"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici ↝ vis pour aujourd'hui, espère pour demain. (w/kenzo) 2979874845 ↝ vis pour aujourd'hui, espère pour demain. (w/kenzo) 1973890357


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() message posté Sam 12 Déc 2015 - 15:12 par Guest
Être aimé, c’est quelque chose.
Tout amour semé, tôt ou tard, fleurira.
Gobelet à la main, c'est avec nervosité que tu t'empresses d'avaler une gorgée du liquide qui se trouve à l'intérieur. De l'eau. Oui, c'était bel et bien de l'eau. On pourrait confondre avec de la vodka étant donné qu'elle a la même couleur, mais non. Tu évites de boire en semaine. Tu sais pertinemment que ça ne durera que quelque temps, car tu es définitivement de retour à Londres après trois longs mois d'absence. C'est avec inquiétude, mais aussi avec joie, que tu t'apprêtes à faire ton retour dans ta ville natale. Tu t'es toujours senti très à l'aise dans cette ville. Tu es né et tu as vécu ici, tu ne pouvais pas partir trop longtemps. Durant ta cure de désintoxication, tu as su atténuer ton mal-être concernant tes doses de cocaïne. Tu as enfin compris que cette chose te détruisait à petit feu. Il fallait réellement que ça s'arrête. Il le fallait. Heureusement, Kenzo était là pour te le rappeler et pour te faire réagir. Tu as réagi. Aujourd'hui, après deux longs mois d'abstinence, tu n'en prends plus. Et tu ne ressens plus ce manque qui te dévorait autrefois. Tu es réellement passé à autre chose. Ou presque en tout cas… Kenzo. Ce prénom hante tes esprits depuis tellement de temps, que c'est la première chose à laquelle tu as pensé en arrivant ici. Assis sur un banc dans cette gare, tu ne t'attendais pas vraiment à la croiser ici-même. Peut-être qu'elle rentrait à Hammersmith, chez Lexie. Tu la vois au loin, tu la regardes, tu baisses les yeux. En fait, tu n'as pas trop envie de l'aborder. Oui, tu as changé et puis maintenant, il y a Cassie. Cette jolie fille que tu as rencontrée durant ton séjour en cure. Cette fille qui a su te redonner le sourire, la joie de vivre. Tu as encore beaucoup de choses à changer, mais elle t'a bien aidé. Ce serait trop bizarre comme situation. D'ailleurs, la dernière fois que tu as croisé son regard, c'était pour te rappeler que tu ne ressemblais à rien après cette overdose et qu'il fallait changer sinon tu risquerais de ne plus la revoir. Tu as changé pour elle, encore une fois. Finalement, ce ne serait pas si étrange que ça. Tu t'avances tout doucement, valise à la main qui suit tes pas. Tu finis par t'arrêter près d'elle. « Kenzo, salut. » Souffles-tu bien sagement. Tu n'as pas réellement envie d'en dire plus, mais il le fallait certainement. Enfin, tu sais qu'elle finirait par engager la conversation tôt ou tard. Ou alors, elle te repousserait comme elle a su le faire autrefois. Les coups, les blessures… Entre vous, c'est bien trop compliqué. « Tu attends quelqu'un ? » Demandes-tu. Enfaîte, tu as vraiment l'air ridicule. Mais en te retrouvant devant elle, tu as perdu toute notion du temps. Tu n'arrives même pas à aligner deux mots, comme si elle te perturbait. Comme si c'était la première fois que tu l'abordais. C'est beaucoup trop bizarre. Tu cherches un sujet de conversation, mais tu n'y arrives pas. « Ça me fait du bien de te voir ... » Annonces-tu un peu trop direct. Tu te sens encore plus ridicule et tu n'as qu'une envie, c'est de t'enfuir. De partir. S'il te plaît, dis-lui quelque chose, Kenzo.
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Kenzo A. Armanskij
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() message posté Sam 12 Déc 2015 - 16:27 par Kenzo A. Armanskij
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Kenzo A. Armanskij ✧ Zola Monroe
Six Billion dans mes écouteurs, je savourais cet instant de tranquillité et de solitude. Matteo m'avait persuadé d'aller à cette conférence. J'étais, jusqu'alors, persuadé de ne rien y comprendre. Je n'avais jamais travaillé dans le journalisme avant de devenir l'assistante de Julian. Je n'avais pas de dont pour manier les mots, pour raconter les choses. C'était certes dans le cadre du travail, mais ce n'était pas obligatoire. Julian m'y avait inscrite pour me pousser à faire quelque chose, pour me prouver que j'étais capable de faire la plupart des choses demandées dans une boîte de journalisme. Il avait eut raison. Je ne m'étais pas senti plus stupide que les autres. J'avais certes un peu de mal avec mon tailleur et mon chignon très bien coiffé, mais je ne m'étais pas stupide. La réunion était à quelques heures de Londres en train, je n'avais donc pas tardé en rentrant parce que je devais voir Matteo. Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que j'observais le paysage défiler sous mes yeux. Notre relation n'avait rien d'officielle et pourtant, j'étais heureuse avec lui. Il me donnait ce dont j'avais besoin et je ne lui demandais rien de plus. Nous arrivions à Londres. Alors je me levais et attendais devant la porte. Julian était supposé me rejoindre ici pour qu'on se rende à je ne sais quel évènement. Nous étions toujours à droite et à gauche. Et c'était tant mieux; nous n'avions comme ça, aucune occasion de finir trop proches. J'eus un autre sourire. Il fut un temps où nous étions incapables de nous retrouver dans la même pièce sans se déshabiller du regard. Je n'oublierais jamais la chaleur de mes nuits dans ses bras. Aujourd'hui, il était marié, et moi j'étais amoureuse. Amoureuse de Matteo, de son sourire en coin et de ses yeux bleus. Mais lui aussi était marié. Tout le monde commençait à faire sa vie autour de moi, mais pas moi. Alexandra non plus. Je soupirais. Il y avait des injustices, c'était certain, mais moi, j'avais tout de même l'occasion de reprendre ma vie à zéro. J'avais un travail décent, un très bon salaire, je faisais mes études. Et j'avais réussi à laisser derrière moi mes soucis. Je repensais à Eliott. Je ne l'avais pas revu. Pourtant, je m'étais rendu au parc où il m'avait offert cette fleur. Mon fils. Mon sang. Je ne l'avais pas revu, mais je sentais que bientôt, nous allions nous retrouver, et pour de bon. Zola n'était pas encore au courant, je ne lui avais rien dit. D'ailleurs, je ne l'avais pas revu depuis ce jour à l'hôpital. Celui où j'étais allé le voir après son overdose. Nous avions tout les deux frôlés la mort, et pourtant nous étions encore là, à tenter de remonter la pente. J'espérais qu'il y soit arrivé. Et puis mon téléphone vibra. J'étais là, au milieu de King's Cross, à attendre un Julian qui n'arriverait pas. « Tu peux rentrer chez toi ma Kenzo. Le rendez-vous est annulé. Tu as besoin que je passe te chercher? » Je soupirais et répondis que non, j'allais me débrouiller par moi-même. Je n'avais certes pas mon vélo sur moi - ma dernière acquisition dont j'étais très fière - mais je savais encore prendre le métro.
