Il était une fois... une jolie chieuse et un éternel dragueur [Snow]

Il était une fois... une jolie chieuse et un éternel dragueur

LJe n’avais pas de tournage de prévu, aujourd’hui. Aussi, je laissais Bethany se charger du fonctionnement de la société. Elle travaillait avec moi depuis le début, j’avais confiance en elle et aussi étrange que cela puisse paraître, notre relation était strictement professionnelle. D’accord, j’aurais bien tenté ma chance mais, elle était marié avec un enfant à charge alors… On repassera. Je m’étais fixé des règles quand même. Je lui avais demandé de me contacter en cas d’affaires urgentes. C’est donc la conscience tranquille que je sortis du bâtiment. J’avais envie de profiter du soleil. Ce genre de caprices, on ne pouvait se le permettre que quand on était son propre patron. L’indépendance totale. Je ne voulais pas déranger Terry pour venir me chercher. A la place, je fis signe au premier taxi qui se pointer pour me prendre. Qu’importe la destination, j’avais de quoi payer de toute façon. Le jour où je serai dans le rouge n’était pas prêt d’arriver. Je faisais attention à mes comptes bancaires, malgré tout. Je lui indiquai ma destination et il démarra. Heureusement pour moi, j’étais tombé sur un chauffeur assez jeune et qui avait de bons goûts musicaux. Point de jazz dans son répertoire. Tant mieux. Je regardai le paysage défiler à la fenêtre tout en entretenant la discussion avec le chauffeur. Ce n’était jamais agréable de rouler avec une personne aussi aimable qu’une porte de prison et dont les réponses étaient monosyllabiques. Je veux bien croire que tout le monde n’a pas une vie aussi passionnante que la mienne mais, quand même. En cherchant bien, on trouvait toujours un truc à raconter. Dans le pire des cas, on s’inventait une vie. Ce n’était pas bien grave. Juste d’une tristesse sans nom. Le taxi s’arrêta sans que je me rende compte. J’avais l’impression d’être installé depuis à peine cinq minutes… Enfin, qu’importe. J’étais arrivé, c’était le principal. Je payais la course avant de sortir du véhicule. J’avais les appareils adéquats de remise en forme chez moi mais, de temps en temps, j’aimais bien me rendre ici. Et puis, les filles étaient plutôt canons, sportives qui plus est. Le duo gagnant. Avec un petit sourire, je marchai jusqu’à l’entrée. Il y avait quelques personnes. Des mecs, des filles… Seule ou en couple. Je fis le tour des machines, des salles. Je savais qu’Elliana travaillait ici… M’enfin, elle n’avait pas l’air d’être là. Je poussai un soupir ennuyé avant de repérer une tête connue. Snow Blackburn. Ma mère était la meilleure amie de la sienne. Je crois qu’elles se voient toujours malgré tout ce qui a pu se passer dans sa vie ces derniers temps. D’aussi loin que je me souvienne, je ne m’étais jamais intéressé à la jeune femme qui me faisait face. Trop jeune. Sauf qu’en grandissant, la donne a changé. Je peux difficilement rester de marbre face à un corps pareil. La brunette semblait concentrée au possible. Je savais bien qu’une fille pareille devait mettre un point d’honneur à prendre soin d’elle. La beauté d’une femme est sa meilleure arme. Ce serait bête qu’elle se laisse aller. Surtout pour mon plaisir visuel. Je m’approchai de Snow, toujours avec un sourire scotché au visage. « C’est sexy de voir une demoiselle qui semble aussi frêle taper dans un punching- ball… Je me rappelle pas t’avoir déjà vu faire un sport quelconque. » Murmurai-je alors que j’étais dos à la jeune femme. En même temps, à l’époque, la Blackburn était loin d’être une priorité. Je ne m’étais jamais préoccupé de près ou de loin à sa vie. Je m’installai en face d’elle sur un appareil qui ne semblait pas utilisé. Je m’en voudrais légèrement d’empêcher une jolie fille de faire ses exercices quotidiens. « Alors, pas de petit ami en vue ? Tu les fais tous fuir avec ta personnalité tellement agréable ? » Une pique, deux piques… Je pouvais continuer longtemps comme ça et c’est ce que j’avais prévu de faire. Je voulais m’amuser et la miss semblait être la proie idéale jusqu’à ce que mon regard glisse sur un groupe de trois filles… Quoique non, elles avaient l’air d’avoir quinze ans. Je ne tenais pas à être poursuivi pour détournement de mineures. Je fis un grand sourire à Snow tout en la détaillant sous toutes les coutures sans aucune discrétion. Je suis sûr qu’elle avait l’habitude d’être maté de toute façon.

