"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 2979874845 NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 1973890357
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NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre

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() message posté Ven 8 Avr 2016 - 16:44 par Invité

Nirvana Echo Falcone

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Falcone, patronyme que tu as hérité de ton père. Trahissant tes douces origines italiennes. PRÉNOM(S) : Nirvana, est ton premier prénom. Peu ordinaire, tu le dois aux goûts musicaux de tes parents. C'est grâce à une chanson de ce groupe qu'ils se sont rapprochés. T'as toujours trouvé que c'était une jolie petite histoire. Toujours, jusqu'à ce qu'il claque la port et s'en aille, loin de toi, de vous. Il avait déjà fuit, avant ta naissance mais, il continuait de venir vous voir, jusqu'à tes six ans. Tu lui en veux énormément pour ça. Echo, second prénom. Tout aussi singulier que le premier, il te laisse un goût moins amer. Tu le trouves doux et affreusement révélateur. Tu l'aimes tout particulière et l'utilises de plus en plus, depuis que Nirvana n'a plus que la signification d'un passé envolé à jamais. ÂGE : Tu as tout juste vingt-et-un ans. Autant dire que t'es dans la fleur de l'âge. Tu commences doucement à fricoter avec la vie, pourtant, bien souvent, tu te surprends à penser que tu en as bien trop vécu déjà. Et, t'aimerais pouvoir fermer les yeux sans plus jamais les ouvrir, avoir vingt-et-un ans pour toujours. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : T'es venue au monde un doux soir de février, le quatorze à Rome, en Italie. Tes parents y ont toujours vu un signe et, il faut bien admettre que toi-même, parfois, tu te plais à penser que la nature a bien fait les choses. Ou, du moins, tu te plaisais à le penser, avant que tout prenne fin. Aujourd'hui, tu penses que le destin c'est bien moqué de toi.  NATIONALITÉ :  Ayant vécue toute ta vie en Italie, c'est évidemment la nationalité italienne que tu possèdes. T'aimerais bien la double nationalité mais, tu ne remplis pas les critères pour. STATUT CIVIL : Seule, encore et toujours. Peut-être que c'est ta destinée, que c'est comme ça que les choses doivent se passer pour toi. T'as entendue dire, pourtant, que tout le monde trouve sa moitié. Les gens normaux, du moins. T'as sûrement pas d'autre moitié toi, t'es un puzzle incomplet. MÉTIER  : En parallèle de tes études de psychologie et de littérature, tu bosses comme serveuse dans un bar, pour payer les factures. Tu ne gagnes pas grand chose faut dire mais, tu n'es pas du genre à cracher dans la soupe.  TRAITS DE CARACTÈRE :  Toi, t'aimes la mer. Sa vue t'as toujours hypnotisée. Elle est un peu comme toi, faut dire. D'apparence douce et paisible, tellement que l'on ne s'en méfierait presque pas et que l'on s'y jetterait à corps perdu. C'est agréable, l'eau. C'est apaisant, majestueux. Ça fait presque oublier les problèmes le temps d'un instant. C'est une sorte de refuge, parfois. Une espèce de bulle réconfortante. Mais, elle sait se montrer imprévisible. Impulsive, il ne lui suffit que d'un instant pour devenir dévastatrice. Elle ravage, elle emporte, elle détruit. Elle se fout de toi, de moi, de nous, de tout. Elle fait du mal, elle prend des vies. Elle exprime son mécontentement. Et, toujours, elle est modèle, splendide, divine. Toi, t'as l'air un peu gentille, un peu douce, puis beaucoup perdue aussi. Naïve, il parait mais, ce n'est qu'apparence. Tu es très réfléchis, même si tu n'en as pas toujours