(✰) message posté Jeu 16 Fév 2017 - 22:45 par Invité
Poppy Abberline
London calling to the faraway towns
NOM(S) : Abberline. Ils sont nombreux et certains sont plus connus que d'autre, sa famille est de ceux qui sont anonymes et peu aisés. PRÉNOM(S) : Poppy. ÂGE : 26 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 18 Novembre 1990, à Oxford, quelques minutes après son frère jumeau. NATIONALITÉ : Anglaise. STATUT CIVIL : Célibataire. MÉTIER : Illustratrice de livres pour enfants. TRAITS DE CARACTÈRE : Optimiste, souriante, joyeuse, protectrice, loyale, persistante, créative. Mais aussi téméraire, impulsive, impatiente, flemmarde, torturée, faisant difficilement confiance GROUPE : The tube.
My style, my life, my name
Depuis toujours Poppy est particulièrement flemmarde... lorsqu'il s'agit de faire du sport, à son sens les joggings c'est pour se vautrer devant la télévision avec un maximum de confort, pas pour faire des kilomètres en courant + Elle a prit l'habitude de sourire pour compenser toutes les sombres choses de la vie. + De base pacifiste, elle se transforme totalement lorsque l'on s'en prend à un de ses proches. Elle n'hésitera pas à aller s'attaquer à plus fort qu'elle s'il le faut, même si elle sait qu'elle prends des risques. + Issue d'une nombreuse fratrie, elle sait se faire discrète ou tirer son épingle du jeu, au besoin. + Vouée à son art, elle peut passer des heures à dessiner, peindre, retoucher tout ce qui l'inspire. + Contemplative, elle ne peut s'empêcher de s'arrêter lorsqu'une scène, un paysage, une vue, lui tape à l'oeil. Elle est de ceux qui aiment profiter du moment et tenter de le graver dans sa mémoire, une photo, un dessin. + Poppy adore les animaux, sur les conseils de son jumeau elle a commencé par acheter des poissons rouges pour voir si elle pouvait s'en occuper... Némo et Dory sont morts bien trop vite pour qu'elle réitère l'expérience avec un autre être vivant. + Toujours prête à passer du temps avec ses amis, elle ne dit jamais non à une sortie quelle qu'elle soit. + Elle a toujours fait passer sa famille avant le reste, au détriment de sa vie personnelle. Et elle ne le regrette pas. + La maternité est quelque chose qui l'effraie, ses parents ayant été défaillants elle ne s'imagine pas être un parent digne de ce nom. + Poppy adore être en hauteur, que ce soit en intérieur ou en extérieur elle ne se lasse pas de la vue panoramique que cela peut lui offrir, ni même de la sensation grisante de voir tant de profondeur en baissant la tête. + Même si elle a une vie a peu près équilibrée, son passé peu glorieux la hante toujours et bien souvent elle se demande ce qu'elle serait devenue si elle n'avait pas intégré son école d'art.
PSEUDO : Mia. PRÉNOM : Sam. ÂGE : 24 ans.. PERSONNAGE : inventé. AVATAR : Shenae Grimes. CRÉDITS : NYMPHEAS. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Je ne m'en souviens plus. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ?: Non.
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 16 Fév 2017 - 22:45 par Invité
At the beginning
Comme à chaque fois que je prenais l’avion, je vivais cet instant où j’avais une boule dans l’estomac au moment de l’ascension. J’adorais ça. Cela me faisait penser à la fois où on avait été à la fête foraine et où on avait détourné l’attention du vendeur afin que les autres passent sans payer. Stratégie de famille nombreuse avec trop peu de moyen pour gâter toute la fratrie. Nos éclats de rires, intacts dans ma mémoire, me faisaient toujours sourire. La joie, la folie grisante des accélérations de la machine et les cris féminins de Curtis resteraient probablement en moi pour le restant de mon existence. Penser aux miens me provoqua un pincement au cœur. Je quittais Los Angeles pour retrouver Londres après des années. Mais derrière moi, restait Jules. J’avais tout quitté pour le suivre dans sa quête de retrouver son âme sœur, et à présent qu’ils étaient tous deux heureux et dans une relation aussi stable que l’on pouvait espérer d’eux ma présence aux États-Unis n’était plus requise.
Londres me manquait. D’ailleurs, je n’aurais jamais pu penser pouvoir survivre aussi longtemps loin de mon pays natal. A ma grande surprise, je m’étais vraiment plu en Californie. Le soleil, les gens aussi différents que tolérants, la folie des grandeurs. J’avais appris à m’adapter rapidement, et je ne m’étais pas privée de visiter tout de même. La plupart des Américains trouvaient notre accent totalement intriguant, alors que le leur me semblait toujours aussi étrange à entendre en dépit du temps que j’avais pu passer en leur présence. J’avais hâte de retrouver la verdure des régions plus rurales de notre mère patrie. Je voulais retourner là où nous avions grandis. Car même si notre enfance n’avait pas été des plus aisées, voir notre fratrie dispersée à travers le monde me donnait ce besoin. Bien souvent, j'avais fermé les yeux et tenté de retrouver le plus de détails possibles. Une fois de plus, bien assise sur mon siège, je me pliais à l’exercice. En me concentrant un peu, je pouvais reconstituer notre petite maison. Elle avait dû sembler grande à mes parents lorsqu’ils y avaient emménagés en tant que couple tout juste marié. Puis, notre aînée avait pointé le bout de son nez. Tout avait été heureux un temps, jusqu’à ce que notre fratrie s’agrandisse encore et encore, en dépit de la volonté de nos géniteurs. La maison avait vieillit, et pas très bien par manque de rénovations. Mais on ne pouvait pas se le permettre. Il y avait déjà bien trop de bouches à nourrir alors tout le monde se contentait d’éviter la troisième marche de l’escalier, au risque de voir sa jambe passer au travers de cette dernière. Repensant à tout ça, la dépression de ma mère et sa déchéance jusqu’à son suicide dans notre salle de bain alors que nous étions tous à la maison me fit perdre toute joie. Il y a des souvenirs que l’on aimerait occulter parfois. Comme le cri de Jules lorsqu’il avait ouvert la porte de la salle de bain pour découvrir notre mère. Un cri perçant de désespoir et de choc. Il avait vu ce qu’aucun enfant ne devrait jamais voir. Suite à ça un tas de souvenirs déplaisants se succédèrent dans mon esprit. L’enterrement, notre prise de responsabilité à tous, le visage de mon père plus fermé encore qu’auparavant et sa descente dans un alcoolisme qu’il n’arriverait jamais à soigner.
