We know not well ▬ Joleen

Joleen & Maon  

We know not well
Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres pour Maon puisque désormais il travaille avec son chien anciennement appelé Attila mais maintenant c’est Snoopy même si d’un coup pour un chien policier ça fait tout de suite moins virile. Mais bon, c’est à ce nom qu’il répond alors il ne vaut mieux pas changer ses habitudes surtout que le soir il doit retrouver sa vie de chien sous le nom de Poppy. Il va avoir une double personnalité si Maon commence à l’appeler par son nom initial qu’il a oublié maintenant. En tout cas ça fait plaisir à Maon ne travailler avec le chien. Ce dernier vit encore avec ses maitresses qui sont Joleen et sa fille Poppy mais au moins, le jeune policier peut passer du temps avec lui c’est déjà ça. Autant dire que c’était une très grosse surprise pour Maon lorsqu’il a téléphoné à la jolie vétérinaire afin de lui parler du chien et qu’elle lui a dit qu’elle avait pris la décision de le laisser travailler avec le chien tant qu’il le ramène tous les soirs. Il ne s’attendait pas à cela, il n’est même pas certain qu’il n’aurait osé ne serait-ce que lui souffler l’idée. Il pensait que c’était une trop grosse demande que de demander à ce que le chien soit parfois en danger même si bien entendu ils font en sorte que le chien aille parfaitement bien mais un chien policier reste un chien policier donc les risques existent. En tout cas après le service de ce soir, Maon ne mit pas longtemps à sortir du poste de police. Avec son nouveau coéquipier, ils se relient un jour sur deux pour remplir les dossiers obligatoires et heureusement ce soir il passe son tour. Maon a donc pu rejoindre Joleen chez elle pour lui ramener Snoopy. D’ailleurs il a eu la surprise d’être invité à diner pour manger avec cette dernière et sa fille. Autant dire que les relations semblent moins tendues avec Joleen, faut dire que ce n’était pas la joie entre ces deux-là lorsqu’ils se sont rencontré et pour cause : ils voulaient tous les deux avoir le chien chez eux. Mais bon, Maon s’est fait une raison, il a été absent dans la vie de son chien trop longtemps pour que ce dernier ne se souvienne de lui et puisque lui aussi n’a pas le moindre souvenir concret du temps passé avec le chien, ça aurait été égoïste de le retirer de sa famille. En tout cas l’ambiance a l’air au rendez-vous et il faut dire que la présence de la petite Poppy aide car elle est vraiment adorable cette petite. « Bonne nuit pitchoune, on se reverra sans doute bientôt ! » Avait-il dit à cette dernière alors que Joleen venait d’annoncer qu’il était temps qu’elle la monte dormir puisque la nuit est déjà tombée et que demain elle doit se rendre à l’école. La petite vint lui faire un bisou sur la joue en guise de bonne nuit sous la surprise de ce dernier alors il lui fit un sourire tandis que Joleen l’accompagna dans sa chambre pour qu’elle dorme. En l’absence de la mère de famille, le jeune policier prit l’initiative de débarrasser la table et de remplir le lave-vaisselle. Il est invité ce soir oui mais ce n’est pas pour autant qu’il va mettre les pieds sous la table en voyant son hôte faire tout le boulot. On ne l’a pas élevé ainsi. Il fut rapidement rejoint par Joleen d’ailleurs à qui il offrit un sourire. « Merci de m’avoir invité ce soir, c’était bien sympa et puis même très bon ! » Il n’est pas avare sur les compliments quand ceux-ci sont mérités d’ailleurs il ne s’arrêta pas en si bon chemin « Et ta fille est vraiment adorable, ça a l’air d’être une vraie histoire d’amour entre elle et Snoopy ! » Il a perdu l’habitude de le désigner sous le nom d’Attila désormais, Snoopy est rentré dans son langage courant. En tout cas Joleen ne mentait pas lorsqu’elle lui expliquait l’attachement de la petite envers ce chien et c’est dans des moments comme celui-ci que Maon se rend compte qu’il a pris la décision en laissant le chien ici sans trop grande négociation ni même sans passer par un intermédiaire pour se battre pour la garde. C’était la meilleure chose à faire.