l'air. D'un naturel généralement calme, tu es une grande curieuse, fine observatrice. T'es plutôt du genre méfiante. T'as du mal à accorder ta confiance, à t'ouvrir, pleine de mystère, ça fait de toi un être solitaire. Comme la mer, qui n'a que des compagnons de fortune, qui vont, qui viennent mais qui, jamais ne restent. Un être seul mais loin d'être dénuée de sensibilité. T'en as peut-être même un peu trop. T'aimerais ne plus rien ressentir parfois, pour arrêter de pleurer quand t'entends son prénom, quand tu vois son visage, quand tu relis ses mots. T'es une gentille fille, un peu ailleurs. Un peu beaucoup ailleurs. C'est ce qu'on en déduit toujours de toi, quand on te lance des coups d’œil furtifs, presque insistants. Pourtant, aussi vraie qu'une pièce a deux faces, tu es bien plus que ça. Ton être est habité, scindé en deux. Il y a la fille timide, introvertie, puis l'intrépide, la téméraire, l'audacieuse. Celle qui emmerde les règles, la non-conformiste. Celle qui se fout du regard des gens, des jugements. L'affirmée, l'impulsive, l'extrême. Parce que, tu n'as pas de juste milieu toi, c'est tout ou rien. Souvent rien pour dire vrai. T'es différente, originale qu'ils disent d'un air condescendant. Ça te fait sourire par moment, et dans d'autre ça te donne envie de disparaître. Tu ne t'inscris pas dans le cadre de la normalité, tu ne trouves pas ta place dans les dictâtes sociaux. T'as l'esprit bien trop grand, bien trop ouvert pour te réduire à des perspectives minuscules. Tu vois loin, tu vois grand. T'es une bête de foire à ta façon, celle qui fait attention à tout, puis celle qui se fiche de tout. L'instable. Celle qu'on évite, celle qui fait peur. Celle qu'on aime pas, qu'on aimerait voir partir. GROUPE : The tube.



My style, my life, my name

Légèrement maniaque, tu ne peux pas t'empêcher de tout remettre en ordre. Enfin, l'ordre est un grand mot. Ton ordre à toi, ton bordel organisé dans les moindres détails. T'as une vision de l'optimisation de l'espace des plus singulière. (+) Souvent prise de gêne, tu as tendance à mordiller ta lèvre inférieure dans à peu près toutes les situations, ce qui, parfois, créer des moments de solitude extrême à ton être. (+) Etant très à cheval sur l'hygiène, tu as tendance à te laver les mains chaque fois que tu rentres chez toi. (+) Un peu garçon manqué sur les bords, tu traînes toujours ton skate avec toi. Enfin, sa planche à lui, que t'as récupéré quand il est parti, pour l'avoir toujours avec toi. T'y tiens comme à a prunelle de tes yeux. (+) D'une intelligence remarquable quand tu veux bien laisser entendre ton point de vu, tu es également doté d'une mémoire d'éléphant. Tu n'oublies rien, jamais, ce qui est sacrément handicapant par moments. (+) Très introvertie, timide au possible et peu à l'aise avec le gens, tu détestes le contact physique. Tu ne supportes pas que l'on te touche sans ta permission, qu'importe la marque d'affection qu'on veut te donner. (+) Tu as une peur bleue des voitures. pourtant, t'es du genre sensations fortes, mais la vitesse de ces engins à quatre roues te fiche une trouille monstre. De ce fait, tu n'as pas le permis de conduire. (+) Ton psychisme est un enfer, un bordel sans nom. Pour le faire taire, t'es tombée dans l'addiction. Tu ne sors jamais sans ton herbe magique, ton bonheur comme tu te plais à l'appeler. (+) Dans la même veine, tu as tendance à abuser de la bouteille, ta grande amie d'oublie. Néanmoins t'encaisses bien. Un peu trop parfois. (+) Tu caches ton corps, au plus possible. Parce que, tu l'as bousillé, écorché, abîmé, il parait. Toi, tu