en s’approchant doucement de la petite brunette. Les grands yeux bleus de Megara s’ouvrirent encore davantage en regardant le bébé. Elle avait tellement espéré, au cours des neufs derniers mois, que Meggie accepte son petit frère ou sa petite sœur. Qu’elle n’allait pas se braquer et refuser de s’alimenter pendant quatre jours. Elle ne fabulait pas, la chose était arrivée à sa propre sœur. Son neveu s’était fermement opposé à toute idée d’avoir un frère ou une sœur, jusqu’à refuser obstinément de dormir ailleurs que dans le lit de ses parents pour empêcher toute procréation intempestive. Le gamin était futé, et elle avait beaucoup rit lorsque sa sœur lui avait fait part de ses malheurs. Mais durant sa grossesse, la simple idée que ça puisse lui arriver à elle l’avait nettement moins amusée. Ca l’avait même carrément terrifiée. « Zoli », répondit simplement Megara avec son petit zozotement d’enfant, tout en contemplant le nourrisson. « Oui, tu as raison princesse. Il est le plus joli des bébés », sourit Nicholas en plantant un bisou sur la joue de sa fille tandis que Cate éclatait de rire. Serrant le petit dans ses bras, Cate déambula paisiblement dans la charmante maison qu’ils avaient acheté, Nicholas et elle, juste après leur mariage, trois ans plus tôt. Elle n’avait passé que quelques jours à la maternité et pourtant elle avait l’impression d’avoir quitté le nid d’amour depuis des semaines. « Te voilà chez toi mon amour », chuchota tendrement Cate en berçant le bébé, tandis qu’elle déambulait doucement dans la chambre fraîchement aménagée pour lui. « Bienvenue à la maison, George ».


« George ! George, bonhomme, qu’est-ce que tu fais ici », s’étonna Nicholas. Le gamin, à peine âgé de cinq ans, fixa ses immenses yeux bleus sur son père, l’innocence-même. « Je m’appelle pas George, je m’appelle Caleb, rétorqua le garçonnet d’une voix boudeuse. Je viens voir maman ». Nicholas referma doucement la porte de la chambre derrière lui et s’accroupit devant le bambin en soupirant. « G… d’accord, Caleb. Je t’ai dit qu’il ne fallait pas embêter maman pour le moment », reprit doucement Nicholas en plantant son regard dans les grands yeux de son fils. « Pourquoi ? », demanda Caleb. Nicholas ouvrit la bouche, puis la referma en pinçant les lèvres. Que pouvait-il dire à son fils de cinq ans qu’il puisse comprendre ? La situation-même était difficile à appréhender pour quelqu’un d’adulte, mais pour un gamin de cinq ans ! « Maman est très… très fatiguée. Elle a besoin de dormir beaucoup, beaucoup, pour être à nouveau en pleine forme », répondit doucement Nicholas avec un sourire qu’il voulait rassurant. Caleb parut méditer la réponse de son père l’espace d’un instant. « Et le bébé de maman ? », demanda-t-il encore. Le sourire de Nicholas se figea puis se rétracta en une moue crispée. Son cœur se serra un instant. « Il… Le docteur s’est trompé, il n’y a pas de bébé », finit par répondre Nicholas en serrant l’épaule du garçonnet. Caleb fronça les sourcils sous l’effort de la concentration, puis baissa la tête. « Mais j’ai fait un dessin pour maman », se désola-t-il. Nicholas réfléchit une seconde puis, avec un sourire attendri, il souleva son fils dans ses bras et se dirigea vers la chambre où Catelyn se reposait depuis plusieurs jours. « Tu es sage, promis ? », l’avertit Nicholas en le regardant dans les yeux, une main sur la clenche. Caleb hocha vivement la tête avec un grand sourire. « Maman ! », s’exclama Caleb lorsque son père le déposa dans la chambre. Le gamin accourut jusqu’au lit de Cate, qu’il entreprit d’escalader. « Mon amour », répondit Catelyn d’une voix rauque en serrant son fils dans ses bras. « Regarde maman, j’ai fait un dessin. Là y’a toi, là y’a papa, et puis il y a Meggie, et Lena aussi «, énuméra Caleb en pointant tour-à-tour tous les personnages multicolores représentant ses parents et ses deux sœurs. Cate couvait son fils d’un regard ému. « Et puis y’a le bébé aussi, là, mais papa m’a dit que le docteur s’était trompé, alors je vais le gommer », décréta Caleb. Le cœur de Cate se serra vivement. Elle échangea un regard affolé avec Nicholas, resté dans l’embrasure de la porte. « Non, ce n’est pas la peine, ton dessin est très beau », dit-elle précipitamment. Quelque chose en elle lui disait que ce dessin serait la seule preuve, dans quelques mois, quelques années, que l’enfant qu’elle avait porté pendant trois mois avait bel et bien existé. « J’aime pas quand t’es triste, maman », se désola Caleb. « Je suis jamais triste quand tu es près de moi », murmura Cate en l’embrassant sur la tempe, avant de le serrer contre son cœur.  


