"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici just gonna stand there and hear me cry ▲ (maya) 2979874845 just gonna stand there and hear me cry ▲ (maya) 1973890357
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() message posté Dim 6 Sep 2015 - 0:39 par Invité

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Le vent souffle dans la cour déserte du commissariat. Je me retrouve seule, devant la porte de l’énorme bâtiment, en train de tirer sur ma cigarette, le vent s’engouffrant dans mes cheveux détachés, tombant sur mes épaules. Au loin, je peux observer les londoniens vivre leur vie paisiblement, certain promenant leurs chiens dans les rues, d’autres profitant que le temps ne soit pas pluvieux pour une fois pour sortir en amoureux, d’autres encore commencent doucement leur soirée entre amis. Et moi, je me retrouve de garde au commissariat, un samedi soir. J’aurais pu faire plein de chose ce soir, lire un bon livre – ce que je n’avais pas eu le temps de faire depuis plusieurs semaines – sortir avec des amis ou même regarder simplement un film dans mon canapé. Enfin, j’avais envie de faire plein de chose ce soir, sauf passer ma nuit ici. Et pourtant, j’allais y être coincé jusqu’à demain matin, patrouillant une bonne partie de la nuit avec mes collègues dans les rues de la capitale ou alors être appelé devant une boite de nuit pour un énième barrage qui serait certainement causé par un surplus d’alcool ou de substance illicite. D’ailleurs, je n’eus pas à attendre très longtemps avant que mon binôme vienne me rejoindre dehors. « On a été appelé Becky, état d’ivresse sur la voie publique … » Soupirant avec insistance, je me tourne vers mon collègue, lui adressant un sourire forcé. « J’arrive. » Dis-je simplement. Je tire une nouvelle fois sur ma cigarette, avant de l’éteindre dans le cendrier prévu à cet effet. Pénétrant dans l’enceinte du commissariat, j’adresse un regard désespéré à mon collègue qui m’attend patiemment à l’entrée du bâtiment. Je détestais mon travail les soirs comme ça. J’avais fait officier de police en espérant à avoir à résoudre plein d’enquête de meurtre, de viol et de trafic. Au lieu de ça, on passait la plupart de notre temps à faire la circulation aux carrefours et à faire les sorties de boîte de nuit.

Une fois dans la voiture, la radio nous fit par de l’adresse où la jeune femme avait été signalé. Le gyrophare sur le toit de l’habitacle et les sirènes résonnant dans les rues de la ville, nous arrivons à circuler facilement jusqu’au lieu où l’arrestation allait avoir lieu. « Tu penses à quoi ? » La voix de mon collègue fit fuir mes pensées, me replongeant dans la réalité. « Au fait qu’on avait mieux à faire que d’arrêter des jeunes en état d’ivresse. Tu as vu la pile d’affaire en cours qu’on a ? » Dis-je, tout en plongeant mon regard sur la route. C’était vrai ce que je venais de dire. On avait une centaine d’affaire en cours en tous genre. Des agressions, des vols à mains armées, des viols, des meurtres. Mais non, on allait passer notre nuit à surveiller des jeunes en espérant qu’ils ne tombent pas dans un coma éthylique. Super programme. « A qui le dis-tu … » Je ne prends même pas la peine de répondre. Quelques minutes plus tard, nous arrivons sur les lieux que la radio nous avait indiqué. Apparemment, une jeune femme avait été signalé totalement saoul dans ce parc, embêtant les familles présentes ici qui ne voulaient pas que leurs enfants soient témoins de la déchéance humaine et qui avaient prévenus les autorités pour mettre fin à ce désastre. « Je vais à gauche et tu vas à droite ?! » Questionnai-je mon collègue à l’entrée du parc, sans réellement lui lancer le choix puisque une demi-seconde plus tard, j’avais déjà pris la direction que je lui avais indiqué. C’était plus simple pour retrouver une personne lorsqu’on se séparait.