Alors je rangeais mon téléphone et m'apprêtais à partir lorsque j'entendis une voix familière. Je restai là pétrifié. Zola. Puis je me tournais et le regardais. Il avait bonne mine, et semblait revenir de... Peut-être pas de vacances, mais d'un endroit qui n'était pas Londres. J'aurai aimé pouvoir lui dire « Bonjour mon amour. » Mais nous n'en étions plus là. Mon cœur se brise. J'essaye de garder cet air impassible, mais je n'y parviens pas. Mon visage s'adoucit et je serre mon sac entre mes mains. Je ne sais pas s'il faut que je m'avance vers lui, le prenne dans mes bras ou dépose un baiser sur sa joue. Puis je défronce les sourcils et me décide à le prendre dans mes bras. Je le connais mieux que personne, ce serait stupide de rester à l'écart de cette manière. Je lâche brusquement mon sac à nos pieds et le serre contre moi. Tu m'as manqué mon cœur. Je m'éloigne alors, au bout de quelques secondes, afin de ne pas rester trop longtemps dans ses bras. Je le regarde. Il est si beau. Plus beau que ces trois dernières années. Et j'espère qu'il a fait quelque chose contre cette addiction pour la cocaïne. Il ouvre à nouveau la bouche et je lui souris, avec un air désolé : « Julian devait venir me chercher pour qu'on aille à un rendez-vous. Mais il est annulé. Je m'apprêtais à rentrer chez moi. Et toi? Qu'est-ce que tu fais ici? » Je baissais les yeux vers sa valise, comme pour justifier ma question. Et puis je me rendis compte que c'était stupide, nous étions dans une garde, il n'y avait aucune justification à avoir pour ce genre de choses. Je regardais autour de nous, nous n'allions pas rester devant la grande horloge pendant des heures. Il me dit alors que ça lui faisait du bien de me voir. Moi aussi, s'il savait. Je lui souriais et répondais.« Ca, ça ne changera jamais... Allez viens, on va fumer. » Je lui fis un signe de la tête pour lui indiquer la sortie et on se mit à marcher. Mon cœur battait à la chamade sous ma peau. Je sentais que ma respiration se coupait. Mon amour pour lui ne s'en allait pas. Il semblait même de plus en plus fort, malgré les derniers changements. Il avait raison. Moi aussi ça me faisait du bien de le revoir. Comme à chaque rencontre. Même si la plupart du temps, elle nous faisait plus de mal que de bien. Arrivée dehors, je commençais à me rouler une cigarette et lui tendais le paquet. Puis je l'allumais. C'était toujours aussi bon de fumer...
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() message posté Sam 12 Déc 2015 - 17:25 par Guest
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Tout amour semé, tôt ou tard, fleurira.
Ton séjour de trois mois à Manchester t'a permis de te remettre en question. Tu n'as pas énormément changé, mais disons que tu as pris sur toi. Tout ce qui te rendait malheureux, était comme enfui. Tu avais l'impression de revivre. C'est bien ça. Tu revis. La cure fut une épreuve assez éprouvante, il faut bien l'admettre. Tu as vécu les moments les plus terribles de ta vie, ou presque en tout cas. De nombreuses fois, tu as dû être attaché à ton lit et enfermer dans ta chambre à cause du manque. Le manque… Tu sais ce que s'est et tu sais ce que ça fait. Tu devenais fou, tellement fou que tu as encore les marques sur tes phalanges. Les murs de cette chambre ne ressemblent plus vraiment à des murs en réalité. Dépendance, manque, paranoïa, folie… Tu es passé par toute sorte de sensation. Et à l'heure d'aujourd'hui, tu revis pleinement ta vie. Cassidy est là pour t'aider à te reconstruire. Mais toi, tu sais très bien qu'en revenant vivre à Londres, ta vie, ton passé referait surface. Rien qu'en arrivant à la gare, tu es obligé de tomber sur celle que tu aimes depuis que t'es gosse. L'amour que tu lui portes est inconditionnel. Jamais tu pourrais aimer une femme autant que tu l'auras aimé. Kenzo est ancré en toi, tu la dans la peau depuis tellement d'années qu'il est impossible que tu finisses le restant de tes jours sans sa bouille à tes côtés. Ses yeux écarquillés lorsque tu viens de te réveiller, ses joues toutes chaudes lorsqu'elle vient se coller contre toi, ses douces mains venant caresser tout ton corps. Rien que d'y repenser, des frissons te gagnent. Tu affiches un sourire, lorsqu'elle s'approcha doucement de toi. C'est avec hésitation, mais sans gêne qu'elle vient te prendre dans ses bras. Tu la laisses faire, tu lâches ta valise pour la serrer légèrement contre toi. Rien que de poser ta main sur la couche de vêtement qui sépare ta peau et son corps, te rend fébrile. Tu as l'impression de retourner en enfance, c'est tellement agréable. Tu fermes les yeux, son odeur vient titiller tes narines. Tu finis par rouvrir les yeux avant qu'elle ne se retire. Puis, elle t'explique bien poliment qu'elle attendait Julian et que finalement, il ne viendrait pas. Elle allait rentrer chez elle. « Je rentre de mon séjour à Manchester. Tu sais… Ma cure. » Dis-tu simplement en haussant les épaules. Tu finis par te remémorer le jour où elle t'a demandé de te soigner, de prendre soin de toi au risque de la perdre définitivement. Tu revois ses larmes qui coulaient le long de ses joues. Elle aussi a faillit y rester, tu n'as pas été aussi compatissant. Tu aurais du. Elle aurait pu mourir et au lieu de ça, tu en a fait autant qu'elle. C'était stupide. Il faut dire que t'es le genre de gars a faire n'importe quoi, tu brave les interdit pour te sentir au-dessus. Pour te sentir mieux. C'était une façon de soulager ton mal-être. Tu lui lâches assez facilement que ça te fais du bien de la voir et c'est avec le sourire qu'elle te répond que ça ne changera – sans doute – jamais. Kenzo te propose d'aller fumer, tu lui souris avant de la suivre. A ce moment-là, t'as juste envie de fumer un bon bédo. Parce que tu es limite stressée de la revoir. Oui, ça te fait vraiment quelque chose. T'as besoin de te soulager, de souffler, de t'apaiser et c'était le seul moyen. Seulement, tu n'as pas envie qu'elle croit que tu n'as pas tant changer que ça. Certes, tu ne prend plus de coke, mais est-ce que cela lui suffirait ? Tu n'en as aucune idée. Tu préfère ne pas tenter le diable et tu te contente de tirer une cigarette dans son paquet que tu mis de suite sur tes lèvres. Tu t'empresse de l'allumer et d'en tirer une latte. Tu lèves les yeux au ciel tout en recrachant inlassablement la fumée. C'est clair, c'est bon de fumer la première clope de la journée. « J'ai changé Kenzo. » Soufflais-je simplement. Et oui, tu ne pouvais pas t'empêcher de parler de ton changement, plus ou moins, radical. Tu voulais qu'elle sache où tu en étais. Bon, ok, tu as changé, mais tu fais surtout allusion à la drogue. Parce que, ouais, sinon tu sors toujours, tu baises toujours à droite à gauche. Enfin, sauf depuis un mois. Depuis que Cassie est dans ta vie.
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Kenzo A. Armanskij
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() message posté Sam 12 Déc 2015 - 18:16 par Kenzo A. Armanskij
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Kenzo A. Armanskij ✧ Zola Monroe
Mes plus beaux moments, je les avais vécu avec Zola. J'avais grandit avec lui. Mon premier baiser, ma première fois, tout avait été avec lui. Il m'avait soutenu dans les moments durs, lorsque mes parents n'en avaient rien à faire de moi. Il m'avait maintenant en vie, et mieux encore, m'avait rendu heureuse. On avait certes eut de difficiles épreuves ensembles, elles nous avaient détruites, éloignées, mais on continuait de s'aimer. Car oui, je voyais dans son regard qu'il m'aimait toujours, et qu'il ne renoncerait jamais à ce qu'on a vécu. Il restait Zola, Mon Zola. Mais désormais, j'étais heureuse, et je n'avais aucune envie que les choses repartent comme avant, qu'on recommencent à se faire la guerre, à se blesser, à détruire. Mais je ne pouvais pas non plus partir, et ne pas lui parler, ne pas passer du temps avec lui. Je l'aimais de tout mon cœur, et plus encore. Je fumais donc pas cigarette, en tentant de calmer mes ardeurs. J'avais toujours ces envies de l'embrasser, de le serrer dans mes bras et de lui dire à quel point je l'aimais. Mais j'avais Matteo désormais. Certes, pas officiellement parce qu'il était marié. Mais on tenait l'un à l'autre, et j'étais amoureuse de lui. Je n'avais, pour le moment, rien besoin d'autre que de me reconstruire, à ses côtés. Zola me dit alors qu'il avait changé. Je n'avais pas besoin qu'il me le dise pour que je le sache. Il ne respirait plus le malheur comme avant, il avait l'air plus ou moins bien. Et puis il était allé en cure, et j'eus un sourire. J'étais heureuse pour lui. Je ne pouvais plus supporter de le voir ainsi, de risquer de le perdre pour de bon. « Tu as l'air d'aller mieux en effet. Raconte moi. Je lui souriais puis baissais les yeux. Je ne parvenais pas à le regarder longtemps dans les yeux, tout simplement parce que c'était insupportable de l'avoir là, si proche de moi, et de ne pouvoir le toucher comme avant. Mon amour, qu'Est-ce que je peux t'aimer.
