(✰) message posté Jeu 28 Jan 2016 - 22:02 par Invité
Lost. Totally lost.
EZRA & INDIANA
Successful people are always looking for opportunities to help others. Unsuccessful people are always asking, 'What's in it for me?' ✻✻✻ Demeurer dans cet hôpital n’était définitivement plus possible pour Indiana. Rester à écouter ce véritable ballet auquel s’adonnaient les infirmières chargées de son cas, à défaire la même perfusion que l’on s’évertuait à lui remettre sans pour autant prendre conscience de l’état de nerfs dans lequel elle se trouvait… non. Impossible. Rester une seconde de plus dans ce véritable asile reviendrait à vouloir sauter par la fenêtre. Aussi avait-elle pris le risque de demander des vêtements à une amie, histoire d’être plus à l’aise qu’elle avait dit. Un prétexte grossier qui avait pourtant suffit, puisqu’elle avait pu s’habiller autrement qu’à l’aide d’une blouse complètement ouverte dans le dos. Utile lorsque l’on passe par la case « bloc opératoire » mais qui n’avait plus aucune utilité dans son cas, puisqu’une opération ne lui rendrait pas sa vue. Puis la jolie blonde avait quitté sa chambre, tout bonnement. Cela n’avait pas été facile : le brouhaha ambiant lui coupait les quelques pauvres repères qu’elle avait fini par se faire grâce à son ouïe, mais, heureusement intelligente, cette dernière avait prit avec elle sa rampe à perfusion, et se tenait à cette dernière comme à une bouée de sauvetage. D’ailleurs, parvenir jusqu’à un ascenseur n’avait pas été une mince affaire, mais sortir carrément de l’hôpital relevait du miracle. Indiana pouvait remercier le manque cruel de sécurité, sans lequel elle n’aurait jamais été en mesure de mettre le moindre pied dehors. « Bordel de merde… » Ce fut comme un cri salvateur. L’air du dehors lui frappait le visage avec délice, et elle se surprit à s’imaginer un sourire débile plaqué sur sa face au moment même où elle avait mis un pied dehors. Un sentiment indescriptible lui secoua le cœur avant qu’elle ne se décide à avancer, pas après pas, tâchant d’éviter le maximum d’obstacle grâce à sa rampe à perfusion. Laquelle ne semblait frapper de surprise aucun passant qu’elle croisa, puisque personne ne lui fit la moindre réflexion. Mais la panique fut rapidement de retour, à cause du bruit des voitures, des klaxons à tout va, sans compter l’embranchement qu’elle devait prendre là, tout de suite. Le bitume venait de se terminer, preuve que plusieurs rues se croisaient et Indiana n’avait aucune espèce d’idée d’où elle allait. Où était-elle à la base ? Impossible de se souvenir dans quel quartier au juste se trouvait l’hôpital. Alors elle bloquait là, terrorisée, toute tremblante, en jean et sweat à capuche pour passer inaperçue. Si le moindre paparazzi passait par là, pour sûr, elle faisait la une dès le lendemain dans tous les journaux de potins. « Réfléchis ! Il est dans quel quartier ce putain d’hosto pourri ?! » s’insulta-t-elle sans que la réponse ne vienne pour autant.
