"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici If I look back I'm lost 2979874845 If I look back I'm lost 1973890357
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() message posté Mer 16 Sep 2015 - 15:05 par Invité



Ezra & Ariel
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RUNNING AROUND

C
e matin, Ezra avait eu besoin d'aller courir, se défouler un bon coup, de se détendre les muscles, de transpirer, de se dépasser, d'avoir mal... Il était fan de sport depuis de nombreuses années, toute sorte de sport, et ce besoin de sport lui arrivait de plus en plus souvent, surtout depuis qu'il avait le sentiment de s'encrouter un peu. Après tout, il était payé pour surveiller une jeune femme, pas vraiment un métier sportif en fin de compte. Et depuis qu'ils s'étaient mis d'accord sur ce pacte, il n'était plus obligé de la surveiller H 24 comme avant, Ariel était censé rester à la maison avec la gouvernante pendant le temps qu'il était absent, et Ezra ne s'absenter qu'en cas de nécessité. Et donc ce matin, sa course a pied avait été nécessaire, surtout loin de la maison juste pendant une heure. Sophia la gouvernante, avait essayé de le convaincre d'aller courir dans le jardin, mais sans succès. Travailler dans la maison Huxley était assez compliqué à gérer, Ariel n'en faisait qu'à sa tête, il le savait, et il n'avait pas vraiment confiance en elle à ce sujet, même si elle faisait beaucoup d'effort, il devait l'avouer. Et puis ce n'était pas comme s'il pouvait vraiment lui en vouloir, elle souffrait, silencieusement, mais elle souffrait, Ezra le lisait dans ses yeux, quand elle daignait poser son regard sur lui.

Il accélérait le pas quand il entrait dans leur rue sur Kensington, et souffla profondément afin d'éviter une quinte de toux, c'était dans ces moments là que l'ancien soldat ressentait ses poumons de fumeur, ses mains sur les hanches, il s'était mis à marcher rapidement tout en reprenant son souffle. Une grimace sur le visage, il entra dans la maison, il lui restait vingt minutes pour se préparer et commencer "ses horaires". Ariel et lui avaient établis des horaires, car la situation antérieure n'était plus viable, ni pour lui, ni pour elle, il était nécessaire de faire la part des choses, et être sur leur dos mutuellement n'était plus possible. C'était dingue qu'Ezra soit désarçonné par une jeune femme de 23 ans, alors qu'il avait un passé militaire assez lourd et violent, une petite blondinette aurait dû être le paradis pour lui. Mais jouer les baby sitter commençait sérieusement à le pesait, il se disait régulièrement qu'il méritait mieux que ça.

Merci Sophia, dit-il à la gouvernante quand elle lui tendait une bouteille d'eau, il lui sourit, et s'assit un instant sur une chaise de la cuisine, assez bref l'instant puisque Sophia ne lui annonça pas une bonne nouvelle. Je ne voudrais pas vous alarmer, mais Madame est sortit ce matin ... Ezra ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel, il n'était pas apte à lui courir après, il savait qu'il ne pouvait pas avoir confiance en elle, ce devait être dans ses gênes surement, d'être terriblement casse pied. Et où ça ? St James Park me semble t'il ... [/b] Il lui restait dix-sept minutes avant de commencer son service, Ariel n'était donc pas capable de l'attendre pendant dix-sept minutes ?! Il laissa sa bouteille sur la table et monta quatre à quatre les marches de l'escalier jusqu'à sa chambre, il fulminait.

Il avait prit une douche en 4 minutes, il avait éviter le costume, trop long à enfiler, et se contenta d'un jean et d'un sweat, tant pis pour le professionnalisme, il devait la retrouver vite, ce n'était pas le moment pour que Mme Finngey lui tombe dessus. Ezra attrapa les clés de l'audi A3 et monta à bord de la voiture, il avait une sainte horreur de se dépêcher comme ça, et ces dernière semaines, cette situation était beaucoup trop récurrente à son goût. St James Park, au bord de Buckingham Palace était l'un des plus grands parcs de la ville, soit autant chercher une aiguille dans une botte de foin, il ne savait pas comment elle était habillée ou comment elle s'était coiffée, et n'avait donc aucun point de repère. En garant la voiture un peu à l'arrache sur un trottoir en plein milieu du parking touristique du Palais Royal, il sortit en trombe et entra dans le parc par la première entrée qui se présenta à lui. D'un pas rapide et cadencé, il dévalait les différents chemins du parc à la recherche d'une tête blonde, son téléphone en main et enchainant les appels sur le téléphone d'Ariel jusqu'à ce qu'elle réponde, ce qu'elle finirait par faire tôt ou tard.
WILDBIRD
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() message posté Mer 16 Sep 2015 - 21:01 par Invité



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Lorsqu'Ariel entendit la porte se fermer ce matin de bonne heure, elle sut. Elle sut que c'était le moment où jamais de filer en douce. Non, elle n'essayait pas d'échapper à des ravisseurs, ou à un agresseur. Juste d'Ezra, et c'était déjà bien suffisant comme cela. Même si depuis quelques temps leur relation s'était nettement arrangée, Ariel ne voulait pas voir traîner Ezra dans ses pattes ce matin. Ariel se redressa et appela Sophia. La gouvernante arriva dans la pièce aussitôt. Ari' avait une grande affection pour Sophia, et était heureuse de la voir chaque jour, sauf le week-end. Bonjour Sophia, c'est bien Monsieur Donovan qui vient de partir ? Ariel put voir sur le visage de Sophia qu'elle hésita à lui répondre. Depuis quelques temps, il semblait à Ariel que Sophia s'était rangée du côté d'Ezra. Cela ne la surprendrait même pas, si elle apprenait qu'Ezra la payait en douce pour lui mettre des bâtons dans les roues. Ariel lança un regard foudroyant à Sophia, bien qu'elle ne savait pas être méchante plus d'une seconde. La gouvernante finit par hocher la tête positivement avant de quitter la chambre grise d'Ari'. La jeune tête blonde sortit du lit d'un bond surhumain. Elle alla directement dans sa salle de bains. Si Ezra était déjà sorti de bonne humeur, c'était qu'il comptait ne revenir qu'à la prise de son service. Ari' avait le temps de s'accorder une longue douche brûlante.

Lorsqu'Ari fut sèche; elle se dirigea vers son dressing. Elle choisit une robe fourreau noire ainsi que des escarpins rouges sang. Elle se coiffa  un chignon strict, et prit son sac préféré noir aussi. A la voir comme cela, on aurait dit une cambrioleuse à la pointe de la mode. Elle aurait fait un tabac. En réalité Ariel  voulait être la moins visible. Dans une foule compacte, elle serait difficile à repérer. Car, elle prévoyait d'échapper à Ezra, et elle savait qu'elle avait pu de temps pour se "cacher" dans la foule londonienne. Si elle sortait encore avec une robe claire, elle serait plus vite retrouvée. Et puis, en l'absence d'Ezra, elle pouvait pas se permettre de s'exposer à trop de dangers tout de même. Elle fixa sa dernière mèche dans son chignon, et elle fut enfin prête. Elle sortit de sa chambre et fonça vers la cuisine. Sophia l'attendait avec un thermos dans les mains. Votre chocolat chaud Madame Merci Sophia. Tu pourras quitter la maison dès qu'Ezra sera parti lui aussi, indiqua Ariel en récupérant le petit récipient chaud. Elle tourna les talons et se dirigea vers la sortie. Elle pouvait entendre Sophia qui la suivait. Elle ouvrit la porte, et avant de pouvoir passer le seuil du duplex, Sophia lui posa une dernière question. Je peux vous demander votre destination ? Traîtresse !, songea Ariel. A St James Park, lui apprit Ariel avant de partir furieusement de l'appartement, encore énervée par Sophia qui se reliait à la cause d'Ezra. Elle n'entendit à peine sa gouvernante lui souhaiter une bonne journée.