Déception est mon troisième prénom

J’eus droit à un réveil assez secouant, merci Maman : Cette dernière m’avait appelée hier pour je ne sais quelle raison et étant assez occupée, je n’avais pas entendu mon téléphone sonner, alors elle s’était inquiétée pour moi et m’avait appelée à 10h du matin… Oui, 10h. C’est alors désespérément que je répondis à son appel pour qu’elle puisse s’assurer que sa chère et tendre petite fille était toujours en vie. Je n’étais pas vraiment quelqu’un du matin et il fallait vraiment m’accorder tout mon temps pour que je puisse reprendre mes esprits, chose que ma mère n’a jamais et n’est pas prête de comprendre. Triste vie. C’est alors que j’eus droit à une rafale de questions et je n’avais même pas le temps de répondre qu’elle m’en posait d’autres, je me contentais de bailler avant de l’entendre à l’autre bout du fil me gueuler dessus comme quoi je devais apprendre à me réveiller tôt, que je devais devenir plus responsable et tout le blabla à quoi j’avais droit à chaque fois que je faisais un faux pas. C’est d’un air agacé que je lui raccrochée au nez après avoir râlée à mon tour, fidèle à moi-même. Je n’arrivais plus à me rendormir et ça avait le chic de m’agacer au plus haut point surtout que je n’avais pas eus droit au réveil le plus doux qui puisse exister. Je me lève de mon lit deux places bien douillé, trainant les pieds jusqu’à la salle de bain où je contemplais mon reflet qui me paraissais encore flou. J’étais encore sonnée par ce réveil des plus fabuleux. Je baillais une nouvelle fois avant de laver mon visage, chose qui me permettait de mieux voir mon reflet fraichement réveillé et une mine illuminée. Je finissais par prendre mon petit déjeuner avant de filer à ma chambre pour me préparer. C’est alors que je pris le volant de ma divine voiture noire, dans une tenue de sport bien soignée pour me rendre à la salle de sport la plus proche. En rentrant, les regards se posèrent sur moi et je n’hésitais pas une seule seconde à sourire à ceux qui étaient entrain d’entretenir leur corps. Je me dirigeais alors vers les puching-ball, déposant ma bouteille d’eau avant d’aller chercher mes gants de boxe, les enfilant tout en baillant, inspectant les entourages du regard, histoire de voir qui était présent. Je me redirigeais vers le puching-ball que j’avais précédemment choisi et ce, au hasard, avant de me mettre à frapper, me défoulant sur ce sac. J’étais bien concentrée avant qu’un murmure ne vint me faire sortir de mes pensées, me faisant sursauter légèrement, je n’avais vraiment pas besoin de me retourner puisque j’avais reconnu la voix de ce… De ce suicidaire. Micah. Sans ma mère, je n’aurais jamais eu le malheur de croiser son chemin, c’est qu’il avait tendance à me faire chier et je n’hésitais pas à lui rendre la pareille. Que voulez-vous ? C’est l’amour fou entre nous. « Pardon ? » Disais-je en fronçant légèrement les sourcils avant de me retourner vers lui. « Moi ? Fille frêle ? » Lui demandais-je avant de le voir partir s’asseoir sur une machine inoccupée, je le suivais du regard avant de lui sourire. « Si tu pouvais la prochaine fois t’éloigner juste un petit peu, histoire que je ne sentes pas tes… Tes balles, ça serait sympas de ta part. » Disais-je en lui souriant innocemment avant de me mettre à enlever ma gants de boxe droite, souriant un peu plus quand il me demandait si jamais un petit-ami en vue. « On a peur de ne pas être à la hauteur, et si tu veux tout savoir, ils sont soit trop vieux, soit pas vraiment à mon goût. » Dis-je d’un magnifique sourire avant de m’approcher doucement du jeune homme. « Anyway… » Soupirais-je avant de me baisser pour prendre ma bouteille d’eau, je venais ensuite m’asseoir confortablement sur les genoux du jeune homme, lui adressant un adorable sourire, histoire de l’attendrir avant d’ouvrir ma bouteille d’eau et me mettre à boire aisément. Je la déposais ensuite par terre, avant de tourner mon regard vers lui, ce dernier finit par se déposer sur le ventre de Micah. Je n’hésitais pas à toucher ce dernier, visant à le taquiner. « Oulah… Regarde-moi ça, t’es encore plus gras qu’un morse. » Dis-je désespérément.

