"Fermeture" de London Calling
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() message posté Sam 10 Mai 2014 - 23:35 par Invité
Une semaine est passée, pas une noubelle. Je me convins que c'est mieux ainsi. Même si c'est douloureux d'effacer une personne qui a compté plus que tout pendant 20 ans, si elle est partie, il ne faut pas chercher à la retrouver. Il ne devait pas être bénéfice pour moi je tente de m'en convaincre, parce que je suis persuadée qu'il était peut-être mon âme soeur.. qui me supporterait autant de temps que lui ? Il m'a fréquenté pendant tellement d'années que je e sais même pas comment il a fait, mais j'ai réussi à le détruire et c'est comme ça avec tout ce que je touche. Lui, Roman.. je ruine toute relation envisageable. Ok Roman est mort mais je culpabilise toujours autant d'avoir survécu et pas lui. Je tente de passer difficilement àa utre chose. Je suis en pleine recherche d'appartement, j'ai visité deux dans le même quartier qui semble pas trop mal mais celui que je viens de voir est parfait. Je suis ravie. Pas trop grand ni trop de petit et je me dis avec un appartement comme celui si, avec autant de caractère et de particularité je vais recommencer ma vie à zéro. Et c'est tant mieux parce que je me vois mal reprendre dans l'appartement de Roman que j'ai mis en vente. J'ai des acheteurs, mais je les laisse se débrouiller avec l'agence immobilière, moi je fais mes bagages et je vais quitter cette appartement. La mère de Roman m'a dit d'en faire ce que je voulais. Elle a récupéré ce qu'elle désirait de lui, moi aussi.. et il ne me reste qu'un canapé pour dormir, la télé, quelques meubles et mes cartons. J'ai soit jeter le reste.. soit sa mère l'a pris.. soit j'ai vendu. Le lit je l'ai donné.. je n'avais pas la foi de le vendre.. il a des souvenirs tout de même. Je recommence tout alors je e garde que le canapé, parce qu'il était à nous on l'a acheté ensemble et parce que je l'aime bien.

En tout cas, j'ai signé l'appartement. J'ai les clés. Je peux y aller quand je veux. Il faut juste que je trouve le temps d'emménager. Seule avec des cartons c'est compliqué et je n'ai pas envie d'attendre de pouvoir avoir des déménageurs, il faut que je trouve une solution. Je vais trouver, je m'en sors bien toute seule pour le moment, je suis relativement et bêtement fière de moi. J'y arrive, sans l'aide de personne. Je décide de ne pas rentrer chez moi tout de suite. J'aimerais faire des repérages pour des meubles. Je me dirige en métro vers le centre commercial le plus proche. Je traîne dans les magasins de décorations.. zieutant des objets, des meubles qui me plaisent et entrent dans mon budget si je vend l'appartement de Roman. Je ne peux pas abuser trop.. certes il a un charisme de dingue mais je n'ai pas encore eu de confirmation et je ne veux pas m'enflammer pour lui. Du coup si je dois vivre avec peu au début pas grave. Mais une fois vendu je paye mon appartement en entier, pour être heureuse et propriétaire.. j'aurais encore une bonne marge vu la taille.. là je reverrais mes meubles sans dépenser une fortune, l'appartement et trois fois plus petit mine de rien mais je me sens déjà chez moi. C'est un signe. Je finis mes repérages et rêveuse, .. nostalgique.. je pense à ça.. il aurait dû être là.. je sais qu'il serait venu avec moi.. Comment il y a deux jours lorsque j'ai fait mes radios de contrôle post accident, il aurait été là.. pour éviter que je craque seule dans la salle d'attente. Il me manque dans tous les moments où je sais qu'il pourrait être là. Trop fière je ne le reconnaîtrais pas. J'inspire pour me ressaisir alors que les portes de l'ascenseur de la galerie s'ouvrent me laissant face à Dexter. Le destin est cruel. Je monte dedans, je baisse la tête, je ne dis pas un mot, si il n'y avait pas 4 étages pour aller au parking sous-terrain, je serais descendue à pied. On descend, les parois en verre ne laisse plus passer de lumière lorsqu'on est dans les sous-sol.. Et il ne fait plus rien du tout à ce moment là. le noir autour de nous.. enfermée entre les murs.. on est coincé dans l'ascenseur. " c'est la meilleure celle là.. " j'ai toujours aimé les grandes étendues.. et là.. l'inverse. " fallait que ça tombe avec toi. " je suis toujours sur la défensive, blessée par les propos qu'il a tenu.. je ne peux pas m'empêcher de le chercher. ça me rend moins nerveuse peut-être, je ne pense pas à l'endroit où je me trouve. " ta nouvelle copine te fait faire les courses ? charmant. " je ne le regarde toujours pas, j'évite son regard, son visage, tout. j'oubliais pas si mal.. je m'en remettais et là, je rechute comme une droguée en manque.
