"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici leave me listening to the stones, 2000 light years from home (walt)  2979874845 leave me listening to the stones, 2000 light years from home (walt)  1973890357
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 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
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() message posté Mar 5 Mai 2015 - 19:34 par Invité
Je jetai un coup d’œil à mon portable, posé sur le siège avant gauche. Il vibrait. Ne regarde pas. Concentre-toi sur la route. Je ne devais probablement pas conduire. J’étais fatiguée et énervée. Enfin, comme d’habitude. J’avais atteint un niveau tel que la colère n’était plus qu’un vague trait de mon caractère. Il était toujours présent, et vibrait parfois trop fort. Tremblez devant mon courroux, c’était quelque chose comme ça. Je ne me souvenais pas d’avoir été aussi nerveuse un jour. Aussi stressée. Il fallait que je prenne des vacances mais je ne savais même pas de quoi. Je m’ennuyais à la maison lorsque Hazel n’y était pas. Il nous fallait ce chat. Tant pis si elle m’en voulait, j’allais offrir une boule de poils à Jacob dès que j’en aurais l’occasion. Imaginez : moi, seule sur le plancher, dressant une bestiole pour le compte d’un marmot adorable. Le pire, c’était que je n’avais pas de meilleur projet en ce moment. Je voulais disparaître. Echanger ma place avec ce futur chat, il se débrouillerait bien mieux que moi de toute façon. Il y a des moments, comme ça, on aimerait laisser tomber son corps et faire oublier aux autres que l’on a existé, ne serait-ce qu’une heure, qu’une minute. Pour faire un choix : voir si la vie valait la peine d’être vécue ou si ce n’était qu’une vaste blague. Quelque part au fond de moi, je priais pour que l’on hausse les épaules à l’annonce de ma disparition. Mais je savais que c’était impossible. Les autres allaient me manquer et je ne voulais pas prendre le risque de les blesser. Oh, que d’idées sombres. Mon portable vibra à nouveau. Ignore-le. J’augmentai le volume de la musique et tapai en rythme sur le volant. Concentre-toi sur la route. Facile. Nerveuse, fatiguée, détraquée et vaguement énervée contre je ne savais quoi, mais c’était facile. Il me fallait un but et j’en avais trouvé un : le chat. Le putain de chat. Je me souvins qu’il y avait une animalerie quelque part. Il y avait toujours des animaleries partout mais on ne les remarquait pas. C’était le genre de choses que l’on oubliait si vite. Concentre-toi sur le chat. J’imaginai le regard de Jacob en découvrant son nouveau meilleur ami. Il allait lui apprendre à jouer au foot. Je donnais deux ans de vie à l’animal mais n’hésitai tout de même pas à l’offrir. Un foyer, voilà ce qu’il allait représenter. Une belle vie de famille. Il viendrait se lover dans mes bras dès les premières lueurs de l’aube, m’apportant sa chaleur réconfortante et ses miaulements aigus. Un chat Solvie, un chat ! La solution à tous tes problèmes et tu peux même l’offrir au gamin de ta meilleure pote pour te déresponsabiliser. Oublie un peu le chat et concentre-toi sur la route.
Quoi ?

Et bam. Je ne lui avais pas laissé sa priorité. C’était ma faute, je le savais. Déresponsabilisation : zéro points. Le choc était faible, mais tout de même. Je restai un instant immobile, les mains bloquées sur le volant. Et tu fais quoi maintenant, Sol ? La question se posait tout naturellement mais je ne sus répondre. Je pensais encore au chat. Comme si ça me permettait de m’échapper de cette situation hasardeuse et chaotique. Mon portable vibra. Ta gueule, songeai-je en serrant les dents. Je devais réfléchir, et vite. Retrouver l’usage de mes membres. C’était bien la première fois que ça m’arrivait, ce genre de bêtises. Nous étions dans une grande avenue, nous ne dérangions plus grand monde, mais les bruits des klaxons résonnaient toujours dans mon crâne comme des signaux menaçant. Réfléchis. C’est le moment d’être productive. Mais j’étais loin de l’être. J’étais même complètement à côté de la plaque. Ce fut le claquement d’une portière qui me réveilla de ma torpeur. On sortit de la voiture et on s’approcha. D’un mouvement vif, je plaquai ma paume sur la poignée et ouvris ma propre portière pour sortir de la voiture, coupant le moteur d’une main tremblante. Respire un coup et sois digne. Je soufflai lentement tout l’air coincé dans mes poumons en fermant les yeux avant de poser mon pied droit sur le sol et me lever. Je passai ma main dans mes cheveux pour les recoiffer et allai à la rencontre du conducteur, le regard profondément gêné. Il y a des jours, comme ça, on aimerait disparaître, juste histoire de savoir que oui, le monde pouvait très bien continuer de tourner sans nous. Je levai les yeux vers l’homme et me redressai pour retrouver un peu de contenance. Un peu de fierté. Comme si c’était ce qu’il me fallait, franchement. « Je … » Hésitation à la con. « Je suis vraiment navrée. » Une moue désolée apparut sur mon visage pâle et je poursuivis mes explications bancales malgré tout. « Il m’arrive d’être étourdie. » C’était officiellement la pire phrase à laquelle j’aurais pu penser. On n’utilisait pas des tournures comme « il m’arrive de ». Ça n’existait plus. Et ce n’était pas comme si j’étais étourdie parfois, vous savez, quand ça reste mignon. Ma vie entière m’apparaissait comme l’étourderie du siècle. La bonne blague que Dieu avait voulu faire au monde, mais qui était tombée à plat parce qu’elle n’était pas drôle. Je tournai la tête : une enseigne brillante dans la rue avait attiré mon attention. Celle d’une animalerie. A quelques mètres de nous, sur le même trottoir. Je ne pus m’empêcher de pousser un soupir déplacé : « Une animalerie … » soufflai-je ainsi, le regard absent. J’étais déjà ailleurs. Ce foutu chat dans les bras. A la maison. Dans mon lit. Concentre-toi sur le type dont tu viens d’amocher la voiture, bordel.
Quoi ? Ah, oui, lui.
