"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Espérer pour ne jamais oublier. 2979874845 Espérer pour ne jamais oublier. 1973890357
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Espérer pour ne jamais oublier.

Anonymous
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() message posté Mar 3 Nov 2015 - 10:50 par Invité

   
Lily-Rose Montgomery

   
London calling to the faraway towns
NOM(S) : MontgomeryPRÉNOM(S) : Lily-Rose. ÂGE : 31 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 13 Novembre 1984 à Paris NATIONALITÉ : Française, mais née d'un père Londonien STATUT CIVIL : Mère célibataire MÉTIER  : Vétérinaire TRAITS DE CARACTÈRE : Avenante / Passionnée / Douce / Charmeuse / Généreuse / Rêveuse / Réfléchie / Rigolote / Maladroite / Cordon Bleu / Ponctuelle / Ordonnée / Bosseuse / JoueuseGROUPE : Fast in my car.

   


   
My style, my life, my name

   
Elle adore son boulot et y passe beaucoup de temps / Son chez elle est une ménagerie elle possède deux chiens, six ou sept chats, un lapin nain et deux axolotls / Elle consacre ses mercredis après midi ainsi que ses week-ends à sa fille de 7 ans, Judie / Elle adore le cinéma, notamment les vieux films comme Scarface / Elle possède deux voitures : une pour le boulot, remplie de poils d'animaux, et une pour les moments passés avec sa fille / Le dimanche, elle et Judie montent à cheval / Elle est ferrue de comportement animal, et en a fait sa spécialité / Avec tout ça, elle n'a pas beaucoup de connaissances sur Londres et ne prends plus le temps de s'occuper d'elle même... / Elle est végétarienne, mais n'oblige pas sa fille à l'être pour autant / Elle rêve d'engager une femme de ménage / Elle a tendance à recaler tout homme qui se risquerait à venir la séduire : elle souffre encore de sa séparation brutale, avec le père de Judie / Elle collectionne les chaussons, elle en a plus d'une vingtaine de paires / La photo de sa fille ne la quitte jamais / Elle adorerait pouvoir prendre un cours de cuisine avec Gordon Ramsay.
   
PSEUDO : Mimine PRÉNOM : Marine ÂGE : 24 ans PERSONNAGE : inventé.  AVATAR : Louise BourgoinCRÉDITS : Bazzart. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Tops Sites et pub fbCE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Nein !


   

   
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Anonymous
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() message posté Mar 3 Nov 2015 - 10:52 par Invité
At the beginning

   
]Aux Champs Elysées, palapalapaaaaaaraconté par Léa Montgomery, ma mère, et Kendall Montgomery, mon père.

« Tu sais, tu m’as donné du fil à retordre… Et pas qu’à moi. Ton père aussi. Tout simplement car ton arrivée était prévue trois semaines plus tard. Aussi, lorsque j’ai commencé à perdre les eaux, j’étais debout au beau milieu du salon, et ton père, dans le métro le conduisant au travail… »

Elle marque une petite pause, ses lèvres marquées d’un sourire léger et heureux. Son regard d’un brun profond se pose sur  moi avec beaucoup de tendresse lorsqu’elle reprend :

« A l’époque, ton père travaillait sur les Champs-Elysées, comme gérant d’une boutique de sacs à mains de luxe. Son patron était un vrai con… Et il n’aurait jamais supporté son retard, du coup,  malgré mes quelques contractions, j’ai encouragé ton père à partir… Et c’est en voulant rejoindre le canapé que le travail à commencé. J’ai tout de suite appelé les ambulances… Faut dire que j’étais tellement anxieuse à l’idée d’accoucher que je ne me voyais pas le faire toute seule à la maison… »

Elle rit un peu, levant les yeux au ciel :

« Mais franchement la plus à plaindre dans l’histoire, ce n’est pas moi. Une fois sur le brancardier me menant à la maternité, j’ai demandé à joindre ton père. Quand je lui ai expliqué la situation, il était en panique…  Ne me regarde pas comme ça… Oui, ton père, le calme olympien en personne, était en panique. Je l’entendais brailler dans le métro… Il m’a bafouillé qu’il arrivait. Quand à moi… Ils n’ont pas eut le temps de me transférer en salle d’accouchement que je t’avais déjà sortie… Je n’ai quasiment rien senti. Tu es sortie toute seule, comme ça… Hop ! »

Elle se remet à rire, et je l’accompagne. J’imagine très mal mon père s’éparpiller dans tous les sens… Comme je ne pensais pas que ma venue au monde eut été si facile.

