"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici is this the life you want to live ? decide. breathe in. breathe out and decide. (walt) 2979874845 is this the life you want to live ? decide. breathe in. breathe out and decide. (walt) 1973890357
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is this the life you want to live ? decide. breathe in. breathe out and decide. (walt)

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() message posté Mer 20 Avr 2016 - 12:10 par Invité
Finalement, ça n'avait aucun sens. Ça ne semblait ni réel, ni logique. Pas juste. Ces dix dernières années venaient soudainement de perdre une saveur inestimable. Elle en avait fait des erreurs. Beaucoup, des tonnes probablement. Assez pour avoir perdu le compte finalement. Certaines étaient assumées, d'autres ne lui semblaient pas assez importantes pour se sentir coupable. Parce que Remy s'en fout de tout. Mais sa première erreur avait été de se croire guéri. Et il était étrange de se penser en bonne santé pendant des années entières, quand finalement, elle ne l'avait jamais été. C'était une erreur qui lui coûtait beaucoup aujourd'hui. En une fraction de seconde, tout avait basculé. Ses problèmes respiratoires étaient revenus. D'abord de manière imperceptible, puis de façon plus violente. Vomir du sang, ce n'est jamais bon signe. Elle était infirmière, elle connaissait les risques, les probabilités. On lui avait conseillé de se détendre pour avoir le contrôle sur sa respiration. On lui avait donné un congé assez long pour qu'elle se repose mais aussi long pour qu'elle découvre le loisir qu'était l'ennui. En Australie, Remy aurait joyeusement profité de ce temps libre pour aller à la plage mais à Londres, elle ne voyait aucun plaisir à se promener sous la pluie, sous un ciel gris recouvert par les nuages. Elle en avait parlé à Elsa, mais n'avait rien dit à Walt, donnant seulement l'excuse d'être en vacances pendant quelques jours. Elle n'avait aucun pouvoir sur son corps, aucun pouvoir pour contrôler le monde, mais elle avait la liberté de choisir si oui ou non Walt devait savoir pour sa maladie. Et elle décidait que non. Après tout, ce qu'il ignorait ne pouvait pas lui faire de mal. Walt se relevait d'un accident de voiture et sortait d'un incendie, étrangement, elle s'inquiétait plus pour lui que pour sa propre santé. Mais jamais elle ne l'admettrait. A l'arrêt de bus de Shoreditch, le seul arrêt qu'elle connaissait dans ce quartier, elle soupira un long moment, attrapant sa valise d'une main fébrile en se rappelant du nombre de marche qui la séparaient encore de l'appartement de Walt. Soixante-cinq marches. Soixante-six en comptant celle à l'entrée de l'immeuble. Finalement, elle avait pris le temps de les compter. Ses pas la menèrent jusque de l'autre côté du couloir et elle s'appuya légèrement contre le mur, prise d'un vertige. Le temps de réguler sa respiration, le temps que l'air retrouve le chemin de ses poumons, elle leva les yeux vers la porte, un air fatigué étirant ses traits. A ce rythme, Remy allait gâcher leur week-end. Inspirer, expirer. Inspirer, expirer. Elle toqua deux coups contre la porte pour prévenir de son arrivée, puis tourna la poignée sans attendre qu'on vienne lui ouvrir. Entrant avec légèreté dans l'appartement, elle chercha aussitôt Walt du regard, qui était là, de l'autre côté, près de la cuisine. « Faut vraiment investir dans un ascenseur, Remy déteste les escaliers. » La moue boudeuse, elle poussa la porte, abandonna sa valise pour venir le rejoindre. Il était peut-être occupé, Remy s'en fichait royalement. Au contraire, l'interrompre était toujours un vrai plaisir. Un sourire taquin étira ses lèvres fines, elle vint glisser ses mains le long de son torse, se rapprochant de lui afin de se hisser sur la pointe de ses pieds. Walt était toujours trop grand. Remy toujours trop petite. « Attends, attends. Ne dis rien. » Et elle ne lui laissa ni le temps de parler, ni celui de refuser son corps contre le sien. Ses lèvres trouvèrent les siennes dans un baiser pressant, insatiable, comme pour lui donner un avant-goût de leur week-end. Ils devaient partir. Ils auraient déjà dû être dans la voiture. Mais son