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() message posté Jeu 15 Mai 2014 - 10:30 par Invité
Une dispute de plus nous a fermement éloignés, la dernière, celle qui signe notre arrêt de mort ? Non, c'est impossible, dans le fond, elle le sait aussi bien que moi, on a besoin l'un de l'autre et même si on arrive pas toujours à vivre ensemble, il me semble que l'on se fait plus de bien que de mal. En tout cas, c'est comme ça que notre relation avait fonctionné jusque là. C'est comme si chacun de nous deux a cette volonté irrépressible de faire mal à l'autre et par la même occasion de souffrir afin de se sentir vivant. A force, ne va t-on pas finir par nous détruire un peu trop, que revenir en arrière deviendra obsolète. Je pousse un soupire, un sac avec de la bière et un paquet de chips dans les mains, je me rend chez un pote pour regarder le match ce soir, ça va me faire du bien, une soirée simple, sans prise de tête, avec pour seuls compagnon : ma bière et mon ami. Une belle soirée en perspective quoi, j'ai jamais trop aimé les ascenseur, le fait de se retrouver pendant quelques secondes dans si peu de mettre carrés me met particulièrement mal à l'aise, mais faut dire qu'il habite au cinquième étage et que l'idée de les grimper à pieds, me rebute. Si Roman avait été là, il m'aurait traité de feignasse et pousser au cul. Il me manque, tellement, chaque jour sans lui est une torture, parce qu'il a toujours été plus robuste, le pillier de cette famille qui part clairement en vrille depuis son départ. Papa n'a plus d'héritier pour sa boite et je sens qu'il va pas tarder à m'imposer de le devenir, maman devient folle, perd parfois la tête et n'arrête pas de cuisiner son plat préféré : des lasagnes on en a bouffé ces jours ci. Quand à la sœurette, elle semble forte, elle est trop fière pour admettre que la vie n'est plus la même sans lui...

Je rentre dans l'ascenseur et appuie donc sur le bouton qui correspond au cinquième étage. Elle entre, Poppy, que fait elle dans ce bâtiment, ma curiosité se le demande bien, elle ne dit rien et je rentre sans broncher dans son jeu, si elle veut faire comme si on ne s'était jamais connus, très bien. De toutes manières, je vais me barrer dans trente... Ah ou pas, dites moi, lorsque l'ascenseur s'arrête et que les lumières s'éteignent, c'est mauvais signe non ? c'est la meilleure celle là. Je me tourne vers elle, je peux malgré tout la voir car une faible lumière rouge a fait son apparition quand l'ascenseur s'est stoppé.  fallait que ça tombe avec toi.. Je ne suis pas ravie non plus si elle veut tout savoir, mais je lui aurais épargné quelques remarques acerbes si elle n'avait pas blessé mon égo de mâle. Je secoue la tête, si elle réfléchissait un minimum, elle saurait que je suis en route pour chez Rafael, elle était d'habitude conviée à ses soirées d'ailleurs, mais ce soir, après avoir expliqué la situation à mon pote, il avait choisi de ne pas accueillir de troisième guerre mondiale dans son salon : et bien non, ce sera dans son ascenseur. Je choisi de l'ignorer, je n'ai pas envie de rentrer dans son jeu, je sais pourtant que si elle me pousse un peu trop, ça risque de faire des ravages. ta nouvelle copine te fait faire les courses ? charmant.. Combien de fois allons nous nous perdre ? Notre histoire d'amour, d'amitié était elle réellement révolue ? Après tout, nos propos dépassent notre pensée et même s'ils ne sont pas réfléchis, ils sont dit et font mal. Depuis quand tu es devenue cette garce ? Ce n'est pas le souvenir que j'avais d'elle, et surement pas celui que je voulais garder, seulement à continuer ainsi, on allait finir par ne laisser que des ruines derrières nous, supprimant tous les bons souvenirs que l'on a. Je me baisse pour m'assoir au sol, le dos contre la paroi, mon portable n’émet aucun signal et je connais assez bien cet ascenseur pour savoir que le lien avec la maintenance se fait directement, on devrait être sortis de là assez rapidement.
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() message posté Ven 23 Mai 2014 - 19:03 par Invité
Il fallait que cela tombe sur moi. Sur nous. Sur lui. Je ne pouvais pas me retrouver avec n'importe quoi dans un ascenseur bloqué ? On dirait que c'est tout bonnement fait exprès. Pile quand je commence, du moins que je tente, une nouvelle vie, il me tombe dessus, comme pour me rappeler que je ne peux pas passer à autre chose. Je suis paumée. Je regrette d'être monté.. Je regrette un tas de choses.. j'aimerais juste qu'il ne soit plus là.. Je le déteste d'être partie, je le déteste de ne plus tenir autant à moi.. je le déteste de si bien refaire sa vie avec une femme.. Apparemment elle habite même dans cet immeuble. Il fallait bien que l'appartement possède un vice.. et je viens de le trouver.. je ne veux pas le croiser dans les couloirs avec une filles à son bras.. le voir heureux avec une autre personne. Je n'ai pas ça moi.. il n'a pas le droit de l'avoir non plus. Je suis profondément détruite de savoir que je me retrouve sans personne. Il ne comprend pas. Personne ne le peut, je n'arrive plus à parler plus à m'exprimer. Je ne supporte plus ma vie ici. Je veux tout arrêter.. que les portes s'ouvrent et que je file en courant. A la place je suis froide, sévère avec lui. Je ne le regarde pas.. on est dans la pénombre rougeâtre d'une lumière de sécurité. Je n'aurais jamais dû commencer le dialogue. L'ignorer aurait été parfait. Maintenant on va encore se disputer et je l'aurais surement bien chercher.

