"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Was I supposed to live at all ? | Elio 2979874845 Was I supposed to live at all ? | Elio 1973890357
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Was I supposed to live at all ? | Elio

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() message posté Sam 11 Fév 2017 - 23:36 par Invité

Elio Marco Lempicka

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Lempicka PRÉNOM(S) : Elio et Marco ÂGE : Presque 33 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 29 mai 1984 à Venise NATIONALITÉ : Italienne et Anglaise par alliance STATUT CIVIL : Marié et heureux de l'être MÉTIER : Lecteur dans une maison d'édition TRAITS DE CARACTÈRE : honnête ♦ loyal ♦ généreux ♦ posé ♦ attentif ♦ à l'écoute ♦ serviable ♦ jaloux ♦ tendance à être un monsieur-je-sais-tout ♦ manque un peu de confiance en lui ♦ maniaque ♦ routinier ♦ charmeur ♦ drôle ♦ n'hésite pas à dire ce qu'il pense quand il le faut, notamment à sa famille GROUPE : Black Cabs



My style, my life, my name

Rien n'est plus important aux yeux d'Elio que la famille, il ferait tout pour eux ♦ Il joue souvent un rôle de médiateur, parce que ça lui va bien, mais aussi parce que personne d'autre n'en veut, ça lui impose un poids dont il ne veut pas vraiment et dont il se passerait bien parfois ♦ Il a fait des études de lettres et le monde du livre l'a toujours intéressé, et même si ses parents préféraient qu'il s'oriente vers le journalisme, Elio a choisi l'édition ♦ Il a rencontré sa femme à l'université et ils sont rapidement devenus amis, c'était vite clair qu'elle était l'amour de sa vie ♦ Elio a toujours aimé l'univers des Comics américains et il en faisait la collection en étant petit ♦ Le fait que sa mère l'ait eu lorsqu'elle n'avait que 17 ans a toujours gêné Elio qui ne pouvait pas s'empêcher de se demander si ses parents regrettaient sa naissance  ♦ Il a poussé sa petite-amie de lycée à avoir recours à un avortement, chose qu'il regrette aujourd'hui et qu'il n'a jamais dit à personne ♦ Depuis qu'il est marié Elio aime la routine, mais il lui arrive de passer des soirées comme au bon vieux temps, à boire des bières entre potes et à parler de filles ♦ Il joue de la guitare mais ne se considère pas très bon musicien et ne joue donc que très rarement ♦ Son travail est une vraie passion et il n'hésite pas à y consacrer beaucoup de temps, bien que sa famille passera toujours avant ♦ Son rêve actuel est de fonder une famille avec sa femme et ils essaient désespérément d'avoir un premier enfant
PSEUDO : Essy PRÉNOM : Sophie ÂGE : 19 ans PERSONNAGE : scénario  AVATAR : Tom Hiddleston *µ* CRÉDITS : Lux Reterna pour l'avatar et les gifs ont été trouvés sur Tumblr COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? :Je m'étais fait un compte il y a quelques mois après que Chloki m'ait parlé de LC mais je n'avais pas vraiment accroché avec mon personnage, je retente l'aventure avec Elio qui m'inspire déjà beaucoup ! CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ?: Non



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() message posté Sam 11 Fév 2017 - 23:36 par Invité
At the beginning

1984. Naissance : Il était dix-sept heures et trois minutes, la chambre s'emplissait de pleurs. Les cris de douleur avaient cessés et l'on pouvait palper le soulagement dans la pièce, tout s'était bien passé, mieux que ce que l'on présageait. Un petit garçon venait de naître et sa mère n'avait que dix-sept ans, son père n'était pas beaucoup plus âgé. Il n'avait décidé de rien et pourtant il venait de renverser leur vie, de les changer à jamais. Ils s'aimaient, c'était déjà ça, mais ils n'étaient encore que des enfants et s'ils avaient eu le choix, peut-être que leur décision n'aurait pas été de garder le nouveau-né. Ça avait pourtant été une évidence pour elle, quand on lui avait mis son fils dans les bras, elle avait embrassé cette nouvelle identité. Elle était maman, elle avait un fils. Et elle ferait tout pour le protéger et être une bonne mère pour lui. Elio était sa priorité.

