"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I'm a fleabit peanut monkey all my friends are junkies~Tessa 2979874845 I'm a fleabit peanut monkey all my friends are junkies~Tessa 1973890357
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() message posté Lun 7 Mar 2016 - 4:08 par Invité
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Wes s'étira, un sourire de contentement sur les lèvres. C'était son seul jour de repos dans la semaine : il n'avait pas à aller en cours, pas à faire du pet-sitting, à promener des chiens ou à travailler jusqu'à des heures pas possibles au Ministry of Sound. Non, aujourd'hui, Wes pouvait faire la grasse matinée et poursuivre sa journée comme bon lui semblait. Il sortit du lit sans se presser, enfila un peignoir et se rendit dans la cuisine pour se préparer un chocolat chaud. Il ouvrit les rideaux de son séjour pendant que sa boisson chauffait dans le micro-ondes. Il faisait un temps magnifique, ce qui était plutôt rare pour un début mars, et des gens passaient déjà dans sa rue pour redescendre vers la rue principale de Camden, tous en tenue légère. Wesley ouvrit une fenêtre pour vérifier : il faisait doux et il n'y avait quasiment pas de vent. L'anglo-russe retourna s'occuper de son chocolat. Il s'installa confortablement dans son canapé et attrapa son livre. En ce moment, il relisait pour la trentième fois "Une brève histoire du temps" de Stephen Hawking, son livre préféré écrit par un scientifique qu'il admirait plus que tout. Il avait assez peu de temps à accorder à la lecture ces derniers temps, et il avait envie de découvrir de nouveaux bouquins, mais il ne pouvait s'empêcher de toujours revenir à Hawking. Nox, son chat profita de ce moment tranquille pour sauter sur le canapé et venir se coller contre son maître. Wes lui grattouilla la gorge, esquissant un sourire attendri tandis qu'il se replongeait dans son livre. Il resta ainsi une trentaine de minutes, puis jeta un coup d’œil à sa montre : il était déjà onze heures. Il s'extirpa du canapé. Son ventre commençait à gargouiller, et probablement aussi celui de son chat, car sa gamelle était vide depuis la veille au soir. Il la remplit de croquettes et la petite créature se jeta dessus avec gloutonnerie. T'avais faim, pas vrai bonhomme ? dit Wesley en lui caressant la tête. Il alla ensuite ouvrir son frigo. Il était plein, mais l'anglais hésitait quoi manger. Il s'était promis de se mettre sérieusement à faire la cuisine, et c'était pour cela que son garde-manger était prêt à craquer, mais il n'avait jamais vraiment le temps, ou à cet instant précis, la motivation. Il opta donc pour les restes de pâtes de la veille. Vive les repas de prolétaire..., pensa-t-il, sarcastique. Il réchauffa son plat puis s'installa à son bar, se demandant ce qu'il pourrait bien faire de sa journée. Il avait envie d'être dehors, c'était certain, mais où ? Pas aux parcs des alentours, il y allait quasiment tous les jours pour promener les chiens et il voulait un peu changer d'air. Un endroit pas trop loin, où il pourrait se rendre en vélo de préférence...L'idée lui vint d'un coup : le zoo ! C'était dehors, et il n'y était pas retourné depuis qu'il avait huit ans ! Il se souvenait qu'il adorait cet endroit étant petit. Il était à peine à dix minutes en vélo pourtant. Il passait souvent à Regent's Park pour promener les chiens, mais il ne pouvait pas aller au zoo avec eux...Content de son idée, il termina son repas en vitesse, partit prendre une douche puis s'habiller, et quitta son appartement en vitesse en emportant son vélo, rangé dans l'entrée comme d'habitude. Il habitait au premier étage et devait donc descendre son moyen de transport à chaque fois qu'il le prenait ce qui était plutôt pénible, mais il adorait faire du vélo et l'utilisait le plus souvent possible. Il remonta jusqu'à Gloucester Avenue puis redescendit jusque dans le parc, du Bob Dylan dans les oreilles. Une fois arrivée devant le zoo, il accrocha son vélo puis entra, s'approchant des guichets. Il paya son entrée la coquette somme de 22 livres, et ce attention parce qu'il était étudiant, tout cela en apprenant que c'aurait été moins cher s'il avait eu l'intelligence d'acheter son billet en ligne. Bref, après une entrevue, heureusement courte, avec l'odieuse femme du guichet, Wesley retrouva le sourire devant le spectacle qui se tenait devant ses yeux. Des stands, des attractions, des enfants qui jouaient et derrière, une jungle luxuriante. Wes s'avança d'un pas confiant vers les premières zones, une carte à la main. Le parc fermait à dix-sept heures trente, et il était déjà midi. Il choisit donc de commencer par les singes, puis il continuerait avec les tigres et les reptiles. Il verrait ensuite pour le reste. Il y avait peu de personnes contrairement à ce qu'il pensait. Tout le monde était dans la zone des félins ou les dragons de Komodo, en quête de sensations fortes. Wes se promena donc tranquillement dans les allées, profitant du beau soleil, de la verdure environnante et des animaux. Difficile de croire qu'il se trouvait en plein milieu de la capitale anglaise ! En se baladant, Wesley tomba finalement sur l'enclos des chimpanzés. C'était une reproduction de jungle, seulement délimitée par un filet allant jusqu'à plusieurs mètres de hauteur. A l'intérieur, une jeune femme rousse portant la tenue de soigneur du zoo tendait un fruit à un immense chimpanzé, essayant d'établir un lien de confiance. L'animal était juste devant Wes, et c'était rare de les voir se nourrir. Les idiots qui étaient allés voir les dragons rataient quelque chose. La jeune femme se retourna vers lui, et il lui sourit. Des créatures fascinantes, pas vrai ? Ils sont d'une douceur et d'une sympathie incroyable. Vous avez de la chance de faire ce métier ! Son sourire s'agrandit. Bien sûr, Wes se destinait à une toute autre carrière, mais il adorait les animaux et s'il avait dû choisir un métier qui lui demander moins d'années d'études, il aurait aimé être vétérinaire ou soigneur dans un zoo. La jeune femme tendit un autre fruit au chimpanzé, et celui-ci l'attrapa sans pour autant faire de geste brusque ou apeuré. Il semblait être habitué à sa présence...C'est une femelle ou bien un mâle ?demanda finalement le brun en observant l'animal avec attention.