Ariel profitait des petits rayons de soleil sur sa peau, qui filtraient à travers les branches. Elle avançait tranquillement, profitant des premières heures d'activités de Londres. Elle avait regardé sa montre, il y a deux minutes, elle savait qu'Ezra ne tarderait pas à être à ses trousses. Elle aurait tout donner pour disparaître de la surface de la Terre en ce matin. Elle voulait enfin vivre une vie normale. Elle n'avait jamais demandé qu'un psychopathe soit à ses trousses pour quelques malheureux (millions) de livres. Elle, elle avait juste envie de dessiner, mais voilà que son père avait succombé à une pneumonie non soignée.. Aujourd'hui, marcher dans la rue seule ou avec des amies était proscrit. Et ce qu'elle faisait là, était en "dehors des règles". Son portable qui vibra la rappela à l'ordre. Ezra, justement. Ariel souffla et continua quelques pas avant de se poser sur un banc. Elle décrocha son téléphone à la quatrième sonnerie. Ca vous arrive pas de foutre la paix aux gens de tmps en temps ? répondit hargneusement Ariel.


SHARK FACE
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() message posté Jeu 17 Sep 2015 - 21:37 par Invité


       
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C
es allées étaient interminables, il y avait tellement de monde au milieu de l'herbe, des bancs et des arbres, entre les touristes et les étudiants qui devaient prendre l'air avant de commencer les cours, un vrai labyrinthe. Ezra soupira à nouveau et se dit qu'il finirait par laisser tomber, et qu'il rentrerait à la maison, et pourquoi pas retourner se coucher, après tout depuis quand n'avait-il pas fait de vrai nuit ?  Toujours le téléphone en main, il avait ralentis le pas et ne savait même pas dans quel coin il se trouvait, et encore moins où Ariel se trouvait. Il dévisageait chaque gamine qu'il croisait, l'Américain avait l'impression qu'elles se ressemblait toutes, l'enfer ! Son téléphone en haut parleur ne faisait résonner que les tonalités en continue, mais qu'est-ce qu'elle avait ce matin ? Levée de mauvais pieds ? Mauvaise période du mois ? Crise existentielle ? Mais ce n'était pas possible, qu'est ce qu'il avait bien put faire dans une vie antérieure pour mériter ça ? Ezra avait dû faire quelques choses de vraiment vraiment vraiment mal. Si ça se trouve il lui était arrivé quelque chose de grave pendant ces nombreuses minutes sans surveillance, après tout, quelqu'un avait tenté de l’assassiné à Bali, c'était plus que probable que cette situation se réitère ici même ...

Il crut halluciné quand les tonalités s'arrêtèrent et qu'il entendit enfin sa voix Ça vous arrive pas de foutre la paix aux gens de temps en temps ? L'inquiète laissa sa place à la colère, elle se foutait vraiment du monde. Vous avez eu 8 heures de sommeil, c'est suffisant nan ? Ezra n'était pas quelqu'un d'impulsif, en camps d'entrainement, il avait appris à être calme en toute circonstance, à garder son sang froid, car c'était la panique qui tuait les soldats, les actes irréfléchis. Ezra n'était pas non plus violent, mais elle méritait une bonne gifle pour lui remettre les idées en place. Il n'était que son jouet, sa poupée avec laquelle elle jouait quand elle s'ennuyait. Où êtes-vous Ariel ? Sa patience était régulièrement mise à rude épreuve, mais cette fois ci était celle de trop. Il ne comprenait pas son comportement, elle était libre de tout mouvement, il ne faisait que la suivre, il n'était pas collé à elle, le nez dans ses cheveux, il avait justement mis une certaine distance pour cela soit plus vivable pour elle, qu'est-ce qu'elle voulait de plus ? Qu'il parte pour de bon ?

En continuant de marcher de prendre les allées au hasard, sans organisation, il finit par la retrouver sur un banc isolé prés d'un lac artificiel, un coin assez reculé du parc qu'il ne retrouverait surement pas une prochaine fois. Il l'avait reconnu grâce à ses chaussures à talons rouge, qu'elle mettait souvent, mais surtout les londoniens lambda ne s'habillaient pas avec autant de raffinement qu'elle le faisait quotidiennement. Il s'empêcha de sourire, d'abord parce qu'il était toujours en colère, ensuite parce qu'il ne souriait que très rarement en sa présence, et enfin il ne voulait qu'elle comprenne qu'il la trouvait très belle. Ce n'était pas ce que nous avions convenus ! Il lui avait peut être fait peur en arrivant comme une brute vers elle, mais elle n'avait pas à s'échapper comme une enfant. Ce sont des horaires que vous avez fixé ! Dit il en tendant un doigt. Je ne fais que les suivre. Vous devez me prévenir lorsque vous quittez la maison sans ma présence ! Ajouta t-il en tendant un deuxième doigt. Vous vous croyez où là ? Dans le dernier James Bond ? Il s'assit à côté d'elle sans lui demander son avis et sans attendre sa réponse, il suppose qu'il n'y avait rien à répondre, et de toute façon quoi qu'elle réponde, ça l'agacerait d'autant plus. Vous attendez qui là d'ailleurs ? Votre amant ? Bon il devait avouer que le coin était sympa, beaucoup plus sympa que là où il allait courir le matin.

Ne me faites plus jamais ça, compris ? Vous avez dit vous même que vous en aviez marre de vous enfuir, qu'est-ce qu'il y a ? Il fit mine de maitriser la situation alors qu'au fonds c'était le chaos total, et en plus il était à bout de souffle. Il finit par ne plus rien dire, et sortit un paquet de cigarette, et posa l'une d'entre elle sur ces lèvres. Ariel avait horreur de ça, il le savait parfaitement, c'est pourquoi il lui tourna le dos et se décala sur l'autre extrémité de ce foutu banc. Il avait besoin de se calmer, c'était vital, et le vent allait dans l'autre sens, elle ne sentirait rien. Il lui jeta des regards en coin, dans le cas où elle aurait la subite envie de piquer un sprint, Ariel lui faisait régulièrement ce coup là quand elle se sentait piégée. L'Anglaise avait toujours ce don de lui donner le sentiment d'être une mauvaise personne, un prédateur un peu vicieux, et c'était tout sauf agréable. Mais avec la hauteur de ces talons, elle n'irait pas bien loin, au risque de se briser une cheville.



