"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici your face is my heart and the love of you my soul + rocky  2979874845 your face is my heart and the love of you my soul + rocky  1973890357
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() message posté Ven 4 Mar 2016 - 15:54 par Invité
It starts out the same, but then, after a moment, suddenly it's as though I've a living flame in my arms. And I want to throw myself into it and be consumed. ✻✻✻ Quelque chose la réveille. Quelque chose de lumineux et chaud, qui chatouille péniblement ses paupières. Vicky ouvre l’œil gauche avec difficulté, puis le droit, se retrouvant aveuglé par la lumière du jour. C’était donc ça. Le rideau épais de la chambre d’hôtel était mal fermé, permettant à un rayon de soleil de s’y être faufilé. La pièce était donc à moitié plongée dans la pénombre. Elle attrapa aveuglement un coussin sur le lit pour le mettre sur son visage et ainsi bloquer la lumière. Mais ça n’allait toujours pas. Sa tête allait exploser. Elle avait l’impression qu’un concours de tambours prenait place à l’intérieur de son crâne. Sa gorge était sèche, et sa bouche pâteuse. Et en plus de ça, elle avait une envie folle de faire pipi. C’est avec un grognement qu’elle quitta le confort de son lit (elle n’avait jamais dormi dans un lit aussi moelleux) pour regagner la salle de bain. Elle s’était peut-être levée trop vite, parce que la pièce tournait dangereusement, son estomac tournait, tout tournait. Elle prit une grande inspiration pour essayer de calmer la nausée. Puis une autre, puis encore une, jusqu’à ce que l’envie de vomir disparaisse. Ses pieds l’emmenèrent en autopilote jusqu’à la salle de bain, pour faire son petit business. Sur le chemin pour retourner se coucher, Vicky s’arrêta devant le miroir pour constater les dégâts. Un petit hoquet de surprise s’échappa d’entre ses lèvres en regardant son reflet dans le miroir. Ses cheveux étaient tellement en bataille, qu’elle en avait peur de les coiffer. Son effet smoky eyes appliqué la veille avait laissé place à des yeux de panda. C’est également avec étonnement qu’elle constata qu’elle ne portait plus la même tenue qu’hier soir. Bizarre. En tout cas, ce n’était pas glorieux tout ça. En attrapant sa brosse à dent, elle remarqua un bijou qu’elle ne possédait pas avant. Un bracelet, avec deux initiales accrochées dessus ; un R et un V. Un sourire se dessina au coin de ses lèvres, se disant que l’alcool faisait vraiment faire des choses niaises, parfois. Elle se brossa rapidement les dents, puis retourna dans la chambre.

Son regard balaya la pièce. Robin était étendu de tout son long sur le lit, le même bracelet qu’elle au poignet, à plat ventre, chemise ouverte et sans pantalon. Une de ses jambes pendait en dehors du lit. Il était mignon. Son cœur s’emballa, comme à chaque fois qu’elle posait les yeux sur lui. La semaine ici avait été longue, et compliquée. Il avait travaillé plus que ce qui était prévu, limitant leur temps ensemble. Ils s’étaient disputés, d’ailleurs, à ce sujet. Elle se sentait délaissée, et lui ne pouvait rien faire d’autre. Loin de leur séjour à Cornwall, loin de l’atmosphère cosy et romantique. Hier soir, cependant, c’était leur dernière soirée, la dernière qu’ils pouvaient vraiment passer ensemble. Et évidemment, elle ne s’en souvenait pas. C’était le trou noir complet. Les détails de la soirée étaient flous. La seule chose dont elle était sûre, c’était que l’alcool avait coulé à flot. C’était frustrant. Ses yeux continuèrent leur exploration pour finalement venir se poser sur ce qui ressemblait à une enveloppe, posée sur le lit. A l’intérieur se trouvaient des polaroïds et un bout de papier. Plus elle examinait les photos, plus son front se plissait. Les clichés pouvaient ressembler à de banales photos de couples, sauf pour le voile et le bouquet de fleurs qu’elle tenait, ainsi que le sosie d’Elvis derrière eux. Le fond avait tout l’air d’être une chapelle. Ça ne pouvait pas…ils ne s’étaient pas…non. Elle secoua la tête, se disant simplement qu’ils avaient dû se moquer des couples qui se marient ici, à Vegas, avec le sosie du King ou de Marilyn Monroe. Elle continua d’observer les polaroïds, un sourire aux lèvres, avant de déplier le bout de papier resté dans l’enveloppe. Sa gorge se noua. La nausée remontait au fur et à mesure qu’elle lisait ce qui était écrit. Toutes les inspirations du monde ne faisaient rien pour calmer les battements de son cœur. Un contrat de mariage. Il faisait chaud, très chaud. D’une main tremblante, elle tenta d’ouvrir la fenêtre. Sauf qu’à Vegas, on ne pouvait pas ouvrir les fenêtres. Son regard se posa sur Robin, sur son bracelet, puis sur le sien, puis sur le contrat qu’elle avait laissé traîner sur le lit. D’un pas rapide, elle se retrouva au chevet de son petit ami pour le secouer avec brutalité. « Robin, réveille-toi !! »  