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Tessa P. Berckley
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() message posté Lun 7 Mar 2016 - 11:39 par Tessa P. Berckley
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Wesley & Tessa

✻✻✻ Les jours se suivent et se ressemblent. En effet, comme chaque matin, je me lève et soit ça dort encore à la maison, soit ils sont déjà partis. Je profite toujours de ces moments seuls pour prendre un bon petit déjeuner et surtout boire de nombreux cafés. Quand mes horaires sont un peu décalés, il arrive souvent que je me retrouve face à mes parents. Et comme dès qu’on s’adresse la parole, le ton monte sans raison apparent, je fais tout pour les éviter. Et mon petit déjeuner, je le prends en centre-ville. Mais ce matin, je peux même me permettre de prendre une douche calme, sans précipitation. C’est agréable de pouvoir prendre son temps sans devoir se presser et ne pas avoir cette sensation de devoir quitter la maison en toute hâte.

Une fois prête et rassasiée, il est temps de partir vers le zoo. Le sac sur les épaules, je vérifie que je n’ai rien oublié et principalement tout ce qui est en rapport avec mon diabète. Mon métier de soigneuse est très prenant et souvent je n’ai pas vraiment la possibilité de manger à des heures fixes et comme je marche beaucoup, mon taux de sucre joue vraiment aux montagnes russes. Cela peut finir par être très dangereux si je ne fais pas attention à moi. Par conséquent, tous les matins, je prends le temps de vérifier que je n’oublie rien. Je peux partir sereine.

Comme tous les jours, mon vélo est mon mode de transports. Il est même devenu mon meilleur ami depuis de nombreuses années. Je n’ai jamais assez aimé les gens que pour prendre le bus ou même le métro. Je préfère être libre dans mon espace comme je le suis sur mon « deux-roues ». Je dois reconnaître qu’en temps de pluie ou de neige ce n’est pas toujours agréable, mais à force je m’y suis habituée et aujourd’hui, plus rien ne m’empêche de pédaler. Sauf bien entendu, un membre cassé. Mais je ne veux pas penser au pire, ça pourrait m’attirer la malchance. Mon chemin jusqu’au zoo se passa sans encombre. Une fois arrivée, je saluai tous mes collègues et me lança dans ma tête. Le matin, je devais nourrir une majorité d’animaux, mais surtout m’assurer qu’ils sont tous sorti de leur enclos. Les visiteurs ne seraient pas contents s’ils devaient faire face à des cages vides. Quand on vient au zoo, on veut voir les animaux cela va de soi.

Cette saison, je suis attachée au secteur singe. Ce qui est bien dans ce métier c’est qu’il peut être varié. Presque tous les ans on peut changer de secteurs et il arrive aussi qu’on soit dans l’obligation de remplacer un absent dans n’importe quel secteur. Mais souvent, ils nous demandent d’effectuer ce remplacement dans un secteur où on a déjà travaillé précédemment. Donc aujourd’hui je dus simplement aller ouvrir l’enclos des éléphants vu que le responsable était un peu en retard. Une fois de retour dans mon secteur, je me sentais plus à l’aise. Je commençais par préparer les repas de chacune des espèces et commençai alors mon tour. Il était encore très tôt et les animaux avaient du mal à se réveiller. Une fois fini je m’empressai de faire du nettoyage dans les cellules où ils passaient leur nuit.

