"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (Maya & Emelie-Ann) why me ? why ? 2979874845 (Maya & Emelie-Ann) why me ? why ? 1973890357
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(Maya & Emelie-Ann) why me ? why ?

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Destiny Tynged
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() message posté Jeu 23 Juil 2015 - 16:00 par Destiny Tynged
why me ? why ?

Maya M. Scott & Emelie-Ann O. Lenz


Vous (Emelie-Ann) êtes dans la rue, le coin est plutôt calme, vous n'êtes pas sur une grande avenue remplie de boutiques. Non vous êtes sur une rue résidentielle. C'est un petit raccourci que vous prenez régulièrement. Il a plu la nuit dernière et le sol est mouillé. Vous voyez quelqu'un (Maya) marcher avec un pas pressé, mais vous n'y prêter pas tant d'attention jusqu'au moment où cette personne glisse et fait une très mauvaise chute, tombant sur sa main, se retournant sévèrement quelques doigts. Vous regardez autour de vous mais il n'y a personne. Vous ne pouvez pas continuer votre chemin sans aller voir si cette personne va réussir à se relever.

Il n'y a pas d'ordre défini dans ce RP. Ce RP est issu du système "Le RP est aveugle".


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Hazel J. Chase
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() message posté Jeu 23 Juil 2015 - 21:13 par Hazel J. Chase
emelie-ann∞ Maya
Et là...C'est le drame.
 Elle avançait dans la rue d'un pas vif, rapide, pressé. La demoiselle ne profitait même des quelques rayons de soleil, qu'elle était venu chercher dehors à l'origine. Non, parce qu'elle avait  changée d'avis. Ce genre de  volte-face aussi soudain que brutal, allait de coutume en ce moment. Ne se sentant pas en mesure de reprendre le travail, elle avait fait prolonger son arrêt puis posée les congés qu'elle aurait dû prendre depuis longtemps déjà. Au moins serait-elle tranquille jusqu'à la fin de l'été. Elle n'avait plus rien d'autre à faire que de se préoccuper d'elle même. Ce qui, sans relever de l'impossible, paraissait suffisamment compliqué. Non contente de sa première décision, elle revenait sur ses pas, ignorant exactement où elle allait. Les certitudes s'envolaient les unes, après les autres. La jeune femme pensa l'espace d'une seconde à Lizzie et Noah...Elle se mordit la lèvre. Non non, allez on ce concentre sur autre chose...A peine permettait à son esprit de dériver vers eux, que les larmes avaient tendances à lui monter aux yeux. C'était encore trop tôt. Bien sur, ils n'étaient pas portés disparus ou quoi que ce fut de négative. Seulement, ils ce trouvaient loin et absents de son quotidien. Elle soupira, sans ralentir. Hier, la pluie l'avait déprimée d'avantage et elle était restée, collée derrière une de ses fenêtres, le nez au carreau à regarder les gouttes rouler le long de la vitre. Bien que le temps ce donna la peine d'être plus clément aujourd'hui, son moral ne revenait pas au beau fixe. Demeurer enfermée chez elle ou sortir pour errer dans la ville. Cela ne l'aidait pas. Perchée sur ses hauts talons, astucieusement habillée, ses cheveux ondulants au vent, elle cherchait désespérément du regard quelque remparts ou sauveurs...qui ne viendraient pas.  Ce fut à cet instant là...Qu'elle mit le pieds de bon cœur dans une flaque d'eau et dérapa. Elle chuta lamentablement, roulant et elle se réceptionna sur une main, ce qui ne fit qu’aggraver son cas, car elle se laissa tomber complètement dessus, ce retournant par la même occasions plusieurs doigts. L'américaine cria, sous le coup de la douleur qui l'assaillit. Elle roula en boule, accusant le coup, tenant contre elle, la partie blessée. Sonnée, sa tête tournée mais elle ne pouvait pas se contentait d'attendre en plein milieu, que l'on vint a son secours. Aussi, mal en point, elle tituba maladroitement jusqu'au trottoir le plus proche et s'assit à nouveau, appuyant son dos contre le mur. Çà va aller, ça va aller, se dit-elle pour se rassurer. Elle n'osa pas jeter un coup d’œil aux dégâts causés immédiatement. Oh ! Bon sang ! Tu es infirmière oui ou non ? Ça va hein !! C'est beaucoup plus simple sur les patients que sur soi-même, je voudrai bien t'y voir ! Inspirant profondément, elle choisit d'abord de sa calmer au maximum et de relativiser autant que possible, avant de tenter quoi que ce fut. J'ai l'air d'une idiote plantée là...Il y a  pas une personne qui va passer dans le coin et me proposer son aide ? Non mais j'y crois p...Ah peut etre elle...Maya pencha légèrement la tête, apercevant une fille qu'elle ne connaissait pas, traversée.
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() message posté Mar 28 Juil 2015 - 20:04 par Invité
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Je venais de quitter le travail. La journée avait été longue. En fait, j’avais été de garde la nuit dernière. Dans tous les cas, j’étais fatiguée de travailler pour cette journée-ci. Je n’étais pas épuisée et je ne comptais pas réellement me reposer à la maison. J’avais pour idée de cuisiner un bon repas et de vaquer à quelconque occupation selon mon humeur après le repas. Dans tous les cas, j’étais plutôt calme et sereine comme à mon habitude. J’avais simplement un nœud à l’estomac puisque mon frère cadet était toujours dans le coma. Il était stable et cela ne faisait que quelques semaines, mais cela commençait à m’inquiéter. J’avais décidé de ne pas lui rendre visite avant demain. Je me sentais quelque peu égoïste, mais je n’en pouvais plus d’attendre à son chevet. Il me manquait, mais je ne savais que faire de mieux que de continuer ma vie.