✻✻✻
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Robin T. Lawford
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() message posté Ven 11 Mar 2016 - 22:14 par Robin T. Lawford

« Robin, réveille-toi !! »   La voix de Victoria me parvenait au creux de mes oreilles comme un chant lointain. Je grommelai quelques mots sans répondre à son appel. Ce ne fut qu’après qu’elle m’ait secouée à plusieurs reprises que je daignais enfin lever la tête vers elle. Je grimaçai en sentant ma tête tourner. Celle-ci semblait être sur le point d’exploser à tout moment. Je dû cligner deux, trois fois des yeux avant d’apercevoir clairement le visage de Vicky. Un sourire se dessina instantanément sur mes lèvres. « Tu as une tête horrible… mais t’es toujours la plus belle. » clamai-je encore à moitié endormi. La fine lueur du jour faisait briller ses yeux couleurs olive. Son maquillage avait beau avoir coulé sous ses yeux et les traits tirés de son visage témoignaient de la fatigue due à une nuit bien agitée, mais même ainsi je ne pouvais m’empêcher de penser que c’était la plus belle. A mes yeux, elle était la plus belle. Je lui adressai un autre sourire avant de me retourner nonchalamment. « Laisse-moi dormir, je suis crevé ! » dis-je en reposant ma tête sur l’oreiller. La soirée de la veille avait dû être mouvementée et ce n’était pas les souvenirs de cette dite soirée qui me faisaient penser cela, mais ce bon vieux mal de crâne qui annonçait une gueule de bois comme je n’en avais pas eu depuis bien longtemps. Je remontai la couverture sur ma tête pour chasser les rayons du soleil qui s’échappaient de la fenêtre et qui rendait mon mal de tête encore plus difficile à supporter, et tentai de me rendormir. La semaine passée ici avait été plus compliquée que je ne l’aurais pensé. Aussi bien sur le plan professionnel que personnel. Nous nous étions disputé, Victoria et moi. Et ce à plusieurs reprises. Ce n’était pas de simples querelles sur un sujet sans réelle importance, c’était le genre de disputes qui remettait tout en question. Le genre de disputes qui faisait mal et qui faisait dire des choses que l’on ne pensait pas. Nous avions finis par régler nos problèmes, mais je continuais à m’en vouloir de lui avoir fait des promesses que je n’avais pu tenir, peut-être même plus qu’elle ne m’en voulait elle. Lorsque je lui avais proposé de m’accompagner, je ne m’attendais pas à être autant pris. Je savais que j’allais avoir des responsabilités, ce n’était pas des vacances, mais un séminaire professionnel. Cependant j’avais naïvement cru qu’en lui demandant de m’accompagner nous allions pouvoir passer plus de temps ensemble qu’on en avait passé ces dernières semaines à Londres. Mais c’était une grossière erreur. Les réunions, les conférences et les repas n’avaient fait que s’enchaîner les uns après les autres. Je n’avais pu y échapper et Victoria avait finie par se sentir délaissée et ce, à juste titre. J’avais insisté pour qu’elle m’accompagne parce qu’égoïstement, je ne voulais pas passer une semaine entière sur un autre continent, aussi loin d’elle. Je la voulais près de moi. A chaque instant. Parce que c’était l’effet qu’elle avait sur moi, je me sentais tellement mieux lorsque je pouvais lire un sourire sur son visage, le matin en me réveillant. Mais les moments que nous avions passés ensemble s’étaient faits rares. Si au début j’avais vu dans ce voyage une chance pour nous deux de nous retrouver, j’avais fini par croire qu’il n’avait en réalité fait que nous éloigner. Las Vegas n’avait rien à voir avec Cornwall. Ici tout était différent, ce n’était pas la même atmosphère, pas la même ambiance. Ici nous ne pouvions pas créer cette bulle que l’on avait réussi à créer lors de nos premières vacances ensemble. Cet endroit ne nous ressemblait pas, loin de là. C’était pour cette raison que cette dernière soirée à Vegas était aussi importante à mes yeux, je voulais me rattraper auprès d’elle. Je voulais retrouver cette complicité que l’on avait l’habitude d’avoir et qui nous avait manqué durant tout notre séjour.

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() message posté Dim 13 Mar 2016 - 22:37 par Invité
It starts out the same, but then, after a moment, suddenly it's as though I've a living flame in my arms. And I want to throw myself into it and be consumed. ✻✻✻ Robin avait le sommeil lourd. Très lourd. Elle l’avait déjà remarqué quand ils étaient à Cornwall. Si ce n’était pas le bip bip incessant de son biper, combiné aux vibrations que ce dernier émettait, il ne se réveillait pas facilement. Voire, pas du tout. Un char d’assaut pourrait défoncer le mur et rentrer dans la pièce, il ne froncerait même pas un sourcil. C’était frustrant, énervant. Aujourd’hui, particulièrement. Le bout de papier gisant à quelques mètres d’eux sur le sol. Il la narguait. C’est limite si il ne rigolait pas. Ce bout de papier. Et Robin qui ne bougeait pas. Un grognement de frustration s’échappa du fond de sa gorge. Sa main agrippa plus fermement l’épaule de Robin pour le secouer vigoureusement. Le soulagement fut immense quand il leva finalement la tête pour la regarder. La lumière devait l’aveugler à en juger par la tête qu’il faisait. Ou alors la nuit – probablement – agitée qu’ils avaient passée, avait autant d’effet sur lui. « Tu as une tête horrible… mais t’es toujours la plus belle. » Déclara-t-il, ses mots lents, le sommeil bien présent dans ses paroles. Vicky n’arrivait même pas à lui sourire, alors que c'était un beau compliment. Le choc de la découverte qu’elle venait de faire n’était pas passé. Noir sur blanc, c’était écrit noir sur blanc. Un mariage. Une déclaration d’amour faite devant un sosie minable d’Elvis. Un amour qu’ils ne s’étaient pas déclarés, un amour que Victoria n’était pas sûre de ressentir. Ses sentiments se mélangeaient. Son cœur battait un peu plus vite quand elle était à ses côtés, ses yeux brillaient tellement qu’ils pouvaient rivaliser avec la lumière d’une étoile. Un sourire béat apparaissait sur son visage à chaque fois qu’il parlait. Il lui faisait ressentir des choses qu’elle n’avait jamais ressenties. Elle n’imaginait plus un monde sans lui. Mais était-ce de l’amour ? Leur relation n’était pas simple, pas aussi simple qu’au début. Pas aussi simple qu’à Cornwall. Là-bas, ils étaient comme dans un cocon. Rien ne semblait pouvoir les atteindre. Mais la réalité était tout autre. Le travail de Robin lui prenait plus de temps qu’elle l’aurait imaginé. Il était dépassé. Elle était dépassée. Et il ne se réveillait toujours pas !  « Laisse-moi dormir, je suis crevé ! » Vicky le regarda refermer les yeux, impuissante. Quel affront ! Elle aussi, elle était crevée. Il était hors de question qu’elle gère ça toute seule. « Non, non, non ! Réveille-toi ! » Ses mains se posèrent sur ses hanches. Prenant rapidement une décision, elle décida d’aller ouvrir les rideaux épais de la chambre. Elle tira chaque rideau pour laisser rentrer la lumière. Ses yeux se plissèrent face à la luminosité plus qu’aveuglante. Le soleil était à son zénith et aucun nuage à l’horizon ne viendrait troubler ça. La douceur du climat était la seule chose qui lui manquerait. Vegas était une ville de débauche et de décadence. Par définition, c’était une ville qui aurait pu lui convenir. Vicky aimait la débauche et la décadence. Se laisser aller dans tous les sens, profiter, boire plus que de raison…elle aimait ça. Moins qu’avant, parce qu’elle avait mûrie. Moins maintenant qu’elle s’était mariée bêtement. Par erreur. Un rayon de soleil vint illuminer une des lettres du bracelet qu’elle avait au poignet. Lui, aussi, la narguait. Une preuve de plus qu’elle ne nageait pas en plein rêve. D’un geste rapide, elle retira entièrement la couette épaisse pour la jeter sur le sol, laissant le fraicheur de la pièce secouer un peu Robin. « Debout ! » S’écria-t-elle, le secouant à nouveau. Il marmonna quelque chose que Vicky n’arriva pas à percevoir. La jeune femme commençait à perdre patience. La panique ne se dissipait pas. Elle pouvait sentir son cœur battre dans ses tempes, battre à une allure qui affolerait un cardiologue. Malgré la climatisation dans la pièce, des gouttes de sueur perlaient sur son front. Son souffle était saccadé. Il ne manquerait plus qu’elle perde connaissance. Et Robin qui ne remuait toujours pas. Elle s’assit sur un fauteuil face au lit pour reprendre son souffle. « Robin…on est mariés. Mariés. » Murmura-t-elle finalement, brisant le silence de la pièce, persuadée de ne parler qu’aux murs.
