"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici read my mind. (w/ damian) 2979874845 read my mind. (w/ damian) 1973890357
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() message posté Jeu 8 Mai 2014 - 0:38 par Invité
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Le Portobello Star. Je ne connaissais pas ce bar, c’était d’ailleurs la première fois que j’y mettais les pieds. Je n’étais pas particulièrement chaud pour m’y rendre mais mon estomac criait famine. Et puis surtout, j’étais bloqué à Nothing Hill à cause de mon chauffeur, ou plutôt, à cause de son appendice. Je détestais ce quartier, il grouillait de touristes débiles. Ils étaient tous là à photographie les pigeons, les écureuils, le nom des rues, les taxis. Non, vraiment, je ne pouvais plus les voir. C’est pour ça que j’habite à Camden. C’est un monde à part. Les touristes ne s’y aventurent jamais bien longtemps. Nothing Hill, c’est vraiment surfait comme coin. Aucun charme, vraiment. Et pourtant, j’étais bel et bien bloqué là, mon attaché-case à la main, en costume. Merci à cette conférence de presse stupide. J’avais presque l’impression de bosser à la City avec ça sur le dos. Le vent était glaciale et impétueux, j’ai continué à avancer dans l’espoir de trouver un taxi. Chou blanc. C’est alors que je vis la majestueuse pancarte du Portobello Star. Un bar doublé d’un restaurant. Double combo. L’endroit était accueillant et branché. Heureusement, la plupart des tables étaient vides. Il devait être aux alentours de quinze heures, pas plus. Je n’aimais pas spécialement prendre mes repas seul. J’aimais faire la conversation, enfin, la plupart du temps. Je me suis posté devant le bar rapidement, je n’ai même pas pris la peine de regarder la carte pour me commander à boire, non, j’ai juste cherché, à l’intérieur de ma veste de quoi me payer une pinte, pour commencer. « Bonjour je vais prendre un pinte de Guinness merci. » La serveuse était charmante, elle était tout en élégance, à se demander pourquoi elle créchait ici. Son collègue aussi, d’ailleurs, il avait une carrure, une prestance naturelle. Un ange blond. J’ai stoppé mes investigations, j’étais trop curieux. Toujours à dévisager les autres inconsciemment. J’ai récupéré ma bière à peine une minute plus tard, avançant, alors, la modique somme de 6£. Un prix élevé pour une simple bière. Bienvenue à Londres, bienvenue à Nothing Hill. Finalement, je me suis assis, loin, très loin de la retransmission du match Liverpool-Arsenal. Le championnat anglais était loin de me passionner. J’ai pris une gorgée, une gorgée qui vida facilement la moitié de mon verre. Mon attaché-case était à mes pieds, j’ai regardé ma montre. Le temps s’était comme figé. J’ai soupiré, si seulement j’attendais quelqu’un mais non, j’étais  là, à boire comme un con, comme un trou. Avec ma dégaine je ressemblais à un cadre fraîchement licencié. C’était triste à voir, vraiment. Et pourtant, j’étais un réalisateur connu et reconnu depuis près de cinq ans. Mon regard se posa une nouvelle fois sur ce type à l’allure scandinave. Il pouvait assurément monter ses meubles Ikea chez moi celui-là. Il devait faire au mieux une tête de plus que moi mais j’avais l’habitude, du haut de mon petit mètre 70. Bref, j’ai arrêté de regarder dans sa direction afin de prendre mon téléphone. J’allais feindre une occupation, du genre je lis mes mails parce que j’ai que ça à foutre. Non. La vérité, c’est que j’ai dix ans d’âge mental et que mon portable et en réalité truffé de jeux. Flappy Bird étant l’un d’eux. J’espère que personne ne me voyait faire. Toutefois, la chaise face à moi fit un grincement suspect moins de cinq minutes plus tard, j’ai froncé les sourcils avant de poser mon regard droit dans celui de cet illustre inconnu. J’ai caché mon étonnement et ma gêne soudaine avant de ranger mon téléphone dans la poche de mon pantalon. Il n’était pas simplement venu prendre ma commande, non, il s’était installé pour me tenir compagnie et quelle compagnie ! J’ai esquissé un sourire. Il avait une attitude étrange mais après tout, pourquoi pas.  
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() message posté Ven 9 Mai 2014 - 1:24 par Invité
Derrière le bar, je suis en train de nettoyer, réorganiser un peu le bar quand j’entends sa voix un peu plus loin. Il commande une pinte de Guiness, la serveuse prend la commande et vient me le dire. Le barman s’occupe de servir la bière et je regarde toujours notre client d’un peu plus loin. Je sais pas pourquoi je fais une fixation dessus. Il est canon. Même plus que canon. Je peux voir ses yeux d’un bleu profond de là où je me trouve. Je me demande comment ça doit être de près. On doit juste se perdre dedans.