corps cherchait seulement à effacer les centimètres qui le séparait de celui de Walt. Comme toujours, elle n'était guidée que par le désir qu'elle ressentait pour lui. « Je t'ai trouvé un porte-bonheur. Un truc qui attire vraiment la chance. » Insinuant depuis l'incendie du Scala, qu'il était probablement poisseux, elle ricane contre ses lèvres, entre deux baisers. Un autre rire raisonna dans le salon. Pas le sien, ni celui de Walt. Un son presque trop doux, pur, léger, innocent. Le rire d'un bébé. Elle fronça les sourcils, reculant son visage pour observer Walt et l'interroger du regard. Instinctivement, elle chercha l'origine de ce bruit. Ce n'est que maintenant qu'elle repérait le biberon posé sur la table, une peluche horrible sur le canapé et à côté, blottis au fond d'un siège, un bébé qui riait aux éclats devant le dalmatien de Walt. « C'est qui ? »
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() message posté Mer 20 Avr 2016 - 13:23 par Invité
La vie de Walt était complètement folle ces derniers temps. Déjà qu'ils avaient décidé de reprendre un bar sans vraiment en comprendre toutes les implications, les galères continuaient de s'abattre sur lui et Danny. Pour sa part, il avait échappé à un accident de voiture et un incendie à quelques semaines d'intervalle. Pour sa meilleure amie, c'était encore pire, un bébé lui était tombé sur les bras . C'était une responsabilité de tous les instants et Walt faisait de son mieux pour la soutenir en faisant plus d'heures au bar et en gérant toutes les formalités administratives. Réussir à prendre un week-end pour partir avec Remy avait été une véritable mission qui avait nécessité des prouesses dans son planning. Il s'était levé de bonne humeur avec la perspective de passer deux jours complet avec son australienne, il avait toujours un peu de mal à se faire au nouveau statut de leur relation, mais il préférait se concentrer sur toutes les parties de jambe en l'air qui l'attendaient dans les prochaines quarante-huit heures. Lorsque la sonnette de son appartement retenti, il est encore dans son pyjama (un simple short de foot), il est un peu surpris que Remy soit déjà là, mais cela ne l'étonne pas vraiment. Après tout, elle ne pouvait pas se passer de lui, alors ce n'était pas étonnant qu'elle se pointe avec quelques heures d'avances. Sa surprise fut grande en découvrant Danny sur le pas de la porte, d'habitude elle utilisait sa clé sans se soucier de ce que Walt pouvait bien faire à l'intérieur. Sauf que cette fois, elle avait un bébé dans les bras, ainsi que tous les accessoires nécessaires pour s'occuper d'un bambin. Un seul regard suffit au jeune homme pour comprendre qu'elle était au bout de sa vie. Il faut moins de deux minutes à sa meilleure amie pour réussir à le convaincre de s'occuper de la petite pour la journée. Devant le désarroi de celle-ci, ses plans de weekend détente s'envole aussitôt. Il avait parfois du mal avec les adultes, mais il avait un faible pour les enfants avec qui il s'entendait toujours bien. Certes, il s'agissait d'un bébé d'un an et pas des gamins de sept-huit ans dont il avait l'habitude, mais cela ne lui faisait absolument pas peur. Ce qu'il avait oublié, c'est que les bébés ont tendance à pleurer pour un oui ou non et qu'il n'est pas possible de les raisonner avec des mots. Après avoir changé sa couche, chanter des chansons ridicules, marcher dans l'appartement pendant une éternité. Il avait enfin réussi à calmer la petite Wendy avec un biberon, comme cadeau elle lui avait roté dessus tachant son T-shirt propre. Sa seule envie après ça, était de s'affaler dans son canapé et de profiter de quelques minutes de répits. Au lieu de cela, il opte pour un petit nettoyage de sa cuisine, il avait fait un véritable massacre en préparant le biberon, car il n'avait pas osé poser Wendy de peur qu'elle pleure encore davantage. En entendant les coups sur la porte, il se tourne et un grand sourire apparaît sur son visage en découvrant Remy. « Faut vraiment investir dans un ascenseur, Remy déteste les escaliers. ». Il hausse les épaules, cela faisait dix ans qu'il vivait dans cet appartement et il ne comptait pas en acheter un nouveau simplement pour satisfaire