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() message posté Dim 10 Mai 2015 - 16:31 par Invité
Walt s'impatiente comme toujours quand il est bloqué dans le trafic londonien, tout ça pour rentrer du boulot. Foutu réunion avec le reste du staff du club, lui il aimait le football et les enfants, pas tellement les réunions à rallonge où on blablate sur des problèmes administratifs. Surtout qu'il doit supporter des adultes, dont il est beaucoup moins fan que les enfants. Alors, il a passé son temps à rêvasser et hocher la tête dès qu'il sentait que son approbation était nécessaire d'une manière ou d'une autre. Après avoir insulté plusieurs conducteurs, il s'est résolu à prendre son mal en patience, se concentrant sur l'émission de radio sportive qu'il a mis. Sans grande surprise, dès que les animateurs commencent à parler football, Walt commence à s'énerver, parce qu'ils n'y connaissent rien selon lui et qu'ils ont la fâcheuse tendance à dénigrer le club de son cœur. Malgré tout, il laisse la radio, histoire de pouvoir contredire tout ce qu'il raconte, à défaut de conduire rapidement il peut au moins s'occuper l'esprit. Une bonne diversion de la douleur qu'il commence à ressentir à son genou à force de rester dans la même position. Sans savoir vraiment comment, son esprit se détache de l'émission sportive pour penser à son chien, ce fléau sur pattes qui ravagent tout sur son passage. Ce couillon avait encore réussi à ronger sa laisse, bien que Walt en achète des plus solides à chaque fois. Le dalmatien gagnait en force avec l'âge et il commençait un peu à désespérer qu'il ne finisse par tout ruiner dans son appartement. Il faudrait qu'il trouve une laisse plus solide à l'occasion. Soudain un bruit sourd le sort de ses pensées et il se raccroche à son volant, mais l'impact ne semble pas important. Tout de même, il rabat sa voiture sur le côté, histoire de ne pas bloquer la circulation. « Encore un vieux qui sait pas conduire putain ! ». Pour couronner cette journée de merde, il allait devoir écrire un constat. Il claque bruyamment sa portière et fait le tour de sa voiture, inspectant les moindre recoin de la carrosserie, même les endroits qui ne pouvaient pas avoir été touché par l'impact. Sa voiture était son bijou, sa précieuse, une voiture de sport qu'il avait acheté une fortune lorsqu'il était joueur de foot. Lorsqu'il l'abîmait en faisant une mauvaise manœuvre, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même, mais lorsque c'était la faute d'autres conducteurs, il ne supportait pas. Puis il s'avance jusqu'à la voiture qui avait eu l'audace de lui rentrer dedans et il est un peu surpris en constatant que la conductrice est loin d'être aussi vieille que ce qu'il avait imaginé et beaucoup plus jolie. Si la situation avait été différente, ça aurait suffit à le distraire de se trouver nez à nez avec une jolie femme, mais pas cette fois. Il aurait pu s'attendrir devant l'allure frêle de la jeune femme, mais il n'était pas d'humeur. « Je ... Je suis vraiment navrée. ». Elle avait le bon sens d'être désolée c'était déjà ça, l'envie d'être méchant et agressif avait presque disparu en la voyant galérer avec ses mots. Jusqu'à ce qu'elle se re-décide à parler. « Il m'arrive d'être étourdie. ». Les yeux de Walt s'écarquille, surpris de ce qu'il entend et de ce que cette information peut bien venir foutre dans leur conversation. « Ça me fait une belle jambe ! ». Il ronchonne tandis qu'il regarde la voiture de la jeune femme pour voir si celle-ci est endommagée. Si les deux voitures n'ont rien, il proposera probablement de ne pas faire de constat, histoire de pouvoir s'arracher au plus vite. Devant l'air un peu perché de la jeune femme, il commence à regretter de ne pas être tombé sur une vieille avec des problèmes auditifs. « Une animalerie ... ». Walt tourne la tête vers la jeune femme croyant qu'elle s'adresse à lui, mais constate qu'elle fixe effectivement une animalerie de l'autre côté de la rue et il commence à se demander sur qui il est tombé. La situation commence vraiment à le soûler, de voir qu'elle ne prend rien en mains et ne semble pas décider à le faire. « On vous a jamais dit que la drogue au volant c'était dangereux, merde ! ». Walt retourne vers sa voiture pour inspecter un peu mieux les dégâts et doit se rendre à l'évidence qu'il a seulement une petite éraflure au niveau de l'endroit du choc, rien qu'un coup de peinture ne puisse effacer, mais il sait que ce genre de réparations peut coûter bonbon quand même. Il sait pertinemment qu'il n'était pas en tord, mais pour ça il faut passer par l'écriture du fameux constat, chose qu'il déteste. Soudain il se met à hurler pour qu'elle l'entende par-dessus le bruit des autres voitures et du bruit ambiant. « Sérieusement, vous l'avez eu dans une pochette surprise votre permis ? ». Sinon il allait vraiment flipper à l'idée de retourner sur les routes, vu les dangers qui y traînent.
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() message posté Mer 20 Mai 2015 - 11:30 par Invité
« Ça me fait une belle jambe ! » Mauvais plan la politesse improvisée. Il s’en foutait. Je m’en foutrais aussi si une petite blonde maigrelette s’enfonçait dans mon capot avec sa voiture juste parce qu’elle pensait à autre chose – et qu’elle l’avouait en plus. Je rougis, gênée, mais déjà mes yeux se posaient sur l’animalerie d’en face et j’étais ailleurs. Non, il n’était pas tombé sur la bonne personne. Il était tombé sur la flinguée de service, celle qui décrétait que lorsqu’elle n’allait pas bien, le monde devait tourner à son rythme. Ce n’était pas correct, mais lors de ce court instant, je ne m’en rendis pas vraiment compte. Et j’allais le regretter. Ce n’était pas dans mes habitudes d’être autant détachée de la réalité. Le fait que cela soit de plus en plus récurrent aurait dû me troubler, m’alarmer, me faire de l’effet. Le visage crispé de mon interlocuteur aurait dû éveiller en moi un sens profond de la responsabilité. Mais non. Non, loin de là. Je nous voyais déjà aller acheter ce foutu chat ensemble, histoire de se quitter en bons amis et oublier cette histoire idiote. « On vous a jamais dit que la drogue au volent c’était dangereux, merde ! » Ses braillements m’interpelèrent finalement et je tournai la tête vers lui, replongeant immédiatement dans la situation. Il était énervé. Super Solvie, tu gères. Je secouai la tête, même pas pour protester, simplement pour lui montrer que j’étais réellement navrée – ce dont il n’avait plus rien à faire, probablement, car déjà il s’éloignait vers son véhicule pour l’inspecter à nouveau. Le constat, Solveig, le constat. Concentre-toi, bon Dieu. Je m’approchai lentement, un peu déboussolée car je ne savais plus comment rattraper la situation. J’étais en tort. Je lui avais grillé sa priorité, éraflé sa voiture, je m’étais pitoyablement excusée et à présent je faisais comme si j’étais déjà ailleurs, soupirant lentement en voyant l’enseigne de l’animalerie recherchée. D’habitude, je serais sûrement montée sur mes grands chevaux, histoire de lui dire qu’il n’avait pas à s’énerver, qu’il pouvait baisser d’un ton et que l’on se quitterait vite, chacun retournant chez soi sans un mot gentil pour l’autre – parce que nous étions tous deux les connards choisis de la fin de journée. Mais là, non. Là, j’avais l’impression que sa colère ne méritait pas que je m’acharne. J’avais simplement envie qu’il se calme et qu’il ne m’en veuille plus. Pardonnez-la, elle est folle, quelque chose du genre.

