Ses mots résonnent dans ta tête comme dans un livre ouvert. Elle vient de les prononcer. "Je t'aime". Tu ne rêves pas, elle vient de le dire. Ça fait tellement longtemps que ses mots-là ne sont pas sortis de sa bouche. Du moins, pour toi. C'est certain. La main dans tes cheveux, qu'elle remue avec tendresse. Cette façon de les caresser t'a toujours adouci. Tu aimes lorsqu'elle le fait, c'est la seule façon qu'elle a trouvée pour te calmer lorsque tu ne vas pas bien, lorsque rien ne va. Ça te soulage, ça te fait beaucoup trop de bien. Et là, c'est le meilleur moyen pour soulager toute cette haine, cette colère qui vous emparent. Elle te connaît par cœur. Tellement par cœur. En disant ses deux mots, elle savait qu'elle te toucherait au plus haut point. Toi aussi, tu l'aimes. Depuis le commencement et pour toute ta vie. Dis-lui bordel. Zola, elle t'aime, elle vient de le dire. Elle t'aime de toute son âme. Tu devrais te contenter de répondre la même chose, mais non. Tu n'en fais qu'a ta tête, comme à chaque fois. Non, tu es juste prudent. Tu ne veux pas regretter, nuance. Regretter de lui dire que tu l'aimes aussi ? C'est stupide, parce que tu l'aimes comme un dingue. Alors, pourquoi tu te comportes de cette manière ? Tu veux juste savoir où tout cela va vous menez. Simplement. « Et ce garçon ? » Murmures-tu à son oreille. Tu ne comprends pas, tu ne comprends plus. Pourquoi elle fait ça ? Elle vient de te dire ses mots qui font tellement de bien à entendre. Elle les a dits alors qu'elle a quelqu'un d'autre dans sa vie. Comme toi également. Et Cassie dans tout ça. Tu ne peux pas lui faire ça. Un mois qu'elle partage ta vie, ton quotidien. Un mois qu'elle continue de t'entretenir. Alors que jusqu'ici, c'est toi qui entretenais Kenzo. C'est toi qui veillais sur elle, qui l'épaulait dans toutes les situations. Tu as tellement fait pour elle. Tu as tellement fait de choses pour cette fille que tu ne sais même plus si ça vaut le coup de te battre encore un peu. Et toi dans tout ça ? Et Cassie ? Kenzo, Cassie. Cassie, Kenzo. Ta tête est toute chamboulée. Tu n'arrives même plus à aligner un mot devant l'autre. T'es complètement perturbé par cette révélation. Et au fond, tu n'as tellement pas envie de la décevoir. Non, c'est impossible. Tu ne peux pas lui brisée le cœur. Pas de cette manière en tout cas. Tu t'approches à nouveau d'elle. Tu plonges tes jolis yeux bleus dans ses iris. Tu ne peux t'empêcher d'admirer son regard, d'admirer son visage et de le caresser par la même occasion. Tu ne peux t'empêcher de passer une main sur ses hanches et l'autre dans ses cheveux, puis derrière sa nuque. Tu as tellement envie de l'embrasser. Tu le veux si fort. Qu'est-ce qui te retient au fond ? Cassie ? Tu sais très bien que ce n'est pas la femme de ta vie. Non, la vraie est juste sous tes yeux. Et tu ferais mieux de la garder auprès de toi, comme tu l'as souhaité. Tu soupires, tu fermes les yeux. Tu rapproches doucement ton visage au siens. Tu passes ton pouce sur sa joue. Ce contact entre ta peau et la sienne… Cette sensation. Tous ses frissons qui parcourent ton corps. Tu colles ton front au siens et enfin, tu approches ta bouche près de la sienne. C'est avec douceur que vos lèvres se lient, comme avant. Tu es en train de l'embrasser. Très tendrement. Cette façon de l'embrasser t'as toujours fait rêver. Tu aimes tellement l'embrasser. C'est tellement bon ... Tellement bon que tu préfère ne pas continuer. Tu n'aurais pas du. Quelques secondes après, tu te retires. Tu es faible, perdu, triste, mais heureux à la fois. C'est trop bizarre. Tu l'aimes tellement toi aussi et tu n'es même pas capable de lui dire. « Je suis désolé ... » Tu ne le regrettes pas ce petit baiser et pourtant, tu t'excuses. Tu ne sais faire que ça, t'excuser. Tu ouvres les yeux à nouveau, tu fais face à elle. Toutes ses larmes qui ont coulé le long de ses joues… Elle te fait tellement de peine. « Je t'aimerais toujours Kenzo... » Avoues-tu. « Elle n'est pas toi. » Tu lui dis à ta manière et tu lui fais comprendre que cette fille ne sera jamais aussi bien qu'elle. Elle ne lui arrive pas à la cheville, même pas au petit orteil ! C'est Kenzo. Tu as enfin pu toucher ses lèvres. Pour la toute première fois depuis plus de trois ans. C'était tellement tentant. Tu regrettes de l'avoir fait à cause de son petit-copain et de la tienne forcément, mais d'un autre côté, non. Tu ne regrettes pas et tu ne regretteras jamais. Kenzo, c'est la tienne.