Y’a pas grand monde dans le bar, je me permets de le mater tranquille, de loin, discrètement. Je ne sais pas pourquoi je bloque autant sur lui. Un aimant invisible me dit qu’il faut que j’aille me rapprocher de lui. Il faut que j’aille lui parler. Mais pour dire quoi ? Et là, mon cerveau de géni n’a pas eu besoin de réfléchir plus longtemps. Je ne sais pas comment je me débrouille très souvent pour avoir les bonnes idées au bon moment. Ca change de mes trous de mémoires d’autres fois. C’est pas très pratique. Là je ne réfléchis pas plus longtemps. Je fais le tour du bar, je chope le carnet et le stylo de la serveuse qui est en salle et je me dirige tout droit vers la table du client. Je m’installe en face de lui. Il est seul à une table pour deux, alors je me prends le droit de le faire.

J’ouvre le carnet et je le regarde, faisant mine d’être prêt à noter. Il a le nez dans son téléphone mais ça ne me dérange pas. Je sais qu’il va me prêter son attention dès qu’il aura vu que je suis en face de lui. Ce n’est pas commun que quelqu’un s’assoit à votre table pour prendre votre commande.

« Vous commanderez autre chose ? »

Je sais que tout le monde au Portobello Star est en train de me regarder. Quand je dis « Tout le monde » je veux parler du staff, des gens qui bossent avec moi. Ils doivent être en train de se demander à quoi je joue, mais s’ils ne le savent pas déjà, ils ont pu deviner à plusieurs reprises que je suis gay (ou pas). Je ne suis pas du genre à parler de ma sexualité avec mes collègues de boulot. Je suis passé gérant du bar il y a de ça un mois, et j’avoue faire un peu ce que je veux. C’est ça le plaisir d’être le patron. Tu peut te permettre plein de choses sans t’en cacher sans aucune répercussion. Du moment que le travail est fait, c’est le plus important.

Je le regarde dans les yeux, me demandant s’il est gay et intéressé. Oui je me projette assez loin, alors qu’il vient juste d’entrer et de se commander une bière. Si faut il est marié et a trois gosses. Ca le ferait moyen. Mon côté animal prend doucement le dessus aujourd’hui. Cela fait plusieurs semaines que je n’ai pas pris mon pied. Je suis plutôt dans mes pensées ces derniers temps. Je mets le bout du stylo contre mes lèvres pour essayer d’attirer ses yeux vers cette partie de mon anatomie. Je veux voir si je ne me trompe pas sur son compte. S’il pourrait éventuellement être intéressé. Généralement je ne me trompe pas. Quand y’a le feeling.

« Si vous voulez manger, je recommande les lasagnes, elles sont délicieuses. »

Elles sont pas aussi bonnes que celles du week end, car celles ci sont fait maisons, mais elles sont quand même très bonne. Je ne suis pas là pour faire de la mauvaise pub pour notre carte de restaurant, alors je vais éviter de lui faire cette précision.