« Mrs Colton ? », appela Caleb d’une voix hésitante en refermant précautionneusement la porte d’entrée. « Mrs Colton ? », tenta-t-il encore en avançant prudemment. Du haut de ses dix-sept ans, il n’en menait pourtant pas large dans la maison déserte. Il n’avait pas rêvé pourtant, la mère de deux de ses rejetons préférés lui avait bien demandé de passer surveiller les petits à vingt heures. Caleb consulta sa montre Swatch. Vingt heures. « Il y a quelqu’un ? », appela Caleb en tournant sur lui-même avant de progresser jusqu’à l’entrée du salon. A peine eût-il franchis la grande embrasure qu’il sursauta. « Mais qui… ?! », s’écria une jeune fille de son âge, les cheveux trempés et uniquement vêtue d’une serviette de toilette qu’elle retint de justesse. « Je, je suis désolé, j’avais rendez-vous à vingt heures pour les petits », débita Caleb, gêné. La jeune fille avait la peau dorée et des yeux sombres bordés de longs cils noirs qui lui donnaient un regard de braise. Retrouvant le sens des bonnes manières, il se détourna d’elle pour retirer un peu de gêne à la situation. « Attends, tu es la, enfin le baby-sitter d’Assim et Zora ? », s’exclama la jeune fille avec méfiance. « Ouais, ça parait si difficile à croire que ça ? », répondit Caleb en laissant échapper un rire nerveux. « Plutôt oui. Je suis la grande sœur des petits, Shaya. Mes parents sont partis plus tôt », expliqua Shaya. Caleb se rappela à cet instant que la première fois qu’il était venu garder les enfants, quelques mois plus tôt, Mrs Colton avait brièvement évoqué une fille aînée qui était en pension. Mais il ne s’était pas attendu à… ça. Et surtout pas ce jour-là. « Désolé, si j’avais su que tu étais là j’aurais sonné plus longtemps », se mortifia Caleb. « Comme t’as pu le remarquer j’étais sous la douche, ça n’aurait pas changé des masses. Les petits dans la salle de jeu », précisa Shaya. Caleb hocha vivement la tête, se retourna et la contourna en se forçant à regarder ailleurs, puis traversa le couloir. Lorsqu’il poussa la porte de la salle de jeu, il la vit secouer la tête en riant puis se diriger vers ce qui semblait sa chambre, serrant sa serviette autour de son corps dénudé.


