"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici back to basics (maxym) 2979874845 back to basics (maxym) 1973890357
Le deal à ne pas rater :
Smartphone Xiaomi 14 – 512 Go- 6,36″ 5G Double SIM à 599€
599 €
Voir le deal


back to basics (maxym)

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 7 Déc 2015 - 0:45 par Invité
C'était d'une évidence maintenant pour tout le monde qui côtoyait Bellamy plus que deux minutes, il était définitivement impulsif. Cela restait son pire défaut, malgré la liste phénoménale qui lui faisait concurrence. La dernière fois qu'il avait vu Maxym, il s'était fait péter la gueule par son grand frère revenu des morts. Résultat des courses? Un poignet fracturé et des côtes fêlées. Et bien sur, son amour propre en avait pris un bon coup. Il avait donc eu droit à un séjour à l'hôpital de quelques jours, rien de moins. Pendant ces longues journées, il avait été comateux, puisqu'on lui avait donné de la morphine pour calmer la douleur. Il n'avait jamais essayé auparavant et son corps en manque de substances illicites en tout genre avait apprécié l'expérience malgré le sevrage forcé. Depuis, Bellamy n'avait qu'une envie, s'en procurer de nouveau ou bien l'équivalent. Mais la personne qui le fournissait était la raison pour laquelle il en avait eu besoin en premier lieu. Maxym Von Ziegler.... Isaac lui avait bien fait comprendre que s'il s'approchait d'elle à nouveau, il aurait un plus grand problème. D'où le côté impulsif de Bellamy. Aussitôt son congé d'hôpital obtenu, il avait repris contact avec la jeune femme, la bombardant tout bonnement de messages textes et d'appels manqués. Espérait-il vraiment qu'elle lui réponde? Les chances étaient minces, mais il s'en fichait. L'anglais aurait très bien pu aller voir ailleurs. Il aurait dû, mais il n'apprenait visiblement pas de ses erreurs. À croire qu'il avait besoin de se faire refaire le portrait de nouveau pour comprendre le message!

En ce dimanche après-midi brumeux et surtout, frisquet, Bellamy avait donné rendez-vous à Maxym dans le parc. L'endroit serait désert et ils seraient tous les deux à l'abri des regards. La jeune femme n'avait pas répondu à ses messages. Il ne savait donc pas si elle viendrait. Il prenait une chance. Si ça ne fonctionnait pas, il irait voir ailleurs. Il l'oublierait définitivement, la mettant dans un coin de son esprit pour toujours. Haussant les épaules, il descendit de sa voiture et demanda au chauffeur de revenir le chercher dans une bonne heure. Par réflexe, l'homme regarda de nouveau son téléphone et il n'y avait aucun signe de la jeune femme. L'anglais choisit d'avancer et de se frayer un chemin sur le sentir. Il y croisa de rares coureurs. Normal, on y voyait pas bien. Peut-être même qu'il allait se faire attaquer? Après tout, tout son être respirait l'argent. Son manteau noir haute couture, ses souliers de grande marque jusqu'à son parfum... C'était simplement d'une évidence. Mais Bellamy était comme ça. Depuis qu'il était riche, il aimait le montrer et le faire sentir à tous ceux qui le regarderaient. Arrivé au lieu de rendez-vous pré-établi, l'homme s'assit sur la banc et attendit. Il n'était pas très patient dans son genre non plus et sa main qui n'était pas plâtrée tremblait déjà.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 7 Déc 2015 - 1:57 par Invité


Back to basics



Des appels manqués. Des textos sans réponse. Je lui avais dit que mon frère allait lui botter le cul mais il n’a pas voulu m’écouter, il a cru que je rigolais. Il a cru que c’était des paroles dans le vent. Mais non, et c’est bien fait, il n’avait pas à me traiter comme ça, comme une vulgaire merde. Il avait eu une leçon, du moins je l’espère. Juste après, j’ai disparu, j’ai plus donné signe de vie et je suis restée discrète, dans mon coin. Mais je ne sais pas pourquoi, au fond de moi, je savais qu’il allait revenir. Après tout c’est moi qui le fournit, on ne retrouve pas un autre fournisseur en un claquement de doigt. Et je savais aussi qu’un jour ou l’autre il allait être en manque, et ce jour est arrivé.