Il avait fallu quelques jours pour Ezra avant de se décider à retrouver Indiana à l’hôpital, il se sentait responsable de ce qui lui était arrivé, alors que sur le moment, il n'aurait de toute façon rien put faire. Elle était dans le ciel alors que lui avait les pieds sur terre, et à moins de ne découvrir qu'il savait voler, il avait été totalement désemparé lors de sa chute. Le pire c'est qu'il avait beau se remémorer cette scène encore, encore et encore, il ne se souvenait même pas si le responsable avait un air louche, un air coupable sur le visage, il n'avait pas fait attention, Ezra ne s'attendait vraiment pas à ce que ce moment devienne cauchemardesque. Inutile de préciser qu'il n'avait pas fermé l’œil depuis ce moment, Ariel s'en était rendu compte, le comportement d'Ezra avait radicalement changé, beaucoup plus sur la défensive, comportement principalement dû cause du manque de sommeil et du choc émotionnel. Il ne lui en avait pas parlé pour ne pas lui faire peur, son boulot était de la protéger, s'il expliquait qu'il n'avait pas put protéger sa précédente protégée alors qu'elle n'avait besoin de lui qu'une seule petite journée, il perdrait tout ses moyens, il la perdrait peut être tout court. Il s'en voulait horriblement, l'image de sa chute serait surement gravée à jamais dans sa tête, il avait pourtant l'habitude des accidents de grande importance, avec son régiment en Irak c'était quotidien, mais avec Indiana c'était différent, il la connaissait personnellement, et depuis un petit moment, ils s'entendaient très bien, c'était pour ça qu'il se sentait responsable de son accident, la vie de la jeune femme allait totalement changé, et c'était de sa faute.
Plutôt que de tourner en ronds, et de s'arracher les cheveux, de se poser mille questions pour savoir comment elle allait, Ezra avait finit par enfiler son sweat et un jean à l'arrache et était monté à pieds jusqu'à l’hôpital où elle était soigné. Le paternel Green lui avait dit où elle se trouvait, avec la plus grosse boite de chocolat qu'il avait put trouver sous le bras, il savait qu'il en aurait pour une sacré trotte, mais marcher lui avait toujours permit de se vider la tête. Quand il avait dû retrouver Camilla, après deux ans de séparation, il avait marché pendant des heures, à essayer de ne penser à rien, lui qui pensait beaucoup trop. Il marchait beaucoup aussi quand il voulait rejoindre Ariel, alors qu'il avait pensé à elle toute la journée. Ezra était quelqu'un de très sportif, il avait continuellement besoin de se dépenser, déjà parce que c'était dans sa nature, et surtout parce que ça lui permettait de penser à autre chose qu'à son traitement, et sa dose médicament, et là dessus il s'améliorait grandement. C'est en arrivant au coin d'une rue qu'il commençait à douter de où il se trouvait, il connaissait très mal cette partie de la ville, pire encore quand il était à pieds, Ezra était à la recherche d'un panneau, n'importe quoi qui indiquerait où se trouver l'hôpital le plus proche, il aurait mieux fait de prendre un black cabs. Et il fronça les sourcils quand au loin il vit une jeune femme blonde au bord de la route, Indiana était une jeume femme très agréable à regarder, il ne pouvait pas dire le contraire, mais une blonde aux yeux bleus étaient assez commun sur Londres, mais une blonde aux yeux bleus branchés à une perfusion, et complétement perdu -alors qu'elle connaissait cette ville comme sa poche - était nettement moins commun. Ezra en était sure, il n'y avait qu'elle pour faire ça. Indiana, qu'est ce que tu fous ?! Pas un pas de plus ! se mit-il a hurler dans sa direction, elle finirait par se faire percuter par une voiture.
(✰) message posté Mer 3 Fév 2016 - 21:27 par Invité
Lost. Totally lost.