« Mais sinon y’a le fish and chips qui est pas mal. Un classique. » 



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() message posté Ven 9 Mai 2014 - 14:28 par Invité
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« Vous commanderez autre chose ? » C’est fort probable avec une force de vente comme la tienne mon grand. J’ai pris une grande inspiration, je devais me faire des films. Un comble pour un réalisateur n’est-ce pas ? C’était peut-être dans son habitude d’agir ainsi, de s’inviter aux tables des clients. J’ai baissé les yeux légèrement vers son carnet, vers son stylo. Il semblait décidé à prendre cette commande. C’est con, j’ai même pas regardé la carte. Il me regarde à présent dans les yeux, il attend certainement une réponse. Une réponse qui m’échappe, j’ai déjà oublié la question, je crois. J’étais ridicule. Ridicule et stupide. Au moins, je ne pouvais pas faire pire. Je me suis redressé légèrement sur mon siège avant de déboutonner ma veste. J’ai soutenu son regard sans rien dire. Je voyais où il voulait en venir, enfin, je pense. Je devais l’intéresser et réciproquement. Il était loin de me laisser indifférent, très loin. J’ai regardé son petit numéro, ses lèvres aussi. Généralement, on ne m’accoste pas ainsi. Les hommes ne m’accostent pas, jamais. Pour l’Angleterre, je suis un petit gars hétérosexuel à la vie sentimentale chaotique, et accessoirement, un collectionneur de divorces. Mais lui, il ne s’en souciait pas. Peut-être ignorait-il mon nom. C’était un mal pour un bien. En dehors de Lewis, je n’enchaînais pas les conquêtes, encore moins masculines. Faire la une des tabloïdes, bof. Exposer ma vie sexuelle, encore moins. Je n’étais pas pudique, c’était plus comme de la préservation. Je n’allais pas flirter avec ce type. Du moins pas publiquement, dans ce pauvre restaurant. J’avais encore de la retenue. Non j’allais feindre l’indifférence la plus totale à son égard. « Si vous voulez manger, je recommande les lasagnes, elles sont délicieuses. » C’est bien, il continuait quand même à faire son boulot. Des lasagnes. C’était pas une mauvaise idée. Ma mère en faisait des succulentes, ce plat ma manquait. J’ai hoché la tête, ouais, pourquoi pas. « Mais sinon y’a le fish and chips qui est pas mal. Un classique. » J’avais l’air d’un pauvre touriste désoeuvré ? Non. Bon ok, je faisais bien comme il faut le bouffeur de Mars frit, paumé. Autrement dit, mon accent écossais ne trompait généralement personne. Sauf que, j’étais à Londres depuis plus de dix ans maintenant. J’ai hésité un instant. Pas sur le menu, non. J’avais pas envie de me prendre un vent monumental, de me taper l’affiche. De faire n’importe quoi. J’étais du genre à trop réfléchir, à me prendre la tête inutilement. J’ai regardé au-dessus de mon épaule, on nous observait, j’ai levé les yeux au ciel avant de lui piquer son carnet. Et puis, j’ai cherché mon propre stylo dans l’intérieur de ma veste avant d'écrire à son attention : « La discrétion a ses mérites. » Mon message était court, simple et avait le mérite d’être clair. Je ne pouvais pas rester de marbre face à lui. Je ne pouvais pas mentir sans me mentir à moi-même. Il me plaisait bien ce serveur. Ou ce chef. Le personnel du Portobello Star l’observait avec insistance et je n’étais déjà plus sans l’ignorer. C’était vraiment désagréable d’ailleurs. Je n’aimais pas ça. Est-ce que j’étais pour lui un énième trophée à acquérir ? Peut-être qu’il faisait ça souvent, avec ses clients j’entends. Peut-être qu’il jouait, que cette mascarade était le fruit d’un pari stupide entre collègues. Rien de plus. J’ai posé mon stylo sur la table, j’hésitais à lui rendre son carnet maintenant. J’étais gêné, je me faisais peut-être de fausses idées sur son compte. Sans le regarder, avec un demi-sourire, je lui ai rendu son bien. « Je vais prendre ça et les lasagnes. Merci. » Je l’ai regardé de nouveau, cette fois, avec un sourire poli et courtois avant de ranger mon stylo, j’étais trop consciencieux, ça je ne le savais que trop bien. Est-ce que je devais rajouter quelque chose ? Aucune idée. Cette histoire m’échappait pour l’instant. Je ne savais pas quoi penser. Evidemment qu’il était canon mais au-delà de ça, j’étais dans le flou total.
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() message posté Dim 11 Mai 2014 - 21:19 par Invité
Il ne parle pas beaucoup. Il ne parle pas du tout je dirai même. Ca ne me dérange pas. Son regard me dit qu’il se passe quelque chose malgré tout. Il n’a pas l’air complètement à l’aise. Je continue mon petit speech pour qu’il commande un truc à manger. Il me pique mon carnet des mains et sort un stylo de sa veste. Je suis surpris mais je comprends qu’il veut me faire passer un message sans parler. Il a l’air mystérieux, c’est mon truc ça d’habitude. Ne pas dire grand chose pour ne pas trop dévoiler. Je n’ai rien dévoilé à proprement parler là, mais j’ai prononcé bien plus de mots que lui. Il griffonne quelque chose sur le carnet mais il ne me le dévoile pas. Ce type est de plus en plus mystérieux. Je m’attends à ce qu’il arrache la page du carnet où il a écrit pour que jamais je ne sois au courant de ses mots. Je crois que je serai vraiment très frustré dans ce cas là. J’espère que ce n’est pas ce qui va se passer. Après un certain temps qui me paru être une éternité il me rend le carnet de commande tout en me disant qu’il va prendre les lasagnes.