1988. 4 ans : C'était la rentrée des classes, Elio n'aurait pas pu être plus heureux de retourner à l'école. Il était en moyenne section et l'organisation scolaire n'avait plus aucun secret pour lui, il savait qu'il fallait écouter les adultes et faire ce qu'on lui demandait. Le petit garçon s'était vraiment épanoui pendant les vacances d'été et il était clair qu'il allait pouvoir profiter et apprendre un maximum de chose dans cette nouvelle année. C'est donc avec un immense sourire que le petit garçon avait lâché la main de sa maman pour découvrir sa nouvelle institutrice. Mais la joie qu'il ressentait avait vite disparu en voyant le rictus méprisant sur le visage de la maîtresse. Au fils des jours Elio avait remarqué que plusieurs dames affichait la même expression en voyant sa maman et il ne comprenait pas. A ses yeux c'était la plus belle et la plus gentille femme du monde, elle était tout simplement parfaite, et ça le rendait triste de voir que les autres mamans de l'école n'étaient pas ses amies. Il essayait de ne pas y penser, parce qu'à la maison il savait que tout allait bien. Il était un petit prince et sa maman n'était rien d'autre qu'une reine, mais c'était étrange d'entendre ses camarades de classes rire et dire des choses ridicules sur ses parents. Et puis il y avait eu ce jour où Elio n'était pas d'accord avec le jeu de la récréation, une dispute avait commencé avec le chef de jeu du jour et les deux enfants se lançaient des insultes qui ne voulaient rien dire. Jusqu'à ce que l'autre garçon lance une phrase qui allait rester gravée dans la mémoire d'Elio toute sa vie, même du haut de ses quatre ans, le petit garçon avait compris que les mots prononcé par son ami n'étaient pas gentils. « T'façon, t'es qu'un accident. »

1990. 6 ans : Elio n'avait pas beaucoup d'amis. Au fil des années scolaires il s'était éloigné des personnes qui se moquaient de lui ou de ses parents. Il avait appris à être seul et ça ne le dérangeait plus vraiment. Dans sa tête, école et maison étaient complètement séparées puisqu'il était deux personnes différentes selon les endroits. Il n'avait qu'un ou deux copains dans la cours de récréation, il essayait de se faire oublier et de ne pas s'attirer d'ennuis. A la maison, il était le roi du monde. Il n'était pas plus accompagné qu'à l'école, étant fils unique il jouait souvent seul et avait rarement la compagnie d'autres enfants. Mais il était aimé et c'était tout ce qui comptait, il vivait dans une petite bulle de bonheur où rien ne pouvait l'atteindre. Quand il avait six ans, il fit une découverte merveilleuse, lui permettant d'avoir tous les amis qu'il souhaitait et de voyager à travers le temps et l'espace. Elio apprit à lire. Après cela, il lisait partout et tout le temps, progressant vite et s'attaquant toujours à des livres plus gros. Il avait un certain faible pour les comics de super-héros, s'imaginant parfois dans la peau de certains d'entre eux. Il se sentait libéré, ça n'avait plus aucune importance qu'il ait des amis ou non quand il avait des livres. Du moment où il su déchiffrer les premières syllabes, ce fut une évidence que la littérature aurait une place vitale dans l'existence du jeune italien.

1994. 10 ans : Ca avait duré longtemps, peut-être un peu trop mais Elio n'arrivait pas à décider s'il était heureux ou non. Voulait-il que les neuf mois arrivent à leur terme ? Ce qui était certain, et qu'il savait pertinemment, c'était que les choses allaient être complètement différentes. Il n'allait plus être le roi du monde, le petit prince qui gouvernait l'univers de ses parents. Mais peut-être que ce serait mieux, après tout personne ne lui avait demandé son avis là dessus et il n'avait eu aucun mot à dire. Ses parents lui avaient répétés que ça ne changeait rien à l'amour qu'ils avaient pour lui, et qu'il resterait toujours leur fils. Elio avait décidé de les croire et c'est pour cela qu'en arrivant à l'hôpital en cette fin du mois de décembre, il n'avait aucun préjugé. Le petit garçon s'était laissé guider dans les différents couloirs, il était passé devant plusieurs portes, avant que son père le stoppe finalement devant celle qui renfermait sa mère. Il avait dû mettre du liquide qui sentait la pomme sur ses mains et son père avait poussé la porte, un sourire aux lèvres. Elio ne pourrait jamais effacé l'image de sa mère tenant deux minuscules êtres humains dans ses bras. Il n'oublierai jamais à quel point il avait comprit que sa vie avait changé, en mieux. Ces deux enfants, dont il ne connaissait encore rien, venait de redéfinir toute son identité. Maintenant, Elio était un grand frère. Un modèle, une aide, un ami. Il savait que ce serait une de ses plus grandes missions et il était bien trop heureux de l'accepter. Elizabeth et Alessio étaient les être les plus chers à ses yeux, et ils les aimeraient toujours, quoi qu'il arrive.

1998. 14 ans : Les années étaient passées, et Elio avait changé. Avoir un frère et une sœur, être en contact constant avec d'autres enfants, l'avait beaucoup aidé à grandir, évoluer, et parler. Il était devenu plus responsable, plus mature aussi, et cela se ressentait au collège. Il avait plus d'amis, sortait un peu de ses livres et se mêlait plus facilement aux autres personnes de son âge. On le trouvait drôle, on le trouvait intelligent, il était populaire. Alessio et Elizabeth passaient leur temps ensemble, mais il arrivait que des disputes éclatent entre les deux jumeaux. Ce n'était jamais bien grave, la question était généralement de qui aurait le droit de dormir avec l'éléphant en peluche ce soir là, mais Elio était toujours là. Il n'avait que quatorze ans, mais il essayait du mieux qu'il pouvait d'apaiser les enfants, d'être le médiateur et de leur faire voir les choses sous un autre angle. L'adolescent aimait sa vie, il en profitait. Il ne se posait plus de question, n'essayait plus de savoir d'où il venait ou qui il était. Il était bien, c'était tout ce qui importait. Il avait de plus en plus d'amis, les filles commençaient aussi à lui tourner autour et c'était un sentiment qui ne lui déplaisait pas. Il se faisait inviter à des soirées, il commençait à sortir, à tester l'alcool. Elio vivait sa vie, et ça faisait du bien.

2001. 17 ans : Les années de lycée arrivaient à leur fin et Elio ne savait pas vraiment quoi en penser. Il était heureux de passer à autre chose, de tourner une page et de commencer un nouveau chapitre de sa vie. En même temps, de bonnes choses lui étaient arrivées pendant ces années. Il avait des amis, une vie facile, des bonnes notes, et une petite-amie avec qui il se sentait bien. Il ne s'imaginait pas passer sa vie avec elle, il savait bien ce que devenaient les relations d'école, mais pour le moment ils étaient heureux. Et même si c'était peut-être un peu niais et que ses amis se moquaient de lui pour ce côté de sa personnalité, Elio était un grand romantique, sûrement à cause de tout ces livres qu'il lisait. Mais pendant sa dernière année, il avait dû faire un choix que personne de cet âge là ne devrait faire. C'était quelque chose qu'il allait regretter dans le futur, mais à ce moment là, il ne savait pas comme l'appréhender autrement. Il se souviendrait longtemps comment, à une pause déjeuné, sa petite-amie l'avait pris à part, elle n'avait pas l'air d'aller bien. Il avait vite compris pourquoi, mais il ne voulait pas le croire. Ca ne pouvait pas lui arriver à lui, pas maintenant. Il n'était pas prêt pour cela, pas prêt à prendre de telles décisions, à être responsable à ce point là. Elle était enceinte, et il n'y avait aucun doute qu'il avait son rôle à jouer dans toute cette histoire. Le mot avait résonné longtemps dans sa tête, comme s'il ne le comprenait pas. Mais il savait très bien ce que ça signifiait. Il essayait d'être là pour elle, de ne pas agir comme un abruti, mais il avait besoin de temps, pour savoir quoi dire, pour savoir quoi faire. Il était complètement perdu, n'arrivant pas à manger, à respirer normalement pendant plusieurs jours, jusqu'à ce que la solution lui vienne. Ca n'allait pas être facile, mais il refusait d'être comme ses parents. Il n'accepterait pas que son enfant se pose les questions qu'il s'était posé en grandissant. Et il n'était absolument pas capable d'être père. Sa copine était toute aussi confuse que lui, et Elio sentait bien qu'elle n'attendait que des conseils de sa part. Ils s'étaient retrouvés dans le jardin de la villa des Lempicka, à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes. Personne ne pourrait jamais savoir cela. « On ne peut pas avoir un bébé maintenant, il faut avorter. »