ses demandes de diva. Aussitôt, elle vient se coller à lui et il essaye de la repousser pour lui dire qu'il était couvert de lait de bébé. Pas très glamour en somme. « Attends, attends. Ne dis rien. ». Bien entendu, elle ne lui laisse pas l'occasion de la prévenir et s'applique à le distraire, lui faisant presque oublier le bébé dans son salon. « Je t'ai trouvé un porte-bonheur. Un truc qui attire vraiment la chance. ». Il fronce les sourcils, n'aimant pas qu'on lui rappelle qu'il avait tendance à être poisseux en ce moment. Bien que la plupart des hommes s'estimeraient chanceux d'avoir réussi à attraper une femme comme Remy. Il ne demandait qu'à se perdre dans les baisers de la jeune femme quand Wendy vient rappeler sa présence de la plus jolie des manières : en riant. « C'est qui ? ». Ce n'était pas vraiment comme ça qu'il avait prévu de lui exposer la situation, mais il n'y avait probablement pas de bonne manière de lui annoncer cela de toute façon. Son regard va du bébé à Remy avec un sourire un peu craintif. Avec son imagination débordante, elle serait capable de se faire des films s'il ne lui donnait pas vite d'explication. Malgré tout, il ne pouvait pas se retenir de la faire marcher un peu. « Je te présente mon fils, Walt junior. ». Par chance, Danny n'avait pas habillé sa filleule uniquement de rose et à cet âge, c'était difficile de distinguer un garçon d'une fille d'aussi loin. Avec toutes les aventures qu'il avait eues, il s'était toujours dit qu'il avait eu de la chance de ne pas en mettre une enceinte, alors c'était plutôt plausible. Il guette avec attention la réaction de Remy, ne voulant pas en rater une miette. « C'est bon je déconne, c'est la filleule de Danny. ». Depuis que Danny était devenue une maman de substitution, il avait déjà dû annuler plusieurs fois des plans avec Remy pour s'occuper du bar. Alors, il était presque sûr que la jeune femme n'était pas très fan du bébé pour le moment. Instinctivement, il s'approche du bébé pour vérifier que son chien n'a pas la bonne idée de lui laver la figure à coups de langue. « Elle a eu une galère, faut que je la garde pour la journée, mais t'inquiète on peut quand même partir ce soir. Je te ferais autant de bébés que tu veux pour me rattraper. ». Le moins qu'on puisse dire, c'est que Remy n'était pas la femme possédant le plus grand instinct maternel. Avec son éternel sourire de crétin, il s'approche du bébé pour venir la sortir de son siège. « Tu veux la porter ? ». Normalement, un bébé était capable d'attendrir n'importe quelle femme, mais il doutait que ce soit le cas avec Remy. Son sourire était clairement moqueur.
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() message posté Jeu 21 Avr 2016 - 0:02 par Invité
Adolescente, elle se souvenait encore de toutes les fois où les voisins lui avaient demandé de surveiller leurs enfants. Toutes les fois où elle avait négocié avec sa sœur et son frère pour qu'ils prennent sa place. Aujourd'hui, sa réticence à vouloir des enfants ou à s'en occuper n'avait pas disparu. Remy n'avait rien d'une future maman. Elle n'était pas de ces femmes qui possédaient la fibre maternelle, ni de celles qui rêvaient d'une grande famille et s'émerveillaient devant les vêtements pour bébé. Elle n'appartenait pas non plus à la catégorie des bonnes copines qui se portaient volontaires pour faire du babysitting ou préparer des cookies pour les goûters d'anniversaires. « Je te présente mon fils, Walt junior. » Elle leva le regard pour observer Walt et lire dans ses yeux ce qu'elle ne voulait pas croire. Découvrir un bébé dans son appartement la surprenait, forcément. Une surprise dans laquelle elle ne voyait ni l'ironie, ni la subtilité de la blague. « Crétin. » Walt semblait toujours amusé, elle souriait à peine. Il mentait et pourtant elle était furieuse, sans parvenir à trouver la source de son agacement. Sûrement jalouse de croire qu'il ait pu mettre une autre femme enceinte alors que paradoxalement, elle refusait d'avoir des enfants. « C'est bon je déconne, c'est la filleule de Danny. » Reposant son attention sur Walt, elle hausse un sourcil, intriguée. Elle ne comprenait pas pourquoi c'était lui qui s'occupait de la filleule