penses juste que t'as habillé la toile vierge qu'il est. Un art conceptuel, dirais-tu. (+) Sujette à l'angoisse et au stress pour souvent peu de choses, tu es frappée par de violentes crises d'angoisse. Elles sont telles qu'elles s'apparentent à un coup de folie, parfois. Très souvent en fait. Ça te gâche l'existence. (+)  Très pensive, toujours ailleurs, tu as horreur du bruit incessant et plus généralement de la foule. Les endroits remplis de monde ont tendance à te stresser plus que de raison et donc à déclencher tes crises d'angoisse. (+) Tu tiens une sorte de petit carnet dans lequel tu poses noir sur blanc tout ce qui te passe par l'esprit. (+) Tu t'essaies à l'ébauche d'un roman, dans le silence. Ton plus grand rêve serait qu'il soit publier un jour, ce serait une sorte d'aboutissement personnel, même si tu ne penses pas y parvenir. (+) Ayant grandi à grand coup de livres, tu as toujours aimé lire. Que ce soit de la littérature ancienne ou moderne, tu trouves dans cette addiction un moyen de t'évader de ton quotidien et de développer un peu plus ton côté aventurière. (+) Très curieuse, tu es depuis toujours passionnée par le monde et toutes les cultures qui le composent. T'espères un jour avoir les moyens de te payer les voyages qui te font rêver. (+) Même si tu n'as pas eu la chance de voyager comme tu l'aurais voulu, ta fascination pour l'étranger t'as permise d'apprendre à parler couramment cinq langues, l'anglais, le français, l'espagnol, le russe et bien évidemment ta langue maternel, l'italien. (+) Peu habituée aux compliments, aux regards, tu rougis facilement. (+) Toujours la tête dans la lune, tu as tendance à être assez maladroite, chose qui te pousses souvent à payer le pressing pour les autres. Mais, t'essaies de voir les choses du bon côté et te dire que parfois ça t'aide à sociabiliser.
PSEUDO : BLIZZARD. PRÉNOM : Gwen. ÂGE : majorité française + un, parce que c'est encore plus cool comme ça. j'ai le droit de boire légalement, la classe ou pas ?  NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 3903491763   PERSONNAGE : inventé.  AVATAR : Bridget Satterlee. CRÉDITS : icon de présentation (skeyeves.tumblr). icons anecdotes (stuffmodels.tumblr). titre de la fiche (tallulah, fauve) COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : internet et moi, moi et internet, du temps à perdre, bazzart et boum, here i am. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: j'suis pas encore schizophrène, j'me soigne tu m'vois.



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() message posté Ven 8 Avr 2016 - 16:44 par Invité
At the beginning


Une déchirure dans la nuit, un hurlement, toi.
Une idylle, douce, passionnée, divine. Une idylle qu'on aime, qu'on vit. C'est beau, enivrant. On se laisse prendre. Ça transporte, ça rend heureux, ça fait sourire. Ça coupe le souffle, ça étonne, c'est douloureux. Douloureux, mais paradoxalement doux. Puis, on s'en fout. On finit par l'aimer aussi, cette douleur. Cette blessure ouverte. Tout ça pour un beau sourire au coin d'une rue, un sombre jour d'hiver. C'était le soleil, la lumière, juste ce qu'il fallait. Un peu de chaleur humaine. Un grain de folie. On en devient fou. Complètement dingue. Frappé par la connerie. Et, on joue les aveugles, on ferme  les yeux sur tous les points d’ombre. On continue. On s'aime encore plus. On s'aime tellement, qu’on s’installe ensemble, comme pour marquer un début d’engagement officiel. On nage dans entre bonheur et rancœur, parce que les zones nuageuses se font plus grosses, plus présentes. Parce que les disputes écorchent