J'hésitais à lui parler de Matteo, à lui dire à quel point tout avait changé pour moi, et à quel point moi aussi j'allais mieux. Mais nous avions un plus gros soucis à régler. Il en savait pas pour Eliott. Et je devais lui dire. Mais je ne savais pas comment, je ne savais pas comment lui dire une telle chose, au risque de le détruire à nouveau. J'avais si peur qu'il pète les plombs, qu'il s'énerve, qu'il en devienne violent. Nous avions pour ainsi dire souffert pour rien, puisque notre bébé était vivant. On avait tout simplement décidé de nous détruire, et c'était presque encore pire. Je tournais les yeux, je sentais les larmes monter, et je ne voulais pas que Zola le voit. Il me connaissait par cœur, et je ne voulais pas gâcher ce moment. Je soupirais alors et répondais tout simplement. « Pour moi aussi, tout a changé. Je lui souriais. J'avais l'impression d'être dans ces séries télévisées où le couple favori des spectateurs se retrouvent après un drame et se rendent compte que plus rien ne pourra être comme avant. Nous étions ce couple. Il n'y avait pas de futur pour nous. Du moins pas pour l'instant. Pas sans Eliott. Mais malheureusement, je savais que mon histoire avec Matteo ne pourrait pas durer longtemps. Il était marié, et n'était pas prêt de se séparer de sa femme. Je le savais, c'était un mariage arrangé, il ne pouvait pas rompre les choses ainsi, et je ne lui demandais pas de toute manière. Et puis je le savais, j'étais destinée à aimer Zola, toute ma vie. Je ne voyais pas comment nous pourrions continuer d'exister sans accepter notre amour. C'était impossible.
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() message posté Sam 12 Déc 2015 - 18:52 par Guest
Être aimé, c’est quelque chose.
Tout amour semé, tôt ou tard, fleurira.
C'était plus sympa de dire « séjour » concernant ta cure de désintoxication. C'est d'autant plus agréable de faire croire aux gens que tu étais parti en vacance pour te détendre un peu au lieu de leur dire la vérité. Que tu as galéré comme un misérable pendant deux mois et demi dans une pièce isolé, enfermé. Tu n'avais que le repas du midi où tu pouvais rencontrer du monde. Ou alors, la petite promenade du soir. C'était certainement le plus plaisant dans ses deux mois et demi. Ce n'est pas évident de faire de bonnes rencontres dans ce genre d'endroit. Parce qu'ils sont tous là pour essayer de s'en sortir, d'être de nouveau en forme. Comme toi. Et toi, t'es là, comme un galérien. Tu en chies, tu n'y arrives pas et tu n'arrives même pas à être un brin sociable avec le monde étant donné qu'ils ne peuvent pas t'aider plus que ça au final, ils sont comme toi. Enfin jusqu'à preuve du contraire. Jusqu'au jour où Cassie a débarqué. Tu étais là, collé contre ce mur gelé, il faisait froid ce jour-là. Tu portais un pull épais, mais certainement pas assez. Tu avais les lèvres toutes violettes et le teint de ta peau, ressemblait à celle d'un cadavre. Tu étais en manque. Tu paniquais, tu devenais parano. Tu croyais voir des visages dans un tronc d'arbre qui se trouvait dans le parc. Tu avais même l'impression que ses visages te parlaient. Un moment difficile. Et elle a débarqué, telle une héroïne, sur son cheval blanc. Elle t'a tenu la main. Elle t'a regardé droit dans les yeux. Oui, quelques mois avant, elle était dans le même état que toi. Voir même pire. Cette fille se droguait depuis l'âge de quinze ans. Imagine. Ce n'était rien comparé a ce que tu vivais ou même ce que tu avais fait. C'est à partir de ce moment-là que ta vie, ta cure à changer d'horizon. Tu es devenu gérable. Les spécialistes parvenaient à te calmer sans forcer. Et elle, tous les jours, tous les soirs, elle venait te rappeler qu'il fallait se battre et combattre cette dépendance qui hantait ta vie depuis plus de deux ans. Aujourd'hui, elle est toujours auprès de toi pour te soutenir, pour faire de ta vie un bout de paradis. C'est la douceur. Et Kenzo, c'est le passé. « C'était vraiment dur. J'ai eu des crises de manque, de paranoïa, de folie. Je ne me suis jamais vu comme ça, je ne me reconnaissais pas. Ça fait un petit moment que je n'ai plus eu de crises. » Dis-tu simplement, pour faire cours. Tu n'avais pas vraiment envie de déballer cette partie misérable de ta vie. Tu te sentais déjà assez humilié comme ça. Tu aurais pu lui dire pour Cassie, lui dire que c'est elle qui t'a soutenu et aider pendant qu'elle, tu ne savais pas ce qu'elle faisait. « Je pensais que tu serais venu me voir… Au moins une fois. » Avoues-tu un peu trop directement. Au moins, tu es honnête et franc. Tu lui dis ce que tu penses et ce que tu ressens. Tu n'as pas souvent eu l'occasion de le faire alors tu en profites. Et puis qui s'est, c'est peut-être la dernière fois que tu la vois. Kenzo était au courant sans vraiment être au courant que tu étais en cure. Elle s'en doutait puisque c'est elle qui t'avait posé l'ultimatum. Et puis, tu étais toujours joignable sur ton téléphone. Tu y avais accès une fois par semaine. Elle finit par te dire que pour elle aussi, tout a changé. Tu fronces un sourcil avant de tirer plusieurs lattes sur ta cigarette. Tu t'assois sur ce banc, une main dans les poches. Tu penses, tu réfléchis. Tu repenses à Kenzo et toi. Tu ne devrais pas, c'est vraiment terminé. Et tu le sais. « En bien, j'espère... » Dis-tu. Évidemment que c'était que du positif. Il fallait que tu te lances. Tu ne voulais pas la blesser ou quoi que ce soit, mais toute façon, elle l'apprendra bien un jour ou l'autre et vaut mieux que ça vienne de ta propre bouche. « J'ai… J'ai fais la rencontre d'une fille durant ma cure. » Voilà, c'est dit. Il n'en fallait pas plus pour qu'elle comprenne que tu étais avec cette dernière. Tu aurais pu ajouter que ça fait un mois que tu sors avec, mais non. Tu as préféré laisser ça en suspend. Peut-être qu'elle te le demandera.
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Kenzo A. Armanskij
Kenzo A. Armanskij
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() message posté Dim 13 Déc 2015 - 15:12 par Kenzo A. Armanskij
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Kenzo A. Armanskij ✧ Zola Monroe
Zola me racontait sa cure et je détournais les yeux et tentais de réprimer les larmes qui perlaient au bord de mes cils. Nous avions tant souffert. Nous avions réagit de manières différents, mais avec le même but : se détruire encore plus, un peu plus. Il n'y avait malheureusement aucun moyen d'effacer le passé, de panser les blessures encore ouvertes de notre douleur, mais nous avions un moyen de tout arranger. De faire en sorte qu'on ne souffre plus. Mais je ne savais pas comment faire, je ne savais pas comment annoncer la nouvelle, comment lui dire que notre fils était en vie. Notre Eliott. Nous n'avions pas choisi ce prénom, mais je l'aimais bien. Sa "pseudo mère" l'avait bien choisi. Et il avait l'air heureux. Souvent, je me demandais s'il n'était pas préférable de le laisser vivre sa vie avec la famille qui l'avait éduqué. Mais il allait apprendre un jour qu'il n'était pas leur fils, il allait entreprendre des recherches et découvrir que nous le savions, et que nous n'avions rien fait. Je ne voulais pas que mon propre enfant me haïsse alors que je l'aimais plus que tout au monde. Il allait perdre tous ses repères, il allait se perdre. Tout comme nous. Mais je ne voulais pas non plus qu'il grandisse dans une famille séparée. Qu'il voit ses parents s'aimer mais se déchirer. C'était si difficile de prendre une décision. Alors que pourtant tout était si simple : nous étions ses parents, nous l'aimions sans jamais l'avoir connu, et nous nous aimions. De tout notre cœur. Mais en entendant les paroles de Zola, à quel point c'était difficile, à quel point il avait souffert, je m'en voulais d'avoir entrepris ces recherches, qui allaient très certainement tout changer.  « Ca valait le coup Zola. La personne que tu étais avant, ce n'était pas toi. Tu le sais... » Je le revoyais, enchaîner les joints, la coke, et je sentais d'ici son haleine d'alcoolique. Il n'avait rien de l'homme que j'avais aimé, et que j'aimais encore. Seulement son ombre. Ses plus sombres démons. Je pris une longue inspiration et tirais à nouveau sur ma cigarette. C'est alors qu'il me dit qu'il pensait que je viendrais le voir. Mon cœur sembla se briser et je tournais la tête vers lui. J'affichais une mine désolée et passais ma main dans ses cheveux avec douceur.  « J'avais peur que... Que ça te fasse plus de mal que de bien... Je suis désolée... » Je le fixais quelques secondes et ôtais précipitamment ma main de ses cheveux châtains-roux.
Je n'avais jamais réussit à perdre ces habitudes. Ces habitudes que j'avais prises pendant plus de dix ans. Nous avions beau dire, nous étions toujours Kenzo et Zola du début, ceux qui sont incapables de rester loin l'un de l'autre. Ceux qui sont physiquement attirés l'un par l'autre. Comme des aimants. Une image me revint alors en tête. La dernière fois que nous avions fait l'amour. Je manquais de m'étouffer et fis tomber ma cigarette par terre. Je la ramassais, et lorsque je me relevais, Zola me poignarda. Au cœur. Comme il ne l'avait jamais fait. Ce n'était pas un crime passionnel. C'était une trahison. Pour sa propre survie. Et je la comprenais, car je faisais pareil. Mais je ne l'acceptais pas. Je ne voulais pas qu'il soit avec une autre que moi. Qu'il en aime une autre. Qu'il en touche une autre. Qu'il dise ces quelques mots que je ne lui avais jamais dit. Je t'aime. Je relevais la tête et tentais de ne pas croiser son regard. Je ne savais rien d'elle, mais je détestais déjà cette fille. C'était mon Zola. L'homme de MA vie. Je pris une longue respiration, et bonne jalousie répondais :  « Moi aussi j'ai rencontré quelqu'un... » Je me tournais vers lui, et le regardais, sans expression. J'avais envie de lui taper dessus et de lui dire que je l'aimais et qu'il ne devait pas regarder cette fille. Mais je n'avais aucun droit d'agir ainsi, alors je ne répondais rien, et attendais.
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() message posté Dim 13 Déc 2015 - 16:07 par Guest
Être aimé, c’est quelque chose.
Tout amour semé, tôt ou tard, fleurira.
La cure n'est certainement pas l'endroit où tout le monde rêve d'aller et pourtant, toi, tu y es entrée de ton plein grès. Tu ne sais pas quelle mouche ta piqué ce jour-là, mais en tout cas, ça t'a été bénéfique. Tu ne regrettes pas d'y être entré, car ça, ta permis de devenir quelqu'un de mieux. Cela t'a permis de changer, de ne plus te détruire. Cette mouche qui ta piquer, c'est Kenzo en réalité. C'est elle qui t'a demandé de changer. Pendant deux mois, tu as énormément souffert. Tu perdais la tête, tu devenais fou. Tous les jours, tu te mettais sur le bord de ton lit, des poches énormes sous les yeux, puis tu te mettais à pleurer comme un gamin de dix ans qui venait de perdre son lapin. Oui, tu ne pleures pas souvent. C'est même rare de voir une larme sortir de tes si beaux yeux, et pourtant, durant ta cure, tu n'as fait que ça. Comme si tout le mal-être qui était en toi, décidait de s'évaporer, de s'en aller. Maintenant de retour à Londres, tu a l'impression d'être une plume. Tu te sens tout léger, tu te sens mieux, en sécurité, en meilleur forme tout simplement. Et ça, ce n'est pas grâce à Kenzo. Ou du moins, pas seulement. Cassie y est pour beaucoup. Elle t'a tellement soutenu que tu lui doit beaucoup aujourd'hui. « Je le sais .. » Dis-tu faiblement. Tu te remémore tes deux dernières années à fumer, à te droguer, à boire. Tu étais vraiment mal au point, il fallait vraiment que tu te soignes. Tu n'es pas totalement guéris, mais ce qu'il y a de sur c'est que tu es sur la bonne voie. Tu bois toujours, un peu moins, mais tu bois quand même. D'ailleurs, après ta cigarette, tu t'empresse de boire une gorgée dans ton verre d'eau. Tu viens tout juste d'arriver à la gare et c'est la première chose que tu as fais. Te servir un verre d'eau plate. Tu la regardes, tu lui souris. Tu lui fais la remarque qu'elle n'est jamais venu te voir. Elle s'approche de toi, passe sa main dans tes doux cheveux qui sentent merveilleusement bon. Puis, elle te dit qu'elle avait peur que ça te fasse plus de mal que de bien. Et qu'elle était désolée. Tu te contentes de baisser la tête. Tu soupires. « Je comprends. Seulement, ça m'aurait rassuré de savoir que tu pensais quand même un peu à moi, que tu me soutenais. Je sais bien que nous deux c'est définitivement terminée, mais j'aimerais tout de même que l'on garde notre complicité, qu'on reste en contact. » Dis-tu simplement, tout en jouant avec tes mains. Ouais, tu es un peu stressée enfaîte. Tu viens de lui dire que vous deux, c'était terminé, enfin, tu sais pertinemment que ça ne l'était pas, mais tu as comme une envie de la faire réagir, de lui faire comprendre que tu t'es vraiment remis sur pied et que tu es prêt à tourner la page. Enfin presque prêt. Tu veux surtout qu'elle réalise qu'elle est vraiment en train de te perdre et que si elle ne fait rien, ce sera véritablement la fin de Kenzo et Zola. Tu viens juste de la blesser en lui annonçant la grande nouvelle sans pour autant tout avouer. Tu te contentes d'afficher un sourire au coin de tes lèvres, assez minime. Et là, elle te rend la monnaie de ta pièce. « Je m'en doutais un peu. Tant mieux pour toi. » Lances-tu sans en dire plus. Tu t'en doutais tout simplement parce que si elle n'avait eu personne dans sa vie, peut-être qu'elle aurait quand même pris le temps de te contacter durant ses deux derniers mois. Elle ne la pas fait. Et c'est vraiment une mauvaise excuse de dire que c'est tout simplement parce qu'elle n'avait pas envie de rouvrir les plaies de ton cœur. Décidément, un petit pétard ne serait vraiment pas de refus. Tu soupires, avant de tourner un peu en rond. Tu regardes à droite et à gauche. Maintenant, c'est clair, t'as envie de rentrer, de partir. De rejoindre Cassidy peut-être. « Je suis… Content pour toi. Je ne veux que ton bonheur, tu sais. » Stupide mensonge. Tu as l'air vraiment d'un con Zola. Pourquoi tu te retiens ? Pourquoi tu ne te mets pas à hurler ? Dis-lui que c'est toi l'homme de sa vie, pas ce mec. Tu es énervé, vraiment et elle va bien y voir, car cette veine au milieu de ton front prend forme peu à peu. Calme-toi. Tu sais que tu la retrouveras un jour ou l'autre. Mais là, c'est trop tôt.
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Kenzo A. Armanskij
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() message posté Dim 13 Déc 2015 - 23:05 par Kenzo A. Armanskij
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Kenzo A. Armanskij ✧ Zola Monroe
Nous entrions dans un jeu malsain. Il espérait me voir. Il espérait que je vienne lui apporter mon soutien. Il rêvait. Il savait que c'était trop dur pour moi de le voir ainsi, il savait que c'était compliqué pour nous de se retrouver au même endroit sans que nous souffrions. Il le savait. Et pourtant, il continuait d'espérer. Et puis il dit ces quelques mots. "Définitivement terminé". Quelle était cette pétasse qui lui en avait fait perdre ses sentiments envers moi? Je me retournais brusquement vers lui et le regardais, au début énervée. Et puis la colère laissa place à la tristesse. Il venait de me briser le cœur. Il n'avait pas le droit de dire de telles choses. Lui et moi, c'était pour la vie. Je détournais le regard et laissais échapper une larme. Je l'essuyais brusquement et répondais, la tête basse : « Je ne vois pas ce que je fais encore là. On ne se doit rien, donc. » Ma mâchoire était contractée. Je ne voulais plus le regarder, je ne voulais plus poser mes yeux sur lui. Il m'avait trahit, blessé. Il ne m'aimait plus. C'était pour la vie... Pourtant... C'était pour la vie. Je regardais le sol. J'aurai aimé mourir à cet instant. Disparaître, m'enfuir dans les abysses infernaux de l'enfer. Ne plus jamais en sortir. Ne plus jamais revenir. Si je l'avais perdu, alors la vie ne valait plus la peine d'être vécu. Qu'importe Matteo. Qu'importe Lexie. Qu'importe Eliott... Je ne pouvais pas récupérer mon fils pour qu'il vive dans une famille séparée. Je ne pouvais pas.