Il était une fois... une jolie chieuse et un éternel dragueur

LJ’étais devenu un maître dans l’art de rendre une journée agréable en un truc bien pourri. Et tout ceci par ma seule présence et mon adorable personnalité. Snow n’était pas la première, ni la dernière à avoir le droit à ce genre de traitement. Il y avait également une blonde que j’adorais faire chier. Même si c’était totalement différent dans les deux cas. La brunette qui me faisait face avait tendance à m’intriguer par son comportement girouette. Un coup, elle est toute mignonne. L’autre coup, elle se transforme en diablesse. Une sorte de Dr Jekyll et Mr Hyde en plus soft. Depuis, j’avais appris à m’y faire même si il m’arrivait encore d’être complètement décontenancé par son comportement étrange. Je ne pus empêcher un sourire satisfait de naître sur mon visage quand je remarquai son léger sursaut. Visiblement, j’étais aussi discret qu’un ninja. Encore un talent à rajouter à mes nombreuses capacités. Je l’avais agacé en prononçant le mot frêle… Ce n’était pas méchant à l’origine, juste un constat. Bon, d’accord, un constat assez éloigné de la réalité. Qu’importe. Une autre réplique sorti de sa bouche et j’éclatai de rire attirant divers regards sur ma personne. « Mes balles, franchement ? Je te savais pas si prude, Snow. Va pas me faire croire que tu es une ignorante en la matière ! T’es loin d’être une fille innocente, ma belle. » Répliquai-je après m’être calmé. En y réfléchissant, je m’étais peut-être trompé. Mon interlocutrice était typiquement le genre de fille à charmer un mec pour le laisser en plan dix secondes plus tard. Quand même, j’avais un doute qu’aucun garçon ne soit passé par sa chambre… Une fille aussi jolie. Ou alors, elle les intimidait peut-être trop ? Ou trop exigeante ? Chose qu’elle me confirma en m’informant de son célibat. A peine vingt ans et on devait déjà passer par un cahier des charges pour lui plaire. Qu’est-ce que ça serait quand elle aurait trente ans ? Sans crier gare, la brunette prit place sur mes genoux. Elle me détailla assez longuement avant de poser ses yeux sur mon ventre qu’elle commença à toucher. Peut-être que Snow voulait vérifier si je n’étais pas un extraterrestre déguisé ? Après tout, on avait tous des questions existentielles un peu bizarres. La réponse à ma question muette fusa, m’amusant au passage. Je grimaçais faisant mine d’être vexé avant d’entrer dans son jeu. « En parlant de ça, je n’osais pas te le dire mais, je comprends mieux pourquoi tu fais du sport. On dirait pas mais, t’es plutôt lourde comme fille. Carrément même. Prends pas un mec maigrichon comme siège improvisé, tu risquerais de lui casser les os… » Adorable, je vous dis. Un véritable gentleman en voie de disparition. Je laissais la jeune femme s’exprimer en écoutant d’une oreille jusqu’à que mon regard soit aimanté par une autre personne. Une femme aux longs cheveux noirs attachés en une queue de cheval haute. Avec les formes là où il fallait. Un régal pour les yeux. Elle appuyé sur le bouton marche d’un tapis roulant avant de le régler. Son regard glissa sur moi et je vis un petit sourire illuminait son visage. Je venais de trouver ma cible pour la journée. Le seul problème, c’est que j’étais un peu bloqué par Snow. J’allais devoir ruser sur ce coup. « Au fait, c’est quoi ce laisser-aller ? T’était pas en train de t’entraîner à l’origine, sculpter ton corps et j’en passe ? Elle te sert à rien cette bouteille d’eau là… » Et pour appuyer mes propos, je pris la bouteille et renversa un peu du contenu sur elle. « Voilà, c’est plus crédible maintenant. On dirait que tu as vraiment transpirée. Je crois qu’il y a des serviettes par là… Tu devrais aller en chercher une. » expliquai-je avec un grand sourire.