» Schizophrénie : max (t. oman) , solal (m. mcmillan), bodevan (g. hedlund) & nyx (b. hadid)
» Absence : 15.03
(✰) message posté Lun 14 Déc 2015 - 23:55 par Kenzo A. Armanskij
Vis pour aujourd'hui, espère pour demain
Kenzo A. Armanskij ✧ Zola Monroe
Je regrette de lui avoir dit ces mots. Je n'ai plus le droit. Il en aime une autre désormais. Il est avec une autre désormais... Je n'ai plus le droit de dire de telles choses. Mais je ne peux m'en empêcher. Car je l'aime, tout simplement. Il me demande, en murmurant "et ce garçon?". Matteo. Je l'aime, lui aussi, comme je n'ai jamais aimé personne. D'un amour simple, sans douleur. Sans complications. Mais ce n'est rien, ce n'est rien comparé à ce que j'éprouve pour l'homme qui se trouve en face de moi. Zola. Je ferme les yeux. Je profite de cet instant, et je réponds : « Rien de comparable... ». Je reste les yeux fermés, je ne veux pas les ouvrir. Je ne veux pas le regarder. Et pourtant j'ouvre les yeux, et plonge mon regard dans le sien. Je lis en lui. Je sais qu'il se demande comment agir. Je sais qu'il est perdu tout comme moi. Matteo, pardonne moi, pardonne moi de t'être infidèle, de retourner, continuellement vers Zola. J'essaye d'être forte. Je n'y parviens pas. Je n'y parviendrais jamais. Je ne cesse de pleurer. Je ne peux plus m'arrêter. C'est trop difficile. D'arrêter. Sa main vient caresser ma joue. Je ferme à nouveau les yeux. Le contact de ses doigts sur ma peau me réchauffe le cœur. Je bouge ma tête, comme pour chercher un peu plus ce contact. Son autre main vient caresser mes cheveux, puis se poser derrière ma nuque. Non pas ça. Non. Mais j'en ai tellement envie. Mon cœur s'accélère. Je sens son souffle se poser sur le mien, je sens le rythme de sa respiration. J'entends son cœur s'accélérer, tout comme le mien. Tout est décuplé. Tout semble se passer au ralenti, et pourtant si vite. Je garde les yeux fermés, je profite de chaque instant, je profite de cet instant. Finalement, ses lèvres se posent sur les miennes. Mon cœur explose, mes poils s'hérissent sur tout mon corps. Je passe mes bras autour de son cou, je le retiens. Je ne veux plus jamais le laisser partir. Je ne veux plus jamais le laisser partir... Non... Plus jamais. Nos lèvres bougent dans un même mouvement, comme une danse tant répétée, exécutée avec succès. Mon cœur continue de s'accélérer. Mes larmes se mêlent à notre baiser. L'amour; mêlé à la douleur. Comme toujours. Cela semble durer une éternité, et pourtant, qu'un instant. Il s'éloigne, et je le regarde, désemparée. Pourquoi t'es-tu éloignée mon amour? Pourquoi as-tu rompu cet instant? Je semble reprendre mes esprits, et je regarde autour de nous. Rien n'a bougé. Nous sommes toujours là, au milieu de King's Cross. Les gens défilent, apparaissent, disparaissent dans un même mouvement. Là aussi, une danse tant répétée, et exécutée à la perfection. Mécanique. Soignée. Je ne sais plus où je me trouve, je ne sais plus ce que je fais là. Je sais juste que nous sommes là. Lui et moi. Et c'est la seule chose qui compte. Il s'excuse. Pourquoi t'excuses tu? Pourquoi t'excuses tu de faire battre mon cœur? De me faire sentir vivante? Plus que jamais. Je passe une main dans mes cheveux. Ils sont défaits. Alors je retire les épingles qui s'y trouvent pour les laisser retomber sur mes épaules. J'essaye de reprendre mes esprits, mais mon cœur ne veut pas se calmer. Mon corps crie de le retrouver, de reprendre ce baiser. De faire en sorte qu'on ne se sépare plus jamais. Il me dit qu'il m'aimera toujours. Qu'elle n'est pas moi. Je souris, malgré moi. Elle ne sera jamais moi. Il sera toujours à moi. Je me mords la lèvre. Et m'approche à nouveau de lui. Je prends sa main entre mes doigts, et la caresse avec douceur. Je pose ma tête sur son épaule. Je le serre contre moi, je respire son parfum. Il m'avait tant manqué. Je chuchote alors, à son oreille : « Je t'appartiendrais toujours Zola... Peu importe ce qu'il arrive... » Je marque une pause. J'ai tant de choses à lui dire, et pourtant, les mots ne viennent pas. Je ne sais pas comment lui dire, je ne sais pas comment lui faire par de ce que je ressens. Je sais, qu'au fond de lui, il ressent ce trouble, je sais qu'il est perdu. Je sais qu'on ressent la même chose. Mais il y a des choses que je dois dire, et je ne sais pas par où commencer. Alors je ferme les yeux, et je laisse mon cœur parler. Je le laisse dire ce qu'il ne cesse de me crier. « J'aimerai que tout redevienne comme avant... J'aimerai pouvoir dormir dans tes bras, j'aimerai pouvoir te regarder dormir chaque matin, te réveiller en passant ma main dans tes cheveux. Déposer ces baisers sur ton corps endormi. J'aimerai... J'aimerai pouvoir te faire l'amour comme nous faisions auparavant. Porter ton nom. Te donner un autre enfant... J'aimerai faire toutes ces choses mais... Je sais que nous ne sommes pas prêt, je sais que nous devons nous reconstruire, que nous devons retrouver cet équilibre lorsque... Lorsqu'on a commencé à se détruire. Je ne finirai pas ma vie avec Matteo. Je la finirai avec toi. Je n'accepterai pas que ce soit une autre qui partage ta vie. Un jour, on pourra reprendre à zéro. Mais pas maintenant... Nous avons besoin de temps... » Je laissais échapper quelques larmes sur son épaule et sans le regarder, je gardais sa main dans la mienne et l'entraînais, à nouveau, à l'extérieur. J'avais besoin de fumer. J'avais besoin de trouver un moyen de rester loin de lui. Loin de ses lèvres. Je lâchais sa main, et m'adossais contre un mur. Je posais mon sac à mes pieds, et allumais ma cigarette en tremblant. Je mis un temps fou, mais j'y parvins tout de même. Puis, je fermais les yeux, et laissais la nicotine rétablir mon rythme cardiaque.
