"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (Reid & Shinya) it wasn't me. 2979874845 (Reid & Shinya) it wasn't me. 1973890357
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(Reid & Shinya) it wasn't me.

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Destiny Tynged
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() message posté Mar 12 Déc 2017 - 16:14 par Destiny Tynged
it wasn't me



Vous (Reid) vous trouvez en boite de nuit sur Leicester Square quand une personne vous désigne. Vous décidez de l'ignorer et continuer à danser, mais une fraction de seconde plus tard, un agent de sécurité vous fouille et trouve des stupéfiants sur vous : vous n'y êtes pour rien, mais votre défense est bien faible face aux preuves et vous finissez en garde à vue. L'un de vous, ayant sans doute un peu trop bu, s'énerve contre l'agent, ruinant ainsi votre seule chance de passer un coup de fil : vous venez de gagner une nuit en cellule, accompagnés d'un paquet de personnes bien trop alcoolisées !

Il n'y a pas d'ordre défini dans ce RP. Ce RP est issu du système RP est aveugle 2.0.


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() message posté Sam 16 Déc 2017 - 11:58 par Invité


It wasn't me.

ft. Shinya & Reid



Debout dans la cellule, les bras croisés, Reid faisait les cents pas, la mâchoire crispée et le regard assassin. Si ces crétins de flics ne le sortaient pas bientôt de là, ils allaient entendre parler de lui. C'était du moins là sa pensée principale, la seconde était qu'il valait mieux qu'il essaye de ne pas chercher la petite bête s'il voulait éviter qu'ils ne se mettent à fouiner trop. Manquerait plus qu'ils découvre ses magouilles de proxénétisme avec Leary et s'en serait littéralement foutu de lui. Bien sûr, Ethan ferait son maximum pour l'innocenter au maximum mais les choses iraient sans doute trop loin pour qu'il s'en sorte réellement. Et adieu sa petite vie tranquille, ce luxe dans lequel il évoluait, et adieu ses proches. Il ne fallait pas se leurrer : même Raven le laisserait tomber si elle apprenait ce qu'il manigançait derrière leur dos à tous.

Ne retenant pas un soupir des plus excédé, le PDG avait secoué la tête. Dire que la veille au soir il s'était rendu à la patinoire avec sa petite sœur et Keith pour fêter son anniversaire. S'il avait ronchonné une bonne partie de la soirée, n'appréciant qu'à moitié de se retrouver sur des patins, il ne pouvait nier qu'elle avait été bien plus agréable que la manière dont venait de tourner celle-ci, et plus il y pensait plus il était sur les nerfs. Lui qui voulait simplement sortir pour se changer un peu les idées, s'abrutir la tête à coup d'électro pour oublier un peu les tourments de son meilleur ami qui ne se remettait toujours pas du suicide de Marlon et faisait peser sur les épaules de l'Américain le poids de son deuil, voilà qu'il se retrouvait dans une putain de cellule miteuse entouré de gens bien trop alcoolisés. Oh lui aussi l'était, mais il n'avait pas ingurgité suffisamment d'alcool pour perdre le contrôle de sa personne, c'était tout juste si sa tête lui tournait. La soirée s'annonçait pourtant bien, jusqu'à ce que cet inconnu le désigne, que les flics le choppent et sortent de sa poche un sachet de stupéfiants, et qu'un foutu gars trop éméché vienne en rajouter une couche, s'en prenant aux flics comme s'ils se connaissaient. Quelle ironie pour l'homme d'affaires de se retrouver avec une telle merde en poche alors qu'il haïssait plus que tout tout ce qui touchait à la drogue, mais ça, évidemment, les flics ne voulaient pas l'entendre. Et à cause de ce type trop bourré il avait vu filer sa seule tentative de passer un appel ; il ne pourrait ni prévenir Raven, ni appeler Ethan. Quelle merde. Le type était d'ailleurs affalé dans un coin dans un coin, à moitié endormi et décuvant dans sa bave immonde.