Au vu de son dernier message, pour se voir, pour lui donner ce qu’il cherche, je ne lui ai pas répondu. Je voulais le faire languir, lui faire la surprise de ma présence ou bien simplement de mon absence. Mais à peine j’avais lu le dernier mot que je savais déjà ce que j’allais faire, j’allais venir. Car je ne peux pas faire autrement, je suis systématiquement attiré par lui, par cet homme avec cet air hautain, qui pue le fric et qui représente le gosse de riche dans toute sa splendeur. Je sais pas ce que je lui trouve, à part sa belle gueule, son corps bien bâtit et sa richesse, je ne pense pas qu’il ait quelque chose de vraiment intéressant à l’intérieur. Mais ça m’importe peut finalement, moi, dû moment que je prends mon pied, ça me va. Et généralement, je ne suis pas déçue de ce côté-là.

Un dimanche après-midi. Le temps n’est pas au rendez-vous et ça joue irrémédiablement sur mon humeur, j’ai eu du mal à me lever.  Mais quand j’ai senti l’odeur du bacon grillé, provenant de la cuisine, il m’en fallut pas plus pour que je me retrouve sur mes deux pieds. J’avais fait la fête la veille, j’avais un peu trop picolé, un peu trop sniffé aussi. Mais je me devais de jouer la fille qui n’a pas la gueule de bois, juste pour éviter les questions de ma chère sœur, Lennie. C’est donc le plus naturellement du monde que je me suis retrouvée à ses côtés, l’embrasser avant d’enfourner sans même mâcher mon petit déjeuner. Il faut dire que c’est un des effets de la drogue un peu trop abusive, l’impression que l’estomac est un puit sans fond, prêt à tout engloutir sur son passage.

J’ai marmonné une excuse après que mes yeux se sont posés sur l’horloge, il est temps de m’apprêter, il est temps de me faire belle, pour lui. J’appréhende un peu, si ça tombe c’est un piège, si ça tombe il veut se venger. Mais je commence à le connaître, il peut rien faire sans moi, sans moi, il sera vite en manque. J’débarque dans la salle de bain, je prends mon temps, doucement je laisse l’eau chaude couler le long de mon corps, me réveiller et me rendre une mine de plus fraîche, comme si la veille était un long souvenir déjà lointain.

Le trajet n’est pas si long que ça, moi qui croyait que j’allais mettre une plombe pour arriver dans le parc, je suis même à l’avance. Mais je ne vais pas lui laisser ce plaisir, de voir que je me languis de me retrouver à ses côtés. Alors je ralentis le pas, juste pour dire de ne pas trop être à l’heure. Il attendra. Mon cœur bat à la chamade dans ma poitrine, je ne les pas revu depuis je sais juste qu’il quand même été bien amoché. Mon frère sera toujours là pour moi, je pourrais lui raconter n’importe quoi, il me croira. Et Bellamy doit bien le comprendre, qu’Isaac pourra recommencer s’il le faut. Il recommencera s’il n’est pas gentil. Il faut qu’il se tienne à carreau, je n’ai qu’une phrase à dire, et Isaac fait le reste. Je serais même incapable d’inventer les pires choses pour qu’il lui arrange le portrait une seconde fois. Pas de pitié, je ne me laisse pas marcher sur les pieds, et surtout j’obtiens toujours ce que je veux. Et ce que je veux en ce moment, c’est lui, Bellamy.

Il est justement assis sur le banc, notre lieu de rendez-vous. J’enfonce un peu mon visage dans mon écharpe alors qu’une brise un peu trop froide effleure ma peau, mes cheveux noirs retombant en cascade sur mes épaules volent dans l’air, pouvant même me donner un air angélique. Je me suis habillée d’un jeans un peu trop serrant, mes talons hauts vernis noirs crissent sur les cailloux, ma veste en cuir me va à merveille.

Je m’assois à ses côtés, comme si de rien n’était, comme si je l’avais quitté la veille. «  Je t’ai manqué, avoue. » Ma main dans les poches, je sens le petit sachet que je lui ai réservé. Un petit coup de tête vers son plâtre, petit sourire amusé. «  Ça te va plutôt bien. Même si c’est pas vraiment en adéquation avec ton style habituel mais … Dis-moi, tu n’as pas besoin d’une infirmière à domicile ? »