le cœur. Mais aussi, parce que son sourire ramène tout sur terre, soigne tous les coups de l’âme. Parce que son rire est mélodieux, que la chaleur de son corps est l’une des choses les plus agréables du monde. Parce que, rien n’a d’égale que la force des sentiments qu’on nourrit. Ces papillons dans l’estomac, ce besoin de protection encore et toujours, cette fierté de l’appeler sienne. L’ascenseur émotionnel est difficile à supporter mais, il en vaut la peine. Elle en vaut la peine. Alors on essaye de faire au mieux, de s’investir, de lui rendre tout ce qu’elle nous donne. Le truc c’est que, parfois elle en demande de trop, elle donne de trop aussi. On se sent étouffé, mis dans une case, dans une cage dorée bien trop petite, pas adaptée à nos aspirations. On panique, on suffoque, on étouffe. On a besoin d’air, de s’emplir les poumons d’une bouffée fraiche pour se sentir vivant à nouveau. On la désire tellement qu’elle finit par nous trouver, nous prendre dans ses bras. La chair est faible, ses yeux sont si doux, si pétillants et presque plein d’une admiration qu’on a plus vu depuis longtemps. Elle est étudiante, la bouffée d’air, on pourrait en perdre son emploi mais, qu’est-ce qu’on s’en fiche après tout. On perd la tête, on se noie dans ses bras. On découvre les courbes de son corps qu’on aime instantanément, toutes plus les unes plus que les autres. On respire. C’est dangereux mais, bordel, on respire. On est heureux, peut-être plus qu’avant. On refuse de perdre ça mais, lâchement, on ne veut pas perdre non plus ce que l’on a déjà, l’amour de confort, de sécurité. La certitude qu’on aura des bras à trouver quand plus rien n’ira. La certitude qu’on ne passera jamais la nuit seul, qu’on aura toujours quelqu’un, qu’on trouvera toujours un peu de chaleur humaine quand on en aura besoin. C’est égoïste mais au fond,  on l’aime toujours, son sourire, puis son regard emplie de passion. Bien trop pour le perdre. Alors, on respire en silence, la nuit, quand il fait sombre, dans des endroits lugubres. On refoule ce sentiment de culpabilité quand elle pose les mains sur nous. On tente de l’achever quand elle annonce que son ventre est rond. On est adultère, méprisable, on ne la respire plus et pourtant, on lui a fait un enfant.  Par amour de confort ou par simple pulsion animal, qui sait réellement. On panique, on tente de tout arrêter, d’être droit de nouveau, parce que la petite chose dans ce ventre qui s’arrondit, elle aura besoin d’un papa, de quelqu’un de bien, de quelqu’un pour prendre soin d’elle. On veut couper les ponts mais, on a vraiment besoin de respirer et, elle est comme de l’opium la jolie étudiante, elle nous fait nous sentir homme, elle nous rend accroc. Les mois passent, elle se forme, on la voit évoluer, grandir de ce petit ventre qui nous plait de plus en plus. C’est une petite merveille, on veut être là pour elle. Elle sera bientôt là, la jolie demoiselle. On fait du mieux qu’on peut mais,  même l’amour de confort n’est pas plus fort que l’air frais, que le danger et l’euphorie qu’il provoque. On a plus ce grand feu qui nous brûlait le cœur, on a même plus cette petite étincelle. Et, elle, elle voit le jour en pleine désunion. On quitte sa maman, parce qu’on ne veut plus vivre dans le mensonge. Mais, on ne la quitte pas seulement elle, on quitte son enfant, un bout de soi, à peine venue au monde. On est égoïste, lâche, on veut vivre, on s’en va. On la condamne, on les condamne. On se libère. On les livres à elles-mêmes. Et, on envoie le tout directement aux enfers.

Écorcher ton corps pour qu'il reflète ton âme.