Certes, aucuns médecins n’étaient d’avis de le débrancher malgré le délai de son réveil. Ce qui me rassurait. Je me disais qu’il s’agissait que d’une question de temps. Ce pourquoi, je chassai de mon esprit, ces mauvais tourments, fantômes, ressentiments et blâmes. Je remarquai ainsi que je marchais de plus en plus vite, alors que j’espérais passer le reste de ma journée plus calme qu’à l’habitude. Je me savais très anxieuse et stressée c’est dernier temps. Je devais être plus posée à l’occasion pour ne pas ronger mon énergie dans la panique. Ce pourquoi, je ralentis le pas et pris la droite afin d’emprunter un petit raccourcis pour m’évader. Je prenais quelques fois ce chemin pour me rendre à une petite viennoiserie du coin avant de récupérer mon vélo que je laissais dans le stationnement de ces lieux. Je m’y arrêtais avant et souvent après le travail si j’avais l’esprit vagabond ou perturbée. J’y avais travaillé d’ailleurs il y avait plus de 10 ans maintenant. J’affectionnais les lieux et la personne qui s’en occupait. J’aimais bien passer pour me changer les idées et d’air. J’étais sans cesse à l’hôpital, soit à m’occuper de patient en rencontre, soit à remplir des suivis et des rapports dans mon bureau dans l’aile la plus froide et mystérieuse qui pouvait en être question à l’hôpital. Personnes ne voulait réellement venir nous donner un coup de main avec les patients lorsqu’on avait besoin d’eux. Tout le monde aussi redoutait de demander notre avis professionnels lorsqu’il avait un patient qui obligeait l’expertise de notre formation particulière. Nous, les psychiatres étions les moutons noirs de la médecine, pour certains. Enfin bref, je soupirai à cette pensée.

Au moment de longer ma droite pour changer de direction, j’entendis un cri à quelques mètres de moi. De cette façon, je regardai autour de moi, je ne vis personne. Quelque peu inquiète, ne serait-ce que pour ma survie, je me crispai de tous mes muscles. J’étais encore anxieuse suite à mes expériences passé dans la rue avec des malfamés.
C’est à cet instant que je remarquai une personne de l’autre côté de la rue, accroupie sur le bord du trottoir. J’étais plus curieuse, car, je ne trouvais pas que le temps était l’idéal pour vouloir s’asseoir sur le sol. Ainsi, je fronçai les sourcils afin d’essayer de reconnaître la personne et l’expression sur son visage. Je pressai le pas de plus en plus pour m’approcher.

C’était une femme, ce qui m’amena à être moins méfiante. Le coin était plutôt peu fréquenter. Je me faisais du souci, alors, je décidai de traverser la rue afin de vérifier si tout allait bien. À priori, ce n’était pas une question de vie ou de mort, pas même de crime, enfin j’espérais…

Peut-être étais-je encore d’humeur à venir en aide aux autres suite au fait de sortir du travail, tout juste. En général, j’étais méfiante et froide, il était vrai. J’étais d’ailleurs farouche et indifférente bien souvent à la vie sociale et aux autres. Toutefois, je n’étais pas tranquille de laisser quelqu’un seule, assise dans la rue, alors qu’il n’y avait pas de quoi se réjouir du paysage par ici ni même à vouloir s’asseoir par terre. Enfin, à mon humble avis c’était plutôt salle ici. Je traversai en prenant soin de faire attention. J’étais à quelques pas, je me lançai donc dans le dialogue à une interlocutrice dont son nom m’échappait de toute évidence. Cependant, son visage me disait quelque chose. Elle semblait assez jeune également, quoique pas nécessairement plus que moi.

Excusez-moi, puis-je faire quelque chose pour vous?
Dis-je poliment. Après tout, d’où je venais, les gens entretenaient la conversation avec tout aise et avec les uns les autres, peu importe le prétexte.

Je remarquai finalement que la jeune femme avait l’air blessée. Je haussai les sourcils par surprise.

Me laissez-vous regarder, demandais-je? Que s’est-il passé… Laissai-je échapper par curiosité et dans un réflexe de médecin. Je restai toutefois calme et laisser paraître aucune panique.

Je suis médecin, dis-je en tentant de la rassurer. Je m’asseoya par la suite à côté de la demoiselle.
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Hazel J. Chase
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() message posté Mer 29 Juil 2015 - 14:44 par Hazel J. Chase
emelie-ann∞ Maya
Et là...C'est le drame.
 L'américaine patientait tant bien que mal tout en observant une jeune femme approcher.  Une légère inquiétude se lisait parfaitement sur son visage. Mais attends...On l'a connait cette nana, non ? S'interrogea sa conscience. Elle se mit alors à l'a dévisager, cherchant à se rappeler où elle avait pu déjà l'a voir. "Excusez-moi, puis-je faire quelque chose pour vous?" Déclara-t-elle poliment en s'avançant d'avantage. La main toujours serrée autour de ses doigts bléssés, la demoiselle haussa un sourcil. "Commencez par arrêtez de poser des questions idiotes" ne put-elle s'empécher de cracher. En effet, déjà aimable à mi-temps,c'est à dire seulement quand l'envie lui en prenait, la douleur ne faisait rien pour arranger son coté revêche. L'autre finit par remarquer que la jolie brune c'était fait mal, ce qui évita à l'infirmière de lançait une nouvelle réflexion bien sentie. Ce n'est pas plus mal...Sinon elle va s'en aller sans nous aider tellement tu es charmante...C'est pas faux. S’éclaircissant la gorge, elle essaya de conserver un minimum de calme et de revenir à une humeur plus acceptable. "Me laissez-vous regarder, demandais-je? Que s’est-il passé…" s'enquit sa camarade. Maya hésita, méfiante, à sa bonne habitude. Après tout, qui mieux qu'elle aurait pu se soigner ? Elle appartenait au corps médical et..."Je suis médecin" annonça-alors sa compagne, surement dans le but de l'a rassurer.  Sa bouche s'ouvrit et se referma instantanément. "Oh..." Elle ne s'attendait pas à cela. " Ça explique sans doute pourquoi votre silhouette ne m'aie pas inconnue. A quel service appartenez vous ? " questionna-t-elle machinalement. Tu devrais songer à l'a laisser regarder ce que tu as...Oh...c'est vrai. De mauvaise grâce et vaguement tremblante, elle consentit tout de même à accorder à sa collègue quelques minutes pour un léger coup d’œil. " Je suis infirmière a l’hôpital du centre,donc j'imagine qu'on a déjà du se croiser." continua-t-elle. " Maya M. Scott" annonça-t-elle en effectuant une petite courbette qui entraîna une énième grimace. "J'ai glisser dans une flaque d'eau" se justifia-t-elle par rapport à l'incident qui avait entraîner sa chute. A bien des égards, ce genre de situation aurait pu s'avérer drôle. Si bien sur, elle ne c'était pas retrouver souffrante. "J'ai connue pire mais, je n'ai pas eu le courage de regarder." Les coups de Tom s'avéraient un bon exemple. Certains moments passés enfermée dans cette affreuse clinique, pouvaient aussi facilement ce placer dans la catégorie du "pire". Et puis, il y avait eu ce fameux braquage...Sous yeux, se dessinèrent les corps sans vie étalés en pleine rue, ces gens qui tombaient comme des mouches, le bruit, les cris, la détresse...Elle secoua la tête. Son esprit navigua en pilote automatique retraçant le fil des événements et l'a ramena au dernier coup dur en date : Le départ de Lizzie. Les larmes menacèrent de recommencer à monter.  Elle se força donc à les ravaler rapidement. " C'est grave ?" s'informa-t-elle, peu attentive. "J'espère que non, je n'ai aucune envie de faire un détour par les urgences." Elle comptait bien rentrer chez elle dans les plus brefs délais. Quitte à se morfondre, elle préférai de loin de le faire du fin fond de son canapé , entre deux cookies et un soap pourrie  à la tv. "Pardon je...Disons que ce n'est pas mon jour depuis quelques semaines déjà..." ajouta-elle comme pour s'excuser.
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() message posté Mer 5 Aoû 2015 - 22:57 par Invité
La jeune femme avec un léger accent semblait s’interroger à propos de ma personne. Elle ne me dévisageait peut-être pas, mais elle se questionnait. Peut-être se demandait-elle pourquoi je venais m’assurer qu’elle allait bien. J’avais encore se pressentiment que l’Angleterre n’était pas ma patrie. C’était un refuge. Dans tous les cas, je me contentai de lui sourire. Puis elle me dit :

"Commencez par arrêtez de poser des questions idiotes"

Je me contentai de hausser les sourcils par surprise. Je fis une moue quelque peu dubitative pour finalement laisser échapper un petit rire. Je lui répondis :

Vous avez certainement raison, sauf que je dois vous poser cette question pour vous aider ou pas… Fis-je en tâchant de garder mon calme, mais aussi le je ne sais quoi de lueur de sociabilité. Dans tous les cas, j’étais serviable.  

Cela aurait été mon genre de répondre de la sorte à une certaine époque. Par chance, je m’étais calmée. Au bonheur de la majorité et non pas sans effort pour moi-même. D’être socialement polie et agréable me demandait un détachement, mais aussi un effort afin de faire confiance ou plutôt afin de ne pas me méfier au gré du seuil de la paranoïa.

Suite à mes présentations brèves, elle me dit et me demanda par la suite :

" Ça explique sans doute pourquoi votre silhouette ne m'aie pas inconnue. A quel service appartenez-vous ?

" Maya M. Scott" tel était donc sont nom.

Je lui sourie et lui répondis également : Emelie-Ann. O. Lenz, psychiatrie, pédopsychiatrie, dis-je. Je faisais une spécialisation cette année avec les enfants dans mon département..»

Je la regardai attentivement dans les yeux afin de retrouver un quelconque indice d’où j’aurais pu la voir précisément. L’hôpital était grand, il n’était pas surprenant de ne pas connaître ou reconnaître tout le monde qui y travaillait. Souvent, les gens courraient partout pour prodiguer les soins aux patients ou répondre aux urgences.  Dans tous les cas, je passais peu de temps dans les autres ailes, étages ou départements. Seulement lorsque j’étais de garde, pour remplacer, rendre service, pour des catastrophes, accidents ou bien pour ne pas perdre la main. Je devais aussi parfois me prononcer sur des patients de l’urgence ou hospitalisés.

"J'ai glissé dans une flaque d'eau"  "J'ai connue pire mais, je n'ai pas eu le courage de regarder." ... "J'espère que non, je n'ai aucune envie de faire un détour par les urgences."

C’était donc cela. Elle me partagea également sa crainte d’aller aux urgences.

"Pardon je...Disons que ce n'est pas mon jour depuis quelques semaines déjà..."

Pas de problème, dis-je en gardant mon sang-froid.

Elle me racontait son récit ou plutôt sa mésaventure. Je haussai la tête, les yeux attentifs et portés sur son poignet. Il était bleu. Il devait être foulé. Sa cheville en revanche avait seulement l’air fragile.

Je lui répondis donc  tout en prenant soin de la regarder dans les yeux et d’être délicate.