© TITANIA
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 7 Déc 2015 - 2:38 par Invité
Bellamy n'avait jamais eu de blessures sérieuses jusqu'à présent dans sa vie. Aucun accident de voiture depuis qu'il avait le permis, même si la vitesse et l'abus de substances augmentaient grandement les risques. Des petites égratignures lors de bagarres, mais rien de dramatique. Alors l'événement avec Isaac l'avait quelque peu chamboulé, même s'il avait tendance à oublier. Sinon, il ne serait pas là à attendre la cause de ses blessures physiques, n'est-ce pas? Mais la douleur dans son poignet fracturé était plus embêtante qu'autre chose. Ça ne lui permettait pas de compléter ses activités quotidiennes de manière satisfaisante. Il avait vraiment besoin que Maxym vienne à son secours, même s'il ne l'admettrait jamais. Il était bien trop fier pour ça. Son ego surdimensionné l'empêcherait toujours de dire « merci » à qui que ce soit.... mise à part Elsa, bien évidemment. Alors lorsqu'il vit s'approcher la jeune femme, il ne put s'empêcher d'être satisfait. Il n'avait pas réellement douté de sa présence en ces lieux. Bellamy faisait signe au chien et il se rameutait immédiatement. C'était la même chose avec Max. La promesse de l'argent et des plaisirs charnels étaient ce qui l'intéressait, alors il savait jouer de ça. Même si Bell était définitivement un connard, il restait un connard charismatique. Maxym s’assit donc à ses côtés sur le banc, lui demandant si elle lui avait manqué. Dans un sens, oui, parce qu'elle était un bon coup, il le savait et ce n'était pas près de changer. Mais en même temps, non, parce que ça ne faisait pas longtemps qu'il était sorti de sa torpeur. Il choisit de ne rien dire, restant froid, imprévisible et mystérieux comme il aimait si bien l'être avec tout le monde qui osait l'agacer.

Bellamy se tourna alors vers elle lorsqu'elle lui parla de son poignet. Maxym avait ce petit air amusé sur les lèvres. « Ouais, je vais me souvenir longtemps de ma rencontre avec.... ton frère, c'est ça? » demanda-t-il. Comme la plupart des soirées arrosées auxquelles il participait, le jeune anglais avait un souvenir flou des événements. Il buvait beaucoup et ce soir-là, il venait de s'enligner de la coke. Il avait donc très peu de souvenir, mais il savait pertinemment qu'il avait été cruel avec Max dans ses propos, ne voulant même pas d'elle pour le sexe. Il se demandait bien pourquoi elle était là d'ailleurs. Il continuait de croire qu'elle était sadomasochiste, qu'elle n'avait aucun respect pour elle-même. C'était à l'avantage du jeune homme, même si inévitablement, ce tout allait faire en sorte qu'un jour, il se désintéresserait finalement d'elle pour ne plus jamais lui reparler. Mais ce jour n'était pas venu. Bellamy avait besoin de Max. Et il allait faire en sorte d'obtenir ce qu'il voulait de sa personne, coûte que coûte, même si ça n'impliquerait JAMAIS des excuses. « Ça me fait un air soit de gamin qui ne sait pas s'occuper de lui-même soit de badass.... Mais je préfère croire à la deuxième option.... » continua-t-il d'un ton neutre. Il n'y avait pas l'ombre d'un sourire sur ses lèvres et restait froid. La seule once de chaleur provenait de la jeune femme et de rien d'autre, parce que mine de rien, l'aura de Bellamy ne faisait qu'alourdir l'atmosphère. « Tu as quelqu'un à me référer pour le poste? » demanda-t-il enfin. Ce fut à ce moment-là qu'il eut un petit rire. « Tu te proposes pour le poste? Tu sais bien ce qu'il me faudrait. Tu serais peut-être douée cela dit.... » conclu-t-il. Max commençait à le connaître quelque peu, ses habitudes et tout. Ça pourrait être intéressant. On ne savait jamais. Il gardait ça en tête. « Tu as ce que je t'ai demandé? » demanda-t-il. Après tout, ils étaient là pour ça, non? Parler affaire.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 7 Déc 2015 - 3:00 par Invité


Back to basics



Il est là. A côté de moi. Bellamy dans toute sa splendeur, froid et arrogant. Comme si le fric l’avait pourri de l’intérieur et que ce n’est plus qu’une carcasse vide, avec plus rien à l’intérieur. Mais c’est ce qui me plait chez lui, c’est ce qui m’attire. Il m’intrigue, surtout au début, quand je ne comprenais pas encore vraiment son fonctionnement. Mais petit à petit, ça s’intègre dans mon crâne et limite je peux déjà savoir ce que sera sa réaction pour telle ou telle chose. Et je ne sais pas pourquoi, sans aucune raison, j’ai développé comme une sorte de dépendance à lui, à son détachement. Et peut-être qu’au début ça me plaisait finalement bien, d’être traitée comme une chienne. Après tout j’avais un putain de besoin d’être torturée et Bellamy était l’homme idéal pour cette tâche. Psychologiquement parlant bien sûr, je trouvais ça même excitant et j’étais surprise par moi-même, d’en redemander plus, toujours. Et dans toute cette arrogance, je prenais mon pied alors que demander de plus ?