Lorsqu'un gars se mit à chanter, faux en plus de ça, la patience du blond s'effrita encore un peu plus. S'arrêtant net en soupirant bruyamment et serrant les poings, il s'approcha des barreaux, les agrippant en essayant d'alpaguer un officier qui tapait Dieu savait quoi sur son ordinateur. « Oh ! À quel moment allez vous juger que c'est une bonne idée de me sortir de là et de me laisser vous donner ma version des faits ?! » Comme seule réponse, il n'écopa que d'un regard blasé qui en disait long sur la joie du policier de devoir être encore là en pleine nuit. Ça leur faisait un point commun, sans doute, mais ce que cet incompétent ne savait pas, c'était que Lloyd était prêt à le foutre réellement dans la merde et que sa place dans la société l'aiderait grandement. Ne retenant pas un juron, l'Américain se détourna de la grille, croisant alors le regard un peu trop insistant d'un de ses camarades de cellule, typé asiatique. « Quoi ? » avait-il lancé sur un ton franchement agacé, son regard clair toujours relativement assombri par la colère. Mieux valait ne pas risquer de s'attirer un problème supplémentaire, c'était un fait, mais Reid perdait doucement son calme.

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() message posté Jeu 21 Déc 2017 - 1:55 par Invité

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Lorsque Shinya commence à boire, il est rare qu'il soit capable de s'arrêter à temps. Quand il a atteint ses limites, il lui suffit de vomir pour qu'il soit prêt à recommencer un instant plus tard. On ne se défait pas facilement de ses habitudes, même mauvaises, et malgré le fait qu'il ne soit plus host depuis longtemps, le japonais est encore incapable de se sevrer. Chaque soir, il continue de boire jusqu'à plus soif, en particulier lorsqu'il est de sortie et que personne ne l'incite à se stopper. Dans ces moments-là, Shinya aborde de jolis inconnus, puis il discute, danse, boit, flirte avec eux et oublie leurs noms dès le lendemain matin. C'est un cirque absurde auquel il se laisse aller, dans le dos de son colocataire. Jusqu'au jour où celui-ci découvrira son addiction à l'alcool. Shinya préfère que son secret en reste un le plus longtemps possible, parce qu'il a trop peur des réprimandes et, pire encore, d'être mis à la porte. Il pourrait se soigner, mais il n'en a pas envie et personne encore ne l'a motivé à le faire, si ce n'est sa meilleure amie. Certes, elle est trop loin de lui pour l'aider à s'arrêter, alors il continue et il s'amuse. Ce soir, Shinya a d'ailleurs passé une bonne soirée... Jusqu'à un certain détail. Les premières heures, il est resté en compagnie d'une anglaise au look excentrique, qu'il a rencontré dans un pub plutôt rock'n'roll où un groupe jouait de la musique. Quand ils se sont quittés, il a continué sa nuit dans un bar dont il a totalement oublié le nom et l'emplacement, et dans lequel il est rentré parce qu'un type qui fumait sa cigarette devant l'enseigne l'a abordé et l'a invité à boire un verre après une longue discussion. Quand il est sorti du bar, Shinya était complètement ivre mais personne ne s'est soucié qu'il rentre seul, dans un piteux état. Manque de chance, il avait tellement bu qu'il n'a pas été capable de se retenir d'uriner longtemps. En état d'ivresse, il n'a pas remarqué que ce qu'il prenait pour un coin à l'abri des regards n'était, en réalité, qu'un angle de murs renfoncés qui se trouvait quasiment au milieu d'une rue. Une jeune femme qui passait par là, choquée par son comportement, lui a hurlé dessus et, peu après, il a vu les flics débarquer. Et voilà comment Shinya s'est retrouvé en cellule. Mauvaise aventure, n'est-ce pas ?