« Concernant ton père, il a téléphoné à son patron qui n’a rien voulu entendre. Prenant son courage à deux mains, il l’a tout bonnement envoyé sur les roses avant de courir le plus vite possible entre les rames de métro. »

« … Et je te garantis que j’y ai laissé la gomme de mes semelles… »


Papa vient d’arriver. Il sort de la douche, il sent le parfum frais et le shampooing à la menthe. S’asseyant près de nous, une tasse de café fumante au creux des mains, c’est à son tour qu’il se met à raconter :

« A vrai dire, je ne me rappelais plus vraiment le nom de la clinique où devais être prise en charge ta mère… Et dieu sait ce que Paris est grand… Je me suis d’abord pointé à la clinique Jeanne d’Arc où on m’a dit : non monsieur, pas de madame Montgomery dans nos services, je suis désolée.  Je suis ressorti de là plus dépité que jamais, mais je voulais tellement être là pour vous deux… Que je me suis remis à courir, dans la grisaille et la bruine de ce mardi matin. »

Maman éclate d’un rire franc :

« Pourtant, je t’avais dis le nom de la clinique, au téléphone… »

« Certes, mais j’étais tellement stressé…  Que j’ai simplement retenu que le travail avait commencé. Arrête donc de te moquer… »

Ils se sourient. Ils sont si complices… C’est beau à voir. Et moi qui trime avec mes histoires compliquées…

« J’ai repris un métro, bousculé d’autres gens et couru comme un dératé jusqu’à la maternité Sainte Félicité… Et devines quoi ? Là-bas non plus, pas de Madame Montgomery. »

Je fais les gros yeux.

« Finalement, je suis retourné à la clinique Jeanne d’Arc. Je savais que c’était une de ces deux là… Et c’était juste à te rendre fou, quand dans les deux, on te disait que non, ta femme n’était pas là. J’ai repointé mes gros souliers là-bas, où la réceptionniste s’est confondue en excuses. Le dossier Montgomery avait été terminé avant même qu’ils le débutent… Et n’avait pas été enregistré. Je t’avoue que j’ai été un peu déçu, de ne pas assister à ta naissance… On m’a mené à la chambre 201, et c’est là que je t’ai vue pour la première fois… Dans les bras de ta mère qui semblait en pleine forme… »

« Je ne semblais pas, Kendall. Je l’étais. Je n’ai quasiment rien eut à faire pour la sortir de là ! »

Nous rions tous les trois, et Papa termine :

« Enfin, tu te doutes que pour le coup, ce Mardi matin, ce 13 Novembre, je m’en rappellerais toute ma vie… »

J’hoche la tête, un petit sourire prenant place sur mes lèvres roses. J’envie mes parents, je les admire aussi beaucoup. Ils sont pour moi un modèle depuis toujours.

Moving to LondonRaconté là aussi par mes deux parents.

Je suis assise en tailleurs sur le canapé de cuir blanc du salon de la demeure de mes parents. Je surveille de temps en temps derrière moi, là où ma fille, Judie, joue tranquillement. Je la regarde avec ce sourire bienveillant qu’on toutes les mères… Et voilà que la mienne revient, posant un plateau sur la table où fument des tasses de chocolat chaud. Papa ramène quelques viennoiseries dont l’odeur attire rapidement le petit nez de ma fille :

« Papi ! C’est quoi ? »

Elle s’en vient, avec toute la vitalité de son âge, s’asseoir à côté de moi. Je caresse ses cheveux châtains et mon père lui répond avec un large sourire :

« Ca ? C’est la gourmandise préférée de ta Maman, ma puce. Des croissants.  Et je peux te dire qu’en France, elle en a beaucoup mangé. »

Ma petite gourmande se sert, mordant avidement dans le croissant. Je me rappelle de la France… J’aimais beaucoup Paris.  

« C’est dommage que nous ayons du partir. Nous étions dans de beaux quartiers. »

Maman boit une gorgée de son chocolat, et pose doucement la tasse sur la table basse :

« Ton père avait eut une super opportunité professionnelle. Puis tu étais jeune quand nous sommes partis, et tu as eut tout le temps de t’adapter à ta nouvelle école, tes nouveaux amis. Ton père t’avais appris à parler anglais depuis ton plus jeune âge… Enfin, je pense vraiment que ton arrivée à Londres n’a pas été traumatisante. »

Effectivement, non.