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() message posté Ven 18 Sep 2015 - 12:33 par Invité



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Même tôt le matin, Ari se sentait déjà oppressée et traquée. Ezra ne lui laissait pas un moment de répit. Et malgré le fait qu'elle lui ait donné son accord -après le pacte-, Ari ne supportait pas pour autant la présence d'Ezra tous les jours. Certains jours, elle avait juste besoin d'espace, et d'air. Elle avait besoin d'être seule, comme si Ezra ne savait pas ce que c'est le besoin de solitude ... Apparemment non, car il la cherchait déjà. Où êtes-vous Ariel ? A Londres, répondit Ariel avec un ton arrogant avant d'éloigner le téléphone de son oreille pour raccrocher au nez d'Ezra. Pourquoi Diable était-elle tombée sur un homme qui ne faisait presque aucun écart dans son travail ? Elle pensait peut-être même à embaucher une autre personne qui prendrait le relais trois jours sur sept. Elle y pensait effectivement, mais elle était drôlement idiote de croire qu'elle arriverait à le faire. Aussi idiot que cela pouvait l'être, elle s'était attaché à Donovan, et même si elle lui mettait des bâtons dans les roues, ce n'était pas spécialement contre lui. Il n'arrivait certainement pas à saisir cela. Si il y aurait quelqu'un d'autre à la place d'Ezra, elle aurait agit de la même manière. Et même si ils avaient baissé quelque peu leurs barrières, Ari' se sentait toujours aussi incomprise par Ezra.

Ari' rangea son téléphone au fond de son sac pour être bien sûre qu'elle n'y répondrait plus avant 10 heures, l'heure à laquelle les premières emmerdes commençaient chez Huxley bijouterie. Elle n'était pas dupe, elle savait très bien qu'Ezra finirait par la retrouver, peut-être même jusqu'au bout du monde si il le pouvait. Et si il n'arriverait pas à la joindre sur son téléphone, il passerait le parc au peigne fin. Ari' ne comptait pas bouger de son banc face au lac. Elle ne voulait pas mettre plus en colère que ne l'était déjà Ezra. Alors, elle attendit patiemment, en profitant de ce coin de nature en plein centre ville.

Ce n'était pas ce que nous avions convenus ! Il arriva sans même s'annoncer, et Ari' fit un bond de surprise. Elle se mordit férocement la lèvre pour s'empêcher de l'insulter de tous les noms. Ok il était fâché, mais il n'en était pas à son premier coup. Ce sont des horaires que vous avez fixé ! Je ne fais que les suivre. Vous devez me prévenir lorsque vous quittez la maison sans ma présence ! Ari' pouffa en mettant sa main devant sa bouche comme une gamine. Elle était franchement amusée par la colère de son garde du corps. Arrêtez donc d'agir comme un gamin frsutré Ezra ! Je suis partie sans vous et je m'en porte bien ! Voilà vous m'avez retrouvé, vous devriez être fier de vous, répliqua Ariel d'un ton froid et cinglant. Elle n'aimait pas particulièrement recevoir des leçons de morale, encore moins parce qu'elle avait voulu vivre sa vie de la façon dont elle souhaitais. C'était encore plus frustrant et agaçant. Vous vous croyez où là ? Dans le dernier James Bond ? Ari' ne sut si elle devait lui répondre. Car bien des méchancetés lui passaient dans la tête. Ar'i n'est pas quelqu'un de mauvais et de méchant, elle déteste cela en réalité, mais Ezra usait ses nerfs petit à petit, et la douche qu'elle se prenait avait terriblement du mal à passer.  Elle préféra passer sous le silence et fixa son regard sur le lac. Bordel qu'il reparte à l'appart' et se cuisse un oeuf. Elle put percevoir un mouvement à côté d'elle et tourna vivement la tête. Ezra venait de s’asseoir. Peut-être allait-il enfin se calmer et essayer d'être plus compréhensif. De toute évidence non. Vous attendez qui là d'ailleurs ? Votre amant ? Ari' souffla d'agacement avancé. Vous vous croyez drôle ? Vous êtes lourd ! J'attends qu'on vienne me sauver de votre présence en fait, répliqua Ari' légèrement vexée par les propos d'Ezra. Légèrement ou vraiment. Ari se pivota pour ne plus avoir à faire face à Ezra, et croisa ses bras contre son ventre. Peut-être qu'elle pourrait tout simplement se mettre d'un mutisme profond jusqu'à ce qu'Ezra décide de démissionner ou de se jeter dans la Tamise. Ou peut-être qu'il arrêterait de parler une bonne fois pour toute et qu'il pourrait aussi profiter du paysage et du calme avant la longue journée. Oui, peut-être. Apparemment ce n'était pas envisageable.  Ne me faites plus jamais ça, compris ? Vous avez dit vous même que vous en aviez marre de vous enfuir, qu'est-ce qu'il y a ? Les traits d'Ari se décomposèrent presque instantanément. Ce qu'il y avait ? Trop long à expliquer. Mais cela la blessait en permanence ces derniers temps. Et même si la situation avait semblait s'arranger, Ari' savait bien que tout cela n'était que temporaire et trop faux. Alors Ariel secoua la tête avec détachement. Laissez tomber, répondit Ariel dans un chuchotement. Elle n'était même pas sûre qu'Ezra pouvait l'entendre.

Le silence fut alors rétablit entre eux. Ariel se sentit tout de suite mieux. Elle pouvait même oublier la présence d'Ezra. Et c'était tout de suite plus agréable. Sûrement l'un comme pour l'autre. Ari' ferma les yeux et profita de la légère brise que les arbres donnaient. Elle pouvait très facilement s'imaginer loin de Londres. Elle se croyait en excursion avec Maxym en France, dans la célèbre forêt de Fontainebleau, où les deux filles aimaient s'y perdre. Elle sentit du mouvement. C'était Ezra. Elle n'ouvrit pas les yeux, car elle n'avait pas peur qu'il parte, car il ne partait jamais. Le bruit d'un briquet brisa le silence apaisant. Ari' rouvrit les yeux et put se rendre compte qu'Ezra s'était éloigné pour fumer. Elle eut envie de le tuer. Elle détestait les fumeurs, elle en avait horreur. Et généralement, Ezra ne fumait pas avec elle ou devant elle. Ari' le laissa porter une première fois la cigarette à sa bouche. Elle se pencha pour être proche d'Ezra. D'un mouvement vif, elle saisit la cigarette avant de la jeter à terre et de l'écraser avec son talon. Et bordel, arrêtez de fumer !. De un, elle n'aimait pas, et de deux -et c'était sûrement le plus important- elle n'aimait pas savoir qu'Ezra fumait, et elle le détestait de le faire. C'était plutôt protecteur.