(✰) message posté Mar 15 Déc 2015 - 0:49 par Guest
Être aimé, c’est quelque chose.
Tout amour semé, tôt ou tard, fleurira.
Tu n'étais même pas censée la voir. Tu n'étais pas censée la croiser ici, dans cette gare. Tu étais censée rentrer chez toi, te reposer une heure ou deux et ensuite rejoindre ta nouvelle femme, celle qui partage ta vie. Cassidy. Oui, elle existe vraiment. Elle t'aime tellement qu'elle a même décidé de vivre chez son père à Londres pour se rapprocher de toi. Tu te rends compte ? Rien que pour toi, Zola. Et à la place de ça, tu as été à la rencontre de ton ex, de celle qui t'a détruit, anéanti durant ses trois dernières années. Pardon. Durant ses cinq dernières années pour être exact. Depuis qu'elle a perdu ton bébé, votre bébé. Ce petit être qui grandissait tout doucement en elle, dans petit ventre. Tu aurais tellement aimé être à sa place. Car oui, elle ne sait même pas la chance qu'elle a eue de pouvoir le sentir. De pouvoir être reliée à lui. Tandis que toi ? A part poser tes mains sur son ventre, dire des mots doux, raconter des histoires, tu ne le sentais pas plus que ça. C'était loin d'être aussi magique que ce qu'elle a pu ressentir. Au lieu d'exprimer sa joie, elle n'a fait que se morfondre, se rabaisser et se consumer à petit feu. Laissant votre couple en exil. Elle a simplement préféré abandonner toute histoire avec toi, au lieu d'être forte et de se battre pour toi, pour lui, pour vous et pour toutes ses années de bonheur que vous avez pu partager. Tu pensais que votre amour était plus fort que tout, mais tu t'es véritablement trompé. Tu ne comprends pas pourquoi votre relation est parti aussi rapidement en fumée. Tu ne comprends plus rien du tout. T'aimerais tellement la retrouver, continuer ta vie avec elle. T'aimerais tellement. De savoir que sa relation avec Matteo n'était pas comparable à la vôtre te rassurait entièrement. Pratiquement toutes tes craintes s'échappaient. Mais une question te vient à l'esprit. « Tu l'aimes ? Tu en es amoureuse ? » Si c'était le cas, dans ce cas, tu abandonnerais l'idée de pouvoir l'aimer à nouveau. Parce que oui, si ses sentiments se sont dissipés, qu'ils se sont envolés pour aimer ce garçon alors oui, tu n'y arriverais pas. Elle pourrait en dire autant de toi avec Cassie. Seulement, toi, tu le sais très bien que tu ne l'aimes pas, que tu n'en ai pas amoureux et que tu ne l'aimeras jamais. Tu tiens à elle, c'est tout. Et t'aimerais bien pouvoir changer la donne. Montrer à Kenzo que tu peux essayer, et même arriver à vivre sans elle. Tu sais aussi bien qu'elle que c'est impossible. C'est comme ça. Elle murmure à ton oreille qu'elle t'appartiendra toujours, peu importe ce qui se passera. Tu fermes les yeux. Tout ce que tu rêvais d'entendre, elle te la dit en l'espace de quelques minutes. Tu ne t'y attendais pas. Tu es bien. Tu te sens mieux. Tu te sens léger, en pleine forme. Comme s'il n'y avait jamais eu de problèmes dans ta vie. Comme si tout était terminé et que tu pouvais avancer, à nouveau. Ce n'est qu'un épisode. C'est loin d'être terminé. Tu le sais. Elle attrape ta main, caressant un à un tes petits doigts. Tu la laisses faire, tu la regardes. Tu aimes tellement ce contact, ce geste, cette attention. Des gestes qu'elle n'a pas eus depuis des années envers toi. Tellement préoccupé à te détester et à te frapper. Alors que toi, tu étais le seul à vraiment te battre pour elle, pour votre histoire. Tu écoutes chacun de ses mots. Chacune de ses paroles. Tu en as les larmes aux yeux tellement tu es heureux de l'entendre. Ça te fait tellement de bien. Tu te retiens de ne pas pleurer. Tu es fort. Tu ne dois pas pleurer. Elle t'a devancé. Elle pleure et ça te brise le cœur de la voir comme ça. Tu ne peux pas te permettre de la blesser, de lui rappeler qu'elle a Matteo et que toi, tu as Cass. Elle finit par se détacher de toi. Elle retourne fumer. Tu as tellement envie de la suivre, mais tu es tellement chamboulé, tellement perdu que tu ne sais quoi faire. Tu te contentes de passer tes mains sur ton visage histoire de reprendre tes esprits quelque instants. Tu souffles un bon coup, tu finis par la rejoindre un peu plus loin. « Je n'arrive plus à te suivre Kenzo. Un coup, tu m'aimes, un coup, tu ne m'aimes plus. Un coup, tu me repousses, un coup non. » Dis-tu clairement tout en la regardant dans le blanc des yeux. Les choses sérieuses commencent. Tu as besoin de comprendre. « Pendant deux mois, j'étais comme un chien en cage. J'étais enfermé, attaché à mon propre lit. Je n'avais plus la notion du temps. Tous les jours, je me demandais ce que je foutais dans un endroit pareil. J'ai vraiment tout fait pour toi. J'ai cru en nous pendant que toi, tu baissais les bras, pendant que tu m'abandonnais. Tu n'as même pas essayé de me récupérer. Et pourtant, j'étais toujours là. Toujours. Je suis allé en cure pour toi. Et tu n'as même pas dénié venir me voir ne serait-ce qu'une seule fois pour prendre de mes nouvelles, pour savoir comment j'allait… C'est là que