Toi, t’as jamais connue le doux foyer, la famille aimante et rayonnante. Ton père, t’as dû le voir une fois de temps à autre jusqu’à tes sept ans, puis plus rien. Au fond, ça n’a jamais changé grand-chose. Ton géniteur n’a toujours été qu’un inconnu, même quand il venait te rendre visite. Jamais tu ne l’a appelé papa, jamais. C’était Monsieur Alexis, toujours, parce que c’est tout ce qu’il a toujours été, un monsieur. Un monsieur dans la foule, parmi tant d’autres. Mais il n’a pas été le seul étranger de ta vie. Ta mère, bien que présente, n’a jamais eu l’image d’une figure parentale. Froide, cassante, peu avenante et autoritaire, tu n’as jamais reçu d’amour de sa part. Elle t’a porté comme le fardeau que t’es, jusqu’à ce que tu sois en âge de te porter toi-même, puis, elle a disparue. Elle a sombré, entièrement. Elle est devenue plus virulente, violente parfois, venant à te donner des coups sans raisons. Pour passer ses nerfs, parce qu’il fallait bien un souffre-douleur, quelqu’un qui paye les pots cassés. Parce qu’au fond, tu n’es que la matérialisation de son malheur, et qui voudrait de ça ? Tu es le symbole de l’abandon qu’elle a subit, de la trahison, de l’échec de sa vie, de sa déchéance. Et, parait-il, tu as les traits de ton père. C’est dur à supporter, insoutenable probablement. T’as toujours essayé de trouver des excuses à ses actes, pas par amour pour elle, non. Plus pour toi-même. Parce que les coups sans raisons sont plus difficiles à accepter que ceux qui semblent justifiables. Parce que, comme ça, tu sais ce que tu as fait de mal. T’es venue au monde. T’avais rien demandée toi. T’as jamais rien demandée. T’es pas masochiste au point d’avoir voulu d’une vie pareille. On t’as expulsée, jetée en pâture à ce monde cruel qui prend plaisir à te dévorer. Tu es l’homme, cet indestructible que le temps prend plaisir à tuer. T’aurais préférée ne rien être au vue de ce que t’apportes la vie et de ce que t’apportes au monde. La seule chose qui t’ais apporté un peu de bonheur, pendant trois ans, c’est Noah. Noah, c’était la gentillesse, la douceur, la bienveillance, et surtout, l’intelligence. Petit rat de bibliothèque, t’as toujours cru que seul les livres pouvaient t’apporter quelque chose de meilleur. Pensée qui a pris tout son sens lorsque tu lui es rentrée dedans, plongée dans l’un de tes livres favoris. Bien trop absorbée par ta lecture, par la remise en question de toutes ces choses qui font de la société ce qu’elle est, tu n’as pas fait attention et tu l’as percuté. Confuse, tu t’es mise à rougir et tu t’es confondue en excuses. Il t’a adressé un sourire, plein d’une émotion que tu ne serais pas qualifier mais, qui t’a fait te sentir bien puis, il a ouvert la bouche et s’est lancé dans une analyse littéraire. T’es restée suspendue à ses lèvres, complètement fascinée par la théorie qu’il en avait, sa façon de voir les choses, sont point de vue presque lunaire qui rejoignait affreusement le tien. Il t’a proposé un café, et c’est comme ça que vous êtes devenus amis. Il était à des années lumières de ta personne, extraverti, plein de vie, social, heureux de vivre, de ressentir, de respirer. Profiteur, joueur aussi. Son contact t’a ouverte au monde, un peu. T’étais tellement plus épanouie près de lui. T’aimais tout chez lui. Tout, sauf sa manie de se détruire la santé. Cigarettes, drogues, alcool, il était ancré dans les rouages de ce qu’il nommait plaisir, avec un sourire de coin sur le visage. Tu protestais doucement, puis tu finissais par le laisser faire, parce qu’il était comme ça Noah, rebelle dans l’âme. Puis, il était tellement précieux qu’au fond, t’avais pas envie de le changer. Tu voulais qu’il reste lui-même, cette merveille. Tu l’aimais, Noah. Il était ton ami et bien plus encore, ton grand-frère. Ton indispensable, ton inséparable. Tu pouvais l’appeler à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, il répondait présent. Il quittait ses soirées, abandonnait son cercle d’amis, sa famille et tout ce qu’il faisait quand t’avais besoin de lui. Pendant trois ans, il a été ton ancrage, ton soutient, la seule chose stable dans ta vie. Et, putain, ce que tu t’en veux de l’avoir tué, de l’avoir regardé mourir. Si tu ne l’avais pas laissé, si tu n’avais pas fait une de ces stupides crises d’angoisse, t’aurais pu le sauver. T’aurais pu le garder près de toi. T’as dû t’éclipser, sortir prendre l’air parce que tu l’avais perdu au milieu de cette foule de gens qui t’étais inconnus. T’acceptais de le suivre en soirée parfois, parce qu’il insisté, parce qu’il disait qu’il serait toujours avec toi et aussi, parce que sans toi il était certain d’aller trop loin. Et, rien que l’idée te faisait montée les larmes aux yeux. Noah, c’était vraiment le pilier de ta vie, tu ne pouvais pas le laisser s’aventurer trop loin. Sauf que cette fois-là, elles l’avaient attrapé. Un tas de nanas toujours occupées à lui courir après et tu t’étais retrouvée seule, livrée à toi-même. Tu n’as jamais su gérer la présence de trop de monde, toute cette proximité t’a toujours angoissée, alors tu t’es exilée devant la maison, pour respirer, réussir à te calmer. Et, l’attendre aussi. Des messages, des appels, sans réponses. Le silence, juste, le silence. C’était tellement anormal et stressant mais, t’as pas eu le courage de rentrer dans la fausse aux lions une nouvelle fois. Alors, tu lui as laissé un dernier message, pour lui dire que t’allais rentrer, reprendre la route à pieds, parce que marcher te ferait du bien. Et, à peine tu as traversé la rue que la porte s’est ouverte et que sa voix s’est faite entendre. Il a hurlé ton prénom. Immédiatement, tu t’es retournée, le sourire aux lèvres. Ce que t’étais contente de l’entendre, de le voir aussi, même s’il n’était pas totalement en état. Il a crié qu’il t’aimait, qu’il était désolé de t’avoir perdue dans la foule et surtout, qu’il rentrait avec toi. T’as souris bêtement puis tu lui as dit de faire attention. Il a claqué la porte et tout s’est terminé. Peu réactif car bien trop assommé par toute sa consommation, il n’a pas su l’éviter, cette affreuse voiture qui l’a percuté de plein fouet. T’as hurlé, hurlé son prénom, hurlé qu’il fallait appeler les secours, hurlé que le chauffeur était un imbécile, puis tu t’es jetée au sol pour le serrer dans tes bras. Les yeux plein de larmes, le cœur explosé. T’as vu son sang couler, t’as essayé de faire pression, d’empêcher que tout ce rouge s’étale au sol et repeigne le bitume. T’as sentie la chaleur quitter son corps, sa main serrer la tienne. Alors, tu lui as murmuré que tu l’aimais, qu’il était le soleil de tes journées, que tu n’y arriverais pas sans lui, qu’il ne pouvait pas te laisser. Tu lui as dit et répété combien tu l’aimais, combien il avait changé ta vie, combien tu lui en étais reconnaissante, combien t’avais de la chance d’avoir croisée son chemin. Tu l’as vu partir, t’as eu ses derniers mots, son dernier souffle et ça, ça tu ne l’oublieras jamais. Face à ton miroir, tu rouvres les yeux, emplie de larmes et souffle un coup. Lame à la main, sans plus réfléchir, tu te l’enfonces dans le bras. Une ligne. Puis, une deuxième. Et, une troisième. Tu ne t’arrêtes plus. Les larmes roulent sur tes joues pour venir mourir sur tes lèvres. Ton sang s’échappe dans le lavabo qu’il vient colorer. Ton bras est endolori mais, l’espace d’un instant ton cœur semble soulagé. Tout ça, c’est pour oublier comme il te manque. Oublie comme ta vie est difficile sans lui. Tout ça, c’est pour exposer ton âme au grand jour, la peindre, elle et ses coups, sur ton corps, sur ta peau, pour que jamais tu n’oublies. Bordel, ce qu’il te manque, Noah. C'est la dérive, la noyade, depuis qu'il n'est plus là. Tu peines de plus en plus à trouver une ligne directrice, une raison de garder les pieds sur terre, de ne pas t'envoler. Ce que t'aimerais le rejoindre. Ce que t'aimerais le serre jusqu'à l'en étouffer, lui dire à genoux que t'es désolée, lui demander pardon avec toute cette sincérité qui t'écrase le cœur. Tu l'aimais, tu l'aimes et tu l'aimeras pour l'éternité, parce que, Noah, il est gravé en toi. Dans ta tête, dans ton cœur, sur ton âme. Et, sur ton corps. Partout, sur ton corps.