2005. 21 ans : Il avait besoin de s'échapper, de voir autre chose, de ressentir autre chose. À la fin du lycée, sa relation amoureuse s'était vite finie, l'histoire un peu trop lourde qu'ils partageaient les avait plus séparé qu'autre chose. Il avait rencontré d'autres personnes, s'était fait de nouveaux amis. Elio n'en avait toujours pas parlé, c'était un secret que jamais il ne dévoilerai. Il continuait à vivre, du mieux qu'il pouvait et tentait de ne pas penser à ces souvenirs lointain d'enfants. Il savait qu'il avait fait le bon choix, il n'avait rien à regretter. Le jeune homme avait entamé des études de littérature que ses parents ne comprenaient pas vraiment. Mais ça lui plaisait, il savait que c'était pour cela qu'il était fait. Il voulait se spécialiser dans la littérature anglaise et pour cela, il n'y avait qu'une seule chose à faire. Partir. Ça n'avait pas été simple de dire au revoir à sa famille, Alessio et Elizabeth n'avaient que 11 ans et ils avaient encore besoin de lui. Mais partir à l'autre bout de l'Europe ne voulait pas dire qu'ils n'allaient jamais se revoir. Et Elio en avait besoin. Il fallait qu'il parte, qu'il découvre qui il était loin de la fortune des Lempicka. Il avait besoin de changer d'air, de ne plus voir les personnes qu'il côtoyait depuis des années. Alors il s'était envolé, direction Oxford, à la recherche de liberté et d'identité.

2007. 23 ans : Elle était là. Au milieu de la bibliothèque, à feuilleter des livres en remettant une mèche de cheveux derrière son oreille. Le temps s'était arrêté, Elio ne respirait plus, ne pensait plus. Il n'avait plus besoin de rien, sauf de savoir son nom. Il ne savait rien d'elle et pourtant il en avait l'impression. Il sentait qu'elle était parfaite, qu'elle était faite pour lui et, qu'ensemble, ils pourraient tout braver. L'italien s'était précipité vers elle en voyant qu'elle n'arrivait pas à attraper un livre en hauteur. Il lui avait souri, vraiment souri. Ce n'était pas un sourire joueur ou charmeur qu'il adressait à certaines filles quand il sortait dans des bars. Il était doux, sincère, et tout ce qu'Elio voulait, c'était de rester près d'elle, un peu plus longtemps. Ils avaient parlé un peu, avec cette légère gêne que l'on éprouve à parler à quelqu'un qui nous plaît pour la première fois. Et cette courte conversation avait été assez pour le convaincre de ce que son cœur savait déjà : c'était la femme de sa vie. Après cette rencontre, Elio était retourné presque tous les jours, à la même heure, à cet endroit précis de la bibliothèque, mais il lui avait fallu plusieurs semaines avant de la revoir. Il ne pensait qu'à elle et ne comprenait pas comment il avait pu être assez idiot pour la laisser partir sans lui demander comment ils pourraient se revoir. Et puis une après-midi, elle était revenue. Les mêmes cheveux, le même sourire, les mêmes yeux. Il n'arrivait pas à croire à quel point elle était belle. Ce jour-là Elio lui avait proposé d'aller boire un café. Il n'y avait plus de gêne, juste une entente profonde qu'on ne vit qu'avec de rares personnes. Ils étaient similaires mais avaient aussi leurs différences. Ils aimaient les mêmes choses et pouvaient aussi en faire découvrir des nouvelles à l'autre. Le temps passait, ils s'étaient revus, plusieurs fois. Il passait beaucoup de temps ensemble, et Elio ne pouvait pas en être plus heureux. Elle lui avait parlé de sa famille, de sa maison d'enfance, à laquelle il avait fini par aller pour rencontrer ses parents. Si le Royaume-Uni avait déjà conquis le cœur de l'italien par la littérature, cette rencontre qui déterminerait le reste de sa vie allait le persuader de rester en Angleterre, peut-être même pour toujours.