j'ai baissé les bras. Je me suis dit que tu m'avais laissé tomber, pour de vrai et que tu avais certainement refait ta vie. » Dis-tu, fébrile. Tu en as des frissons tellement tu es malheureux. Finirais-tu par regretter ton acte ? Peut-être bien. Pendant que toi, tu galérais, elle, elle s'envoyait en l'air. « Pendant qu'un autre gars s'occupait de toi, moi, je souffrais. J'ai baissé les bras Kenzo. J'ai longtemps cru en nous. Et aujourd'hui… Aujourd'hui, je ne sais plus. » Tu as tellement fait pour vous qu'au final, tu n'arrives même plus à te battre. Tu as supporté tellement de choses. L'alcool, la drogue, le simple fait de devoir regarder ta femme danser et se taper d'autres gars pour de l'argent. Non, c'était trop dur. Tu as trop supporté. Tu as longtemps tenu, mais là, c'était trop. Il faut qu'elle comprenne.
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» Absence : 15.03
(✰) message posté Mar 15 Déc 2015 - 1:25 par Kenzo A. Armanskij
Vis pour aujourd'hui, espère pour demain
Kenzo A. Armanskij ✧ Zola Monroe
Je profite de cet instant. Je ne veux plus m'éloigner de lui. Perdre ce contact. Et pourtant, je finis par m'éloigner. Il faut que je m'éloigne, il faut que je remette cette certaine distance. Il me demande si j'aimais Matteo, et je baisse les yeux. Je ne sais pas ce que je dois répondre. Je ne sais plus ce que ressent mon corps. Je ne sais plus ce que je dois faire. « Je crois... Mais je suis prête à renoncer à lui, je peux vivre sans lui, pas sans toi. Je n'ai même pas à réfléchir. Nous n'avons pas d'avenir. Il est marié. Et je ne veux pas être sa femme. Je veux être la tienne. Lorsque ce sera le moment, je le ferai, sans hésiter. » Je le regardais avec plein d'envie, de conviction. J'y croyais en ces paroles. J'y croyais. Du plus profond de mon être. Et puis on alla fumer. Il ne sembla pas suivre le mouvement mais finit par me rejoindre. Je fumais sur ma cigarette comme si ma vie en dépendait. J'en avais besoin. Plus qu'à n'importe quel moment. Puis il reprend la parole. Il me regarde fixement. Son regard me transperce. Me blesse. Me brise. Chacun de ses mots est un nouveau coup de poignard dans mon cœur. J'ai cessé de pleurer depuis longtemps. J'écoute attentivement, j'écoute attentivement. Ses mots me parviennent. M'achèvent. Me tuent. Ils me tuent. Lentement. Fatalement. C'était écrit, ces mots étaient écrits. Un jour, il devait venir à me dire ça. Je le savais, je ne l'ai jamais accepté. Ma vue se fait trouble. Ma main glisse sur le mur. Je tombe, je m'effondre. Je me rattrape de justesse sur le sol, désormais accroupie. Mon autre main sur mon cœur morcelé. Dont on ne pourra jamais ramasser les morceaux. J'essaye de respirer. Je n'y parviens pas. J'ai mal. Mon dieu j'ai mal. J'ai besoin d'aide, j'ai besoin qu'on vienne me sauver de ce monde. De cette vie. De cet amour. J'ai besoin qu'on vienne m'aider, j'ai besoin de quelqu'un. Je ne parviens pas à me calmer. Je prends mon courage à demain. Penses à ton fils Kenzo. Pense à lui. Visualise son visage, son sourire. Ce mélange entre lui et toi. Visualise la plus belle chose que vous ayez accompli. Votre merveille. Le fruit de votre amour. Penses à lui. Penses à lui. « Eliott...» Je murmure alors. Je reste quelques secondes silencieuses puis j'écoute en sanglots et me laisse glisser sur le sol. Ma cigarette jonche le sol et se consume. Mon sac est à côté de moi, presque défait. Ma vie est un puzzle dont les fragments semblent se multiplier avec le temps, les épreuves, la douleur. Mon cœur. Je n'en ai plus. Il s'est brisé, et ne sera jamais réparé. Je veux mourir. Et pourtant, je trouve la force de hurler, tout en jetant la première chose que je trouve - c'est à dire mon portable - à ses pieds. Les poings serrés contre moi, je m'appuie sur le mur, les jambes recroquevillées sur moi-même. Il n'y a personne autour de nous, et je préfère les choses ainsi. Je n'ai pas besoin que mon malheur au grand jour. « Qu'Est-ce que j'ai fais ? Pourquoi je dois supporter ça? Je ne veux pas ça, je ne veux pas te perdre. J'en ai assez d'être malheureuse, j'en ai assez de mourir à petit feu, et de continuer à me battre. Si tu n'y crois plus Zola, alors laisses-moi mourir. Laisses moi mourir et rejoindre ce que nous étions avant. Si t'as enterré le passé, alors enterres moi avec. Ne m'oblige pas à vivre cette existence là.» C'était sorti presque comme un hurlement. J'avais laissé mon corps parler. J'avais ôté toutes les barrières que j'avais soigneusement bâti ces derniers mois. Je continuais de pleurer, et plongeais mon regard dans le sien. Je n'en pouvais plus. Je suffoquais. Je n'en pouvais plus. J'avais besoin d'air. Non, pas l'air que nous respirons. Celui qui m'aide à supporter. Lexie. Où était-elle? J'avais besoin d'elle. J'avais besoin d'aide. Parce que Zola me tues. Je meurs. Je meurs. Comme toutes ces ridicules femmes dans les vieux bouquins que sont ceux de Shakespeare et Hugo. Je suis en train de mourir. Parce que. Parce que Zola tu me tues. Tu me tues.