« Sérieusement, vous l’avez eu dans une pochette surprise votre permis ? » Il parlait assez fort pour que je l’entende très clairement malgré le bruit dans la rue. T’excuse pas une nouvelle fois, ça ne sert à rien. Et ne cède pas non plus à l’envie de lui rétorquer une remarque cinglante, ça n’allait certainement pas être le meilleur moyen d’améliorer la situation. Je finis par le rejoindre, me postant devant sa voiture et détendant mes traits nerveux. Je lui souris timidement, légèrement amusée par sa remarque. « Je me pose cette question parfois, en effet. » Mon permis, je l’avais eu avec tout le stress du monde. Mon père avait exigé que je l’aie du premier coup, histoire de ne pas payer des mille et des cents pour sa fille ingrate, alors j’avais crispé mes mains sur le volant pendant tout l’examen et je l’avais eu par miracle : le temps avait été propice à la conduite et il n’y avait eu personne sur la route. Voilà l’histoire. Je baissai les yeux sur la trace que ma voiture avait laissée en cognant la sienne et je me pinçai les lèvres, gênée à nouveau. Je reportai mon attention sur lui. Détendre l’atmosphère, c’était le but. J’avais déjà rencontré assez de connards dans ma vie pour vouloir en accepter un de plus et le graver inutilement dans ma mémoire. Quoi, j’allais rentrer chez moi et raconter à Hazel comment j’étais rentrée dans la voiture d’un type qui s’avérait être désagréable et parfaitement saoulant ? Non merci. J’étais mal partie, mais rien n’était perdu pour autant. « Faisons le constat. » m’enquis-je dans un mince sourire. J’ignorais comment il allait réagir à ma soudaine douceur. Hazel déteignait sur moi, c’était certain. Je l’imaginais deux secondes dans cette situation et retins un léger rire : elle aurait été si perdue. Elle aurait cru qu’elle ne savait plus conduire à force d’avoir passé tant de temps à l’étranger. Sur cette pensée, je commençai à fouiller dans mon sac à la recherche d’un stylo  et je retournai à ma voiture pour fournir les papiers nécessaires – c’était à moi de les procurer ? Comme quoi, le code de la route, je l’avais oublié en entier,  mais je me devais d’être courtoise. J’ouvris la portière et me saisis des documents, puis retournai le voir, affichant sur mes lèvres ce même sourire un peu timide, se voulant amical alors que même ça, c’était risqué. Je posai le tout sur le capot, levant ensuite les yeux vers lui. Et là, je fus prise d’une idée étrange. « Vous … » Hésitation extrême, sauf qu’il fallait que je finisse ma phrase. Il en aurait sûrement marre que je passe d’une pensée à l’autre sans même achever les précédentes. « Vous voulez pas prendre un café après ? » Je regrettai mes mots à l’instant même où je les prononçais, mais étrangement, je voulais lui montrer ma bonne volonté. « On passe tous les deux une sale journée, j’crois. Faudrait arranger ça. » Parce que oui, j’étais peut-être folle et bizarre, mais au fond j’étais sympa. C’était juste qu’il m’avait rencontrée au mauvais moment, voilà tout. Enfin, c’était ce que je tentais de croire, quoi.
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() message posté Jeu 28 Mai 2015 - 19:40 par Invité
En y réfléchissant bien, Walt commence à se demander si la jeune femme n'a pas un traumatisme crânien dû au choc entre leurs voitures. Après tout c'était possible, puis ce serait beaucoup plus rassurant de se dire que l'attitude perchée de la jeune femme avait une cause. Sinon le jeune homme risquait bien d'avoir peur de prendre la voiture à l'avenir. « Je me pose cette question parfois, en effet. ». Inutile de dire qu'il est un peu surpris par sa réaction si détendue, il s'était attendu à ce qu'elle s'énerve ou qu'elle lui explique en détails qu'effectivement elle avait bien trouvé son permis en cadeau dans une boite de céréales, en prenant bien le temps de spécifier quel type de céréales. Walt n'a pas envie de s'énerver davantage, mais c'est plus fort que lui, un besoin viscéral quand on s'en prend à sa précieuse voiture. Il est soulagé de constater qu'elle semble peu à peu revenir sur terre, même si elle ne serait jamais quelqu'un qu'on peut considérer comme terre à terre. « Faisons le constat. ». Il se demande ce qui peut bien la faire sourire dans ces paroles, faire un constat n'as vraiment rien de réjouissant. « D'accord ! ». Première fois depuis le début de leur échange qu'il ne trouve aucun prétexte pour râler ou s'en prendre à elle. Il est soulagé en la voyant s'activer pour trouver les papiers nécessaires, il file rapidement à sa voiture récupérer les papiers de l'assurance et de sa caisse qui sont logiquement rangés dans la boite à gants. Quand il revient, elle n'a toujours pas finie ses recherches, il se contente de taper du pied sur le bitume. Après tout, il n'était responsable de rien dans cette histoire, il était donc hors de question qu'il fasse un quelconque effort pour facilité les choses. Elle finit par tout poser sur le capot et Walt s'approche pour remplir les papiers nécessaires, lorsque soudain elle braque son regard sur lui. « Vous ... ». Petit moment de panique, il s'imagine déjà qu'elle ne sait pas remplir un constat et qu'il va devoir tout faire tout seul. Le temps d'hésitation qu'elle marque n'est franchement pas rassurant et il est sur le point de lui dire de s'activer quand elle se décide finalement à poursuivre. Lui qui était d'ordinaire si patient avait un peu de mal à se contenir face à la jeune femme. « Vous voulez pas prendre un café après ? ». La surprise doit se voir sur son visage, tellement il s'était imaginé tout un tas de scénarios, mais pas cette possibilité. Il est tellement prit de court, qu'il ne se pose même pas la question de savoir s'il a envie de boire une boisson chaude. « On passe tous les deux une sale journée, j'crois. Faudrait arranger ça. ». Avec les explications, tout semble tout de suite plus logique. Cependant, le cerveau de Walt fonctionne un peu bizarrement aussi par moment. Chez lui, pour améliorer sa journée, ce n'est pas d'un café dont il a besoin, loin de là. Quelques minutes auparavant lorsqu'il était en train de lui crier dessus, l'idée de la draguer lui aurait paru saugrenue, mais plus maintenant