La main posé sur ma matraque, j’avançais dans les allées du parc plongée dans le noir de la nuit tombé sur la capitale. Après tout, je ne savais pas sur qui je pouvais tomber et si cette personne allait être violente ou pas. J’avais déjà eu assez de soucis au cours de précédente intervention où ma gentillesse m’avait porté préjudice et où j’avais été forcé de finir ma garde aux urgences pour me faire recoudre l’arcade sourcilière. Après deux ou trois minutes de recherches minutieuses, un corps se dessina au loin, marchant difficilement sur l’herbe encore verdoyante en cette période de l’année du parc. La personne était éclairée par l’un des nombreux lampadaires ce qui permettait facilement de se rendre compte qu’elle n’était pas armée. Du moins, elle n’en avait pas l’air. M’approchant doucement de cette personne, je sors ma carte de réquisition de ma poche arrière. « Je l’ai trouvé, au fond à gauche, à côté de la deuxième sortie. » Dis-je dans ma radio à l’intention de mon collègue avant de me retrouver au côté de la jeune femme me tournant encore le dos. « Agent Ivanov de la Metropolitan Police. Vous êtes en état d’arrestation pour état d’iv … » Je m’arrête net dans mon discours tout prêt que l’école de police nous forçait à apprendre lorsque j’aperçus le visage de la demoiselle en face de moi. « Maya ? »
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Hazel J. Chase
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() message posté Lun 7 Sep 2015 - 18:09 par Hazel J. Chase
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S es longs cheveux habituellement parfaitement coiffés lors de ces soirées, qu'elle passait en boite de nuit ou dans les bar, faisaient triste mine. Les boucles désordonnées lui donnait un air de sauvageonne, sortit de on ne savait où. Elle restait très belle mais, paraissait perdue. Une nouvelle crise de larmes lui avait valu de faire baver son maquillage, ce qui accentuait son air pitoyable de petite chose fragile. Titubant au milieu d'un parc, dans la semi obscurité, elle ignorait où allait. On ne peu pas dire que les réverbères éclaire le chemin avec succès. Ceux qui s'occupent de ça devrait penser à changer les ampoules. Tu crois vraiment que  c'est le moment de te soucier de ça ? Reniflant bruyamment, elle avança hasardeusement et croisa deux ou trois personnes qui s'écartèrent aussitôt de son chemin. Quoi qu'est ce qu'il y a ? Hein ?! Eh bien pour tout dire...Son allure général laissée à désirer et pour ne pas en rajouter elle sentait également l'alcool à plein nez. Les restes d'une vodka malencontreusement renversée, imprégnait ses vêtements. Maya n'était pas sobre, loin de là. Cela dit elle ne ce trouvait pas complètement ivre non plus. Un juste milieu, si on peu dire. Elle ne su combien de temps s'écoula tandis qu'elle parcourait le parc. Et soudainement, la lumière entre dans son champ de vision, si intense qu'elle du mettre une main en paravent devant son visage. . « Agent Ivanov de la Metropolitan Police. Vous êtes en état d’arrestation pour état d’iv … » La jeune femme tressaillit au son de cette voix qui ne lui était pas inconnue. Elle s’apprêtait à tourner les talons pour partir en courant, lorsque elle entendit prononcer son prénom. L'infirmière s'approcha légèrement d'avantage et plissa les yeux, identifiant à son tour son interlocutrice. "Rebekah". Secouant la tête, elle grimaça. " Voudrais tu baisser cette torche de devant mon nez...tu..." Elle recula et ne termina pas sa phrase, réalisant qu'elles étaient plantées sous un lampadaire en parfait état de marche. Ceci explique cela..."Ce n'est pas ce que tu crois..." commença-t-elle cherchant à se tirer de cet embarrassant moment. "Je ne suis pas..." Pathétique ? Mal en point ? Paumée ? "Je vais bien" insista-t-elle sans être convaincue. Elle se rappelait très bien de la dernière fois où sa compagne avait du intervenir de cette façon. La jolie brune voulait en finir avec sa vie insensée. Elle refusait de vivre sans Tom. Aujourd'hui les choses étaient différentes. Elle ne souhaitait pas se faire de mal, pas vraiment. Sa veste ouverte sur son débardeur déchiré ne l'aida pas à communiquer une bonne image. Saisissant la fermeture du bout des doigts, elle l'a remonta, jusqu'à cacher toute trace de l'incident précédent. Celui là même qui expliquait sa présence hagard, dans la nature. En pleine nuit, cette endroit habituellement agréable prenait facilement des allures de forêt hostile. "J'ai déjà eu de meilleures soirées et... Je ne veux pas d'ennuis." Elle leva légèrement les mains en l'air, en signe de dévouement. "Je veux juste rentrer chez moi..." Elle regarda à droit puis, à gauche. "Même si pour l'instant je ne sais pas de quel coté ce trouve mon appartement. " Quelque chose me dit que tu t'enfonce, toute seule là...Elle se mordit la lèvre. Que faire ? Fuir à toute vitesse ne semblait pas être une option envisageable, plus maintenant. Elle serait sans doute rattrapée avant d'avoir fait trois pas.  Elle refusait d'être arrêtée. Elle ne suivrait pas sa camarade et ne retournerait sous aucun prétexte dans cette affreuse clinique. Choisissant le silence, plutôt qu'une énième phrase mal tournée, elle patienta, surveillant son adversaire du coin l’œil.    
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() message posté Lun 14 Sep 2015 - 8:57 par Invité

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En prenant ma garde au commissariat ce soir, je savais ce que ça allait donner. On passerait notre nuit à intervenir pour trouble à l’ordre publique, état d’ivresse sur la voie publique ou encore pour destruction de bien public. Tout cela serait sans aucun doute des jeunes ayant plongés leurs problèmes dans l’alcool et ne sachant plus agir de façon correcte en public. J’avais été ce genre de personne et ça ne faisait que trois ans que j’étais sobre et je savais que les enfermer une nuit en dégrisement n’arrangeait rien à leurs problèmes. Bref, après être arrivée au parc, je me sépare de mon collègue pour trouver plus rapidement la demoiselle qui nous avait été signalé. Intérieurement, j’espérais qu’elle soit rentrée chez elle et qu’on allait rentrer au poste dans une dizaine de minutes seul dans la voiture. Cependant, au bout de quelques minutes, je tombais nez à nez avec la coupable du délit, la reconnaissant dans la seconde qui suivit. Maya. Cette jeune demoiselle que j’avais déjà arrêtée pour la même raison que ce soir sauf qu’elle tentait désespérément de mettre fin à ses jours la fois dernière. Ces propos, lorsqu’elle me reconnue enfin et tourna les talons pour me faire face furent pour le moins incohérent, me demandant de baisser ma lampe alors qu’il ne s’agissait que du lampadaire du parc. Je lève les yeux vers celui-ci pour lui faire comprendre que ce n’était pas ma lampe qui l’éclairait aussi bien.

D’un seul coup, les souvenirs de la nuit de notre rencontre vinrent me frapper en plein visage. J’avais pu desseller cette nuit-là, sans trop de difficulté, toute la détresse émanant de la jeune femme. Et ce soir, je n’avais aucune idée de savoir s’il s’agissait d’une rechute ou simplement d’une soirée trop arrosée. Je priai intérieurement pour que ce soit la seconde option tandis que la brune m’assurait qu’elle allait bien. Rangeant ma carte dans la poche arrière de mon uniforme, je m’approche doucement d’elle, comme d’un animal apeuré qu’on ne souhaite pas faire fuir. « Ce n’est pas l’impression que tu donnes Maya, d’aller bien ... » dis-je simplement tandis que j’arrivais enfin à son niveau. Posant délicatement une main sur son épaule, j’observe de plus près ses vêtements déchirés, ses cheveux en bataille et surtout son haleine mélangeant alcool et un je ne sais quoi qui ne rendait pas l’odeur très agréable. Visiblement, Maya s’en rend compte également puisqu’elle referme sa veste, cachant quelque uns des impacts de la soirée sur sa tenue. Je souris légèrement, mêlant tristesse et compassion pour cette jeune femme totalement paumée. Son discours me toucha avant qu’un léger pouffement de rire s’échappe d’entre mes lèvres. La situation devenait de plus en plus comique. « Je ne peux pas te laisser rentrer chez toi Maya. »

D’un seul coup, surgissant du nulle part, mon collègue se retrouve à mes côtés, sortant une paire de menottes de son uniforme, prêt à lui lier les poignets pour qu’elle nous suive au poste. M’interposant entre les deux protagonistes, je fronce les sourcils à l’attention de mon collègue. « Ca va pas ou quoi ?! Laisse là tranquille, je la connais ! » Je m’étais positionné de façon à pouvoir protéger la brunette se trouvant dans mon dos, tout en la gardant dans mon champ de vision. Mon collègue comprit aussitôt ce qui se déroulait et rangea sans plus tarder sa paire de menotte. Laissant échapper un soupir de soulagement à peine perceptible, je tourne les talons pour faire face à Maya, un air paniqué placardé sur le visage. Le vent s’engouffre dans ses cheveux, faisant virevolter les boucles autours de son visage. Elle a vraiment l’air d’une cinglée comme ça. Je donnes un violent coup à ma conscience pour la faire taire. Maya avait vécue des choses difficiles mais selon moi, ce n’était pas une raison pour l’enfermer encore plusieurs mois dans une clinique. « Tu veux bien nous suivre Maya ? » dis-je, un sourire sincère sur les lèvres pour la mettre en confiance.
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() message posté Jeu 17 Sep 2015 - 19:44 par Hazel J. Chase
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L a demoiselle regarda ses pieds. Elle se sentait prise au piège, comme une enfant attrapée la main dans le sac. Mais après cette dure soirée, tout ce qu'elle voulait, c'était rentrer chez elle. Chose qu’apparemment Rebecca ne lui permettrait pas si facilement. « Ce n’est pas l’impression que tu donnes Maya, d’aller bien ... ». Cette fois ci, elle ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel. Si tout le monde me ficher la paix, peut-être que ça irait un peu mieux...Ou pas. En fait, elle n'en savait rien. "Me laissera tu partir plus vite si je te raconte ce qui c'est passé ? " Honnêtement, elle doutait que ce fut aussi simple. Cela dit, qui ne tente rien n'as rien, non ? « Je ne peux pas te laisser rentrer chez toi Maya. »  La jolie brune croisa les bras de façon complètement exagérée. "Très bien, je vais donc me murer dans un profond et abominable silence". Elle disait ça, sachant parfaitement ne pas tenir le coup plus de vingts minutes, au grand maximum. Tandis qu'elle réfléchissait à un moyen de se sortir d'affaire, d’un seul coup, surgissant du nulle part, mon collègue se retrouve à mes côtés, sortant une paire de menottes de son uniforme, prêt à lui lier les poignets pour qu’elle nous suive au poste. L'infirmière le regarda avec des yeux ronds. Qu'est ce que c'est que ça ? « Ca va pas ou quoi ?! Laisse là tranquille, je la connais ! »  Sa camarade venait de s'interposer entre eux. Dans d'autre circonstances, Maya vu dans cette action une preuve de bonne foi ou d'amitié, pas ce soir. Lorsque la blonde porta à nouveau le regard sur elle, l'américaine su son opinion. Elle pense que je suis folle. Et j'ai suremment l'air de l'être...Elle passa hasardeusement la main dans ses cheveux pour essayer en vain de les replacer correctement. Néanmoins, avec son maquillage baveux et son odeur d'alcool, elle ne tromperait personne. « Tu veux bien nous suivre Maya ? » Elle se mordit la lèvre. "Est-ce que j'ai le choix ?" demanda-t-elle. " Parce que comme dit plus tôt, je preferai rentrer directement chez moi." Au lieu d'avancer dans la direction des policiers, elle recula. Non, elle ne pouvait se résoudre à se montrer docile et affectueuse, tout ça pour finir dans une cellule de dégrisement jusqu'au lendemain matin. Ce, dans le meilleur des cas. Elle imaginait sans peine une équipe médical débarquer après que Robb eu signé quelques papiers. En moins de deux, elle se retrouvait à nouveau bouclée dans une clinique à bouffer des médicaments assomant, matin, midi et soir. Puis elle devrait à nouveau raconter sa pathétique histoire à un psychiatre qui diagnostiquerai une énième et étrange maladie mental, dont elle n'était même pas réellement atteinte. Secouant la tête, elle recula encore d'un deuxième pas. Non, elle ne revivrait pas ça. Non, non, non. "Je crois que je ne suis pas prête à...Les espaces clos, ont tendance à me donner la nausée, mieux vaudrait que je profite encore un peu du grand air." Evidemment, elle envisagea de se sauver. Partir en courant, le plus vite possible sans réfléchir où elle allait. Oui, en supposant que tu tienne debout, que tu ne tombe pas et que tes amis ne cours pas plus vite que toi. Ce ne sont pas mes amis. A force, ils vont peut être le devenir. Pfff...."Ne pourrait-ont pas, parler rien que toutes les deux ? En petit comité ?" insista-t-elle en faisant de petits yeux à sa compagne. Elle ne tenait particulièrement à sa brute d'acolyte en apprit d'avantage sur elle. "Tu viens ?" Elle s'écarta légèrement en direction d'un buisson un peu plus loin. Elle ne fuyait pas, ce qui montrait déjà son choix de coopérer un minimum, non ?   