La provocation fuse. Pourquoi je suis garce ? Pourquoi ? Mais avec un tas de pourquoi on pourrait répondre à toutes les questions existentielles. Pourquoi. J'en ai marre. Non, je n'y arrive pas, je ne crois pas que le voir heureux vivre sa petite vie me plaise. J'inspire fortement, je me tourne vers lui, il est installé au sol. Non, je reste debout. " Pourquoi tu es parti ? Pourquoi tu ne donnes plus de nouvelles ? Pourquoi tu sembles si bien refaire ta vie ? POURQUOI ? " Je m'énerve.. Je tremble presque, je suis une véritable boule de nerf. " J'arrive plus à me réjouir. Je refuse d'être sympathique avec toi, parce que ton bonheur me détruit tu me comprends ? Non, alors à quoi bon parler, ou rester amis. " Je ne le regarde pas du tout. Je fixe en face de moi, la paroi. Il me manque clairement mais je me refuse, je me refuse de craquer pour lui. Je ne veux plus être à lui.. il ne doit pas l'aimer encore.. J'en ai perdu un mais le deuxième aussi. Alors je n'ai plus personne. " et j'ai du mal à passer à autre chose. je me retrouve seule, tu pars et j'ai plus rien, laisse moi faire ma vie. peut-être tu es heureux avec cette fille, qu'elle t'aide, mais la seule personne qu'il me restait m'a laissé, tu m'as laissé, assume et fiche moi la paix, je suis garce si je veux. " Je me laisse tomber comme lui, fixant en face de moi.. totalement bouleversée. J'en ai marre de cette période, je n'en peux plus. J'aimerais tellement que tout soit normal.. juste nous deux.. mais tout cela ne semble plus possible, on se fait trop de mal.
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() message posté Sam 24 Mai 2014 - 13:17 par Invité
Le dos contre la paroi de l’ascenseur, je baisse la tête, je ne veux pas m'engueuler avec elle, cette haine que l'on éprouve désormais l'un pour l'autre, je ne peux plus, au choix, je préfèrerais presque l'indifférence, ça fait moins mal y parait. C'est pourtant elle qui a voulu qu'on se dise au revoir, alors pourquoi vient elle me titiller maintenant, faudrait savoir ce qu'elle veut. Je suis trop borné et fier pour comprendre qu'en réalité, elle cherche juste de l'amour, que je lui prouve des choses. Pourquoi tu es parti ? Pourquoi tu ne donnes plus de nouvelles ? Pourquoi tu sembles si bien refaire ta vie ? POURQUOI ?  Je me mets à rire jaune. C'est toi qui m'a sorti de ta vie, c'est toi qui a exigé un abandon, dois je te le rappeler ? Bon, c'est vrai, j'avais absolument rien fait pour la retenir, j'avais même enfoncer le clou plus profondément, mais c'était plus fort que moi à ces côtés. Et puis était elle naïve au point de penser que tout cela ne m'atteignait pas le moins du monde ? Maitre dans l'art de cacher mes sentiments, alors non, elle ne s'en doutera jamais, et elle ne saura surement jamais tout ce que je peux ressentir à son égard, parce que je préfère contrôler ce que je ressens, parce que j'ai peur, peur qu'elle me rejette, et puis faut se l'avouer, notre relation est si dysfonctionnelle que parier dessus, c'est presque un risque énorme. J'arrive plus à me réjouir. Je refuse d'être sympathique avec toi, parce que ton bonheur me détruit tu me comprends ? Non, alors à quoi bon parler, ou rester amis. Mon bonheur ? Est ce vraiment un mot qu'elle utilise pour qualifier ma vie actuelle ? C'est amusant, j'ai perdu mon frère et la femme que j'aime et j'ai du débuter un processus de deuil dans la même journée, alors non, on peut pas vraiment dire que je sois épanouie. Je serre le poing, elle me met hors de moi, elle fait sortir chez moi cette personne que je ne voudrais plus être, ce crétin incapable de se contrôler, trop faible pour prendre le dessus sur de simples sentiments. J'y arrive pourtant très bien avec mon père. Mon bonheur te détruit ? Tu te rends compte de l’égoïsme de cette phrase ? Je secoue la tête, j'ai envie de frapper quelque part, d'exorciser cette rage qui m'anime mais je me contente de rester le plus stoïque possible.