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(j'avais jamais autant écrit dans un rp If I look back I'm lost 3903491763 )
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() message posté Ven 18 Sep 2015 - 19:52 par Invité


       
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E
zra était peut être arrivé vraiment trop vite vers elle en voyant son visage se transformer littéralement, mais ce ne fut que de courte durée puisqu'il la vit ricaner, comme d'habitude, pour preuve qu'elle se foutait vraiment de lui. Pour ne pas avoir été élevé dans un milieu aisé, il avait toujours trouvé que ces riches étaient vraiment insupportables, et Ariel en montrait tout son art devant ses yeux. Arrêtez donc d'agir comme un gamin frustré Ezra ! Je suis partie sans vous et je m'en porte bien ! Voilà vous m'avez retrouvé, vous devriez être fier de vous Et c'était lui l'enfant ? vraiment ? Il se pinça les lèvres et ne lui répondit pas, à quoi bon ? S'il lui lançait à nouveau un pique, elle lui répondrait également et ainsi de suite. Dialogue de sourd puisqu'elle était plus que bornée, et non Ezra n'était pas un enfant. Ce boulot ne lui apportait décidément rien de bon, non seulement il devait gérer/ supporter/accompagner et surtout galérer avec la partie Ariel Huxley, et cette partie était quotidienne, mais en plus il avait l'autre partie Mme Finnguey qui était encore plus mesquine et chiante que la blondinette, et ça c'était particulièrement un exploit. Car il ne savait qui faisait régulièrement des rapports sur son travail, et sa relation professionnelle avec Ariel, et ces rapport n'étaient généralement pas bon. Il y avait régulièrement les termes "conflit", "manque de professionnalisme" , "désaccord", "altercation" , "manque de sécurité", et à chaque fois il se prenait un savon, comme ci cet échec n'était dû qu'à lui même.

Vous vous croyez drôle ? Vous êtes lourd ! J'attends qu'on vienne me sauver de votre présence en fait Oh mais pour ça il vous suffit d'appeler Mme Finnguey, elle se fera un plaisir de me remplacer, elle n'attends que ça, tout comme vous d'ailleurs Il suffisait simplement qu'Ezra commette une faute grave, pour qu'il dégage, et parfois c'était tentant. Mais il avait horreur de rester sur un échec, que se soit dans sa vie personnelle, ou dans sa vie professionnelle, entre Camilla et sa mission en Irak, il n'était pas sure de réussir à affronter un nouveau bide.  Surtout que pendant qu'il travaillait, il n'avait presque pas besoin de prendre son traitement, ce SPT, ça se passait seulement dans sa tête, quand son esprit était occupé, à lui courir après par exemple, son cerveau ne lui réclamait pas de médicaments. Il devait avouer que  qu'en cherchant beaucoup et longtemps, ce job avait presque du bon, on devait bien insister sur le presque. Nan parce que ce contrat était vraiment le pire jusque là, il n'était pas dans le métier depuis longtemps certes, mais Ezra avait enchainé pas mal de contrats de courte durée, alors les groupies un peu collantes, les journalistes indiscrets et n'importe quelle foule n'était rien comparé à Ariel Huxley.  

Ce devait être avec ce petit air boudeur là, qu'elle obtenait tout ce qu'elle voulait, c'était certain, et cette fois ci Ezra ne put s'empêcher de sourire. La situation était cocasse, et même en y réfléchissant, il ne savait plus trop de où cette animosité était partie, surement dés que leurs regards s'étaient croisés. Pour certains c'était le coup de foudre, pour eux c'était le coup de haine, terme qui n'existait pas mais qui pourrait être inventé uniquement pour eux. Non, mais je suis  sérieux pour Finnguey, ça serait surement la solution, nan ? Quitte à couper court à ce contrat, Ezra préférait vraiment que ça ne vienne pas de lui, il ne faisait que souffler l'idée, idée qu'elle avait certainement déjà eu de toute façon.

La première inhalation de tabac était un moment très apaisant, et même s'il ne fumait jamais devant elle, il ne se présentait jamais devant elle en jean sweat shirt non plus, et il n'y avait pas de témoin, donc même si elle se plaignait, il n'y avait pas de preuve ... Ariel s'approcha un peu trop de lui à son gout et lui arracha carrément la cigarette des lèvres, avant de s'éloigner tout aussi vite. Cette brise persistante dans le parc fit stagnait un moment son parfum autour de lui dont il aimait particulièrement les notes. Il se leva à son tour du banc. D'habitude ça me calme en faite, mais je suppose que je vais devoir trouver un autre moyen dans la seconde qui arrive pour me calmer Par exemple en l'étranglant ? ... Trop tentant, et c'était l'exacte opposé de ce en quoi son travail consistait, pas une bonne idée donc. Bon, je vous propose quelque chose, soit on met un terme à notre contrat, soit on trouve des horaires plus adaptés à votre convenance, soit on trouve autres chose pour calmer le jeu. Mais il va falloir vous y faire,  si je reste je suis obligé de rester auprès de vous, sinon ça ne sert à rien d'avoir un garde du corps, vous ne trouvez pas ? Et si vous ne me supportez vraiment pas, il n'y a pas  trente-six solutions...   Son ton était calme, et sa proposition était sérieuse, tout en ne l'étant pas, mais si leur caractère n’était pas compatible, il n'y avait pas forcément de solutions à trouver dans ce cas là.

WILDBIRD
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Première fois que je réponds aussi vite If I look back I'm lost 208687334
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() message posté Dim 20 Sep 2015 - 0:02 par Invité



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Oh mais pour ça il vous suffit d'appeler Mme Finnguey, elle se fera un plaisir de me remplacer, elle n'attends que ça, tout comme vous d'ailleurs. Ariel eut un rictus d'amusement amer. Comme si elle allait passer pour la méchante, pour la gamine pourrie gâtée qui ne pouvait pas supporter la présence d'un homme sous prétexte qu'il bridait sa liberté. Si Ari' avait voulu sortir de cette impasse, elle aurait très bien pu déléguer quelques tâches à l'ancien meilleur ami de son père. Homme qui restait fidèle à la famille Huxley, malgré qu'il n'avait pas eu l'emprise à la place d'Ari'. Alors que cette pauvre tâche de William avait décidé d'abattre Ariel, tout simplement. Alors si Ari' voulait se débarrasser d'Ezra, elle l'aurait déjà fait. Depuis bien longtemps, peut-être même que le garde du corps le savait au fond de lui-même. Et c'était peut-être aussi pour cela qu'il poussait son arrogance aussi long. Mais Ari' ne lui ferait pas ce plaisir là. Déjà, elle avait trop de fierté. Et puis, elle appréciait Ezra -sûrement plus qu'elle ne le devrait-. Elle n'était pas prête à le congédier. Non, elle ne pouvait pas le rayer aussi simplement. Ne me faites pas passer pour la garce, ou l'enfant gâtée qui fait un caprice, cracha Ariel. A un moment, j'ai vraiment cru que vous aviez compris que j'étais pas un simple numéro de dossier, ou de mission. Mais vous êtes aussi délicat qu'un éléphant sur la glace. La jeune femme se rappelait encore les premiers moments plutôt agréables qu'elle avait passé en la compagnie d'Ezra, suite au pacte. Elle s'était sentie plus légère. Elle ne pouvait pas dire qu'elle avait trouvé en lui, un ami ou une oreille attentive. Non c'était un peu plus que cela. Ari' avait enfin eu l'impression d'être autre chose que ce dossier pénible. Elle y avait cru. Elle ne savait pas bien à quoi en réalité. C'était assez confus. Mais il y avait en dessous de cette facette de garde du corps terriblement con, une facette qui plaisait à Ari'. Comme un bijou plairait à une pie. . Non, mais je suis sérieux pour Finnguey, ça serait surement la solution, nan ? Ariel souffla. Oui, elle avait compris le message. Il en avait sa claque. Et peut-être qu'il n'attendait que la fin de son contrat pour prendre sa liberté. Personne ne vous retient Donovan !, dit Ariel d'un ton cinglant. En réalité, son coeur battait un peu plus vite que la normale. Car si il le prenait au pied de la lettre, il pouvait se lever et partir.Et elle aurait bien l'air bête.