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Joleen & Maon  

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Journée de repos, j’avais eu le temps pour bosser sur des dossiers de crédit qu’on avait avec le cabinet de vétérinaire. Je savais qu’acquérir ma propre boite ne serait pas facile, mais c’était beaucoup de chose à gérer pour être honnête et parfois je ne pensais pas y arriver. Alors, ne bossant pas et n’ayant ni Poppy ou encore Snoopy à m’occuper j’en avais profité pour mettre de l’ordre. J’étais parvenue à la faire bien avant l’heure à laquelle je devais décoller pour aller chercher Poppy à l’école. Snoopy lui rentrerait par ses propres moyens enfin avec Maon qui était son patron ! Mon chien bossait, on avait trouvé un compromis pour le chien qui était nommé bien avant Snoopy, Attila, mais ce dernier avait disparu pour laisser place à un chien d’une petite fille plutôt attachée à ce dernier ! Parfois un peu trop en réalité. Enfin, mes papiers rangés, j’en avais profité pour me prendre une petite heure pour moi avant de filer prendre ma fille à l’école. Un bon bain, un petit verre de vin et de la musique. Ma vie avait bien évoluée depuis l’arrivée et Poppy, j’avais tout fait pour la protéger, pour la rendre heureuse et autant dire que j’étais heureuse d’avoir réussi, elle connaissait l’histoire de son père, elle ne savait juste pas qu’il était vivant et encore moins qu’il était en prison pour avoir tué quelqu’un ! J’espérais toujours que jamais il ne sortirait, mais j’avais peur qu’un jour ce chacal parvienne à s’en sortir, comme il avait réussi à le faire en me battant parfois jusqu’à la mort, mais cette dernière me laissait toujours une chance de m’en sortir. Poppy à la maison et Maon ainsi que Snoopy nous avait rejoint comme tous les soirs depuis deux mois, vu qu’ils bossaient depuis ce temps-là ensemble après tout. Mais ce soir j’avais invité Maon à dîner avec nous, Poppy s’était attachée à lui, il faut dire qu’elle s’attachait rapidement aux hommes qu’elle rencontrait, je savais que c’était sa façon de chercher une figure paternelle dans sa vie. Ce que je ne pouvais pas totalement lui donner pour le moment. Le dîner venait de se passer alors j’annonçais déjà à Poppy qu’il était temps d’aller au lit. «Ma puce faut aller se coucher ! Tu dis au revoir … » Disais-je alors que je regardais Snoopy qui l’attendait déjà en bas des escaliers pour aller dormir avec elle. «Regarde, j’en connais un qui a du trop travailler avec Maon pour être si pressé d’aller au lit ! Ne le faisons pas attendre ! » Je souriais prenant ma fille dans mes bras quand cette dernière eut fini de dire bonne nuit à Maon avec qui elle avait échangé quelques baisers sur la joue pour souhaite une bonne nuit. Je venais de gravir les marches avec elle dans mes bras, la déposant pour qu’elle se brosse les dents devant la salle de bain alors que Snoopy était déjà dans son lit à attendre pour dormir, je m’installais sur le lit, alors que ma fille me rejoignait son doudou en main et elle s’installa entre moi et le chien. J’embrassais sa joue caressant par la même occasion le chien qui quémandait quelques intentions d’amour. «Je vous laisse dormir, ce soir pas d’histoire d’accord mon cœur ? » Demandais-je à ma fille embrassant sa joue alors qu’elle me serrait contre elle. Je finissais par la quitter pour rejoindre Maon qui par grande surprise venait de nettoyer la table et de ranger ma vaisselle dans le lave-vaisselle. «Avec plaisir ! Surtout si après ça vous rangez tous c’est parfait » Lui disais-je. Je continuais de vouvoyez le jeune homme, on ne se connaissait pas et autant dire qu’on avait eu auparavant pas mal de mal à se comprendre sur la garde du chien, mais ça se passait extrêmement mieux à présent. «Oui ils s’aiment tous les deux ! » disais-je avant d’ajouter. «Oui elle est formidable Poppy… vous allez bientôt pouvoir vivre cela avec votre femme ! » Lui rappelais-je en souriant un peu plus. «Je vous propose un café ? » Demandais-je en me servant un thé pour moi.