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() message posté Mar 15 Mar 2016 - 22:29 par Robin T. Lawford

Je m’étais retourné, laissant Victoria en plan et laissant la fatigue prendre le dessus. J’ignorais ce que l’on avait bien pu faire la veille, mais il fallait croire que je commençais à devenir trop vieux pour ça, si je n’étais même plus capable de me réveiller alors que le soleil s’était probablement levé depuis un moment déjà. La couette remontée sur la tête, j’entendais à peine les paroles de ma petite amie. Elle venait de murmurer quelques mots, mais je n’y prêtai pas attention, préférant finir ma nuit de sommeil. Je l’entendis cependant s’éloigner et faire quelques pas à l’intérieur de la chambre. J’ignorais si c’était l’imminence du départ qui la rendait nerveuse, mais l’entendre chahuter dans tous les sens ne faisait qu’aggraver mon mal de tête. Les rayons du soleil devinrent plus intenses, traversant l’épaisseur de la couette et m’obligeant à plisser un peu plus les paupières pour espérer retrouver la pénombre dans laquelle était plongée la chambre quelques instants plus tôt. Une soudaine sensation de froid me réveilla et je relevai subitement la tête pour constater que la couette jonchait au sol, à côté des pieds de Victoria. « Putain, Vick’ ! » lâchai-je involontairement en attrapant l’oreiller sous ma tête pour venir faire un barrage entre les rayons du soleil et mes yeux. « Debout ! » s’écria-t-elle. Je secouai la tête avant de me redresser pour venir m’asseoir et m’adosser contre la tête du lit. D’un geste las, je vins frotter mon visage entre mes mains pour tenter de retrouver mes esprits. « Qu’est-ce qu’il t’arrive ? » demandai-je doucement en me penchant pour attraper ma montre sur la table de nuit et vérifier qu’on n’était pas sur le point de rater notre embarcation – ce qui expliquerait sans doute son comportement. Un léger tintement attira mon attention sur mon poignet. Je portais un bracelet auquel était accrochées deux lettres en pendentif. Je levai les yeux au ciel, un sourire amusé se dessinant instinctivement sur mes lèvres. « R et V… C’est pas un peu kitsch ? C’est toi qui m’as forcé à mettre ça ? » Plaisantai-je en retournant mon attention sur elle. Ses traits étaient tiraient et elle affichait un air sérieux. Bien trop sérieux pour passer à côté. Mon sourire s’effaça et je me redressai pour venir glisser mes pieds hors du lit. Je la fixais en silence et suivis ses gestes du regard, alors qu’elle venait prendre place sur le fauteuil face au lit. « Mon cœur tu me fais peur… est-ce que ça va ? » demandai-je, inquiet. Elle était à la fois nerveuse et étrangement calme, ça ne lui ressemblait pas. « Robin…on est mariés. Mariés. » Je fronçai les sourcils et secouai la tête à la négative. Un rire s’échappa d’entre mes lèvres. « Quoi… attends, quoi ? » Si c’était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour que je me réveille, c’était bien joué parce qu’à présent j'étais bel et bien réveillé. Mariés. Je scrutais son visage, cherchant à détecter le moindre signe qui pourrait m’indiquer qu’il s’agissait d’une blague. Une blague de mauvais goût, mais une blague malgré tout. Parce que c’était tout ce que ça pouvait être. Une blague. Si nous nous étions mariés, j’en aurais forcément gardé le souvenir. Mais sur son visage je ne voyais pas de sourire, pas de mimiques, je ne la voyais pas pincer discrètement sa lèvre comme elle avait l’habitude de le faire lorsqu’elle me faisait marcher. Aucun signe ne m’indiquait que ce qu’elle disait était faux. Les traits de son visage étaient toujours tirés et des gouttes de sueurs s’étaient même misent à perler sur son front. « Vicky ? » dis-je dans un murmure. J’attendais un signe de sa part, une réaction. Qu’elle me dise que ce n’était pas vrai. Parce que ça ne pouvait l’être.