Midi approchait tout doucement. Il était temps de recommencer à nourrir certains singes. En fonction de leurs tailles, ils mangent plus ou moins de fois sur la journée. Genre les saïmiris, ils reçoivent leur ration le matin puis le soir. Les chimpanzés, c’était différent. Je décidai donc de prendre un panier de fruits et d’aller leur en donner quelques-uns. Souvent cela servait d’activités pour les visiteurs. Ils pouvaient ainsi voir comment les singes se débrouillaient pour manger. Au début je lançais quelques fruits un peu partout dans l’enclos. C’était une façon pour les singes de s’occuper pour le reste de la journée, en cherchant à manger. Ensuite je m’approchai du plus vieux singe de l’enclos. Quand il me voyait arriver, il ne fuyait pas et attendait patiemment que je lui donne un morceau de pomme. Je tendis le morceau au singe qui le prit de ces mains et commença à le manger. Je sentais déjà que les autres membres de l’enclos allaient tous arriver autour de moi, mais ils gardaient un peu leur distance. Tournant la tête, je vis un visiteur non loin derrière la limite de l’enclos. J’ai toujours eu quelques difficultés de sociabilité avec les visiteurs mais tout naturellement je luis souris. ❝Des créatures fascinantes, pas vrai ? Ils sont d'une douceur et d'une sympathie incroyable. Vous avez de la chance de faire ce métier ! ❞  Je dois reconnaître que j’avais beaucoup de chance. Ce métier me permet de m’épanouir et d’arrêter les nombreuses bêtises qui ont marqué mon adolescence.  « Très fascinante en effet. Je dois reconnaître que souvent j’oublie que ce sont des animaux. Ils ne sont pas très différents des humains. » Souvent je me sentais plus proche des singes que des humains. Surtout que les chimpanzés sont des animaux vraiment très intelligents.   ❝C'est une femelle ou bien un mâle ? ❞ Je posai mon regard sur le singe, me demandant s’il avait fini de manger puis je portai de nouveau mon attention sur le visiteur.  « C’est un mâle. C’est le plus vieux de tout l’enclos. Ce qui est bien c’est que tous lui obéissent. C’est pour cela qu’ils évitent de trop s’approcher. »
✻✻✻
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() message posté Lun 7 Mar 2016 - 22:51 par Invité
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Plus il y pensait, et plus Wesley se disait que dans une autre vie, il aurait vraiment apprécié le métier de soigneur. On passait son temps avec les animaux, dehors la plupart du temps, il y avait aussi un côté sportif car l'anglais avait entendu dire qu'il fallait parfois soulever de lourdes charges, ce qui ne le dérangeait pas le moins du monde, et il fallait également de la patience et de l'attention. Même sans avoir un diplôme particulier dans le domaine scientifique, il arrivait aussi de devoir seconder les vétérinaires, et il y avait un certain côté apparenté aux biologistes car on devait recenser les animaux, vérifier leur poids, leur taille ainsi qu'observer leur comportement. Tant de choses qui auraient plu au brun. La rouquine lui sourit quand Wes lui adressa la parole sur un ton amical, mais elle semblait un peu mal à l'aise. Très fascinante en effet. Je dois reconnaître que souvent j’oublie que ce sont des animaux. Ils ne sont pas très différents des humains. Décidément, cette femme lui plaisait. Wes était ce qui semblait être tout le contraire de la soigneuse, quelqu'un de très sociable et charismatique, qui avait toujours su facilement se faire des amis : il était ce qu'on pourrait appeler une bonne poire. Et pourtant, il aimait particulièrement les caractères un peu sauvages. Les personnes qui se sentaient mal à l'aise avec les relations humaines étaient souvent les plus intéressantes, ayant une histoire à raconter, et ceux qui se trouvaient contre toute attente bien souvent être les plus "humains", dans le sens positif dans lequel on l'entendait aujourd'hui. Ils comprenaient et analysaient les vices de l'Homme, mais eux en étaient très souvent dépourvus. Ce qui ne veut pas dire qu'ils n'avaient pas un caractère bien trempé, bien au contraire ! Wes comprenait totalement ce que la jolie rousse voulait dire. Il avait toujours été quelqu'un de bien ancré dans la société, mais quand on le connaissait bien, on savait qu'il était le premier à s'indigner face aux injustices commises par l'Homme, envers les autres hommes, mais aussi envers les animaux. Il avait toujours trouvé les singes intelligents  et sympathiques. Et comme le disait la soigneuse, ils n'étaient biologiquement pas si différents des hommes. C'est vrai. En fait, les hommes ont souvent la prétention de se proclamer plus intelligents qu'eux. Je ne pense pas qu'ils soient moins intelligents, il n'ont juste pas utilisé leur intelligence à mauvais escient comme les hommes le font. Ils ont gardé leur pureté si on peut dire. C'est ça que je trouve si fascinant chez eux. Wesley lui sourit à nouveau. Elle n'était pas très bavarde, bien que les quelques mots qu'il avait jusqu'alors entendus valaient bien des discours comparé à certains, mais Wes savait ce qu'il fallait faire avec ce genre de personnes. Il fallait leur poser des questions pour qu'ils commencent à se sentir à l'aise et à engager la conversation. Et il voulait en savoir plus sur cette jeune femme. Elle l'intriguait, sans qu'il puisse expliquer pourquoi. Et ce n'était pas tous les jours qu'il pouvait parler de sa passion pour les animaux avec quelqu'un ! Poursuivant la conversation, le brun demanda à la soigneuse si le chimpanzé qu'elle nourrissait était un mâle ou une femelle, bien qu'il penchait plutôt pour la première option vu la taille de l'animal et la manière dont il monopolisait les fruits. Il avait vu juste.
C’est un mâle. C’est le plus vieux de tout l’enclos. Ce qui est bien c’est que tous lui obéissent. C’est pour cela qu’ils évitent de trop s’approcher. Logique, bien sûr. Mais il fallait bien que l'anglais trouve un sujet de conversation. Il hocha la tête.Ils respectent les anciens. C'était une notion qu'avaient les hommes avant. Dans certaines cultures, notamment en Asie ou en Amérique latine, c'est encore respecté, mais ici en Europe, on n'écoute plus ceux qui ont vécu...C'est dommage. Il se rappela sa grand-mère, Ekaterina. Lui et ses parents avaient déménagé en Russie pour être avec elle jusqu'au bout. Il avait beaucoup appris d'elle. C'était une vieille femme sage, qui avait connu l'horreur de la guerre et du régime de Staline. Pour Wes, c'était très important de faire attention à ses aînés, car ils détenaient une source de sagesse infinie, alors qu'eux étaient encore jeunes et inconscients. Il écoutait toujours sa grand-mère avant de s'écouter lui-même. Aujourd'hui, les personnes âgées étaient souvent mis dans des maisons de retraite et c'était à peine si leurs proches venaient leur rendre visite. On se débarrassait d'eux dès qu'ils ne pouvaient plus marcher, ou se nourrir seuls, mais on oubliait souvent qu'il y avait plus important que ça : le transfert de leur savoir. Aux yeux de Wesley, les chimpanzés, quoi que les autres puissent en dire, avaient réussi tout ce que les hommes avaient réussi, sans foirer ce qu'eux avaient foiré. Et ça s'était admirable. Il relança la conversation, curieux bien que ne voulant pas passer pour un gros lourd. Vous êtes une spécialiste des primates, ou vous vous occupez de toutes les espèces ? demanda le brun en souriant.
