Noam • sometimes it's just the courage to bite the bullet against pain

Moi c'est Noam Blaise Calloway, je suis natif de Londres mais ma mère est Italienne à l'origine, elle a rencontré mon père lors d'un séjour à Londres, ils sont tombé amoureux et la suite vous la connaissez je suis apparu et 5 ans après ma petite sœur. Mon père était policier alors que ma mère était serveuse dans un bar, ils ont toujours voulu tout nous donner et c'est d'ailleurs pour ça qu'ils ont acheter leur maison à crédit. On a jamais manqué de rien, mais on nous a apprit à ne jamais réclamer.


C'était la nuit du 23 octobre  , alors que j'étais en train de dormir quand le bruit d'un carreau qu'on casse me réveilla, je me glissais de mon lit et me dirigea sur la pointe des pieds sur le pas de sa porte,je vis un homme monter les escaliers et s'arrêtait devant la chambre de ses parents. L'homme ouvrit la porte et la referma derrière lui, quelque chose clochait, je le sentait,je me dirigeais aussi vite que je pus avant que l'homme ressorte dans la chambre de sa sœur,elle se réveilla vite et posant ma main sur sa bouche je la guida dans l'un des trois placards. « Chut, surtout ne fait aucun bruit. » lui dis-je agenouillé au fond du placard ma sœur contre lui. Quelques minutes s'étaient déroulé depuis que l'homme était rentré dans la chambre de mes parents quand j'entendis la première détonation, seulement quelques secondes passèrent avant que la deuxième résonna jusqu'à mes oreilles. Puis des bruits de pas avancèrent dans le couloir, quelques minutes passèrent combien ? C'est une bonne question, je n'étais pas là à penser au temps qui s'était écouler mais à survivre. Soudain la porte de la chambre de ma sœur s'ouvrit, ça ne pouvait être que lui, et il savait qu'on était là, quelques part cachés.

« Sortez de votre cachette les enfants, je ne vous ferez pas de mal … de toute manière je vous trouverez alors me faite pas perdre mon temps. » Il s'avança vers les placards, je serrais mes dents et appuyer un peu plus ma main sur la bouche de ma sœur pour qu'aucun son ne sorte. Un porte s'ouvrit, il soupira d'agacement, il en ouvrit une autre, et alors qu'il venait apparemment de poser la main sur celui qui restait, là ou nous étions caché, le bruit strident des sirènes de police arrivait sans aucun doute sur notre position. Je le vis partir, un homme d'une trentaine d'année blanc, cheveux blond et yeux marrons, il sortit de la pièce. Je retirais délicatement ma main de la bouche de ma sœur mais ne fit aucun geste de plus, on restait là pendant un certain temps qui me parut une éternité. De nouveau des bruits de pas qui monte l'escalier vient à mon oreille, il venait sans doute finir le travail on aurait dût partir quand on la vu quitter la chambre, on est foutu. Soudain la porte ou nous étions caché s'ouvre et une femme se trouve en face de nous « Les enfants sont là chef. » la policière nous fait signe de sortir et nous nous exécutons, elle emmène ma sœur en bas tandis que je décide de descendre tout seul, j'avance dans le couloir et alors que je me trouve devant la porte de mes parents celle-ci s'ouvre devant un policier, et derrière lui le corps inerte de mes parents, ce fut le choc. Je tombais sur le genou devant la porte « non, non c'est pas possible. » les larmes roulèrent sur mes joues, l'agent s'agenouilla devant moi et essaya de me réconforter mais aucun de ses mots ne comblèrent la peine et le choc que je venais de voir.

J'ai mis du temps à réaliser, le fait que je venais de perdre mes parents et que ma sœur et moi se retrouvions orphelins, je n'avais que 16 ans et elle 11, il est toujours trop tôt pour perdre un proche mais là. Ce jour là j'ai perdu ma famille, et le lendemain j'ai été séparée de ma sœur, elle s'est retrouver dans une famille d'accueil tandis qu'on me placer dans un foyer.

Les mois ont passé et il n'avait toujours pas mis la main sur le tueur, j'avais la haine, la rage, j'me suis fait des potes dans ce foyer et à partir de là j'suis parti en vrille, boire le soir, sécher les cours pour aller fumer des joints au parc avec les potes. Je réussi à avoir l'adresse où ma sœur vit, je passe la voir au travers d'un grillage, là elle me raconte que sa famille d'accueil s'occupe bien d'elle mais qu'à elle on lui offre pas de cadeau. Pour elle je ferais tout, de ce moment précis je veux qu'elle est tout ce qu'elle désire, la vie n'a pas été généreuse avec elle, il faut que je m'en occupe. Je commence à voler avec mon meilleur pote, on rentre dans des maisons on prends tout ce qui traîne bijoux ou argent pas plus.

« Nono qu'est ce tu fais ici ? » me demande ma petite sœur en sortant de l'école, elle est si fragile, et si belle, elle ressemble à notre mère, je m'agenouille à côté d'elle et la serre fort dans mes bras avant de sortir un téléphone neuf de ma poche.