Je m’empresse de regarder ce qu’il a écrit, peut être qu’il avait simplement écrit sa commande mais non, je n’y croyais pas trop. Je souris légèrement en voyant la phrase qu’il a écrit. Je comprends tout. Qu’il est intéressé et qu’il est aussi mal à l’aise par mon petit jeu. Je me lève tout en écrivant sa commande sur le carnet pour ne pas que j’oublie.

« Tout de suite. »

Je lui rends son sourire et je file en cuisine passer la commande. Je ne retourne pas l’importuner avant que les lasagnes soient prête. Ce qui ne se fait pas trop attendre. Je prends l’assiette et je lui apporte.

« Bon appétit. »

J’ai déposé en même temps que l’assiette un petit papier contenant mon numéro de téléphone. J’espère bien qu’il va l’utiliser. J’ai joué le jeu de la discrétion à la perfection. Je n’avais pas envie d’attendre jusqu’à l’addition pour lui filer mon numéro. Je préfère le troubler un peu plus pendant son repas. Et cela sans rien faire de particulier que lui donner un petit mot, tout comme il me l’a fait quelques minutes auparavant. Je retourne derrière le bar où il n’y a pas grand chose à faire à par servir quelques bière pressions par ci par là. Mais même ça, je laisse le boulot au barman. J’étais le barman avant, maintenant je suis le gérant, je fais ce que je veux. Quand j’ai envie de faire le bar, je fais le bar, quand j’ai envie de faire serveur, je fais serveur. Après pour la cuisine c’est vraiment en cas d’urgence, parce que je suis pas vraiment doué.

Je jette des coups d’oeil au client en costar discrètement de temps à autre, essayant de voir s’il est effectivement troublé par mon numéro de téléphone. Je n’ai même pas noté mon prénom rien d’autre. Juste mon numéro. J’aime bien quand y’a une belle dose de mystère entre deux personnes. L’inconnu c’est excitant. Un autre client vient s’installer à une table non loin du beau gosse aux yeux bleu. Je vais prendre leur commande et au passage je m’arrête à sa table.

« Tout se passe bien ? »

Je sais j’aurai dû me retenir mais c’est plus fort que moi. J’ai bien envie d’échanger un peu plus de mot avec lui. J’ai envie d’échanger bien plus que des mots en fait.

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() message posté Dim 25 Mai 2014 - 18:52 par Invité
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Je le regarde sourire silencieusement. Je ne sais pas quoi lui dire, je suis même un peu gêné. J’ai l’impression d’avoir seize ans de nouveau. C’est totalement ridicule. Je le fixe, j’essaie de me mettre à sa place. Impossible. Je n’arrive pas à cerner mon mystérieux serveur. Il est aussi impassible que moi, retour à l’envoyeur. C’est con parce que je l’aime bien dans le fond. « Tout de suite. » Je le regarde s’éloigner non sans amertume. J’étais vraiment stupide. Il allait certainement m’envoyer une autre serveuse maintenant. Et les lasagnes avec. Néanmoins, j’avais perdu mon appétit. Mon estomac continuait à crier famine pourtant, étrange. Seul et profondément frustré, j’ai joué avec mon verre à bière, observer les autres clients du Portobello Star, son personnel. Cause perdue. Je le regarde au loin, il a une assiette à la main, probablement la mienne. Cette fois, je ne détourne pas le regard, non, je le regarde avec insistance. Il ne se dévoile pas, je ne peux pas le lui reprocher. Après tout, je l’ai stoppé net dans son élan, quelques minutes auparavant. Finalement, il vient déposer face à moi mon plat, mes lasagnes. C’est une assiette bien garnie. J’en attendais peut-être pas autant. « Bon appétit. » Je lève la tête vers lui en souriant avant de le remercier. Je n’ai pas encore vu son petit mot à mon attention. J’ai la tête ailleurs, je pense à cette opportunité manquée. Je devais faire des efforts, je manquais cruellement de tact. Je fronce les sourcils à la vue de ce petit bout de papier. D’où pouvait-il sortir ? Curieux, je l’attire un peu plus vers moi. Un numéro de téléphone, mon sang ne fait qu’un tour, je lève la main mais il se trouve déjà dos à moi. Je me rétracte non sans un sourire. Il venait de me donner son numéro, et avec brio. J’ai ressorti mon téléphone, amusé. Il ne pouvait qu’être intéressé maintenant. Je pris l’initiative de lui envoyer un message avant même de toucher à cette assiette volumineuse. Un message bien moins sage mais néanmoins assumé : « Et vous finissez votre service à quelle heure monsieur le serveur ? » Je l’ai regardé du coin l’oeil, satisfait. Je ne connaissais pas son prénom, il ne connaissait pas le mien. Je n’avais aucune raison de le tutoyer. Et puis, ce petit jeu était intéressant, il me permettait même de garder une once d’anonymat. Je ne pouvais pas cracher dessus. Je repose mon téléphone sur la table avant de vider ma Guinness. J’espère que son portable est allumé et qu’il pourra apprécier mon message. Finalement, j’entame ce plat, je suis là pour ça, à la base. Je le regarde de temps en temps mais il semble occupé à jouer au barmaid. Il fait ça très bien d’ailleurs.

J’ai l’impression d’en foutre partout. Ses lasagnes sont bonnes mais j’ai vu mieux, largement mieux. Il faut dire que j’ai, pour l’heure, autre chose en tête. « Tout se passe bien ? » J’ai un sursaut de surprise, je le pensais toujours au bar. Depuis combien de temps était-il là ? Ma fourchette se fait la malle alors que je tente de la rattraper maladroitement. Putain de merde. Je regarde ma chemise à peine embarrassé, la voilà recouverte de sauce tomate. Ma veine. « Je. Je pense que je vais avoir besoin de plus d’une serviette. » J’éloigne ma chaise de la table. Je suis salement maladroit. De ma seule et unique serviette, je tente d'atténuer ce magnifique rouge. Je ne porte pas un quelconque costume, je porte du Prada après tout. Autrement dit, cette chemise coûtait un bras. Littéralement.  
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() message posté Dim 1 Juin 2014 - 17:50 par Invité

Je me sens confiant, il me regarde de manière insistante quand je viens lui poser son assiette – avec mon numéro. Je retourne derrière le bar pour ne pas me faire trop lourd, bien que je ne comprends pas comment quelqu'un pouvait me qualifier de lourd. Je ne suis pas de ce genre, mais je n'avais pas été assez discret pour monsieur. Je n'ai pas longtemps à attendre avant que mon téléphone ne vibre dans ma poche. Je le sors et je souris grave en voyant que le message vient très certainement de l'homme que je venais de servir, assis à la table du Portobello Star. Je réfléchis à quelque chose à lui répondre, car en soit, je n'ai pas d'horaires, je pourrais partir à n'importe quel heure. Je suis le gérant maintenant, je fais ce que je veux (ou presque). Mais il faut bien que j'ai des avantages (des très bons avantages). Je reste bien dix longues minutes à réfléchir à quoi lui répondre, entre deux clients à servir. Puis je me décide à aller le voir à sa table pour me donner de l'inspiration. Je lui demande si tout se passe bien, je le fais sursauté et il se met de la sauce tomate sur sa chemise. Je me mords la lèvre pour pas rire. Ca ne serait pas poli. Surtout que visiblement, c'est un peu ma faute.

« Une serviette, tout de suite. »

Je file au comptoir et j'en prends deux, trois, pour qu'il ait de la marge. Je reviens vers lui et les lui pose à côté de son assiette. Je ne vais pas commencer à l'aider à s'essuyer ça ferait pas correct.

« Les toilettes sont au fond à droite si jamais... »

Je lui montre un peu plus loin puis je m’éclipse de nouveau. Une fois derrière le bar je sors mon téléphone et je réponds à son SMS.

Code:
On peut aller chez moi pour vous nettoyez tout ça. J'ai un lave linge et un sèche linge. Programme rapide, en 1h30 votre chemise sera comme neuve.

Ce message est juste parfait. J'en suis pas peu fière. Je n'attends pas plus longtemps avant de lui envoyer. Je vais me servir un verre d'eau aussi, car l'imaginer répondre par l'affirmative me donne des chaleurs. Je réalise que je n'ai pas répondu pour l'heure de la fin de mon service, alors je me dépèche de ressortir mon téléphone pour ajouter ça à la suite, dans un autre message.

Code:
Et sinon, mon service se termine quand vous le désirez.

Je ne sais pas pourquoi ces simples mots m'excitent tellement. On dirait que je lui parle comme s'il était mon maître et que j'étais son sujet. Je ne suis pas contre être son sujet pour le temps de quelques heures. Je lui ferai bien tout ce qu'il désire à cet homme. Cela fait un moment que je n'ai pas eu de relation sexuelles et je crois que j'en ressens les symptômes du manque maintenant qu'une occasion se présente sous mes yeux. Je bois mon verre d'eau pour essayer de me refroidir un peu et je tends le cou pour essayer de voir la réaction de « mon maître » qui est encore à sa table en train de se nettoyer la chemise. Je le regarde souvent, je sais que je risque d'entrer en contact direct avec son regard, mais je m'en fiche. Je suis assez loin pour que ce soit quand même acceptable. Un client me sort de ma rêverie et commande un « sex on the beach ».

« Sex on the beach, tout de suite. »

J'ai parlé un peu plus fort que la normal pour qu'il puisse m'entendre. Ca n'a rien avoir avec lui, mais rien que d'évoquer le mot « sexe » j'ai envie de voir si ça le fait réagir. Je continue de le regarder du coin de l'oeil pendant que je fais mon cocktail. Je pourrais préparer cette boisson les yeux fermés tellement je suis habitué.
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