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() message posté Mar 8 Mar 2016 - 12:24 par Tessa P. Berckley
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✻✻✻ Mon métier me plaisait. Principalement le contact avec les animaux, ils sont un peu ma deuxième famille. Je sais qu’ils ne me feront jamais de mal et je fais tout pour qu’ils se sentent bien. Après tout, ils ont déjà perdu leur liberté, je ne voudrais pas qu’ils soient malheureux. Cependant mon métier n’a pas que du positif, enfin pour moi en tout cas. Je n’aimais pas vraiment parler avec les gens, je m’étais forgée une carapace depuis longtemps et c’était plus simple pour moi de vivre dans mon monde comme si j’y étais seule. Surtout que lorsque je dois parler avec des gens, je ne suis pas vraiment la personne la plus aimable au monde. Mon côté rebelle fait de moi une personne froide et un peu trop direct quand je dois parler avec quiconque et avec les inconnus c’est pire.

Quand j’ai commencé à travailler au zoo, j’avais dû prendre beaucoup sur moi. Je ne peux malheureusement pas faire comme si les visiteurs n’existaient pas et dès qu’ils me posent une question, je suis obligée de répondre. Au début, j’étais une simple stagiaire et c’était mon responsable qui agissait toujours pour nous deux. Désormais, je suis seule et je ne peux laisser les questions sans réponse. Ce serait mal poli. Avec les primates, je suis tout de même chanceuse, je n’ai pas d’activité à faire avec le public, comme pour le secteur des otaries ou des dauphins. Sans doute que mes responsables avaient compris qu’il était préférable pour moi d’éviter trop de contact. Peut-être qu’un jour je serai plus à l’aise. Je l’espère sincèrement. Et quand le jeune homme commença à me parler, je pris sur moi pour paraître naturelle et la personne la plus aimable au monde. J’ignorais si ma façon d’être distante avec les gens étaient ma façon de me cacher, comme si j’avais honte de mon passé et des bêtises que j’ai pu faire. Heureusement, je suis en plein changement et c’est pourquoi j’avais répondu au jeune homme. Certes, j’étais brève mais pas impolie non plus. Il semblait fasciné par les chimpanzés et les gens curieux, j’apprécie. ❝C'est vrai. En fait, les hommes ont souvent la prétention de se proclamer plus intelligents qu'eux. Je ne pense pas qu'ils soient moins intelligents, il n'ont juste pas utilisé leur intelligence à mauvais escient comme les hommes le font. Ils ont gardé leur pureté si on peut dire. C'est ça que je trouve si fascinant chez eux. ❞ Je souris. J’étais vraiment d’accord avec lui sur ce point. Seulement, pour moi, ces animaux sont très intelligents. Ils le sont à leur manière, différents des hommes. Et c’est pour cela que l’homme se sent supérieur. Il ne voit pas plus loin que le bout de son nez.    « Vous avez raison. De plus l’intelligence peut se cacher de différentes manières. Les hommes pensent que seuls leurs égaux méritent de l’attention, donc pour eux les chimpanzés restent uniquement des animaux. » Puis selon différentes études, on descendrait des singes.  A force de passer du temps avec eux, je commence à me demander si ces chercheurs n’ont pas raison.

Ensuite il m’avait demandé si le chimpanzé que j’étais en train de nourrir était un mâle ou une femelle. Je lui répondis naturellement qu’il était le singe le plus vieux de l’enclos. En quelque sorte il est le maître de cette « colonie ». J’aimais passer des heures à étudier le comportement des primates et essayer de comprendre leur mode de fonctionnement.   ❝Ils respectent les anciens. C'était une notion qu'avaient les hommes avant. Dans certaines cultures, notamment en Asie ou en Amérique latine, c'est encore respecté, mais ici en Europe, on n'écoute plus ceux qui ont vécu...C'est dommage. ❞ C’est vrai que dans notre région du monde, le respect se perds de plus en plus. Les aînés n’ont pas l’importance qu’ils peuvent avoir dans d’autres parties du monde. Cependant je ne peux rien dire, j’ai de moins en moins de respect envers mes parents, qui sont mes aînés. Mais bon des fois la vie veut que nous ne pouvons pas toujours faire ce qu’on veut.  « La société actuelle devient fort individualiste. C’est chacun pour soi désormais. » Pourtant je trouvais que les animaux, dans leur mode de vie sont biens plus heureux que nous.  « C’est vraiment dommage. Quand je les regarde, j’ai l’impression qu’ils sont plus heureux que nous avec cette façon de vivre. »

J’essayais de répondre à ces questions sans entrer dans de nombreux détails qui pourraient le lasser. Les explications brèves sont les meilleures réponses. ❝Vous êtes une spécialiste des primates, ou vous vous occupez de toutes les espèces ? ❞ Voyant que le primate avait fini son morceau de fruit, je lui donnai une nouvelle banane. Après ce serait tout, je ne peux pas le laisser manger de trop. Il devient vieux et il bouge de moins en moins. S’il mange trop, il finirait par être énorme et c’est dangereux.  « Pour cette saison, oui. J’ai la possibilité de changer de secteurs tous les ans, si j’en ai envie bien sûr. Mais là je dois reconnaître que je me plais bien et je pense rester le plus longtemps possible avec eux. » Je souris. Je ne pouvais me permettre de ne pas regarder autour de moi. Le danger était possible, et ce dans tous les enclos du zoo. On doit être attentif à cent pour cent.  « Mais il m’arrive de faire des remplacements dans d’autres secteurs. J’aime le travail varié, ça change de la routine. » Puis je me surpris à être curieuse et à poser une question. Habituellement, j’aurais fui pour éviter de devoir discuter encore plus.  « Vous vous y connaissez en animaux ? »
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() message posté Sam 19 Mar 2016 - 12:28 par Invité
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Wesley observait attentivement le vieux singe. La soigneuse lui tendait une pomme, et la fascinante créature lui prit des mains du geste le plus délicat qui soit. Décidément, les chimpanzés avaient beaucoup plus de tact que les humains. Etrange tout de même. Ils étaient enfermés dans une cage, même si elle était grande et reproduisait leur habitat naturel le mieux possible, et ils semblaient considérer les soigneurs comme leurs sauveurs. D'une certaine façon, il valait peut-être mieux être ici que libre et risquer à tout instant de croiser un braconnier. Wes essayait de s'imaginer un monde où les chimpanzés domineraient et enfermeraient les hommes dans des cages pour les regarder comme des bêtes curieuses. C'était une idée ridicule, alors pourquoi l'inverse ne le semblait pas aux yeux de la société ? Tout en réfléchissant à cela, Wesley disait à la soigneuse que les chimpanzés n'étaient pas moins intelligents que les hommes, qu'ils exprimaient seulement leur intelligence autrement. La rouquine lui adressa un sourire qui semblait de plus en plus sincère et acquiesça. Vous avez raison. De plus l’intelligence peut se cacher de différentes manières. Les hommes pensent que seuls leurs égaux méritent de l’attention, donc pour eux les chimpanzés restent uniquement des animaux Wesley rendit son sourire à la jeune femme. Il était d'accord, mais son esprit d'étudiant en médecine ne put s'empêcher de le rattraper. Ils oublient que nous aussi nous sommes des animaux, et que nous aussi nous sommes des singes ! Nous avons un ancêtre commun, par conséquent nous sommes des cousins éloignés du chimpanzé... Il rit de bon cœur face au visage quelque peu incrédule de la soigneuse. Etudiant en médecine ajouta-t-il avec un clin d’œil. Ils s'arrêtèrent de parler pendant un moment, observant les singes. Le plus vieux était respecté par les plus jeunes, et ils semblaient le considérer comme prioritaire, même par rapport aux nouveaux-nés. Un choix pragmatique, certes, mais que Wesley comprenait. La société humaine avait décidé que voir mourir un bébé était plus tragique que de voir mourir une personne âgée, mais cette dernière possédait pourtant le savoir, quelque chose d'important. Cela lui faisait penser à lui étant petit, qui pouvait passer des heures assis devant le feu de cheminée à écouter sa grand-mère parler de ses jeunes années. Il ouvrit donc la bouche pour faire remarquer à quel point les jeunes chimpanzés respectaient les plus âgés, comme les hommes autrefois. La société actuelle devient fort individualiste. C’est chacun pour soi désormais. C’est vraiment dommage. Quand je les regarde, j’ai l’impression qu’ils sont plus heureux que nous avec cette façon de vivre. Wesley comprenait totalement ce que la soigneuse voulait dire, il le ressentait lui aussi. Mais cela s'expliquait si l'on avait un regard un peu critique sur la société, un trait que possédait l'anglo-russe. En Russie, il avait dû activer ce mode défense pour pouvoir lutter. Il avait toujours affiché sa bisexualité en Angleterre, et il n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'il devait seulement fréquenter des filles à Saint-Pétersbourg afin de ne pas s'attirer les foudres du gouvernement. Mais il s'était battu. Cela lui avait valu d'être renvoyé d'une première école. Et d'avoir perdu son deuxième petit ami russe, et accessoirement son âme sœur. Mais il n'avait pas lâché prise. Il se sentait beaucoup plus libre par rapport à ça maintenant qu'il était de retour à Londres, mais ce côté rebelle ne s'était pas effacé. Ils le sont. Ils le sont, parce qu'ils n'ont pas à se préoccuper de quoi que ce soit, contrairement aux hommes. Nous on pense être libres parce qu'on ne vit pas physiquement dans des cages, mais on l'est cent fois moins. On doit penser à un millier de choses à la fois et rien qui ne soit vital. Le paraître. Le contrat social. L'étiquette. Tant de petites choses auxquelles on doit faire attention si on ne veut pas être mis de côté. On ne peut pas être qui on veut vraiment être, même si on pense le contraire. Et on ne fait que s’apitoyer sur notre sort en permanence, sans penser que ça pourrait être pire. Ces chimpanzés vivent dans une cage, et pourtant ils sont heureux avec la vie qu'ils ont. Après ce grand moment de philosophie sur lequel Wesley pouvait discuter des heures durant, il décida de ne pas plonger la rouquine dans le mutisme et de lui poser quelques questions sur elle, non indiscrètes bien sûr. Il commença par lui demander si elle travaillait uniquement dans le secteur des primates. Pour cette saison, oui. J’ai la possibilité de changer de secteurs tous les ans, si j’en ai envie bien sûr. Mais là je dois reconnaître que je me plais bien et je pense rester le plus longtemps possible avec eux. Mais il m’arrive de faire des remplacements dans d’autres secteurs. J’aime le travail varié, ça change de la routine.   Wesley lui sourit à nouveau. C'était quelqu'un d'actif, de sportif même à coup sûr, qui n'aimait pas tomber dans la routine. En ce moment, le brun trouvait d'ailleurs que sa vie était un petit peu trop "normale". Les journées se succédaient, toujours pareilles, et c'en devenait lassant parfois. C'était simple : il se levait tôt, allait à la fac, voyait Danielle, rentrait promener les chiens, et le soir il travaillait au club. Il n'y avait que le week-end qui différait : il faisait du sport, sortait, faisait du pet-sitting, voyait des amis, allait voir sa famille ou allait dîner avec Danny de temps en temps.  Décidément j'hésite à me reconvertir ! J'aimerais bien que mes journées soient un peu plus variées aussi, mais pas facile de déplacer des cours à la fac expliqua-t-il en grimaçant. la soigneuse lui sourit une fois encore, et Wes fut surpris de l'entendre le questionner.Vous vous y connaissez en animaux ? Le visage de l'ango-russe se fendit d'un grand sourire. Il avait enfin réussi à faire une petite fissure dans la carapace. Comme je suis en médecine, j'étudie beaucoup les chimpanzés, car ce sont les singes les plus proche des hommes (nous avons 95% de génomes en commun). Donc niveau médical, je m'y connais pas mal. J'étudie aussi des choses comme le régime alimentaire par exemple. Mais comme je veux devenir psychiatre, je travaille surtout le comportement et la psychologie. Après je ne suis pas spécialisée dans les animaux, mais je m'y connais un peu. Je fais aussi du pet-sitting et je promène des chiens, ça me permet d'arrondir un peu mes fins de mois et puis ça me plaît. Vous avez toujours voulu travailler avec des animaux ? demanda-t-il finalement. Et oui, à chacun sa question.