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Maon a parfois l’impression d’être un parfait inconnu dans sa propre vie et ce n’est pas tous les jours facile à vivre. Quand il rentre ce soir il retrouve sa femme enceinte, il va bientôt être papa et pourtant, quelque chose lui semble inconnu. Il ne sait pas ce que c’est et dans le fond ça le bouffe totalement. Pendant un temps, il a bêtement cru que c’était l’absence de son animal de compagnie à savoir un chien du nom d’Attila qui causait une absence mais non. Même s’il ne le ramène pas à la maison le soir, depuis deux mois il passe pas mal de temps avec lui lorsqu’il travaille puisqu’il a été convenu avec sa nouvelle maitresse que Maon pourrait le prendre pour le boulot tant qu’il le raccompagne le soir. Ça lui va bien ce petit arrangement. Maon aime beaucoup ce chien, il est attaché même si ses anciens souvenirs datant d’avant l’accident n’existent plus dans sa boite crânienne. Et puis faut dire que ça change quand même ses journées de travail avec un chien dans la bande. Maon doit travailler avec un nouveau coéquipier, l’ancien étant parti pour une raison que Maon ignore totalement mis à part quelques imaginations qu’il se fait pour expliquer ce départ avant même qu’il ne se réveille. Enfin bref, il doit bosser avec un nouveau collègue et avec Snoopy, il trouve que ça donne de meilleures humeurs à tous les deux. Comme tous les soirs il doit ramener le chien dans la maison qui est la sienne depuis quelques mois maintenant. C’était une condition pour qu’il vienne travailler avec lui et Maon est le genre de mec à n’avoir qu’une seule parole alors forcément, il ne risque pas de ne pas l’emmener en temps et en heure. A peine arrivé, il avait été accueilli par la fille de Joleen avec une grande gaieté et la maman avait finalement invité le jeune flic à diner. Tout s’est bien déroulé et Maon a très bien mangé. La petite Poppy a fait le spectacle en plus, c’était de très bons moments passés. Une fois seul, il n’avait pas pu s’empêcher de débarrasser la table. C’est le moins qu’il pouvait faire après tout. Il n’avait pas eu à cuisiner, juste à mettre les pieds sous la table. Souriant en voyant la femme revenir, même s’ils se voient presque tous les jours depuis maintenant deux mois lorsqu’il vient chercher le chien ou même le raccompagner le soir, les vouvoiements sont toujours de rigueur. « C’est le moins que je puisse faire » C’est tout à fait normal, il n’aime pas être un invité qui ne fait rien. « Ouais c’est vrai… » Dit-il. Il a bien l’impression d’être un monstre de ne pas penser à son futur enfant. Faut dire que se réveiller du coma et découvrir que votre femme est enceinte et sur le point d’accoucher alors que vous n’avez pas de souvenirs, ça fait quand même un gros choc. Mais bon, une fois que le bébé sera là, il s’y habituera. Par contre, toute cette réflexion vis-à-vis de son futur enfant, il n’en parle pas forcément. « Avec plaisir pour le café » Il n’a pas prévu de rester que pour le diner ou plus tard, il passe le temps comme il vient sans forcément prévenir même s’il faudrait qu’il prévienne au minimum sa femme pour ne pas qu’elle s’inquiète s’il rentre trop tard. Déjà qu’elle n’avait pas l’air ravie lorsqu’il lui a parlé du diner. Regardant finalement autour de lui, c’est-à-dire la décoration en regardant avec plus de détail une question lui vint à l’esprit : « Vous vivez ici depuis longtemps ? » Après tout il n’a pas de souvenirs d’elle mais vu comme la ville de Londres est grande, elle vit peut-être ici depuis toujours sans qu’ils ne se soient croisés non ?  Et puis, en bon policier, il est très curieux. Pourquoi ne pas faire connaissance après tout ? Ils se connaissent depuis un moment maintenant alors autant crever l’abcès même s’ils ne sont pas forcés d’être amis, parler ne coute rien et puis la présence de la brune ne le dérange pas.


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Les hommes pour moi étaient comme des chiens féroces qui avaient tous été mal élevé. J’avais du mal avec eux depuis mon ex, autant dire que ce n’était clairement pas facile à vivre pour moi. Non, je n’y arrivais pas du tout. C’était bête, car comme les chiens, certains étaient méchant et d’autres des crèmes, ça dépendant totalement de comment ils étaient élevés et tout. Mais, je me méfiais de chaque homme parcourant le court de ma vie. Autant dire que le flic présent dans ma vie ne faisait carrément pas exception. Depuis quand des hommes faisant régner la loi n’étaient pas parfois de méchante personne ? Enfin, je ne pouvais pas dire, mais pour le moment Maon me prouvait qu’il était loin d’être dangereux, ou alors son accident et sa perte de mémoire lui avait fait justement oublier cette partie de lui ? Je ne le saurais pas tant que lui, ne le savait pas. Alors, bon autant cesser de réfléchir à ça. Je venais de coucher ma petite puce, cette dernière appréciait l’homme en question, surtout qu’il était d’accord pour l’accord qu’on avait proposé pour Snoopy autrefois connu sous le nom d’Attila. Je ne l’imaginais pas du tout avec une tête d’Attila un prénom bien trop corsé pour ce chien qui était une petite crème. Ma petite Poppy couché, je décidais pour aller rejoindre le jeune homme. À ma grande surprise ce dernier c’était permis de débarrasser la table et de faire la vaisselle, autant dire que j’appréciais le geste, c’était une chose de moins à faire et à me préoccuper. J’aimais bien tout ranger au fur et à mesure, même si durant une longue période suite au départ de celui qui avait rendu l’amour violent, j’avais tout fait n’importe comment, pour me prouver que je pouvais tout faire sans me ramasser une claque dans la face ou autre remarque. « Vous n’étiez pas obligé, mais j’apprécie énormément le geste pour le coup ! » Lui annonçais-je en souriant un peu plus alors que je lui rappelais après son compliment sur ma petite puce. « Vous avez l’air super éloigné de cette histoire d’enfant. Vous … » Je secouais la tête, me donnant à moi-même de me taper. « Désolée … ça ne me regarde pas et je ne devrais pas en parler, mais vous avez l’air super éloigné de votre enfant … ça ne doit pas être facile pour vous … enfin, je me tais maintenant ! » Au plus je parlais, au plus je disais tout et n’importe quoi, je mériterais de me voir couper la langue. Trop sévère, j’avoue. Enfin, je le regardais avant d’aller préparer du café. Le café était en train de couler, alors que je me concentrais à nouveau sur l’homme présent à mes côtés. « Euh … je suis revenue après la naissance de ma fille … j’y vivais avant sa naissance, mais j’ai dû partir ! Je vivais dans la même rue, mais dans une petite maison non loin d’ici … vous savez celle aux briques orange. » C’était la seule maison avec des briques orangés dans la rue, toutes les autres avaient des briques plus rouge qu’orange. Je prenais deux tasses servent les cafés, moi je m’étais du lait avec et du sucre, peut-être un peu trop même. « Vous le prenez noir ou vous voulez quelques choses dans ce dernier ? » Que je lui demandais en souriant. Je le laissais donc améliorer son café ou non comme bon lui semblait, et je me décidais d’aller dans le jardin en prenant le bébé écoute, même si Poppy n’était plus une enfant, j’aimais bien pouvoir savoir si elle allait bien, alors j’avais gardé cette surveillance dont je me servais que pour la nuit et non espionner ma petite puce. « Vous êtes content d’avoir repris votre travail ? » Après tout, c’était rapide de reprendre un tel boulot en sachant qu’il ne savait même pas tout de sa vie mis à part certaines choses. Enfin, moi j’aurais attendu et encore mon boulot était moins dangereux que le sien dans le fond, donc mis à part de la bave de chien, je ne risquais pas de me prendre de balle perdu ou voulu.



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Il se contenta de lui rendre son sourire. Il n’y était pas obligé oui mais il y tenait alors ça ne lui coutait rien mis à part quelques petits efforts. C’est bien mieux que de contempler le mur sans rien faire en attendant qu’elle descende surtout qu’il ne savait pas exactement combien de temps elle allait rester avec sa fille pour qu’elle s’endorme. Il sera bientôt père mais il ne sait pas encore ce genre de chose. Mais bon, non seulement il ne sera pas seul étant donné qu’il y a sa femme mais en prime, son rôle de père évoluera en même temps que le développement de son enfant. En tout cas l’entendre lui dire qu’il a l’air éloigné de cette histoire de paternité lui fait réaliser que ses doutes ne sont pas si invisibles que cela et il se demande vraiment si sa femme le voit. Elle est censée lire en lui comme dans un livre ouvert alors maintenant qu’il y pense il réalise que ça doit la blesser. Mais bon, il ne le fait pas de lui-même. S’il pouvait le choisir, il choisirait d’être totalement à fond dans cette histoire de bébé à venir. « A vrai dire, je n’ai pas vraiment l’habitude de me dire que je vais être papa. Je n’ai pas eu le temps à m’y faire alors que ma femme va bientôt accoucher. Dans ma tête, c’est comme si elle vient de tomber enceinte ! » Dans sa tête c’est très clair mais maintenant qu’il met des mots sur ses pensées, c’est encore moins simple qu’il ne le pensait. « Je ne sais pas pourquoi je vous dis tout ça, j’ai l’impression de ressembler à un monstre ! » Il ne pense pas cela en voyant sa réaction mais bien parce qu’il se considère comme tel avec cette histoire. Maon a l’impression d’être une mauvaise personne et ça ne lui plait pas, pas du tout même. En tout cas il préfère parler avec Joleen d’autres choses. Non seulement ça lui permet de passer sur un autre sujet mais surtout, ça lui permet d’en savoir plus sur la jeune femme qu’il commence peu à peu à connaitre. Ce soir c’est l’occasion de parler de mieux connaitre la personne en face, plus que lorsqu’ils parlaient uniquement du bien-être d’Attila en tout cas. « Oh je vois, ça faire bizarre de revenir après être parti non ? » Il ne pose pas de questions pour en savoir plus, il pourrait avec son âme d’enquêteur mais c’est sa vie privé alors libre à elle de choisir si elle veut en parler. « Oui je vois très bien de quelle maison vous parlez ! » Après tout, c’est là-bas qu’il a eu sa première enquête. C’était une triste histoire d’ailleurs, Maon a plus de mal avec les histoires de violences conjugales par son histoire personnelle. Mais bien sûr, il ne peut pas imaginer que c’était bel et bien Joleen à qui il a conseillé de fuir. Cette histoire restera toujours gravée parce que c’était quand même dur psychologiquement. « Seulement avec deux sucres s’il vous plait » Répondit-il simplement pour son café après l’avoir remercié. Avec cela il sera d’attaque lorsque la caféine fera effet. Allant finalement dans la jardin où ils pourront sans doute discuter sans risquer de réveiller la petite, il se confia. « A vrai dire ça me fait un bien fou je l’avoue. Vous êtes une seule à savoir ça maintenant mais travailler c’est un terrain connu, seuls quelques collègues sont partis ou sont des nouveaux, mais c’est au moins un terrain où je peux travailler sans essayer de me souvenir de telles ou telles choses puisque mes connaissances utiles pour bosser je les tiens d’avant mon… accident. » Parler de son accident n’est jamais facile. Son boulot par contre, vu comment il semble s’ouvrir par le simple fait d’en parler, ça montre à quel point ça fait plaisir d’en parler. « Vous avez toujours voulu être vétérinaire vous ? » Vétérinaire et policier, ce sont souvent les métiers rêvés par les enfants alors peut-être qu’ils sont tous les deux chanceux d’avoir réussi leurs rêves de gosses. Etant certain de ne pas se bruler après que son café ait légèrement refroidit, il prit une gorgée de celui-ci, avec précaution malgré tout.

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Autant dire que ce que Maon avait fait en rangeant la table et ma cuisine m’aidait bien, cela m’éviterait de me rajouter cela à faire avant d’aller me coucher. Juste avant j’avais du repassage à faire, autant dire que ma vie de maman monoparental n’était pas forcément facile à vivre. Non clairement. Je devais tout gérer, mais je n’irais pas non plus m’en plaindre, car j’aurais pu clairement me retrouver avec mon ex, violent et qui sait ce qu’il aurait pu vouloir faire à ma fille ? Le mot notre conjugué avec le mot fille n’était pas possible dans mon vocabulaire. Non, car il n’était pas le père de ma magnifique petite Poppy. Cela était impossible et je ne pourrais clairement pas penser à autre chose. Enfin, bref. J’avais finalement fini par parler de son enfant à venir à Maon, souriant espérant que cela ne le gênait pas. Mais, il vrai qu’il avait une histoire compliqué quand on savait pour son accident et ce qui allait avec. « Je vois. Ça ne doit pas être facile. » Je n’avais pas fini, mais sans vraiment me couper, Maon reprit, mais à vrai dire ce qu’il dit me laissa pratiquement sur les fesses. Je ne voyais pas en quoi il se considérait comme un monstre. Après tout, cela pouvait arriver le fait qu’il soit tombé dans le coma et qu’il est oublié des choses, n’aidait pas. « Non, vous n’êtes pas un monstre. Il vous faut le temps de vous y habituez … je trouve ça pas mauvais pour ma part. Et avec votre femme comment elle vit ça avec vous ? » Que je demandais en le regardant un peu dans les yeux avant de laisser ce dernier migrer sur la télévision qui fonctionnait encore sur la chaine enfant que Poppy avait voulu mettre en dînant. « Vous savez si ce sera une fille ou un garçon ? » Que je le questionnais finalement je me disais que je devais peut être trop immisçant dans sa vie privé. « Pardon, je ne devrais pas vous questionner ainsi. » Que je lui disais en souriant un peu plus. Je lui parlais par la suite de ma vie, du fait que je venais de revenir depuis quelques temps ici, je ne vivais pas loin d’ici à vrai dire, j’aurais pu tenter de retourner dans la maison où j’avais vécu avec mon ex, mais impossible. Je savais que je ne me serais pas sentie à l’aise ou bien là-bas pour élever ma fille. Cela Maon ne le savait pas et comme lui sans doute que je n’avais pas envie de lui confier des choses si personnelles qui me ferait passer pour une femme faible qui avait mis un temps fou avant de se décider de se lancer dans l’idée de partir. « Ah oui vous l’avez déjà vu ? » Je ne pensais pas au fait qu’il aurait pu être un des nombreux flics que les voisins avaient fait venir pour me sauver la vie ou que sais-je encore ce qu’aurait été capable de faire ce dingue avec qui j’avais vécu. Bref, je le regardais finissant par nous préparer de quoi boire. Son café prêt ainsi que ses sucres plongés dedans, je lui donnais prenant ma tasse à moi en m’installant à ses côtés. Dans le jardin il faisait bon, une petite brise venant caresser mon visage, j’écoutais le court récit du jeune homme, tout en glissant ma main dans mes cheveux qui étaient court, avant durant ma vie avec mon ex, ils étaient long, très long, mais j’avais décidé de tout changer pour ne plus être l’ombre de quelqu’un, comme j’avais pu l’être. « Je vois, ça doit vous laisser respirer à chaque fois que vous travaillez et tout ? Alors que chez vous ou avec certains amis ou proche c’est complétement complexe ? » Je tentais d’imaginer, car je n’avais jamais vécu ça et je n’alllais pas le souhaiter mis à part si je venais à perdre ma fille, et encore je ne serais pas sûre de vouloir perdre mes souvenirs avec elle. Enfin, ce n’était pas au programme et tant mieux. « Oui, toujours depusi que j’étais gosse, bon je voulais aussi devenir princesse enfant … et soignez mes sujets qui auraient été des animaux ! » Je n’avais pas bu à ce repas, mais je me laissais aller à de petite confidence malgré cela.