Mais ce soir-là, il a été trop loin. J’ai senti ma fierté me quitter d’un coup et je ne supporte pas me sentir mise à nu et fragile devant quelqu’un, il devait payer. Il a payé. Son plâtre en était la preuve. En espérant qu’il retienne la leçon. Un peu comme un enfant qui met sa main sur le poêle et qui se brûle, il sait alors qu’il ne faut pas recommencer au risque d’avoir mal. C’est pour ça que j’ai fait appel à Isaac. Si Bellamy recommence, il aura de nouveau mal. C’est inévitable.

« Oui c’est ça, mon frère. Le frère qui ferait tout pour sa sœur. » Dis-je avec un petit sourire en coin. Cette situation m’amuse énormément. Je dois dire que j’ai l’impression – je dis bien l’impression car je sais que ce n’est pas le cas – d’avoir UN PEU le pouvoir sur la situation. Des fois je le regarde et vraiment, il me fait de la peine. On dirait qu’il ne ressent rien, aucunes émotions sur son visage, ton de la voix neutre et même pas une esquisse de sourire. Rien, nada. C’est vide à l’intérieur, c’est froid, un peu comme l’Alaska.

« Bien sûr, tu ne me vois pas, en petite tenue d’infirmière venir faire tes soins et m’occuper de toi comme il se doit … ? Oui, je suis sûre que j’ai un don caché … » Bien sûr ce n’était pas pour lui donner à manger ou bien encore pour essuyer ses belles petites fesses loin de là. Je m’occuperai de lui certes, mais d’une autre manière, le plaisir de la chair. Il passe vite à autre chose, me demande si j’ai ce qu’il m’a demandé. Je lève les yeux aux ciels, sortant le petit sachet de ma poche, discrètement. « D’après toi ? (…) Je sais pas ce que tu voulais exactement alors bon, j’ai pris le plus fort que j’avais. » Il lui faut beaucoup à Bellamy, je le sais. Ce n’est pas le genre de petit gamin merdeux qui fume des petits bédots en train de se branler devant un film porno. Non. Lui c’est la grande classe, c’est le summum. Il lui faut le top du top, le meilleur du meilleur. Je lui donne pas de suite, alors que mon regard vient capturer le sien, je m’approche alors doucement. Ma main froide se déposant tendrement sur sa joue chaude. A quelques centimètres de son visage, je peux sentir son souffle sur mes lèvres. « Et toi, tu vas faire ce que je te demande ? » Il ne faut pas que je lui fasse de dessin, il sait très bien ce que je veux. Je ne serais même pas venue si je n’avais rien eu en échange, il en est bien conscient. C’est donnant donnant.




© TITANIA
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 7 Déc 2015 - 3:26 par Invité
Le jeune anglais pouvait être à la fois charmant et désagréable. C'était une étrange mélange et, habituellement, les gens ne savaient plus sur quel pied danser par la suite. C'était comme marcher sur des œufs. Bellamy ignorait si Max s'en rendrait compte. Le sourire qu'elle avait sur les lèvres ne semblait pas vouloir s'éteindre ce qui lui fit présumer que non. Ça avait un petit quelque chose d'agaçant, mais Bellamy ne fit que serrer la mâchoire pour représenter l'irritation qu'il ressentait. L'anglais n'était pas une bonne personne. Même si Elsa ou même Riley s'évertuaient à le croire, non, il était pourri de l'intérieur. Et Bell était convaincu que Max le savait. Ce n'était pas l'argent qui l'avait rendu ainsi, c'était sa jalousie, sa rancœur envers le monde entier. S'il était corrompu, c'était par sa propre faute. «  Oui c’est ça, mon frère. Le frère qui ferait tout pour sa sœur. » avait-elle répliqué avec toujours ce petit sourire en coin. Bellamy n'avait pas beaucoup de souvenirs, mais une chose était certaine, il se souvenait parfaitement de la lueur de folie qu'il y avait eu dans le regard d'Isaac. Il aurait pu le tuer, mais il avait simplement ri. Oui, malgré la douleur qu'il avait ressenti en se faisant refaire le portrait, Bell n'avait pas pu s'empêcher de rire. Ce fait d'ailleurs aurait pu le mener directement six pieds sous terre. Mais il fallait croire qu'il avait une bonne étoile parce qu'il était toujours là, bien en vie et il était prêt à le rester longtemps d'ailleurs. « Il a quelque chose de briser en lui, ton frère.... » avait dit le jeune anglais en haussant les épaules. Ce n'était ni une question ni un reproche, mais bien un fait. Bell ne savait pas ce que son frère avait vécu, mais il n'était plus que l'ombre de lui-même, un fantôme. L'anglais commençait à réaliser que lui aussi en était un, vivant entre deux mondes, ne sachant plus où se rattacher pour se sentir bien et surtout, en vie. Il ne faisait que dérivé et il ne savait plus si ça lui plaisait. Mais là n'était pas la question. Il avait déjà ses nuits blanches pour y penser. Et ce, en long et en large.

«  Bien sûr, tu ne me vois pas, en petite tenue d’infirmière venir faire tes soins et m’occuper de toi comme il se doit … ? Oui, je suis sûre que j’ai un don caché … » me dit-elle, revenant dans le vif du sujet. Oh, mais Bellamy l'a voyait très bien faire. Il était convaincu que s'il lui demandait très sérieusement, Maxym le ferait. Cette image d'elle fit apparaître enfin l'ombre d'un sourire sur ses lèvres. At last. « Pour ça, il faudrait que tu répondes à mes appels ou mes messages textes.... Ce qui n'est pas le cas. Mais je savais que tu viendrais.... Tu viens toujours.... » dit-il, toujours en haussant les épaules. Le sourire avait disparu... Aussi vite qu'il avait fait son apparition. Cette fois-ci, on parle des vrais choses sérieuses. Et ça eut don de faire lever les yeux de la jeune femme vers le ciel. Mais elle sortit tout de même discrètement un petit sachet de sa poche. Un air de satisfaction éclaire le visage du jeune anglais. Là, on parlait. «  D’après toi ? (…) Je sais pas ce que tu voulais exactement alors bon, j’ai pris le plus fort que j’avais. » dit-elle alors. « Tant que ça calme la douleur... » avait-il dit en tentant de le prendre entre ses doigts de sa main saine. Mais Max avait une toute autre idée en tête. Cette dernière approcha son visage de celui de l'homme, posant une main sur sa joue. «  Et toi, tu vas faire ce que je te demande ? » dit-elle finalement. « Tu sais bien que je n'aime pas qu'on prenne le contrôle de la situation à ma place.... » lâcha-t-il, d'un ton exaspéré. « Mais je peux négocier. Tu veux quoi en échange? » demanda-t-il alors contre toute attente. Il n'allait tout de même pas volé l'hôpital pour obtenir ce qu'il voulait, non? Il ignorait si elle parlait de sexe ou d'argent. Ou c'était bien les deux? Il pouvait très bien lui donner les deux, mais ça reviendrait à la traiter de pute. Mais si c'était ce qu'elle voulait?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 7 Déc 2015 - 3:53 par Invité


Back to basics



Il a quelque chose de brisé en lui, ton frère … Effectivement. Ce n’est pas à moi qui faut me le dire, je l’ai remarqué dès que j’ai posé mes yeux sur lui, la première fois depuis son retour de la guerre. Je ne sais pas ce qui s’est passé-la-bas. D’ailleurs je ne suis pas sûre de vouloir le savoir, jamais. Je suis déjà sensible à la base même si je ne le montre pas du tout, savoir que de plus ça touchait mon frère rendait les choses encore plus fortes. Un peu comme marcher sur un sentir de charbon chaud, ça brule. Il avait quelque chose de brisé, tout comme moi. Depuis ce fameux jour où on a téléphoné, pour dire qu’il n’était plus là. Que sa peau était sûrement devenue froide, que son cœur s’est arrêté de battre, que peut-être même il pourrissait de l’intérieur. Jamais de corps, jamais de deuil. Et moi j’étais bloquée, je ne parlais plus, je ne pleurais pas, je ne respirais plus. Souffle coupé. Brisée. Déchirée. Mon frère, mon Dieu, l’admiration de toute une vie. Arraché. Les yeux dans le vide, je me tais face à cette remarque. Je ne me vois pas parler de ma vie, je ne me vois pas lui expliquer tout ça. Je sais qu’il pourrait l’utiliser un jour ou l’autre contre moi, me faire mal, juste ou il faut. Retourner le couteau dans la plaie, la rendre de nouveau saignante et réveiller en moi cette rancœur, que j’ai envie de vomir depuis des années. «  Toi aussi tu as quelque chose de brisé, en toi. T'es vide de l'intérieur. » Soufflais-je entre mes dents.

Pour ça faudrait que tu répondes à mes appels ou mes messages textes … Ce qui n’est pas le cas. Mais je sais que tu viendrais … Tu viens toujours… Je me racle la gorge. Faiblesse. Il faudrait que je lui fasse comprendre que tout n’est pas acquis, que ce n’est pas parce qu’il a une belle gueule et qu’il fait la bouche en forme de cœur que je dois rappliquer mon cul vite fait à ses côtés. Il faudrait que je lui fasse comprendre une fois, que je le fasse un peu poireauter et que je ne vienne jamais à un de nos rendez-vous. Même si je vais avoir dû mal, vraiment. Car en ce moment, je n’aspire que de lui, que d’être dans ses bras.

Tant que ça calme la douleur … «  T’inquiètes pas bébé, avec ça, le paradis t’attends. » Il tente de me prendre le sachet entre mes doigts, je recule ma main. Hors de question de le laisser filer comme ça sans être sûre que j’aurais ce que je désire. Tu sais bien que je n’aime pas qu’on prenne le contrôle sur la situation. Léger rire, à peine perceptible. «  Je trouve ça tellement excitant pourtant … » J’aime le voir s’énerver, sa tête changer, le mettre un peu hors de lui. Au moins le faire réagir, même si ce n’est pas dans le bon sens. Mais je peux négocier. Tu veux quoi en échange ? Je me recule alors, ma main se retirant de sa joue, faisant une petite moue. «  Je suis déçue. Enfin. Je ne dois pas te faire un dessin quand même si ? Tu n’as pas eu des cours d’éducations sexuelles quand tu étais petit ? J’te veux toi, ton fric tu peux te le garder, j’en ai pas besoin. Toi, et ce sachet t’appartient. » Dis-je alors que je le fais danser devant ses yeux.

Je ne sais pas pourquoi je fais ça, pourquoi je donne mon corps comme ça. Certes je ressens des choses, cette attirance. Pourtant c’est mal, de se donner comme ça, sans raison apparente. Surtout qu’il ne m’aime pas, c’est juste du profit, pour la drogue et puis pour se faire plaisir. Surtout pour se faire plaisir. Je sais pas ce que Isaac penserait de tout ça, je ne sais pas si il sait que j’ai le mal incarné en moi. Que j’aime la luxure. A 19 ans, c’est grave quand même. Mais je sais que je ne changerais plus, je suis faite comme ça, innocence perdue. Quand je suis dans les bras de Bellamy, quand nous ne faisons qu’un, putain je ressens plus ce vide dans ma poitrine. Je ressens que du bien-être. C’est tout ce que je cherche. «  Alors ? Tu ne vas pas me dire que ça doit te demander un effort de m’avoir dans ton lit ? Tu ne me trouves pas incroyablement sexy ? » Lueur dans le regard.

© TITANIA
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 7 Déc 2015 - 4:20 par Invité
Maxym avait énoncé le fait que Bellamy était vide à l'intérieur, qu'il était tout autant brisé que son frère. Et il n'avait fait que sourire en guise de réponse. Un sourire mesquin, dénué de chaleur humaine. Oui, c'était vrai. À l'intérieur, il n'y avait que le néant. Il sentait comme ça depuis bien trop longtemps. L'idée de pouvoir changer d'identité, de devenir quelqu'un d'autre l'avait fait vivre durant tant d'années. Ça lui avait donné de l'espoir. Il avait vraiment cru que ça allait changer bien des choses. Il s'était dit « un jour, ce sera ma chance! Je vais enfin pouvoir être entier.... », mais ce n'était jamais arrivé. Même en ayant tout ce qu'il désirait le plus au monde, il n'y avait rien qui pouvait le rassasier. Il était rongé par une faim qui ne pouvait être assouvie. Bellamy avait tout fait pour et pour les rares fois de sa vie, ça avait été un échec. Plusieurs qui plus est. Une répétition qui ne semblait pas vouloir se terminer sur une bonne note. Il soupira finalement. « Tu as bien raison... » avait-il répondu pour meubler le silence qui s'était installé. Il ne donnait jamais raison à personne. C'était donc un exploit que ces quelques mots aient franchi ses lèvres. Et Bell ne parlait pas non plus pour ne rien dire. Encore une fois, il constatait un fait, une triste réalité dont il peinait toujours à prendre entièrement conscience.

Ce dont, par contre, il était parfaitement conscient, c'était de l'empressement dont Maxym faisait preuve pour pouvoir passer du temps avec lui. Et ce, même s'il était souvent désagréable à souhait! Il lui mentionna d'ailleurs et il eut droit à un raclement de gorge, mais pas de commentaire. Ça aussi, ça relevait du miracle! Allait-il pouvoir enfin la dompter? Non, il ne le désirait pas. Maxym était malléable certes, mais il fallait du répondant, sinon l'ennui faisait vite son chemin! «  T’inquiètes pas bébé, avec ça, le paradis t’attends. » avait-elle dit en parlant de la poudre qu'il y avait dans le sachet. « J'y compte bien... » avait-il dit, mais c'était là que ça s'était compliqué. Max voulait quelque chose en échange, comme il s'était douté. Elle ne serait pas venue sinon. Faisant la moue, elle répliqua d'un ton déçu qu'elle le voulait lui, que son fric, bah, elle s'en fichait en fait. « Ça, j'avais compris. Je suis loin d'être un imbécile. Mets toi ça dans le crâne! » avait-il lâché cette fois d'un ton encore plus agacé qu'à l'ordinaire, mais il n'avait pas trop monté. Il fallait cependant qu'elle comprenne que ce n'était pas elle qui avait les reines, mais bien lui. « Je ne t'appartiendrai jamais. Tu peux avoir mon corps, mais la tête, le reste. Jamais. » avait-il ajouté. Il ne doutait pas que ses paroles possédaient un double sens. C'était une femme après tout. Il y avait toujours des sous-entendus. Toujours.


« Sexy... oui. Ça, c'est clair! Parce que si ce n'était pas le cas, on ne serait pas là à se parler. » ajouta-t-il en répondant à ses paroles. « Alors? J'imagine que tu ne veux pas faire ça en deux arbres, non? » avait rajouté le jeune homme, mais sa voix se faisait un peu moins dure. Parce que sa main s'était glissé sur sa cuisse. Oh diable! Pourquoi on avait inventé les pantalons pour les femmes? Ce n'était guère pratique! Les efforts, ce n'était pas fait pour lui, parce que la patience chez lui était loin d'être une vertue!
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 7 Déc 2015 - 23:49 par Invité


Back to basics



Tu as bien raison … Je suis étonnée, moi qui croyait qu’il allait encore me contre dire avec son ton sarcastique. Surtout que cette réflexion était faite pour le viser et essayer de le mettre en position de faiblesse, de le faire réagir une seconde fois. Car soyons réaliste, j’aime le voir s’énerver, ça le rend d’autant plus sexy. Mais ici, ce n’était pas le cas puisqu’il venait de me dire que je ne me trompais pas. Je fais semblant de ne rien avoir entendu, de toute façon je ne suis pas vraiment ici pour taper la discussion et je ne sais pas pourquoi, je mets ma main à couper que lui non plus.  

Ça, j'avais compris. Je suis loin d'être un imbécile. Mets-toi ça dans le crâne!
 Le voilà de retour. Je souris bêtement hochant la tête de gauche à droite, ce mec est donc irrécupérable. Je me demande si ça allait s’arranger avec les années et s’il allait enfin s’ouvrir au monde qui s’offre à lui avec un peu de gentillesse dans le gosier. Mais je n’en suis pas sûre, du tout même. Il est comme ça, il ne changera pas. Chasser le naturel et il revient au galop comme on dit. Je ne t'appartiendrai jamais. Tu peux avoir mon corps, mais la tête, le reste. Jamais.  Je pose mes yeux sur lui, prenant une moue surprise. « Mince alors, tu viens de briser tous mes espoirs de jeune fille sensible ... - ironie -  Qui t’a dit que ta tête m’intéressait ? » Bon un peu quand même, j’ai cette putain d’admiration qui ne me quitte pas, ce putain d’estomac où j’ai l’impression que des centaines de papillons y volent mais ça ne compte pas. J’essaye au mieux d’en faire abstraction et faire comme si notre relation est tout à fait normale. On se voit, je le fournis, on baise, de temps en temps. Point. Ça s’arrête là. Je ne dois pas me mettre autre chose en tête car on est bien d’accord qu’on ne peut pas attendre gros chose de type pareil.

Je me suis souvent demandée si j’étais la seule à partager son lit – j’veux dire en dehors de sa femme évidement. Mais l’espoir fait vivre n’est-ce pas, ça serait trop beau pour être vrai. Ce mec doit avoir des milliers de filles à ses pieds et je suis certaine qu’il profite de la situation. Après tout, qui ne le ferait pas ? Et puis ce mec la pue le fric à des kilomètres alors forcément, ça attire. Comme des abeilles autour d’un pot de miel.

Sexy... oui. Ça, c'est clair! Parce que si ce n'était pas le cas, on ne serait pas là à se parler. Je me doutais bien qu’il ne s’attarde pas sur les filles qui n’en valent pas la peine. Ce n’est pas le genre à mettre des thons dans son lit, clairement dans une relation pareille, le physique fait tout. Et il a bien raison. Cependant je prends ça comme un compliment bien sûr, c’est rare sortant de sa bouche. Alors? J'imagine que tu ne veux pas faire ça en deux arbres, non?  Sa voix se fait plus douce, et je sais que j’ai gagné car j’aurais ce que je veux. Sa main se dépose sur ma cuisse et un sourire en coin apparait sur mes lèvres. Victorieuse. « Disons que ça serai a essayer prochainement … Quand il fera meilleur peut-être et quand on ne risquera pas de se faire surprendre … Ou alors tu connais un coin tranquille ? Je savais que tu allais accepter … » Je dis ces derniers mots dans un souffle, d'un ton suave. Le petit paquet en plastique reprend place dans la bouche de ma veste en cuir. «  Tu auras ta récompense après. » Je me penche légèrement en avant, capturant ses lèvres d’un baiser sensuel.