« Mrs Colton ? C’est Caleb », héla Caleb d’une voix chantante en refermant la porte derrière lui. Il remarqua dans l’entrée une paire de chaussures trop grandes pour les petits mais qui n’apparaissait pas comme étant du goût de Mrs Colton. Un espoir insensé fleurit dans son cœur, attisé par cet indice qu’il espérait révélateur. « J’espère que tu es content de me voir », s’amusa une voix dans le salon. Shaya apparu dans l’embrasure du salon, les bras croisés, le défiant du regard. « Tu es rentrée », s’exclama Caleb tandis que Shaya laissait éclater un cri de joie avant de se jeter dans ses bras. « L’avantage des concours de fin d’année dans les écoles privées c’est qu’on est libre pour une semaine de révisions non surveillées », précisa Shaya avant de l’embrasser tendrement. « Je sens que je vais aimer tes concours de fin d’années. J’espère que t’en auras beaucoup », murmura Caleb entre deux baisers. Il avait l’impression de flotter sur un petit nuage. Pouvoir la serrer dans ses bras à nouveau, il en rêvait depuis deux mois. Revenue de vacances d’été une semaine avant la reprise des cours, Shaya s’était proposée pour aider Caleb à surveiller les jumeaux rendus hyperactifs par l’été rayonnant, deux mois plus tôt. Et on pouvait dire qu’ils avaient fini par se trouver des anicroches. « Où sont les petits ? », demanda finalement Caleb. « Ils dorment chez leur copain et ne rentrent que demain après-midi, j’ai oublié de te le dire ? », s’étonna faussement Shaya avec une moue innocente en l’entraînant par la main vers le salon. « Ca ressemble beaucoup à un guet-apens », souligna Caleb d’un ton tout aussi faussement boudeur. « La faim justifie les moyens. Je te payerais le déplacement quand même », rétorqua Shaya en l’embrassant vivement. « Ca s’appelle de la prostitution », précisa Caleb. « Appelle ça comme tu veux », répliqua Shaya en riant tandis qu’elle lui retirait son tee-shirt.  


« Shaya ! Shaya, attends », tenta Caleb lui attrapant le poignet. « Laisse-moi tranquille », s’écria sauvagement Shaya en le lui arrachant des mains. « Shaya je suis désolé », plaida-t-il en la suivant tandis qu’elle traversait la rue d’une démarche furieuse. « Ca va s’arranger, ce n’est pas grave ». « Si c’est grave, bien sûr que si », éructa Shaya en faisant volte-face, une fois le trottoir d’en face atteint. « Tu sais peut-être ce que ça fait d’être humiliée devant des millions de personnes ? Tu veux que je te dise ce que ça fait ? », s’écria-t-elle encore. Caleb ne répondit pas et se contenta de fixer le sol. « Je me suis jamais sentie aussi mal de toute ma vie », lança-t-elle, des larmes de rage s’amoncelant dans ses yeux sombres. « Shaya, je n’y suis pour rien. Je peux peut-être essayer d’arranger les choses… , plaida Caleb. « A quoi ça sert ? Tu crois vraiment qu’il va faire un truc pour moi, qu’il va me laisser ma chance en privé ? », s’écria Shaya dans un rire hystérique. « Mais putain mais t’étais où quand il m’a descendue devant des millions de personnes ? ‘’ Pour que vous soyiez là maintenant, c’est vraiment qu’on manque de candidats de talent’’, CA N’APPELLE PAS LA SYMPATHIE EN PRIVEE, CONNARD », explosa-t-elle. « Je n’y suis pour rien, ok ? Moi j’essaye de t’aider », se rebella Caleb, vexé. « Mais je m’en fou de ton aide, allez vous faire foutre, toi et ton paternel de merde », cracha Shaya. « Je suis pas responsable de ses actes, OK ? T’as voulu tenter X Factor, c’était à tes risques et périls. Maintenant viens pas me reprocher tout ce qui va pas dans ta vie », rétorqua Caleb. « Va te faire foutre », murmura Shaya en le dévisageant, folle de rage. Elle tourna les talons et remonta la rue sans se retourner. Caleb étouffa un juron furieux et retraversa la rue, les mains enfoncées dans les poches, en direction du studio.