« Je me rappelle que dès le premier jour déjà, tu t’étais fais deux amies. Tu avais à peine huit ans, et tu étais déjà une pro dans le relationnel. »

Mon père me dit ceci en souriant. Je ne pense pas être une « pro ». Il suffit de voir mon chaotique parcours amoureux. Ma mère reprend de plus belle :

« Tu as toujours été une enfant « simple ». On a jamais du se battre avec toi pour quoi que ce soit. Tu faisais tes devoirs, tu obéissais aux règles de la maison… Tu étais très calme. Et surtout, toujours souriante. Et ça, ça n’a pas changé. »

Je regarde ma Judie. Elle aussi est un peu comme ça, bien qu’il m’arrive parfois d’avoir à hausser le ton, globalement, elle n’est pas embêtante. Un rien lui convient.

« Il faut dire aussi que grandir dans le Marylebone, c’est éviter « la mauvaise graine » »

Papa en rajoute une couche. Je vois très bien d’où il veut en venir. Je préfère passer au dessus. Ma mère aussi.

« T’es professeurs t’aimaient beaucoup, tu te rappelles de Madame Hudson ? »

J’hoche la tête positivement. Ma prof de langues, en primaire. Une adorable grosse dame toujours prête à rire et à donner aux autres. J’ai appris il y a peu qu’elle était décédée. Nous sommes allés à ses obsèques, avec mes parents.

« Enfin, regardes toi aujourd’hui, Lily. Tu as une situation des plus convenables. Tu t’es toujours surpassée pour obtenir tout ce que tu voulais. Il serait donc peut être temps de… Tourner la page pour ton bien et celui de Judie ? »

Papa insiste fortement. Ma fille lève les yeux vers son grand père, puis vers moi.

« Pourquoi il dit mon nom Papi ? »

Ma mère soupire. Papa reprend :

« Pour rien ma chérie. Tu aimerais aller jouer dehors ? Où que je t’emmène faire du vélo ? »


La petite fille saute en l’air, visiblement très contente et il ne lui faut que quelques minutes pour se présenter à la porte d’entrée, un peu débraillée.

Quand la porte se referme doucement sur eux, je sens le regard fixe de ma mère.  Je sais qu’ils se font beaucoup de soucis pour moi.

« Maman… Je vais très bien. Cessez donc de vous inquiéter. Enfin surtout Papa… »

« On s’inquiète parce que tu sembles très fatiguée. Ton travail te prend énormément de temps, et puis tu as Judie… Et tu es seule à gérer tout ça. »

Silence.

« … Si il ne t’avais pas si lâchement abandonnée, tout serais plus simple pour toi. »

Coup de poignard glacé en plein cœur.

« Je n’ai pas envie de parler de ça, Maman. »

La tension monte d’un cran. Sept ans que j’essaie de ranger tout ça au plus profond de mon être. Sept ans que j’échoue lamentablement. Sept ans qu’il me hante sans que je ne puisse rien y faire. Sept ans que son absence gâche ma vie…

[/b]
Flashback


Le 8 Juillet 2003, j’ai 19 ans.

J’ai décidé de prendre une pause, de souffler un peu entre deux révisions. C’est bientôt la fin de ma première année en école vétérinaire, et je dois dire que malgré mes facilités d’apprentissage, les cours sont rudement chargés.  Avec mes amies, Lauren et Erin, nous rejoignons le centre ville de Londres, à la recherche d’un petit restau sympa où nous pourrions nous détendre. Nous optons pour la gastronomie Japonaise. Il y a une table tout près de la notre où se chamaillent un groupe de jeunes hommes. Dans le lot, y’a ce gars typé latino, qui arrête pas de me regarder. Erin me file un coup de coude, armée d’un sourire déstabilisant :

« T’as une touche, Lily… »

« Et pas des moindres… C’est un canon c’type ! »

Ca, c’était l’intervention de Lauren. Je trouve ça terriblement gênant de me faire regarder de la sorte. J’essaie de faire abstraction, mangeant mon plat sans plus faire attention à lui de la soirée.

Il est 23 heures quand nous sortons du restau. Il fait doux à cette heure. Quelques pas pour nous éloigner, et une voix qui nous hèle :

« Excusez nous, mesdemoiselles ! »

Je n’ai pas envie de me retourner. Erin et Lauren le font. Et voilà qu’en quelques minutes, nous nous retrouvons avec le groupe de braillards du Japonais, à chercher un bar pour aller boire un coup.

« Allez Lily… Détends toi un peu… T’es pas marrante. T’es tout le temps dans tes cours, profites de la vie ! »

Ca c’est Erin qui me susurre à l’oreille comme une mauvaise vipère. Le latino continue de me regarder. J’ai envie de disparaître dans l’asphalte. Six mecs, trois nanas, et mes amies sont à l’aise comme si elles les connaissaient depuis toujours. Pas moi. Mon père m’a toujours appris à me méfier des inconnus.  