(✰) message posté Mar 15 Déc 2015 - 11:41 par Guest
Être aimé, c’est quelque chose.
Tout amour semé, tôt ou tard, fleurira.
Cette question, tu n'aurais pas dû la poser. Elle ne devrait même pas exister. Parce que tu es censé être la personne dont elle est amoureuse, dont elle ne peut se passer. Celle avec qui elle doit être et continuer son chemin. À la place de ça, elle a choisi Matteo. Un garçon que tu ne connais même pas et que tu espères ne jamais connaître. Sans même l'avoir vu, tu le détestes.Cette question, tu n'aurais pas dû la poser. Tu le détestes parce que maintenant, c'est lui qu'elle aime. C'est lui qui la fait sourire à nouveau. Tu es un incapable. Tu as baissé les bras. Tu as laissé tomber. Tu as tout abandonné parce qu'elle n'a jamais montré un seul signe pour te faire rester. Au contraire, elle t'a donné l'envie d'abandonner. C'est de sa faute. Elle baisse la tête. Ah oui, tu peux la baisser ta petite tête, Kenzo. Tu peux ne plus le regarder, ne plus poser tes yeux sur lui. Profites-en. Vraiment. Tu écoutes attentivement chaque mot, chaque son qui sort de sa bouche. Une seule phrase requiert vraiment ton attention. Tu fronces les sourcils et tu ouvres un peu plus tes yeux. « Il est marié en plus ? » Dis-tu, assez choquée par cette nouvelle. Il est marié. D'accord. Et toi, Kenzo, t'est là. Devant l'homme de ta vie. Certes, tu n'as pas à réfléchir, tu sais que Zola est l'homme de ta vie. Mais alors dans ce cas, tu n'es pas si amoureuse de Matteo que tu le penses… Tu ne crois pas ? Tu ne dirais pas toute ses choses autrement. « Pourquoi tu restes avec ce gars si tu sais que tu n'as aucun avenir avec lui, Kenzo ? Pourquoi tu t'obstines à vouloir être heureuse avec un autre homme alors que tu sais mieux que quiconque que t'as vie, c'est auprès de moi ? Qu'il n'y a que moi qui peux réellement te rendre heureuse ? Je ne supporte pas de savoir qu'un autre homme puisse réussir à te faire sourire à nouveau. Je voulais être cet homme. » Avoues-tu simplement tout en te rapprochant d'elle. Tu passes ta main sur sa joue et tu lui caresses le visage, tendrement. Tu es tellement bien avec elle, lorsqu'elle est près de toi. Cette femme te rend tellement heureux. Ton sourire à disparu, le jour où elle n'a plus voulu de toi. Plus jamais. Et elle t'a bien fait comprendre que votre histoire s'était terminée. Tu n'arrives plus à la cerner. Tu ne comprends plus son comportement. Est-ce qu'elle se rend – tout simplement – compte que tu as changé ? Où est-ce simplement le fait d'être jalouse de ta nouvelle conquête ? Tu ne sais pas du tout comment le prendre. Tu parles, tu dis tous ses mots qui l'affaiblissent. Tu la regardes. Tu aperçois ses larmes qui coulent le long de son visage. Ça ne cesse de couler. Tu te rends compte que tu l'as vraiment détruit. Un peu comme elle l'a fait ses trois dernières années. Tu parles, tu dis tous ses mots qui l'affaiblissent. Et elle, c'est seulement maintenant qu'elle essaie de faire quelque chose pour votre couple. Seulement maintenant, parce qu'elle se rend compte qu'elle peut te perdre à tous moment. Et elle est en train de te perdre... Tu la vois s’effondrer, s'écrouler par terre, appuyer contre le mur. Tu t'accroupis, tu te colles à elle, comme tu peux. Tu passes tes bras autour d'elle. Tu n'aimes pas la voir comme ça, encore moins à cause de toi. Pour ne pas culpabiliser, tu te dis qu'elle a fait bien pire. Que toi, elle t'a rendu alcoolique, droguée... Elle murmure un prénom. Eliott. Tu penses que c'est son petit-ami marié, mais tu te trompes. Tu te détaches d'elle. Elle l'aime, tu le penses tellement que ça te refroidit. Doucement. Tu te relèves et tu lui tournes le dos. Tu passes tes mains dans tes cheveux. Tu n'es pas bien, tu as mal. Vraiment très mal. Tu aimerais tellement lui dire que jamais tu ne pourrais vivre sans elle. Lui dire ce qu'elle a envie d'entendre. Avec sincérité. Mais c'est impossible. En te retournant, tu fais face au smartphone de ta belle qu'elle vient de détruire lamentablement contre le sol. « Je ne veux pas que tu meures. Je ne veux pas que nos souvenirs disparaissent. Je ne veux pas te perdre, moi non plus. Je me suis trop battu Kenzo. Je me suis trop battu pour toi. » Dis-tu aussi malheureux qu'elle. « Maintenant, c'est à toi de te battre. Prouve-moi que t'en es capable... » Souffles-tu, visant le sol avant de reposer tes yeux sur elle. Tu n'as plus la force de te battre, Zola. Tu as tout donné, tu peux être fier. C'est son tour de te prouver que tu as tort, de te prouver qu'elle t'aime et qu'elle ferait n'importe quoi, pour toi. N'importe quoi, Zola !