Il n’y avait pas eu que des choses négatives, toutefois. Quelques années plus tard, on avait fait la connaissance d’Angèle. Elle était l’âme sœur de Jules, je l’avais compris assez rapidement puisque j’étais son autre moitié. Ensemble, ils avaient une dynamique particulière, aussi destructrice que salvatrice et c’était parfois difficile à regarder. Mais rien de ce que je ne pouvais dire ou faire ne les aidait jamais. Alors j’avais appris à lâcher prise. J’étais devenue amie avec Angie, et je m’étais donné comme mission de les soutenir comme ils le souhaitaient plutôt que de tenter d’être une entremetteuse lorsqu’ils se déchiraient. Aussi bien notre père que les parents d’Angie ne voyaient pas d’un bon œil cette relation, et ils se mirent d’accord sur le fait qu’ils devaient les séparer. Nous terminions tout juste le lycée à cette époque. Et les Powell nous avaient fait don d’une grosse enveloppe en l’échange de notre disparition. Ce que nous fîmes, bien sûr, mon père ayant définitivement besoin d’argent pour avoir toujours un stock d’alcool bien remplis. Ma sœur aînée, qui s’occupait de nous depuis le suicide de maman, avait fait en sorte que je puisse faire des études.
L’école d’art me changea. Elle me sortit de cette phase sombre de ma vie, où je me shootais avec Jules et Angèle, où j’aurais pu faire n’importe quoi pour tout oublier du monde qui m’entourait quitte à me lancer dans des activités peu licites. Les études et l’éloignement de mes proches m’avait sauvés à cette époque. Et j’avais toujours eu cet élan de culpabilité envers mon frère. On avait accepté l’argent, et j’avais utilisé une part afin de pouvoir payer ces études qui me faisaient rêver. Même si j’avais dû travailler un peu à côté, ce n’était rien comparativement au fait que mes frais de scolarités étaient pris en charge. Souvent, je m’étais dit que l’on aurait dû refuser, qu’on aurait dû soutenir Jules en défiant notre père. Père qui n’était plus que l’ombre de lui-même et que l’alcool avait fini par emporter.
Mais le destin, peu cruel cette fois, permit à mon frère et Angie de se retrouver à Londres quelques années plus tard. Leur relation torturée reprit, et ma culpabilité avait fini par s’apaiser. J’avais un job que j’aimais, des amis sur lesquels je pouvais compter, et une vie bien plus appréciable que tout ce à quoi j’aurais osé rêver quelques années auparavant.
Après quelques années calmes, ce fut à mon tour de découvrir les plaisirs et déplaisirs d’une relation compliquée. Il était le fils de notre grand patron et venait évaluer notre rentabilité. Arrogant, pénible, suffisant, il ne m’avait fallu que le temps d’un trajet en ascenseur pour le détester. S’en était suivit un jeu de mauvaises blagues et de sales coups qui auraient pu se terminer en quelque chose de dramatique le jour où j’avais été enfermée dans mon bureau alors qu’il y avait des tests sur les détecteurs de fumée. Mais les choses avaient pris une tournure aussi effrayante que passionnante, et j’étais sans m’en rendre compte tombée amoureuse. Notre relation s’était apaisée, devenant presque quelque chose de réel.
Jusqu’au moment où Jules m’avait expliqué qu’après une énième dispute Angie était partie s’installer à Los Angeles, et qu’il allait la rejoindre là-bas. J’avais bien compris qu’il voulait prendre un nouveau départ, et que s’il m’en parlait c’était qu’il avait besoin de moi afin de s’installer outre-Atlantique. Cette situation avait fait écho à la culpabilité que j’avais éprouvée des années auparavant. Après tout, je savais que je lui devais bien ça. Dans le plus grand secret, j’avais demandé à être mutée dans notre agence Californienne et mon patron n’avait pas su me refuser ça. J’avais alors quitté Londres sans un adieu ou un regard en arrière. Pour mon frère, j’avais tout abandonné. Du moins c’était la version officielle, que je m’efforçais de tenir. Jules était le seul à savoir qu’il m’avait offert l’échappatoire dont j’avais besoin. Car bien que je sois une optimiste, je ne pouvais croire en l’amour. Pas pour moi.
J’avais dû finir par m’endormir, car bien plus rapidement que je n’aurais pu le penser l’avion entama sa descente. Me frottant les yeux, je me penchais par le hublot pour observer notre arrivée, mon retour à la maison. Même si j’avais apprécié ma vie américaine, Londres m’avait manqué. Sortant de l’aéroport pour interpeller un taxi, j’éclatais de rire, c’était comme si le pays tout entier me souhaitait la bienvenue : Il pleuvait.
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 16 Fév 2017 - 22:47 par Invité
Un retour aussi? Le pseudo me dit quelque chose Bienvenue en tout cas