EZRA & INDIANA
Successful people are always looking for opportunities to help others. Unsuccessful people are always asking, 'What's in it for me?' ✻✻✻ Ce foutu bord de bitume lui faisait de l’œil, il fallait qu’elle traverse pour arriver à bon port. Du moins son instinct le lui hurlait-il, tandis qu’une petite voix, beaucoup plus sage, lui intimait de rebrousser chemin pour demander sa route au prochain passant… si toutefois il y en avait un. Pour l’heure, personne n’avait osé lui adresser la parole, lui demander si elle allait bien, malgré la présence de sa perche à perfusion. Peu commun en pleine rue de Londres, à croire que les habitants et autres visiteurs en voyaient des encore plus farfelues pour ne rien dire au passage de la jolie blonde. Toujours est-il que son hésitation demeurait à son comble, ponctuée par des soupirs lancés çà et là. La jeune anglaise aurait rêvé recouvrer la vue ne serait-ce qu’une petite minute, histoire de savoir où elle se trouvait exactement… mais son vœu ne fut, évidemment, pas exaucé. A la place, une voix masculine l’interpella soudainement, la faisant sursauter au passage : ah, quelqu’un l’avait - enfin - remarquée ! Indiana fit aussitôt volte face, regardant dans le vide, incapable de fixer un point précis dans l’atmosphère et encore moins le regard de ce jeune homme connaissant apparemment son prénom. Pour l’heure, elle n’était pas encore en mesure de reconnaître la voix d’un proche entre mille, sans être aidée de sa vue au préalable… son esprit se mit donc à chercher vite et bien d’où elle connaissait cette intonation de voix, ayant pourtant déjà été entendue par sa personne, elle en était persuadée. « Tu connais mon prénom et tu me tutoies, donc tu me connais » lança-t-elle, pas encore totalement sûre de l’identité de son interlocuteur. Tout ce qu’elle savait, cependant, c’est qu’il venait probablement de lui sauver la mise, lui possédant toutes ses facultés visuelles. Probablement une voiture l’aurait-elle percutée si jamais elle s’était aventurée à traverser sans bien écouter ce brouhaha ambiant proprement insupportable. Un autre inconvénient auquel il lui faudrait se plier dès maintenant et pour le restant de sa vie. « Je vais faire un quitte ou double et dire : Ezra ? » Si ce n’était pas le cas, peut-être la personne en question se sentirait-elle vexée mais Indiana demeurait aventurière, et ne pensait, en prime, pas se tromper. « Est-ce que dans tous les cas tu pourrais me dire où je me trouve ? Non parce que je suis infoutue de le dire ! » Façon détournée - ou pas - de dire que sa vue n’était plus qu’une vague histoire ancienne et qu’à défaut d’être un GPS sur pattes, ce qu’elle n’était pas, impossible pour elle d’avoir la moindre information sur l’endroit où elle se trouvait à l’heure actuelle.
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(✰) message posté Mar 9 Fév 2016 - 21:34 par Invité
Lost. Totally Lost —
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— Indianna & Ezra
C'était décidément plus fort qu'elle, son accident ne remontait qu'à la semaine passée, elle venait d'apprendre qu'elle serait aveugle de manière permanente, et Indiana ne trouvait rien de mieux de que s'enfuir de l’hôpital. Ezra devait avouer qu'elle était plutôt ingénieuse, et aux alentours, personne n'avait dû se rendre compte qu'elle s'était enfuie, il ne voyait pas d'infirmier ni de médecin lui courir après. Seulement, elle n'avait aucun point de repère, elle n'avait pas de canne, ni de chien pour aveugle, plusieurs rues les séparait du centre hospitalier, il aurait put lui arriver n’importe quoi, elle aurait put se faire renverser, ou agresser. Indiana n'avait pas du tout l'air paniquée de la circulation autour d'elle, ni même effrayée d'être dans le noir total. Ezra l'avait toujours connu comme ça, un peu tête brulée, totalement insouciante et inconsciente des risques. C'était d'ailleurs pour ça que son père l'avait engagé, pour la protéger de son entourage, d'elle même, de ses lubies dangereuses. Bizarrement, cette période auprès d’Indiana ne faisait pas du tout écho avec son travail avec Ariel, ça aurait put, elles étaient toutes les deux issues de grande famille, mais le travail d'Ezra se passait de manière totalement différente, pour preuve, il avait sympathisé beaucoup plus facilement avec Indiana, pour ça qu'ils restaient très proches aujourd'hui, avec Ariel c'était très mal partit, mais alors vraiment très mal. Toute la situation avait radicalement changé pour les deux, Ariel et lui étaient aujourd'hui également très proches, mais pas dans les même termes, la limite avait été franchis depuis bien longtemps. Son travail entre Indiana et Ariel était très différent, tout simplement parce qu'il n'était pas tombé amoureux d’Indiana, ce qui clarifiait bien des choses.