d'une autre, ni pourquoi elle était encore là alors qu'il semblait avoir oublié leur week-end. Pendant une seconde, elle pensa s'être simplement trompée de jour, avant de se rappeler du mail que sa mère lui avait envoyé le matin même pour lui dire de profiter du cadeau. Il s'écartait et d'un coup, elle haïssait son corps d'être irrémédiablement attiré par celui de Walt, comme un aimant, comme si ce désir était gravé dans ses membres. Elle haïssait ce corps qui souffrait, qui semblait si faible, à peine résistant, prêt à se briser parce que l'air lui manquait. Walt retournait vers le bébé installé à côté du canapé et elle comprit que c'était elle, maintenant, qui était de trop. Elle était vexée, comme toujours, de passer en deuxième. « Elle a eu une galère, faut que je la garde pour la journée, mais t'inquiète on peut quand même partir ce soir. Je te ferais autant de bébés que tu veux pour me rattraper. » Elle leva les yeux jusqu'au plafond. Il arborait son sourire de crétin et elle osa un sourire, à son tour, en le voyant prendre la filleule de Danny dans ses bras. La poitrine douloureuse, elle inspira tout doucement, posant une main sur le meuble à ses côtés pour soutenir son propre poids. « Tu veux la porter ? » Il n'avait jamais fini de se moquer d'elle et son incapacité à vouloir materner. Elle l'interrogeait du regard pour savoir s'il était sérieux et encore une fois, il semblait beaucoup trop amusé par la situation. Il agissait comme si il ne gâchait pas, pour la millième fois, quelque chose qu'ils avaient prévu ensemble. « Non. Tu le sais bien. Elle va me baver dessus et vouloir des câlins. » Retirant sa première chaussure, puis la seconde, elle avança lentement, pieds nus, jusqu'au canapé pour s'allonger dessus. Les bras étendus le long du corps, le visage enfoncé dans les coussins afin de ne plus voir Walt. « Remy te boude. » Sa voix était à peine audible, étouffée par les coussins. Elle entendait seulement les petits rires trop doux du bébé et elle ronchonna en sentant son week-end partir en fumée. Après quelques minutes à bouder, son visage bascula sur le côté pour chercher Walt du regard. Lui, il semblait être un véritable expert pour aimer et s'occuper des enfants. Elle avait toujours eu l'impression qu'ils se ressemblaient mais sur ce point, ils étaient nettement différents. Elle l'observait, discrètement, à moitié caché par les mèches blondes qui retombaient devant son visage. Même avec un bébé dans les bras, Walt lui plaisait toujours autant. « Elle s'appelle comment ? » Elle ne voulait pas se montrer curieuse, ni s'intéresser. Elle voulait que Danny revienne récupérer sa filleule pour que Walt s'intéresse enfin à celle qui méritait toute son attention. Elle. « T'as prévu quoi ? De l'emmener au parc ? Jouer avec des cubes et regarder Dora l'exploratrice ? J'ai hâte de t'entendre lui chanter des berceuses. » Moqueuse, elle rigole entre les oreillers, agitant ses jambes dans les airs, d'avant en arrière alors qu'elle reposait son menton dans la paume de ses mains. « Je t'ai pas dit, je fais abstinence. Plus de sexe avant la fin de la saison six de Game of Thrones. Faudra attendre pour me faire des bébés. » C'était puéril mais fallait qu'elle commence à se venger.
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() message posté Jeu 21 Avr 2016 - 17:51 par Invité
Les bébés n'avaient rien de nouveau pour lui, il avait déjà eu l'occasion de s'occuper de ceux de ses sœurs. D'ailleurs, il avait un peu tendance à régresser quand il se retrouvait avec un bébé, parlant de manière niaise et faisant toutes sortes de pitreries pour faire rire le bambin. C'était un côté de sa personnalité qu'il n'était certainement pas prêt à montrer à Remy ou à qui que ce soit. Il ne s'était jamais caché qu'il adorait les enfants, mais elle était loin de se douter à quel point. Une fois Wendy dans les bras, il résiste à l'envie de lui faire des chatouilles pour la faire rire ou de se mettre à faire des grimaces. Devant l'australienne, il avait une réputation à maintenir. « Non. Tu le sais bien. Elle va me baver dessus et vouloir des câlins. ». Il hausse les épaules en rapportant toute son intention sur le bébé, si elle ne voulait