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() message posté Ven 18 Sep 2015 - 14:42 par Invité

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Malgré ses dires, mes soupçons étaient bien confirmés. Maya était vraiment saoul, ne sachant plus quel côté elle devait prendre pour pouvoir enfin rentrer chez elle. J’avais l’impression de me retrouver en elle, à un moment où plus personne n’était là pour m’aider à sortir de cette merde que sont les addictions à l’alcool et aux drogues. Elle prit parti d’adopter un comportement puéril et de ne plus parler désormais, puisque je ne voulais pas lui permettre de rentrer chez elle, même si elle m’expliquait ce qui c’était passé. Souriant légèrement, j’observais sa moue boudeuse, croisant les bras contre sa poitrine pour appuyer ses propos. Décidemment, cela n’allait pas être une mince affaire de la faire accepter de coopérer pour aller au poste de police avec moi. La jaugeant avec amusement, je fus perturbé dans notre échange par mon collègue, débarquant de nulle part et prêt à jouer les officiers de police que tout le monde pouvait détester dans les nombreuses séries policières qui existait. Celui qui ne laissait jamais une chance aux personnes qu’il était venu arrêter de s’expliquer. M’interposant entre les deux, je tentais d’apaiser la tension qui était presque palpable désormais. Une fois que celui-ci eu enfin rangé sa paire de menotte, je me tournais de nouveau vers la jeune femme, lui demandant de nous suivre.

La brunette recula d’un pas, demandant si elle avait le choix puisqu’elle préférait rentrer chez elle. Soupirant lourdement, je ne savais plus trop comment agir. Si j’avais été seule, je l’aurais certainement amené la jeune femme dans son lit et veillé sur elle toute la nuit, sachant pertinemment qu’une nuit au poste ne changerait pas ses penchants pour l’alcool. Mais aujourd’hui, en présence de mon collègue, je savais que je ne pouvais pas agir de la sorte sans risquer de me prendre un blam par la direction. « Je ne peux pas Maya, je n’ai pas le droit … » dis-je, un air désolé plaqué sur le visage, avant de risquer de lancer un regard à mon collègue qui visiblement, ne comprenait rien à la situation. Je n’avais pas envie de passer les menottes à l’infirmière et espérait sincèrement qu’elle allait nous suivre sans docilement. L’observant reculer d’un autre pas, je sentis mes muscles se tétaniser, prêt à se mettre en action au cas où la jeune femme déciderait de fuir. Surtout que ses paroles n’eurent comme effet que d’accentuer cette impression qu’elle allait prendre ses jambes à son cou. Cependant, à mon grand étonnement, elle ne fit rien. Certainement parce qu’elle savait qu’on allait la rattraper en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire et que si mon collègue prenait le dessus, ce ne serait pas du tout la même chose qu’avec moi.

Sa demande n’étonna légèrement. Elle ne voulait visiblement pas que mon collègue entende ce qu’elle avait à me dire. Moi, je connaissais déjà une bonne partie de son histoire puisqu’elle me l’avait déjà expliqué quelques mois plus tôt lors d’une arrestation semblable à celle-ci. La voyant s’éloigner, je la suivis sans même prendre la peine de réfléchir. « Tu peux m’attendre dans la voiture s’il te plait ? On ne sera pas longue. » dis-je à l’intention de mon collègue, un air de chat potté plaqué sur le visage. Cet air qui, dès lors qu’il était bien exécuté, rendait impossible le fait de refuser quelque chose. Une fois mon collègue parti en direction de la voiture, du moins je l’espérais, je me tournais vers Maya. . « Qu’est-ce que tu voulais me dire ? » Dis-je en m’appuyant contre un arbre. . « Sache quand même que, malgré tout ce que tu pourras me dire, tu viendras avec nous au poste de police après. » Repris-je d’un ton calme pour qu’elle ne soit pas déçue par la suite que je ne la dépose pas simplement chez elle. . « Si tu fuis, je vais être obligée de te boucler pour refus d’obtempérer et il y aura des poursuites. Je veux simplement que tu viennes avec nous pour pouvoir veiller sur toi cette nuit et savoir que tu es en bonne santé. Il n’y aura aucune trace de ton passage au poste et pas de séjour en clinique à clé, je te promets. » Terminai-je simplement, un sourire sincère prenant place sur mes lèvres pour la mettre en confiance, même si mes paroles n’étaient pas de simple parole en l’air.