2011. 27 ans : Elio était nerveux. Il n'arrivait pas à se calmer ou à se rassurer, même partiellement. Il avait l'impression que sa vie entière allait se jouer dans les prochaines minutes, et à vrai dire, c'était un peu le cas. Il était assis dans un fauteuil légèrement bancal mais même ce confort ne lui faisait aucun bien. Il redoutait le moment où l'on appellerait son nom, où il allait devoir exposer sa vie, son parcours et se battre pour avoir le poste de ses rêves. Mais il était prêt, il le voulait. Et il savait pertinemment qu'il serait bon à ce travail, qu'il était fait pour ça. Le moment fatidique arriva et il sentit ses mains devenir moites, il détestait cette sensation. Il suivit un homme à travers un couloir lumineux, puis pénétra dans un bureau. La pièce était vaste mais semblait minuscule à cause des étagères plaquées aux murs, remplies de livres et de manuscrits. En voyant cela, Elio eu un léger sourire. Oui, il était vraiment fait pour être ici. L'entretien se passa beaucoup plus naturellement que ce qu'il prévoyait. Une réelle entente s'installait entre le directeur et lui, ils parlaient ouvertement des livres qu'ils préféraient, de ce qu'ils attendaient dans un nouveau roman, et de ce qui les avaient amenés à aimer la littérature à ce point. Pour cette dernière question, Elio n'avait pas vraiment de réponse. Il ne savait pas d'où ça venait, ou si un certain moment de sa vie avait été déclencheur de cet amour irrationnel. Ça avait toujours été là, tout simplement. C'était une partie indissociable de lui qu'il ne pourrait jamais effacer. Et c'est ce qu'il avait répondu. Les quelques jours d'attentes après cette rencontre avaient semblé être les plus longs de sa vie. Il tournait en rond dans son appartement qui, à l'époque, n'était pas très grand. Il n'arrivait presque pas à lire tellement l'impatience était à son comble. Puis il reçu l'appel. Et quand il raccrocha, un sourire immense trônait sur son visage. Il l'avait fait, il avait décroché un travail dans une des plus grandes maisons d'éditions de Londres. Officiellement, enfin, il était un lecteur.

2013. 29 ans : Ca lui avait pris un peu de temps pour recueillir un tel courage, mais il avait finalement réussi. Il avait fait ça de façon la plus romantique possible, voulant prouver son amour et son attachement. Il avait sorti le grand jeu, disposant pétales de fleurs et bougies dans leur appartement, c'était niais, oui, mais c'était beau. Il lui avait fait à manger, il l'avait complimenté et à la fin du repas, il s'était agenouillé. Elio avait demandé sa petite-amie en mariage, sa parfaite, merveilleuse petite-amie. Qu'il pouvait maintenant appeler sa fiancée. Il avait l'impression que tout dans sa vie allait parfaitement bien. Il avait un travail qui lui plaisait, dans lequel il progressait chaque jour et montait en grade régulièrement ; et il l'avait elle, évidemment. Il ne pouvait plus imaginer sa vie sans se réveiller à ses côtés chaque matin, sans sentir le parfum de ses cheveux ou entendre son rire avant de s'endormir. Il était sûr de sa décision, rien ne pourrait jamais le lui faire regretter. Et si le jour du mariage il avait éprouvé une certaine peur, comme absolument toutes les personnes qui étaient sur le point de s'engager à quelqu'un pour le reste de leur vie, toutes traces de doute, de peur ou d'appréhension avait disparu en la voyant s'avancer au milieu de l'église. Elle était là, elle était merveilleusement belle dans toute son intelligence, son humour et sa grâce. Et elle était sur le point de devenir sa femme, ils passeraient le reste de leur vie ensemble et rien ne paraissait plus beau aux yeux d'Elio. Elle était parfaite dans tout ce qu'elle était, et il ne comprenait toujours pas très bien comment il avait pu avoir autant de chance dans sa vie.

2016. 32 ans : La journée avait été longue, passée entre négocier des questions de droits d'auteur et les projets pour ouvrir une nouvelle collection de livres. Elio avait hâte de renter chez lui, d'embrasser sa femme et d'aller se coucher, dormir le plus longtemps possible pour pouvoir se relever le lendemain matin. Mais les choses ne pouvaient pas se passer facilement. Quand une journée commence mal, elle ne se finit généralement pas très bien, la poisse nous suit tout du long. Et dans ce cas précis, c'était totalement vrai. Elio avait poussé la porte de sa maison pour retrouver sa femme blottie dans le canapé, en silence. Elle avait pleuré, ça se voyait. Il était inquiet, il détestait ne pas savoir ce qui n'allait pas. Rapidement, il lâcha ses affaires et se précipita près d'elle, la prenant dans ses bras. Il l'entendit essayer de réprimer des sanglots, mais ils furent vite trop fort et elle se remit à pleurer sur son épaule. Elio resserra son étreinte, caressant doucement les cheveux de sa femme et lui chuchotant des mots doux à l'oreille. Au fond de lui, il savait ce qu'il se passait, mais plus il y pensait, plus il sentait son cœur se serrer. Il n'avait définitivement pas envie de l'entendre prononcer ces mots. Elle se calma lentement, et il lui murmura de prendre son temps. Mais à travers les larmes, elle plongea son regard dans celui d'Elio et lui fit partager sa peine. Elle avait saigné, elle n'était pas enceinte. La tristesse s'empara de l'italien et il ne put faire autre chose que de la reprendre dans ses bras. Cela faisait un moment maintenant qu'ils essayaient et pourtant c'était toujours le même résultat. Ils avaient fait des tests, tout allaient bien. Elio ferma les yeux, essayant d'empêcher des larmes de couler. La famille avait toujours été une notion importante pour lui, il n'avait pas perdu contact avec eux. Maintenant, il voulait avoir une famille à lui, se construire une vie. Alors qu'il serrait sa femme contre lui, qu'il consolait ses larmes à demis-mots, il se sentait ravager par la culpabilité. Et si la décision qu'il avait pris lorsqu'il n'avait que dix-sept ans revenait le hanter maintenant ?

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Autumn L. Schoemaker
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() message posté Sam 11 Fév 2017 - 23:42 par Autumn L. Schoemaker
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Bienvenue parmi nous Was I supposed to live at all ? | Elio 1922099377
& bon courage pour ta fiche Was I supposed to live at all ? | Elio 1973890357
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() message posté Sam 11 Fév 2017 - 23:46 par Invité
invasion de lempicka Was I supposed to live at all ? | Elio 2637431331
bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche Was I supposed to live at all ? | Elio 3304863388 Was I supposed to live at all ? | Elio 1973890357
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() message posté Dim 12 Fév 2017 - 0:21 par Invité
Bienvenue parmi nous Was I supposed to live at all ? | Elio 1381809495
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() message posté Dim 12 Fév 2017 - 0:24 par Invité
woooooow ! Was I supposed to live at all ? | Elio 1697343580 Was I supposed to live at all ? | Elio 2878031100 Was I supposed to live at all ? | Elio 83559717
les lempicka ce sont les meilleurs ! Was I supposed to live at all ? | Elio 4275661719
bienvenue parmi nous & bon courage pour ta fiche Was I supposed to live at all ? | Elio 1973890357
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() message posté Dim 12 Fév 2017 - 0:34 par Invité
Bienvenue parmi nous. Was I supposed to live at all ? | Elio 1973890357
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() message posté Dim 12 Fév 2017 - 1:36 par Invité
bienvenue I love you
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() message posté Dim 12 Fév 2017 - 1:50 par Rhiannon O'Connor
Bienvenue Was I supposed to live at all ? | Elio 208687334 Amuse-toi bien par ici Was I supposed to live at all ? | Elio 1922099377
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() message posté Dim 12 Fév 2017 - 5:27 par Jake O. Cavendish
tom + un lempicka Was I supposed to live at all ? | Elio 3744571258 j'aime le début de ta fiche Was I supposed to live at all ? | Elio 2941632856
bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Was I supposed to live at all ? | Elio 1942225346 Was I supposed to live at all ? | Elio 1973890357
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