"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici  She was oxygen and I was dying to breathe + Elliana 2979874845  She was oxygen and I was dying to breathe + Elliana 1973890357
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She was oxygen and I was dying to breathe + Elliana

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Theodore A. Rottenford
Theodore A. Rottenford
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() message posté Jeu 29 Oct 2015 - 20:43 par Theodore A. Rottenford

“I hurt myself deeply, though at the time I had no idea how deeply. I should have learned many things from that experience, but when I look back on it, all I gained was one single, undeniable fact. That ultimately I am a person who can do evil.” Je me perdais entre les lueurs des remparts, vacillant comme une marionnette sans fils parmi les voyageurs de la gare. Mes doigts glacés tombaient sur mes cuisses engourdies alors que je m'avançais sur les rebords de la chaussée humide. Plus rien ne bougeait dans la rue sombre. Plus rien, ne me retenait en Irlande et pourtant je continuais de me recueillir dans la culture de mon enfance. Je n'étais plus moi-même, ma personnalité s'était dissoute dans l'ivresse du whisky. Je dansais avec les ombres brumeuses de la ville, mais je n'en tenais aucune entre mes bras. L'ambiance de la vie m'étouffait. Mais, je continuais à chercher avidement ses parfums empoisonnés. La pluie tombait drue sur mon visage maculé de culpabilité – comme si je ne pouvais plus retenir la douleur qui pulsait dans mes veines fragiles. Les orchestres de Belfast avaient cessé de jouer les uns après les autres, puis ils étaient partis. Le tumulte coloré de la mafia m'avait quitté lorsque mon père avait découvert l’existence de ma Jasmine. Je me mordis la lèvre inférieure en relevant le menton vers le ciel nuageux. Le vent devenait sans cesse plus ardent. Et je n'étais qu'un aigle noir dont les griffes acérées s'étaient usées à force d'écorcher ses ennemis. J'avais encore beaucoup de choses à apprendre mais le monde tournoyait autour de ma conscience sans que je ne puisse effleurer les éclats du savoir. Rottenford ; il ne s'agissait plus des liens sacrés de la famille mais du clan et de mes responsabilités en tant qu'héritier de la marque du trèfle. Je soupirai en m’émoustillant derrière les plis de mon manteau. Je pressentais la fin de mon règne. Je pressentais toute la douleur des âmes endeuillées qui s'effondraient dans les tréfonds de l'oubli. Je pressentais la fin imminente de ma loyauté. Je fronçai les sourcils puis je sortis mon téléphone. Je fixais les reflets de l'écran mourir entre les voiles vespérales de la nuit. Je ne pouvais même pas avoir de photos de ma fille. Ces gestes attentionnés et familiers, m'étaient interdits car ils faisaient de moi un homme vulnérable et risible aux yeux des autres. Je grognai en crispant ma prise sur la coque de l'appareil, puis je l'éteignis. Ce soir, je ne voulais plus être joignable. Je désirais être un oublié. Je me dirigeai vers la chapelle de Savoie, située à quelques mètre du centre de Westminster. Je m'arrêtai à l'extérieur en arborant une expression pieuse et émue. Il s'agissait d'un ancien bâtiment de pierre, aujourd'hui réservé pour les mariages de la haute société. Mais un lieu de culte était un lieu de culte. Mes prières pouvaient toujours s'élever vers les arcs du seigneur quelque soit l'endroit. Je croisai silencieusement les bras sur ma poitrine. Mon Dieu, donnez-moi la force de tuer et de courir. Je veux tuer pour sauver ma petite fille et courir pour lui épargner ma présence. Je suis létale. Je suis un poison qui dégouline sur sa peau à chaque fois que je la prend dans les bras. Je me redressai silencieusement avant de laisser échapper une plainte douloureuse. Abigail avait raison. Je lui avais menti. Je lui promettais de rester à ses côtés mais je ne faisais que fuir l'inévitable ; notre père, le souvenir de Jamie, la maladie de Silas et l'amour. Cette sensation effroyable et imparfaite qui troublait ma vision. Je balayai l'air d'un geste agile de la main avant de cheminer vers le parc et ses bancs ruisselants de boue. Je n'avais plus rien à donner. Le col de mon pull chatouillait ma nuque suintante. Mon corps anticipait la chute, il esquivait les obstacles et les allées sombres parsemées de roseraies. Puis tout à coup, il se figeait dans l'espace. Je découvrais la chevelure flamboyante et le profil aigu d'Elliana. Que faisait-elle ici, perdue entre les rangées de fleurs fanées ? Ses larmes se mélangeaient à l'acidité de la pluie alors que je me penchais sur son expression crispée. Mes doigts m'imposait un contact mais je refrénai toutes mes promesses en plissant les yeux. Pourquoi maintenant, après des mois de déchirement ? Cela ne servait plus à rien. Mes lèvres cherchaient les siennes entre les mugissements du vent. Puis j'esquissai un mouvement de recul en reprenant mes esprits. Je ne pouvais plus l'entraîner dans mon univers glauque. Je reconnaissais ses épaules fragiles, son visage serin. Puis je revoyais les ecchymoses et les marques de poings sur sa peau albâtre. J'avais cette capacité particulière de faire souffrir les gens autour de moi -  même sans préméditation. Les nuages se condensèrent autour de nos silhouettes biaisées par la mélancolie et les averses automnales s’intensifièrent pendant une fraction de secondes. Je restai suspendu à sa bouche, essayant d'éviter toutes mes mauvaises tentations. « Ellie. » Murmurai-je avec lenteur. Ellie, part d'ici.