qu'elle l'avait sans faire exprès lancer sur le sujet. « Pour améliorer ma journée, faudrait plutôt m'inviter dans votre lit ! ». Son grand sourire carnassier de dragueur fait son apparition, toutes les situations étaient bonnes pour tenter ses chances avec une jolie femme, parce qu'il devait bien reconnaître que malgré qu'elle soit un peu à l'ouest, elle avait un certain charme. « Quoi que je risquerai de vous casser en deux vu comment vous êtes taillés. ». Son regard suit les courbes de la jeune femme de haut en bas sans aucune gêne. Ce n'est pas un crime d'admirer les jolies choses de toute façon. D'un geste de la main, Walt regroupe tous les papiers sur le capot et s'en saisit. Remplir la paperasse sur une chaise n'était pas une mauvaise idée, surtout quand son genou lui faisait un peu mal. Puis, quel anglais digne de ce nom pouvait refuser une tasse de thé ? « Allons-y pour ce thé, à défaut de mieux ! ». Il ne se prive pas pour lui adresser un clin d'oeil plein de sous-entendus. Une fois la colère mise de côté, sa vraie nature de dragueur reprend toujours le dessus, devenant omniprésente en présence de jolies femmes. Finalement, cet accident de voitures allait peut-être se transformer en une opportunité alléchante. Que les femmes puissent avoir le sentiment que ses paroles sont déplacées ne lui vient jamais à l'esprit, il considère que les femmes devraient s'estimer heureuse qu'un homme tel que lui s'intéresse à elles. Il était beau, charmant, drôle en somme parfait. Toutes les femmes devraient avoir envie de coucher avec lui et Solveig ne devrait pas faire exception.
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() message posté Ven 19 Juin 2015 - 13:53 par Invité
« Pour améliorer ma journée, faudrait plutôt m’inviter dans votre lit ! » Il me sourit soudainement et je haussai les sourcils, à la fois surprise et amusée par sa remarque. Cette situation devenait de plus en plus absurde. J’étais la cause de cette absurdité, certes, mais il jouait le jeu lui aussi, comme libéré d’un poids que notre accident avait provoqué. Comme si c’était du passé et que brusquement il retrouvait son humeur habituelle. Sa remarque était crue, efficace et dénuée d’ironie. Il le pensait. Et si généralement, les hommes qui osaient dire ça aux femmes m’exaspéraient, je notai malgré sa sincérité tout l’humour que l’on pouvait déceler dans ses mots. Je ris, toujours un peu surprise. « Quoi que je risquerais de vous casser en deux vu comment vous êtes taillée. » Nouveau haussement de sourcils de ma part et j’ouvris la bouche, hébétée mais souriant toujours. Je secouai finalement la tête. Il me regarda de haut en bas et profita de la vue tandis que mes yeux papillonnaient, cherchant une réponse adéquate à ses remarques aguicheuses. Je ris de nouveau avant de parler : « Ca marche avec toutes les femmes, ce genre de choses ? » Etrangement, cela ne m’étonnait pas que ce soit le cas. Il l’affirmait, il le montrait, il en plaisantait presque, devenant une sorte de parodie de lui-même qui le rendait d’autant plus charmant. J’ignorais s’il me plaisait, si j’avais vraiment envie d’entendre ce qu’il disait ou que ça se réalise, mais je savais que j’allais passer un très bon moment. Inattendu, hasardeux et improvisé, mais probablement très bon quand même. « Non mais je vous remercie de me prévenir, tout de même. » ajoutai-je avec malice. C’est moi qui décide, en vrai, mais t’es marrant. Je haussai les épaules avec désinvolture. Il le comprendrait bien assez tôt de toute façon.

Il rassembla la paperasse et se redressa. « Allons-y pour ce thé, à défaut de mieux ! » Il m’adressa un clin d’œil à la foi complice et charmeur. Je lui souris, toujours amusée, mais un peu défiante également. Je me souvins que je ne connaissais pas son prénom. Je n’avais pas eu le temps de le lire lorsqu’il avait commencé à remplir le constat. « Je m’appelle Solveig, et vous ? » Un nom suédois pour une fille un peu perchée. J’ignorai ce que j’allais pouvoir lui dire et mon regard se posa sur l’animalerie, source du conflit d’origine. Je me dis un instant que la soirée débutait et qu’il fallait que j’y aille mais je voulais rester avec cet homme. Je voulais rattraper le coup, montrer que je n’étais pas folle, que j’étais une fille sympa avec laquelle on pouvait boire un thé sans aucune pression, même lorsqu’elle venait d’enfoncer sa voiture dans la vôtre. T’es une fille normale, Solvie, dis-toi ça, me soufflait cette voix dans ma tête, et je souris. Nous arrivâmes au pub le plus proche et nous nous installâmes à l’une des tables, à l’intérieur. Du thé, du thé, il a dit du thé. L’heure du thé était déjà passée depuis quelques temps déjà, mais nous étions anglais, nous réglions nos comptes dans les traditions les plus clichées. Je commandai donc un thé à la rose et me concentrai sur mon interlocuteur qui avait repris la rédaction du constat. Je m’accoudai à la table. « Bon alors, vous faites quoi dans la vie, à part draguer les femmes ? » Je tentai une approche avec humour. Il devait forcément faire autre chose, avoir un boulot. Solveig Dragansson, journaliste, un peu paumée tout le temps. Je n’avais même pas de boulot en ce moment. J’avais des pistes, mais rien de concret. J’hésitais toujours quant à écrire un livre, mais ça ne payait pas forcément le loyer. Je regardai un instant par la fenêtre. L’animalerie, encore ! Je rebattis mon regard sur lui et me pinçai les lèvres. « Vous allez trouver ça idiot et agaçant … » Je pris une légère inspiration. « … mais faudra que j’aille acheter un chat tout à l’heure, avant que l’animalerie ne ferme. » Ce qui signifiait qu’on n’allait pas pouvoir rester longtemps ensemble. Qu’ensuite on se séparerait et qu’on ne se retrouverait peut-être jamais. Je fronçai les sourcils, un peu hésitante. « Enfin si vous voulez m’accompagner … peut-être que vous connaissez mieux les chats que moi. » finis-je par proposer, un sourire aux lèvres. Notre rencontre serait courte, sinon. Moi qui commençais à apprécier ses manières surprenantes et tellement masculines. Je jugeais sûrement un peu trop vite. Peut-être qu’il adorait les chats. Peut-être qu’il serait ravi de me suivre. Peut-être.