Déception est mon troisième prénom

J’étais bien gentille, adorable, mais ça n'allait point durer. Je ne voulais pas encore mettre mon costume de Superchieuse et je le laissais faire son petit con jusqu'au bout, jusqu'au moment où je pourrais le casser et le briser à mon aise. Il devait faire son malin à son arrivé, mais je ne disais rien -ou presque-. Enfin non, je n'allais plus vraiment peser mes mots, ça me démangeait tant. Je suis pure et chaste et je t'emmerde. Disais-je en lui adressant un magnifique sourire qui ne voulait signifier autre que "tu ne fais plus aucun commentaire ou je te botte le cul". Un sourire bien menaçant mais ce n'était pas vraiment moi qui allais lui faire peur. C'est après avoir saisit ma bouteille d'eau que je vins m'asseoir confortablement sur les genoux de ce connard qui n'attendait pas bien longtemps pour enfoncer le clou, je faillit m'étouffer avec ma propre salive et le regardais avec de gros yeux. Ça ne devait pas vraiment m'étonner puisque monsieur ne connaissait pas l'art de comment parler aux femmes, grosses ou maigres, il ne fallait jamais parler de leur poids vu que ça vexait toujours, mais ce n'était pas cette tête d'œuf qui allait me vexer ou me complexer, je suis loin d'être lourde et je n'avais pas vraiment besoin qu'on me le dise vingt mille fois par jour pour que je puisse m'en rendre compte. Merci l'affreux. Disais-je, sûre de moi-même, avant de remettre mon deuxième gants de boxe, histoire de ramener le petit brun parmi les humains. Tu n'as jamais pensé à faire te refaire le nez ? You Know, je pourrais t'aider, je ne crois pas que ça soit bien difficile. En gros ça voulait dire : Tu la fermes ou tu va avoir mon poings en plein nez, et il faut avouer que mon poings n'est pas le plus doux, le sac sur lequel je m'entraînais en témoignait. C'est alors qu'une petite brunette fit son apparition et Micah n'hésitait pas une seule seconde à la suivre du regard, chose que j'avais très vite remarqué. Je détestais qu'on me vole la vedette et encore moins qu'on me mouille de la façon dont cet être (non)vivant l'avait fait. D'accord Micah. J'encaisse, j'encaisse, mais bientôt tu allais le payer et bien cher mon petit gars, je regardais mon haut mouillé et arrachais la bouteille des mains de l'autre là avant de me lever, prenant soin de bien marcher sur les pieds de ce connard jusqu'à lui arracher les orteils avant de me retourner lui faisant un magnifique sourire bien éclatant avant de m'éloigner, lui laissant le temps d'aller draguer l'autre fille. Il croyait avoir remporté la partie mais j'allais lui faire regretter d'avoir osé faire tout ceci. C'est alors que je partis plutôt pour prendre mon téléphone avant de revenir vers les deux tourtereaux. Ah, t'es encore là... Ton petit-ami vient d'appeler et apparemment tu lui manques... Selon ce qu'il m'a dit, il comptait cette fois-ci t'apprendre à faire des pompes sur le lit. Enfin, votre lit. Le faire passer pour un gay ? La meilleur technique pour éloigner ses proies, puis solidarité féminine oblige, je n'allais pas la laisser entre les griffes de cet incompétent. Je le regardais ensuite avant de lui lancer d'un air dépité. Faudrait vraiment que tu arrêtes de piquer les hauts de notre mère...Tu as ainsi beaucoup plus de chance de te faire attaquer par un insecticide, sérieusement. Je le faisais passer pour mon frère et c'était tellement horrible à admettre, Walter me suffisait largement comme frère mais le faire passer pour un gay efféminé, c'était carrément tentant et assez drôle. Je finissais par adresser un sourire assez mignon à la jeune demoiselle avant de tirer Micah vers les sacs de boxe. Allez viens ! Faudrait que tu t'entraîner avant les pompes de ce soir. J'entendais après cela les petits rires de la brunette, tu tirais après cela Micah assez loin de la petite demoiselle, le trimballant en le tenant fermement par le derrière du col. Je venais ensuite le balancer contre un puching-ball... C'est que le petit nain de jardin commence à me sous-estimer... Disais-je en souriant avant de le décoiffer, retirant très vite ma main. Le chaton veut montrer ses petits crocs ?