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() message posté Dim 27 Mar 2016 - 21:29 par Invité
It starts out the same, but then, after a moment, suddenly it's as though I've a living flame in my arms. And I want to throw myself into it and be consumed. ✻✻✻Elle se sentait mal de l’avoir réveillé si brutalement. Mal de lui voler des heures de sommeil, qui étaient plus que précieuses. « Putain, Vick’ ! » Elle grimaça involontairement face au ton de sa voix. Clairement, il n’était pas ravi. Mais elle avait besoin qu’il se lève, qu’il se réveille, qu’il soit conscient, qu’il lui parle, qu’il la rassure. Elle avait besoin de lui, là, tout de suite. Un soupire de soulagement s’échappa d’entre ses lèvres quand il s’assit finalement et s’adossa contre la tête de lit. « Qu’est-ce qu’il t’arrive ? » Les mots étaient comme coincés au fond de sa gorge. Aucun son ne sortit de sa bouche. Elle était paralysée, effrayée. La panique la rendait agitée, nerveuse, inconsciente. Ses nerfs étaient à vif. Elle n’avait aucune patience.  « R et V… C’est pas un peu kitsch ? C’est toi qui m’as forcé à mettre ça ? » Son attention se reporta sur le bracelet qu’il avait au poignet. Le même que le sien, mais en noir. Une couleur plus neutre, plus virile qu’un mauve pâle. C’était la seule différence. A part ça, ils portaient exactement le même bracelet. Sauf que Robin ignorait encore la signification. Son rythme cardiaque ne ralentissait pas. Elle avait chaud, trop chaud. Si elle ne se calmait pas rapidement, elle avait peur de tourner de l’œil. Heureusement pour elle, l’homme qu’elle venait d’épouser était chirurgien, elle était entre de bonnes mains. L’homme qu’elle venait d’épouser. Elle secoua la tête, se réprimandant intérieurement, pour accentuer elle-même sa propre panique. Son regard croisa le sien brièvement. La confusion colorait les traits de son visage. Mais cette dernière se dissipa rapidement pour laisser place à l’inquiétude. « Mon cœur tu me fais peur… est-ce que ça va ? » Ses yeux suivaient le mouvement de ses lèvres, mais elle n’entendait rien. Son esprit était ailleurs. Sur leurs bracelets, sur le contrat de mariage, sur les photos, sur le sosie ridicule du King, sur cette foutue ville, sur ce foutu séminaire. Les mots sortirent finalement. Elle parla, elle lui annonça la nouvelle. Le mot mariés avait un goût amer dans sa bouche. Robin rigola, comme si la situation était amusante. Comme si ils ne venaient pas de commettre une grosse erreur. « Quoi… attends, quoi ? » Robin détaillait les traits de son visage ; à la sueur qui perlait sur son front, aux yeux ronds qu’elle faisait, à la courbe négative que formait sa bouche. Il cherchait probablement le signe distinctif qu’elle faisait quand elle mentait, ce petit pincement de lèvre et ce petit retroussement de nez. Qu’elle lui faisait une mauvaise blague. Oh, comme elle aurait aimé que ce soit une blague. « Vicky ? » Dit-il dans un murmure. Elle soupira, passant une main dans ses cheveux. Le mascara, qui avait coulé pendant la nuit, commençait à lui brûler les yeux. Sa main forma un poing, qu’elle frotta contre un de ses yeux. Mauvaise idée. Son œil s’embua face au picotement que son geste avait provoqué. Robin attendait toujours un signe, un mot de sa part. Quelque chose. Elle se leva du fauteuil pour ramasser le contrat de mariage qui traînait au milieu du lit. L’enveloppe qui contenait les polaroïds se trouvait à quelques centimètres de ce fichu bout de papier. Elle la ramassa et retourna auprès de Robin, sur le fauteuil. « Regarde ! C’est écrit noir sur blanc ! Et les photos… » Souffla-t-elle, doucement, incapable de terminer sa phrase. Les images parlaient d'elles-même, de toute façon. Elle déposa le contrat de mariage dans sa main. Leurs deux noms étaient écrits fièrement à l’encre noire, bien que les lettres n’étaient pas nettes. Sûrement pour accentuer le fait qu’ils n’avaient pas les idées claires. Ses doigts ouvrirent l’enveloppe pour en sortir deux photos. Son regard les contempla. Dans un autre contexte, genre Halloween, les photos étaient belles. « On a fait une bêtise, Robin, une énorme bêtise. » Sa main se ferma autour de son poignet, et ses doigts firent pression dessus. La panique commença à se dissiper, bien qu’elle était encore présente. « Tu trouves ça toujours drôle ? » S’enquit-elle finalement.