Je ne crois pas que les urgences soient nécessaires. Il s’agit que d’une foulure.
Fis-je. Puis, j’avalai ma salive et continuai :

Il vous faudra un atèle une semaine ou deux au maximum. Il faudra aussi du repos, donc un congé maladie fis-je, en haussant les sourcils et en marquant précisément ce passage de mon léger discours. Je lui sourie timidement et compatissante.

Je repris en inspirant quelque peu.

Je crois aussi qu’il faudra y aller mollo pour votre cheville. J’éviterais les talons, fis-je d’un sourire compatissant. Je savais les filles aimer les talons-hauts. Pour ma part, je les détestais! Je savais aussi les infirmières tout comme le personnel médical au complet préférer les baskets bien confortables. Ce qui pourrait me rassurer.
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() message posté Sam 8 Aoû 2015 - 11:44 par Hazel J. Chase
emelie-ann∞ Maya
Et là...C'est le drame.
 "Vous avez certainement raison, sauf que je dois vous poser cette question pour vous aider ou pas… " En réponse, elle afficha un vague air d'incompréhension, avant d'annoncer : "On aide les gens ou on ne les aide pas. Dans les deux cas la question est grandement supperflue. Eh oui, j'ai presque toujours raison." Ce n'était complètement vrai. Mais sa remarque visait simplement à remettre cette godiche à sa place. Tu n'as vas pas commencer à être méchante...Moi ? Méchante ? Jamais ! Eh puis tu sais à quel point j'ai horreur des phrase bateaux. Il existait aussi, du même genre, le traditionnel : " Est-ce que ça va ?" . Lorsque votre interlocuteur pleurait à chaud de larmes ou semblait au plus mal, ces paroles de courtoisie prenait la tournure de l'idiotie. "J'ose imaginer que vous ne m'auriez peut-être pas demandée cela si je venais de m'éclater le crâne par terre. Du moins je l’espère..." Ne pousse pas le bouchon trop loin, sinon elle va partir et te laisser plantée là comme une vieille chaussette. Ravissante comparaison. N'est-ce pas ? Suite à la brève présentation de sa compagne, Maya chercha à en savoir d'avantage. L'idée de se faire examiner, d'accorder un minimum de confiance à n'importe qui, ne l'enchantait guère. Tu choisie mal ton moment pour faire la difficile. Je sais. "Emelie-Ann. O. Lenz, psychiatrie, pédopsychiatrie." La demoiselle ne retint pas longtemps le sourire condescendant qui menaçait de s'épanouir sur son visage. Le pôle psychiatrie n'état pas spécialement très bien vu par ses collègues, ainsi qu'un certains nombre de personnes. "Je comprends mieux. " Elle marqua une légère pause et se décida à en dévoiler d'avantage. "Je suis infirmière et j'oscille entre plusieurs services, notamment les urgences et le votre. Je m'intéresse particulièrement aux traitements des troubles, alimentaires et autres." Elle se tut, ayant eu l'impression d'avoir raconter une partie de sa vie. La jolie brune reprit la parole pour se justifier de sa lamentable chute. Ca peut arriver à tout  le monde, eh bien sur, ça m'arrive à moi. "Pas de problème" répondit sa camarade. En voilà une qui est capable de garder son sang froid. Pour combien de temps ça...Son esprit vagabonda, se rappelant les dernières horreurs en date. Finalement elle interrogea le médecin quand à la gravité de sa blessure. "Je ne crois pas que les urgences soient nécessaires. Il s’agit que d’une foulure. " Elle haussa les épaules. Comparée à toutes les vilaines choses qu'elle avait vue : "Presque rien en somme." "Il vous faudra un atèle une semaine ou deux au maximum. Il faudra aussi du repos, donc un congé maladie." La demoiselle ne pu s'empêcher de rire, légèrement. "Ca tombe plutot bien. Je suis déjà arrétée." Elle se garda bien d'évoquer les raisons ce manquement à son travail, qui allait ce poursuivre en vacances prolongées. "Je crois aussi qu’il faudra y aller mollo pour votre cheville. J’éviterais les talons". L'expression de l’infirmière changea instantanément. "Quoi ?..." couina-t-elle. Euh...Je crois que ça ne vas pas être possible...Huuuu... " Et que vais-je mettre aux pieds ?" Elle leva la main en pointant un doigt accusateur. "Si vous me dites des baskets je mange mon talon." déclara-t-elle prête à relever le défi. " Sans vouloir vous offenser, vous êtes sur de votre diagnostic ? Non parce que le domaine médicale générale et la psychiatrie...Ce n'est pas vraiment la même chose." Oui, elle était une patiente pénible. Elle le savait et l'assumait pleinement.
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() message posté Dim 20 Sep 2015 - 21:51 par Invité
Je trouvais cette fille drôlement effrontée, enfin même plus que moi. J’avais mauvais caractère, mais jamais je ne repoussais les gens de cette façon lorsqu’il me venait en aide. Adolescente je le faisais sans cesse, sauf que j’étais bien souvent droguée.

Puis elle me dit : "J'ose imaginer que vous ne m'auriez peut-être pas demandée cela si je venais de m'éclater le crâne par terre. Du moins je l’espère..."  

Je le regardai circonspecte. Devais-je partir? Était-ce qu’elle voulait? Se sabotait-elle? Était-elle le genre de personnalité limite? Dieu sait comment ce genre de personnes était difficile d’approches. J’étais difficile d’approche, mais je faisais des efforts. Autrement, je n’aurais jamais approché cette fille, même-si, il était question de lui venir en aide.  Peut-être avait-elle une mauvaise journée… que grâce moi aussi j’avais des mauvaises journées. En fait, mes journées étaient toujours horribles ces derniers temps.

Je lui répondis tout simplement : Peut-être auriez-vous été moins désagréable avec une pauvre inconnue qui s’efforce de vous venir en aide. Je ne lui présentai aucune émotion, pas même une lueur de sarcasme dans les yeux. Je ne voulais pas lui faire ce bonheur afin qu'elle s'en serve pour faire passer sa mauvaise humeur dans une réplique à la noix. J’étais tout simplement honnête. Je ne voulais pas la heurter ni faire d’histoires.

Puis elle me dit : "Je comprends mieux. " Elle marqua une légère pause et se décida à en dévoiler d'avantage. "Je suis infirmière et j'oscille entre plusieurs services, notamment les urgences et le votre. Je m'intéresse particulièrement aux traitements des troubles, alimentaires et autres."

Ce sont des sujets intéressants, fis-je avec joie.

Je la regardai attentivement tout en fouillant dans mon sac-à-main pour y trouver des bandages. J’en avais toujours au cas où je ne sais quoi m’arriverait.

"Ca tombe plutot bien. Je suis déjà arrétée."Me dit-elle.

J’eus un regard surpris. Je lui répondis : ô… ne sachant quoi répondre. Je suis désolée.

"Quoi ?..." Et que vais-je mettre aux pieds ?"  fit-elle. Je fronçai les sourcils. C’était si grave?
"Si vous me dites des baskets je mange mon talon." Fit-elle. Elle avait un sens de l’humour. J’aurais voulu retourner ses répliques en humour, certes, j’étais consternée.

« Vous ferez ce que vous voudrez. » Fis-je. Est-ce que je vous mets ses bandages, fis-je en les ayant enfin trouvé de mon sac.

Puis comme si ce n’était pas assez elle me dit :

" Sans vouloir vous offenser, vous êtes sur de votre diagnostic ? Non parce que le domaine médicale générale et la psychiatrie...Ce n'est pas vraiment la même chose."

C’était vraiment la fin de ma patience. Je lui répondis un peu sec. Je ne méritais pas de supporter ça. J'étais quelqu'un qui refusait de se faire marcher sur les pieds d'ailleurs.

Je ne vois pas l’intérêt de rester ici à me faire insulter en plus de vous voir être hostile à l’aide que je vous apporte. Vous n’avez rien à faire de mes conseils.

Je repris mon sac près de moi et lui laissai les bandages à ses côtés.

J’ai suivi la même formation que mes collègues au traumato ou en cardiologie à l’exception que ma spécialisation est la psychiatrie. Sur ce, je ne vous doit aucune justifications.

Je pris une pause. Bien que vous sembliez avoir eu une mauvaise journée, que vous semblez être de mauvaises humeurs et surement vivre des difficultés dans votre vie, je vais vous laisser respirer. Vous n’êtes pas une de mes patientes et je n’ai aucune obligation de supporter votre caractère et votre attitude à mon endroit. Finis-je pas dire ne sachant plus comment exprimer mon désarroi.

Je me tue sur ces mots.
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() message posté Mer 30 Sep 2015 - 11:33 par Hazel J. Chase
emelie-ann∞ Maya
Et là...C'est le drame.
Non, elle ne ce montrait pas particulièrement hautaine et désagréable avec tout monde. Non bien sur que non. Après tout, elle n'aurait sans doute pas choisit délibérément le métier d'infirmière en sachant ne pouvoir supporter personne. Cela dit, en dehors du boulot, qui ou quoi, pouvait-il  l'a freiner ? Personne. "Peut-être auriez-vous été moins désagréable avec une pauvre inconnue qui s’efforce de vous venir en aide."  Elle se mordit la lèvre. La réponse de sa compagne ne signifiait rien de bon. Maya s'abstint de tout commentaire bien qu'elle pensa fortement que la patience n'était pas son fort. Un mauvais point pour un médecin, spécialisée en je ne sais quoi ou non ! La demoiselle avait parlée sans réfléchir, expriment avec assez peu de considération pour sa camarade, son mécontentement. " Vous ferez ce que vous voudrez.  Est-ce que je vous mets ses bandages " demanda-t-elle en les sortant de son sac.  "Sans vouloir vous offenser, vous êtes sur de votre diagnostic ? Non parce que le domaine médicale générale et la psychiatrie...Ce n'est pas vraiment la même chose." asséna copieusement l'américaine, enfonçons le clou. Ce fut d'ailleurs la phrase de trop. "Je ne vois pas l’intérêt de rester ici à me faire insulter en plus de vous voir être hostile à l’aide que je vous apporte. Vous n’avez rien à faire de mes conseils. J’ai suivi la même formation que mes collègues au traumato ou en cardiologie à l’exception que ma spécialisation est la psychiatrie. Sur ce, je ne vous doit aucune justifications. " Elle marqua une pause et la jeune femme l'observa se relever, prête à partir. "Bien que vous sembliez avoir eu une mauvaise journée, que vous semblez être de mauvaises humeurs et surement vivre des difficultés dans votre vie, je vais vous laisser respirer. Vous n’êtes pas une de mes patientes et je n’ai aucune obligation de supporter votre caractère et votre attitude à mon endroit. " Baissant un instant les yeux, elle se sentit coupable. En d'autres circonstances, peut-être serait-elle entrée de plein fouet dans un énième conflit ou aurait conclut ce discours pour une réplique sanglante, cependant en ce moment même le courage lui manquait. "Vous avez raison." Elle secoua la tête. "Je...Je vous prie de m'excusez. Ce n'est pas votre faute et passer ma colère sur vous n'arrangera rien. Je parle beaucoup...pour dire un grand nombre de bêtises. Je ne voulez pas vous insultez...C'est....Je suis désolée, vraiment." Elle se tut un instant. Pour une fois que quelqu'un essaye d'être gentil, tu l'envois balader. " Est-ce qu'on pourrait reprendre de zéro ? Je promets d'être correcte. Je vous offrirez un café pour me faire pardonner, si possible" plaida-t-elle. Regrettant, elle ne voulait pas que la psychiatre s'en aille.
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() message posté Jeu 12 Nov 2015 - 23:47 par Invité
"Vous avez raison." lui dit-elle.

Je la regardai surprise, mais de marbre, sans expression équivoque.

"Je...Je vous prie de m'excusez. Ce n'est pas votre faute et passer ma colère sur vous n'arrangera rien. Je parle beaucoup...pour dire un grand nombre de bêtises. Je ne voulez pas vous insultez...C'est....Je suis désolée, vraiment."

Je la regardai attentivement, en gardant le silence. Je me contentai de la fixer droit dans les yeux en reprenant mon souffle afin de me calmer. Je n'étais pas particulièrement de bonne humeur non plus et je pouvais être le genre de personne à dire des choses en l'air aux autres, car je ne prêtais guère attentions au soin de me faire des amis ou apprécier des autres. Je me foutais de l'opinion des autres. Je n'étais que polie et gentille en presque toutes circonstances. Ce qui était un peu contradictoire sachant que je n'aimais pas particulièrement les gens et que je les redoutais plus qu'autres choses.

" Est-ce qu'on pourrait reprendre de zéro ? Je promets d'être correcte. Je vous offrirez un café pour me faire pardonner, si possible" fit-elle.

Je haussai les sourcils. Délibéremment et manifestement surprise. J'avalai ma salive, puis soupirai.

Pas de problème, c'est bon. Sans offense. On ira prendre un café pour réparer les pots cassés, fis-je en laissant sortir de ma gorge un petit rire de soulagement. Je préférais tout de même ce ton, sachant que mon interlocutrice pouvait avoir une langue de serpent. Il fallait l'admettre et donner à cesar ce qui lui revenait, cette fille n'avait pas la langue dans sa poche et savait se défendre ne serait-ce que verbalement du moins! Je me notai que je devrais lui dire afin de la complimenter et voire la rassurer, elle n'avait pas à craindre de se faire attaquer... Enfin, presque! J'exasgérais, mais à mon avis, elle pouvait faire peur à plusieurs ne serait-ce qu'en les insultant et avec ses rhétoriques.

Dans tous les cas, vous avez un bon sens de la répartie. Vous m'en direz tant devant un tasse de café, si ça vous vas toujours...

Je marquai une pause. Puis dit en souriant: Alors, je vous mets c'est bandage et on tente de s'asseoir au chaud au café du coin en mijotant sur votre blessure. Peut-être qu'en essayant de se rendre, ça nous informera sur votre blessure, fis-je.

Finalement, je plaçai une mèche de mes cheveux derrière mon oreille afin de dégagé mon visage et afficher clairement mon expression cordiale et de politesse à la jeune demoiselle.

Je vous aiderai, promis.
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Hazel J. Chase
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() message posté Ven 4 Déc 2015 - 22:08 par Hazel J. Chase
emelie-ann∞ Maya
Et là...C'est le drame.
 Sa camarade haussa les sourcils, manifestement surprise. Elle ne s'attendait à ce retournement de situation. "Pas de problème, c'est bon. Sans offense. On ira prendre un café pour réparer les pots cassés "fit-elle en laissant échapper un léger rire. Ouf, elle ne vas pas partir. La demoiselle fut rassurée de voir que la psy prenait si bien les choses. Tout autre personne, n'aurait sans doute pas collaborée aussi facilement, surtout après les propos peu sympathique qu'elle avait tenue précédemment. " Merci, de rester." déclara d'une voix plus adoucie. "Dans tous les cas, vous avez un bon sens de la répartie. Vous m'en direz tant devant un tasse de café, si ça vous vas toujours..." L'américaine afficha une petite moue contrite. "Malheureusement, je ne crois pas que cela m'avantage dans toutes les situations, bien au contraire...Voyez comme je vous ai reçu...Mais oui, j'imagine que le café est un minimum. " L'autre jeune femme sourit et poursuivit :  "Alors, je vous mets c'est bandage et on tente de s'asseoir au chaud au café du coin en mijotant sur votre blessure. Peut-être qu'en essayant de se rendre, ça nous informera sur votre blessure. Je vous aiderai, promis. ". L'infirmière hocha la tête pour exprimer son accord et patienta tandis que sa compagne faisait le pansement. "C'est là que ça ce complique" annonça-t-elle quand il fut temps d'essayer de se lever. En effet, se remettre debout s'avéra aussi laborieux que pénible, si bien qu'elle envisagea pendant un car de secondes de restait sur place, agonisant jusqu'à la fin. Tu n'en rajoute pas un peu là, non ? Pas du tout ! Je souffre...énormément ! Moui...c'est cela oui...Finalement, avec de grands efforts et l'aide d'Emelie-Ann, elle parvint à tenir en équilibre, bien que bancal, sur ses jambes. "Outch...C'est effectivement pas super agréable..." Elles firent toutes deux quelques pas et se dirigèrent vers le café le plus proche. "Je retire ce que je dis, je marcherai en pantoufle à l'avenir, partout où j'irais. " S'asseyant sur la première chaise venue, elle soupira. Cela allait être drôle pour rentrer à la maison. Si bien sur elle parvenait à jusque là. "Je crois que j'ai vraiment la poisse en ce moment..." Elle leva ensuite la main en l'air et l'agita pour que le serveur vint. "Vous habitez dans le coin ?" demanda-t-elle soudainement pour faire la conversation. Se montrer amicale ne lui ferait pas de mal au contraire. Après tout, elle avait possiblement mal jugée sa collègue.
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