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() message posté Ven 1 Avr 2016 - 14:36 par Tessa P. Berckley
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Wesley & Tessa

✻✻✻ Ce qui me plaisait le plus dans cette activité de nourrir les animaux et principalement les singes, c’est qu’il n’y a jamais de gestes brusques. Même lorsqu’ils sont affamés, les chimpanzés, gardent un comportement très délicat. Et j’apprécie toujours ces moments privilégiés avec les animaux. Je dois reconnaître que ce n’est pas toujours facile, surtout quand ils sont de mauvaises humeurs, certains singes ont tendance à lancer tout ce qu’ils trouvent sur les soigneurs et souvent, on se fait assommer par des mottes de terre. Ça reste tout de même amusant et jamais ces gestes sont effectués sous l’effet de la colère et avec agressivité. Souvent, ils sont dus aussi quand on leur donne quelque chose à manger qu’ils n’aiment pas du tout. Au moins, il est rare que la routine s’installe dans ces moments-là. Après tout on ne sait jamais à quoi s’attendre, c’est vraiment agréable. Un jeune homme vint alors m’aborder et tout en continuant ma tâche je discutais avec lui. ❝Ils oublient que nous aussi nous sommes des animaux, et que nous aussi nous sommes des singes ! Nous avons un ancêtre commun, par conséquent nous sommes des cousins éloignés du chimpanzé... ❞ Je ne pus m’empêcher de sourire et je tentai d’essayer d’étouffer un rire. C’était rare de faire face à des personnes qui acceptaient aussi facilement que nous descendons des singes. Pour beaucoup, les animaux, comme ils ne peuvent pas parler, ne mérite pas d’attention et c’est difficile pour ces personnes d’accepter que nous puissions être liés. J’étais tout de même très étonnée par cette réaction. Mais c’était une surprise positive et j’imagine que ma tête reflétait cette surprise car il s’empressa de se justifier. ❝Etudiant en médecine ❞ Je comprenais mieux sa façon de voir les choses alors.  « Je comprends mieux pourquoi vous n’avez aucune difficulté à accepter d’être apparenter à ces animaux.  » Je regardai un instant vers les animaux et tendit un autre morceau de fruit vers le singe le plus proche de moi.  « Puis en tant que « scientifique » vous êtes obligés d’admettre la réalité que nous sommes liés eux et nous. Moi à force de les côtoyer, je ne trouve pas beaucoup de différences, mise à part qu’ils ne parlent pas. Mais souvent c’est beaucoup mieux. » Les hommes parlent souvent pour ne rien dire et il m’arrive très souvent de préféré la compagnie des animaux à celles des hommes.

Ensuite la discussion avait voulu que nous parlions des chimpanzés en fonction de leur âge et de leur façon d’être en société. Leur vision du respect envers les aînés est vraiment très différente de celle que je connais en tant qu’humaine. Mais rien ne m’empêche d’accepter avec admiration leur façon de vivre. ❝Ils le sont. Ils le sont, parce qu'ils n'ont pas à se préoccuper de quoi que ce soit, contrairement aux hommes. Nous on pense être libres parce qu'on ne vit pas physiquement dans des cages, mais on l'est cent fois moins. On doit penser à un millier de choses à la fois et rien qui ne soit vital. Le paraître. Le contrat social. L'étiquette. Tant de petites choses auxquelles on doit faire attention si on ne veut pas être mis de côté. On ne peut pas être qui on veut vraiment être, même si on pense le contraire. Et on ne fait que s’apitoyer sur notre sort en permanence, sans penser que ça pourrait être pire. Ces chimpanzés vivent dans une cage, et pourtant ils sont heureux avec la vie qu'ils ont. ❞ Je me demandais l’espace d’un instant s’il était étudiant en médecine ou s’il était vouée à devenir philosophe et penseur. Je n’ai jamais été très littéraire même si je lis beaucoup. Mais dès qu’il faut réfléchir et commenter à argumenter les choses, ce n’est pas du tout ma spécialité. .  « Disons que s’ils sont malheureux, ils ne vont jamais rien montré. Pourtant contrairement à nous ils ne sont pas jugés sur leur façon d’être et s’ils sont différents ce n’est pas grave. » Au fond de moi j’aimerais pouvoir vivre dans un monde identique au leur. J’en ai marre d’être constamment jugée.