Il était une fois... une jolie chieuse et un éternel dragueur

LJ’entendais de loin Snow répliquer, me menacer… J’avais l’impression qu’elle était à mille kilomètres devant moi alors que je regardai cette brunette s’entraîner sur son tapis roulant. J’allais finir par me mettre au footing, moi aussi… ça nous ferait déjà un point commun. Je me demandai sincèrement si elle avait un copain. Une partie de mon cerveau me disait que oui. Une autre me poussait à tenter ma chance. L’autre s’excitait encore et toujours après que je lui ai rafraîchi les idées. C’était juste un peu et mademoiselle me faisait une de ces scènes. Je poussai un long soupir en secouant la tête. Une fois qu’elle s’était éloignée à mon plus grand soulagement, je me rapprochai de l’inconnue qui me faisait les yeux doux depuis tout à l’heure. « Micah, enchanté » annonçai-je avec un sourire. J’avais fait exprès d’omettre mon nom de famille. Les filles avaient tendance à avoir des Livre Sterling à la place des yeux face aux enfants de. Je n’avais pas besoin de faire étalage de ma richesse pour parler à cette fille. Du moins, je ne le voulais pas. « Tu viens souvent au Fitness First ? » Elle me répondit par l’affirmative avec un petit sourire. Vraiment magnifique. Je m’apprêtais à faire de plus amples connaissances avec elle quand… L’autre boulet ramena ses fesses l’air de rien. A la mention du mot petit ami, je failli m’étrangler avec ma salive. What ? D’accord, il m’arrivait occasionnellement de coucher avec des mecs mais ça s’arrêtait là. J’aimais trop les femmes pour tourner le dos à ces créatures de rêve. C’est qu’elle continuait à déblatérer des conneries, cette peste. Dans ma tête, j’avais dû la tuer quinze fois. Dommage qu’il y ait trop de monde, tiens. Les accidents sont si vite arrivés. Et comble de l’horreur, voilà qu’elle me faisait passer pour son frère. Nan mais, elle est pas bien ?! Snow croit vraiment qu’elle peut rivaliser avec Meryne, Milla ou Krista ? Je sais pas à quoi elle carbure mais, c’est du lourd. Je ne pipai mot, l’observant faire son show avant de m’envoyer contre un punching-ball. Bon, je l’avais cherché. Reste zen. Fais comme si ça t’indiffère toutes ces âneries. Anticipant ses prochains mouvements, je m’éloignais de son défouloir et m’installai nonchalamment contre le rebord d’une colonne. Pas étonnant qu’elle soit toute seule… Qui voudrait d’une furie pareille comme copine ? « Tu sais que le chaton a les ressources nécessaires pour te faire taire à jamais ? » J’avais conscience qu’elle s’en foutait littéralement, qu’elle ne me prenait pas au sérieux et puis, je n’avais pas encore l’intention de le faire. Après tout, c’était juste des piques venant d’une gamine. Pas de quoi en faire un drame. Je la regardais taper encore et encore sur son punching-ball avec force. Alors que mes yeux se baladaient sur les divers athlètes féminines qui se trouvaient à ma portée. Je ne comptais pas tenter d’approche. Elle risquait de tout ruiner. « Au fait, à l’avenir, évite de me comparer à ton loser de frère. C’est même pire que de me faire passer pour un gay. J’ai un honneur quand même. Je ne veux pas qu’on se fasse des idées fausses sur moi. » Lançais-je d’un ton partagé entre l’ennui et la nonchalance. Walter était d’une loque qui s’était laissé tomber dans la drogue. Un vrai désastre ambulant. Ça faisais un bail que je ne l’avais pas vu et je ne le regrettai pas le moins du monde. A vrai dire, je le méprisais presque. Je savais que j’avais été loin en le mentionnant. Que voulez-vous ? On n’était pas connard à moitié. Je vis la brunette parler avec une autre fille en pouffant, me regardant sans aucune gêne. C’était officiel, j’étais fiché. Tout ça grâce à Snow. Pourquoi donc avais-je été vers elle ? J’aurais pu draguer tranquillement si je l’avais faire mumuse avec ses poings. Si on m’avait dit que la jeune femme faisait de la boxe, j’aurais ri au nez du crétin qui m’aurait parlé d’une théorie aussi farfelue. Je laissais mon interlocutrice ruminer ses idées vengeresses pour aller m’acheter des barres de céréales. Un petit creux comme ça. Je songeai à me mettre moi aussi à faire des exercices, ma tenue était adéquat pour ça. Je repassais devant Snow, armé de barres de céréales et d’une bouteille d’eau. Au passage, je donnais un coup assez fort au punching-ball pour déstabiliser le truc. « Faut travailler ton équilibre, ma vieille… ça craint de plus savoir tenir sur ses jambes alors que t’es à peine majeure. » Remarquai-je sur un ton clairement moqueur.

Déception est mon troisième prénom

Je me suis remise à mon activité après avoir fichu son plan de drague en l'air. J'allais mettre mon poings dans le puching-ball avant de l'entendre parler de mon frère, je m'arrêtais alors d'un coup, me tournant vers ce débile, ne prenant même pas la peine de lui lancer un regard noir, sérieusement, ça ne servait à rien avec lui, il était totalement irrécupérable et limite je le méprisais. Tu laisses mon frère en dehors de ça. Je serrais les poings ne voulant vraiment pas lui faire mal, mais il avait touché là où ça faisait mal : la famille. T'es pas mieux placer pour parler de lui. Je ne perdis vraiment pas mon temps à regarder sa salle gueule et me remis à frapper dans mon puching-ball. Et le voilà ramener ses sales fesses, une nouvelle fois, avec des céréales. Ouais c'est bien mon gros, faudrait penser à faire un régime. Je le regardais avant qu'il ne fasse son "Hulk" et vint frapper sur mon puching-ball, me lançant une pic qui, je n'hésitais point à y répondre au tac au tac mais ce, avec un magnifique poing en plein nez du petit. Je le regardais ensuite se redresser, j'ai faillit le mettre à tour, c'est qu'il est costaud, je l'es peut-être légèrement sous-estimé. Tu devrais apprendre à avoir des réflexes beaucoup plus rapides. On se fait facilement descendre de nos jours. Disais-je, donnant quelques coups à mon puching-ball, le laissant reprendre son souffle et ses esprits. Je n'ai jamais utilisé mes talents de boxe contre quelqu'un avant lui, c'est qu'il avait la fâcheuse tendance de me pousser à bout et malheureusement, il connaissait plus ou moins mon passé et la manière dont il s'en ai servit pour me lancer des "pics" c'était carrément lâche de sa part. Tu parles une nouvelle fois de ma famille et je te brise l'omoplate, Rosendale. Oui, quand je l'appelais par son nom de famille ça ne voulait que dire que j'étais bien sérieuse et que j'étais loin de rigoler.