Ariel pensait être enfin tranquille un moment car Ezra s'éloigna d'elle.Ari' sentit les mouvements à ses côtés. Mais non. Ezra commençait à fumer. Comme ça; à ses côtés. Fumer chose qu'Ari' méprisait le plus. Alors, doucement sans alerter Ezra, elle lui piqua le bâton toxique pour l'écraser au sol. Evidemment Ezra ne vit pas cet affront d'un bon oeil. Et Ari' savait que les nerfs d'Ezra seraient encore plus à vifs. Mais elle ne supportait pas. D'habitude ça me calme en faite, mais je suppose que je vais devoir trouver un autre moyen dans la seconde qui arrive pour me calmer . Ariel ne répondit pas tout de suite. Elle avait envie de lui dire qu'il pouvait toujours se noyer dans le lac face à eux. Et d'habitude, vous ne fumez pas devant moi. Bordel mais c'est quoi votre soucis ? Et puis vous êtes pas censé être un sportif ou au top de votre forme pour me protéger au cas où ? Alors arrêtez de fumer comme un pompier, répliqua Ari' sur le ton d'une morale qu'une mère pourrait faire à son enfant. De plus, elle ne supportait pas l'odeur, ça lui donnait envie de vomir. Ils s'étaient mis d'accord sur ça bien avant tout. D'ailleurs, elle aurait du émettre comme condition qu'il lâche la cigarette pour avoir le droit de travailler avec elle. Bon, je vous propose quelque chose, soit on met un terme à notre contrat, soit on trouve des horaires plus adaptés à votre convenance, soit on trouve autres chose pour calmer le jeu. Mais il va falloir vous y faire, si je reste je suis obligé de rester auprès de vous, sinon ça ne sert à rien d'avoir un garde du corps, vous ne trouvez pas ? Et si vous ne me supportez vraiment pas, il n'y a pas trente-six solutions...On y va, répondit simplement Ari' en joignant l'action à ses paroles. Elle se redressa d'un mouvement brusque et commença à quitter ce petit coin reclus. Son cerveau réfléchissait à toute allure. Elle ne savait plus quoi faire avec Ezra. Vraiment plus. Elle s'arrêta net et se retourna vers Ezra. Elle s'en approcha. Elle n'était plus qu'à quelques centimètres. Ses yeux froids et perçants dans ceux d'Ezra. Honnêtement, je ne sais plus quoi faire. Je pensais qu'on s'était compris, que l'on s'était mis sur la même longueur d'onde. Mais alors que j'ai l'impression que tout semblait avoir bien avancé, vous êtes devenus aussi froid qu'une tonne de glaçons. C'est quoi le problème ? Je vous en demande trop ? Si c'est ça, dites le moi et oui on arrête lâcha Ariel d'un ton posé, presque trop.


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() message posté Dim 20 Sep 2015 - 14:31 par Invité


       
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RUNNING AROUND

   
A
vec Ariel, c'était l'ascenseur émotionnel, en l'espace de quelque secondes, Ezra passait du calme à la colère, ce n'était pas bon pour son petit cœur -d'artichaut-. Mais parfois, elle devenait tellement détestable, que c'était impossible pour lui de décolérer. Ne me faites pas passer pour la garce, ou l'enfant gâtée qui fait un caprice. A un moment, j'ai vraiment cru que vous aviez compris que j'étais pas un simple numéro de dossier, ou de mission. Mais vous êtes aussi délicat qu'un éléphant sur la glace. Depuis ce matin, il avait effectivement l'impression de courir après une petite fille écervelée qui avait besoin de liberté, mais dans sa situation la liberté n'était pas possible, pas quand elle était à la tête de son empire. Si Ezra l'avait compris, Ariel aurait dû elle aussi. C'est pourtant bel et bien ce que vous êtes Ariel ! Une enfant gâtée.  Je ne vous cours pas après par plaisir, j'ai des comptes à rendre ne l'oubliez pas, alors quand vous disparaissez sur un coup de tête, seule, ça me retombe forcément dessus. Et si par numéro de dossier, vous pensez être hors norme, alors là oui je vous le confirme, des cas comme vous, je n'en ai pas encore eu !  Que voulez-vous que je vous dise ? Je suis responsable de vous, et ce n'est vraiment pas évident. S'il vous arrivez quoi que ce soit, je m'en voudrais terriblement Ariel ! Au delà de l'échec, il y avait forcément l'aspect humain, la souffrance physique ou moral d'une personne était insoutenable pour lui, il avait dû trop souvent y faire face. Et pour Ariel, c'était la même chose.

Personne ne vous retient Donovan ! Non, et c'est bien ça le problème ! Lui répondit-il sur le même ton. A vintg-sept ans, Ezra n'avait pas d'attache, pas de chez lui à proprement dit, pas spécialement d'amis, et une carrière professionnelle qui n'était plus fantastique. Parfois il se disait qu'il était pas à une bonne période de sa vie, mais que cette période était plus que nécessaire pour se reconstruire. Cette remarque n'était pas spécialement donné à l'attention d'Ariel, c'était plus une parenthèse pour lui même, il savait que Ariel que l'aiderait pas personnellement dans cette phase, et ce n'était pas non plus ce qu'il attendait de toute façon. Ce devait être ça leur problème en réalité, Ariel et Ezra ne s'étaient pas rencontrés au moment opportun de leur vie respective, peut être que dans un contexte différent, où chacun aurait eu plus de recul et plus de maturité, leur relation aurait été plus agréable, et plus simple.

La voir écraser sa cigarette sur le sol ne l'avait même pas énerver, ça ne l'avait pas calmer non plus, Ariel était extrême, dans tout ce qu'elle faisait, et dans tout ce qu'elle était, ce geste ne l'avait même pas surpris. Ils se reprochaient tellement de chose mutuellement, que c'était presque insurmontable.  Et d'habitude, vous ne fumez pas devant moi. Bordel mais c'est quoi votre soucis ? Et puis vous êtes pas censé être un sportif ou au top de votre forme pour me protéger au cas où ? Alors arrêtez de fumer comme un pompier. Mais là c'était trop, pourquoi ce devait être lui le fautif, elle n'avait jamais rien à se reprocher, et c'était presque normal ces sautes d'humeur comme celle de ce matin. Et vous, pourquoi vous êtes aussi exécrable depuis  ce matin ? Si vous aviez voulu une journée sans surveillance, il aurait juste fallu le dire, on se serait débrouillé pour ... Plutôt que de vous enfuir comme une fouine et de me reprocher ensuite d'être trop présent et d'être en colère après vous. Grandissez un peu ! Votre situation est loin d'être à plaindre ! C'est mon boulot, c'est écrit noir sur blanc dans mon contrat, je suis là pour ça ... Et ma consommation de tabac ne vous concerne en aucune façon. Il avait presque envie de lui tendre une cigarette, elle devrait vraiment commencer à fumer, ça la calmerait peut être ...