pas de l'amour d'un bébé c'était tant pis pour elle, il n'allait certainement pas la forcer. Il aurait bien trop peur qu'elle laisse tomber Wendy après qu'elle lui ait bavé dessus. Du coin de l'œil, il constate que Remy est déjà en train de faire comme chez elle, au moins le bébé n'avait pas réussi à la faire fuir de l'appartement. Il y a quelques mois, elle lui aurait probablement demandé de la rappeler quand il serait seul, preuve que leur relation avait évolué. Au lieu de s'intéresser à la femme qui boudait sur son canapé, il préféra se concentrer à faire rire celle dans ses bras en la soulevant dans les airs du bout des bras. « Elle s'appelle comment ? ». Il est un peu surpris de voir que Remy cherche à s'intéresser à l'enfant, mais il pensait plus que c'était un moyen de reprendre la conversation avec lui. Après tout, elle n'était pas habituée à rester très longtemps dans son coin sans être le centre de l'attention. Il lui adresse un regard moqueur avant de s'avancer vers le canapé. « T'as prévu quoi ? De l'emmener au parc ? Jouer avec des cubes et regarder Dora l'exploratrice ? J'ai hâte de t'entendre lui chanter des berceuses. ». Sa blague n'est même pas drôle, mais elle semble trouver cela hilarante. Il n'avait strictement rien prévu de sa journée, Danny lui était un peu tombé dessus et l'avait pris au dépourvu. Sa philosophie était de ne rien planifier et de laisser le bébé décider de ce qu'il avait envie de faire au moment présent. « Je t'ai pas dit, je fais abstinence. Plus de sexe avant la fin de la saison six de Game of Thrones. Faudra attendre pour me faire des bébés. ». Ses yeux s'écarquillent. Le début de la sixième saison n'était plus que dans quelques jours, mais il trouvait déjà cela long pour être privé de sexe. Alors, s'il devait attendre plusieurs mois, ce n'était juste pas concevable, puis il était certain que Remy ne serait pas capable de tenir non plus. Elle aimait le faire passer pour l'accro au sexe, mais elle n'était pas loin derrière lui à ce niveau-là. « Parle pas de ça devant un bébé franchement. ». Il fait mine de cacher les oreilles de Wendy avec une de ses mains, comme si un enfant d'un an était capable de comprendre leur conversation. « J'ai plus qu'à espérer que quelqu'un fasse fuiter toute la saison d'un coup cette année. ». Il se rappelait encore de l'année précédente quand les épisodes avaient circulé sur internet avant la diffusion officielle, même le mariage du Prince Harry n'avait pas fait autant de bruit en Angleterre. Il résiste à l'envie de venir s'asseoir directement sur Remy, histoire de lui faire regretter ses menaces de le priver de sexe. À la place, il vient s'agenouiller à côté du canapé, grimaçant au passage à cause de la douleur que le mouvement lui fait ressentir dans son genou. « Wendy-Remy, Remy-Wendy, vous devriez être copines. Team Y yeah ! ». Son sourire de crétin n'est pas très loin quand il se saisit du petit bras du bébé pour positionner sa main en l'air comme si elle allait faire un high five à l'australienne. Ne supportant pas très longtemps la position à cause de son genou, il se remet debout et jette un coup d'œil mauvais au canapé sur lequel elle ne laisse aucune place. Il s'avance malicieusement du bout où se trouvent les jambes de la jeune femme et vient lui donner un petit coup avec son pied. « Laisse une place à tonton Walt. ». La petite est tranquillement lover contre lui et ne semble pas déranger le moins du monde par les deux adultes, il n'avait pas mis longtemps pour l'apprivoiser finalement. Quand il réussit finalement à s'installer sur le fauteuil, il constate que son chat est installé paisiblement sur le meuble télé et que comme à son habitude, il fixe Remy avec une expression étrange ce qui ne manque pas de faire rire Walt. « J'avais prévu une petite balade au parc avec la poussette, pour une fois qu'il pleut pas. Mais tu ferais mieux de venir avec nous pour me surveiller, y paraît que les poussettes sont un aphrodisiaque pour les femmes... ». Il ne résistait jamais à l'envie de titiller la jalousie de la jeune femme. Puis, Danny lui avait laissé la poussette qui traînait dans un coin de son appartement, alors autant faire mine de s'en servir.
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() message posté Sam 23 Avr 2016 - 23:44 par Invité
Elle se sentait affaiblie, vidée de toute son énergie et le corps douloureux. Plusieurs fois elle avait voulu lui dire, lui avouer que ça allait mal, mais elle s'était ravisée. Comme toujours. Comme à chaque fois qu'elle devait se montrer faible devant lui, elle se renfermait dans sa coquille. Le regard posé sur Walt et le bébé dans ses bras, elle luttait pour ne pas fermer les yeux et simplement s'endormir ici. Elle n'avait pas sommeil, pas réellement, ce n'était qu'un moyen de fuir la douleur. Reposer son corps. Elle passa une main sur ses yeux fatigués, détaillant Walt qui s'amusait à faire rire le bébé lover contre son torse. Il captait toute son attention, malgré son désir de ne pas s'intéresser. « J'ai plus qu'à espérer que quelqu'un fasse fuiter toute la saison d'un coup cette année. » Sa tête retomba contre le coussin dans un soupir. Il parlait de malheur. Sa faiblesse transparaissait largement sur son corps, ressentant une douleur qui venait presque lui couper la respiration. Walt était trop hypnotisé par le bébé pour remarquer et elle n'avait simplement pas le courage de le lui dire. Elle retrouva ses esprits en voyant qu'il s'était soudainement agenouillé à côté du canapé. Comme ça, là, maintenant. Son regard dévia presque automatiquement vers ses lèvres, puis sur son genou blessé. Il n'avait pas besoin de le dire pour que Remy comprenne que la position le faisait souffrir. Il était là et elle aurait voulu que son amie revienne chercher l'enfant ou que Walt la rejoigne sur le canapé. Son air boudeur ne quittait plus ses traits, vexée de son manque d'attention, vexée de ne pas être sa priorité. « Wendy-Remy, Remy-Wendy, vous devriez être copines. Team Y yeah ! » Elle eut un air amusé, laissant son regard passer de Wendy à Walt, puis de Walt à Wendy et sa petite main levée. Leur relation avait changé alors qu'elle ignorait encore tout ; le rôle qu'elle devait jouer là-dedans ou ce qu'elle pouvait ou ne pouvait pas faire. Remy comprenait que Wendy ait besoin de toute l'attention des adultes mais elle était incapable de savoir où était sa place désormais. Peut-être devait-elle simplement partir ou alors peut-être que Walt attendait qu'ils fassent équipe, ensemble, pour s'occuper de Wendy jusqu'au retour de son amie. Elle était là, mais son absence aurait eu le même impact dans l'appartement. Vexée, elle n'avait plus aucune envie de lui offrir son affection ou son intérêt. « Laisse une place à tonton Walt. » Une légère pression sur ses jambes, elle se retourna sur le canapé pour croiser le regard mauvais du britannique. Elle dû se mordre les lèvres pour ne pas se plaindre de la douleur qui écrasait sa poitrine. Son agacement se lisait clairement dans ses yeux bleus et le regard posé désormais sur Walt. Le souffle coupé, la tête toujours posée sur le coussin, elle remontait ses jambes contre sa poitrine pour lui offrir assez de place pour s'assoir. Toute cette situation était nouveau pour elle. Ça la dépassait alors qu'elle se sentait comme une intrus. « J'avais prévu une petite balade au parc avec la poussette, pour une fois qu'il pleut pas. Mais tu ferais mieux de venir avec nous pour me surveiller, y paraît que les poussettes sont un aphrodisiaque pour les femmes... » C'était loin d'être un aphrodisiaque pour Remy. Instinctivement, ses pieds glissèrent sur les genoux de Walt, comme si elle cherchait à le retenir. Elle ronchonnait et soupirait en levant les yeux au ciel. Il attisait sa jalousie, comme à chaque fois qu'ils se retrouvaient ensemble, comme si c'était un véritable plaisir de la sentir s'agacer pour une simple allusion à d'autres femmes. « Tu attends quoi au juste ? Que je te suive partout toute la journée ? Tu peux y aller tout seul. Comme ça tu me diras si ça marche vraiment. » Elle lui adresse un regard, presque par défi, arborant un sourire amusé, fière de le prendre à son propre jeu. Après plusieurs secondes, elle se releva enfin, s'approchant du bord du canapé, comme si elle s'apprêtait à se lever pour partir. « On lance les paris ? Voir combien de numéros de téléphone tu peux récupérer en une heure grâce à la poussette. » Elle plaisantait malgré sa jalousie toujours présente. Imaginer Walt entouré de femmes qui papillonnaient des cils juste pour lui plaire était une vision insupportable. Pire, c'était pathétique et écœurant. L'air lui manquait mais elle trouva le courage de se mettre debout pour faire face à Walt. Le bébé s'était lové contre lui, la tête reposant contre son torse et elle n'aurait su dire si la scène lui plaisait ou la contrariait encore. Un mélange des deux. Il semblait avoir fait ça toute sa vie. S'occuper d'un enfant. Lui donner de l'amour, sa présence, son attention. « Par contre, si Remy s'ennuie toute seule, ça serait embêtant que je trouve des ciseaux et que je décide de découper tous tes maillots de foot. » Elle mime une paire de ciseaux avec ses doigts, reculant volontairement d'un pas. Au même moment le chat vint frôler ses jambes et elle sursauta. « Le maillot de Beckham en premier. »
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