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() message posté Sam 26 Sep 2015 - 12:39 par Hazel J. Chase
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« Tu peux m’attendre dans la voiture s’il te plait ? On ne sera pas longue. » Fière, elle se retint tout même de sourire. Se débarrasser du collègue de Rebecca n'avait rien d'une victoire. D'autant plus qu'il lui fallait encore céder à la demande de la blonde. Mais pour son plus grand plaisir – et soulagement- il obtempéra et regagna la voiture.  « Qu’est-ce que tu voulais me dire ? » demanda donc sa camarade en prenant appuie contre un arbre. Maya ne répondit pas instantanément, elle suivit des yeux l'autre policier, jusqu'à qu'il fut suffisamment loin à son gout. « Sache quand même que, malgré tout ce que tu pourras me dire, tu viendras avec nous au poste de police après. » Elle ouvrit la bouche et l'a referma, vaguement agacée. " Je m'en doutais un peu, mais j’espérais quand même." Elle haussa les épaules. « Si tu fuis, je vais être obligée de te boucler pour refus d’obtempérer et il y aura des poursuites. Je veux simplement que tu viennes avec nous pour pouvoir veiller sur toi cette nuit et savoir que tu es en bonne santé. Il n’y aura aucune trace de ton passage au poste et pas de séjour en clinique à clé, je te promets. » La jeune femme secoua la tête. Malgré l'aspect sincère de ses paroles, elle ne pouvait complètement s'y fier. "Fuir ? Pour aller où ? Je risquerais de me perdre." Baissant la tête, elle soupira. "Je ne voulais pas en arriver là...La soirée à un peu mal tournée, c'est vrai mais je ne devrais pas mériter d'être embarquée comme si j'avais commis un crime." Ayant décroisée les bras, la demoiselle ce frotta les mains. Il ne fait pas si chaud que ça à cette heure...Certes, certes. Il serait sans doute bon de raconter ce qui c'est passé à notre amie, là. Non ? J'allais y venir, oui oui. La brune releva lentement le nez, hésitante et commença de mauvaise grâce le récit des événements. A l'origine, elle songeait seulement à gagner un peu de temps en attendant une divine solution, néanmoins...Cela ne viendrait apparemment pas. Mais que pouvait-elle perdre encore, s'i elle racontait son aventure ? Le peu de dignité qui lui restait ? Je crois que même ça, on l'a déjà perdu. "J'étais sortie pour...m'aérer l'esprit et...Ca allait plutôt bien , j'ai un peu bu c'est vrai mais ça allait. Et puis il y a eu ce type..qui c'est montré un peu trop entreprenant." Elle se tut un instant. Etant donné le contexte et la violence de l’événement, ce que ne contredirait pas son pauvre tee-shirt en miettes, elle ne semblait pas particulièrement choquée. C'est peut-être à cause de l'habitude...Ou alors parce que Tom à toujours sur être pire...C'est glauque de penser ça..."Ecoute je sais que je n'ai pas le choix. Mais je n'ai vraiment aucune envie de me retrouver au poste. Avoir tous les regards braqués sur moi, soit, quand j'ai une tenue adaptée." plaisanta-t-elle très vaguement. Elle ne voulait pas défiler devant de parfaits inconnus, qui l'a jugerai sans mot dire dans un décor gris et froid, rajoutant à l'atmosphère pesante. Reculant à nouveau d'un pas, elle fit craquer un morceau de branche sur lequel elle marcha et sursauta. Très courageuse, j'avoue. La nuit s'annonçait mal, surtout de son coté. Néanmoins, l'américaine paraissait à présent résolue à ne pas se laissait entrainer aussi facilement que convenu.    