Il était une fois... une jolie chieuse et un éternel dragueur

LT'es pas mieux placer pour parler de lui. Carrément que si, j’étais mieux placer pour parler de ce mec. Je n’étais pas dépendant de la drogue, moi. Je n’étais pas devenue un déchet humain. J’avais encore mon argent et ma fierté. Et j’avais réussi à m’en sortir tout seul. Alors, non, j’étais beaucoup mieux que lui. Elle se prenait pour qui la princesse ?! Heureusement que je n’étais pas du genre à frapper les femmes. Sinon, elle en aurait pris une à la seconde où elle aurait ouvert la bouche. Enfin, inutile de se prendre la tête plus longtemps pour Blackburn. Elle ne valait pas la peine que je me fatigue pour expliquer l’évidence. C’était peine perdue. Je continuai mon chemin en ne réagissant même pas à sa menace à deux balles. Qu’elle s’excite toute seule. Sauf que j’aurais peut-être dû me montrer plus prudent. En passant devant elle, je n’eus pas le temps de réagir qu’elle m’avait déjà flanqué son gant de boxe en plein dans le nez. Plus de peur que de mal. Il n’avait pas l’air d’être cassé. La garce. Tu parles une nouvelle fois de ma famille et je te brise l'omoplate, Rosendale. Encore et toujours des menaces. Sincèrement, elle croyait me faire peur ? Je n’avais pas besoin de frapper les gens pour les écraser. Il suffisait juste de beaucoup d’argent et d’un blog connu de pas mal de monde pour détruire une réputation. Même si c’était inutile d’en arriver à de telles extrémités juste parce que Snow avait manqué de m’éclater le nez. « Si tu veux que j’arrête de parler de ta famille et je ne l’ai fait qu’une fois, au passage. Évite de me faire passer pour ton frère. Tout simplement. » Net, précis. Pas insultant. Juste un simple constat, un état de fait. « Ah et pour ta gouverne, y’a pire que les coups pour briser quelqu’un. » Expliquai-je d’une voix glaciale avant de m’éloigner. Je ne voulais pas qu’elle retente de me briser le nez. Merci mais, je n’étais pas suicidaire. Je pris place sur un des appareils et commença quelques exercices. Des remords ? Je n’en éprouvais aucun. Elle pouvait galoper si elle attendait des excuses, en tout cas. Il n’y a que la vérité qui blesse, après tout. C’était universel. J’observai Snow de loin. Et vas-y que je donne des coups de poings, et vas-y que j’évacue ma colère, ma rage. C’était ennuyant à force. J’aurais bien payé quelqu’un pour qu’elle se prenne le punching-ball en pleine face, tiens. Je commençais presque à regretter d’être venu. Mon nez m’élançait toujours. Ça m’étonnais qu’il ne soit pas cassé, tiens. Quelle peste. Mon regard glissa vers l’horloge. Je pars ? Non, j’ai pas envie. Et puis, je n’avais aucun message de Beth. Je supposais à raison que tout devait bien se passer. Je fis mine de réfléchir un instant avant de repasser dans le champ de vision de Snow. Sans non plus être trop proche de son arme. « Allez, fais pas la tronche, Blackburn. Ça te va pas ! T’es horrible avec une tête pareille. Je suis sûr que tu ferais peur aux petits gosses si tu sortais dans la rue… » Elle pouvait m’ignorer tant qu’elle voulait. Je finirai par avoir la brunette à l’usure. Je n’étais pas un Rosendale pour rien. « Je t’ai blessé moralement. T’as failli me péter le nez. On est quittes. »