Étouffer tes souvenirs, les faire disparaître puis prier tes démons pour qu'ils reviennent.
Un problème. Enfin, des problèmes, alcool, drogue, mutilation, a-t-elle dit d’un ton empli d’un certain dégoût. Et, d’une condescendance fracassante, aussi. Cet air sur son visage, plein de jugement, tu te l’ais gravé en tête. C’est ça que tu provoques chez elle, chez ta mère. Et, c’est précisément pour ça que tu es assise ici, dans cette salle d’attente stérile. Tu détestes cet endroit. Froid, lugubre, sans aucune âme. Mais qui, pourtant, ne fait que ça, aspirer l’âme des gens. De tous ceux qui posent les pieds ici. Si pas complètement, au moins un peu. Ils disent que s’aventurer ici guérit. Que c’est un long processus, éprouvant parfois mais, que ça soigne les plais. Toi, t’en penses que ce n’est que foutaise. Que des mots qu’on lance en l’air et qu’on pose sur ces personnes qui, d’après ce que l’on en sait, ont besoin d’aide. Des gens comme toi. Instables. Perdus dans ce monde, dans cet espace-temps presque surréel. Ecorchés, déchirés, abimés, entaillés. Eclatés. Faibles. Parce que c’est comme ça qu’ils vous voient, eux tous. Tous ses yeux curieux, jugeurs. Parce qu’ils ne savent. Parce qu’au fond, tu crois que même toi, tu ne sais pas. Douce ironie, toi qui fait partie intégrante de ce groupe à la dérive de la population de ce monde. Une dérive qui touche tout. L’âme, le corps, l’esprit, le cœur, tellement de dimensions, de terrains de jeux pour elle. Elle, ta charmante psychologue. Tu le sais, elle ne fait que ça, jouer. Depuis que t’es une habituée des lieux, tu n’as jamais vu personne ressortir de là heureux ou avec une mine réjouit, avec l’air guérit. Jamais. T’as vu de vagues éclats dans certains regards, des esquisses de rictus sur certains visages, et t’as presque eu envie de croire que, peut-être ça fonctionnait sur certaines personnes. Puis, tu les as revus, et adieu ce qui semblait être du progrès. Tout n’est que construction pour elle, tu en es persuadée. Elle joue avec les esprits qui s’ouvrent à elle. Elle les torts, autant qu’elle le peut. Alors toi, tu restes silencieuse. Tu ne lui ouvre pas cette porte qui mène à ton esprit bien trop confus. Tu n’as aucune envie qu’elle vienne foutre son bordel dans le brouillard qu’est ton psychisme. Il lui ferait peur, t’en es certaine. Elle ne le comprendrait pas et voudrait l’arranger, le modeler pour qu’il rentre dans ce moule social de la normalité. Normalité, qu’est-ce que t’en as à branler, toi ? T’as pas envie d’être comme tous ces gens. T’aimes pas tous ces codes, ces dictâtes qu’ils voudraient t’imposer. T’aimes pas non plus ce que tu es, paradoxalement. Tu te fais peur parfois, t’es trop sombre, trop dérangée. Mais, c’est ce que tu es. Et, si c’est comme ça, c’est qu’au final ça doit l’être. Pourquoi vouloir changer les choses ? Tout ça, c’est ton fardeau. Ta peine à toi, pour être venue au monde, pour lui avoir pris la vie. Tout ça, c’est une part de ton histoire. Une partie de toi et si on te le retirait, qui tu serais ? Alors que tu te perds dans ta réflexion, que tu pestes intérieurement d’être ici, contrainte et forcée, que tu cherches sur quel terrain tu vas emmener cette fameuse experte pour la perdre loin des recoins sombres de ton esprit, ton regard se pose un blondinet. Probablement noyée sous cette foule de pensées qui filent à toute vitesse dans ta petite tête, tu ne l’as pas vu entré. Un peu trop insistante, sans même t’en rendre compte, tu le détailles de bas en haut. Ton regard est doux, plein de cette innocence qui te caractérise. Tu ne portes aucun jugement. Tu ne te demandes même pas pour quelle raison il est dans cette sale. Ta curiosité, pourtant toujours en éveil, c’est subitement éteinte. Sûrement dû à ton regard trop traînant, il ouvre la bouche. Presque surprise, tu détournes légèrement le regard et un sourire s’esquisse sur ton visage. Tu lui réponds, pleine d’une timidité qui t’es propre. Comme si quelque chose s’était ouvert en toi, tu enchaines les mots, les réponses et tu te surprends même à ricané à ses mots. L’espace d’un instant, qui te parait bien trop court, que peut-être, tu aurais voulu éternel, l’environnement s’efface. Cette salle si stérile et peu accueillante semble pleine d’une chaleur que tu n’as jamais connu auparavant. Une chaleur humaine qui