« Tu connais mon prénom et tu me tutoies, donc tu me connais » Ezra leva les yeux au ciel, elle pouvait se montrait perspicace quand elle le voulait. Il s'approchait doucement d'elle, pour ne pas lui faire peur, et surtout pour ne pas qu'elle fasse de gestes brusque, et qu'elle tombe, se fasse faucher ou autre. Pendant tout ce temps il était mort d’inquiétude pour elle, et à la voir comme ça, il avait l'impression que sa vie 'n’avait changé en rien du tout. « Je vais faire un quitte ou double et dire : Ezra ? » Il finit par lui chopper le bras et la tira en arrière vers l'intérieur du trottoir, loin de la route. Bravo Green ! Je peux savoir ce que tu fais là ? Tu ne devrais pas t'aventurer comme ça, il pourrait t'arriver n'importe quoi ... Ezra soupira, elle avait toujours eu le don de se mettre dans un pétrin terrible. « Est-ce que dans tous les cas tu pourrais me dire où je me trouve ? Non parce que je suis infoutue de le dire ! » T'es a un pâté de maison de l’hôpital, à une rue prés, comment tu as fais pour atterrir là ? Je te ramène à l’hôpital maintenant ... Il glissa une main dans son dos pour la guider, elle ne pouvait pas rester là, surtout que dieu seul savait depuis combien de temps elle était dehors.
(✰) message posté Mer 10 Fév 2016 - 19:45 par Invité
Lost. Totally lost.
EZRA & INDIANA
Successful people are always looking for opportunities to help others. Unsuccessful people are always asking, 'What's in it for me?' ✻✻✻ Pour être ingénieuse, Indiana l’était : même aveugle, elle avait une telle connaissance de l’hôpital où elle bossait jusque récemment en tant qu’infirmière qu’il lui était presque aisé de s’en échapper. Mais une fois dans la rue, ce n’était bien évidemment pas la même salade… ses repères devenaient poussière, le bruit environnant brouillait toute tentative de reconnaissance sonore et puis le stress n’aidant pas, son cœur battait à cent à l’heure, ne lui donnant l’impression d’entendre uniquement le bruit de ce dernier. En bref, elle demeurait paumée, hésitant entre le fait de traverser et advienne que pourra, ou celui de rester sagement sur le bitume où ses pieds tenaient tant bien que mal. Car oui, la jolie blonde n’avait guère un bon équilibre avec tous les calmants que son médecin lui avait fait donner… et encore, il fallait qu’elle se considère heureuse de ne pas avoir été purement et simplement sanglée à son lit, comme une vulgaire nénette échappée de l’asile, sans quoi sa petite promenade en ville aurait été sincèrement compromise. Voilà où elle en était avant que la voix d’Ezra - bien qu’elle ait eu du mal à s’en souvenir avec certitude - ne lui parvienne aux oreilles, l’empêchant ainsi d’avoir ne serait-ce que l’idée de traverser au péril de ce qui lui restait de vie. [/b][/color]« Ouais bah te fous pas de ma tronche, comme si c’était facile de deviner que c’est toi ! »[/color][/b] souffla-t-elle de lassitude. A croire qu’Indiana soit censée avoir la science infuse, alors que désormais, ses yeux lui faisaient gravement défaut. Mais les remontrances de son ami obtenaient un certain écho dans son esprit, preuve qu’elle savait pertinemment que se balader seule avec en tout et pour tout sa rampe à perfusion en guise de canne d’aveugle, c’était une monstrueuse connerie. Seulement, personne ne l’avait arrêtée en chemin avant lui, non personne. A croire qu’elle soit littéralement devenue transparente, chose qui ne l’étonnerait guère. [/b][/color]« Comment j’ai fait ? Bah avec le système D pardi ! J’ai été aidée par personne si c’est ta question et je retournerai pas dans cet asile de fou. J’en ai plein mon cul d’être seule dans cette foutue chambre dont je devine la couleur des murs à cent mètres et qui empeste l’eau de javel à trois kilomètres ! Non tu ne m’y feras pas retourner, c’est moi qui te le dis »[/color][/b] secoua-t-elle négativement la tête, tentant vainement de le regarder droit dans les yeux tout en sachant pertinemment qu’elle n’y parviendrait plus jamais. Un nouveau poids pesant sur les frêles épaules de la jeune anglaise, qui soupira de plus belle. « Fallait que sur toute la population de Londres je tombe sur toi… c’est quand même de la coïncidence de fou tu trouves pas ? » tenta-t-elle néanmoins de sourire.