© TITANIA
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 18 Déc 2015 - 2:43 par Invité
La présence de Maxym l'énervait autant qu'il l'appréciait. Mais bon, c'était relatif aussi pour Bellamy, puisqu'il n'appréciait jamais réellement personne. C'était souvent des accessoires. Ils se préoccupaient d'eux uniquement pour obtenir quelque chose en retour. Avec Max, c'était le sexe et la drogue. C'était bien simple. Si aucun des deux ne lui était accessible, il n'aurait que faire d'elle. Il l'oublierait tout simplement et ne s’ennuierait pas d'elle. Elle ne lui serait plus d'aucune utilité. C'était triste dans un sens que Bellamy ne s'attache pas plus aux autres que ça. Mais il s'était forgé ainsi. Il avait appris à se distancier des autres qui ne lui apportaient rien. Il ne se sentait pas avancer sinon. Max le provoquait sans cesse. Peut-être s'agissait-il là d'un point qui l'intéressait aussi de sa personne? Certainement. Une relation d'affaire sans défi, ça ne l'intéressait pas non plus. «   Qui t’a dit que ta tête m’intéressait ? » avait-elle dit, lorsque Bellamy s'était énervé. Il avait alors souri, mais ce dernier était sans joie et sans chaleur, comme l'était sa personnalité. Toujours la petite réplique, comme d'habitude. Il était énervé et ça se voyait. Ce n'était pas à 100% à cause de l'attitude de Max qu'il était dans cet état, mais aussi parce qu'il était en manque. Pourquoi avait-il fait appel à elle? S'il avait été vers un autre fournisseur, il n'aurait pas eu à se farcir son attitude misérable de fille facile au caractère de feu. Ce qu'il pouvait être imbécile à sa manière parfois, malgré sa très haute intelligence! Charismatique, après tout, Bell l'était, alors pourquoi ne pas user de son charme pour parvenir à ses fins? Maxym voulait une récompense en retour et Bellamy savait exactement de quoi il s'agissait. Il avait alors mis la main sur sa cuisse, prenant les devants et donc, reprenant le contrôle de la situation. La jeune femme avait souri, visiblement victorieuse. Mais l'anglais ne le remarqua pas parce que sinon il se serait immédiatement levé, aurait probablement pris de force le sachet et serait parti en vitesse. Il n'aimait pas perdre le contrôle. C'était quelque chose qui lui faisait littéralement perdre les pédales. Et comme ça, il pouvait s'avérer violent même. De là à frapper une femme? Oui, probablement. Il l'avait déjà fait avec Thalie et pas juste une fois. « Disons que ça serai a essayer prochainement … Quand il fera meilleur peut-être et quand on ne risquera pas de se faire surprendre … Ou alors tu connais un coin tranquille ? Je savais que tu allais accepter … » lui dit-elle. « Tu as peur? » demanda-t-il sur un ton de défi. Le pire qu'il pourrait arriver, ce serait une arrestation pour manque de pudeur, non? Bellamy ne la croyait pas si peu intrépide. Après tout, ils l'avaient fait par le passé dans des endroits bien plus passant que celui-là. Et il n'y avait pas âmes qui vivent par ici justement à cause du temps de merde. «  Tu auras ta récompense après. » ajouta-t-elle en se penchant vers la bouche du jeune homme. Elle l'embrassa ensuite. Si facilement, il aurait pu lui prendre le sachet, mais il se contenta de placer sa main sur ses seins, histoire de la titiller un peu. Furtivement, il accepta le baiser, mais il se releva immédiatement après et se leva même du banc. La regardant d'un air de défi, il s'éloigna tout bonnement d'elle, réfléchissant à la suite. Certes, il connaissait un endroit un peu plus subtile où ils pourraient se rendre. Ça ne changerait rien à la température, mais pour parvenir à leur fin, ils n'avaient pas besoin de se dévêtir complètement. « J'ai une idée.... suis moi.... » lui dit-il, tel un ordre. Anti-romantique, il ne prit même pas la peine de lui prendre la main pour l'entrainer parmi les arbres. Sa destination? Les toilettes publiques. Rien de romantique. Mais de toute façon, méritait-t-elle mieux?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» back to basics
» Back To Basics (Poppy)
» Throw 'em back, 'til I lose count Feat Shiraz [flash back septembre 2015]
» come back down to my knees, be like them, lean back and breathe (Nova)
» Darling sister, please be okay. ~ Lennie & Maxym

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-