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() message posté Dim 27 Sep 2015 - 13:28 par Invité

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Malgré le fait que j’avais réussis à faire fuir mon collègue – du moins, qu’il m’ait écouté et qu’il nous attende dans la voiture – je me sentais obligé d’expliquer à la brune que je ne comptais pas la laisser rentrer chez elle ce soir. D’une part, parce que je n’en avais pas le droit. Et d’autre part, parce que je ne voulais pas qu’elle fasse un coma éthylique, seule chez elle. Mon ton était froid volontairement, pour lui faire comprendre que je serais intransigeante. Lorsque Maya m’expliqua qu’elle espérait quand même, je fus soulagé d’avoir commencé par lui dire, afin qu’elle perde tout espoir. C’était hors de question. « Fuir ? Pour aller où ? Je risquerais de me perdre. » Malgré moi, je me mis à rire. Au moins, elle avait encore un minimum de lucidité, c’était déjà ça. « Je ne voulais pas en arriver là...La soirée à un peu mal tournée, c'est vrai mais je ne devrais pas mériter d'être embarquée comme si j'avais commis un crime. » Soit. Elle marque un point sur ce coup-là. Malheureusement, ma hiérarchie avait une tout autre idée de ce que je devais faire. Et même si je commençais à apprécier la brunette, je ne voulais pas risquer ma place pour une connerie.  « Pourquoi tu es sortie dans ce cas ? Tu sais très bien que l’état d’ébriété sur la voie publique c’est illégale. Non ? » Répondis-je simplement. Les lois de ce pays faisaient que, on pouvait être totalement saoul si on le souhaitait mais il ne fallait déranger personne dans ce cas. Et au vu des plaintes reçues au commissariat, Maya avait dérangé plus d’une famille se baladant ici ce soir. Effectivement, j’avais connue ça quelques années plus tôt. La population nous détestait lorsqu’on faisait « tâche » dans le décor. Maya commença à me faire le récit de sa soirée. « J'étais sortie pour...m'aérer l'esprit et...Ça allait plutôt bien , j'ai un peu bu c'est vrai mais ça allait. Et puis il y a eu ce type..qui s’est montré un peu trop entreprenant. » Mes yeux s’exorbitent au fur et à mesure de son discours. Oh mon dieu. Je ne pensais pas que … Elle n’a pas l’air traumatisé en tout cas. Pour une fois, ma conscience avait raison. J’avais eu – à plusieurs reprises – l’occasion de partir en intervention pour récupérer une jeune femme victime de violence. Et à aucun moment, je n’avais trouvé devant moi une jeune femme aussi calme que Maya. A moins que … En l’observant, je me rends compte qu’elle me ressemble énormément. Moi, quelques mois après mes fiançailles avec Benjamin, lorsque ses coups coulaient plus régulièrement que ses baisers et ses mots doux. J’étais une femme battue et blasée par cela, n’exprimant plus aucun sentiment après avoir subi, une fois encore, les coups de mon fiancé. Est-ce que … ? Non, je ne peux pas me permettre de lui poser cette question. Maya reprend. « Ecoute je sais que je n'ai pas le choix. Mais je n'ai vraiment aucune envie de me retrouver au poste. Avoir tous les regards braqués sur moi, soit, quand j'ai une tenue adaptée. » Et voilà qu’elle plaisante maintenant ! Je ne savais vraiment pas comment réagir face à la jeune femme désormais. « Tu n’es pas blessée au moins ? » Questionnais-je la jeune femme en avançant vers elle tandis qu’elle recule. Marchant sur une branche, un craquement se fit entendre ce qui la fit sursauter. Même si je tentais de garder mon calme, je commençais vraiment à être exaspérée par cette situation, sentant que j’allais certainement devoir négocier un long moment avant qu’elle obtempère avec moi. « Tu n’as pas d’autres excuses bidons à me sortir Maya ? C’est parce que des personnes vont te voir dans cette tenue que tu ne veux pas venir ? » Je commençais à perdre patiente malgré moi, sentant mes muscles se crisper peu à peu. « Qu’est-ce que tu fais dehors alors si c’est le cas ? » dis-je froidement désormais.
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« P ourquoi tu es sortie dans ce cas ? Tu sais très bien que l’état d’ébriété sur la voie publique c’est illégale. Non ? » Plissant les yeux, elle se retint toutefois de grimacer. Pourquoi ? Pour ce changer les idées évidemment. Sa vie continuait de partir en lambeaux, les jours défilaient sans que le cauchemar ne sembla vouloir cesser. Aussi, essayait -t-elle vaguement d'échapper à cet horrible cercle vicieux, au moins l'espace de quelques heures. C'était sortir...ou devenir cinglée. Ce que certains pensaient qu'elle était déjà. Réticente, la jeune femme fit cependant l'effort d'expliquer en termes général ce qui venait de lui arriver. "C'est comme ça que j'ai atterrit ici. Je voulais m'éloigner un maximum...Et je n'ai pas réfléchis où j'allais." Maya venait d'annoncer platement au policier, une tentative d'agression, sans paraître le moins du monde choquée. «Tu n’es pas blessée au moins ? »  Elle secoua la tête tout en reculant. "Je vais bien." Marchant sur une branche, elle sursauta. Bien que sa camarade ce montre gentille et apparemment prête à l'écouter, elle n'avait sans doute pas toute la nuit devant elle. La jolie brune ne pourrait pas gagner du temps, ni rester là éternellement.  « Ecoute je sais que je n'ai pas le choix. Mais je n'ai vraiment aucune envie de me retrouver au poste. Avoir tous les regards braqués sur moi, soit, quand j'ai une tenue adaptée. » Sa plaisanterie était nulle mais, que dire dans ce contexte ? Elle n'allait quand même pas sortir les violents et ce mettre à pleurer, non ?  « Tu n’as pas d’autres excuses bidons à me sortir Maya ? C’est parce que des personnes vont te voir dans cette tenue que tu ne veux pas venir ? »  L'infirmière haussa un sourcil et croisa les bras. La réflexion de Rebecca ouvrait un nouveau débat. " C'était maladroit mais je plaisantais." Si tu voulais alléger la tension, c'est raté, commenta sa conscience. Oui, merci, j'ai cru remarquer. « Qu’est-ce que tu fais dehors alors si c’est le cas ? » Elle ouvrit la bouche et l'a referma, n'en croyant pas ses oreilles. Fixant un instant la blond d'un air incrédule, elle se mit ensuite à rire. "Non mais sérieusement ? Tu ose me poser cette question ?". Si sa compagne perdait patience, elle avouait pouvoir en dire autant. "Je viens de te dire que j'étais sortie pour  passer une soirée sympa dans un bar ou peu importe. J'en ai le droit. Tout ce passait très bien jusqu'à ce que mec au combien lourdeau ne cesse de m'importuner. Quand j'ai voulu partir, que je me suis retrouvée toute seule dans la rue, il en profité pour me sauter dessus. Quoi tu ne me crois pas ? Tu veux peut-être d'avantage de preuves ? " Agacée, elle s'acharna sur la fermeture de sa veste pour l'ouvrir en grand. Son haut s'avérait être en piteuse état. Déchiré de part en part, révélant plusieurs zones de peau nue. Il y avait également différentes traces, allant du rouge au rouge foncé, attestant d'une lutte. "C'est bon ? " Elle s'enroula pour la seconde fois dans ses vêtements, cachant au mieux le désastre. "J'ai du lui envoyer un bonne dose de spray déodorant en pleine figure pour qu'il me lâche...Et je ne sais même pas comment je...Et puis je suis venu là." Désorientée, l'américaine avait tenté de se saisir de son téléphone pour joindre n'importe quel personne susceptible de l'a récupérer mais son portable ne répondait pas à l'appel. Disparu ! Envolé !Maudissant le mauvais sort, elle avait surement partager avec un peu trop d'empressement son mécontentement. "Allons y puisque tu y tiens tant. J'ai hâte qu'encore un peu plus de gens m’aperçoivent dans cet état pitoyable. " Sans attendre, elle se dirigea d'un pas décidé vers la voiture.
  
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() message posté Lun 5 Oct 2015 - 23:32 par Invité

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La voir ainsi, devant moi, totalement démunie face aux forces de l’ordre me renvoyait en plein visage l’image de moi quelques années plus tôt, lorsque j’avais tout perdu, jusqu’à ma dignité. La seule chose que je pouvais lire sur son visage, c’était sa détresse ainsi que son appelle à l’aide, le même que j’avais pu lire quelques mois plus tôt, lorsqu’elle avait terminé sa course dans une clinique pour « l’aider ». Visiblement, ça n’avait pas été un franc succès plus qu’elle avait l’air tout aussi mal dans sa peau et dans sa vie. « C'est comme ça que j'ai atterrit ici. Je voulais m'éloigner un maximum...Et je n'ai pas réfléchis où j'allais. » Dit-elle en répondant à ma question. Evidemment qu’elle savait que c’était illégale de sortir dans un état comme le sien. Si seulement la population pouvait comprendre que la plupart du temps, les gens ne buvaient pas pour le plaisir et qu’il n’était donc pas utile d’appeler les forces de l’ordre à chaque fois que l’on voyait quelqu’un de saoul … Lorsqu’elle m’annonça qu’elle avait été agressé, elle ne laissa paraître aucune expression. « Je vais bien. » Dit-elle simplement. C’était censé me rassurer ça ? J’avais encore une fois l’impression de me revoir quelques années plus tôt. Cette fille était comme mon reflet dans le miroir, durant cette partie de ma vie où vendre mon corps était devenu une habitude. « Je vais t’emmener aux urgences, tu pourras voir un médecin pour qu’il t’examine. » Mes mots à peine émis, je me doutais qu’elle allait refuser par peur de retourner dans la clinique où elle avait fait son séjour si elle croisait le chemin d’un médecin.

Elle prétexta par la suite ne pas vouloir venir avec moi au poste de police à cause de sa tenue qui n’était pas adapté. Je m’étais vraiment attaché à ce petit bout de femme, mais je détestais qu’on me prenne pour une conne. « C’était maladroit mais je plaisantais. » Ces paroles, semblant d’excuse, eurent l’effet de m’apaiser légèrement. Ce qui fut de courte durée, malheureusement. La tension montait de part et d’autre et devenait quasiment palpable entre nous deux. « Non mais sérieusement ? Tu oses me poser cette question ? Je viens de te dire que j'étais sortie pour passer une soirée sympa dans un bar ou peu importe. J'en ai le droit. Tout se passait très bien jusqu'à ce que mec au combien lourdeau ne cesse de m'importuner. Quand j'ai voulu partir, que je me suis retrouvée toute seule dans la rue, il en profité pour me sauter dessus. Quoi tu ne me crois pas ? Tu veux peut-être d'avantage de preuves ? » Tout au long de son discours, la brunette s’acharna sur la fermeture éclair de sa veste, tentant désespérément de l’ouvrir pour me donner ses preuves pour appuyer ses dires. « C’est bon Maya, stop ! » Dis-je, tandis qu’elle parvient au même moment à ouvrir finalement sa veste. Son haut était totalement déchiré de part et d’autre, laissant apparaître à plusieurs endroits sa peau dénudé. Cette vision me fit froid dans le dos. ‘Fin, c’était surtout son détachement par rapport à ce qu’elle venait certainement de vivre qui me faisait froid dans le dos. « C’est bon ? » Bah oui Rebekah, qu’est-ce-que tu peux répondre maintenant ? Commenta ma conscience, un air ironique plaqué sur le visage.