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() message posté Ven 30 Oct 2015 - 3:18 par Invité

« You will lose someone you can’t live without,and your heart will be badly broken, and the bad news is that you never completely get over the loss of your beloved. But this is also the good news. They live forever in your broken heart that doesn’t seal back up. And you come through. It’s like having a broken leg that never heals perfectly—that still hurts when the weather gets cold, but you learn to dance with the limp. » ✻✻✻ La douleur était plus forte à chaque instant. Ma mâchoire se crispa et mon souffle s'accélérai dans une avalanche de sentiments contradictoires. Et voilà.. Mon père Ethaniel Hawkins était décédé des suites de son cancer du pancréas dans la nuit du dix-neuf octobre. Il me laissait dans un monde de brute, une orpheline à l'aube de mes vingt-sept ans. Il est toujours difficile dire adieu aux personnes qu'on aime. Surtout quand la personne en question est celle qui vous avez élevé et fait de vous la personne que vous êtes maintenant.Il était partit trop tôt, même les médecins avaient prédit son décès depuis un moment, toutes les préparations du monde n'aurait pas pu m'aider à surmonter la perte. Il n'est jamais assez tôt dans le coeur d'une fille. Je me sentai comme ce jour d'hiver où je m'étais perdue dans la foule pendant les achats de Noël et j'avais pleuré, réclamant les bras de mon papa. Aujourd'hui j'étais de nouveau seule avec personne, une femme au bord dans la noyade sans aucune bouée de sauvetage à l'horizon.
Dans quelque jours je devrai faire face, avoir la tête haute et ne rien laisser transparaitre de mon chagrin devant les amis de mon père et les miens. Plus jeune, je me serai opposé à ce type de cérémonie funéraire, voulant égoïstement garder mon chagrin pour moi seule. J'avais compris ses six derniers mois que mon père y tenait, c'était sa manière de dire pardon de son départ et au revoir à ceux qu'ils aimaient. A ses anciens collègues, à ses amis, et à moi... C'était son choix et je me devais de le respecter. Alors j'étais là.. dans les jardins derrière la chapelle, incapable de faire un seul pas de plus. Le cimetière se situer en haut de la colline, et mes jambes ne me portaient plus, la pluie ruisselant sur moi tentant de me laver de mon chagrin. En vain, les épaules lourdes je regardais le colline, là où l'entrée du cimetière se dressait, le prête qui devait officier la cérémonie m'avais proposé d'aller jeter un oeil à l'endroit où serai sa tombe mais je n'avais pas pu. Alors j'étais restée plantée là, parmi les fleurs si stoïque que j'aurai très bien pu faire parti du décor qu'on ne s'en serait pas rendu compte..
« Ellie. » Cette voix rauque me tirai de mes songes dans un léger sursaut. J'avais la tête loin dans mes pensées et je n'avais pas vu la silhouette ruisselante et masculine de Theodore venir vers moi. Je croyais à une hallucination de mon esprit, me faisant voir ce que j'avais envie, me plongeant un peu plus dans les ténèbres de mon chagrin. Cette voix qui m'était si familière et pourtant si lointaine, je ne l'avais pas entendu depuis notre douce escapade à Copenhague il y a quelques mois. Là où tout avait fini pour notre histoire et là où nous avait commencé pour le calvaire de mon père. J'avais tenu ma promesse... On ne s'était plus vu, ni parlé depuis, même si son manque de présence avait créer une faille profonde dans mon coeur. J'étais reconnaissante qu'il pleuve, laissant ainsi mes larmes se mêlait à la pluie dans une symbiose presque parfaite. Depuis que j'avais quitté l'hôpital où mon père avait rendu son dernier souffle, les larmes n'avaient pas arrêtés de couler, ne s'arrêtant seulement quand mon corps incapable de supporter ma douleur m'accordait quelques heures de sommeil et de répit dans les méandres de mon âme troublée par le deuil. « Theodore... » murmurai-je avec évidence. Je clignai des yeux deux fois et mon cerveau ordonna à mes jambes de bougeait, de courir, partir loin de cet endroit maudit, rempli de deuil, de deception et de pluie salée. Malheureusement ma raison en décidé autrement et je releva la tête pour lui faire ça. Il n'avait pas changé, sa carrure était droite, sa mâchoire parfaitement formée et son regard se battait encore et toujours avec le reste de son âme. Quelques rides d'anxiété se lisait sur son visage malgré lui. J'ouvris la bouche, un peu vaseuse. Que dire à quelqu'un qu'on a pas vu des mois dont les dernières paroles ne sont qu'un amer souvenir.
« Tu es sûrement la dernière personne que je m'attendai à voir ici...  » ma voix était un peu cassante, à mon insu, je ne savais plus parlé correctement avec empathie et gentillesse. J'étais brisée d'une façon qu'il ne me connaissait pas.. Je passa ma manche sur mon visage dans une tentative infructueuse de sécher mon visage de l'eau. La pluie continuait de tomber, étouffant toute chance pour le soleil de refaire surface. Il se tenait à quelques pas de moi, dans la boue. Si proche et si loin à la fois. Je me sentai faillir, et mon regard croisa le parterre de fleurs gorgées d'eau devant moi. Les larmes coulaient à nouveau, elles ne voulaient plus cesser et je ne m'étais jamais sentie aussi impuissante. « il m'a quittée.. le cancer a eu raisons de lui. » Ma voix se brisa si bien que ma phrase ne fut qu'un murmure. Sauve moi du chagrin..
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Mar 8 Déc 2015 - 17:07 par Theodore A. Rottenford

“I hurt myself deeply, though at the time I had no idea how deeply. I should have learned many things from that experience, but when I look back on it, all I gained was one single, undeniable fact. That ultimately I am a person who can do evil.” Le visage d'Elliana se confondait avec les souffles de la nuit tandis que je passais mon chemin à l'extérieur des domaines de l’église. Je crispai la mâchoire en m'inclinant vers les massifs de fleurs. L'humidité du vent caressait les jointures de ma mâchoire mais je ne ressentais plus les morsures du froid. J'avais passé l'éternité à fuir la médiocrité sentimentale puis j'étais tombé sans attaches au bord de l'abysse. Toute mon existence était une succession d'échecs. Et ceci, malgré mon expertise et mon obsession pour le contrôle. Je relevai la tête vers les arcs nuageux du ciel. Mon cœur s'était figé entre deux battements, guettant sournoisement les prochaines impulsions de mon esprit tordu. Pour elle, j'avais pris le risque de perdre le respect du clan. Je sentais son parfum sur ma peau. J'appréciais ses fluctuations épicées sans m'approcher de sa silhouette filiforme. Je ne pouvais plus la choisir. Mon univers était parsemé de mirages et de faux semblants. Ici, j'étais l'ombre maussade de l'homme qui ne pouvait plus aimer. Celui qui refusait de retrouver l'esquisse de nos relations inachevées. Je haussai les épaules en me tournant vers les bancs des jardins. Je pinçai les lèvres et m'éloignai de son emprise. Les lumières des réverbères commençaient à poindre dans l'horizon afin de briser la quiétude de notre rencontre. Je n'avais pas la force de partir. Je ne voulais pas rester non plus. «Theodore... » Elle prononçait mon prénom comme une malédiction. Je l'observai silencieusement, incapable de distinguer les mélodies familières qui courrouçaient le son de sa voix. Qui était-elle réellement ? Son visage se dessinait sous mes yeux comme un mirage. Nos soupirs s'entrelaçaient en formant des nuées de poussières sous le vent puis, tout à coup, tout cela disparaissait dans le noir. Je tendis mon bras afin de lui intimer l'immobilité. Elle n'était pas assez forte pour pénétrer dans mon antre. Tous les échos de mon esprit tourbillonnaient autour de ma tête. Ma raison m'interdisait de transgresser les règles, de la prendre sous mon aile et de l'étreindre avec affection. Ellie savait que je ne pouvais pas vaincre la mafia et me réfugier dans l'idiotie du sentiment. Les appels à la prière et les tintements des cloches tombaient drue sur mes épaules alors que je la repoussais à nouveau. Je me tenais au milieu de l'allée, à la fois pauvre et pécheur, sans que les larmes qui se creusaient sur ses joues ne puissent m'émouvoir. « Tu es sûrement la dernière personne que je m'attendais à voir ici...  » Peu importait ses pensées en ces lieux. Peu importait que je sois présent ou non. J'obliquai en rajustant les plis de mon col humide. La pluie brouillait complètement ma vision. « Il m'a quitté... Le cancer a eu raison de lui. » Je plissai le front. Elle parlait probablement de son père. Un frisson traversa mon échine alors que je marmonnais dans ma barbe. J'avais usé toutes mes belles paroles ce soir. Je m'étais adressé au seigneur, le visage tourné vers le ciel, priant pour que la sainte miséricorde protège ma petite fille de mes vices. Comment pouvait-elle pleurer son père alors que j'avais presque tué le mien ? Je me penchai vers les contours irréguliers des buissons avant de sourire d'un air narquois. « Je suis désolé. C'est ce que tu veux entendre ? » Je joignis les mains à la surface des feuillages. « Toutes mes condoléances. C'était un homme bon et vertueux ? » Hasardai-je en claquant les semelles de mes chaussures contre les parois de l'immense grille qui surplombait l'église. « Pour être tout à fait honnête, j'espère seulement qu'il est parti en paix. » Je m'assis entre les arbres en croisant les jambes. Il n'y avait plus de retour possible. J'avais l'impression d'enfoncer une lame glacée dans ma gorge, mais plus la douleur devenait réelle, et plus je me sentais vivant. C'était ma façon de l'aimer. Toujours dans l'oubli.
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