et j'ai du mal à passer à autre chose. je me retrouve seule, tu pars et j'ai plus rien, laisse moi faire ma vie. peut-être tu es heureux avec cette fille, qu'elle t'aide, mais la seule personne qu'il me restait m'a laissé, tu m'as laissé, assume et fiche moi la paix, je suis garce si je veux. Je me tourne vers elle, cette façon qu'elle a toujours eu de se placer comme la pauvre victime me fait sortir de mes gongs. Incroyable. Pardon ? Je pousse un soupire et ajoute : C'est toi qu'a décidé de te barrer, toi qui a mis un point final à tout ça. Je n'ai fait qu'appliquer les désirs de madame la duchesse. J'en ai marre, marre de toi, marre de nous, de toutes ses disputes. Je passe une main sur mon visage et j'ajoute, plus calmement : Je n'ai pas de petite amie, y'a jamais eu personne d'autre que toi ok ? Regarde nous, comment on a pu en arriver là ? La question est plus rhétorique qu'autre chose, parce qu'il est clair que si j'avais la réponse, il serait plus simple de résoudre le problème. Le truc, si on est honnête, c'est que l'on se fait plus de mal que bien. Je crois que tu as raison, toi et moi... on ferait mieux de se laisser partir. dur de l'admettre, mais c'est surement mieux ainsi.
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() message posté Sam 24 Mai 2014 - 18:27 par Invité
J'ai l'impression d'être confrontée encore au passé. Toujours. Je pensais que je ne le reverrais plus. Lorsque je lui ai dis de partir je m'attendais à ce qu'il se batte un peu plus pour moi, mais il a prit ses affaires et il a déguerpis lâchement. Nos mots sont là pour nous faire mal, on se détruit dès l'instant que l'on est dans la même pièce, je ne sais plus comment on en est arrivé ici. Je regrette. J'aimerais presque ne jamais être tombé sur son frère, l'avoir choisi.. j'aimerais aussi tellement qu'il se soit manifesté. Qu'il soit resté prêt de moi, qu'il ravale aussi sa fierté et que je mette mon égoïsme de coté. On aurait sans doute pu le faire mais apparemment je me suis lourdement trompée. Je ne sais pas comment arranger les choses. Et si tout bonnement les choses ne devaient pas se remettent dans le droit chemin ? Et si nous étions voués à nous haïr jusqu'à la fin de nos vies ? Je n'ose pas imaginer cette solution possible mais apparemment c'est la meilleure chose qu'il nous reste à faire. Se fuir l'un l'autre. Ne plus être qu'un fantôme. Ne plus rien être, juste une légère pression au coeur lorsque l'on repense à ce que nous avons vécu. Un regret.. une envie de le revoir mais une envie qui n'aboutira jamais. Nous ne sommes plus fait l'un pour l'autre, j'ai pourtant pensé un jour que nous l'étions.. mais apparemment ce n'est pas le cas. Plus le cas. Dexter n'est pas l'homme de ma vie. J'ai peut-être vraiment perdu celui que je méritais. Roman ne me manque pas autant que je l'aurais imaginé. L'absence d'un vivant est pire je crois.

Les mots fusent très vite. Nous n'avons plus rien à nous dire je crois, si c'est pour nous faire du mal autant stoppé maintenant. Je suis agacée. Vraiment, vraiment. Je n'en peux plus. " si tu tenais à moi tu ne serais pas parti.. " Je sais que je suis horrible avec lui.; que je ne devrais pas être comme ça. Mais je n'arrive pas à me dire qu'il peut être heureux avec une homme. J'aimerais pouvoir réagir autrement avec lui mais je ne supporte pas. Je n'y arrive pas. Je soupire. je ne sais plus comment me sortir de ce merdier, enfaîte je crois que ce n'est même pas possible. Je suis dans un ascenseur et je suis bloquée. On va se foutre sur la paille pendant un sacrément moment. On ne sait plus être vraiment agréable l'un avec l'autre, on se déteste presque. Je m'assoie comme lui, je le regarde, je lui avoue des choses qu'il m'apprécie pas. Il me traite d'égoïste.. ce n'est pas faux. mais lui est lâche. Je crois que je préfère être encore égoïste. " Je m'en rend parfaitement compte, je sais parfaitement que je suis égoïste, mais toi tu es lâche, tu n'as jamais assumé. J'attendais qu'une chose que tu veuilles me récupérer.. que tu viennes me dire que je n'étais pas la seule à ne pas savoir comment passer à autre chose. Tu ne l'as jamais fait, tu t'es dit que j'étais avec ton frère et que je devais être heureuse, tu ne m'as jamais posé la question. Comment pouvais-tu le savoir ? tu sembles ne rien comprendre et ça me tue " c'est exactement ça, je suis énervée, totalement énervée de le voir fuir ses sentiments. maintenant c'est trop tard, il n'y a plus rien pour moi. " c'est ma faute, tout est ma faute, tu aurais préféré que je crève dans l'accident et que ton frère vive, tu aurais été soulagé, Dis le ! " c'est dur à dire, je sens ma voix se briser. C'est ce que je pense, que tout aurait été plus facile de mourir à la place de Roman, je suis persuadée qu'il l'aurait mieux vécu. Il en a marre.. parfait. Il ajoute qu'il n'a pas de petite amie.. qu'il n'y jamais eu que moi.. pourquoi maintenant ? Pourquoi le dire que là ? Il vient de me dire qu'il en avait marre de moi, pourquoi le dire là. Et moi je me torture l'esprit à cause de lui, je ne mérite pas ça. J'ai assez à penser. C'est seulement sa derrière phrase qui m'achève. une larme roule sur ma joue. " si c'est ce que tu veux. Si tu en as vraiment marre, une fois qu'on sortira d'ici on ne se reverra plus. je songe à partir de toute manière alors tu ne tomberas plus sur moi. " Je me lève et je me planque devant les deux portes d'acier en priant pour qu'elle s'ouvre mais ce n'est pas et elles ne le feront surement pas tout de suite. " je ne suis pas celle qui te faut, je regrette tout ce que j'ai vécu avec toi. " Je lui tourne le dos pour cacher des larmes, pour cacher que je suis mal, que j'ai mal au niveau de la poitrine et que je me sens juste seule, je suis égoïste.
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() message posté Lun 26 Mai 2014 - 21:57 par Invité
si tu tenais à moi tu ne serais pas parti.. Cette phrase, je l'ai déjà entendu de sa part, mais aujourd'hui, elle résonne dans ma tête, parce que je suis conscient qu'elle a raison, après tout, lorsqu'on aime quelqu'un, on devrait se battre jusqu'à en perdre la vie, et ce même si la personne convoité vous sommes de la laisser tranquille. Trop faible, trop lâche, trop entériné dans une relation qui me fait à la fois tant de bien et tant de mal. Et dire qu'autrefois il suffisait d'un de ses sourires pour me rendre heureux. On a vraiment l'air de deux gros cons, c'est le mot, tout deux incapables de laisser nos défauts de côté pour nous aimer sereinement. Alors je ne dis rien, je n’acquiesce même pas, je me contente de baisser la tête, honteux de ne pas savoir l'aimer comme elle l'espèrerait. Je m'en rend parfaitement compte, je sais parfaitement que je suis égoïste, mais toi tu es lâche, tu n'as jamais assumé. J'attendais qu'une chose que tu veuilles me récupérer.. que tu viennes me dire que je n'étais pas la seule à ne pas savoir comment passer à autre chose. Tu ne l'as jamais fait, tu t'es dit que j'étais avec ton frère et que je devais être heureuse, tu ne m'as jamais posé la question. Comment pouvais-tu le savoir ? tu sembles ne rien comprendre et ça me tue Je me tourne vers elle, résigné.  Arrête, je sais que tu étais heureuse avec lui. Je te connais mieux que je ne me connais moi même. Tu l'aimais, ne prétend pas le contraire. Et je t'en veux pas, il a su t'apporter ce que je n'ai jamais su faire et il t'a rendue heureuse. Dans le fond, c'est ce que j'ai toujours souhaité, que tu sois heureuse... Tu me reproches de ne rien dire, de ne pas avoir tenter de recoller les morceaux de me battre plus pour toi, mais qu'as tu fais de ton côté ? Tu t'es mise en couple avec mon frère, comme preuve d'amour, on a vu mieux... Je pousse un soupire, c'est dingue, c'est pour ça que je n'ai jamais été entièrement honnête avec elle, parce qu'on ne cesserait jamais de se battre, parce qu'on s'aime trop pour s'aimer sereinement, parce que c'est trop passionnel. Alors qu'est ce que je ne comprend pas dans le fait qu'on est trop bête pour se rendre compte qu'on ne peut pas vivre l'un sans l'autre, elle semble si déterminé à me jeter la pierre, je ne suis pas le seul à avoir des torts dans cette histoire, même si je prend l'entière responsabilité de ma lâcheté chronique, oui, parce que je n'ai pas assez confiance en moi pour penser que je puisse la rendre heureuse, regardez nous, la preuve est là.