Je ne suis pas une demoiselle très bavarde avec les inconnus mais quand il me posait des questions, je ne pouvais pas laisser le silence s’installer, ce n’était pas poli. Je restais brève dans mes réponses mais entrer dans trop de détails risquait de rendre la conversation fatigante. ❝Décidément j'hésite à me reconvertir ! J'aimerais bien que mes journées soient un peu plus variées aussi, mais pas facile de déplacer des cours à la fac ❞ C’est vrai que penser à l’idée de rester assise pour écouter des professeurs raconter des trucs ne me motivaient pas du tout. Cependant c’était seulement passager. Plus tard ses journées risquaient d’être très différentes et variées.  « C’est que provisoire. Je pense que vos futures journées seront encore plus variées que les miennes. » J’étais souvent en « admiration » face à ces personnes qui étudient beaucoup. J’ai tellement laissé de côtés mes années d’études que jamais je n’aurais pu entrer dans une faculté, même si je le voulais. ❝Comme je suis en médecine, j'étudie beaucoup les chimpanzés, car ce sont les singes les plus proche des hommes (nous avons 95% de génomes en commun). Donc niveau médical, je m'y connais pas mal. J'étudie aussi des choses comme le régime alimentaire par exemple. Mais comme je veux devenir psychiatre, je travaille surtout le comportement et la psychologie. Après je ne suis pas spécialisée dans les animaux, mais je m'y connais un peu. Je fais aussi du pet-sitting et je promène des chiens, ça me permet d'arrondir un peu mes fins de mois et puis ça me plaît. Vous avez toujours voulu travailler avec des animaux ? ❞ D’un point de vue médicale, j’en connais vraiment très peu sur les animaux. Sauf ce que je me rappelle avoir étudier quand j’étais adolescente et sur les bancs de l’école. Je n’étais pas toujours attentives mais assez pour m’en souvenir.  « Quand les animaux nous rendent l’attention qu’on leur porte, c’est loin d’être une corvée, c’est même un travail très passionnant. » Même s’il s’agit de chiens ou de gros animaux comme je m’en occupe.  « Oui et non. Disons que je n’ai jamais vraiment su quoi faire de ma vie. Puis un jour, après m’être rendue compte que mon avenir était important, je me suis posée les bonnes questions pour trouver ce qui m’intéresse vraiment et j’ai tenté ma chance pour devenir soigneuse. »
✻✻✻
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Anonymous
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() message posté Jeu 21 Avr 2016 - 1:13 par Invité
I'm a fleabit peanut monkey all my friends are junkies × ft. TESSA
Comme souvent, Wes sortit le grand discours scientifique. Il ne faisait pas exprès, c'était seulement qu'il évoluait dans le milieu très pragmatique de la science, et il ne pouvait s'empêcher de ressortir ce qu'il avait appris en cours à toute occasion. Il ne le faisait même pas pour crâner comme pas mal de personnes de sa promotion, il était juste passionné par ce qu'il apprenait et il aimer utiliser ce savoir lorsqu'il en avait l'occasion. Souvent, les gens le prenaient pour un crâneur et l'envoyaient bouler. Parfois, les filles trouvaient ça sexy et commençaient à l'allumer, croyant à une technique de drague, et d'autres fois, les gens riaient. Et heureusement, ce fut le cas de la jeune soigneuse. Wes poussa intérieurement un soupir soulagé. La rouquine n'avait pas l'air d'être très sociable à la base et elle commençait enfin à se détendre, mais si en plus il l'avait agacée avec ses grands discours...L'anglais était même plutôt fier d'avoir réussi à transformer le petit sourire poli de la jeune femme en un vrai rire amusé. Et pour cause, elle semblait avoir été étonnée de voir quelqu'un assumer si facilement d'être cousin avec les chimpanzés. Il était vrai que souvent, les gens niaient en bloc être appelés "animaux" alors qu'ils en étaient. On avait tout simplement tendance à prendre ce terme d'une façon négative, alors que c'était un nom comme un autre.  Je comprends mieux pourquoi vous n’avez aucune difficulté à accepter d’être apparenté à ces animaux. Puis en tant que « scientifique » vous êtes obligés d’admettre la réalité que nous sommes liés eux et nous. Moi à force de les côtoyer, je ne trouve pas beaucoup de différences, mise à part qu’ils ne parlent pas. Mais souvent c’est beaucoup mieux. Wes lui adressa un petit sourire compatissant. Il avait vu juste, elle n'aimait pas beaucoup se sociabiliser. Et pourtant il devait admettre que depuis qu'il lui avait adressé la parole, leur discussion c'était avérée bien plus intéressante que celle qu'il tenait avec la plupart de son entourage. Selon lui, cette jeune femme avait eu un parcours compliqué et c'était pourquoi elle s'était créé comme une carapace. Mais il pouvait se tromper, bien sûr. Il haussa les épaules. Disons qu'étant donné que c'est avéré scientifiquement, je ne vois pas pourquoi je le nierait. Et puis je ne trouve pas ça insultant d'être comparé à un chimpanzé. Nous sommes génétiquement très similaires. Je ne comprends pas trop les gens qui se sentent insultés quand on les comparent à des animaux parce que techniquement...Ce sont des animaux. Et je ne vois franchement pas à quel moment on doit avoir honte. Je dois pas mal vous déplaire alors, je parle beaucoup, même trop parfois ! fit remarquer le brun en riant. Les deux jeunes gens discutèrent ensuite de la façon dont les chimpanzés traitaient leurs aînés, et Wes ne tarda pas à faire remarquer qu'ils étaient bien plus heureux qu'eux, car même s'ils étaient physiquement en cage, ils n'avaient pas de pression sociale et étaient libres dans leur façon d'être, contrairement aux hommes.   