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Successful people are always looking for opportunities to help others. Unsuccessful people are always asking, 'What's in it for me?' ✻✻✻ Demeurer dans cet hôpital n’était définitivement plus possible pour Indiana. Rester à écouter ce véritable ballet auquel s’adonnaient les infirmières chargées de son cas, à défaire la même perfusion que l’on s’évertuait à lui remettre sans pour autant prendre conscience de l’état de nerfs dans lequel elle se trouvait… non. Impossible. Rester une seconde de plus dans ce véritable asile reviendrait à vouloir sauter par la fenêtre. Aussi avait-elle pris le risque de demander des vêtements à une amie, histoire d’être plus à l’aise qu’elle avait dit. Un prétexte grossier qui avait pourtant suffit, puisqu’elle avait pu s’habiller autrement qu’à l’aide d’une blouse complètement ouverte dans le dos. Utile lorsque l’on passe par la case « bloc opératoire » mais qui n’avait plus aucune utilité dans son cas, puisqu’une opération ne lui rendrait pas sa vue. Puis la jolie blonde avait quitté sa chambre, tout bonnement. Cela n’avait pas été facile : le brouhaha ambiant lui coupait les quelques pauvres repères qu’elle avait fini par se faire grâce à son ouïe, mais, heureusement intelligente, cette dernière avait prit avec elle sa rampe à perfusion, et se tenait à cette dernière comme à une bouée de sauvetage. D’ailleurs, parvenir jusqu’à un ascenseur n’avait pas été une mince affaire, mais sortir carrément de l’hôpital relevait du miracle. Indiana pouvait remercier le manque cruel de sécurité, sans lequel elle n’aurait jamais été en mesure de mettre le moindre pied dehors. « Bordel de merde… » Ce fut comme un cri salvateur. L’air du dehors lui frappait le visage avec délice, et elle se surprit à s’imaginer un sourire débile plaqué sur sa face au moment même où elle avait mis un pied dehors. Un sentiment indescriptible lui secoua le cœur avant qu’elle ne se décide à avancer, pas après pas, tâchant d’éviter le maximum d’obstacle grâce à sa rampe à perfusion. Laquelle ne semblait frapper de surprise aucun passant qu’elle croisa, puisque personne ne lui fit la moindre réflexion. Mais la panique fut rapidement de retour, à cause du bruit des voitures, des klaxons à tout va, sans compter l’embranchement qu’elle devait prendre là, tout de suite. Le bitume venait de se terminer, preuve que plusieurs rues se croisaient et Indiana n’avait aucune espèce d’idée d’où elle allait. Où était-elle à la base ? Impossible de se souvenir dans quel quartier au juste se trouvait l’hôpital. Alors elle bloquait là, terrorisée, toute tremblante, en jean et sweat à capuche pour passer inaperçue. Si le moindre paparazzi passait par là, pour sûr, elle faisait la une dès le lendemain dans tous les journaux de potins. « Réfléchis ! Il est dans quel quartier ce putain d’hosto pourri ?! » s’insulta-t-elle sans que la réponse ne vienne pour autant.