c'est ma faute, tout est ma faute, tu aurais préféré que je crève dans l'accident et que ton frère vive, tu aurais été soulagé, Dis le ! Le souffle coupé. Je secoue la tête, comment peut elle dire une chose pareille. Bien sur que non je n'aurais pas souhaité sa mort à la place de celle de mon frère, comme je n'aurais jamais demandé celle de mon frère, j'avais beau être d'une jalousie sans nom quand je les voyais ensemble, ça aurait été cruel de penser à de telles choses.  T'es en colère, tu sais plus ce que tu dis.   Elle n'a pas conscience de ce que je pourrais ressentir si elle nous quittait, je n'ose même pas l'imaginer. N'utilise pas sa mort pour me blesser, c'est mesquin, tu sais très bien que jamais je n'ai voulu te voir morte, j'en crèverais si tu mourrais. A une époque, quand nous n'étions que de simples amis, que nos sentiments étaient encore enfouies, inavoués, tout était si simple. Je ne comprend pas, je ne sais plus. Je l'ai aimé toute ma vie, alors pourquoi je m'acharne à la blesser ? Pour me sentir plus vivant, l'atteindre en plein coeur pour finalement me rendre compte qu'il bat pour moi, pour m'asseoir sur des certitudes. si c'est ce que tu veux. Si tu en as vraiment marre, une fois qu'on sortira d'ici on ne se reverra plus. je songe à partir de toute manière alors tu ne tomberas plus sur moi. Partir ? Ou ça ? Elle se lève et je fixe alors son dos sans pouvoir répondre, jamais je n'aurais imaginer un tel abandon, alors c'était comme ça que notre belle histoire se terminerait, elle se barre, elle me laisse seule dans ce monde qui n'a plus de sens si elle n'en fait pas partie. je ne suis pas celle qui te faut, je regrette tout ce que j'ai vécu avec toi. Cette phrase me fait l'effet d'un couteau dans le dos, elle est calme, j'entends ses sanglots mais ce n'est plus la colère qui parle comme avant. J'ai ce sentiment affreux qu'elle me file entre les doigts. Je me lève à mon tour, il parait que l'amour rend con, au moins, on a une excuse, elle ne peut pas partir, elle peut me cracher au visage, me promettre qu'elle me hait, me dire toutes les bassesses, mais pas partir, me quitter, sans réel préavis. Parce que l'amour, c'est aussi ça non ? Se mentir en disant qu'on ne se reverra jamais, pleurer ou encore feindre un sourire pour faire croire que tout va bien quand on a envie de hurler. En tout cas, c'est tout ce que j'en connais, et dans le fond, je ne souhaites pas que ça s'arrête, parce que oui, elle pourrait aisément m'arracher le coeur juste pour vérifier que j'en ai bien un et c'est aussi ce qui fait que je l'aime, cette volonté terrifiante d'être avec elle, de me blottir dans ses bras. Je la force à se tourner vers moi et je la plaque contre le mur. Jamais, ça sera jamais fini entre nous et tu le sais aussi bien que moi. Je m'empare alors de ses lèvres avec une passion enivrante.
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() message posté Ven 30 Mai 2014 - 12:41 par Invité
C'est une constante chez nous. On se fait du mal on se fait souffrir, on est pourtant tout l'un pour l'autre. Nos coeur ont pourtant une limite, ils ne peuvent pas tout endurer, ils ne peuvent pas juste allez bien et encaisser les mots de l'autres, un jour l'un de nous mourra de cette connerie qui nous habite, le coeur ne bat pas pour souffrir mais pour aimer, mais l'amour n'est pas censé faire du mal. C'est l'inverse, il apaise les souffrance, il nous fait voir une personne imparfaite, parfaitement belle avec des défauts et même souvent avant plus de défaut que de qualité. C'est relativement triste d'en arriver là mais c'est comme ça, je ne peux pas me voiler la face. Je ne peux pas être celle qu'il veut et apparemment il ne peut pas être le mien.. On est tristement en train de tout ruiner entre nous. Je ne sais plus comment m'y prendre mais tout ce que j'ai envie de faire à chaque fois que je le vois maintenant c'est l'insulter. Je sais que je l'aime mais imaginer qu'il puisse être avec une autre femme, une autre le rende heureux, le connaisse comme moi je le connais et bien.. je crois que ça me rend totalement malade, c'est monstrueux et c'est égoïste. Je ne peux pas imaginer que nos 20 ans, même plus, d'amitié parte comme ça aussi rapidement, je ne sais pas si c'est la chose que j'avais prévu. Mais bien sûr que non ! Non, non, non, ce n'est pas possible. Je me souviens qu'une fois on était tous les deux, chez moi, on devait avoir 10 ou 11 ans.. Et on a inventé un mariage, pour tous les deux. Ma mère m'avait fait une couronne de fleur et je portais une long voile avec une robe qui était que pour les grandes occasions. Je me souviens qu'on était heureux et contents, on s'aimait et on n'avait pas à se soucier d'un futur totalement chaotique. Je dois encore avoir les fausses alliances. Il m'avait offert une bague que l'on trouve dans les machines où il faut mettre une pièce, tourner et le gadget tombe.. Et j'avais alors entrepris de faire des alliances avec du fils du fer en rond. Et maintenant dans cet ascenseur je me rend compte que nous n'avons plus rien à faire ensemble et qu'il est tant de le laisser partir, une bonne fois pour toute. On ne fait que se faire du mal et apparemment lui veut être loin de moi.

C'est surement le meilleur moyen. De toute manière je pensais partir. Je pensais déménager ailleurs. Partir pour ne jamais revenir, du moins il ne saura pas où me retrouver. Je peux habituer ailleurs que dans cette ville où j'ai tant de souvenir, il y a plein de Zoo et si j'en fais la demande je peux avoir une place en primate ailleurs. Où alors je vais en banlieue, je ferais en sorte qu'il ne me retrouve plus, je ne le verrais pas heureux et je remonterais une pente raide. Seule. Alors c'est à moi de mettre un terme à tout cela, sinon ça va continuer encore et encore et on ne pourra jamais être en paix tous les deux. Je me tourne dos à lui, je ne répond à rien de ce qu'il vient de dire, je regrette juste notre amitié, notre amour, j'ai perdu alors 20 ans de notre vie. Je renifle légèrement. Je ne comprend pas tellement ce qui se passe.. Il me retourne vivement, je manque de trébucher avec mes bottines à talons. Jamais ce sera terminé ? Il a raison.. mais on se fait trop de mal.. mais je n'ai pas le temps de répliquer.. il m'embrasse. Il ne m'a jamais embrassé de la sorte, je l'attire contre moi, je le serre forts dans mes bras. Nos langues se caressent, se cherchent.. c'est presque violent.. Je me hisse autour de lui.. Je répond au baiser, je le continue.. Je ne voudrais que cela ne s'arrête jamais.. je le veux, je l'ai toujours voulu, ça a toujours été lui et la torture c'est vouloir le fuir, qu'est ce que je gagne à céder une derrière fois à lui ? " Jamais, promet le.. " Je l'embrasse encore, je le veux. " Fais moi l'amour, ici.. " Je l'embrasse plusieurs fois avec fougue.