La cellule est aussi lugubre qu'obscure. Elle est aussi pleine de gens ivres, plus ou moins conscients selon leur état d'ébriété. Shinya n'a pas un très bon équilibre et il sent l'alcool à plein nez (un mélange étrange de divers cocktails et de whisky), mais il réalise un peu dans quelle situation il se trouve. Sa première réaction a été d'avoir envie de pleurer de honte, mais maintenant il est calme et il attend que le temps passe. Que peut-il faire d'autre ? Se plaindre, ce serait vain. Pleurer, idem. S'énerver ? Mais contre qui et dans quel but si ce n'est pour grossir ses problèmes. En parlant de colère, un grand type aux cheveux clairs commence à s'acharner contre les flics, comme si cela lui permettrait d'être libéré. Ne lui a-t-on jamais dit que ce n'est pas par la violence qu'on règle la majorité des problèmes ? Shinya en a assez, il a envie de lui hurler de se taire ou encore de l'assommer pour le calmer une bonne fois pour toute. Il lâche un soupir sonore, affalé dans un coin de la cellule, essayant de se tenir le plus éloigné possible de son voisin, un gars puant et endormi en train de baver. Quel endroit minable. Quand le blond cesse de crier et se tourne vers Shinya, il lui lance un « Quoi ? » sur un ton agressif. Le japonais n'a pas peur, comme souvent lorsqu'il est ivre et qu'il perd un peu la notion du danger. Il lance d'ailleurs un sourire sarcastique à son interlocuteur au moment où leurs regards se croisent. « Quoi ? », répète-t-il d'abord en imitant la voix de l'américain. « Et bien j'attendais que tu la fermes enfin. ». Le ton de Shinya est cynique et ses yeux affichent une expression pleine d'arrogance.  S'il avait été sobre, il ne se serait pas permis de parler aussi mal à un inconnu, en particulier quand celui-ci est un type immense qui serait susceptible de lui casser la tête sans faire le moindre effort. Comme il est assis par terre, Shinya ne réalise pas à quel point leurs tailles diffèrent. Trente centimètres en hauteur, c'est à peu près ce qu'il doit y avoir entre lui et l'autre homme.

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() message posté Dim 31 Déc 2017 - 14:30 par Invité


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ft. Shinya & Reid



Au comble de l'agacement, le trentenaire peinait franchement à calmer ses nerfs. S'il retrouvait le con qui avait osé foutre de la drogue dans ses poches, il passerait un sale quart d'heure, s'il ne finissait pas crevé au coin d'une rue. Il s'était indéniablement attaqué à la mauvaise personne, c'était un fait, mais c'était également pour cela que l'homme d'affaires était aussi nerveux. Il était ''la mauvaise personne'' notamment parce-qu'il baignait lui-même dans des affaires absolument pas clean avec le clan Leary. Si se retrouver avec de la came dans sa poche le mettait en rogne, le fait que les flics se risquent à creuser encore plus l'angoissait réellement. Oh bien sûr, ses arrières étaient suffisamment assurées justement pour ce type de risques, mais il ne pouvait s'empêcher d'imaginer le pire. Et évidemment, l'alcootest qu'il avait passé n'avait pas joué en sa faveur : la dose imprégnée dans son sang était bien plus élevée que la normale. Il ne le sentait pas vraiment, ayant besoin de bien plus pour être réellement à l'ouest, mais ç'avait été suffisant pour les autorités. Sombres crétins.

Et ce type qui n'avait de cesse de le toiser d'un air insistant. Un facteur de plus qui lui tapait franchement sur le système. Les sourcils froncés, Lloyd regardait l'asiatique alors que sa mâchoire se contractait inconsciemment ; tout pour contenir au mieux la rage qui faisait fureur en lui. Le sourire sarcastique du type ne fit que l'agacer un peu plus et la manière dont il venait de l'imiter lui valu un haussement de sourcils des plus condescendants. La suite de ses mots ne passèrent pas non plus. Il cherchait sérieusement la merde ? Sans doute un paumé trop beurré pour être capable de la fermer et, si le blond savait pertinemment qu'il valait mieux éviter de faire des vagues, il n'avait pu s'empêcher de plisser le nez d'un air mauvais et de s'accroupir face à lui, le surplombant toujours de quelques centimètres, plantant alors son regard clair dans le sien. « Ça t'es pas venu à l'idée de juste la fermer toi aussi ? Tellement d'alcool que t'es pas capable de jauger le moment opportun pour la mettre en veilleuse ? » avait-il lancé sur ce ton hautain qui était le sien avant de pencher légèrement la tête sur le côté. « Ça doit être ça ouais, mais vois-tu, contrairement à toi, j'ai aucune raison légitime d'être ici alors si je dois te casser les oreilles jusqu'à ce qu'on me sorte d'ici, je le ferai » avait-il ajouté en lui balançant également un sourire des plus ironiques malgré son regard toujours aussi glacé qui témoignait bien qu'il valait mieux ne pas chercher la petite bête.