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() message posté Mar 21 Juil 2015 - 15:04 par Invité
Ses tentatives de drague sont loin d'avoir les résultats escomptés, elle semblait gênée d'être la cause de l'accident et Walt s'était presque attendu à ce qu'elle accepte de coucher avec lui simplement pour se faire pardonner. Sauf qu'il s'était trompé sur ce coup-là, apparemment elle ne faisait pas partie de la catégorie des filles faciles et elle s'était aisément moqué de sa phrase de drague qui lui était venu si naturellement. Tout n'était pas perdu pour autant, après tout elle n'avait pas changé d'avis concernant cette tasse de thé, malgré ses manières un peu directes et son manque de tact. « Je m'appelle Solveig, et vous ? ». Walt prend une seconde pour répéter le prénom dans sa tête, histoire de vérifier qu'il n'a pas déjà eu à faire à une Solveig par le passé. Non pas qu'il tienne une liste comme certains goujats. Elle possédait un prénom assez original pour qu'elle soit la première qu'il rencontre et cela renforce son envie de l'inscrire à son tableau de chasse. « Walt. ». Il s'attendait presque à l'éternel réaction où on lui sortait "comme Walt Disney ?", ce qui avait tendance à l'agacer au plus haut point. Parfois, on lui parlait d'un personnage de séries sur un trafiquant de drogues qu'il n'avait jamais eu l'occasion de regarder. Dans les deux cas, il préférait quand les gens ne disaient rien. C'était Walt, tout simplement parce qu'il détestait Walter, le prénom que lui avait choisi ses parents. Sans ménagement, ils se dirigèrent vers le pub le plus proche et il fit même l'effort de lui tenir la porte, si elle n'avait pas compris qu'elle était dans son viseur jusque là. Une fois installée, il reste sur ses habitudes en commandant un Earl grey et se retient de commenter le choix de Solveig, du thé à la rose typiquement féminin. « Bon alors, vous faites quoi dans la vie, à part draguer les femmes ? ». Il relève rapidement la tête de son constat en entendant ça et ne peut s'empêcher de doucement rigoler. Elle l'avait officiellement classé dans la catégorie des dragueurs compulsifs, mais ce n'était pas bien grave, il n'avait aucune intention de faire copain-copain avec elle de toute manière. « Je suis coach de foot pour des enfants. ». Il s'apprêtait à l'interroger sur son emploi à elle, parce que les femmes aiment parler d'elle, même si Walt est rarement attentif à ce qu'elles racontent, sauf qu'elle le devance en reprenant la parole. « Vous allez trouver ça idiot et agaçant … mais faudra que j'aille acheter un chat tout à l'heure, avant que l'animalerie ne ferme. ». Walt a un peu de mal à saisir pourquoi elle lui dit ça comme ça, mais sourit intérieurement en se rappelant qu'il devait de toute manière racheter une laisse pour son dalmatien fou. « Enfin si vous voulez m'accompagner … peut-être que vous connaissez mieux les chats que moi. ». Elle ne pouvait déjà plus se passer de lui, c'était presque trop simple. Sa façon hésitante de lui poser la question le retient de la faire tourner en bourrique et de la faire gamberger plus longtemps. Après tout, il avait un chat à la maison et il en connaissait un rayon sur le sujet. « Je devais acheter une nouvelle laisse à mon chien de toute façon, puis je connais deux-trois trucs sur les chats. ». Le stylo retombe sur la table tandis qu'il met la main dans la poche pour sortir son smartphone, en quelques glissements de doigt, une photo de son chat apparaît sur l'écran et il tend l'appareil à Solveig pour qu'elle puisse regarder. Contrairement à ce que tout le monde pensait, il n'avait pas uniquement des photos de femmes à poils sur son téléphone. « C'est mon chat, Beckham, il a un sacré coup de griffe, mais il est sympathique. ». Certes tout son entourage avait tendance à trouver le chat étrange et limite flippant, simplement parce que tout le monde n'avait pas compris que son chat était un peu comme lui. Indépendant et ne raffolant pas des câlins étouffants. « Si vous voulez je vous laisserai mon numéro, si jamais vous prenez une femelle et que vous voulez qu'elle fasse des petits... Il est plutôt performant à ce niveau-là, il est sacrément bien monté le Beck. ». Il n'est pas vraiment sérieux, mais il aime toujours voir la réaction qu'il obtient quand il part dans ses délires avec son chat. Elle ne le connaissait pas et elle pourrait très bien croire que son passe-temps est de comparer les organes génitaux de son chat avec ceux des autres. « Vous savez ce qu'on dit, tel maître tel chat ! ». Il n'avait pas pu se retenir dans remettre une couche, la situation l'amusait un peu trop et avait tendance à le déconcentrer de ce foutu constat.
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() message posté Lun 17 Aoû 2015 - 10:37 par Invité
« Walt. » Je souris, contente qu’il cède à la politesse. Ses manières étaient amusantes. Il semblait penser que j’allais céder à ses avances facilement mais il avait affiché un air presque surpris lorsque je m’étais vaguement moquée de lui. Je commençais à l’apprécier, malgré notre mauvais départ. Walt, très bien. Plutôt simple comme prénom, mais j’avais tendance à trouver le mien beaucoup trop original. De plus, c’était un nom choisi par mes parents. Je ne pouvais que me hérisser à l’idée de penser à eux. Il commanda un Earl Grey, choix tout aussi simple que son prénom. On pouvait en apprendre beaucoup sur quelqu’un rien qu’en observant ses habitudes. Il laissa échapper un rire en entendant ma question. Oui, je l’avais mis dans une catégorie bien à part, une que j’arrivais à gérer parfaitement. Je savais comment me comporter avec ce genre d’homme. J’en avais connu toute ma vie, ce n’était pas les pires. Pas forcément les mieux non plus mais pour passer une bonne après-midi, rien de plus simple que de rester avec eux – jusqu’à même leur faire croire que l’on était intéressée. Il releva finalement la tête pour me répondre : « Je suis coach de foot pour des enfants. » J’eus un sourire en pensant à Jacob, qui faisait du foot également. Je me demandai un instant s’il avait des enfants. Impossible de le savoir. Un père célibataire, ça ne courait pas les rues mais ça existait tout de même. Un père célibataire et dragueur compulsif, pourquoi pas. Cette question se poserait plus tard.

« Je devais acheter une nouvelle laisse à mon chien de toute façon, puis je connais deux-trois trucs sur les chats. » Bingo, j’étais tombée sur l’amoureux des animaux. Il sortit son portable immédiatement, fit glisser quelques photos avant de tomber sur celle qu’il voulait et me la montra. Il s’agissait d’un chat, possédant l’allure que tous les chats avaient : nonchalance, désinvolture, je m’en foutisme et prétention, mais il restait très mignon. J’avais toujours aimé les chats de mon côté, mais mes parents n’avaient jamais voulu en avoir un. Des responsabilités inutiles, avaient-ils prétendu, pour une gamine qui ne savait même pas s’occuper d’elle-même, et puis me faire plaisir de temps à autre avaient généralement été au-dessus de leurs moyens. Mais depuis que je vivais seule, pourquoi m’en priver ? Surtout qu’il n’était pas pour moi, il était pour Jacob, histoire de me moquer un peu d’Hazel et jouer le rôle de la tante adorable et généreuse envers son petit neveu – à la différence de sa mère, même si je savais que Hazel était la femme la plus gentille au monde, presque à ses risques et périls. « C’est mon chat, Beckham, il a un sacré coup de griffe, mais il est sympathique. » Il avait l’air sympathique – pour un chat. Mais c’était vrai que ces bestioles pouvaient être très agressives parfois. Je ne voulais cependant pas offrir un chiot à Jacob. Les chats étaient tout de même plus adaptés pour une vie en appartement. « Il a l’air tout mignon pourtant ! » m’exclamai-je à moitié ironique. Sur la photo, il plissait des yeux et semblait dire à son maître va te faire foutre, j’essaye de dormir, tu prends une photo au pire moment possible. Ils avaient vraiment le caractère précieux et pédant, ceux-là. « Si vous voulez je vous laisserai mon numéro, si jamais vous prenez une femelle et que vous voulez qu’elle fasse des petits… Il est plutôt performant à ce niveau-là, il est sacrément bien monté le Beck. » Je penchai la tête et souris d’un air navré en entendant ses paroles. Il tentait encore une fois, même si je voyais qu’il n’était pas vraiment sérieux, qu’il jouait sur sa réputation, son rôle de dragueur professionnel. Dans une autre situation, il aurait pu m’agacer, mais cette fois-ci, non, cette fois-ci je m’amusais beaucoup. Et ça me ferait une histoire à raconter à Hazel. Limite, si elle m’en voulait pour le chat, je pouvais lui dire qu’un sale type m’avait collée aux basques jusqu’à ce que j’en achète un. Comme si j’étais le genre de femme à se laisser faire par les pervers.

« Vous savez ce qu’on dit, tel maître tel chat ! » Je ris à sa remarque et ne pus cette fois m’empêcher de répondre : « Non mais c’est pas pour moi, c’est pour un petit garçon, ça va être dur de draguer maintenant. » Mon ton était presque désolé, mais surtout terriblement rieur sur les derniers mots. « D’ailleurs il fait du foot, peut-être que vous connaissez un Jacob. » Je haussai les épaules. J’étais peut-être tombée sur un entraîneur qui le connaissait. Je ne savais pas comment ça marchait, d’ailleurs j’ignorais parfaitement où Jacob allait pour assister à ses entraînements. J’étais vraiment une tante ingrate. Je bus quelques gorgées du thé qui nous avait été servi, il était chaud mais c’était agréable. Je détestais les boissons tièdes. « Bon, dépêchez-vous de finir votre tasse et on y va, j’ai presque hâte de voir à quel point vous vous y connaissez. » J’entrai dans son jeu de séduction avec facilité. Cela ne me dérangeait pas, j’avais remarqué qu’il était sympa et inoffensif. De toute façon, j’étais boxeuse et je savais frapper là où ça faisait terriblement mal, en cas de besoin.
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() message posté Ven 21 Aoû 2015 - 21:20 par Invité
Walt se sent limite insulter quand elle considère son chat comme mignon, sans doute parce qu'il considérait son chat comme un prolongement de lui-même et qu'il ne supportait pas qu'on le décrive par des termes pareils. Avec un peu de chance, sa tirade sur les performances de son chat chasseront toute envie de l'appeler mignon à l'avenir. Puis, objectivement ce chat n'avait rien de mignon, peut-être en apparence, mais là encore Walt n'était pas convaincu. « Non mais c'est pas pour moi, c'est pour un petit garçon, ça va être dur de draguer maintenant. ». Son sourire lui en tombe à la seconde où elle mentionne un enfant, on pouvait rigoler de beaucoup de choses, mais il ne se ferait jamais passer pour un pédophile. C'était le genre de sujets sur lesquels il ne rigole pas, il aimait bien trop les enfants pour pouvoir imaginer qu'on puisse leur faire du mal. « D'ailleurs il fait du foot, peut-être que vous connaissez un Jacob. ». Il avait un paquet d'élèves, mais il avait bien un Jacob. Cependant, il devait y avoir des dizaines de Jacob qui faisaient du football à travers Londres et pour le moment il avait du mal à retrouver le nom de famille de celui qui faisait partie de son groupe. Il voyait les noms de famille uniquement quand il faisait la pelle et encore il n'y portait pas grande attention. « J'ai bien un Jacob, mais je sais pas si c'est le même. ». Il n'avait pas envie de trop s'avancer, puis il commence à se demander si le petit garçon qu'elle mentionne est son fils ou non, elle n'avait fait aucune allusion au lien qui l'unissait à l'enfant. En général, Walt évitait les mères de famille car il s'était retrouvé dans des situations compliquées par le passé et il n'avait pas envie de recommencer. Les gosses avaient beaucoup trop tendance à l'attendrir. « Bon, dépêchez-vous de finir votre tasse et on y va, j'ai presque hâte de voir à quel point vous vous y connaissez. ». Elle le mettait presque au défi avec son expression, il se demanderait presque si elle n'essayait pas d'accélérer les choses pour l'avoir dans son lit plus vite. Il a presque l'impression qu'elle n'a pas complètement oublié sa proposition antérieure. Il se saisit de sa tasse pour la finir d'une traite, sans même sourciller, il griffonne les quelques dernières informations qu'il devait ajouter au constat. Par réflexe il jette un regard vers sa tasse de thé pour voir si elle a fini la sienne et soudain il a une réalisation. « Jacob Rose ? C'est lui que j'ai dans mon groupe, on parle du même ? Sept ou huit ans, plein d'énergie ? Une bonne bouille ? ». Maintenant qu'il y pensait, il avait un petit faible pour ce gosse, même s'il n'était pas censé avoir de préférence. Sauf que c'était plus fort que lui, le gamin lui rappelait un peu lui-même au même âge. Complètement obnubilé par le football et à poser sans cesse des questions pour en apprendre davantage, Jacob était toujours le dernier à rejoindre les vestiaires après un match ou un entraînement, il donnait l'impression de vouloir continuer à jouer toute la journée. Walt sort quelques livres de sa poche de quoi largement couvrir leurs tasses de thé et un pourboire pour le service, l'argent était le cadet de ses soucis de toute façon. « Moi je suis prêt à y aller. ». Il prend bien soin d'embarquer le constat avant de se mettre debout, malgré la charmante présence à ses côtés, il n'en oubliait pas pour autant sa précieuse voiture. L'animalerie est littéralement juste à côté de là où ils ont pris leurs boissons et le trajet est plus que rapide. Lorsqu'il pénètre dans l'animalerie, la chose qui le frappe en premier est l'odeur caractéristique aux animaux et il ne peut pas s'empêcher de se pincer le nez comme un enfant. « Vache ça pue le fauve. ». On a beau vivre avec plusieurs animaux à la maison, ce n'est pas pour autant qu'on supporte autant d'odeurs concentrées au même endroit. Des bruits d'animaux proviennent de tous les côtés et il ne sait pas trop où donner de la tête, curieux de regarder tout ce qu'il propose. S'il continuait comme ça, il allait encore repartir avec un nouvel habitant pour son appartement. Chassant cette idée de son esprit, il suit Solveig qui semble avoir localisé l'emplacement des chats, il en profite au passage pour mater un peu ses fesses sans aucune gêne. Une fois devant les différentes espèces de chats, il prend un air sûr de lui comme s'il était un véritable expert. « Je vous conseille le Mau Egyptien, il est super vif, le genre qui court partout, qu'adore jouer. Puis avantage non négligeable il est très affectueux, donc parfait pour les enfants. J'opterai pour cette race, mais après c'est toi qui vois. ». Avec sa façon de parler, il donnerait presque l'impression d'être un employé de l'animalerie. Il était vraiment capable de n'importe quoi pour impressionner une femme.
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() message posté Mer 9 Sep 2015 - 14:08 par Invité
Je me retins de hausser des sourcils moqueurs alors qu’il adoptait une mine sérieuse, presque déconfite tant il était surpris et agacé par ma réplique. En même temps, il fallait mettre les choses au clair et je n’avais pas l’habitude d’édulcorer particulièrement mes propos. On m’emmerdait trop, je stoppais net mon interlocuteur, voilà tout. Je ne me moquais pas vraiment de lui, et bien entendu je ne le prenais pas pour un pédophile, ça n’avait aucun sens. Mais il ne fallait pas qu’il s’imagine que ses tentatives marchaient. Je choisissais où l’on allait et s’il avait envie de faire demi-tour, rien ne l’en empêchait. Je voulais simplement passer une bonne journée. Me prouver, et lui prouver à lui aussi, qu’un misérable accident n’aurait pas raison de notre bonne humeur. Elle me manquait cruellement en ce moment. Je n’avais pas le temps de détester quelqu’un en plus. « J’ai bien un Jacob, mais je sais pas si c’est le même. » Je n’étais jamais allée aux entraînements de Jacob. Je me souvenais de l’avoir vu jouer parfois, car Hazel y allait et que l’on avait besoin de voir un match pour se détendre un peu, mais je ne m’étais jamais attardée sur la gueule de l’entraîneur. Tout était possible après tout. Ce n’était pas la première fois que je remarquais à quel point le monde était petit. Je me souvins un instant de la première coupe que son équipe avait levée vers le ciel en signe de victoire, puis également toutes ces aventures qu’il m’avait raconté lorsqu’il était en Afrique, jouant avec les enfants locaux. Je l’imaginais déjà entrer dans l’équipe nationale et j’eus un sourire à cette idée. La voix de Walt attira de nouveau mon regard vers lui alors que celui-ci s’était perdu alors que je songeais à Jacob. « Jacob Rose ? C’est lui que j’ai dans mon groupe, on parle du même ? Sept ou huit ans, plein d’énergie ? Une bonne bouille ? » Je haussai les sourcils, à la fois surprise et amusée par la coïncidence. Je souris et hochant la tête : « Oui c’est lui. Dingue à quel point le monde est petit. Mais je l’adore, ce gosse. » répondis-je finalement. « Vous connaissez sa mère alors, Hazel. On est colocataires, je vis avec la famille Rose. » J’expliquai la situation sans me soucier de ce qu’il en penserait. Je lui accordais ma confiance. Il avait un charme fou, c’était vrai. Mais rien que sa réaction lorsque je l’avais coupé net en parlant de Jacob me montrait que c’était un type bien. Un type qui avait un millier de défauts mais un million de qualités en contrepartie.

« Moi je suis prêt à y aller. » Je hochai la tête et me levai alors, le gratifiant d’un sourire et d’un merci alors qu’il jouait le galant homme, payant pour ma tasse de thé, puis il attrapa le constat – n’oublions pas ses priorités premières – et nous sortîmes du pub pour prendre la direction de l’animalerie. A l’intérieur, l’odeur nauséabonde s’émanant des cages nous prit à la gorge et je le vis se pince le nez. « Vache ça pue le fauve. » Je retins en effet ma respiration, à défaut de pouvoir m’y habituer directement, mais je lui lançai un regard narquois en observant sa réaction enfantine. « Me dites pas que si j’achète un chat ça va puer comme ça dans tout mon appart, hein. » ironisai-je alors avant de me diriger vers le rayon félin. Les animaleries, étrangement, c’était drôle, c’était amusant. Toutes ces petites bêtes prêtes à vivre une vie domestique, et on ne pouvait s’empêcher de s’arrêter toutes les deux secondes pour s’extasier sur un rongeur qui grignotait une graine ou bien le plumage d’un oiseau. Je portai d’ailleurs ma main à mes lèvres, me retenant de souffler quelque chose du genre ‘trop mignon’ alors que nous croisions des lapins. Puis un peu plus loin, les fameux chats. Je fis signe à Walt de me suivre, car lui aussi ne savait plus où donner de la tête et semblait fondre devant une petite bête quelconque, gardant tout de même sa fierté d’homme en tentant de rester sobre et professionnel. Il me suivit donc et je me penchai vers une cage pleine de chatons. « Je vous conseille le Mau Egyptien, il est super vif, le genre qui court partout, qu’adore jouer. Puis avantage non négligeable il est très affectueux, donc parfait pour les enfants. J’opterai pour cette race, mais après c’est toi qui vois. » Il avait adopté une voix experte et pleine d’assurance. Il réussit d’ailleurs à me convaincre, même si je n’avais aucune idée d’à quoi pouvait bien ressembler un Mau Egyptien. « Voyons ça alors. » m’enquis-je en me tournant et cherchant la bonne cage. Je finis par la trouver, pleine de chatons tigrés, le gris perle se mêlant au cendré, leurs petits corps les uns contre les autres en signe d’affection, léchant l’oreille du voisin et lui donnant des petits coups de pattes joueurs. « Oh mon dieu ils sont trop mignons. » Je ne pus pas me retenir plus longtemps. Précautionneusement j’en pris un par la peau du cou et le tins délicatement dans mes bras, mes mains tant il était petit et fragile. « Faut lui trouver un prénom. Une idée de joueur de foot que Jacob admire ? Hommage à Beckham. » lançai-je avec malice. « Tu peux le tenir ? Faut que j’envoie une photo à Hazel. Si ça t’ennuie pas bien sûr. » Ca ne pouvait que la faire rire après tout, n’est-ce pas ?
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() message posté Mar 29 Sep 2015 - 15:12 par Invité
Elle semblait trouver sa réaction ridicule, mais l'odeur était particulièrement difficile à ignorer. Surtout qu'il était loin d'être une chochotte concernant les odeurs, il ramassait les crottes de son chien avec un sac plastique et il pénétrait souvent dans des vestiaires de foot puant la transpiration. S'il faisait une remarque, c'est que vraiment l'odeur lui piquait le nez. « Me dites pas que si j'achète un chat ça va puer comme ça dans tout mon appart, hein. ». Walt ne peut s'empêcher de rire, heureusement que son logement n'avait pas atteint un tel niveau, sinon il aurait été obligé de fuir en abandonnant tous ses animaux à l'intérieur. « On sait jamais, c'est comme les humains, y'en a des plus ou moins odorant. ». Il lui offre un sourire énigmatique rentrant un peu dans son jeu. Tout était bon pour le distraire, son chat avait déjà eu assez de mal à accepter qu'il ramène un chien à la maison, alors s'il se pointait avec une autre bestiole il risquait la crise diplomatique. Alors, autant rester focaliser sur son véritable objectif et ne pas se laisser amadouer par toutes ces espèces. Une fois devant le rayon des chats, Walt ne se prive pas pour étaler toutes ses connaissances en la matière, quitte à en faire des caisses. « Voyons ça alors. ». Ils se dirigent jusqu'à la bonne cage et Walt se maudit presque intérieurement de l'avoir suivi dans l'animalerie. Pour maintenir sa virilité ce n'était définitivement pas le bon endroit. Les enfants et les animaux constituaient ses faiblesses, il avait envers eux une affection toute particulière. Il devait se retenir de ne pas afficher un sourire jusqu'aux oreilles lorsqu'il observait tous les chats dans leurs cages. « Oh mon dieu ils sont trop mignons. ». Même s'ils réussissaient facilement à l'attendrir, cela ne l'empêche pas de lever les yeux au ciel en utilisant un adjectif aussi nian nian pour les décrire. C'était confirmé, la jeune femme vivait définitivement dans le monde des bisounours. « Faut lui trouver un prénom. Une idée de joueur de foot que Jacob admire ? Hommage à Beckham. ». Walt essaye de se creuser un peu la tête pour essayer de se rappeler quel club le petit Jacob pouvait bien soutenir, il y en avait tellement à Londres que c'était difficile de mettre tout le monde d'accord. S'il se rappelait bien, Jacob faisait partie de ses élèves qui boivent ses paroles comme du petit lait et lui voue presque un culte. Il devait probablement soutenir Arsenal, le club où Walt avait évolué au cours de sa carrière professionnelle, mais de là à connaître son joueur préféré, c'était tout autre chose. « Tu peux le tenir ? Faut que j'envoie une photo à Hazel. Si ça t'ennuie pas bien sûr. ». Il hoche la tête se saisissant rapidement du chat, qui semble tout petit entre ses mains, il ne peut s'empêcher de le caresser autour de la tête ce que la petite bête semble apprécier. « Fowler ça lui irait bien comme nom, Jacob l'adore. ». Avec un peu de chance Solveig n'avait pas fait attention à son nom de famille, après tout c'est lui qui avait rempli le constat et il ne s'était présenté auprès d'elle qu'avec son prénom. Walt tient l'animal contre son torse attendant que la jeune femme se décide à prendre une photo, quand il sent soudain du liquide pénétrer dans sa chemise. Il lui faut quelques secondes pour réaliser ce qui est en train de se passer, que le chat qu'il tient dans les mains lui a tout simplement pissé dessus. Il tolérait la merde et la pisse de ses animaux et encore pas quand il devait en recevoir directement sur lui, mais celles des autres, c'était une tout autre histoire. « Ce con m'a pissé dessus ! Putain d'enfoiré ! Vas-y tiens reprends le ! ». Sans même se soucier de savoir si Solveig était préparée à le réceptionner, il lui redonne le chat, le lançant à moitié, au pire il s'accrocherait avec ses griffes aux vêtements de la jeune femme pour se rattraper. « Je retire ce que j'ai dis, je veux pas que le diable sur pattes porte mon nom, vaux mieux laisser le petit choisir lui-même. ». Ce qui le préoccupe vraiment pour l'instant ce sont les petites tâches sur sa chemise, encore heureux qu'il ne portait pas un de ses maillots de foot favoris aujourd'hui sinon il aurait crisé encore davantage. Le connaissant, la chemise risquait de faire un aller simple dans sa poubelle dès qu'il aurait atteint son appartement. Un peu anxieusement, il fouille dans toutes ses poches à la recherche d'un paquet de mouchoirs, histoire d'éponger un peu ou tout du moins pour se donner l'impression d'être moins souillé. Malheureusement, rien dans ses poches pour lui venir en aide et il sort enfin de sa fixette sur sa chemise pour s'adresser à Solveig. « T'aurais pas des mouchoirs par hasard ? J'aimerai pas que mon chat se sente obliger de faire pareil quand je rentrerai chez moi... ». Il ne manquait plus que ça pour couronner sa journée pourrie, que son chat se décide à marquer son territoire en lui pissant dessus lui-aussi.
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