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() message posté Sam 9 Avr 2016 - 23:13 par Robin T. Lawford

Je détaillai le visage de Vicky avec insistance, je ne pouvais croire que ce qu’elle disait était vrai. On était peut-être cons parfois, mais pas au point de se marier à Vegas comme dans ces comédies américaines. C’était une blague, s’en était forcément une. Et pourtant, je ne connaissais que trop bien les expressions de ma petite amie. Je savais reconnaitre lorsqu’elle plaisantait ou non, lorsqu’elle était en colère ou vexée. J’avais appris à déchiffrer ses mimiques, mais en cet instant il n’y avait aucun signe sur son visage pouvant m’affirmer que tout ceci n’était qu’une plaisanterie. Elle affichait un air effaré que je ne lui connaissais pas. J’attendais qu’elle parle, qu’elle réagisse, mais elle resta silencieuse jusqu’à ce qu’elle se lève pour venir ramasser une enveloppe et un bout de papier qui jonchaient au sol. Elle revint s’asseoir face à moi et mon regard se perdit dans le sien.  « Regarde ! C’est écrit noir sur blanc ! Et les photos… » Ce ne fut que lorsqu’elle approcha sa main de la mienne pour y déposer le papier, que je remarquai que l’on portait le même bracelet. A la seule différence que le sien était de couleur mauve. Mon regard glissa machinalement sur le mien, puis de nouveau sur le sien pour venir enfin croiser une nouvelle fois son regard. C’était tellement cliché. Tellement ridicule. Ça ne nous ressemblait pas. Je glissai enfin les yeux sur le papier qu’elle venait de me confier. Contrat de mariage. Nos deux noms étaient inscrits dessus. Nos noms complets. On avait signés ce document, le rendant certainement officiel. Je secouai la tête nerveusement. C’était écrit noir sur blanc et pourtant je persistais à croire que tout ceci n’était pas vrai. On ne pouvait pas s’être mariés. Pas comme ça. Pas sur un coup de tête. Pas sans s’en rappeler. Elle sortit les photos de l’enveloppe et je tendis une main pour les attraper. On avait l’air heureux, insouciants. C’était le genre de photo qui généralement arrivait à me sourire. Mais la petite Chapel dans laquelle on se trouvait et la présence du King, m’empêchaient de sourire. Ces photos ne faisaient que confirmer ce qui était inscrit sur le document. Nous nous étions mariés la nuit dernière. C’était bel et bien réel. « On a fait une bêtise, Robin, une énorme bêtise. » Sa main vint se serrer autour de mon poignet et je relevai la tête vers elle. « Tu trouves ça toujours drôle ? » Drôle ?. Non, loin de là. Toute cette histoire n’avait rien d’amusant. On avait fait une bêtise et pas des moindre. Le genre de bêtise qui avait un impact sur notre relation. J’ouvris la bouche, mais aucun son ne semblait vouloir en sortir. Mariés. Je secouai la tête comme pour me sortir ce mot de la tête, mais plus j’essayais plus il se montrait présent. J’avais du mal à réaliser l’ampleur de la situation. On avait fait une bêtise, mais nous allions arranger ça. Il y avait une solution. Il y en avait forcément une. Je me relevai brusquement et avançai vers le centre de la chambre. Je tournai en rond, comme si faire les cent pas pouvait m’aider à réfléchir. Je m’arrêtai soudainement et reportai mon attention sur Vicky. « Okay, on est mariés, mais…c’est pas grave, ça aurait pu être pire…. Ouais ça aurait pu être pire, j’aurais pu épouser Elvis et toi tu aurais pu épouser… » Mon regard glissa sur la photographie entre mes mains. « …ce gars complètement défoncé en arrière-plan qui… je ne veux même pas savoir ce qu’il est en train de faire. » Déclarai-je en relevant la tête vers Victoria. « C’est pas grave, des gens se marient tous les jours, personne n’est mort à cause de ça… » Clamai-je comme s’il s’agissait d’une évidence. « Oh mais putain qu’est-ce que je raconte. » Je passai une main sur mes yeux et pris une longue inspiration avant de retourner près de ma petite-amie. Je m’accroupis près d’elle et vins attraper sa main. Mon pouce caressa machinalement le dos de celle-ci et je vins plonger mon regard dans le sien. « On va régler ça. » soufflai-je doucement, mes propos sonnant plus comme une interrogation que comme une affirmation.