Chose que le plus petit ne comprendrait sans doute pas. Il avait justement cette petite lueur dans le regard qui poussait aux pires conneries. Se relevant en soupirant, Reid avait glissé les mains dans ses poches, essayant à nouveau de ne pas faire plus de remous que nécessaire car si, pour l'instant, il était gardé ici pour quelque chose dont il n'était pas coupable, les choses seraient tout autres s'il se mettait réellement à s'en prendre à ce type.

L'autre loque qui était installée juste à côté de l'asiatique, celui-là même qui avait désigné Reid aux flics et qui était à moitié entrain de s'étouffer dans sa propre bave n'avait apparemment pas jugé de meilleur moment pour intervenir, agrippant le bas du pantalon du PDG. « Eh mec... c'que t'avais dans la poche, t'en as pas encore un peu planqué quelque part ? » Dardant sur lui un regard lourd de dégoût, l'Américain attrapa le type au col, le soulevant légèrement. « Toi, je te conseille de te faire tout petit sinon t'étouffer dans ta foutue bave sera une mort bien douce comparée à ce qui t'attendra » avait-il à nouveau soufflé d'un air mauvais. Les menaces et l'intimidation avant tout, avant de se rabaisser à cogner. Lâchant le type, il avait simplement secoué la tête en se passant une main lasse sur le front.

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() message posté Mar 6 Fév 2018 - 23:29 par Invité

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Il existe une limite à partir de laquelle ce qu'on pourrait appeler du courage ou de l'audace deviennent tout simplement de la bêtise. C'est cette mauvaise limite que Shinya est capable de dépasser quand il est ivre. Il n'a plus la notion de grand-chose, à tel point qu'il ne songe même pas aux risques qu'il prend quand il se met à provoquer le grand blond qui se trouve dans la même cellule que lui. En tant normal, le petit japonais se serait tu et aurait laissé passer la crise de colère de l'autre homme sans moufeter. Tout au plus, il aurait cherché à attirer l'attention d'un policier pour lui demander de faire quelque chose, mais il ne se serait sûrement pas amusé à imiter ce type, tel un gosse qui cherche à en narguer un autre dans une cour de récré. Passé l'adolescence, il devient immature d'imiter les autres pour se moquer d'eux. Shinya ne prend pas peur quand le grand homme vient s'accroupir en face de lui. Même dans cette position, il reste toujours plus grand que l'asiatique et le surplombe d'une façon intimidante - mais qui laisse Shinya de marbre, car il est trop saoul pour se rendre compte qu'on le menace. Les lèvres épaisses du japonais s'étirent en un sourire moqueur tandis qu'il écoute son interlocuteur. Il comprend à peine ce que celui-ci lui raconte. Malgré un peu plus d'un an de vie à Londres, la capacité de compréhension de la langue anglaise par Shinya peut atteindre un niveau médiocre dès qu'il est imbibé d'alcool. D'ailleurs, la seule chose qu'il trouve à répondre à la tirade de l'autre type est un misérable : « So desu, so desu... » À savoir une phrase relativement polie mais pas tout à fait adaptée à leur conversation. Sans prêter attention au regard glacé du grand blond, Shinya finit même par lever les yeux au ciel en tirant une moue un peu enfantine, en pinçant ses lèvres, ce qui fait légèrement briller son piercing au labret. La cellule est sombre, mais le peu de lumière qui y pénètre suffit à révéler son minois de chanteur à minettes et le bijou qu'il porte sur son visage. De quoi lui donner des airs d'ado à peine sorti du berceau, ce qui est une allure plutôt légère face à celle affirmée et mature du blond.