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() message posté Sam 14 Juin 2014 - 13:48 par Invité
On est quand même bien emmerder dans cette histoire puérile qui mixe arrogance, égo et stupidité. C'est vrai, il suffirait qu'on le choisisse pour que tout devienne plus simple. Qu'on arrête de se brûler les ailes, de se faire du mal, volontairement ou non, peut être qu'on se fasse un peu plus confiance. Dans le fond, je ne sais vraiment quel soucis nous a pousser à être aussi froid l'un envers l'autre. Ce que je pense, c'est que l'on s'aime beaucoup trop pour que notre relation soit saine, elle devient forcément excessive, sauf quand on ferme nos gueules et qu'on plaide l'indifférence. Jamais, promet le.. Le promettre, c'est la partie la plus aisé du deal, parce que prononcer ces quatre mots n'a rien de compliqué : Je te le promet. Promesse en vrac ? Parce que parfois, même avec les meilleures intentions du monde, on ne peut pas lutter contre une réalité trop flagrante : même si je voudrais sincèrement lui dire que je l'aime, plus que tout et que je ne lui ferais plus jamais de mal. Mais jamais, c'est trop éternel, c'est vrai, comment puis je savoir ce que je penserais dans dix ou vingt ans. Puis faut se rendre à l'évidence, je suis un piètre ami, alors comment pourrais je faire un bon petit ami. Mon frère lui, était si bon là dedans, Roman arrivait à la faire sourire en toutes circonstances. Je sais qu'elle ne l'aimait probablement pas comme elle m'a aimé, mais c'était une relation saine, basé sur une confiance mutuelle, il lui apportait la stabilité et l'amour qu'elle méritait, ce que je ne pourrais probablement jamais lui donner.

Fais moi l'amour, ici.. Elle m'embrasse e nouveau, moi qui pensais me faire jeter comme un malpropre, elle répond à mes avances avec une passion que je ne lui connaissais pas encore. Alors ça allait comme ça entre nous, une continuité d'instants magiques suivit de détresse intenses qu'aucun d'entre nous ne peut combler. Lui dire non est impossible, simplement car la force de mon amour pour elle prend le dessus sur une quelconque raison. Me raisonner à cet instant, un défi trop difficile à relever, je préférais de loin me livrer à ce jeu malsain qui est le notre. Je déboutonne son chemisier avec une dextérité impressionnante, comme si j'avais fait ça toute ma vie. Pendant ce temps, je ne perd pas une miette de son regard envoutant. Elle est belle, trop pour être vrai, trop pour être mienne. Une fois son chemisier à terre, je caresse sa poitrine ferme et rebondie dans l'espoir qu'elle ressente ce que je ressens actuellement : une explosion. Mes sens sont en éveil, mon coeur bat à la chamade, mes mains sont moites et tremblantes, mon estomac est composé de millions de papillons. C'est fort, puissant. Le souffle coupé, ma main remonte doucement le long de son cou pour atteindre ses lèvres, il ne me faut pas longtemps pour reprendre ses lèvres d'assaut. Je l'aime, j'ai envie de le crier au monde entier mais c'est comme si mon corps faisait un blocage.
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() message posté Sam 14 Juin 2014 - 18:52 par Invité
Qu'est ce que l'on est en train de faire ? Je n'en ai pas la moindre idée. Je dois avouer que je suis totalement perdue et je ne veux pas le perdre mais le garder me rend la vie tellement compliqué, je suis perdue. Entre deux choses. Il y a bien cette chose qui me donne juste envie d'être dans ses bras de ne jamais le quitter, l'aimer comme je l'ai toujours fait mais l'autre c'est trop fort.. c'est incontrôlable et j'avoue que je ne peux pas être entre les deux. C'est soit trop soit pas assez. Je ne sais pas l'aimer et je ne sais pas comment je peux faire pour arranger les choses. Je suis dingue de cet homme alors comment cela se fait-il que ce soit si compliqué pour pouvoir me retrouver dans ses bras, comme si le monde pouvait me tomber dessus, rien ne m'arriverait parce qu'il est à mes cotés. Pourquoi on est incapable de s'aimer ? Pourquoi on se fait trop de mal ? Pourquoi on n'y arrive pas.. Je ne sais pas.. est-ce qu'on est voué à avoir des explosions comme celle là avant de se détruire à nouveau ? je ne sais plus vraiment. Pourtant je ne peux pas le repousser, jamais.