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() message posté Dim 10 Avr 2016 - 19:07 par Invité
It starts out the same, but then, after a moment, suddenly it's as though I've a living flame in my arms. And I want to throw myself into it and be consumed. ✻✻✻ Sa tête allait exploser. Elle avait l’impression que sa boite crânienne était remplie de coton, à la place de la matière grise habituellement. Ses pensées se mélangeaient, ses interrogations restaient sans réponses. C’était un désastre. Un désastre. Ses yeux noisettes suivaient machinalement les mouvements de son petit ami. Il ne parlait plus, il ne disait rien. La compréhension pouvait se lire sur son visage, ainsi que dans son comportement. Il faisait les cent pas, il tournait en rond. Il la rendait encore plus nerveuse, accentuant sa propre détresse. Robin savait la rassurer. Ses mots, ses gestes l’apaisaient. Il la connaissait tellement bien qu’il avait la capacité de faire ça. Elle en avait besoin maintenant. Mais l’annonce de leur mariage – de cette erreur – l’avait autant secoué qu’elle. Son regard se posa sur quelques photos tombées de l’enveloppe. Le bonheur sur leurs visages était indéniable. Même un idiot pouvait le voir. Ses yeux brillaient, et le sourire de Robin était tellement large qu’il était presque aveuglant. Le décor, la chapelle, le sosie du King, leurs vêtements…tout était mis en scène, et pourtant le bout de papier que tenait Robin était la preuve que ce n’était pas un rêve. Elle soupira, passant une main dans ses cheveux d’un geste las. Ses doigts restèrent coincés dans quelques nœuds et son front se plissa. Elle avait besoin d’une douche, et rapidement. L’eau brulante ne pouvait que lui faire du bien. La voix de Robin la sortit de ses rêveries. « Okay, on est mariés, mais…c’est pas grave, ça aurait pu être pire…. Ouais ça aurait pu être pire, j’aurais pu épouser Elvis et toi tu aurais pu épouser… » Un inconnu ? Une inconnue ? Marilyn ? C’est sur que dans leur malheur, ils avaient eu de la chance quelque part. « …ce gars complètement défoncé en arrière-plan qui… je ne veux même pas savoir ce qu’il est en train de faire. » Son attention se reporta sur une des photos. Elle l’attrapa d’une main fébrile, pour mieux examiner l’homme. Son visage ne lui disait absolument rien. Sûrement un parfait inconnu qu’ils ont rencontré dans la soirée. Quoique…elle n’était pas sûre de ce qu’il faisait, mais il n’était clairement pas là pour la cérémonie. Son front se plissa alors qu’elle jeta la photo sur le lit. Elle se demanda brièvement pourquoi elle accordait autant d’importance à un détail aussi insignifiant, alors que Robin semblait aussi affolé qu’elle, que leurs bracelets continuaient toujours à la narguer. Elle voulait les brûler, les voir partir en fumée et oublier. Oublier qu’ils étaient mariés. Le mariage est un acte tellement sacré, pur, une célébration de l’amour, un pacte pour l’éternité. Certainement pas quelque chose que tu fais sur un coup de tête, avec d’autre d’alcool dans les veines. Victoria s’était toujours dit que le mariage n’était pas pour elle, qu’elle ne rencontrerait jamais cette personne. Elle n’était même pas sûre de ses sentiments pour Robin, et elle ne savait pas vraiment ce qu’il ressentait pour elle. Tout était flou, rien n’était clair. Elle ne s’était jamais vraiment posée la question avant Cornwall, ou aujourd’hui. Elle profitait de l’instant présent, des moments rares et particuliers qui n’appartenaient qu’à eux. « C’est pas grave, des gens se marient tous les jours, personne n’est mort à cause de ça… » Ses sourcils se haussèrent et elle le regarda sans prononcer un mot. « Oh mais putain qu’est-ce que je raconte. » Un rictus apparut au coin de ses lèvres. « Des conneries. » Lâcha-t-elle faiblement, avant de s’affaler contre le dos du fauteuil. Robin s’approcha d’elle, pour venir s’accroupir devant elle et attraper sa main. Son pouce caressait le dos de cette dernière. « On va régler ça. » Elle hocha doucement la tête, liant leurs doigts. Son regard se plongea dans celui de Robin. Ses yeux étaient fatigués, ses traits tirés, le désarroi toujours présent sur son visage. Il n’avait pas l’air convaincu. « Comment ? Le vol est dans quelques heures…on peut pas se permettre de le louper. Je reste pas ici, Robin. » Le dégoût pour cette ville était évident dans sa voix. Il était hors de question qu’elle passe une journée de plus dans cette foutue ville maudite.
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Robin T. Lawford
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() message posté Lun 11 Avr 2016 - 15:42 par Robin T. Lawford

Je tournai en rond, tentant d’assimiler ce que Victoria venait de m’annoncer. Nous étions mariés et ce n’était pas une plaisanterie. Le contrat que je tenais entre les mains confirmait ses paroles. Il était officiel, il n’y avait aucun doute là-dessus. Mais j’avais pourtant du mal à croire qu’on ait été aussi stupide pour faire une chose pareil. L’état d’ébriété dans lequel nous étions probablement la nuit dernière n’avait pas dû nous aider à prendre conscience de notre geste. Je n’avais jamais pensé à me marier. Ce n’était pas quelque chose fait pour moi et je savais que sur ce point Vicky partageait mon opinion. Alors j’avais du mal à croire que même en n’étant pas entièrement lucides, nous ayons pu faire une telle bêtise. Parce que c’était exactement ce que c’était. Une bêtise. Cinq mois. Nous étions ensemble seulement depuis cinq mois. Si pour moi ça paraissait déjà énorme, c’était tout de fois peu pour accepter d’épouser quelqu’un. Mon regard se posa sur Vicky, qui m’observait faire les cent pas. Elle était paniquée, je pouvais facilement m’en rendre compte et mon comportement ne devait en rien l’aider. Je m’arrêtai pour regarder les photos qu’elle m’avait données. J’essayais de voir le bon côté des choses. Nous étions mariés oui, mais pas à n’importe qui. La situation aurait pu être pire et c’était ce que j’essayais maladroitement de faire comprendre à ma petite-amie avant de me rendre compte que mes propos n’avaient aucun sens. « Des conneries. » Je relevai la tête vers elle et laissai échapper un petit rire nerveux. Je pris une inspiration, essayant de me détendre et vins m’accroupir près de Vicky. Je saisis sa main et mon regard plongea dans le sien. Je voulais la rassurer, mais je n’étais pas moi-même convaincu par mes propos. On va régler ça. Oui. Mais encore fallait-il que je sache comment faire. Je n’avais pas la moindre idée de la marche à suivre dans ce genre de situation. Fallait-il retourner là où nous nous étions mariés pour leur dire que c’était une erreur, que ça n’aurait jamais dû arriver et qu’il fallait tout annuler ? Je n’en avais pas la moindre idée, j’étais probablement aussi perdu que Vicky sur ce coup là. « Comment ? Le vol est dans quelques heures…on peut pas se permettre de le louper. Je reste pas ici, Robin. » Le vol. Avec toute cette histoire j’avais presque oublié que nous devions prendre le vol de retour dans quelques heures et que nous avions encore toutes nos affaires à préparer. Mon regard fit le tour de la chambre. Les valises étaient vides et tout traînait encore un peu partout dans la chambre. Même en y mettant toute notre volonté, il allait être impossible de tout préparer, de se rendre à la chapelle afin de régler cette histoire et de partir pour l’aéroport, sans risquer de manquer notre avion. Et le dégoût dans la voix de Victoria m’empêchait d’envisager l’éventualité de prendre un autre vol. Elle n’en pouvait plus de cette ville, ce que je pouvais comprendre. Rien depuis notre arrivée ne s’était déroulée comme je l’avais espéré. J’avais était occupé beaucoup plus que je ne l’avais pensé, l’obligeant à trouver de quoi s’occuper toute seule. J’avais annulé la soirée pour nos cinq mois passés ensemble et nous étions restés une journée entière fâchés. Cette dernière soirée devait être la nôtre, tout devait bien se passer. Mais à présent il y avait ce foutu papier, ces photos et ces bracelets qui faisaient clairement office d’alliances. Je retournai mon attention sur celle qui dorénavant était ma femme, sur les papiers du moins et haussai les épaules. « Je sais pas… » Soufflai-je doucement. J’aimerai avoir la réponse à sa question, mais je ne l’avais pas. Il n’y avait aucune solution toute faite pour régler ce genre de détail. « On devrait… » Mon regard se perdit de nouveau sur la chambre en désordre. Je me raclai la gorge avant de reporter mon attention sur Vicky. « On devrait peut-être commencer par ranger tout ça et préparer nos affaires. » Proposai-je calmement. Je me redressai, tenant toujours sa main pour l’inciter à se lever elle aussi. Je vins glisser ma main dans son cou et rapprochai son visage du mien. « On va régler ça… je ne sais pas encore comment, mais on va le régler, je te le promets. » Murmurai-je avant de venir déposer un baiser sur ses lèvres. Nous allions trouver une solution, il le fallait. Nous ne pouvions pas rester mariés.

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