» Schizophrénie : max (t. oman) , solal (m. mcmillan), bodevan (g. hedlund) & nyx (b. hadid)
» Absence : 15.03
(✰) message posté Mar 15 Déc 2015 - 18:49 par Kenzo A. Armanskij
Vis pour aujourd'hui, espère pour demain
Kenzo A. Armanskij ✧ Zola Monroe
Zola s'énerve. Il s'énerve parce que Matteo est marié. Il ne connaît pas toute l'histoire, il ne sait pas que Matteo n'aime pas sa femme, qu'en réalité, c'est sa meilleure amie. Que cet accord. Il ne la trompe pas, ils ne sont reliés que par le mariage et l'amitié. Ils ne s'aiment pas. « C'est un mariage arrangé.» Je réponds alors. Je baisse la tête, je ne veux plus le regarder dans les yeux. Je ne veux plus voir cette colère et cette déception dans son regard bleu gris. Et puis il me demande pourquoi je suis avec Matteo si je l'aime toujours. Je pourrai lui retourner la question. Pourquoi est-il avec cette fille, alors qu'il est sensé m'aimer? Je fronce les sourcils et réponds d'une voix dure : «Tu te fous de ma gueule? Hein Zola? Tu te moques de moi? Je pourrai te retourner la question. C'est la PREMIERE fois que je pense à moi depuis notre rupture, que j'accepte d'être avec quelqu'un. Pendant que toi tu balançais l'argent par les fenêtres, moi je me faisais baiser par des gros porcs pour quelques billets.» Je m'arrêtais brusquement et le fixais. Il savait que j'avais été strip teaseuse, il était tombé sur un de mes numéros l'été passé. Mais il ne savait pas qu'il m'était arrivé, de nombreuses fois de vendre mon corps pour vivre. Pour survivre. Je fermais les yeux, et pris une longue inspiration. « Parce que oui. J'ai aussi été pute. » Il ne pouvait pas me reprocher de m'être laissé aller avec Matteo, d'avoir accepté les sentiments que j'avais pour lui. Je revoyais son grand regard azur, son sourire en coin. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine et je baissais les yeux. J'aimais Matteo, je tenais à lui. Mais il n'était pas Zola. Il n'était en rien l'homme dont j'étais tombée amoureuse il y avait maintenant dix-sept ans. Il n'était pas lui. Et cet homme là se trouvait devant moi. Mais je souffrais plus qu'autre chose, car désormais il appartenait à une autre. Il ne croyait plus en nous. Comment avait-il pu cesser d'y croire? Comment avait-il pu arrêter de croire en nous? J'étais là, par terre, vidée. Je n'avais plus rien, plus que le souvenir de mon fils, plus que des souvenirs. Je tentais lamentablement de remonter la pente, d'avoir un travail respectable, de reprendre mes études d'art, j'essayais d'avancer. De construire une vie. Mais Zola était toujours là pour me rappeler qu'elle ne repartirait qu'à partir du moment où nous serions à nouveau réunis. Zola vient me prendre dans ses bras. Tu peux. Tu peux essayer de me montrer que je compte encore pour toi. Moi non plus je n'y crois plus. Tout ce que tu désires, c'est te venger, me faire ressentir ce que tu as ressenti lorsque tu t'es réveillé et que je n'étais plus là. Tu aurais du t'y attendre Zola, tu aurais du comprendre que nous deux, ça ne pouvait pas continuer dans de telles conditions. On souffrait tout. On souffre toujours. Et tu veux qu'on continue de souffrir. Que je continue de souffrir. Il s'éloigne de moi, et je reste seule contre le mur. Mon portable brisé sur le sol. A côté de mon cœur. De mon espoir. De ma force. Il s'éloigne de moi et me dis qu'il ne veut pas que je meurs, qu'il ne veut pas me perdre. Qu'il s'est battu, et que c'est à moi de me battre. S'il savait pour quoi je me bats actuellement, ce que j'essaye de faire, à quel point j'essaye d'avancer, de réussir sans jamais renoncer. S'il savait. Mais je ne peux pas lui dire. Je ne peux rien lui dire tant que je n'aurai pas récupéré notre fils. Je le regarde. J'aimerai savoir ce qu'il attend de moi, ce qu'il attend que je fasse, ce qu'il attend que je lui donne. Je ne peux pas lui dire que je vais rompre avec Matteo, je ne peux pas lui dire que je vais quitter l'appartement d'Hammersmith, quitter ma Lexie pour venir vivre à nouveau avec lui. Je ne peux pas lui dire que tout va repartir comme avant. Qu'on va être heureux. Qu'on va élever notre enfant comme on aurait du le faire depuis déjà longtemps. Je ne peux pas lui dire toutes ces choses là. Je me relève. Avec difficulté. Ma respiration a reprit son rythme normal. Je puise au plus profond de mon être pour me relever, pour pouvoir me tenir droite devant lui. Pour pouvoir lui montrer, que je me bats, toujours et encore. Que j'ai cessé de m'abandonner, de