Je ne veux jamais que ce soit la fin. Jamais et je le lui fais promettre, je ne sais pas s'il a l'intention de garder cette promesse mais je compte bien la lui faire tenir. Je l'aime et jamais il n'aura le droit de me laisser. Il n'aura pas le droit. Mon dos se plaque contre le mur.. Je frissonne lorsque ses baisers descendent.. que ses doigts amateurs défassent mon chemiser. J'ai l'impression que j'ai attendu ce moment là toute ma vie.. Pourtant ce n'est pas la première fois que nous faisons l'amour .. mais il y a une chose un peu plus de folie, je ne sais pas vraiment ce qui est en plus, peut-être qu'il est plus expert qu'à l'époque. Je me souviens pourtant parfaitement notre première fois.. c'était comme une évidence pour nous.. que se soit l'un ou l'autre. Je me souviens qu'on était chez lui, tout le monde était parti.. J'étais nerveuse, autant que lui je suppose.. J'ai eu mal.. Avant de continuer.. il a été parfait, il m'a serré les mains, m'a embrassé et m'a dit de me détendre.. Je l'ai regardé dans les yeux et nous avons fait l'amour. Notre première fois, je ne pourrais jamais l'oublier. J'ai envie de lui, terriblement, comment lui résister, il en a parfaitement conscience.. Je lui retire son haut.. Je ne quitte pas ses lèvres, mes mains semblent connaître l'endroit par coeur et pourtant elles n'y sont pas retournées depuis des lustres j'ai l'impression. Je frissonne.. Un gémissement sort de ma bouche entre deux baisers. Je veux plus.. toujours plus c'est un défaut qui me perdra un jour. Je le veux, c'est le mien, je déteste les femmes qui sont passées avant moi.. je repense à cette fille Anna.. Je le pousse à s'allonger dans la cabine d'ascenseur.. Je remonte un peu ma jupe pour m'installer à califourchon sur lui. Je me penche pour récupérer ses lèvres..Mon bassin vient à la rencontre du sien Je le titille.. Je caresse son torse parfait.. Je cherche le bouton de son jean pour le déboutonner, bien que je veuille qu'il prenne les dessus par la suite. " Je t'aime.. " cela m'échappe.. je ne m'en rend pas tellement compte, mes lèvres reprennent les siennes, l'erreur de trop peut-être mais on verra plus tard.
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Anonymous
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() message posté Ven 20 Juin 2014 - 0:10 par Invité
Elle prend les devants, des initiatives qui je l'admet ne me laisse pas du tout indifférent, bien au contraire, à califourchon sur mon corps, alors qu'elle retire doucement mon jean, elle est sure de trouver un membre durci par le plaisir en dessous. J'en ai le souffle coupé, je la regarde, presque nu devant moi, elle est sublime, son corps représente une perfection qui ne m'a jamais laissé indifférent, avec un tel physique, elle peut obtenir ce qu'elle veut d'un homme, peut être même des mots qu'elle espère depuis trop longtemps. Je t'aime.. Je la regarde, elle me fixe, attend une réponse qui devrait venir naturellement et pourtant mes lèvres se refusent à prononcer ces trois mots. Je me rend bien compte que c'est affreux, que je suis un monstre, un véritable crétin, d'ailleurs je me fustige intérieurement pour cette incapacité à la rendre heureuse, à lui avouer tout ce que je ressens. Je la soulève alors, stoppant l'acte lui même dans son envol. Bête que je suis. J'en ai pourtant envie, tant envie, et ce n'est pas mon corps qui vous dira le contraire, elle a les larmes aux yeux et une fois de plus, c'est moi le responsable. Pas comme ça. C'est vrai, c'est la colère qui nous a mener a retirer nos vêtements, aucune raison vraisemblablement logique ne nous aurait conduit à un tel revirement. Tu le regretteras demain. Et je ne veux pas que demain, elle m'en veuille pour l'avoir entrainé là dedans, pour m'être jeté sur elle avec un tel engouement sans rien vraiment lui donner en retour, si je ne suis même pas capable de lui dire je t'aime, il serait égoïste de ma part de profiter de ce corps qu'elle m'offre pourtant sans conditions. L'ascenseur redémarre dans un bruit sourd alors que je me rhabille. Dans un sens, c'est peut être le destin qui nous lance un signe, si ça avait du se dérouler ainsi, on aurait eu le temps de terminer. Je me colle contre le fond de l'ascenseur, la tête baissée, trop gêné pour capter son regard. Et puis, je n'ai égoïstement aucune envie de la voir triste, de la voir pleurer par ma faute. Surtout que durant toute cette altercation, le visage de Roman n'a pas quitté mon esprit. S'il savait que j'étais sur le point de faire l'amour avec sa future femme, il se retournerait surement dans sa tombe. Après ça, elle va me détester, je ne suis même pas sure que c'est un risque que je souhaite prendre et pourtant, je le fais. Je récolterais ce que j'ai semé, si je suis malheureux pour le restant de mes jours, on peut dire que je l'aurais mérité.
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