Et il en rajouta une couche. C'était mieux pour moi. Il ne voulait que mon bonheur. Si c'était ce qu'il désirait vraiment, il ne serait pas avec cette fille. Cette... imposteur. Elle pensait prendre ma place, elle pensait obtenir son amour. Elle n'était pas moi. Elle n'était pas la fille avec qui Zola avait vécu sa première histoire d'amour pendant quatorze ans. Elle n'était pas celle à qui il avait fait un enfant, celle qu'il avait demandé en mariage. Celle à cause de qui il était tombé dans la drogue. Elle n'était pas moi. Elle ne le serait jamais. Mon portable vibra alors, et je le consultais. C'était un message de Matteo qui me demandait comment j'allais, si j'étais bien arrivée. J'eus un sourire, et lui répondis que oui. Je remis mon téléphone dans ma poche et regardais Zola. Il avait cette veine sur le front. Qu'elle pète ta veine. Je le regardais alors durement et lançais : « J'te souhaite d'être heureux. » Et je tournais les talons, en me dirigeant vers le métro. J'espérai qu'il me retienne, qu'il m'arrête, qu'il me dise qu'elle n'était rien comparé à moi. Qu'il m'aimait encore, qu'il m'aimerait toujours. Mais il ne le ferait pas. Il ne m'aimait plus désormais. Il l'aimait elle. Des larmes roulaient sur mes joues alors que je tentais de le fuir, de m'éloigner de lui. Je ne voulais plus le revoir, je ne voulais plus rien avoir à faire avec lui. Il m'avait brisé le cœur, il m'avait détruite. Il m'avait abandonné. Zola, je ne veux plus te voir. Je ne veux plus... Mais sa main rattrapa la mienne, et je me tournais brusquement vers lui.
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() message posté Lun 14 Déc 2015 - 22:00 par Guest
Être aimé, c’est quelque chose.
Tout amour semé, tôt ou tard, fleurira.
Tu ne t'es jamais vraiment demandé ce que serait devenu ta vie si tu avais vraiment été papa. Tu te souviens de la grossesse difficile de ta femme. Oui, c'était une grossesse difficile dans le sens où, Kenzo n'aimait pas cet enfant, votre bébé. Tu ne comprenais pas pourquoi puisque c'était le fruit de votre amour. C'est la seule chose qui aurait pu vous raccrocher à la vie, vous rapprocher tout simplement. Vous vous étiez installé dans une routine. Mais bizarrement, ce n'est pas cette routine qui vous a tué. C'est le fait de perdre ce bébé. Perdre est un bien grand mot. En réalité, tu es vraiment papa. Et ça, depuis maintenant cinq ans et demi. Ton bébé est en vie et c'est un petit bonhomme qui a tous les traits de ton visage. Il te ressemble comme deux gouttes d'eau. Évidemment, il a des airs de sa femme. Tous les trois réunis… Vous seriez tellement mignons et heureux. En formant cette nouvelle famille, tu serais à nouveau comblée de bonheur, car tu sais pertinemment que Kenzo te donnerait une seconde chance. La chance de ta vie que tu ne manquerais pas de saisir si tu en avais l'occasion. Car oui, tu l'aimes plus que tout au monde ! Et aucune autre fille ne pourrait la remplacer. Même pas Cassie. Tu auras beau vouloir la détester, même si tu le voulais assez fort, ce serait impossible. C'est elle, c'est Kenzo. Toute ta vie se résume à cette fille et tu es destinée à finir avec elle. Quoi qu'il arrive. C'est écrit. Tu la regardes et tu comprends que tu viens de la blesser. Sans réellement le vouloir. Tu pensais qu'elle réagirait comme autrefois. Cet-a-dire à t'envoyer chier, à te repousser et a te faire comprendre qu'elle est exactement du même avis. Combien de fois elle t'a frappé parce que tu ne voyais que par elle, parce que tu n'arrivais pas à vivre sans elle. Kenzo t'a tellement repoussé, qu'aujourd'hui, tu ne sais plus comment réagir avec elle. Tu ne sais plus comment t'y prendre. Et le fait d'être en couple maintenant, ça n'arrange pas vraiment la situation. Tu le regardes à nouveau. Elle a envie de partir et toi, au lieu de la retenir, tu te contentes de baisser la tête. Tu te sens mal. Enfaite, tu n'es pas vraiment guéri de toute cette histoire. Tant que Kenzo ne se dévoilera pas complètement, tu ne pourras rien faire. « Qu'est-ce que tu attends de moi, maintenant, Kenzo ? » Demandes-tu faiblement. Attristé par toute cette situation. Tu ne sais plus où donner de la tête. Le fait de dévoiler ton histoire sentimentale, n'arrange en rien la situation. De plus, elle en rajoute également une couche. Tu ne pouvais pas entrer dans son jeu. Plus maintenant en tout cas. Tu aurais réagi autrement si tu avais été deux mois en arrière. Tout est si différent depuis que tu es parti en cure. Et puis, elle a Matteo maintenant. Elle en est amoureuse. Alors pourquoi elle se raccroche encore à toi. Elle ne le montre pas vraiment, mais tu le comprends très bien. Tu n'es pas dupe. Elle te souhaite d'être heureux. Ses mots te font bourdonner le ventre, tu ne digères pas. Et finalement, tu finis par comprendre ce qu'elle a pu ressentir lorsque tu lui as dit la vérité sur l'éventuelle existence d'une autre fille dans ta vie. Elle s'en va. Tu la regardes s'en aller. Ça fait tellement mal. Non. Tu finis par la retenir. Tu attrapes son bras, doucement. Tu lui caresses les doigts assez timidement. Tu plaques une main dans son dos avant de la coller légèrement contre toi. Tu finis par poser une main sur son doux visage, pour ensuite le caresser tendrement. Tu attrapes son visage et tu déposes un léger baiser sur son front, tout en fermant les yeux. « S'il te plaît. Reste encore un peu. J'ai besoin de te sentir auprès de moi. Au moins une dernière fois... » Souffles-tu au creux de son oreille. Ce n'est vraiment pas cohérent. C'est même ridicule. Mais non. Tu te retiens encore à elle. Comme toujours. Tu la fixes droit dans les yeux, avec ce regard qui la toujours fait craquer. Tu as tellement envie de l'embrasser et de la serrer dans tes bras.