m'apitoyer sur mon sort. J'ai arrêté. J'essaye d'avancer. Je passe mes mains sur mon visage, et essuie d'un coup sec les larmes qui coulent encore. Je prends mon sac, ramasse mon téléphone, m'approche de lui, passe ma main dans son cou, dans sa nuque, puis dans ses cheveux. Mon autre main vient attraper sa joue. Je m'approche doucement de lui, et dépose mes lèvres sur les siennes. J'essaye de lui transmettre tout mon amour, toute ma force. J'essaye de lui faire ressentir ce que je ressens pour lui, j'essaye de lui faire comprendre que ma vie sans lui n'a plus d'intérêt. J'essaye de lui faire sentir ce que je ne parviens pas à lui dire. Je suis prête à me battre. Le baiser semble durer une éternité. Et puis les choses changent. Ce n'est plus un baiser de promesse. Nos larmes se mêlent à nos lèvres. Ce n'est plus un baiser d'amour. C'est un baiser d'adieu. Il semble vouloir rompre le contact, mais je le retiens, je le retiens et l'approche un peu plus de moi. Je t'aime Zola. Je t'aime plus que tout au monde. Ma tête me tourne. Mon cœu explose dans ma cage thoracique. J'ai juste envie que l'on disparaisse, que l'on s'en aille, que l'on quitte son endroit, et qu'on passe notre vie ensembles, loin de tout, loin de ce qu'on a vécu. Mais je ne ressens que des regrets. Je ne ressens que tristesse. Abandon. Je romps le baiser, avec douceur. Je caresse son visage et le regarde. Je suis sur le point de m'effondrer, mais je reste debout. Comme je l'ai presque toujours fait. J'aurai réussir, j'aurai du réussir ma tentative de suicide. Être enterrée. Être oubliée. Je le regarde et je finis par dire : « Peut-être que tu as raison. Peut-être qu'il ne faut plus y croire. »
(✰) message posté Mar 15 Déc 2015 - 19:30 par Guest
Être aimé, c’est quelque chose.
Tout amour semé, tôt ou tard, fleurira.
Un mariage arrangé ? Tu en restes sans voix. Cela voudrait dire pleins de choses. Notamment le fait qu'il couche avec ta femme. Oui, il peut être infidèle si c'est un mariage arrangé. Il peut se permettre d'avoir une autre femme, et même de l'aimer. Tu la regardes, tu cherches à comprendre. Et elle te l'explique. Très clairement. Tu soupires. Tu baisses les yeux. Tu l'attrapes par les épaules afin qu'elle se calme un temps, soit peu. Tu la reprends de suite, avec beaucoup de mal. Parce que lorsqu'elle est énervée, elle crie, elle hurle et elle ne te laisse pas en placer une. Quand elle termina sa phrase, par cette vulgarité, ce mot que tu détestes par dessus-tout qu'elle prononce. Ce mot qui fait référence à un échec de sa vie. « J'me fous pas de toi Kenzo ! Pour une fois ouais t'as des sentiments pour un autre que moi ! OK t'as baisé avec tous ses fils de p*te ! OK j'ai fait de la merde ! Mais en attendant, moi, je n'ai jamais ressenti de l'amour pour une autre, j'ai des sentiments que pour toi. Alors ouais, moi aussi pour une fois, j'essaie de penser à moi. J'essaie d'aimer cette fille et je n'y arrive pas. Je n'y arriverais jamais parce que t'es là. » Dis-tu en plaçant ta main sur ton cœur. « Tu es là Kenzo et tu n'en sortiras jamais, c'est comme ça. Tu penses l'aimer, mais tu sais aussi bien que moi que ce n'est pas de l'amour. » Termines-tu par dire, le cœur brisée. C'est évident. Vous êtes fait l'un pour l'autre et vous vous retrouverez un jour où l'autre. Peut-être pas maintenant.Peut-être même que ça sera dans dix ans. Peu importe, parce que dans tous les cas, vous êtes liées comme les deux doigts d'une main. C'est votre destin. Bien sûr que tu crois encore à votre histoire et tu y croiras encore longtemps. Tu ne sais pas vraiment t'y prendre pour t'exprimer. Elle a certainement mal compris. Elle n'a pas compris que tu essaies de la faire changer, de lui faire comprendre que c'est à son tour de te récupérer, de se donner corps et âmes pour te reconquérir. Tu as tellement galéré. Elle t'a tellement enfoncé, que tu te demandes encore pourquoi tu n'arrives pas à passer a autre chose. Tu n'en as pas envie, c'est aussi simple que ça. Peut-être que si tu t'en donnais la peine, tu finirais par l'oublier un peu. Tu finirais par changer de livre au lieu de changer de chapitre. Tu la prends dans tes bras. Tu la sers légèrement contre toi. Tu es tellement bien lorsque son corps colle le tien. Kenzo te rend dingue. Elle te rend fou. C'est pire qu'une drogue. Ce n'est certainement pas une cure de désintoxication que t'aurais du faire, mais une cure de "Kenzo-intoxication" ! Tu aurais dû te faire soigner pour ne plus être amoureux