Disons que s’ils sont malheureux, ils ne vont jamais rien montrer. Pourtant contrairement à nous ils ne sont pas jugés sur leur façon d’être et s’ils sont différents ce n’est pas grave. Les yeux de Wes brillèrent pendant un instant. Elle avait tout compris. Exactement ! Tout le contraire de notre société, bien que les mentalités soient peu à peu en train de changer... Il adressa à la rouquine un petit sourire. Lui savait bien ce que ça faisait d'être jugé. Au début, quand il habitait en Angleterre, il était assez apprécié à l'école, il était du genre type populaire que tout le monde aimait bien, et sa bisexualité n'avait jamais posé problème. C'était pourquoi il était tombé de haut quand il avait déménagé en Russie. Au début, il la jouait cool dans sa nouvelle école, comme il l'avait toujours fait, mais le fait qu'il aime les garçons et son air un peu trop assuré avait vite énervé tout le monde, et il s'était pris pas mal d'insultes homophobes et de coups de poing dans la gueule. Et il avait carrément fini par être viré. Ça le révoltait. Ça le révoltait de ne pas pouvoir montrer qui il était vraiment. Il ne comprenait pas pourquoi les gens ne l'acceptaient pas tel qu'il était alors que ça avait toujours été le cas auparavant. Et il était persuadé que la soigneuse avait au moins une fois ressenti cela elle aussi. Ce rejet. Il le sentait. Afin de détendre un peu plus l'atmosphère, Wes entreprit de questionner la jolie rousse sur les côtés techniques de son métier. Celle-ci lui assura qu'elle pouvait changer de secteur tous les ans, et le brun lui confia qu'il adorerait avoir lui aussi la possibilité d'avoir des journées variées, ce qui n'était pas possible avec les cours à la fac et son travail. En vérité, le seul moment où il pouvait faire des choses très différentes, c'était pendant le week-end. C’est que provisoire. Je pense que vos futures journées seront encore plus variées que les miennes. Wesley sourit à cette idée.  Si j'ai la chance d'avoir un emploi du temps souple, mais il sera probablement plein à craquer du matin au soir. Mais bon, ce qui est bien quand on travaille dans ce genre de domaine, c'est que chaque personne est différente. C'est cela qui nous empêche de tomber dans la routine, je dirais. Il plongea dans ses pensées quelques instants, fixant intensément l'un des chimpanzés qui prenait délicatement le fruit que la soigneuse lui tendait, puis il se mit à rire.  Ecoutez-moi, on dirait que j'y suis déjà ! Mais il me reste encore de très nombreuses années d'études. Il soupira. Il ne détestait pas les cours, mais il avait déjà 25 ans et il avait hâte de pouvoir enfin avoir un travail fixe et qui lui plaisait. A la grande surprise de l'étudiant, la soigneuse le questionna sur son niveau de connaissance à propos des animaux, et Wes lui expliqua qu'il étudiait un peu leur comportement en cours et qu'il apprenait surtout à les connaître à travers tous ses petits boulots. Quand les animaux nous rendent l’attention qu’on leur porte, c’est loin d’être une corvée, c’est même un travail très passionnant. Wesley hocha tout simplement la tête d'un air entendu. Il était tout à fait d'accord, et ils se comprenaient sur ce point-là, même s'ils ne s'occupaient pas du même type d'animaux. Après un moment de silence où quelques enfants s'étaient approchés pour regarder les singes, Wes osa enfin re-adresser la parole à la soigneuse, lui posant à son tour une question personnelle, à savoir si elle avait toujours voulu travailler avec les animaux. Oui et non. Disons que je n’ai jamais vraiment su quoi faire de ma vie. Puis un jour, après m’être rendue compte que mon avenir était important, je me suis posée les bonnes questions pour trouver ce qui m’intéresse vraiment et j’ai tenté ma chance pour devenir soigneuse. Dans le mille. C'était à peu près ce qu'avait pensé Wes. Oui, il la psychanalysait. Oui c'était mal, mais il ne pouvait s'empêcher de faire ça avec toutes ses nouvelles rencontres. Et puis c'était son futur métier, en partie. En tout cas, elle commençait à se confier à lui d'elle-même, ce qui devait être plutôt inhabituel. Il lui adressa un sourire compatissant. Je vois. On est souvent comme ça quand on est gamins, vous n'êtes pas la seule ! Moi même, je sais que la psychiatrie m'intéresse énormément, mais il y a plein d'autres choses que j'aurais envie de faire -soigneur par exemple, et je pense qu'au fond je ne suis toujours pas tout à fait fixé. Mais bon, il faut bien que je fasse quelque chose de ma vie. Et comme j'adore faire au plus simple... ironisa-t-il. Le seau qui contenait jadis de la nourriture était vide, et tous les singes semblaient repus, mais Wes trouvait la rouquine fort sympathique et il avait très envie de faire durer leur conversation, alors il tenta le tout pour le tout, quitte à passer pour un dragueur fou ou un psychopathe. Est-ce que vous en avez terminé ? Le parc doit fermer bientôt si je ne me trompe pas...Ça vous dit d'aller prendre un café ? Je ne suis pas en train de vous draguer, rassurez-vous, et je ne compte pas vous tuer dans une ruelle sombre non plus, j'aime juste discuter avec vous...   rajouta le brun à la va-vite. Il n'avait jamais rien fait de tel, et il ne voulait surtout pas qu'on le prenne pour un taré. De plus, il ne pouvait pas être sûr à 100% que la jeune femme ne lui parlait pas juste pour des raisons professionnelles, et il ne voulait surtout pas l'importuner. Mais elle avait ri, et elle lui avait posé des questions désintéressées, alors peut-être y avait-il une toute petite chance pour qu'elle ait elle aussi apprécié leur conversation...?
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