Nous entrons dans un bar où l’ambiance me fatigue. Trop de bruit. Trop d’alcool… Très peu pour moi. Je suis épuisée par ma semaine intensive, en plus… Lauren et Erin s’en vont déjà danser dans les bras de deux mecs du groupe. Elles sont carrément insouciantes. Je prétexte une envie d’aller fumer, dehors, du bout des lèvres. Je ne fume pas. Mais les gars, ils le savent pas. Je sors donc de l’établissement en soupirant, m’adossant contre le mur tiède du bar. Je suis en train de regarder l’heure sur ma montre lorsqu’une voix masculine me fait sursauter :

« Ce monde là, c’pas pour toi, pas vrai ? »

Je lève lentement les yeux. Le latino. Il est là, à quelques centimètres de moi, s’allume une clope… Et je perçois chaque détail de son visage sous la lumière du réverbère tout proche. Il est juste trop beau pour moi en fait. Ses cheveux noirs  et un peu longs, qui balayent son visage… Sa peau halée, sa barbe de trois jours, et… Putain. Ses yeux. Des yeux d’un brun étonnant… Qui  me font littéralement craquer. Et le feu envahi mes joues. Je bafouille :

« … C’est une menace de mort ? »

Je ris come une adolescente, essayant de faire de l’humour alors que je suis plus stressée que jamais. A ma grande surprise, il rit à ma blague :

« Non, t’inquiètes. Juste que j’ai l’impression que t’es pas à l’aise dans ce milieu de fête. Tu fais quoi dans la vie ? »

« J’suis étudiante à l’école vétérinaire. »

« Ceci explique cela. C’est quand même vachement plus intéressant une fille avec de l’intellect… »


J’sais pas quoi dire.

« Moi c’est Juan. »

Juan. Ok. Enchantée, Juan. T’es canon, j’ai envie de m’enfuir en courant.

« Moi, c’est Lily. »

13 Novembre 2004, soir de mon anniversaire :

Il y a du monde à l’appart. Je vis en colloc’ avec Lauren et Erin depuis quelques mois. Elles ont prévu une grosse fête surprise pour mes 20 ans… Je suis un peu éméchée… Et ça toque à la porte d’entrée.

« Va ouvrir, Lily, c’est pour toi ! »

Erin me pousse vers la porte d’entrée. J’ouvre. Je tombe des nues. Juan et sa clique. Je claque la porte devant leur nez et je m’empresse d’aller secouer mon amie par les épaules :

« Je t’avais dis que je ne voulais plus les voir !!! »

« Roooh Lilyyyy ! Il t’as juste draguée ! Il ne va pas te bouffer !!! Puis merde, vis un peu ! Ca fait des mois qu’il te court après… Pourquoi tu le saques sans arrêt ?»

Parce que j’ai pas confiance en moi, sale cruche !

« Puis c’est le pote à Rodrigo, et dois-je te rappeler que c’est mon mec ? Alors va ouvrir cette putain de porte, Lily-Rose ! »

Bon sang. Elles veulent ma mort. Ca fait plus d’un an que je repousse Juan. Je m’en vais quand même ouvrir la porte. Ils entrent tous un par un, me gratifiant d’un « Joyeux anniversaire » aux connotation latines… Et entre alors ma fatale Attraction.

« Salut, Lily. »

Il dépose un baiser sur ma joue, m’offrant un gentil sourire. Malgré mes multiples refus, il ne cesse d’être agréable et doux avec moi.

« Juan… »

Je préfère vite tourner les talons, mais voilà qu’il attrape mon poignet doucement, me tirant vers lui :

« Tiens… Joyeux anniversaire, ma belle. »

Dans ma main, il dépose une petite boite en bois. Il me relâche presque aussitôt, et me laisse repartir, tandis qu’il va se servir un verre avec ses potes. Je suis complètement paumée. Je m’assois sur le canapé, au milieu du tumulte de gens et de bruits divers qui emplissent notre appartement. J’ouvre la boite, et y découvre un simple pendentif, avec mon initiale. Le même que celui qu’il a autour du cou, avec son initiale à lui.

Noël 2004, au creux d’un lit improvisé.