d'elle. Seulement, ce serait trop simple. La vie est trop bordélique. Elle finit par se relever lorsque tu t'éloignas d'elle. Tout en se rapprochant pas à pas vers toi. Elle te regarde, elle essuie fièrement ses larmes avant de se coller à toi. Elle se colle et passe sa main derrière ta nuque, dans tes cheveux. Elle te fait ressentir sa peine rien qu'en te touchant. Tu as mal au cœur et tu sens les larmes te monter aux yeux. Tu respires un bon coup. Tu ne dois pas craquer, pas maintenant. Elle finit par poser ses lèvres sur les tiennes, tendrement, furtivement. Un baiser passionné, tu essaies de t'en échapper, mais elle te retient. Elle veut que tu comprennes que c'est elle et pas une autre. Et surtout, elle veut te faire comprendre que c'est vraiment la fin. Que ce baiser, c'est le dernier que tu auras la chance d'avoir. Elle finit par rompre le baiser que tu as sagement partagé. Elle te caresse le visage et bizarrement, une larme s'échappa. Elle roule le long de ta joue. Tu fermes les yeux. Non, ce n'est pas fini. Tu n'y crois pas. Et là, c'est le coup de massue. Elle confirme ce que tu pensais. Un pincement au cœur, tu te recules. Tu n'arrives même pas à lui répondre. Tu baisses les yeux.
» Schizophrénie : max (t. oman) , solal (m. mcmillan), bodevan (g. hedlund) & nyx (b. hadid)
» Absence : 15.03
(✰) message posté Mar 15 Déc 2015 - 20:01 par Kenzo A. Armanskij
Vis pour aujourd'hui, espère pour demain
Kenzo A. Armanskij ✧ Zola Monroe
Il accepte tout. Il accepte ce que je suis, ce que j'ai fais. Il est prêt à accepter mon corps souillé par le vice, par le sexe, par les mains d'immondes hommes. Ce corps dont Julian a prit soin tout le temps où nous couchions ensembles. Ce corps que moi-même, je ne parviens plus à regarder dans le miroir. Je détourne le regard. Il est prêt à tout oublier. Il a raison. Matteo n'est rien par rapport à lui. Je n'éprouve pas de l'amour, je n'éprouve pas cet amour qui me déchire le cœur à chaque fois que je pense à Zola, que j'entends son prénom, que je croise son regard. Je le regarde, je le regarde et je me sens vaciller. Il m'avoue ne pas arriver à aimer sa copine. Alors pourquoi reste-t-il avec ? Pourquoi complique-t-il les choses? Essaye-t-il de se persuader, de se convaincre que c'est la meilleure chose à faire? Est-ce que je fais la même chose? A essayer, à passer du temps avec Matteo alors que je sais très bien que ça ne durera qu'un temps. J'essaye de me persuader que je suis amoureuse de lui, qu'on peut être heureux, même un moment. C'est faux. Tant qu'il y aura Zola, je ne pourrais jamais être heureuse. Et lui... Lui doit régler ses problèmes avec Mairead, il doit accepter de se séparer d'Annabelle, il doit faire en sorte que les choses se passent comme il le désire. Tout comme moi. Alors je m'abandonne. J'embrasse Zola et essaye de lui faire comprendre à quel point je l'aime. J'essaye de lui transmettre tout ce que je ressens. Mais ça ne fonctionne pas. Ca ne fonctionnera peut-être plus jamais. Je m'éloigne de lui, et je vois dans son regard quelque chose disparaître. Je ne sais quoi, mais je le vois, et ça me détruit. Je baisse les yeux, mes mains glissent de ses cheveux, et retombent dans le vide. Je le regarde un dernier instant, j'attrape ma valise, et je me dirige vers le métro. Je le laisse là. Seul. Avec sa douleur. Avec ses larmes. Je le laisse là, parce que je n'ai pas la force de rester plus longtemps. D'embrasser à nouveau ses lèvres qui me manquent tant. Je le laisse là car nous tentons d'avancer. Ne reculons pas. Battons-nous pour être heureux, séparés. Battons nous, et peut-être qu'un jour, nous y parviendrons. Je prends le métro, et tente de ne pas craquer. Les gens autour de moi me regardent, guettent la moindre réaction. Je me rends alors compte que tout mon maquillage a coulé. J'essuie mes yeux en essayant d'être discrète et je ferme les yeux. Lorsque j'arrive à l'appartement, je dépose mes affaires dans ma chambre, et m'écroule sur mon lit. Je pleurs pendant des heures. Alexandra m'entend, vient me prendre dans ses bras. Nous ne parlons pas, mais elle me donne ce dont j'ai besoin. Son amour. Je reste des heures dans ses bras, je parviens à m'endormir. Et puis mon portable vibre. J'ouvre les yeux. C'est Matteo. Lexie n'est plus là. Je me lève, me dirige dans la salle de bain. Après avoir prit une douche, je fais ce que j'ai toujours fait de mieux : je fais semblant. Je fais semblant d'aller bien, et je sors retrouver mon presque petit ami.