Il leva les yeux au ciel, elle l'avait fait courir, pour que dix minutes après son arrivée, elle ai envie de partir, elle le faisait exprès ? Il avait envie de lui demander où elle voulait aller, mais se retint, il s'en fichait désormais, cette journée avait si mal commencé, qu'il se contenterait de la suivre, peu importe la direction, tant que le chemin était silencieux. Mais le silence ne devait pas être pour tout de suite, Ariel en avait décidé autrement. A son attitude, il ne savait pas qu'elle pouvait être aussi détestable, froide, distante, tout ce qu'il détestait chez une femme, parce que contrairement à ce qu'elle pensait, il ne la voyait pas comme un contrat, ou du moins plus comme ça dorénavant. Ezra se redressa dans sa posture du garde du corps, et regarda autour d'elle, analysa son environnement et la suivit pour les quelque pas qu'elle effectua, avant de la regarder revenir vers lui, alors qu'il tachait à garder ses distances. Honnêtement, je ne sais plus quoi faire. Je pensais qu'on s'était compris, que l'on s'était mis sur la même longueur d'onde. Mais alors que j'ai l'impression que tout semblait avoir bien avancé, vous êtes devenus aussi froid qu'une tonne de glaçons. C'est quoi le problème ? Je vous en demande trop ? Si c'est ça, dites le moi et oui on arrête Moi aussi je le croyais, jusqu'à que vous recommenciez vos enfantillages ... Et puis ... Et puis, le dernier rapport de Mme Finnguey lui avait mis la puce à l'oreille, c'était clairement noté que "son manque de professionnalisme ne jouait pas en sa faveur, car en effet, la surveillance rapprochée nécessitait une certaine distance relationnelle, et qu'il était primordiale de ne pas franchir certaine limite" se souvenait-il On m'a demandé de garder mes distances Comprenait ce qu'elle voulait bien comprendre. Pour sa part, Ezra ne savait plus trop quoi penser.



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() message posté Lun 21 Sep 2015 - 22:30 par Invité



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C'est pourtant bel et bien ce que vous êtes Ariel ! Une enfant gâtée. Le coeur d'Ariel s'emballa directement. Ce n'était pas un bon signe. Oh non. C'était une sorte de rage qui montait dans les veines d'Ari'. Petite enfant pourrie gâtée ?! Elle qui a reçu en héritage un poison. Elle qui n'avait plus de parents, et qu'elle pouvait compter ses amis sur les doigts de la main. Alors cette réflexion lui faisait vraiment mal, ça lui serrait le coeur. Ne me traitez pas d'enfant pourrie gâtée, je vous l'interdis, menaça Ariel le doigt tendu vers Ezra. Ses yeux lançaient des éclairs. Et elle se retenait totalement de ne pas lui mettre la gifle de sa vie, clairement. Je ne vous cours pas après par plaisir, j'ai des comptes à rendre ne l'oubliez pas, alors quand vous disparaissez sur un coup de tête, seule, ça me retombe forcément dessus. Et si par numéro de dossier, vous pensez être hors norme, alors là oui je vous le confirme, des cas comme vous, je n'en ai pas encore eu !  Que voulez-vous que je vous dise ? Je suis responsable de vous, et ce n'est vraiment pas évident. S'il vous arrivez quoi que ce soit, je m'en voudrais terriblement Ariel ! Mais évidemment qu'elle savait qu'il avait des comptes à rendre, puisque Mme Finnguey l'avait appelée après que les mauvais rapports s'enchaînaient. Elle avait demandé des explications, elle avait même proposé de troquer Ezra par un nouveau garde du corps. Ce que ne savait pas Ari', c'est qu'apparemment Ezra s'en "voudrait terriblement s'il lui arrivait quelque chose". Cela toucha Ari', presqu'en plein coeur. Mais Ari' savait être très rancunière envers Ezra. Sûrement parce qu'elle n'avait que lui dans sa vie au quotidien. Peut-être qu'Ezra pouvait saisir cela, ou pas. Vous m'en voyez désolée si vous vous faites taper sur les doigts, mais ça n'empêche que votre métier n'exclut pas le côté humain. J'vous demande pas d'être mon psy, car vous seriez la dernière personne à qui je parlerais de mes problèmes. Mais juste de comprendre que la situation peut mal passer. Votre présence me stresse et me rappelle chaque jour que je suis menacée de mort... DE MORT Ezra ! Alors oui j'aime bien vous échapper car j'ai l'impression d'être normale et d'avoir le droit de vivre ma vie de jeune femme de 23 ans. Je ne vous demande pas de pleurer sur mon sort. Je n'ai pas besoin de votre pitié, juste à peine d'humanité. C'est pas trop demandé. Merde., répliqua Ariel et hurlant presque sur Ezra. Un peu plus, et elle était presque sûre de se mettre à pleurer des trombes, et des trombes d'eau.

En provoquant Ezra, Ari' n'attendait pas une réponse telle de la part d'Ezra. Non, et c'est bien ça le problème ! Ari' fronça les sourcils. A cet instant elle ne savait plus quoi penser. Que voulait Ezra exactement ? Voulait-il qu'Ari' se jette à son cou pour lui demander de rester et qu'elle se repentisse de tous ses sales coups ? Elle ne savait pas. Elle sonda Ezra mais elle était toujours dans le flou. Si vous êtes toujours là aujourd'hui, après nos nombreux désaccords, c'est peut-être parce que -dans le fond- je veux votre présence. Mais quand j'essaie de vous le faire comprendre, vous devez aussi froid qu'un cadavre. Alors qu'est ce que vous voulez vraiment Ezra ? demanda Ari' en baissant le ton, en montrant son incompréhension face aux propos de Donovan.

Bien qu'Ariel reçut les foudres Ezra parce qu'elle avait foutu sa cloque à terre, elle préféra ne pas relever. Il pouvait bien s'énerver autant qu'il voulait. Après tout, après l'autorité de Madame Finneguey, Ariel était son patron. Et si elle souhaitait qu'il enlève cette cochonnerie de sa bouche, alors il le ferait sans avoir son mot à dire. Ari' faillit lui répliquer cela. Mais elle avait peur que ses mots soient trop crus ou tout simplement blessants. Elle n'était pas encore arrivée à ce stade là avec lui. Elle ne voulait pas qu'il se sente pris pour un larbin. Non, non. Elle ne devait pas l'éloigner plus qu'il ne l'était déjà. Et si Ezra voulait argumenter sur tout, elle lui laissait ce plaisir. Ils prenaient la tête à peine levés, et c'était à peine concevable. Comment faire pour apaiser les haines ? On aurait dit deux chiens qui s'aboyaient dessus. Je refuse vous regarder vous tuer. Fin de l'histoire. J'ai mal au crâne, arrêtons d'argumenter s'il vous plait ajouta tout de même Ariel sur un ton gentil et doux, comme une mère à son enfant. Ari' ne demandait qu'à clore cette discussion stérile.

Il fallait partir d'ici, car le calme qu'apportait le calme était définitivement brisé. Et Ari' avait besoin de fuir, comme d'habitude. Mais elle n'allait pas faire courir Ezra pour une fois. Alors elle coupa court à tout cela, et se leva en demandant à Ezra de la suivre. En réalité, marcher permettait à Ari de penser, lâcher libre ses pensées. Ca lui permettait d'y voir plus clair. Elle faisait souvent cela, lorsqu'il y avait de gros problèmes à Huxley bijouteries. Mais, elle devait lui parler, elle devait savoir ce qu'il se passait. Son cerveau n'arrêtait pas de penser à cela, et ça la rongeait. Elle crut alors se prendre un coup violent dans la cage thoracique. Moi aussi je le croyais, jusqu'à que vous recommenciez vos enfantillages ... Et puis ... On m'a demandé de garder mes distances Ariel lâcha un rire amer. Je vous demande de savoir rester loin de moi une matinée ou une journée, et vous ne m'écoutez pas. Mais quand on vous demande de garder vos distances avec moi, vous vous exécutez ?!, s'étrangla Ariel. Elle avait vraiment envie de faire l'enfant, de taper des pieds, de le frapper lui, de pleurer comme une pauvre gamine paumée -ce qu'elle était en réellement-. Bordel ça faisait mal de se manger ça en pleine figure. Ari' inspira fortement. Désolée de vous posez autant de problèmes avec votre boss. Je vous laisse tranquille alors, ajouta Ariel d'un ton faible en levant les mains en l'air pour se débarrasser de sa culpabilité. Bordel, chuchota Ariel -elle qui n'était que rarement vulgaire- en regardant avec un soudain intérêt ses chaussures.


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() message posté Mar 22 Sep 2015 - 15:36 par Invité


       
       Ezra & Ariel
       Do you know what I'm thinking?
When I'm not thinking 'bout you?
RUNNING AROUND

   
I
l était peut être aller trop en loin, le visage d'Ariel se déformait sous la colère, Ezra ne réfléchissait pas toujours quand il parlait et sa bouche sortait parfois un peu trop d'information à son gout, il en était victime maintenant. Néanmoins, il pensait chacune de ses paroles, mais se dit que ce n'était peut être pas bon de le lui avouer. Au fond Ezra était quelqu'un de très maladroit, il n'était pas quelqu'un qui savait s'exprimer et ne savait pas non plus mettre les bons termes sur ce qu'il ressentait. Ça avait toujours été son point faible, et en même temps, c'était un homme d'action, un militaire fait de muscle, qui s'exprimer plus facilement avec son corps qu'avec son cerveau. Et puis de toute façon, s'exprimer auprès d'une femme c'était forcément plus compliqué, il n'avait jamais été à l'aise avec la gente féminine, beaucoup trop compliqué selon lui, et puis il n'avait qu'une seule relation sérieuse et n'avait donc jamais eu à être éloquent et bavard. Et depuis Camilla, il n'avait jamais cherché d'autres relations, alors sa façon de parler n'avait pas été important à ses yeux. Mais désormais avec Ariel, c'était différent, à chaque fois qu'il tentait de faire un effort, il se noyait dans des paroles sans queue ni tête, et comme elle avait un sacré caractère, ça ne passait pas toujours. Ariel avait tout remis en question.

Ne me traitez pas d'enfant pourrie gâtée, je vous l'interdis Le garde du corps se mordait la langue pour ne pas lui répondre, au risque de s'engouffrait dans un tunnel sans fin où rugirait la colère d'Ariel, il préférait baisser les yeux. Mais c'était trop tard, il avait maintenant le droit à une leçon de moral, comme ci il ne s'en prenait pas suffisamment ces derniers temps, il acceptait la critique, tant que c'était constructif, mais pour l'instant Ariel ne faisait que changer de versions, après s'être enfui, voilà que maintenant elle jouait la carte du "je suis en danger, venez me sauver ..." Alors c'est tout ce dont il avait toujours eu conscience, qu'elle était en danger,  alors que elle donnait justement l'impression que ce n'était qu'un jeu. Vous m'en voyez désolée si vous vous faites taper sur les doigts, mais ça n'empêche que votre métier n'exclut pas le côté humain. J'vous demande pas d'être mon psy, car vous seriez la dernière personne à qui je parlerais de mes problèmes. Mais juste de comprendre que la situation peut mal passer. Votre présence me stresse et me rappelle chaque jour que je suis menacée de mort... DE MORT Ezra ! Alors oui j'aime bien vous échapper car j'ai l'impression d'être normale et d'avoir le droit de vivre ma vie de jeune femme de 23 ans. Je ne vous demande pas de pleurer sur mon sort. Je n'ai pas besoin de votre pitié, juste à peine d'humanité. C'est pas trop demandé. Merde. Tout ça, elle lui avait déjà dit il y a quelques semaines, quand ils s'étaient mis d'accord après s'être embrouillé -une nouvelle fois-, il avait l'impression que ça tournait en rond, juste en rond, et qu'ils étaient revenus au point de départ. En faite, tout ce qu'ils avaient vécus et avaient compris l'un de l'autre, n'avait pas été grandement utile, ça n'avait duré que quelque semaines.  Je le sais parfaitement que vous êtes en danger, merci de me le rappeler, c'est vrai que parfois quand je me lève, j'oublie totalement cette dimension. Lui répondit il ironiquement en levant les yeux au ciel. Croyez-moi que je préférais tellement ne pas travailler pour vous, ça prouverait que tout se passe pour le meilleur du monde, que vous êtes saine et sauve, et que je n'ai tout simplement pas besoin de m'inquiéter pour vous ! Contrairement à Ariel, Ezra ne hurlait pas, on sentait une point d'énervement dans ses paroles, mais dit d'un ton qui se voulait calme. Peut être qu'en essayant de se canaliser, il arriverait à lui envoyer des bonnes ondes pour qu'elle se calme à son tour, certains regards allaient vers leur direction, et l'ancien militaire avait besoin de rester discret.

Si vous êtes toujours là aujourd'hui, après nos nombreux désaccords, c'est peut-être parce que -dans le fond- je veux votre présence. Mais quand j'essaie de vous le faire comprendre, vous devez aussi froid qu'un cadavre. Alors qu'est ce que vous voulez vraiment Ezra ? Il ne se souvenait pas qu'elle ai déjà essayé de lui faire comprendre qu'elle souhaitait sa présence, nan vraiment pas, ou alors peut être que c'était fait d'une manière tellement subtile qu'il n'avait pas compris, après tout il restait un homme, et les choses subtiles ne faisaient pas partit de son langage. Quelque part ça lui faisait plaisir de ne pas être inutile. J'aimerais que vous me facilitiez le travail... Juste en me prévenant quand ma présence vous dérange, oui on va commencer comme ça, vous me prévenez, par mail, message, coups de téléphone, pigeon voyageur, lettre glissée sous ma porte, ce que vous voulez ! Mais arrêter de vous enfuir, ça ne devrait pas être trop compliqué. J'ai juste besoin de savoir où vous êtes ...  Que se soit pour retrouver vos amis, ou qui vous voulez, je n'ai pas besoin de connaitre leur bibliographie, mais juste votre localisation, ça devrait aller ça nan ? Il shoota dans le cailloux qui se trouvait sous ses pieds et le regarda voler et s'éclater contre un arbre, avant de la regarder à nouveau dans l'attente de sa réponse. D'ailleurs, dîtes moi où vous allez et avec qui, et je vous laisse pour la journée, je rentre à la maison, okay ?

Je refuse vous regarder vous tuer. Fin de l'histoire. J'ai mal au crâne, arrêtons d'argumenter s'il vous plait Il ne put s’empêcher de sourire, savait -elle qu'une bombe avait vraiment failli le tuer, et qu'une simple cigarette avait un gout exquis à côté ? Il fit un simple geste de la main pour toute réponse, il laissait tomber.
Je vous demande de savoir rester loin de moi une matinée ou une journée, et vous ne m'écoutez pas. Mais quand on vous demande de garder vos distances avec moi, vous vous exécutez ?  Il ne put s'empêchait d'échapper un rire. Pour le coup Ezra dû avouer qu'elle avait de l'humour, une distance physique et une distance relationnelle n'était pas vraiment la même chose, c'était pourtant évident qu'ils ne devaient pas aller trop loin, Ezra s'interdisait déjà qu'ils soient amis, c'était pour le bien d'Ariel et pour son propre bien surtout. Et puis, elle ne lui avait que très rarement préciser quand elle voulait être seule pour sortir, puisque toutes les autres fois, elle s'était faufilé dans la ville. Évidement que j'exécute, on me donne un ordre j'exécute, en tant qu'employé que je ne vois pas trop ce que je suis censé faire d'autres ! On nous trouve apparemment trop proche, même si je ne vois pas trop comment. Dites moi clairement si je dois vous suivre vous, ou l'agence. Même si ça c'était clairement amélioré, ils n'étaient pas au point de faire des pyjamas party non plus. Désolée de vous posez autant de problèmes avec votre boss. Je vous laisse tranquille alors Ne soyez pas ridicule ! D'un coup il préférait quand elle hurlait, ça lui semblait moins bizarre, moins triste, qu'est ce qu'il lui prenait ? Il n'aimait pas la voir comme ça, où était passé sa chiantise et ses absurdités ? Il fronça les sourcils et la sonda du regard pour comprendre ce qu'il s'était passé en l'espace de quelques secondes.


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() message posté Ven 25 Sep 2015 - 14:44 par Invité



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Evidemment, elle pouvait le prévenir, même si l'idée restait la même, il saurait toujours quand même très informé. J'aimerais que vous me facilitiez le travail... Juste en me prévenant quand ma présence vous dérange, oui on va commencer comme ça, vous me prévenez, par mail, message, coups de téléphone, pigeon voyageur, lettre glissée sous ma porte, ce que vous voulez ! Mais arrêter de vous enfuir, ça ne devrait pas être trop compliqué. J'ai juste besoin de savoir où vous êtes ...  Que se soit pour retrouver vos amis, ou qui vous voulez, je n'ai pas besoin de connaitre leur bibliographie, mais juste votre localisation, ça devrait aller ça nan ?Oui, d'accord. Je vais le faire, confirma Ari'. Autant apaiser la crise pendant que cela était encore possible.

D'ailleurs, dîtes moi où vous allez et avec qui, et je vous laisse pour la journée, je rentre à la maison, okay ? Cela fit plaisir àAriel de voir qu'Ezra comptait faire des efforts dès à présent. C'était très gentil de sa part. Je vais au bureau aujourd'hui. J'ai donc besoin de vous confia Ari'. Il était vrai qu'il fut peu probable que William décide de "l'attaquer" à ce moment-là. Mais la dernière agression avant l'arrivée d'Ezra était justement sur le chemin du travail. Ari' ne pouvait pas se passer de la présence sécurisante d'Ezra. Sans lui, elle serait incapable de se rendre au siège d'Huxley bijouteries. Alors même si Ari' essayait de temps à autre d'échapper à Ezra; sur le chemin du bureau elle pourrait se greffer à lui tant elle avait besoin de lui. Car même si tout ne se passait pas comme dans le meilleur des mondes, Ezra inspirait confiance à Ari' et c'était sûrement le plus important. Ari' pourrait l'écouter-en cas de situations périlleuses- sans même réflechir. Il lui demanderait de sauter dans la Tamise pour une raison de vie ou de mort, elle le ferait sans hésiter. Assez contradictoire quand on sait qu'Ari' ferait tout pour échapper à Ezra.

Cela lui faisait clairement mal. Evidemment qu'elle avait compris que c'était leur relation qui était remise en question. Et évidemment, -même si Ari' ne savait pas quoi penser sur "eux", un "eux" inexistant- cela la touchait. Voir qu'Ezra était aussi détaché que ça d'elle n'était pas la plus belle des choses à apprendre. Elle pensait qu'Ezra ne lâchait rien, malgré tous les obstacles, c'était qu'il était attaché d'une façon ou d'une autre à elle. En tout cas, elle aimait penser ça. Évidement que j'exécute, on me donne un ordre j'exécute, en tant qu'employé que je ne vois pas trop ce que je suis censé faire d'autres ! On nous trouve apparemment trop proche, même si je ne vois pas trop comment. Dites moi clairement si je dois vous suivre vous, ou l'agence. Elle se faisait violence pour ne pas devenir méchante en lui répondant. Une Ari' blessée pouvait être plutôt méchante. L'agence on s'en fout, ce n'est pas avec eux que vous vivez 24/7 Ezra. Je comprends vous devez quand même être exemplaire à leur yeux. Mais ce qui se passe dans ma vie -outre le fait des menaces- ne me concerne que moi, et vous, répondit Ari sur un ton beaucoup trop froid qu'elle ne le voulait réellement. Elle avait envie d'aller botter l'arrière train de Finnguey. Désolée, je voulais pas être aussi froide. Mais Ezra, je vous le dis clairement, suivez-moi, répliqua Ari' en reprenant certains mots d'Erza pour appuyer sa demande. Elle ne voulait pas se montrer trop directive ou trop "impliquée" mais Ezra lui demandait d'être franche. Et elle voulait qu'il oublie Mme Finnguey et compagnie en dehors de l'agence.Mais Ari' savait bien que cela lui causerait des problèmes tôt au tard... Ne soyez pas ridicule !, dit Ezra. De toute évidence elle l'était, ridicule. En toute beauté même. Ariel détourna le regard. Elle ne savait pas jusqu'à où pourrait aller leur "petit" jeu sans que tout ne leur explose à la tronche. Elle le savait déjà ma journée ne tournerait qu'autour d'eux. Faut-il continuer avec Ezra, ou le libérer, et le laisser continuer de son côté ? Elle reporta son attention sur Ezra. C'est juste que des fois je me dis que vous seriez mieux avec un autre dossier..., déclara Ari', avant de jeter un coup d'oeil à sa montre. On devrait y aller, on va être en retard, déclara Ari'. En réalité ils étaient loin d'être en retard, mais Ari' voulait aussi s'échapper de cette discussion.


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(désolée de mon temps de réponse, j'ai été très malade ces derniers jours, j'avais même pas la force d'écrire)
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