La légèreté dont fait preuve Shinya se dissipe d'un seul coup lorsque son voisin baveux et puant vient s'agripper au bas du pantalon du grand type, lui demandant ce qu'il a dans sa poche. Cette fois-ci, le japonais comprend la phrase qu'il entend et il hausse aussitôt un sourcil en jetant un coup d'œil à celui qui, semble-t-il, serait un dealer. Un dealer peu fréquentable, à en juger la vive réaction dont il fait preuve, attrapant au col le gars défoncé et le soulevant un peu pour le menacer. Discrètement, Shinya s'écarte autant que possible des deux hommes, mais l'étroitesse de l'espace l'empêche de faire plus que un ou deux centimètres. C'est seulement à cet instant qu'il réalise qu'il est en mauvaise posture, comme si la réalité lui tombait d'un seul coup sur la tête, un peu comme un poids de 16 tonnes dans le Flying Circus des Monty Python - ces fameux humoristes anglais des années 70 que Shinya aime beaucoup. L'asiatique aurait pu rester silencieux et se faire tout petit pour s'éviter plus de problèmes, mais sous l'effet de la panique et de son état d'ébriété, il s'exclame « Du calme, du calme ! », à l'instant où le grand blond relâche sa victime puis se passe une main sur son front. Quelques regards se tournent vers eux en entendant le japonais qui, pourtant, n'a pas parlé si fort, mais l'attention des autres occupants de la cellule se détourne vite ailleurs quand ils remarquent qu'il ne se passe finalement pas grand-chose. Shinya, pour sa part, lance un regard suspicieux en direction du grand blond. Quand plus personne ne les regarde, il lui lance d'une voix à moitié basse et avec son accent japonais : « Qui t'es, toi ? J'veux pas d'problèmes, laisse moi tranquille. » Ironie, quand on sait qu'il a été le premier à faire de la provocation ! Coincé dans un angle de la cellule, Shinya a l'air de s'écraser contre les murs, comme s'il pourrait passer au travers et se faire la malle, loin de ce grand inconnu qui, après l'avoir laissé indifférent, l'effraie un petit peu. Les sourcils froncés, il lui lance un regard qui se veut à la fois méfiant et agressif, comme si, avec sa petite taille et son allure d'ado, il était capable de faire peur...

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() message posté Jeu 1 Mar 2018 - 23:40 par Invité


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ft. Shinya & Reid



Autant dire que l'attitude de ce type qui avait tout l'air d'un gosse tapait franchement sur le système du blond qui était déjà relativement à fleur de peau, absolument pas le moment opportun donc pour le chercher encore plus. Si Reid n'était pas du genre à gueuler pour rien, la colère froide dont il savait faire preuve était aussi présente que sa patience était faible. Et ces propos totalement désintéressés balancés en japonais lui avaient arraché un nouvel air mécontent. Oh il n'était pas spécialement doué dans cette langue, mais n'avait eu d'autre choix que d'en apprendre quelques bases lors de ses réunions ou voyages d'affaires. Cette nonchalance l'agaçait sérieusement, mais s'en prendre à ce pauvre type qui semblait ne même pas savoir ce qu'il foutait là ne servirait clairement à rien d'autre qu'à envenimer sa propre situation, et mieux valait éviter ce fait.

L'atmosphère déjà tendue s'intensifia d'un coup net lorsque l'autre loque juste à côté de l'asiatique agrippa Reid au pantalon, quémandant sa dose comme si l'homme d'affaires pouvait lui apporter le Saint Graal. Foutu toxico pour qui l'Américain nourrissait un profond dégoût et ce depuis qu'il avait perdu, il y avait bien longtemps déjà, un ami très proche, spécifiquement à cause de cette merde. Alors non, tout ça, ça ne passait pas. Et, sans prêter attention aux nouveaux mots de l'asiatique, il l'avait clairement fait comprendre au concerné qui s'était finalement tut une fois lâché, se recroquevillant en boule en lançant autour de lui des regards à la fois apeurés et nerveux. Pitoyable. Une chose était sûre cependant : chercher les problèmes ici n'était assurément pas une bonne idée.. Pas que Reid avait peur de ne pas avoir le dessus, simplement qu'il était bien conscient que si les flics cherchaient trop, ils pourraient trouver, et ce n'était pas acceptable. Il n'avait donc d'autre choix que de tenter de se calmer, nourrissant simplement cette colère froide qui était clairement perceptible au fond de ses prunelles claires.