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Passer ce genre de soirée fait clairement du bien à Maon qui a besoin de penser à autre chose. Il a l’impression d’être horrible de penser de la sorte mais bon, parfois il faut savoir penser à soi. C’est le cas par exemple en passant la soirée avec Joleen alors que sa femme l’attend à la maison. Ce n’est pas non plus comme s’il s’agissait de sa maitresse, il a quand même droit d’avoir des amis, qu’importe leur sexe. De toute façon, à moins qu’on lui prouve le contraire, il est un homme libre et il ne fait absolument rien de mal mis à part peut-être éviter la maison familiale. « Ouais, mais bon, je ne peux pas vraiment me plaindre ! Je suis en vie et j’vais avoir un enfant. » Si il peut le faire mais comparé à autre chose, c’est clairement rien de grave. Il n’y a pas de morts, d’harceleur ou quoi que ce soit. Enfin il pense en tout cas que c’est juste une vie de famille compliqué à cause de ses trous de mémoire. Mais bon, il a quand même une bonne situation donc d’autres personnes sont plus à plaindre que lui. « Vous trouvez ? Je sais pas je trouve ça horrible de ne pas être à 100% dans la grossesse de sa femme. A dire vrai, Vous êtes la seule à le savoir. Je n’ose pas vraiment en parler ! » En effet, elle est la seule et unique à savoir. Bon ce n’est pas un scoop, juste une confidence entre amis enfin c’est ce qu’ils sont ? Il ne sait pas, il veut se dire que oui à force de la côtoyer mais c’est vrai qu’ils ne connaissent pas grand-chose l’un de l’autre pour le moment mais peut-être qu’avec le temps ça sera chose réglée. Maon se mit à sourire alors que Joleen s’excusa de sa curiosité. Ca ne le dérange pourtant pas. Ils sont quand même là pour ça. « Faut pas s’excuser mais je ne peux pas vous répondre, je l’ignore. » Sa femme semble persuadée que ça sera une fille si bien qu’il se fait à cette idée mais ils n’ont pas la moindre certitude. Mais bon, il sera très vite fixé. Ne voulant pas uniquement parlé de lui, les questions sur la jeune femme fusent et étonnement, là où elle vivait autrefois, ça lui dit quelque chose. Ce n’est pas le plus merveilleux des souvenirs au contraire mais ça sonnait le début de sa carrière en tant que flic. « Ouais, j’ai une de mes premières affaires là-bas. Le monde est petit c’est marrant ! » Il était l’un des flics responsables de l’affaire qu’il y avait eu mais bon, il ne pense pas du tout qu’elle est la femme qu’il a conseillé de fuir l’homme violent qui partageait sa vie. En même temps il ne peut pas lui souhaité d’avoir vécu ça. Sortant finalement dans le jardin où ils pourraient parler plus aisément. « Exactement, j’suis libre alors que je dois tout le temps réfléchir à essayer de me souvenir ou encore à retenir » C’est quand même un comble de savoir qu’il a l’impression de plus bosser lorsqu’il est à la maison contrairement au travail. C’est l’inverse d’habitude. Maon lâcha un rire à sa réponse. « Je vois, vous aviez de grands rêves, dommage que vous ne l’aviez pas réalisé ! » Un nouveau rire. C’est fou comment on peut être aussi innocent dans nos pensées lorsqu’on est gamin. Le monde est meilleur ou du moins la vision qu’on se le fait lorsqu’on est enfant. Dommage qu’on voit la réalité des choses en grandissant car Maon s’en passerait bien des fois. Finissant sa tasse, il déclara : « C’était sympa comme soirée en tout cas ! » Il ne veut pas forcément partir maintenant mais bon, il n’a pas trop le choix. Il ne doit pas trop tarder et là tout de suite il ignore l’heure qu’il peut être. Demain il bosse tôt, sa femme l’attend alors oui il ne va pas tarder mais bon, il veut quand même remercier la jeune femme pour l’avoir invitée à manger ce soir. Peut-être que la prochaine fois ça sera chez lui, peut-être qui sait, enfin ce n’est pas le moment. Chaque chose en son temps. Il est en tout cas bien content qu’ils aient trouvé un terrain d’entente concernant Attila devenu Snoopy.


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Je ne m’attendais pas à aussi bien m’entendre après notre première rencontre avec Maon. Il faut dire qu’on s’était très bien débattu pour notre chien avec un nom différent. Enfin, je le regardais tentant de comprendre ce qu’il pouvait vivre. Je ne le pourrais sans doute pas, mais qu’importe, tout comme lui, ne pourrait ne pas comprendre ma peur de vivre à nouveau avec un homme. Heureusement, ce n’était pas l’un des sujets, car cela était bel et bien caché pour le moment. Enfin. Je le regardais souriant un peu. « Oui, enfin vous pouvez toujours vous plaindre … tant pis si cela déplait, mais il faut tenter de remonter la pente petit à petit. » Que je lui disais tout en souriant. Je finissais par le regarder alors qu’on continuait de parler, je tentais de prendre sa place dans ses chaussures quelques instants. Mais en vrai, personne n’avait la même réaction qu’x ou même y. Oui, personne ne pourrait savoir vraiment comment tout allait ou se déroulerait ! Ça dépendait de comment la personne répondrait ou agirait après ce coma. Alors, personne ne pouvait juger Maon à mon humble avis, mais forcément énormément de monde le fera. « Elle le comprends ? Vous en parlez avec elle ? » Que je demandais. À force, j’allais passer pour une dingue avec toutes mes questions me trottant dans la tête que je lui annonçais. Mais, je ne voulais que l’aider et rien d’autre. J’avais fini par me rétracter sur une question, le sexe du bébé. Bin, oui j’avais l’impression d’être envahissante et à mon avis ce n’était pas qu’une impression, je l’étais ! Clairement. Je me sentais même mal, mais je n’allais pas le lui dire, juste m’excuser suffirait. Mais, finalement sa réponse me fit sourire et me fit un peu de peine dans le fond pour lui. Je haussais les épaules ne sachant pas vraiment comment faire. « Peut-être que depuis le début avec votre femme vous ne voulez pas le savoir ? » Que je demandais en souriant un peu. Je voulais l’aider, alors j’espérais que cette réponse que je venais d’émettre était la bonne ? Peut-être. Aucune idée et dans le fond je le serais peut-être pas. D’un coup la réponse sur sa première intervention me mis mal, enfin, je finissais par demander tentant de ne pas être grillé. « Vous aviez un partenaire noir non ? » Un propos qui pourrait passer pour raciste, m’enfin. Je souriais attendant sa réponse et je l’écoutais encore de mon mieux en tentant de ne pas le brusquer ou autre. Poppy et Snoopy dormaient paisiblement en haut, alors forcément parler ainsi était assez simple, mais je ne cessais d’imaginer qu’il aurait pu être l’un des hommes qui m’étaient venu me soutenir et dont j’avais finalement refusé leur aide. « Ouai, j’ai rencontré le mauvais garçon … » Que je disais souriant pensant donc au père de ma petite fille. Je regardais le jeune homme. « Oui c’était agréable, mais vous avez une femme qui vous attends à la maison … un jour vous devriez venir nous la présenter … peut être que Snoopy s’en souvient ? » Que je disais souriant un peu en glissant mes doigts dans ma chevelure, et reprenant sa tasse pour la mettre dans l’évier. Je le regardais haussant un peu les épaules. « Vous revenez demain prendre Snoopy ? Je vous aurais bien facilité la vie en vous laissant le prendre là au vu de l’heure tardif, mais je pense que Poppy comme lui serait triste de se séparer. » Il pourrait le comprendre, surtout qu’il avait vu la relation de ces deux-là, autant dire que parfois si je n’étais pas là ça irait aux deux sauf pour manger, enfin … c’était mes deux enfants, même le chien, je l’aimais tout comme ! Les animaux étaient bien plus reconnaissant que les humains de toute façon

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Joleen & Maon  

We know not well
C’est agréable parfois de passer ce genre de soirée. Ici pas de prise de tête, ni même Maon qui essaye encore et encore de se remémorer ses moments passés et oubliés. Juste deux personnes s’entendaient étonnement bien et qui tentent de se connaitre davantage. L’avantage avec Joleen d’après ce qu’il sait en tout cas, c’est qu’il ne la connaissait pas avant son accident, elle n’attend donc pas la moindre lucidité de leurs moments passés ensembles de sa part. Si Maon aime passer du temps avec ses amis, faut quand même avouer que c’est particulièrement fatigant de les voir essayer de le faire s’en souvenirs alors que ça semble impossible, il a eu bien trop de séquelle. « Vous avez parfaitement raison ! » fini-t-il par conclure avec sincérité. C’est vrai, qu’importe ce que les gens en pensent, il a le droit de le faire mais bon, ce n’est pas pour autant qu’il doit baisser les bras. Parler de choses et d’autres avec Joleen le détend, ce n’est pas à n’importe qui qu’il dirait ce genre de chose étant donné qu’il se tait sur certains points avec sa femme ou ses collègues par exemple. « Ah vrai dire je n’ose pas vraiment lui en parler, je le devrais je sais mais je n’ai pas envie qu’elle le prenne mal ou soit blessée » Ce n’est pas pour la blesser qu’il agit de la sorte, il n’agit même pas de la sorte délibérément. C’est ainsi que les choses se passent, voilà tout. Si Maon n’aurait sans doute pas répondu à autant de question, là il le fait avec plaisir. Il se doute que c’est avec un bon fond qu’elle demande tout ceci. Il sourit à ses remarques tout simplement, n’ajoutant rien, ne sachant comment il a pris cette grossesse, s’il l’a crié à la terre entière, s’il a pleuré ou tout autre réaction, il l’ignore. « Oui on a travaillé pendant des années ensembles on… Comment vous savez ? » Il s’interroge. Il a finalement une petite idée, s’il associe toutes les choses mais il n’a pas envie d’avoir raison. Il n’a pas envie qu’elle ait vécu ce genre de chose. Alors il se ment à lui-même, vaut mieux cela que de se faire des films pour rien. Mais avec ce qu’elle rajoute à la suite, parlant de mauvais garçons, ça lui fait encore et encore réfléchir sur le sujet. Et si elle n’était la femme qu’il avait conseillé de quitter la ville ? C’est le genre de chose qu’on ne souhaite à personne. Sa mère ayant connu cela, il a toujours mis un poids d’honneur à aider les femmes dans ce genre de situation, c’est pourquoi il souhaite se tromper que Joleen au moins n’ait pas été victime de ce genre d’atrocité. Malheureusement, ça ne repose pas entre ses mains même s’il le souhaite fort. « Ouais ça pourrait être sympa un de ces soirs ! » Il ne sait pas si sa femme elle aimerait, elle n’a pas vraiment entendu parler d’elle en même temps, ce qu’il devrait avoir honte au fond. Ce n’est pas un mensonge, juste qu’il omet de lui dire que c’est chez une femme chez qui il est ce soir. Pourtant c’est platonique donc elle n’aurait pas de souci à se faire. « Oui je passe demain, à l’heure de d’habitude ? Maintenant que j’ai vu la complicité qu’ils ont tous les deux, je ne pense pas que je serais capable de les séparer ! » Et dire qu’il y a quelques semaines à peine il était prêt à aller devant le tribunal pour récupérer la garde de son chien. Aujourd’hui il en serait sans doute incapable. « Si ça vous arrange je pourrais emmener Poppy à l’école pourquoi pas, je passe devant ! » Ca peut être bizarre mais c’est une proposition pleine de bonnes intentions, il veut juste être utile et puis elle est attachante cette petite.

LUCKYRED

Joleen & Maon  

We know not well
Parler avec un adulte le soir était assez plaisant pour dire vrai. Je ne pourrais pas dire le contraire. J’appréciais même cela dans le fond. C’était agréable et sympathique, même si je me doutais bel et bien que rien ne pourrait faire ou même obliger le jeune homme à me tenir compagnie fort longtemps. Mais, cette soirée était sympathique. Enfin, je regardais le jeune homme souriant un peu plus. « J’aime beaucoup entendre cela ! » Que je disais amusée. J’aimais bien avoir raison, mais étais-je la seule ? Ô non c’était rarement le cas de croiser des personnes aimant avoir tort. Fallait se le dire dans le fond, que c’était plus agréable d’avoir raison que non. « Elle le sera sans doute encore plus si vous ne faites pas en sorte qu’elle le sache. Il vous faut vider votre sac pour que tout ce passe parfaitement. » Je pourrais presque passer pour un flic. Mais, ce n’est pas le cas, je m’inquiète juste pour ce jeune homme, ce dernier avait besoin d’aide et je voulais le faire. Il n’avait pas l’air bien méchant tout au contraire et c’était sympathique dans le fond que de l’aider. Quand finalement on parle de sa première mission en tant que flic, je m’interroge parfaitement sur le fait que ce soit lui l’homme en question qui m’ait interrogé sur le fait d’être une femme frappée. Je l’écoutais me répondre à mon interrogation. Non, pas dans l’envie de lui dire que j’étais la première victime. Non, je ne voulais pas faire ça. Tout autant dire que je ne voulais clairement pas avouer que c’était moi. Non, je ne voulais pas du tout me retrouver à parler de mon passé, même si c’était forcément le cas, sauf que Maon ne le savait pas du tout. « Un pressentiment ! » J’allais passer pour une vieille sorcière avec mes dires sur ce fameux pressentiment qui n’en était pas du tout un. Je finissais par changer e sujet, pensant à inviter le couple à venir manger, histoire peut être que sa femme ne croit pas que je tente de me gérer son mari ou autre chose du style. Je n’étais pas ainsi et j’étais plutôt réglo à ce niveau-là. « Merci pour eux ! Et oui à la même heure que d’habitude ce sera parfait ! » Que je disais en souriant un peu plus tout en glissant ma main dans mes cheveux et finissant par accompagner le jeune homme à la porte après lui avoir laissé le temps de prendre ses affaires. Je souriais à cette proposition qu’il venait de me faire secouant la tête positivement et laissant un petit sourire se poser sur mes lèvres. « Oui, c’est une bonne idée. J’apprécie la proposition ! » Que je lui disais en souriant et ouvrant la porte. « Rentrez bien et bonne nuit ! À demain Maon dormez bien. » Que je lui disais le laissant partir et l’observant le faire, je finissais par fermer ma porte quand je ne le vu plus dans l’escalier. _ FIN

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