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Kenzo A. Armanskij
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() message posté Lun 14 Déc 2015 - 22:28 par Kenzo A. Armanskij
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Kenzo A. Armanskij ✧ Zola Monroe
Je le déteste. Je le déteste parce qu'il m'a remplacé. Parce qu'il a tiré un trait sur notre passé. Zola, je te déteste. Parce que tu éprouves ces sentiments que tu ne devrais pas éprouver pour cette autre fille. Ces mêmes sentiments que j'éprouve pour Matteo. Je sais, c'est mal, je te demande une chose que moi-même je ne respecte pas. Mais je ne peux pas le supporter. Je ne peux pas supporter que tu puisses en aimer une autre, que tu puisses faire l'amour à une autre femme que moi. Tu es à moi, pour l'éternité. Avec ou sans Eliott, tu seras toujours mien. Je baisse les yeux alors qu'il me demande ce que j'attends de lui. Je n'en ai aucune idée, et c'est bien le problème. J'aimerai qu'il m'aime jusqu'à la fin, que son cœur reste fidèle à moi jusqu'à son dernier souffle, mais je suis tout simplement incapable de lui donner ce qu'il attend de moi. D'être à nouveau avec lui. Il essaye, depuis trois ans de faire en sorte que notre histoire reparte, et je le repousse. Sans cesse, sans cesse. Inlassablement. Car je ne veux pas qu'il souffre. Mais maintenant qu'il est heureux, je refuse de ne pas faire parti de ce bonheur. De ne pas en être la cause. Je t'aime Zola. C'est justement parce que je t'aime que je tiens éloigné de moi. Mais je t'aime, et c'est pour cela que je ne supporte pas que tu sois loin de moi. Les larmes roulent sur mes joues. Je ne les contrôle plus. Je n'arriverai jamais à les contrôler. Je ne réponds donc pas à cette question, et je m'enfuis. Comme je l'ai toujours fait. Comme je le fais depuis maintenant trois ans. Je fuis les problèmes, je le fuis lui. Mon bonheur, ma vie, l'amour de mes vies. J'ai beau aimer Matteo, c'est pour lui que mon cœur bat. C'est de lui dont je rêve la nuit, c'est avec lui que j'aimerai passer ma vie. Mon amour, je t'aime tellement. Je pars, et il me retient. Il me colle contre lui, je sens nos deux cœurs battre à l'unisson. Sa main se pose dans mon dos. Je ferme les yeux. Rien que ce contact me fait revenir en arrière, me rappeler le temps où nous étions ensembles, où tout allait bien.
Sa main vient prendre mon visage, il caresse ma joue, dépose un baiser sur mon front. C'est trop. C'est trop pour mon petit cœur meurtrit. Mon cœur, qui, depuis toujours, a si peu de mal à aimer, à s'ouvrir. Sauf pour lui. Il a cette capacité à faire ressortir tant d'émotions. Le sang bat à son plein sous mes tempes, mon corps tremble. J'ai chaud. Je veux sortir de ses bras, je veux m'en libérer, m'éloigner de lui. Mais je ne fais rien. Car je l'aime, car ce contact m'a tant manqué. Ses lèvres sont à quelques centimètres de miennes. Je pourrai l'embrasser, mais je ne dois pas. Sa bouche s'approche de mon oreille, il me souffle à l'oreille de rester avec lui, contre lui. J'aimerai tellement mon ange, je pourrai rester ainsi indéfiniment. Comprends moi, c'est si dur d'être près de toi. Je m'abandonne dans ses bras, je ne montre plus aucun signe de résistance. Les larmes roulent sur mes joues. Elles roulent, et ne s'arrêtent plus. Il s'éloigne, et me regarde. Non, pas ce regard. Non pas ce regard je t'en supplie Zola, ne me regarde pas ainsi. Ne me tente pas à faire quelque chose que je regretterai. Une dernière fois... Ce ne doit pas être une dernière fois, ce doit être toute une vie. Toute une vie à tes côtés, à t'aimer, t'embrasser, te faire l'amour. Il n'y a que toi qui compte, que toi avec qui je veux être. Il y a... Matteo... Je suis prête à y renoncer si c'est pour passer ma vie dans tes bras. Si c'est pour y mourir. Passer l'éternité et plus encore à t'aimer, et à savoir que l'on a pleinement consommé cet amour. Mon amour, ne fais pas ça, ne me regarde pas comme ça. Mes mains viennent caresser ton visage. J'ai besoin de sentir un peu plus avec moi. Mes doigts se glissent dans tes cheveux. Ils m'avaient manqué. Tout ça m'avait manqué. Je te détaille, je regarde chacun de tes traits. Je connais ton visage par cœur. Par cœur. De tout mon cœur. Et pour toujours. Je le regarde, droit dans les yeux. J'ouvre la bouche. Non, je ne dois pas dire ça. Je ne dois pas... « Je... Je t'aime.. » Et je reste là, à le fixer longuement. Je ne lui ai jamais dit. En quatorze ans de vie commune, je ne lui ai jamais dit. J'avais trop peur de ces mots, de ce qu'ils pouvaient signifier. Et maintenant, maintenant que nous sommes séparés, que nous sommes avec quelqu'un d'autre. Je lui dis. Je lui dis ce que je me suis toujours interdit de dire. Je me sens vidée. Je me sens exténuée. Il me soutient. Il me soutient, sinon je m'écroule. Il est toujours là lorsque je lâche, lorsque je n'en peux plus. Mon amour...
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