Sa peau était lacérée à plusieurs endroits, plusieurs marques rouges étaient présentes, ce qui se transformerait bientôt en hématome et qui mettrait plusieurs semaines à disparaître totalement. Oui, tout comme les marques des coups que ton ex te mettait … Oui, c’était exactement la même chose. « J'ai du lui envoyer un bonne dose de spray déodorant en pleine figure pour qu'il me lâche...Et je ne sais même pas comment je...Et puis je suis venu là. » Dit-elle, visiblement énervée avant de reprendre. « Allons y puisque tu y tiens tant. J'ai hâte qu'encore un peu plus de gens m’aperçoivent dans cet état pitoyable. » Me mordant la lèvre inférieure, je ne savais plus exactement quel comportement adopté avec la jeune femme. J’avais essayé la personne attentive qui essayait de la protéger, celle qui l’engueulait parce qu’elle ne respectait pas la loi. Et désormais, elle me prenait totalement au dépourvu. J’attrape ma radio dans la poche arrière de mon pantalon. « C’est Becky. J’ai un sac dans le coffre de la voiture normalement. Dedans, il y a des vêtements à moi. » Je jette un coup d’œil à la jeune femme rapidement, jugeant si n’allait pas être trop petite dans mes vêtements. Je ne pense pas. On doit faire la même taille, ou presque du moins. « Apporte le moi s’il te plait, Mlle Scott en a besoin. » Je reporte mon attention sur la jeune femme, m’approchant d’elle d’un pas prudent pour ne pas la faire fuir – ou la brusquer une fois encore. « S’il te plait Maya, je veux juste d’avoir à porter de vue pour la nuit, je te déposerai chez toi après ma garde de nuit si tu veux. On pourra parler ensemble si tu veux … »
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Hazel J. Chase
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() message posté Ven 16 Oct 2015 - 18:31 par Hazel J. Chase
Bekah∞ Maya.
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L'américaine était prête à se diriger vers la voiture, déterminé à suivre Rebecca pour en finir avec tout ce cirque. Maya imaginait déjà les regards posés sur elle. Un frisson l'a parcouru. Elle n'avait vraiment aucune envie de passer la nuit au commissariat. Qui sait avec qui je vais tomber ? Il y aura peut-être quelqu'un dans la cellule où je vais attiré. La cellule...Ça aussi ça me plait. Pff ! Elle croisa les bras, mécontente mais résignée. Puisque sa compagne insister et ne voulait pas comprendre, il fallait bien. Elle ne pouvait continuer gagner du temps. A peine eu-t-elle fait deux ou trois pas que sa camarade se saisit, de ce qui ressemblait à une radio. Mais qu'est ce qu'elle fait encore ? « C’est Becky. J’ai un sac dans le coffre de la voiture normalement. Dedans, il y a des vêtements à moi. » Elle jeta rapidement un coup d’œil à la demoiselle, qui ne savait plus quoi penser.  « Apporte le moi s’il te plait, Mlle Scott en a besoin. »  Elle fronça vaguement les sourcils, intriguée. Elle n'aurait pas sérieusement envisager que l'officier de police pu être volontairement méchant ou désagréable, au contraire. Elle ne faisait que son boulot. Oui et tu dois admettre, qu'on est loin de faire partie des cas, les plus faciles. Hum...C'est pas faux. La blonde s'approcha prudemment, comme si un geste trop brusque aurait suffit à faire détaler l'infirmière. C'est un peu ça, non ? «S’il te plait Maya, je veux juste d’avoir à porter de vue pour la nuit, je te déposerai chez toi après ma garde de nuit si tu veux. On pourra parler ensemble si tu veux …». A ses mots, elle ce garda un instant de réflexion avant d'hocher la tête. A quoi résister indéfiniment ? Cette proposition paraissait la meilleure option du moment. "D'accord" déclara-t-elle doucement. Elle récupéra les vêtements amener par le collègue de sa compagne et ce changea rapidement dans un coin. Ceci fait, elle ne sentit pas guère mieux. Mais au moins tu ressemble moins à une clocharde...Oui, vite fait. Après une vague petite moue grimaçante qui se voulait à l'origine être un sourire, elle embarqua enfin dans l'automobile. Pendant le trajet, la jolie brune concentra son attention sur l'extérieur, les rues, le paysage qui défilait. Arrivée au terme du voyage, l'appréhension l'a reprit. La portière s'ouvrit et elle descendit, suivit son escorte sans résistance. " Tu sais...Je ne comprends pas vraiment...Enfin...Pourquoi vouloir m'aider ? J'imagine que c'est effectivement une option de ton travail mais..." Elle haussa les épaules. " J'ai l'impression que tu en fais plus que tu ne devrais. Non ? Je me fais peut-être des idées, mais la plupart des gens ne sont pas naturellement enclin à s'intéresser aux autres. Surtout si ça ne le rapporte rien. Je parle trop...". Le silence revint. Elle entra dans le bâtiment, suivit les consignes imposées, ce montrant aussi sage et discrète de possible. Elle était néanmoins toujours aussi pressée de s'en aller d'ici. "Je ne veux pas faire de déposition sur... euh non...pas de plainte. Je...C'est inutile." Une image fugace de Tom, trotta dans son esprit. Que faisait-il à présent ? Ou était-il ? Elle soupira machinalement et baissa les yeux sur le sol.  
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