Sa respiration est lente et profonde. Ma tête repose sur son torse, il caresse doucement mes cheveux. Le craquement de quelques bûches dans les flammes de la cheminée, berce nos esprits déjà embrumés d’une fièvre récente. Je me suis offerte à lui pour la première fois, ce soir. J’ai longuement attendu, longuement réfléchis… Mais j’ai du me rendre à l’évidence : il me plais plus que de raison. Tout en lui m’attire. J’aime ses attentions à mon égard, j’aime le timbre de sa voix, j’aime ses yeux qui pétillent lorsqu’il est un peu saoul. J’aime les veines sur ses mains, j’aime la douceur de ses doigts sur ma peau. J’aime son souffle dans ma nuque, le rebondis de ses fesses… Il m’enlace un peu plus fort, enfouissant son visage dans ma chevelure châtain :

« Qu’est-ce que tu es en train de faire de moi, petite Lily ? »

Je ne comprends pas le sens de ses mots. Je me contente d’embrasser sa peau en une multitude de petits baisers papillons. Dans mon cou brille une chaîne dorée où glisse lentement la lettre « J » sur sa longueur.

Je crois que je l’aime.

Janvier 2008, la fin d’un rêve

Je suis enceinte. Enceinte et seule depuis trois semaines. Enceinte depuis un mois, depuis notre dernière étreinte. Il est parti sans même une explication, demeurant injoignable. Rodrigo, le compagnon d’Erin n’a plus de nouvelles non plus, et n’est pas capable de me dire où à bien pu disparaître Juan. Les autres non plus. Je me sens terriblement seule. Triste. En colère.  Mes doigts tripotent ce pendentif, la seule chose qu’il ma laissé. Je caresse mon ventre sans forme pour le moment.

Je ne m’y attendais pas.

Je ne me relèverais pas.


Fin du Flashback.


« Lily ? Tout va bien ? »

Ma mère vient s’asseoir à côté de moi. Mes yeux sont embués de larmes.

« Oui… »

« MAMAN ! On est rentrés ! »

Judie, pleine de feuilles mortes se jette dans mes bras.

« La pluie à commencer à tomber, nous avons du écourter la séance de vélo ! »

Mon père retire son manteau, je serre ma fille entre mes bras. Et le sourire me revient, comme d’habitude.
   
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() message posté Mar 3 Nov 2015 - 11:04 par Invité
bienvenue et bon courage pour ta fiche Espérer pour ne jamais oublier. 1973890357
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() message posté Mar 3 Nov 2015 - 11:05 par Invité
Louise. Espérer pour ne jamais oublier. 1973890357
bienvenue parmi nous. Espérer pour ne jamais oublier. 2941632856
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() message posté Mar 3 Nov 2015 - 11:06 par Invité
Merci à vous deux Espérer pour ne jamais oublier. 2956214381
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() message posté Mar 3 Nov 2015 - 11:09 par Invité
louise Espérer pour ne jamais oublier. 1922099377 Espérer pour ne jamais oublier. 2555317567
bienvenue parmi nous Espérer pour ne jamais oublier. 1922099377 d'après ce que j'ai lu, ton personnage va être super intéressant, j'ai hâte d'en lire plus Espérer pour ne jamais oublier. 2555317567
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() message posté Mar 3 Nov 2015 - 11:12 par Invité
Merciii Espérer pour ne jamais oublier. 1516522136 Espérer pour ne jamais oublier. 1516522136

Oui, oh, tu sais, pour une fois je choisi un personnage "gentil" LOL alors on va voir ce que ça donne. D'ordinaire je suis plutôt à même de jouer une garce ou un connard...
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() message posté Mar 3 Nov 2015 - 11:12 par Invité
bienvenue parmi nous Espérer pour ne jamais oublier. 1922099377 Espérer pour ne jamais oublier. 1973890357
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() message posté Mar 3 Nov 2015 - 11:19 par Invité
Merci Espérer pour ne jamais oublier. 1975938187 :kissouille:
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Alycia Hemsworth
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Espérer pour ne jamais oublier. Tumblr_inline_ojuj3bc03m1tw2m0e_250
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» Schizophrénie : jamie & gabrielle
() message posté Mar 3 Nov 2015 - 11:37 par Alycia Hemsworth
Bienvenue Espérer pour ne jamais oublier. 1922099377, bon courage pour ta fiche Espérer pour ne jamais oublier. 208687334.

En attendant d'être validée tu peux venir papoter sur la cb ou faire un tour dans les jeux & le flood pour faire plus ample connaissance avec nous Espérer pour ne jamais oublier. 2336905461.
Et si tu as besoin, n'hésite surtout pas Espérer pour ne jamais oublier. 1973890357.
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