Et il aurait sans doute recommencé à rôder près de la grille si le gosse à côté de la loque ne l'avait pas à nouveau interpellé. Il demandait qui il était mais souhaitait dans le même temps ne pas s'attirer d'ennuis ? Ça n'avait aucun sens. Sans doute Reid aurait-il pu rire, s'il avait été de meilleure humeur, mais ce n'était assurément pas le cas et le fait que l'autre lui dise cela alors qu'il avait été le premier à chercher la petite bête avait un côté franchement ironique. Ayant replanté ses orbes clairs sur le plus petit, l'Américain avait haussé un sourcil blasé avant de s'adosser au mur juste à côté et de croiser les bras, ne quittant toujours pas l'autre de son regard froid. « Si tu avais pensé à la fermer au départ, tu n'aurais pas à craindre les problèmes... » avait-il soufflé, laissant bien entendre que l'autre ferait mieux de se tenir à carreau s'il souhaitait poursuivre sa petite vie tranquille. L'intimidation avait toujours été le mode de fonctionnement du grand blond, instaurer la peur pour imposer le respect, et il n'avait pas le choix d'appliquer encore et encore cette méthode. Dans sa profession en premier lieu, se faire une place, prouver sa valeur, s'il était à sa place dans la société désormais ce n'était pas pour rien. Mais également dans ses accords avec les Leary et le marché du proxénétisme dans lequel il baignait. Des mondes de lions où il valait mieux s'imposer pour avoir une place dans le haut du panier, place qu'il ne lâcherait pour rien au monde.

Après un silence et un soupir bien appuyé lorsque son regard s'était posé sur les flics de l'autre côté des barreaux, le trentenaire avait à nouveau toisé le japonais. « Qu'est-ce qu'un gamin comme toi a fait pour finir ici ? » avait-il demandé sur un ton à peine intéressé, presque résigné. Il n'y avait rien à faire d'autre qu'attendre de toute façon, alors autant essayer de passer le temps plutôt que de penser à cette colère qui avait fait naître un besoin conséquent de nicotine. Le plus jeune ne devait pas avoir fait quelque chose de trop grave, sinon sa situation serait bien plus compliquée, et l'homme d'affaires avait l'infime conviction qu'il ne survivrait de toute façon pas bien longtemps s'il finissait réellement en taule, pas avec une grande gueule comme la sienne suivie d'un air de chien battu et d'une carrure aussi frêle.

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() message posté Dim 13 Mai 2018 - 23:13 par Invité

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Il est inutile d'attendre un tant soit peu de cohérence dans les réactions de Shinya, à partir du moment où il est ivre. Rien d'étonnant à ce qu'il ait donc osé se moquer du grand blond, pour ensuite se montrer craintif comme un petit animal. Malgré le sentiment de peur qui l'a brutalement saisi, le japonais n'a pas encore récupéré tout son esprit et ce qui se déroule à cet instant lui paraît un peu flou. Son regard vitreux est fixé sur son interlocuteur qui le toise de haut. Malgré la pénombre et son état d'ébriété, Shinya est frappé par la teinte claire des yeux de l'autre homme. Ses iris gris accentuent la froideur qu'il affiche, lui conférant une allure imposante. Avec ses un mètre soixante-six et son minois d'adolescent, l'asiatique a de quoi se sentir minuscule et fragile. « Si tu avais pensé à la fermer au départ, tu n'aurais pas à craindre les problèmes... » Se la fermer est une bonne résolution que Shinya décide justement de prendre tout de suite, à tel point que ses lèvres qui étaient restées entrouvertes une seconde plus tôt se scellent définitivement. Un peu plus et il se mettrait à genoux en s'excusant platement pour son mauvais comportement, comme un bon japonais, mais il se contente de baisser les yeux, ce qui suffit à montrer sa soumission face aux menaces du blond. Shinya n'est pas une personne lâche, bien qu'il ne soit pas non plus un garçon très courageux. Des criminels, il en a déjà croisé quand il vivait à Tōkyō, en particulier à l'époque où il travaillait en tant que host, dans le quartier de Kabukichō. Il n'est pas difficile d'y croiser des yakuza, néanmoins ces derniers n'ont jamais eu l'occasion de menacer Shinya car il prenait toujours soin de se tenir loin d'eux. À défaut de pouvoir s'affirmer par la force, il savait se montrer malin afin de survivre dans l'ambiance malsaine du quartier des plaisirs - ce qui ne l'a pas empêché de vivre un sale quart d'heure le jour où il a annoncé au club pour lequel il travaillait qu'il ne reviendrait pas car, quand on est un bon host et qu'on rapporte de l'argent, il est difficile de disparaître facilement.