« Tiens ça c'est pour toi, si tu as envie de me parler ou d'aide tu m'appelles d'accord ? » elle fait signe oui de la tête, je l'embrasse avant de la laisser rejoindre la femme chez qui elle vit.

Un beau jour un collègue à notre père vient me voir dans ce qui me servait de maison, une chambre dans un foyer aussi grande qu'un placard à balais. « On l'a enfin attrapé, il va prendre perpet' tu n'auras plus jamais affaire à lui. » je remercie l'officier et fait ce que je fais le mieux dorénavant des actes répressible par la loi.

Très vite je veux gagner toujours plus, je veux mettre cet argent de côté pour que ma sœur puisse faire des études, qu'au moins elle réussisse qu'elle ne devienne pas brisé comme moi, c'est là que mon meilleur ami me présente le gars d'un réseau pour faire du trafique. Je vends de tout à tous le monde enfin j'essaie de ne pas vendre ça à des gamins, j'veux pas que ma sœur touche un jour à cette merde, cette merde que je prends pour oublier, pour me sentir mieux. Au bout de 3 ans je deviens le bras droit de « Cobra » un narco trafiquant et je vendais encore plus qu'avant engageant des personnes pour faire la mule dans d'autres pays. Le luxe était mon train de vie, une semaine par mois je partais pour des destinations toujours différentes Paris, Bruxelle, Bali, Rome, Chicago j'en ai visité des villes, j'en ai vu des personnes défilés, cette vie là me plaisait, je trouvais toujours le moyen de virer du liquide sur le compte ouvert par mes parents pour ma sœur. Parfois celle ci m’appelait me disait que je lui manquais, la seule chose que je pouvais lui dire c'est  « ne t’inquiète pas pour moi je veille sur toi, tu t'en rendras compte quand t'aura ta majorité, je t'aime . »  et parfois je lui envoyais des colis avec des bijoux, des sacs, une enveloppe de 10 000 livres, avec ça je savais qu'elle pourrait se faire plaisir pour plusieurs moi. Je ne sais pas si au fil des années elle se doutait de quoi que ce soit mais elle ne m'a jamais rien dit.

La chance ne tourne jamais indéfiniment au bout de 5 ans au total donc 2 ans plus tard avoir été devenu le bras droit, je me suis fait attraper à l'aéroport, les subterfuges que j'utilisais depuis le début et qui avait marché jusqu'à ce jour me donna un aller direct pour la case prison. 22 ans seulement et déjà un criminel comme les flics nous appel.   Le procès eut lieu et je réussi a avoir une peine de 9 ans en dénonçant d'autres dealers du gang, si j'avais appris une chose c'est que jamais il fallait dénoncer cobra sinon c'était la mort qui nous attendait alors que les dealers il les remplaçait sans aucun problème.

Durant ma détention ma sœur est venu me rendre visite une fois, elle était venu lors de mon procès qui avait fait la une de la plupart des journaux de la ville, et essayait de comprendre comment j'en étais arrivé là.

« Tu étais bien contente quand j't'envoyais des cadeaux, de l'argent et grâce à cet argent tu vas pouvoir réussir alors me fait pas la morale » lui avais balancé sur la défensive.

« J'aurais su, je l'aurais pas accepté ou du moins j'aurais essayé de te sortir de cette merde. Mais merci frérot je sais que malgré tout tu as fait tout ça pour moi, je ne te décevrais pas je vais réussir ma vie moi. » m'avait elle dit, je lui avais demandé de ne plus venir me voir, pas ici.

Quand t'arrive en prison la première nuit c'est la plus angoissante, des détenus qui cognent dans les murs, qui font les signe de leurs gangs, qui hurle qui ils sont d’où ils viennent. On a essayer m'a poignardé lors de ma détention j'en ai encore la cicatrice d'ailleurs, a la suite de ça j'suis rentrer dans un gang de russe, ils m'ont tout apprit comment bien se battre, tout ce qu'il y avait à connaître. Ils sont devenu mes protecteurs, en contre partie quand on devait aller frapper d'autres gars je devais aider. On croit que la prison c'est la colonie de vacance c'est tout sauf ça, j'me suis endurcie il le fallait mais je ne compte plus les fois où j'ai voulu pleurer, retrouver ma liberté, ma famille.

J'suis sorti le 05 octobre 2015, libéré, délivré, à moi de plus faire de connerie pour revenir ici c'est ce qu'un maton m'a dit avant de me souhaiter bonne chance. J'ai contacté mon meilleur pote pour m'héberger le temps de trouver du boulot et un logement, j'ai fini par trouver les deux en 3 jours, il me restait un peu d'argent de côté pas assez pour vivre sans travailler. Je n'ai pas encore recontacter ma sœur, j'ai pas envie d'être nocif pour elle, après tout quand on a fait un séjour en prison, on s'en retrouve complètement changé. On est plus vraiment le même et je ne veux pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. Ça fait 9 ans que je n'ai pas revu ma sœur, et je sais bien qu'un jour ou l'autre on sera mené à se croiser bien que Londres soit une grande ville comme on dit il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais.