"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici when you question my pajamas, you make me question our entire friendship. (danny) 2979874845 when you question my pajamas, you make me question our entire friendship. (danny) 1973890357
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() message posté Dim 12 Juil 2015 - 17:19 par Invité
La nuit a été courte pour Walt, non pas qu'il ait été tenu éveiller par une femme pour une fois, mais simplement parce qu'il avait beaucoup de choses en tête. Son rendez-vous avec le banquier avait été plutôt fructueux et il avait eu le feu vert pour se lancer dans cette nouvelle aventure. La dernière chose qui lui manquait, c'était d'en parler avec Danny, parce qu'il ne se voyait pas se lancer là-dedans tout seul, reprendre un bar ce n'est pas rien quand même. Puis, il n'avait pas envie d'abandonner son job de coach, celui-ci ne lui prenait que quelques heures dans la semaine et une journée dans le week-end. Avec un peu d'aide, il pouvait très bien concilier les deux. Depuis que le propriétaire de leur bar fétiche leur avait annoncé qu'il vendait, Walt ne pouvait pas s'ôter l'idée de la tête que c'était l'occasion parfaite pour eux. Ils en avaient toujours rigolé et s'était l'occasion idéale pour se lancer. S'il daigne sortir de sa couette, c'est uniquement parce qu'il entend des bruits dans son appartement, rien de bien étonnant quand on vit avec un chien qui a tendance à tout renverser sur son passage. Jusqu'à ce que Walt se rende compte que son chien était paisiblement en train de dormir sur le bout de son lit. Un peu étonné, il tourne la tête pour vérifier que son chat est bien perché sur son spot sur la commode en train de dormir. Impossible que sa tortue soit en train de faire un bordel pareil dans le reste de son appart. Inquiet, il s'assoit sur son lit, s'imaginant déjà qu'un cambrioleur s'est introduit dans son appartement. Par habitude, il vérifie son téléphone portable au cas où il est oublié quelque chose, mais rien ne semble l'éclairer sur son appareil non plus. Il n'était pas franchement froussard, mais lorsqu'il s'imagine des cambrioleurs probablement armé dans son salon, il doute que sortir un caleçon avec un air menaçant suffise à les faire fuir. Alors, il réveille son chien en le poussant un peu, celui-ci s'agite et commence à vouloir le lécher, beaucoup trop affectueux dès le réveil ce chien. Pourquoi est-ce qu'il avait choisi un labrador au lieu d'un chien de garde super menaçant déjà ? Il lui suffit de regarder son bras et la cicatrice qu'il arbore désormais pour se rappeler pourquoi, mais néanmoins dans cette situation il aurait aimé avoir un chien un peu plus agressif. Il tente d'attirer sa bête jusqu'à la porte de la chambre, il entrouvre légèrement sa porte de sorte à ce que son chien puisse sortir et aller faire peur aux possibles intrus. Sauf que son chien, con comme il est, n'a aucune envie de laisser son maître et de partir à l'aventure dans le reste de l'appartement. Walt passe en revue tout ce qui se trouve dans sa chambre du regard et il doit en arriver à la conclusion que l'arme la plus dangereuse à sa portée est un balai qui lui avait servi à décrocher une toile d'araignée la veille. Prenant son courage à deux mains, Walt se saisit du balais et sort de sa chambre, marchant tout doucement le long du couloir, essayant de déterminer un peu mieux l'origine des bruits qu'il entend. Tel un espion super silencieux, il progresse dans le couloir, en passant devant la cuisine, il ne voit personne, alors il continue sa progression jusqu'à la limite du salon où le bruit semble le plus important. Caché derrière le dernier mur qui le sépare du salon, il serre le balais contre son torse et ose passer sa tête pour voir ce qui s'y trame. Grande surprise quand il découvre la silhouette de Danny dans son salon en train de faire un boucan pas possible, il soupire en découvrant son ami et il sort de sa cachette, oubliant un peu qu'il a toujours un balai à la main. « Putain tu pourrais prévenir quand tu débarques ! ». Walt fait mine d'être en colère, bien qu'il ait l'habitude que la jeune femme débarque chez lui à l'improviste pour des durées plus ou moins longues. Sauf qu'ils s'étaient vus il n'y a pas si longtemps que cela et qu'elle lui avait dit qu'elle dormait ailleurs. « T'as enfin réalisé que j'étais le meilleur coloc et que mon appart était le plus stylé ? ». Après tout, il faisait le ménage et la cuisine régulièrement et on ne pouvait pas dire la même chose de tout le monde. Puis il avait une chambre d'amie, même si dans son esprit c'était plus la chambre de Danny que celle de qui que ce soit d'autre.
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() message posté Ven 17 Juil 2015 - 0:59 par Invité
Elle ne se souvient plus vraiment ce qui l'a poussé, en sortant de cette soirée, à venir jusqu'à l'appartement de Walt. Elle a laissé ses pieds la conduire, regrettant une nouvelle fois d'avoir enfilé ses bottes jaune canari qui lui font toujours mal. Mais il s'agissait de sa seule paire de chaussures jaunes qui se mariait à la perfection avec sa robe fushia. En comparant sa tenue avec celles des autres invités, elle avait un peu regretté son choix. La soirée se voulait décontractée, tranquille, alors que Danielle avait volontairement fait le choix de s'habiller de manière cool et classe, peut-être un peu trop d'ailleurs. Personne ne jugea sa robe mais elle sentit à plusieurs reprises des regards insistants dans son dos. Elle aurait aimé quitter l'appartement plus tôt mais elle le fit seulement une heure après être arrivée dans ce squat étrange. Elle n'y avait pas sa place. L'appartement de sa mère était le plus proche du lieu de la fête, mais c'est définitivement chez Walt que Danny se sent chez elle. Dans tout l'univers, dans tous les pays qu'elle a pu visiter, dans tout Londres, le seul endroit qu'elle réussit à considérer comme son foyer se trouve dans ce vieux quartier de Shoreditch, entre une ancienne imprimerie et un autre immeuble. Elle ne saurait dire si c'est les pierres anciennes du bâtiment, son charme un peu vieillot ou simplement la présence de Walt qui réussit à la faire se sentir si bien ici. Quand elle n'a plus la force d'affronter le regard vide de sa mère et son indifférence, c'est ici qu'elle vient se réfugier. A vrai dire, elle vient se réfugier chez l'ancien footballeur pour toutes les raisons du monde. Elle a naturellement gardé un double des clefs depuis le jour où ils ont cohabité ensemble. Il aurait dû lui réclamer le double, mais il ne l'a jamais fait. En arrivant à son étage, elle hésite à toquer, jouant avec les gri-gri accrochés aux clefs.. Après une éternité elle prend la décision d'utiliser son double mais de ne pas allumer les lumières. Elle se sent comme une espionne envoyée en mission. Sauf qu'elle n'a pas de super gadgets, ni de lampe et qu'elle fonce lamentablement contre un meuble. Sa hanche cogne si fort sur le coin de la commode qu'elle pousse un petit cri de douleur. Elle lâche toute une série de jurons pour insulter le mobilier, laissant ses clefs, son portable et son sac tomber sur le sol dans un bruit sourd. Elle allume une lumière et sursaute en entendant la voix de Walt. C'est tellement soudain qu'elle se demande réellement d'où il sort, il n'a fait aucun bruit. Peut-être qu'il est caché dans le noir depuis plus longtemps. « Putain tu pourrais prévenir quand tu débarques ! » Monsieur rage et le fait savoir. « Abruti, tu m'as fait peur. » Son cœur s'emballe sous l'effet de la surprise. Elle lui jette un regard qui se veut mauvais alors qu'elle est la seule responsable de tout ce bordel. Walt essaie aussi d'être furieux, seulement ils ne trompent personnes, ils sont aussi mauvais l'un que l'autre pour se tenir tête. La vérité, c'est qu'elle est vraiment heureuse d'être ici et même un peu désolée de l'avoir réveillé. Alors elle sourit, de ce sourire entrainant qui n'attend qu'une chose, que Walt fasse de même. « T'as enfin réalisé que j'étais le meilleur coloc et que mon appart était le plus stylé ? » Elle hausse les épaules. « Pas difficile d'être le meilleur, t'es en compétition avec ma mère je te rappelle. » Vivre avec Walt et son égo surdimensionné lui manquerait presque finalement. Et elle sourit, amusée, tout en se baissant pour ramasser ses affaires. « Tiens, c'est mon spray au poivre. C'est pour te défendre si tu te fais agresser. Pas envie qu'il t'arrive un malheur. Je peux même t'apprendre des techniques d'auto-défense si tu veux. » Son spray anti agression était sorti de son sac en tombant sur le sol. Elle en a d'autres, elle peut bien lui en donner un. Comme il ne le prend pas – foutue fierté masculine – elle vient le lui mettre dans la main en échange de son balais. Il est un peu tard pour faire le ménage d'ailleurs. Son regard passe de Walt au balais, puis à nouveau à Walt et encore au balais. Elle ricane un peu avant de le poser contre le mur. Elle n'ira pas douter des capacités de son ami pour se défendre et se battre puisqu'elle l'a déjà vu, mais le voir se cacher derrière un balais déclenche son hilarité. Elle penche un peu la tête pour observer le couloir, histoire de voir s'il y a du mouvement dans la chambre réservée pour les invités. « Sinon, ma chambre est toujours libre ? »
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() message posté Mar 21 Juil 2015 - 21:09 par Invité
Il se sent un peu stupide quand même d'avoir réagi de façon aussi excessive en s'imaginant que des cambrioleurs étaient chez lui. Après tout, Danny était en ville et elle avait une paire de clefs de chez lui, ce n'était donc pas si étonnant qu'elle déboule. Il aurait dû y penser avant. Walt ne se rappelait plus trop bien comment elle avait commencé à venir squatter chez lui à l'improviste. Elle lui avait parfois été d'un grand secours pour se débarrasser de femmes un peu trop collantes, ses talents d'actrices avaient été d'une grande aide. S'il avait pu filmer la fois où Danny avait poursuivi une de ses conquêtes (qui avait un peu trop pris ses aises dans l'appartement) avec une poile à crêpes et des cris d'hystériques, il l'aurait probablement fait. Néanmoins, il est content de voir qu'il s'agit seulement de la jeune femme, puis sa présence ne lui est jamais insupportable comme d'autres personnes. « Pas difficile d'être le meilleur, t'es en compétition avec ma mère je te rappelle. ». Il s'appuie sur son balais et sourit un peu, sans pour autant rigoler. Il n'avait jamais vraiment compris pourquoi Danny s'acharnait à aller vivre avec sa mère, de ce qu'elle lui avait raconté cela ferait bien longtemps qu'il n'y aurait pas mis les pieds si c'était lui dans cette situation. « Tiens, c'est mon spray au poivre. C'est pour te défendre si tu te fais agresser. Pas envie qu'il t'arrive un malheur. Je peux même t'apprendre des techniques d'auto-défense si tu veux. ». Walt rigole en jaugeant le spray au poivre, hors de question qu'il touche un truc pareil. Un homme pouvait se défendre par ses propres moyens sans avoir besoin de spray au sel ou au poivre. Son ego interdisait qu'il s'abaisse à cela, il préférait encore tenter des gestes désespérés avec un balais plutôt que de prendre cette arme de femmes. Sauf que Danny est bien décidée à le forcer, elle a bien de la chance qu'il ne soit pas trop grognon au réveil. Elle remplace le balai par le spray et Walt soupire. « Une femme avec le balai, c'est tout de suite plus logique... ». Il détestait qu'on mette en doute sa capacité à se batte ou à faire quoi que ce soit d'ailleurs. Il avait été confronté à la violence très tôt, lorsqu'il avait assisté à des bagarres entre hooligans lors de matchs de foots. Il n'en était jamais arrivé au même stade que son père et ses amis un peu fous, mais il ne reculait jamais devant une bagarre. Juste qu'il préférait les combats aux poings. Il ne s'amuserait pas à jouer le cowboy contre quelqu'un avec une arme. « Sinon, ma chambre est toujours libre ? ». Il la regarde en haussant un sourcil, en faisant mine de ne pas être du tout impressionné par son comportement. Walt n'était pas une personne incapable de vivre seul et qui devait absolument vivre avec un colocataire, puis l'appartement lui appartenait de toute façon, donc il n'avait aucun problème de loyer. Danny savait tout ça évidemment. « Ah nonnnnnnn y'a plus de chambre, je l'ai transformé en dressing géant pour pouvoir donner à mes maillots le traitement qu'ils méritent. ». Ses maillots de foot étaient soigneusement rangé dans un de ses placards, prenant beaucoup de place, mais il y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Il tente de conserver sa poker face, pour voir si Danny est capable de croire un mensonge aussi gros. Walt Fowler ne s'abaisserait jamais à avoir un dressing, les dressings étaient pour les femmes et pas pour les hommes virils comme lui. « Puis ça a jamais été ta chambre de toute façon. ». Parfois, il avait retrouvé des papiers scotchés sur la porte de la chambre avec écrit "danny's room" et il s'était empressé de l'enlever, par principe. Ce qui n'avait pas empêché Danny de recommencer à scotcher son papier le lendemain et de continuer à l'appeler sa chambre. Walt était presque étonné qu'elle n'ait jamais pris la peine de peindre son prénom sur la porte, histoire d'aller jusqu'au bout de son idée. Walt s'apprête à lui refiler son spray ridicule, quand son dalmatien décide de faire son apparition. Lui qui refusait de sortir de sa chambre un peu plus tôt était maintenant tout content de les rejoindre dans le salon pour accueillir Danny comme il se doit. Le dalmatien fonce d'abord vers Walt pour probablement venir le lécher, mais il l'esquive d'un mouvement expert. Le chien se tourne alors vers Danny sur laquelle il commence à grimper, c'était une idée géniale d'avoir pris un chien de la hauteur d'un humain une fois sur ses pattes. « Ta bombe contre les mouches, elle marche aussi contre les chiens ? ». S'il pouvait trouver un moyen de se débarrasser de son chien trop collant par moment, il était preneur. Instinctivement il braque le spray dans la direction de Danny et du chien.
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() message posté Ven 7 Aoû 2015 - 22:30 par Invité
Quand elle ne veut pas dormir chez sa mère, Danielle vient toujours se réfugier chez Walt. Çà n'a pas changé malgré tous ces mois à voyager aux quatre coins du globe. Son endroit, sa vraie maison, c'est cette petite pièce au fond du couloir. Elle a même le droit d'avoir une porte et Danielle, ça lui plait, parce que c'est sa porte. A elle. « Ah nonnnnnnn y'a plus de chambre, je l'ai transformé en dressing géant pour pouvoir donner à mes maillots le traitement qu'ils méritent. » Elle sourit, de ce sourire mi-amusé, mi-crispé qu'elle sait lui offrir à chaque fois qu'elle ne croit pas ses mensonges. Non, vraiment, elle n'arrive pas à imaginer Walt investir dans un dressing, même pour y mettre ses précieux maillots. « Puis ça a jamais été ta chambre de toute façon. » Elle regarde à nouveau la porte, peinée par sa remarque. Même si elle sait qu'il n'est pas sérieux, cette fois-ci elle apprécie moins sa plaisanterie. Parce que le jour où il avait accepté son emménagement, elle avait eu l'impression que Walt lui faisait le plus beau cadeau du monde. Pas de frère, pas de sœur, pas d'inconnu. On pouvait tout lui prendre qu'elle s'en fichait, parce qu'on ne pourrait jamais lui enlever cet endroit. Ces quatre murs, ce sol, cette porte et cette fenêtre. Sa chambre. La sienne. Pas celle d'un autre. La sienne, à elle. Aujourd'hui, il peut jouer au con, Danny s'en fiche. Elle s'imagine déjà mettre tous les maillots en tas pour se confectionner un matelas de fortune. « Si. » qu'elle murmure faiblement, détachant avec difficulté son regard de la porte. Elle prendra un couteau pour graver son nom dans le bois s'il le faut. Demain, elle le fera. Demain, ça reviendra sa chambre, sa propriété. Elle voudrait se moquer de Walt avant son spray dans la main mais elle manque de se cogner dans la table qui se trouve à leur côté au moment où le chien de son ami surgit. Il sort presque de nul part et elle a un peu de mal à garder son équilibre lorsqu'il se jette soudainement sur elle. Elle aurait apprécié que Walt intervienne en sentant les griffes de l'animal tirer dangereusement sur son vêtement. Mais elle rigole avant de repousser avec difficulté le chien. « Ta bombe contre les mouches, elle marche aussi contre les chiens ? » Elle arque largement les sourcils avant de se placer entre le dalmatien et son ami. Elle manque encore de tomber, le dalmatien s'agitant comme un fou tout autour d'eux. « T'es dingue. Laisse-le tranquille. » Sa voix a monté en intensité, alors qu'elle s'affole un peu pour lui reprendre le spray qu'il tient entre ses mains. Par sécurité, elle éloigne l'objet de Walt avant qu'il ne décide de les rendre tous aveugles. A la place, elle reprend le balais qu'elle colle contre son torse pour qu'il se retrouve à nouveau avec. « Un balai, un dressing, un spray au poivre, bah voilà c'est ta part de féminité qui ressort enfin. » Elle passe à ses côtés sans se priver pour lui donner une tape sur les fesses. Il est le premier à avoir commencé avec les stéréotypes et les clichés. Alors elle s'attaque à ce qu'elle sait d'important pour lui. Sa fierté. « Je note que t'as vraiment des techniques pourries pour que je vienne dans ton lit. » Il n'a jamais été question de ça entre eux, ça a toujours semblé évident qu'il ne se passerait rien d'ailleurs. Mais l'excuse d'un nouveau dressing pour la priver de sa chambre, elle trouve ça moyen. Elle peut toujours lui prendre son lit et l'obliger à dormir sur le canapé cela dit. « J'ai le droit de prendre un maillot ? Merci, c'est gentil, j'ai pas envie de dormir nue. Tu me laisses ton lit ? La galanterie, tout ça. » Elle se retient d'éclater de rire en imaginant Walt Fowler faire preuve de galanterie, surtout avec elle. Elle affiche un sourire, croisant ses bras alors qu'elle fait quelques pas vers le couloir, le chien décidant de la suivre comme son ombre.
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() message posté Ven 14 Aoû 2015 - 19:27 par Invité
Lorsqu'il avait choisi de prendre un chien, le choix n'avait pas été très difficile. Il ne voulait pas d'un petit chien, car ce n'était pas assez viril à son goût, les petits chiens étaient pour les femmes. Ensuite, il avait éliminé tous les chiens un peu trop agressif, parce qu'il n'avait aucune envie de galérer à le dresser et devoir lui mettre une muselière partout (après la morsure qu'il avait reçu à hyde park, il était d'autant plus content d'avoir choisi un chien inoffensif). Son choix s'était donc porté à l'époque entre un dalmatien et un labrador. Sauf qu'il aurait quand même préféré se retrouver avec un chien qui ne passe pas son temps à faire des câlins et des léchouilles, surtout que la bestiole était sacrément peureuse, capable d'avoir peur de son ombre. Il est bien content que ce soit Danny qui soit la cible des élans d'affection du dalmatien. « T'es dingue. Laisse-le tranquille. ». Walt lève les yeux au ciel, comme s'il prendrait le risque de faire du mal à son chien. En plus, il est sûr que ce qui inquiète vraiment Danny c'est d'être sur la trajectoire du spray également. Elle se la jouait grande défenseuse des animaux, alors qu'elle essayait de repousser le chien depuis qu'il avait débarqué dans la pièce. « Un balai, un dressing, un spray au poivre, bah voilà c'est ta part de féminité qui ressort enfin. ». Il hausse les épaules en se retrouvant avec le balais dans les mains de nouveau, il avait assez confiance en lui et sa virilité pour ne pas se préoccuper de ce genre de stéréotypes. Puis, pour faire le ménage chez lui, il avait bien besoin d'un balais de toute façon. « Je note que t'as vraiment des techniques pourries pour que je vienne dans ton lit. ». Walt ricane à sa remarque, parce que c'est bien la dernière chose à laquelle il pensait lorsqu'elle était en sa présence. Cela faisait dix ans que Danny faisait partie de sa vie et qu'elle squattait régulièrement son appartement, pourtant jamais rien n'était arrivé entre eux et ce n'est pas maintenant que les choses allaient changer. « Dit celle qui manque jamais une occasion de me peloter ! ». Il ne s'est pas formalisé de la claque aux fesses qu'elle lui a mise, c'était presque habituel entre eux finalement. Danny était attirante, il ne pouvait pas le nier, il avait des yeux après tout, mais il préférait largement l'avoir comme amie dans sa vie. Ses amies féminines étaient déjà assez rares comme ça. « J'ai le droit de prendre un maillot ? Merci, c'est gentil, j'ai pas envie de dormir nue. Tu me laisses ton lit ? La galanterie, tout ça. ». La dernière chose qu'il avait envie, c'était d'avoir une Danny à poil qui se trimballe dans son appartement, il était humain quand même. Certes, il avait un faible pour les femmes portant un maillot de foot, mais c'était déjà mieux qu'une femme toute nue chez lui. Alors, il rattrape rapidement Danny pour être le premier à rallier sa chambre. Hors de question qu'il la laisse faire son marché dans ses affaires sans superviser. En rentrant dans sa chambre, il se dirige directement dans l'armoire où tous ses maillots sont rangés sur des cintres. Il n'a pas besoin de beaucoup fouillé pour trouver le maillot qu'il cherche, car ses maillots sont classés de façon logique pour être retrouvé plus facilement. Le maillot qu'il choisit pour elle est celui de l'équipe d'Arsenal. Il le retourne fièrement pour que Danny puisse voir le nom et le numéro qui se trouve dans le dos : Fowler, numéro 9. « Vu que je sais que t'as toujours rêve de porter mon nom. ». Il lui jette le maillot à la figure et referme son armoire pour se diriger vers un placard où se trouve d'autres affaire à lui. Il commence à farfouiller dedans et finit par extirper un short qu'il lance également dans sa direction. « Je voudrais pas que t'attrapes froid, j'ai aucune envie de servir de radiateur humain. ». Elle lui avait déjà fait le coup en plein hiver, de venir se glisser dans son lit en pleine nuit, parce qu'elle avait froid. Elle avait prétexté que la chaleur humaine était le meilleur remède contre le froid et que sa famille avait dû souvent l'employer lors de coupure de chauffage. « Je crois que y a déjà des draps propres, mais faut que tu vérifies quand même. ». Il lui fait signe de déguerpir de sa chambre, maintenant qu'elle a des fringues pour dormir, pourtant il ne choisit pas de se remettre sous ses draps pour dormir pour autant. L'arrivée soudaine de Danny l'avait sorti de ses rêves et il ne ressentait plus du tout l'envie de dormir, surtout qu'il y avait des choses dont il devait discuter avec elle, c'était l'occasion rêvée. Alors, il la suit tranquillement jusqu'à sa chambre à elle pour faire la discussion. « Dit pour le bar, t'étais sérieuse quand t'as dit être partante pour le reprendre ? ». Autant s'assurer d'abord que Danny était toujours d'attaque pour se lancer dans l'aventure. Après tout, c'était leur bar à tous les deux, celui où ils avaient leurs habitudes et Walt ne se voyait pas faire ça tout seul. Un bar demandait du temps et il n'avait pas envie d'être obligé d'abandonner son poste de coach pour autant, il s'était attaché aux gamins qu'il encadrait à force.
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() message posté Mar 15 Sep 2015 - 16:16 par Invité
En le voyant accélérer le pas pour être le premier à atteindre la porte, elle se demande s'il craint qu'elle fasse son marché dans ses maillots en prenant ce qui lui plait ou si l'une de ses conquêtes se trouve encore dans son lit, complètement nue. Il le lui aurait sûrement dit dans ce cas et il ne serait pas venu défendre son territoire avec un simple balais. Mais elle espère, malgré tout, qu'une femme soit dans son lit. Juste pour en rire et la faire fuir en hurlant comme une hystérique. Ça fait longtemps qu'elle n'avait pas pu mettre en œuvre ses talents d'actrice pour chasser une fille qui collait un peu trop Walt et bizarrement, ça lui manquait. Après tout, elle s'amusait à chaque fois. Dans un mouvement fluide, elle rentre tout doucement dans la chambre, retenant un soupir en voyant le lit complètement vide. Son plaisir est gâché. Après tout, il n'y a rien d'équivalent à la satisfaction de faire déguerpir une femme du lit d'un homme en la mettant dans l'embarras. « Vu que je sais que t'as toujours rêve de porter mon nom. » Fowler. Numéro 9. Elle fait la moue en détaillant le maillot qu'il lui montre. Elle est presque certaine qu'il invente cette histoire de nom ou alors elle devait être trop éméchée pour sortir une telle connerie. Il est amusant de voir que son égo réussit à grandir encore jour après jour. Elle croyait qu'il avait atteint son maximum la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Il lui lance son maillot à la figure sans ménagement avant de lui donner un short pour compléter la tenue. « Je voudrais pas que t'attrapes froid, j'ai aucune envie de servir de radiateur humain. » Elle hausse simplement les épaules. Ce reproche, il le fait à chaque fois qu'elle revient dormir ici. Il ne loupait jamais une occasion de lui rappeler qu'il détestait lorsqu'elle venait s'introduire dans son lit au court de la nuit. Sauf qu'il ne comprend pas, c'est une question de survie. Elle se rappelle qu'elle le faisait presque tous les soirs pendant son enfance, trottiner pieds nus jusqu'au lit de Robbie pour dormir avec lui. A cause du froid, de l'orage ou des monstres qu'elle croyait cachés sous son lit. « Je crois que y a déjà des draps propres, mais faut que tu vérifies quand même. » Elle lève un pouce pour indiquer qu'elle a reçu le message. Même sans qu'il le lui dise, elle aurait vérifié, parce qu'elle vérifiait toujours. Elle sort de sa chambre, pas certaine de comprendre pourquoi il la suit. Ils pourraient discuter dans son lit comme elle a souvent eu l'habitude de faire. Mais il la suit, comme si il s'assurait qu'elle ne reste par derrière sa porte, prête à revenir une fois qu'il se serait endormi. Elle ne s'étonne pas que le chien les suivent aussi. « Dit pour le bar, t'étais sérieuse quand t'as dit être partante pour le reprendre ? » Il arbore une mine sérieuse qu'il n'a presque jamais, lui prouvant que, pour une fois, il ne plaisante pas. Elle tente de s'éclairer les idées, un peu surprise qu'il reparle de ce sujet. Généralement, ils en rient autour de quelques verres, dans ce bar qui est rapidement devenu leur favori. Pour sa simplicité et toutes ces conneries qu'ils ont pu y faire. Ils y avaient leurs habitudes depuis des années. « Sans argent, c'est pas facile, mais j'étais sérieuse. On pourrait le reprendre. T'es d'accord ? » Parce que même s'ils en plaisantaient, il y avait toujours une part de vérité. De son côté, en tout cas. Après tout, elle l'aime bien ce bar. Et à force d'en parler, c'est vrai qu'elle avait commencé à y réfléchir. A s'imaginer derrière le comptoir ou à gérer l'endroit. Réellement. « Mais je croyais que tu voulais rester coach. J'ai même prévu de venir assister aux matchs à la rentrée. » Il a toujours semblé attacher à ces enfants et son statut d'entraineur. Elle a du mal à imaginer Walt loin d'un terrain de foot. C'est une vision qui n'existe pas dans son monde. Une vision pas très belle et un peu bizarre. Sans vraiment se soucier que Walt soit toujours présent, elle retire ses chaussures et déboutonne son jean pour le retirer. Sa veste et son t-shirt rejoignent rapidement le reste de ses vêtements sur le sol qu'elle vient ramasser pour les poser sur une commode. Peut-être devrait-elle lui demander de sortir le temps qu'elle se change mais leur amitié lui a semblé toujours au-dessus de ça. Qu'elle ne pourrait pas être égratignée parce qu'il la voyait nue. Elle s'approche, tout en tapotant distraitement au-dessus de sa poitrine pour lui montrer quelque chose sur sa peau. « Je t'ai jamais montré, mais j'ai une tâche de naissance en forme de cœur, là, au-dessus du sein. Regarde. » Un de ses ex disait toujours que ça ressemblait plus à une mouche écrasée qu'à un cœur. Elle hausse les épaules avant de dégrafer son soutien-gorge pour le poser avec le reste de ses vêtements. Pour un peu, elle en oublierait presque les notions d'intimité. Elle en oublierait que Walt est toujours là, à côté, bien présent. Elle ne s'attarde pas sur le maillot et le short trop grands qu'elle enfile rapidement avant de rejoindre le lit pour se glisser sous les draps. « Tu penses me rejoindre dans le lit ou t'aimes mieux faire la plante verte devant la porte ? On doit parler. »
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() message posté Lun 12 Oct 2015 - 16:25 par Invité
Certes, Walt Fowler ne semblait s'intéresser qu'à deux choses dans la vie, le football et les femmes, mais il lui arrivait parfois de parler sérieusement d'autres sujets. Son attitude devait paraître un peu bizarre à Danny d'ailleurs, mais il avait besoin de mettre ses idées au clair. « Sans argent, c'est pas facile, mais j'étais sérieuse. On pourrait le reprendre. T'es d'accord ? ». Walt hoche tout de suite la tête sans aucune hésitation, c'était le plan parfait. Il se voyait déjà dans l'établissement, les soirées de football avec le pub remplie. Puis, les bars étaient un peu son terrain de jeu favori pour draguer les femmes, alors en gérer lui-même lui permettrait de rencontrer un max de femmes tous les jours. « Mais je croyais que tu voulais rester coach. J'ai même prévu de venir assister aux matchs à la rentrée. ». Danny à un match de foot, elle était bien bonne celle là et il ricane quelques secondes. Elle le connaissait bien et c'est vrai qu'il ne voulait pas quitter son emploi, mais il pouvait très bien gérer les deux. Il suffisait que Danny soit présente au bar lorsque Walt serait pris par ses entraînements, il pouvait très bien s'occuper des soirées par exemple. Aucun doute qu'il réussirait à s'arranger un emploi du temps si besoin. Il s'apprête à répondre à ses interrogations et élucider la question de l'argent et de son emploi, quand elle commence à se déshabiller sans aucune gêne. Évidemment, il était uniquement vêtu d'un caleçon et il ne devrait pas se formaliser de la voir en sous-vêtements, surtout que ce n'était pas la première fois, mais sa réaction est physiologique. Dès qu'il voit une femme se dévêtir, il ne peut s'empêcher de penser au sexe. Le fait que Danny soit hyper sexy n'aide absolument pas pour qu'il reste concentrer sur leur conversation, incapable de détourner les yeux ou de penser à quelque chose d'autre.  Jusqu'à ce qu'il réalise que la charmante créature en face de lui n'est autre que sa meilleure amie et qu'il s'est juré de ne jamais coucher avec elle. Malheureusement pour lui, elle décide de s'approcher de lui, il n'était pas certain de pouvoir garder son self-control et tente rapidement de détourner le regard malgré qu'elle tente d'attirer son attention vers sa poitrine. « Je t'ai jamais montré, mais j'ai une tâche de naissance en forme de cœur, là, au-dessus du sein. Regarde. ». Il regarde quand même, parce qu'elle demande, mais relève rapidement les yeux quand elle dégrafe son soutif. C'était beaucoup trop pour lui, il était fort, mais pas à ce point. Si cela avait été n'importe qui d'autre, il aurait pensé qu'elle tentait tout simplement de l'allumer. « Hum ouais, c'est charmant. ». Une fois qu'il s'est assuré qu'elle avait bien passé son pyjama de fortune, il ose à nouveau poser son regard librement sur elle avec un petit sourire. « Tu penses me rejoindre dans le lit ou t'aimes mieux faire la plante verte devant la porte ? On doit parler. ». Walt lui lance un regard mauvais, comme s'il avait besoin d'être invité dans son propre lit franchement. Prenant des manières de princesse et s'appuyant d'une manière suggestive contre la porte il lui répond. « Une plante verte magnifique. ». Dans une parfaite imitation d'une pub l'Oréal, il fait mine de faire voler ses cheveux avec sa main avant de marcher jusqu'au lit pour prendre place par-dessus les couvertures.  Avant de s'allonger complètement, il réajuste l'oreiller et fait craquer ses doigts avant de placer ses mains derrières sa tête comme un roi. « On ressemble de plus en plus à un cliché de meilleurs amis, bientôt tu vas me faire promettre de t'épouser si on est toujours célibataires à trente ans. ». Même si leur trentième anniversaire n'était plus si loin, il se voyait mal marier dans deux ans et même jamais. Aux dernières nouvelles, Danny était encore mariée, alors elle serait bien la dernière à lui proposer un tel arrangement. Après avoir rigolé bêtement de sa connerie, il repense à la conversation plus sérieuse qu'ils avaient entamé et dont elle avait joliment réussi à l'en distraire. « Parlons sérieusement Mademoiselle Callaghan, j'ai un peu d'argent de côté, non qu'est-ce que je raconte, j'ai beaucoup d'argent de côté parce que je suis génial tu vois. ». D'humeur taquine, il donne un petit coup de coude vers Danny qui est un peu trop protégée par la couverture à son goût. Même quand il essaye de parler sérieusement, il ne peut pas s'empêcher de fanfaronner en jouant au type prétentieux au possible. Peut-être qu'au fond il sait que Danny est capable de voir au-delà de son ego surdimensionné et qu'avec elle, il peut être lui-même. « Du coup pour l'argent, c'est pas vraiment un problème. Puis pour mon job, je pense que je pourrai réussir à faire les deux sans trop de problèmes, faudrait juste que j'ai quelqu'un de confiance qui s'occupe du bar pendant que j'entraîne, quelqu'un comme toi quoi. ». Un sourire jusqu'aux oreilles s'affiche sur son visage en s'imaginant dans le bar, leur bar et d'être en mesure de faire tout ce qu'ils veulent sans que personne ne puisse les engueuler.  Le connaissant, il n'aurait probablement jamais assez confiance en un employé lambda pour lui confier son établissement, sans Danny, il ne pouvait vraiment pas le faire. « Tu crois que Rhys et Julian réussiront à survivre sans toi ? ». Il n'avait vraiment aucun scrupule à subtiliser l'employé de ses potes, même s'il devait reconnaître qu'il rigolait beaucoup à entendre les histoires entre les trois.
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Anonymous
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() message posté Lun 19 Oct 2015 - 21:55 par Invité
Ce n'est pas la première fois qu'ils parlent de ce bar, pas non plus la première fois qu'ils s'imaginent en être les petits chefs. Ils y voient trop souvent que les avantages et même si parfois elle s'attarde sur les inconvénients que ça pourrait leur apporter, elle sait qu'il y a plus de points positifs que négatifs. La présence de Walt chasse presque instantanément tous les petits défauts du projet. Ce qui n'était à l'origine qu'un délire autour de quelques verres se concrétise à chaque fois qu'ils se retrouvent. Peut-être que c'est ça dont elle a besoin, s'investir dans un projet. Vraiment. Ainsi, ils ne parlent jamais de ses voyages, de sa manie à vouloir toujours être sur les routes. En cet instant, elle ne pense plus à son prochain itinéraire de rêve. Elle s'imagine avec Walt, derrière le bar, soir de match ou non, à s'occuper d'une foule de clients dont ils connaissent déjà les têtes. Parce qu'ils sont des habitués, comme eux. Parce qu'ils aiment cet endroit, eux aussi. « On ressemble de plus en plus à un cliché de meilleurs amis, bientôt tu vas me faire promettre de t'épouser si on est toujours célibataires à trente ans. » Elle rit, de son rire bruyant, pas discret, qui a toujours fait honte à ses sœurs. Elle fronce légèrement les sourcils, fixant un point imaginaire sur le mur en face. Il n'a sûrement pas oublié qu'elle est déjà l'épouse d'un autre homme, mais l'absence de ce mari lui donne la sensation qu'elle n'est plus mariée. Parfois elle se demande si Walt arrivera réellement à se poser dans une relation un jour. Avant de se souvenir que c'est Walt, qu'il fuie tout ça. Ils ne sont pas un cliché, ils s'en moquent, justement, de ces fameux clichés. Et ils ne pourront jamais dépasser le stade de l'amitié. « Parlons sérieusement Mademoiselle Callaghan, j'ai un peu d'argent de côté, non qu'est-ce que je raconte, j'ai beaucoup d'argent de côté parce que je suis génial tu vois. » L'air railleur, la moue taquine, il se croit encore le centre du monde, pensant naturellement qu'il mérite qu'on lui lance des fleurs. Elle est habituée et pourtant elle en est toujours amusée. Ça doit être tellement épuisant qu'elle se demande comment il fait. « Bien sûr. Fowler c'est le meilleur. » Elle lève un pouce. Elle se moque ouvertement de lui alors qu'il tente un désastreux coup de coude dans sa direction. Ce n'est même pas méchant, une simple habitude de le taquiner comme lui peut faire le reste du temps. Elle aurait pu mal le prendre, qu'il étale si facilement son argent mais elle ne pourrait lui en vouloir. Il avait de l'argent depuis toujours, elle n'en avait jamais eu et bizarrement ça n'avait jamais égratignée leur amitié. « Du coup pour l'argent, c'est pas vraiment un problème. Puis pour mon job, je pense que je pourrai réussir à faire les deux sans trop de problèmes, faudrait juste que j'ai quelqu'un de confiance qui s'occupe du bar pendant que j'entraîne, quelqu'un comme toi quoi. » Elle acquiesce d'un geste de la tête, sans profiter – comme il l'aurait sûrement fait si la situation avait été inversée – pour se jeter quelques fleurs en avouant que, oui, elle est une personne de confiance. La sienne. Elle apprécie simplement qu'il le reconnaisse bien qu'elle n'en doutait pas. « Tu crois que Rhys et Julian réussiront à survivre sans toi ? » Finalement, après de longues minutes de silence, elle envoie valser le drap qui la recouvre. Elle vient s'allonger, là, sur le ventre, à côté de Walt, laissant un rire s'échapper d'entre ses lèvres. « Jamais. Je suis trop indispensable pour que leur journal tourne bien. » Elle secoue doucement la tête pour démentir toute seule ses paroles. A peu près tout le monde sait qu'elle n'est pas une assistante vraiment compétente. Elle s'applique dans son travail, mais la majorité du temps elle préfère ennuyer Julian jusqu'à ce qu'il lui donne son badge de meilleure employée du mois. Chose qu'il refuse de faire. « En fait, Julian attend sûrement que ça. Que je parte. Et si je leur manque trop, ils viendront me voir au bar. » Ça semble une bonne vision des choses, même si elle doute leur manquer. « Mais ne dis pas tout ça comme si tu allais tout payer. Pas question, tu me laisseras te rembourser la moitié. » fait-elle remarquer, d'un ton moins amusé, plus sérieux. Ce n'est même pas une question, simplement une suite logique des choses qu'il ne peut pas contredire. Peu importe qu'elle y passe des années pour lui rendre jusqu'à la dernière pièce. Même si cela l'arrange presque, qu'il veuille payer. Il a de l'argent, il ne se pose pas de question. Il a de l'argent, il le dépense où il veut. Sauf qu'il croit peut-être bien faire, mais ce n'est pas le cas. Elle n'aime pas. Et elle n'aimerait pas avoir une dette contre lui. « On vote "Callaghan" pour le nouveau nom. On sait même pas si d'autres personnes sont sur le coup pour le reprendre ce bar. On doit pas faire une offre ? » Elle dit ça comme si elle y connaissait quelque chose en investissement. Mais c'est faux, elle n'y connait rien. Elle reprend une phrase entendu dans un film. Je vais faire une offre. Alors eux aussi, ils vont faire une offre. Et finalement, elle se retourne, se courbe un peu pour venir poser sa tête sur le torse de Walt, le prenant pour un oreiller alors que son regard s'arrête sur le plafond. « Sinon, dans deux ans, tu m'épouses alors ? On sera toujours célibataires, c'est évident. Surtout toi. »
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