« Caleb ? Cal il faut que tu viennes… » « Lena, Lena calme-toi, qu’est-ce qu’il y a ? » « C’est Jonah Cal, c’est Jonah il… il m’a… » « Quoi, il a fait quoi Jonah ? Il t’a fait du mal ? » « Plaquée, plaquée il m’a plaquée » « Lena, calme-toi, je ne comprends rien » « Jonah m’a quittée, il m’a plaquée, larguée ! Il faut que tu viennes, j’ai besoin de toi ! » « J’arrive, je suis sur la route. Mais s’il-te-plaît calme-toi. Dans dix minutes je serai là, ça va aller ? » « Je… Je crois… Il m’a plaquée Cal, comme une merde… » « J’arrive Lena, j’arrive ».

*
Serrant son sac contre elle, Selena avançait dans le hall de l’hôpital qu’elle commençait à bien connaître. Triste ironie. Avant ça, jamais elle n’avait mis les pieds dans un hôpital. Elle faisait partie de ces enfants préservés, épargnés par la vie, laquelle ne leur avait encore jamais ôté un proche. Elle avait ses deux parents, ses oncles, ses tantes, ses grands-parents paternels et maternels. Et jusqu’à récemment, elle avait encore son frère et sa sœur. Jusqu’à récemment. La tête perdue dans ses pensées, elle dépassa le comptoir de l’accueil, traversa le couloir qui menait à gauche vers les urgences et à droite vers un service d’obstétrique. L’odeur aseptisée ne la quittait plus, même quand elle délaissait les murs de l’hôpital. Même en changeant de vêtement. Comme si sa peau en avait pris l’odeur de façon définitive. Silencieuse, elle se glissa dans un ascenseur entre un couple de personnes âgées chargé de fleurs et de cadeaux vraisemblablement pour fêter une naissance et un trentenaire qui se crut obligé de lui sourire. Selena détourna les yeux et les fixa droit devant elle sans lui répondre, se rencognant jusqu’au fond de l’ascenseur dans un silence hostile. Au terme d’un petit périple devenu routinier, elle finit par dépasser les portes à tambour de l’aile ouest de l’hôpital. Une poignée de personnes s’activaient dans le couloir ; quelques internes, un ou deux médecins, des proches de patients pour le reste. Elle reconnut les silhouettes de son père et de sa mère, près de la porte de la chambre. Ils avaient tout l’air en grande conversation avec un médecin, son médecin. Selena se figea dans le couloir. Son estomac chuta violemment dans son ventre. L’espoir explosa en elle, dévastateur, singulier. Un espoir stupide, immense et désespéré, qui trahissait la culpabilité infinie l’étreignant depuis l’accident. Oui, on appelait ça un accident. Selena ne comprenait pas pourquoi. C’était un accident quand les deux côtés étaient innocents. Ca n’en n’était pas un. Le type était tellement bourré qu’il n’aurait pas tenu debout tout seul, dans une voiture lancée à toutes blindes en plein Londres, la nuit. Ce n’était pas un accident, c’était de sa faute à lui, uniquement de sa faute. Lena se remit à avancer, allongeant le pas puis se mettant à courir. Les gens se retournaient sur son passage mais elle s’en fichait. C’était terminé. Il était là, vivant. Le cauchemar était terminé. Il était là. A nouveau. Catelyn et Nicholas se tournèrent à leur tour. « Lena », murmura Catelyn d’une voix brisée. Selena ouvrit la porte de la chambre d’un coup sec, motivée seulement par l’espoir que les choses rentreraient dans l’ordre. Qu’il serait là. Mais elle se figea sur le pas de la porte, tremblante. Rien. Rien n’avait changé. La chambre était toujours la même, les machines étaient toujours là, le ciel toujours gris par la fenêtre. Et au milieu de tout ça, son frère était toujours lui aussi dans le même état qu’elle l’avait quitté la veille. Pas un muscle, pas un cil n’avait bougé. Selena ouvrit la bouche, son cœur se serrant dans sa poitrine, les mots se bloquant dans sa gorge. « Il ne s’est pas réveillé ? », demanda-t-elle quand même en se tournant vers ses parents, choquée. Nicholas et Catelyn la fixaient, la mine sombre et le regard triste. « Il ne s’est pas réveillé ?, répéta Selena d’une voix rauque. Il ne se réveillera pas ? C’est ça que le médecin vous a dit ? » « Lena mon cœur », murmura Nicholas en tentant de poser une main sur l’épaule de sa fille cadette. « Ils veulent le débrancher c’est ça ? Comment… Comment vous pouvez… » « Selena, s’il-te-plaît écoute ton père », balbutia Catelyn. « Pourquoi ce serait lui qui devrait mourir, pourquoi pas l’ordure qui lui a fait ça hein ? », s’écria Selena en se mettant à pleurer. Nicholas l’immobilisa et chercha son regard. « Lena, on fera tout ce qu’on peut pour que ce type paye pour ce qu’il a fait, mais il faut que tu te calmes » « Il peut pas mourir maintenant, c’est pas juste », sanglota-t-elle dans les bras de son père. Tout était de sa faute. Jamais elle n’aurait du l’appeler, la nuit de l’accident. Elle aurait du affronter la réalité, la vie, et se débrouiller toute seule. Si elle avait cherché à agir en adulte, rien de tout ça ne serait arrivé, et ça l’empêchait de dormir la nuit. Elle n’arrivait plus à vivre normalement en sachant son frère en train de mourir à cause d’elle. Tout était de sa faute. Elle avait tout gâché. Encore. « Tant qu’il sera ici, nous serons là pour lui, peu importe combien de temps ça pourra durer », murmura Nicholas en l’embrassant sur le front.
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() message posté Mer 23 Avr 2014 - 21:25 par Invité
Re-bienvenue chez toi ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 1973890357
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() message posté Mer 23 Avr 2014 - 21:26 par Invité
Aw, tu changes ?  ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 2107231163 
Rebienvenue chez toooooi et bon courage pour ta fiche ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 2941632856 I love you
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() message posté Mer 23 Avr 2014 - 21:26 par Invité
oh tu changes finalement ?  ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 3783328667 
Ben je sais pas si le rebienvenue est de circonstance puisque bon, t'es quand même chez toi XD
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() message posté Mer 23 Avr 2014 - 21:28 par Invité
Charlie L. Rosenbach a écrit:
Re-bienvenue chez toi ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 1973890357