Un quasi silence s'installe durant l'instant qui suit les dernières paroles du grand blond, preuve que ce dernier a réussi à remettre Shinya à sa place. Le petit asiatique reste accroupi dans son coin de cellule, sans piper mot. Ses yeux sombres qui fixaient le sol ont cependant fini par se redresser, afin d'examiner les personnes qui se trouvent dans le petit espace. La majorité des hommes qui entourent le japonais n'ont pas l'air net, ils sont sans doute aussi imbibés que lui, si ce n'est plus. Seule une minuscule poignée semble sobre, mais ils n'inspirent pas non plus confiance avec leurs regards menaçants ou désagréables. Décidément, c'est une sale soirée. Shinya aurait mieux fait de ne pas boire autant, ou en tout cas de prendre plus de précautions pour ne pas se faire attraper par la police. C'est la première fois qu'il termine sa soirée en cellule depuis qu'il vit à Londres, pourtant il a déjà erré dans les rues en état d'ivresse à de multiples reprises. Certes, il n'avait encore jamais eu l'idée d'uriner en public. Alors qu'il songe vaguement à cette idée - penser est une chose difficile à faire quand on est trop saoul -, Shinya sursaute quand il remarque que l'inconnu lui adresse à nouveau la parole. Il lui faut un instant avant de comprendre la question de ce dernier, car les mots peinent à se mettre en ordre et à devenir compréhensibles dans l'esprit ivre du japonais. Son regard un peu hagard semble d'ailleurs fixer l'américain tandis qu'il réfléchit, et il lui faut près d'une minute avant qu'il daigne répondre avec sa voix pâteuse : « Ivresse d'état. » La phrase est à l'envers, mais l'autre homme la comprendra certainement. « J'ai pissé devant une nana. Et voilà ! » Shinya lève d'un seul coup ses bras, qui retombent aussitôt le long de ses côtes avec un bruit mat, comme s'ils étaient trop lourd pour qu'il réussisse à les garder en l'air. Ce n'est pas le moment de faire de l'humour, mais sans savoir pourquoi il se met à rire doucement. Ce doit être une réaction nerveuse car, malgré son état, Shinya a conscience qu'il est actuellement entre de mauvais draps. Que dira-t-il à Benedict, son colocataire, si celui-ci apprend qu'il a été en cellule à cause de ses problèmes d'alcool ? Cette pensée lui fait encore plus peur que le grand homme qui lui fait face. « O namae wa ? » Cette question tombe comme un cheveu sur la soupe alors que Shinya ose à nouveau croiser le regard de son interlocuteur, qui semble s'être calmé. Il n'a même pas remarqué qu'il s'est exprimé en japonais pour lui demander son nom, cependant la phrase qu'il dit ensuite permettra sûrement d'en faire comprendre le sens. « Moi, c'est Shinya. » C'est une drôle d'atmosphère pour faire connaissance, mais quitte à rester coincé dans cette cellule pour un moment, autant essayer de faire ami-ami plutôt que de chercher les noises.

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