Déception est mon troisième prénom

Ce qu'il pouvait m'agacer ce débile, oui d'accord, je me suis légèrement laissé emporté mais il n'avait qu'à peser ses mots, ce n'était pas de ma faute s'il était suicidaire. Je ne suis pas ce genre de personnes à pratiquer de la boxe pour savoir frapper mais juste parce que, selon ma mère ça me permettait de me défouler sans faire du mal aux gens qui l'entourant vu à avant, mes paroles étaient bien tranchante et je ne faisais que parler, laissant les autres encaisser, mais depuis, je sais peser mes mots et ne dit pas tout ce qui me passe par la tête, chose que Micah n'y arriverait jamais... Ça devrait vraiment être génétique chez les Rosendale de puer de la gueuler, enfin bref, il faut bien de tout pour faire un monde. C'est après le magnifique coup que je lui avais offert qu'il s'en allait, je regrettais déjà de l'avoir frappé mais il l'avait bien cherché. Ne le vis s'installer sur une machine et je ne lui fis pas plus attention que ça, préférant te concentrer sur ton puching-ball, le laissant dans son petit coin, à faire mumuse avec sa machine. J'avais si envie que le puching-ball se transforme en Micah mais je n'étais vraiment pas le genre de personne à frapper tout ce qui bouge, même que les gens violents me dégoûtent au plus haut point, donc je serais bien incapable de le frapper. Ça m'aurait même fait mal au coeur de frapper ton pire ennemi, mine de rien, je n'étais pas si garce que ça. Je vis l'autre boulet se ramener et et je t'apprêtais déjà à entendre ses stupides pics à la con pour te provoquer, mais non, il m'aimait tant pour me laisser tranquille et monsieur n'aimait pas me voir faire la gueule. Je finissais par lever mon regard vers lui et lui offrir un sourire des plus hypocrites, de toute manière, il a bien du s'en rendre compte vu qu'il avait bien l'air d'être un sourire forcé. Après quelques remords, je soupirais et regardais son nez avant de planter mon regard bleu azur dans le sien. Désolée pour ton nez J'étais vraiment gentille, c'est juste que ce connard ne savait pas comment en profiter et faisait tout pour que je ne le sois pas, alors les moments où je me montrais si gentille envers lui étaient bien courts et rares et tant mieux, je n'allais pas être gentille avec un gros débile qu'il ne l'est pas, ce n'est tout bonnement pas logique. Je finissais par esquisser un petit sourire, un vrai sourire cette fois-ci. J'avais arrêté les coups pour me concentrer sur lui et je commençais à fatiguer des bras alors c'était une bonne occasion pour me reposer. Pour une fois qu'il disait quelque chose de vrai, ça me faisait sourire. Même si les blessures morales sont dix fois plus torturantes et faisait quinze fois plus mal que les blessures physique mais bon, j'avais osé lui mettre un coup de poings, le premier depuis que j'avais commencé à faire de la boxe alors c'était déjà ça. Enfin bref. Tu devrais te sentir privilégié, t'es le premier qui a goûté à mon poing durant... 19 ans d'existence. Même Walter, je ne l'ai jamais frappé, du moins, pas avec un coup de poing. Je finissais par regarder son nez avant de lui demander innocemment. Ca te fait mal ? J'aurais jamais dû me préoccuper de son fichu nez... Je sentais ces conneries arriver... Je finissais par me décider de répliquer avant même qu'il ne s'avise à parler. Et pour une fois que je me préoccupe de toi, vas pas me sortir une de tes phrases à la con. Ce qu'il pouvait être épuisant ce mec.

Il était une fois... une jolie chieuse et un éternel dragueur

LDésolée pour ton nez. Je haussai les épaules à sa réplique. Je l’avais cherché en même temps. Je sais parfaitement que j’aurais du mal à garder mon sang froid si on s’attaquait à ma famille. Sauf si c’était mon père. Alors là, ce n’était pas un problème si on le critiquait. Je serais prêt à rajouter de l’huile sur le feu dans ces cas-là. « Pas de soucis. Je l’ai cherché. Je n’aurais pas dû parler de tout ça. » Incroyable mais vrai, je venais de quasiment m’excuser. Il ne fallait pas m’en demander trop mais, c’était déjà quelque chose que je reconnaisse mes torts, non ? C’était un privilège que j’accordais à peu de personnes. C’était rare que je me remette en question et bizarrement, cette fille arrivait à me forcer à le faire. Quelque part, je la trouvais fascinante. En apparence, on pouvait croire à une gentille fille innocente alors qu’elle dégageait une sacrée force de caractère. Un peu comme ses coups, en fait. Bien plus douloureux qu’on pouvait l’imaginer. Mon nez ne s’était toujours pas remis de cette amère expérience. Tu devrais te sentir privilégié, t'es le premier qui a goûté à mon poing durant... 19 ans d'existence. Un rire s’échappa de mes lèvres. « Je suis pas vraiment un adepte de ce genre de privilège. Enfin, l’avantage avec toi, c’est que si tu te fais agresser… Ce sera surtout celui qui te veut du mal qui sera à plaindre. Un bon crochet du droit et au dodo. » J’esquissai un sourire sincère. J’aurais aimé que Milla prenne des cours de boxe ou d’un autre style de combat. J’arrêterais de m’inquiéter pour elle à chaque fois qu’elle sort. J’aimais mes deux petites sœurs, même si je n’étais pas du genre à m’étendre en élans d’affections. Handicapé sentimental, même avec sa famille. J’étais vraiment irrécupérable. La voix de Snow me ramena sur terre. Etait-ce vraiment l’inquiétude ou juste la culpabilité qui la poussait à me demander ça ? Je ne savais pas trop. « J’ai connu des douleurs plus fortes mais, ça lance toujours. Enfin, c’est pas cassé. C’est déjà ça. Meryne me serait tombé dessus si j’avais dû me rendre à l’hôpital après ton coup… » J’imaginais d’avance la scène. Scène qui finira par devenir réalité puisque je devais la voir demain. Et j’avais un doute que mon nez se guérisse magiquement d’ici là. On n’était pas dans Harry Potter. J’allais passer un sale quart d’heure. Je le sentais. Enfin, c’était le thème de ma semaine… Les reproches en tout genre de toute façon. Je n’étais plus à une engueulade près. « T’inquiète pas pour moi. Continue à t’entraîner. Je survivrai. Je suis un survivant. » Bon, d’accord, la dernière phrase était optionnel. Je trouvais que ça sonnait bien, tout simplement. J’avais survécu à tous les plans tordus de mon père. Je réussissais à m’en sortir à chaque bagarre que je provoquais. Je m’adaptais à la plupart des situations désespérées. Une apocalypse zombie pourrait se déclencher à l’instant que j’étais persuadé de pouvoir y faire face. « Tu m’intrigues, Snow. J’ai parfois du mal à te comprendre. Je veux dire… Je me suis comporté comme un gros con et t’arrives quand même à te montrer gentille avec moi. Tu forces le respect, tu sais… Tant de douceur et de brutalité dans un même corps… » C’est qu’elle devenait vraiment sexy la gamine de l’époque. Je me gardais bien de lui dire ça. Je risquais de prendre un autre coup. Imaginons qu’elle décide de fixer un endroit particulièrement sensible et adieu à ma potentielle descendance. « Bon, y’a aucun mec qui te plaît dans le coin ? Je me charge de le convaincre de te donner une chance. Je suis généreux cet après-midi. Profites-en. Ce n’est pas tous les jours. » Chassez le naturel et il revient au galop. Je voyais déjà l’expression excédé de la jeune femme prendre place sur son joli visage. Vous avez dit masochiste ? 

Déception est mon troisième prénom

Transformation expresse, j'étais passée de la peste qui n'a rien à foutre à la fille la plus douce qu'on puisse connaître, je fus bien surprise de l'entendre avouer ses tords... Et bah, c'est que je savais parler au gens moi ! Un petit sourire se dessinait sur mes lèvres avant de l'entendre dire qu'il était plutôt content que ça ne soit pas cassé, je m'approchais alors de lui, lui déposant un léger bisou sur le bout de son nez à contre coeur, fallait bien savoir se faire pardonner parfois. Un bisou magique, ça compensera. Disais-je avant de reculer d'un petit pas. Il disait ne pas être fan de ce genre de privilège mais c'en était un tout de même et venant de moi, c'était quelque chose, ce n'est pas pour me vanter mais les privilégier chez moi sont vraiment rares alors il devait vraiment être fier de lui d'entre être un, qu'importe quel privilège avait-il eu droit. Je finissais par lâcher à mon tour un rire étouffé, c'est qu'il ne me connaissait pas assez... Ho bah tu sais, dés que je me retrouve devant un costaud bien baraqué, je peux t'assurer que je fais moins la maligne même que j'oublie l'existence d'un quelconque sport nommé la boxe... Et je sais de quoi je parle. Me faire agresser ? Oh please, j'avais le profil de la fille à ne pas approcher sinon c'est le père qui allait se charger de vous, mais comme le père s'est barré et le frère a coulé, cette fille privilégiée de la vie est la proie number one de tout les connards de rue, tels que les voleurs ou les violeurs, donc quand ça m'arrivait de jouer à la dure et sortir à minuit passé, c'est tout un troupeau qui finit par me poursuivre et je peux vous assurer que mon seule et unique arme ne reste plus que la rapidité avec une pointe d'endurance, si j'étais grosse ou encore lente, je serais fichue depuis des siècles. Je devrais même penser à prendre un body guard, je jouerais plus sur la sécurité. Enfin bref, les paroles de Micah me firent sortir de mes pensées et je restais un peu sans voix, un sourire scotché aux lèvres. Je finissais par le regarder longuement avant de finir par ouvrir la bouche ça te déstabilise ? Demandais-je en souriant avant de soupirer et ajouter C'est que je t'aimes bien Micah... Avouais-je avant de littéralement exploser de rire suite à son offre, il était sérieux ? Oui... Je crois bien qu'il est et c'est d'autant plus drôle. Après t'être calmée, tu réussissais enfin à lui répondre. Bah tu vois, entre Hercule, Shrek et Hulk... T'es capable d'imaginer une crevette dans les bras d'un monstre ? À part que ça soit pour la bouffer... Je vois pas ce qu'elle pourrait bien y faire. Demandais-je en croisant les bras. Mais dis moi, pourquoi tu veux absolument me mettre avec quelqu'un ? Ça te dérange tant que je sois célibataire ? Lui demandais-je, un adorable sourire aux lèvres.