t’emplies le ventre et qui te fait du bien. Beaucoup de bien. Ça te porte presque, sans que tu ne puisses te l’expliquer. C’est comme un peu de bonheur. Ouais, c’est ça, du bonheur. Du bonheur, à ta façon. Seulement, le bonheur ne dure qu’un temps et ça, tu ne le sais que trop bien. Et, tu comprends que ce moment de bonheur là, que cette escapade si lointaine de ses murs est terminée lorsque tu entends le bruit de ses talons claquer au sol. Tu ne comprends toujours pas comment elle est capable de marcher avec des chaussures si hautes, quand toi, t’es à peine capable de tenir quelques heures avec des dix centimètres. Elle a sûrement plus d’habitude, faut dire que ce n’est pas tellement ton truc à toi, tout ça. La porte s’ouvre et ton sourire s’effrite alors qu’elle dit ton prénom. Tu le trouves joli, ton prénom, pourtant, tu détestes qu’il sorte de sa bouche à elle. Ça implique une torture bien trop proche à laquelle tu ne peux échapper. Tu te lèves péniblement, soufflant, disant adieu du regard à ce type dont tu ne connais même pas le prénom. Ce type blond, qui va hanter tes pensées toute cette séance. Ce type qui, à peine as-tu passée cette fameuse porte, te manque.

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() message posté Ven 8 Avr 2016 - 17:03 par Invité
ce choix d'avatar NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 878725457 bienvenue et bon courage pour ta fiche NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 1973890357
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() message posté Ven 8 Avr 2016 - 17:10 par Invité
elle est tellement jolie NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 2941632856
bienvenue parmi nous NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 1922099377 NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 1973890357
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() message posté Ven 8 Avr 2016 - 18:24 par Invité
bienvenue parmi nous NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 1922099377 NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 1973890357
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() message posté Ven 8 Avr 2016 - 18:41 par Invité
J'adore le pseudo NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 2313394760

Bienvenue parmi nous NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 1973890357
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Samia Bukhari
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() message posté Ven 8 Avr 2016 - 18:54 par Samia Bukhari
elle est belle NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 2941632856
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 1419071523 NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 1973890357
N'hésite pas si tu as des questions NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 208687334
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Alycia Hemsworth
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() message posté Ven 8 Avr 2016 - 19:21 par Alycia Hemsworth
Bienvenue NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 1922099377 & bon courage pour ta fiche. NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 208687334
Si tu as besoin, n'hésite surtout pas. NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 1973890357

En attendant d'être validée tu peux venir papoter sur la cb ou faire un tour dans les jeux & le flood pour faire plus ample connaissance avec nous. NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 2336905461 NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 2798736487
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Hazel J. Chase
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() message posté Ven 8 Avr 2016 - 19:48 par Hazel J. Chase
Bienvenue !! Bon courage pour ta fiche !!
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Ven 8 Avr 2016 - 19:49 par Theodore A. Rottenford
Je connais pas ta célébrité mais elle est tellement jolie NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 878725457 Puis le pseudo NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 2555317567
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche NIRVANA + si le bateau coule, si le bateau sombre, j'te suivrais, j'serais comme ton ombre 1922099377
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