Eugenia B. Lancaster a écrit:
Aw, tu changes ?  ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 2107231163 
Rebienvenue chez toooooi et bon courage pour ta fiche ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 2941632856I love you

Annabelle L. Cheshire a écrit:
oh tu changes finalement ?  ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 3783328667 
Ben je sais pas si le rebienvenue est de circonstance puisque bon, t'es quand même chez toi XD

merci ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 1922099377 ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 1973890357
j'avais un petit problème de compréhension avec Yael, on a décidé de se séparer à l'amiable pendant qu'on s'entendait encore bien  ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 1765539251 
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() message posté Mer 23 Avr 2014 - 21:41 par Alycia Hemsworth
Caleb G. A. Hyland a écrit:
j'avais un petit problème de compréhension avec Yael, on a décidé de se séparer à l'amiable pendant qu'on s'entendait encore bien  ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 1765539251 
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❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 1148486380 ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 1973890357❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 1259971015 ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 1516522136 
j'vais essayer de faire des efforts, en vue de ton avatar ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 1499450316  :hihi: 
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() message posté Mer 23 Avr 2014 - 22:06 par Invité
rebienvenue parmi nous ^^
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() message posté Mer 23 Avr 2014 - 22:41 par Invité
Re-Bienvenue chez toi ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 1922099377
Excellent choix sois dis en passant ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 705448254
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() message posté Jeu 24 Avr 2014 - 0:10 par Invité
❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 1838008425 mon préféré - physiquement - des 1D ❝ CALEB ❞  you don't get to choose if you get hurt in this world. 3995727071
Re-bienvenue I love you I love you
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